LU83984A1 - Procede pour le traitement des betteraves sucrieres et/ou encore des cannes a sucre en vue d'ameliorer l'extraction du sucre et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Description

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La présente invention est relative à. un procédé susceptible de favoriser l'extraction du sucre des betteraves sucrières et/ou encore des cannes à sucre et dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé.

^ L'on sait que les betteraves sucrières, comme les cannes à sucre, destinées à la fabrication du sucre, sont soumises à une fragmentation par râpage ou broyage; les betteraves sucrières sont ainsi découpées en fines lamelles formant des cossettes dans des appareils appelés "coupe-racines", cossettes qui ensuite sont transportées vers un appareil où va se dérouler la diffusion ou extraction.

Dans cet appareil de diffusion, les cossettes vont cheminer en sens contraire à un courant d'eau qui va s'enrichir au fur et i à mesure de matière qu'elle va extraire des cossettes, matière constituée certes essentiellement par du sucre mais également de toute une série d'autres matières appelées "non-sucres".

Cette extraction de non-sucres n'est pas du tout recherchée car elle est/néfaste; elle diminue en effet la pureté du jus du sucre. On doit donc prévoir une opération d'épuration afin d'éliminer au ; - moins partiellement les non-sucres. Cette épuration est bien en tendu une opération coûteuse qui doit être poussée le plus loin possible car les restes des non-sucres qui n'ont pas été éliminés ; f- - 2 - lors de l'opération d'épuration, vont empêcher la cristallisation complète du sucre dont une partie va de ce fait se retrouver dans la mélasse qui n'est qu'un sous-produit de bien plus faible valeur que le sucre; et l'on cherche donc à réduire dans la mesure du possible la production de la mélasse au profit du sucre.

L'on a proposé, en vue en particulier de diminuer la teneur en non-sucres, c'est-à-dire ou encore d'augmenter la jus pureté du/sucré, d'utiliser des éléments chimiques dits "réactifs" ayant la propriété de retenir le plus possible les non-sucres sur les cossettes.

Toutefois, l'absorption par les cossettes de ces réactifs ne peut pas se faire de n'importe quelle manière, ni en n'importe quel moment du processus de fabrication. En effet, l'on doit veiller à n'utiliser qu'une quantité la plus réduite possible des réactifs afin de ne pas provoquer une trop grande dilution ultérieure dans le jus sucré. Il im- réactifs.

porte donc d'atteindre un maximum de cossettes avec un minimum de /

Selon la présente invention, on procède, d'une part, à la pulvérisation des réactifs chimiques sur les cossettes, c'est-à-dire lorsque les non-sucres sont encore en phase solide, mais d'autre pulvérisation * part, on procède à une / - limitée et homogène des réactifs, c'est-à-dire superficielle et d'un maximum de surface de cossettes.

. Afin de multiplier les possibilités des réactifs d'atteindre un maximum de surface de cossettes, on prévoit d'amener en une ou t plusieurs divisions le flux de matière fragmentée en un certain ! ! • 3 - nombre de sous-flux partiels dont la somme des surfaces pouvant être présentées aux réactifs va être très sensiblement supérieure aux surfaces présentées par le seul flux initial.

Un autre but de l'invention est également de proposer un dispositif permettant la mise en œuvre d'un tel procédé.

Afin de mieux comprendr l'invention, on la décrit maintenant par rapport à un dessin annexé qui représente de manière schématique et exemplative : à la figure 1, une vue schématique de la conception d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé; à la figure 2, une vue schématique d'un appareil pour la mise en œuvre du procédé selon la figure 1.

En se référant à la figure 1, on voit que partant d'un flux d'arrivée (A) de cossettes amenées vers le haut par un transpor-' teur (1), on divise successivement à différents niveaux, le flux (A) en deux sous-flux B. et B , pour ensuite diviser chacun de i * 2 ! - ceux-ci, B, en des flux C. et C_ et B_ en des flux C„ et C/( 1 1 2 2 3 4 puis ceux-ci en à Dg. Ces flux à Dg sont ensuite récu- pérés dans le bas en un flux de sortie S par un autre transporteur (2).

On peut bien entendu prévoir une division seulement en un niveau ou en deux, trois, quatre, etc. . . de niveaux. De même, on peut prévoir de diviser le flux et chacun des sous-flux seulement en deux, mais également en trois, quatre, etc. . . de sous-flux.

; - 4 - de pulvérisation A la figure 1, on a encore représenté par (3) les éléments/ des réactifs dont l'on en a déjà prévu après la première division en deux sous-flux Β.,Β-ΐ mais on aurait pu n'en prévoir unique- i u

P

ment qu'après le deuxième niveau de division, ou encore seulement au dernier niveau.

de pulvérisation

De même on va pouvoir placer des éléments/ (3) agissant sur différents côtés et différents angles, de telle sorte que les réactifs vont atteindre un maximum de surfaces présentées par les cossettes grâce à la division du flux initial. Pour que l'opération soit parfaitement réussie, il y a lieu par ailleurs que l'on assure un temps de contact suffisant de réaction des cossettes aux réactifs, c'est-à-dire l'opération doit se placer avant que l'on débute l'opération de diffusion, extraction.

On se référant à la figure 2, on a représenté un caisson (10) de pulvérisation, comportant dans le haut une entrée (11) j pour l'extrémité d'un transporteur (12) du type, par exemple, tapis roulant qui va amener un flux de cossettes jusqu'au dessus 1 ^ d'un premier moyen (13) de division, par exemple comme repré senté, deux plaques (13', 13") placées en évasement l'une à l'autre, - plaques la pointe (13'") tournée vers le haut et/formant par exemple un angle (Oi) de 60 degrés.

De préférence, la pointe (13"') est légèrement prolongée . s vers le haut sur une partie plane (14) vers le flux d'arrivee, - de manière à bien entrer dans celui-ci.

- 5 - * En dessous de ce premier moyen de division (13), on place à un niveau inférieur deux autres moyens de division (15) identiques au moyen de division (13) à l'exception qu'ils pourront être prévus de dimension plus réduite. On va placer ces moyens (15) de telle sorte que leur partie plane (16) respective, prolongeant leur pointe „ (15'") vont se situer chacun dans les flux de cossettes qu'ils re çoivent.

»

En dessous du niveau des deux moyens de division (15), on place encore à un niveau inférieur, quatre moyens de division (17) à niveau identique, mais de dimension plus réduite que les moyens (15) et donc le moyen (13).

Il faut noter que l'on peut envisager d'autres moyens de placées angulairement division que des plaque s/y notamment un cône pyramidal, par exemple, cylindrique.

à trois côtés pour une division directement en trois flux7 ou encore / On peut envisager également comme moyen de division un demi-cylindre, un tambour,... et l'on peut bien entendu, prévoir un caisson de pulvérisation comprenant par exemple à un premier niveau, un cône pyramidal à trois côtés, division en trois flux, puis uniquement aux niveaux inférieurs, des moyens de division en j » deux flux.

Juste en dessous des moyens des division (13, 15, 17), on pulvérisation a placé des rampes (18) de / comportant un certain nombre de gicleurs (19) et par lesquels va se faire l'injection des réactifs. Les rampes (18) sont placées entre deux niveaux de moyens - 6 - . de division, de manière à atteindre un flux divisé de cossettes lorsque celui-ci a quitté le moyen qui l'a divisé.

Comme on prévoit de placer des rampes (18) au moins sur les deux côtés opposés principaux du caisson (10) de pulvérisation, le nombre de gicleurs (19) peut être très important, mais l'on prévoit au minimum que chaque sous-flux va être at- ï teint par la projection de deux gicleurs (19).

Bien entendu, l'on peut ne prévoir des rampes (18) que seulement après le dernier niveau des moyens de division.

Comme montré à la figure 2 par les lignes en pointillé se (20), le caisson (10) va/terminer en goulotte de manière à ramener les derniers sous-flux sur un transporteur (21) placé tout en bas (ou en dessous) du caisson, transporteur (21) destiné à évacuer les cossettes traitées.

Afin d'éviter que les cossettes puissent rester accrochées aux moyens de division, on peut prévoir que ceux-ci ne soient pas statiques mais animés d'un certain mouvement; il peut en être de même des rampes de gicleurs et ceci en particulier , pour augmenter, si nécessaire, l'efficacité de la pulvérisation des réactifs.

L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ' décrites et représentées et par exemple, on pourrait donner au j j caisson la forme d'une cuve cylindrique dans laquelle on pré voirait des rampes annulaires, non seulement à la paroi intérieure - 7 - de la cuve, mais encore intérieurement, c'est-à-dire de différents diamètres.

Par ailleurs, on prévoit de préférence que les moyens de division sont susceptibles d'être déplacés légèrement dans le sens horizontal pour qu'ils soient centrés au mieux par rapport au flux ou au sous-flux qu'ils vont recevoir et dont l'importance n'est pas nécessairement identique, dès lors que le flux initial n'est pas nécessairement d'une importance constante.

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Claims (12)

1. Procédé pour le traitement des betteraves sucrières et/ou encore des cannes à sucre en vue d'améliorer l'extraction du sucre, caractérisé en ce qu'après avoir soumis les betteraves » à une fragmentation par râpage ou broyage en vue d'obtenir des cossettes et ce de manière connue, on procède à une pulvérisation limitée et homogène des réactifs chimiques sur les cossettes.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on multiplie les possibiltés pour les réactifs d'atteindre un maximum de surfaces des cossettes en divisant le flux de ma· tière en un nombre de sous-flux partiels.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'on assure un temps de contact suffisant de réaction des cossettes aux réactifs.

4. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il se compose d'un caisson de pulvérisation comportant dans le haut à l'entrée un transporteur amenant le flux de cossettes jusqu'au dessus d'un premier moyen de division en deux ou plus de flux, ensuite en dessous de ce premier moyen, à un niveau inférieur, deux ou plusieurs autres moyens de division identiques ou non au premieret éventuellement en dessous de ces autres moyens encore d'autres moyens de division à un ou des niveaux chaque - 9 - fois inférieurs, de sorte à réaliser une division de plus en plus grande du flux initial, et premier moyen de division et chacun des niveaux inférieurs de moyens de division, en dessous desquels „ ou du ou des derniers niveaux desquels se situent des rampes de gicleurs des réactifs et caisson qui finalement comporte à sa partie inférieure un transporteur pour l'évacuation des cossettes.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ou les moyens de division sont des plaques placées en évasement l'une à l'autre, la pointe tournée vers le haut.

6. Dispositif selon l'une, quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que le ou les moyens de division ou une partie de ceux-ci sont en forme de cône pyramidal à trois ou plus de cÔtés^ et/ou encore cylindrique.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4, 5 et 6, caractérisé en ce que le ou les moyens de division ou une partie de ceux-ci sont en forme de demi-cylindre, ou de tambour.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que le caisson comporte des rampes de ; gicleurs sur au moins ses deux côtés opposés principaux. i

9· Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que le nombre de gicleurs est suffisamment important pour que chaque sous-flux d'au moins le dernier niveau soit atteint par deux gicleurs. - 10 -

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 9» caractérisé en ce que les moyens de division ne sont pas statiques mais animés d'un certain mouvement. _

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 10, caractérisé en ce que les gicleurs et/ou les rampes qui les portent ne sont pas statiques mais animés d'un certain mouvement.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que le ou les moyens de division ne sont pas fixes mais peuvent être déplacés légèrement dans le sens horizontal. 4