LU83008A1 - Ameliorations apportees aux procedes de conditionnement de graminees pour leur mouture ou leur utilisation ulterieure comme semence - Google Patents

Description

1 La présente irr'ention concerne des améliorations apporté-s aux procédés de conditionnement de graminées pour leur mcûrure ou leur utilisation ultérieure comme semence, amélioration qui consiste en un traitement thermique et fri-5 gorifique dûment coordonné de toutes les céréales et légumi neuses .

Le traitement thermo-frigorifique apporte des avantages considérables et importants aux procédés d'obtention de farines de toutes les céréales et légumineuses, dont les effets se font sentir par la suite en augmentant considérablement les qualités intrinsèques de leurs farines, qu'elles soient paniîiables ou destinées à d'autres utilisations (pâtisserie, pâtisserie industrielle, pains spéciaux, biscuiterie, produits à base de semoule pour potages, etc., ^5 etc.), ainsi que les qualités des farines obtenues en par tant des céréales et des légumineuses destinées à la préparation d'aliments pour le bétail simples ou composés (qui entrent dans la composition d'une formule donnée), utilisés pour l'alimentation des animaux en général, dont l'indice de transformation en viande est nettement augmenté. Egalement, les bénéfices obtenus par ce procédé thermo-frigorifique sont applicables aux semences de toutes les céréales et légumineuses utilisées pour les semailles.

, Par conséquent, le but de l'invention consiste à ^5 améliorer les qualités intrinsèques des produits élaborés dans les industries mentionnées plus loin, en augmentant en outre la productivité de ces industries.

a) FABRIQUES DE FARINES.

Farines panifiables, farines spéciales destinées à la pâtisserie (artisanale et industrielle), pains spéciaux, 1 "biscuiterie et autres produits, dont l'élément principal est la farine de blé, b) FABRIQUES DE SEMOULES.

Semoule de blé destinée à l'élaboration de pâtes 5 à potages et autres produits alimentaires, dans l'élabora tion desquels intervient comme Entière première la semoule de blé.

c) KAISERIES.

Semoules et farines provenant de la mouture du 10 maïs et destinées à l'élaboration de pains, produits spé ciaux, pâtisserie et tous les produits alimentaires dans lei quels elles interviennent comme matière première.

d) FABRIQUES D'ALIMENTS COMPOSES ET MOULINS D'AU MENTS POUR LE BETAIL.

15 Produits élaborés destinés à l'alimentation des animaux en général, soit comme aliments simples ou composés, avec ou sans formule adéquate.

e) INDUSTRIES DE SELECTION DE SEMENCES DESTINEES AUX SEMAILLES.

20 Sélection, préparation et commercialisation de semences de toutes sortes de céréales et légumineuses.

Dans les fabriques de farines et de semoules, l'adaptation des blés aux conditions exigées pour leur mouture est réalisée actuellement de la façon suivante : 4.

25 Après avoir nettoyé les blés au cours d'une opé ration réalisée avant la mouture, ils sont humidifiés par arrosage, de façon plus ou moins automatique, dans le but de leur ajouter, toujours à la température ambiante, de l'ei en une quantité qui dépend de la structure des grains et 50 ^ des caractéristiques de la mouture. Ensuite, on laisse repo· / ] ser le blé dans des réservoirs ou des silos spéciaux, de façon à ce que toute la masse des grains puisse s'humidifier, durant un temps plus ou moins long qui varie selon la consis— tance des blés, tendres, farineux, durs ou vitreux· '5 Ce système traditionnel de conditionnement des blés dans les fabriques de farines et de semoules, oblige ces industries à disposer d'un important volume de réservoirs dûment compartimentés, en fonction de la capacité de mouture de la fabrique. Normalement, le rapport entre capacité de 10 magasinage et capacité de production est de 3 à 1, c'est-à- dire que pour une industrie qui a une capacité de mouture de 100.000 kilos par jour, il est nécessaire de disposer d'une série de réservoirs ou silos capables d'emmagasiner, pour leur conditionnement, environ 300.000 kilos.

15 Dans les niaiseries, le conditionnement du grain se fait actuellement à sec ou en tous cas en humidifiant le mais très légèrement avant la mouture.

Dans les fabriques d'aliments composés pour le bétail et dans les moulins d'aliments pour le bétail, l'opé-20 ration de mouture des céréales, légumineuses ou autres ma tières, se fait actuellement toujours à sec, c'est-à-dire que ces matières ne sont soumises à aucun conditionnement préalable par voie humide, et par conséquent leur mouture s'effectue avec leur humidité naturelle, sauf altération 25 accidentelle.

Dans les centres de sélection de semences, la préparation et la sélection se font jusqu'à présent toujours à sec. Ceci veut dire que les semences sont nettoyées et sélectionnées sans conditionnement humide préalable ni pos- 30 térieur ni final, en manipulant les semences toujours à la ) / / ^ 1 température &rr:biante et rvec leur humidité naturelle, sans aucune modification.

Le3 inconvénients qui résultent de l'état actuel de la technique qui vient d'être exposée sont les suivants.

5 En ce qui concerne les fabriques de farines et semoules, un inconvénient iizportant consiste en ce qu'il est absolument nécessaire de disposer de grands volumes de magasins ou silos pour le conditionnement ou le repos du blé. Ceci, sans aucun doute, freine l'agrandissement de la capa-10 cité de mouture de ces industries et oblige à mobiliser un capital plus important pour la construction d'un plus grand 4.

nombre de magasins ou silos et pour maintenir des stocks de produits semi-fabriquês plus importants. Ceci conduit à la nécessité de soumettre les céréales à une période de repos 15 de conditionnement beaucoup plus prolongée.

Du fait que l'cn n'applique pas actuellement un procédé de conditionnement selon les améliorations revendiquées dans le présent Brevet d'invention, il a été également impossible d'augmenter la productivité de la mouture, d'éle-20 ver le rendement en farines et semoules et de potentialiser les qualités intrinsèques de celles-ci, ce qui aurait permis d'augmenter le rendement en produits de consommation finale, en améliorant la qualité plastique et de conservation tant du pain que des pâtes à potages ou autres.

*25 D'autre part, la consommation d'énergie est plus importante du fait que la non-optimalisation du conditionnement oblige à moudre des blés plus durs et moins préparés, ce qui conduit, pour leur transformation en farine, à soumel tre les cylindres à une pression excessive. Cette surpressit 30, entraîne une élévation importante de la température des pro- / /. ~ U'' 1 duits, ce qui donne lieu à une prolifération de vers, lar ves ou moisissures, qui produisent des dommages importants dans les tamis, les conduites et le grain emmagasiné en vrac. Egalement, les indices de condensation et, par consé-5 quent les pertes dues à une mauvaise conservation augmentent tant dans les fabriques que dans les silos des produits élaborés.

En ce qui concerne les maîseries, les fabriques d'aliments composés et les moulins pour aliments composés, 10 la mouture à sec des céréales et des légumineuses provoque une élévation de température qui est transmise aux produits élaborés, ce qui conduit à une augmentation de l'oxydation dans les conduites des produits et à une augmentation des condensations dans les silos d'emmagasinage en vrac. Tout 15 ceci augmente les perturbations et les déchets, et donne lien à un pourcentage élevé de pertes provoquées par l'évaporation de l'humidité naturelle, évaporation qui s'accélère en raison de l'action plus importante de la chaleur élevée qui est provoquée, comme il a été dit plus haut, par l'effet de 20 la mouture à sec des céréales et des légumineuses.

En ce qui concerne les industries de sélection de semences, on observe aucun inconvénient mécanique apparent. Cependant, actuellement, ces industries sont privées de la grande amélioration des qualités de leurs produits élaborés, 25 du fait que l'on n'y applique pas un procédé de condition nement selon les améliorations revendiquées dans le présent brevet d'invention, susceptibles de conduire, en outre, à une augmentation importante du rendement économique comme on pourra le voir plus loin.

50 Dans ce qui suit, nous allons exposer les avanta- / / / 1 ges obtenus par le procédé de conditionnement des graminées revendiqué dans le présent brevet d'invention.

Dans les fabriques de farines, le temps de repos des blés est réduit de 50 à 75%· En effet, du fait que l'on 5 arrose les blés, après leur nettoyage, avec de l'eau pré chauffée à une température comprise entre 20 et 902, on obtient une dilatation des pores de l'enveloppe et de l'endo-sperme du grain, ce qui permet une hydratation plus rapide de celui-ci ainsi qu'une distribution plus équilibrée de 10 l'humidité dans toute sa masse, avec l'amélioration corres pondante de son conditionnement pour une mouture optimale.

Au cours de cette phase du conditionnement se produisent des réactions biochimiques très favorables. Il ei est ainsi du fait que, en arrosant le blé avec de l'eau chai 15 de, il se produit une forte élévation de la température au cours de la période de repos (16 à 20 heures) par rapport à la température obtenue dans le système traditionnel de conditionnement. Cette température, qui agit sur toute la nass« des grains, provoque une chaîne de changements biologiques 20 qui améliorent, en les potentialisant, les qualités des pro téines, amidons, sucres, enzimes, etc.

Le capital immobilisé peut être réduit, ce qui permet d'agrandir les installations. Tout ceci est parfaitement viable du fait que la réduction du temps de repos du 25 blé peut atteindre 75% par rapport au temps nécessaire dans les systèmes conventionnels de conditionnement. Sans aucun doute, ceci conduit à des investissements plus favorables, tant pour la construction de nouvelles fabriques que pour l'agrandissement des fabriques existantes, du fait que le 50 volume des silos de repos du grain n'a pas besoin d'être /» i - 1- aussi important, c-t du fait que le capital immobilisé pour maintenir les stocks de céréales en cours de repos n'est pas aussi élevé que dans les systèmes conventionnels. Cette potentialisation de la capacité de repos dans une fabrique 5 en fonctionnement, lorsque l#on désire augmenter la capaci té de mouture, élimine totalement le problème posé par le manque d'espace pour l'agrandissement des réservoirs ou des silos de repos qui permettraient d'augmenter la capacité de mouture de l'industrie .

10 Le procédé selon l'invention permet d'augmenter la capacité de mouture. Lorsque les céréales atteignent une température plus ou moins élevée en raison du traitement thermique auquel elles sont soumises, et du fait que par la suite on réduit brusquement cette température en refroidis-15 sant le grain à une température comprise entre - 22 et 02C, soit au moyen d'air réfrigéré, soit par contact du grain avec des conduites réfrigérées, on obtient une normalisation de la friabilité de sa structure, qui permet, à l'aide de l'air réfrigéré qui pénètre dans les premières passes de 20 moutures de la fabrique, de réaliser une mouture plus profon de et plus progressive. Il en est ainsi du fait que les grains perdent leur caractéristique d'agglutination et sont plus libres, ce qui évite la prolifération des germes, des vers, des larves er des moisissures, et qui, conjointement 25 à l'élimination de l'oxydation des conduites et machines, fait que les tamis se conservent en parfait état et peuvent être utilisés sur la totalité de leur surface. Tout ceci permet, avec une eigmenr ation de prix très réduite, d'augmenter la capacité de mouture en un pourcentage situé entre 30 50 et 100% de leur capacité actuelle.

/ w" / 1 Le rendement en ferine est augmenté notablement.

En effet, grâce au meilleur conditionnement obtenu par J'notion thermique de l'eau et par le refroidissement pâr réfrigération des blés, on obtient une séparation plus parfoi-5 te des enveloppes au cours de la mouture, sans porter préju dice à la qualité des farines. Par rapport aux rendements e3 farines obtenus avec les procédés traditionnels, on peut obtenir une augmentation du rendement en farine du blé moulu qui peut atteindre 5%· 10 La conservation des produits est améliorée et le pertes réduites en raison du conditionnement plus parfait d la température des blés après leur réfrigération dans la section de pré-mouture et, d'autre part, en raison de la ré frigération effectuée au cours des premières passes T-l, on 15 obtient des produits à la température ambiante, ou même in férieure, qui permettent d'obtenir finalement des farines e des produits sans les surchauffes qui ont lieu dans les fa briques actuelles. Ceci permet d'éviter les condensations gênantes dans les réservoirs de farines et de sous-produits 20 et l'on élimine ainsi les fermentations, les grumeaux, et l'apparition de germes et de larves, ce qui permet d'obteni une conservation meilleure et plus longue des produits fini en réduisant par conséquent les pertes dues aux évaporation et aux emmagasinages défectueux.

25 Les qualités boulangères des farines obtenues au moyen du procédé de conditionnement selon l'invention sont potentialisées de façon très importante par rapport aux farines obtenues actuellement. Ceci veut dire que les qualité intrinsèques des farines sont substantiellement améliorées.

30 - On améliore la panificabilité des farines à * r.luten court (peu élastique), qualité très avantageuse en raison de la grande prolifération des blés hybrides de bonne production agraire, sais de mauvaises qualités boulangères, principalement en raison du fait qu'ils produisent des 5 farines à gluten court ou peu élastique.

- On augmente dans toutes les farines le pouvoir d'absorption d'eau en un pourcentage compris entre 2 et 7% (selon les qualités des blés utilisés).

- La pâte obtenue au cours de la préparation du 10 pain est plus ductile et plus facile à travailler.

- La fermentation de la masse est plus régulière, ce qui prolonge le temps optimum pour l'enfournage des pièces, en facilitant son utilisation pour d'autres produits différents du pain.

15 ' - On obtient, selon l'expression utilisée en boulangerie, de domestiquer la pâte, en la rendant plus ductile.

- On améliore le comportement d'enfournage, du fait que la pâte s'ouvre plus facilement et son développement 20 est plus favorable, ce qui réduit très notablement la perte de cuisson. ( - A la fin de la cuisson et après un refroidissement normal, on observe : - Un plus grand volume. Une croûte croustillante, 25 de structure plastique plus fine. Une mie dont la blancheur est plus brillante, avec des alvéoles plus régulières, une texture plus "cotonneuse" et qui n'a pas tendance à s'émietter.

- 72 heures après sa préparation, le pain conserve $0 , ses qualités avec une prolongation plus importante de sa / _ 1 fraîcheur, ce qui évite le séchage et l'émiettement, coru.é- quence grave d'un vieillissement prématuré du pain.

- Le rendement en pain par rapport à la farina est accru en un pourcentage qui peut atteindre 10% (résulta .5 de la combinaison d'un plus grand pouvoir d'absorption d'ea d'une perte plus réduite au cours de l'opération de cuisson et d'autres changements biologiques de la pâte), et pour l'augmentation de ce pourcentage la génétique conjuguée ave l'origine des blés élaborés pour l'obtention des farines 10 présente une grande importance.

Les avantages obtenus par le procédé, en ce qui concerne les fabriques de semoules, sont les mêmes que ceux qui ont été indiqués pour les fabriques de farines. Cependa les produits obtenus finalement seront destinés à la prépar 15 tion de pâtes à potages ou autres produits dans lesquels on utilise de la semoule de blé.

En ce qui concerne les maïseries, on peut leur appliquer les mêmes commentaires qu'aux fabriques de semoul En ce qui concerne le8 fabriques et les moulins 20 d'aliments composés pour le bétail, l'avantage principal du procédé, en ce qui concerne la partie mécanique de ces industries, se rapporte à l'élévation plus réduite de la temp rature atteinte au cours de l'opération de mouture par les aliments élaborés, grâce au ramollissement obtenu par le co 25 ditionnement thermique au moyen de l'eau chaude fournie qui représente environ 21% du poids des grains à traiter, qui seront maintenus par la suite en repos durant une période d temps comprise entre 10 et 20 heures, après quoi les grains présenteront une température d'environ 50^C et pourront êti 30 réfrigérés au moyen d'une circulation d'air à une températu 4 / ^ 1 comprise entre 0 et -15SC. Comme il a été dit plus haut, l'avantage principal est la réduction considérable des pertes par évaporation et l'amélioration des conditions d'emmagasinage en vrac, du fait que l'on évite également dans 5 ce cas les condensations dans les conduites et au cours de l'ensilage des aliments pour le bétail préparés, en supprimant ainsi la totalité des pertes importantes qui se produisent dans cette section d'emmagasinage.

L'avantage extraordinaire apporté par le procédé 10 qui nous occupe dans ces industries, est constitué par l'augmentation de la capacité d'assimilation des aliments terminés, qu'ils soient simples ou composés, destinés aux animaux en général, et en particulier aux animaux dont le régime alimentaire exige l'utilisation de céréales ou de lé-15 gumineuses ou de leurs farines. Selon les caractéristiques physiologico-digestives de chaque espèce animale, la réduction des indices de conversion (aliment-kilo de viande) peut atteindre 20% grâce à ce procédé.

Dans les industries de sélection de semences, les 20 réactions biologiques qui ont lieu dans les céréales et les légumineuses destinées aux semailles, soit à l'état naturel, soit après leur nettoyage et leur sélection, augmentent le pouvoir alimentaire de l'endosperme pour l'assimilation par l'embryon, au moment de la germination et du développement 25 ultérieur initial de la plante.

Le conditionnement thermique hydratant auquel sont soumises les semences, en leur ajoutant de l'eau chaude en raison de 100% du poids des grains, prédispose l'embryon pour une rapide germination et, par conséquent, accélère sa 50 fécondité et permet d'obtenir une multiplication de sa 1 productivité avec la diminution correspondante du pourcen tage des semences non germinées, le tout grâce à la potentialisation des qualités nutritives de l'endosperme pour alimenter les plantes au moyen de l'embryon, ce qui permet 5 une économie substantielle de consommation d'engrais· L'apport d'eau à la semence peut atteindre 25% d'humidité. On emmagasine ensuite les grains dans un réservoir étanche durant un temps compris entre 10 et 16 heures. Après cette phase de repos, on refroidit rapidement la masse 10 en 20 minutes environ avec de l'air à une température compri se entre 0 et -15&C, ce qui stabilise le pouvoir germinatif des semences au cours de leur pré-initiation jusqu'au moment des semailles, en améliorant les indices de bonne conservation à partir du moment de leur élaboration dans l'industrie 15 de sélection jusqu'au moment de leur germination dans les champs.

Ce qui vient d'être exposé plus haut permet de conclure que le procédé de conditionnement des graminées, qu: fait l'objet de la présente invention est constitué par deux 20 phases : 1ère phase.- Conditionnement thermo-hydratant (naturel ou artificiel) des céréales, légumineuses, et autrei graminées, préalablement à leur "repos" plus ou moins prolongé, appliqué en leur état naturel commercial ou après leu] 25 nettoyage mécanique par voie humide ou sèche, ou au moyen des deux procédés.

2ème phase.- Conditionnement frigorifique (nature! ou artificiel) des céréales, légumineuses et autres graminéei après leur conditionnement thermo-hydratant, avec un temps 50 de "repos" plus ou moins prolongé, préalable, ou au cours de 4 1 leur mouture, lorsqu'elles sont destinées à l'obtention de farines, semoules, aliments pour le bétail en général et sous-produits, ou au cours de la sélection industrielle de semences.

• 5 Par conséquent, les deux phases peuvent être utilisées en coordination ou indépendamment. C'est-à-dire que la première phase peut être utilisée sans la seconde ou la seconde phase peut être utilisée sans la première, sans que ceci implique des procédés différents sinon l'uti-10 lisation partielle du procédé du conditionnement.

Dans ce qui suit, nous allons exposer indépendam- 4 ment les applications pratiques des phases du procédé mentionnées plus haut : 1ère phase.- Soit à l'état naturel, commercial 15 ou après leur nettoyage, plus ou moins intensif par des moyens mécaniques, soit par voie sèche ou par voie humide, ou au moyen des deux, on soumet les céréales, les légumineuses et autres graminées à un arrosage plus ou moins automatique et plus ou moins intensif, avec de l'eau chaude (na-20 turelle ou chauffée spécialement), à une température qui peut atteindre 902C, et après un mélange convenable pour hydrater toute la surface des grains, ceux-ci sont placés dans des réservoirs ou silos de capacité variable et dûment compartimentés pour les laisser reposer durant un temps plus 25 ou moins long, compris entre 8 et 48 heures, selon la con texture des céréales, des légumineuses ou des graminées traitées, et selon les conditions optimales de mouturation exigées par l'industrie en question. Durant cette période de repos, et si l'on dispose de silos suffisants, on peut 30 soumettre les grains à un brassage dans le but de distribuer 1 de façon plus uniforme l'humidité dans toute la masse des grains, et d'obtenir une homogénéisation plus efficace de la température obtenue au cours de cette période de repos.

2ème phase.- Lorsque l'on considère que le condi- 5- tionnement des céréales, légumineuses ou graminées, a atteint son point optimum, on interrompt la période de repos et on transporte les grains à un ou plusieurs réservoirs de pré-mouture où ils seront soumis à un courant d'air frais intense, soit naturel (hiver), soit réfrigéré spécialement 10 ou moyen d'un équipement réfrigérateur d'un type quelconque » existant sur le marché, dans le but d'obtenir que l'air froid pénètre dans le réservoir à une température qui peut atteindre la limite de 12C.

Du fait que toute la masse de la céréale ou des 15 légumineuses est traversée par ce courant d'air froid, l'endosperme des grains est refroidi progressivement par con tact périphérique, en un degré plus ou moins important, et le temps de refroidissement peut varier en fonction de la température que l'on désire obtenir pour la mouture.

20 Pour réaliser le refroidissement, on peut égale ment choisir de faire passer les graminées, après la première phase de conditionnement, à l'intérieur de tubes multi pies disposés verticalement, dont les parois extérieures seraient refroidies de façon intense et à travers lesquelles « 25 les graminées seront refroidies par contact durant leur pas sage, qui pourrait être ralenti à volonté, à l'intérieur des tubes en question.

La réfrigération peut s'effectuer également avec des appareils horizontaux à tambour fixe ou tournant, en 30 agitant les graminées avec des palettes tournantes cui les / r / ' ~~ ! i ] obligent à tourner sur elles-mêmes contre la paroi du tam bour qui devra être refroidie de façon appropriée à une température très basse.

Soit en mettant à profit la sortie d'air froid 5 . du réservoir, ou en utilisant une dérivation de la sortie de l'équipement de réfrigération d'air, on établira des condui- ! tes d'air froid reliées à un certain nombre ou à la totalité ! i

des passes de mouture des fabriques de farines, semoules, I

ou maïs, ou des moulins à céréales et légumineuses dans les ! 10 fabriques d'aliments composés et dans les moulins pour ali- , ° ments pour le bétail, ce qui permettra d'augmenter le refroi dissement par contact direct de l'air avec la masse interne des grains déjà ouverts par ces machines.

L'utilisation de cette seconde partie du refroi-15 ' dissement est facultative, selon le degré d'intensité du refroidissement que l'on désire appliquer aux céréales et légumineuses et finalement à leurs farines, semoules et sous-produits, ce qui permettra, en plus d'améliorer la mouture, d'obtenir une meilleure conservation et de protéger les qua-20 lités intrinsèques des produits jusqu'à leur consommation ou utilisation industrielle finale.

L'application de ce système est valable pour les industries de moutures telles que les moulins à farines, semoules, maïs, les usines de fabrication d'aliments composés, « ’ 25 les moulins pour aliments pour le bétail, étant donné que pour les industries de sélection de semences, on utilisera intégralement la première phase tandis que la seconde, dans toutes ses variantes, pourra être appliquée soit pour le traitement industriel des semences ou au moment du prê-30 emballage ou de la pré-livraison en vrac pour leur dis tribu-

Claims (5)

1. AMELIORATIONS APPORTEES AUX PROCEDES DE CONDITIONNEMENT DE GRAMINEES DESTINEES A LEUR MOUTURE OU A ETRE

10 EMPLOYEES COMME SEMENCE, caractérisées essentiellement en ce qu'elles consistent à soumettre le grain à une phase de chauffage et ensuite à une phase de réfrigération, le chauffage se faisant par arrosage d'eau, et à laisser ensuite reposer les grains avant de les soumettre postérieurement à la 15 phase de réfrigération qui est réalisée au moyen d'un couranl d'air froid qui traverse la masse des grains de haut en bas.

2. AMELIORATIONS APPORTEES AUX PROCEDES DE CONDITIONNEMENT DE GRAMINEES DESTINEES A LEUR MOUTURE OU A ETRE EMPLOYEES COMME SEMENCE, selon la revendication 1, caracté- 20 risées en ce que les grains destinés à la production de fari nes panifiables pour l'espèce humaine sont réchauffés avec de l'eau à une température comprise entre 80 et 90^0, et maintenus ensuite au repos durant une période de temps comprise entre 16 et 20 heures, après quoi ils sont refroidis 25 à une température comprise entre -2S et O^C.

5.- AMELIORATIONS APPORTEES AUX PROCEDES DE CONDITIONNEMENT DE GRAMINEES DESTINEES A LEUR MOUTURE OU A ETRE EMPLOYEES COMME SEMENCE, selon la revendication 1, caractérisées en ce que le grain destiné à la production d'aliments 30 pour le bétail reçoit l'eau chaude à raison d'environ 21% du » T - 18 - 1 poids du grain à traiter, après quoi on le laisse reposer t pendant un temps compris entre 10 et 20 heures au bout duquel le grain présente une température d'environ 30SC, et peut être refroidi par circulation d'air à une température 5 comprise entre OS et -15QC· 4-.- AMELIORATIONS APPORTEES AUX PROCEDES DE CONDITIONNEMENT DE GRAMINEES DESTINEES A LEUR MOUTURE OU A ETRE EMPLOYEES COMME SEMENCES, selon la revendication!, caractérisées en ce que le grain destiné à être utilisé comme semen-* * - . 10 ce reçoit de l'eau chaude à raison de 10% du poids du grain qui doit atteindre une humidité de 23%, et il est ensuite emmagasiné dans un réservoir étanche durant une période de temps comprise entre 10 et 16 heures, et après cette phase de repos, il est refroidi rapidement en 20 minutes environ, 15 avec de l'air à une température comprise entre OS et -15SC.

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