FR3146316A1 - Marche pour escalier - Google Patents

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Abstract

Marche pour escalier, ainsi qu’un escalier comprenant de telles marches, permettant de construire facilement et rapidement un escalier, temporaire ou définitif, pouvant s’adapter au profil du terrain, la marche comprenant un châssis (20), et une planche d’appui (50), formant une surface de marche (51), dans laquelle le châssis (20) comprend une structure d’assemblage supérieure (41), configurée pour connecter en pivotement une marche supérieure (10), et une structure d’assemblage inférieure (42), configurée pour connecter en pivotement une marche inférieure (10), et dans laquelle le châssis (20) comprend une structure de réglage (31a-31d) configurée pour régler l’inclinaison de la planche d’appui (50) par rapport au châssis (20). Fig. 5.

Description

Marche pour escalier
Le présent exposé concerne une marche pour escalier, ainsi qu’un escalier comprenant de telles marches, permettant de construire facilement et rapidement un escalier, temporaire ou permanent, pouvant s’adapter au profil du terrain. Un tel escalier est tout particulièrement utile pour équiper un talus, une berge, un fossé ou encore un bassin, notamment dans le cadre d’un chantier.
Lors de chantiers en extérieur, il est souvent utile de mettre en place des moyens permettant de monter facilement en haut d’un talus ou, au contraire, de descendre au fond d’un fossé.
Le plus souvent, une simple corde est accrochée au sommet du relief ; parfois, un escalier de fortune formé de pneus attachés les uns aux autres est installé le long de la pente du relief. Toutefois, bien sûr, de telles solutions n’apportent pas la fiabilité et la sécurité souhaitée pour les utilisateurs.
Quelquefois, des escaliers préfabriqués, à base de tubes et de plaques métalliques assemblés, sont montés le long de la pente du relief. Toutefois, ces escaliers, conçus avant tout pour l’intérieur, possède une pente constante et ne peuvent donc pas toujours s’appuyer sur le relief lorsque ce dernier n’est pas régulier, ce qui rend nécessaire l’utilisation de piliers supportant l’escalier : il en résulte une construction complexe, lourde, coûteuse et peu commode à installer et à démonter.
Une première solution plus satisfaisante a été imaginée dans la demande de brevet FR 2 990 456. En effet, ce document décrit un escalier constitué de marches préfabriquées, assemblées entre elles à l’aide de profils longitudinaux et possédant une géométrie leur permettant de faire varier la pente de l’escalier entre deux valeurs afin de l’adapter au mieux à la pente du terrain. Toutefois, malgré les progrès significatifs apportés par cette première solution, cette dernière ne permet une adaptation qu’à deux pentes différentes. De plus, elle n’est pas adaptée lorsque le terrain présente une courbure non linéaire.
Il existe donc un réel besoin pour une marche pour escalier, ainsi qu’un escalier comprenant de telles marches, qui soient dépourvus, au moins en partie, des inconvénients inhérents aux configurations connues précitées.
Le présent exposé concerne une marche pour escalier, comprenant
un châssis, et
une planche d’appui, formant une surface de marche,
dans laquelle le châssis comprend une structure d’assemblage supérieure, configurée pour connecter en pivotement une marche supérieure, et une structure d’assemblage inférieure, configurée pour connecter en pivotement une marche inférieure, et
dans laquelle le châssis comprend une structure de réglage configurée pour régler l’inclinaison de la planche d’appui par rapport au châssis.
Grâce à la structure d’assemblage supérieure, qui permet de connecter une marche supérieure selon une liaison pivot, et à la structure d’assemblage inférieure, qui permet de connecter une marche inférieure également selon une liaison pivot, il est possible d’adapter la courbure de l’escalier à celle du terrain sur lequel l’escalier est installé. En effet, l’angle formé entre la marche supérieure et la marche courante peut varier librement et indépendamment de l’angle formé entre la marche courante et la marche inférieure : l’inclinaison du châssis de chaque marche peut donc varier librement afin de s’ajuster au plus près de l’inclinaison de chaque tronçon du terrain.
Par ailleurs, grâce à la structure de réglage, il est possible de régler l’inclinaison de la planche d’appui, et donc de la surface de marche, par rapport au châssis afin de pouvoir orienter la surface de marche dans une direction proche de l’horizontale quelle que soit l’inclinaison du châssis.
Ainsi, la combinaison de ces deux moyens permet de construire des escaliers capables de s’adapter à des géométries de terrain variées, présentant notamment des courbures non linéaires, tout en offrant des surfaces de marche proche de l’horizontale et donc agréables et faciles à gravir.
De plus, l’utilisation de telles marches préfabriquées permet un montage et un démontage rapide, aisé et peu couteux.
Dans certains modes de réalisation, la plage de réglage de l’inclinaison de la planche d’appui par rapport au châssis s’étend sur au moins 10°, de préférence au moins 25°, de préférence encore au moins 40°.
Dans certains modes de réalisation, l’inclinaison de la planche d’appui par rapport au châssis peut prendre au moins trois valeurs distinctes, de préférence au moins quatre valeurs distinctes. En particulier, les valeurs que peut prendre cette inclinaison peuvent être discrètes ou continues.
Dans certains modes de réalisation, le châssis comprend un ensemble de plusieurs encoches ou fentes disposées en éventail et configurées chacune pour recevoir un organe d’accrochage de la planche d’appui. L’inclinaison de la planche d’appui peut ainsi facilement être réglée en engageant l’organe d’accrochage dans des encoches ou des fentes différentes.
Dans certains modes de réalisation, le châssis comprend deux plaques latérales et au moins un axe reliant les deux plaques latérales. Une telle configuration est à la fois robuste, légère et peu coûteuse à fabriquer.
Dans certains modes de réalisation, l’axe est monté en pivotement sur chaque plaque latérale. Le pivotement de l’axe forme ainsi une liaison pivot avec la marche adjacente. En particulier, l’axe peut être prévu pour être monté en pivotement à la fois sur chaque plaque latérale de la marche courante et sur chaque plaque latérale de la marche adjacente.
Dans certains modes de réalisation, l’axe est monté en coulissement sur chaque plaque latérale. Ceci peut faciliter le montage et l’ajustement latéral de l’escalier.
Dans certains modes de réalisation, le châssis comprend au moins un organe d’arrêt fixé à au moins une extrémité de l’axe afin de bloquer son coulissement. Un tel organe d’arrêt est configuré pour ne pas interdire le pivotement de l’axe.
Dans certains modes de réalisation, l’axe prend la forme d’un tube creux. Une telle configuration offre une résistance mécanique accrue. De tels tubes creux sont également faciles à approvisionner. De plus, il est possible de passer un élément, par exemple un cordage, au sein du tube.
Dans certains modes de réalisation, l’axe est réalisé en plastique, de préférence en polychlorure de vinyle (PVC).
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend un orifice d’articulation supérieur configuré pour recevoir un axe supérieur. Un tel orifice forme ainsi un palier lisse formant une liaison pivot pour l’axe. Cet axe pourra permettre la connexion avec la marche supérieure.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend un orifice d’articulation inférieur configuré pour recevoir un axe inférieur. Un tel orifice forme ainsi un palier lisse formant une liaison pivot pour l’axe. Cet axe pourra permettre la connexion avec la marche inférieure.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend un ensemble de plusieurs encoches ou fentes disposées en éventail et configurées chacune pour recevoir un organe d’accrochage de la planche d’appui. L’inclinaison de la planche d’appui peut ainsi facilement être réglée en engageant l’organe d’accrochage dans des encoches ou des fentes différentes.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend un ensemble de plusieurs encoches pratiquées dans un bord avant de la plaque latérale. Grâce à leur position au niveau de l’extrémité avant du châssis, un écart donné entre deux encoches distinctes conduit à un écart angulaire important pour l’inclinaison de la planche d’appui.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend un ensemble de plusieurs fentes. De telles fentes peuvent notamment permettre l’insertion d’un organe d’accrochage de la planche d’appui ou encore l’insertion d’un autre élément, par exemple une barre de support. En particulier, chaque fente peut coïncider avec une encoche de la plaque latérale et donc correspondre à une inclinaison donnée de la planche d’appui.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend une lumière oblongue configurée pour laisser passer un dispositif de fixation. Cette lumière oblongue permet de laisser passer un même dispositif de fixation quelle que soit l’inclinaison de la planche d’appui. En particulier, cette lumière oblongue peut être incurvée pour suivre le pivotement de la planche d’appui ; elle peut s’étendre dans une direction transverse à la planche d’appui. Cette lumière oblongue peut se situer à proximité de l’orifice d’articulation supérieur, c’est-à-dire au moins plus proche de ce dernier que du bord avant de la plaque latérale.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale comprend un ensemble de plusieurs trous de blocage, chaque trou de blocage étant configuré pour laisser passer un dispositif de fixation. De tels trous de blocage peuvent permettre le passage d’un dispositif de fixation, tel qu’une vis ou une goupille, permettant de bloquer la position de la planche d’appui. En particulier, chaque trou de blocage peut coïncider avec une encoche de la plaque latérale et donc correspondre à une inclinaison donnée de la planche d’appui.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale possède une forme générale en L comportant un bras supérieur et un bras inférieur. En particulier, la plaque latérale comprend un creux entre le bras supérieur et le bras inférieur. Un tel creux permet d’une part de réduire la masse de la marche et d’autre part de réduire la surface du châssis en contact avec le sol, ce qui facilite la mise en place de l’escalier lorsque le terrain est irrégulier : en particulier, seules les extrémités des deux bras peuvent être en contact avec le sol.
Dans certains modes de réalisation, l’extrémité d’au moins un bras, et de référence des deux bras, est arrondie. Ceci facilite un appui stable de ce bras sur le terrain même lorsque ce dernier est accidenté.
Dans certains modes de réalisation, l’orifice d’articulation supérieur est prévu à l’extrémité du bras supérieur et/ou l’orifice d’articulation inférieur est prévu à l’extrémité du bras inférieur.
Dans certains modes de réalisation, les encoches de la plaque latérale sont prévues dans la zone de jonction entre le bras supérieur et le bras inférieur.
Dans certains modes de réalisation, au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale est réalisé en plastique, de préférence en polyéthylène (PE). Le PE est léger tout en présentant une bonne tenue mécanique et une bonne résistance aux variations de température : il peut aussi bien être utilisé par temps froid que par temps chaud. Un traitement anti-UV peut être utilisé.
Dans certains modes de réalisation, le châssis comprend une barre de support configurée pour relier les deux plaques latérales en s’engageant dans deux fentes opposées des plaques latérales. Une telle barre de support offre une traverse sur laquelle la planche d’appui peut s’appuyer ; elle renforce en outre l’ensemble, notamment le châssis et la planche d’appui.
Dans certains modes de réalisation, la barre de support comprend au moins un crochet prévu à une extrémité de la barre de support. Ce crochet permet de fixer rigidement la position de la barre de support.
Dans certains modes de réalisation, la planche d’appui comprend au moins un crochet configuré pour s’engager dans une encoche ou une fente du châssis. Ce crochet permet de fixer rigidement la position de la barre de support. En particulier, un crochet peut s’étendre de chaque côté de la plaque, par exemple latéralement depuis chaque extrémité de son bord avant.
Dans certains modes de réalisation, la planche d’appui repose sur au moins une traverse du châssis, de préférence au moins deux traverses du châssis. Le poids d’une personne marchant sur la planche d’appui peut ainsi être repris par le châssis en réduisant l’effort exercé sur l’organe d’accrochage de la planche d’appui. En particulier, la planche d’appui peut reposer sur l’axe supérieur et/ou sur la barre de support.
Dans certains modes de réalisation, la planche d’appui comprend au moins un retrait au niveau de son extrémité arrière. Un tel retrait est utile pour accueillir l’extrémité d’une plaque latérale de la marche supérieure : dans un tel cas, la largeur du retrait est au moins égale à l’épaisseur de la plaque latérale. Il peut également permettre l’accrochage d’un autre élément de l’escalier, par exemple un organe d’arrimage. En particulier, un tel retrait peut être prévu de chaque côté de la planche d’appui, le long de chacun de ses bords latéraux.
Dans certains modes de réalisation, la planche d’appui comprend au moins une encoche latérale configurée pour coopérer avec un dispositif de fixation. En particulier, une telle encoche latérale peut être prévue de chaque côté de la planche d’appui. Elle peut se positionner en vis-à-vis de la lumière oblongue.
Dans certains modes de réalisation, la planche d’appui est réalisée en plastique, de préférence en polyéthylène (PE). Le PE est léger tout en présentant une bonne tenue mécanique et une bonne résistance aux variations de température : il peut aussi bien être utilisé par temps froid que par temps chaud. Un traitement anti-UV peut être utilisé.
Le présent exposé concerne également un escalier, notamment pour talus, comprenant une pluralité de marches selon l’un quelconque des modes de réalisation précédents, assemblées les unes aux autres.
Dans certains modes de réalisation, la surface de marche d’au moins 50% des marches de l’escalier, de préférence d’au moins 90% des marches de l’escalier, de préférence encore de toutes les marches de l’escalier, forme un angle inférieur à 10° avec l’horizontale, de préférence inférieur à 5° avec l’horizontale.
Dans certains modes de réalisation, la courbe passant par la base des châssis des marches successives de l’escalier n’est pas linéaire. Elle peut aussi bien être concave, convexe que présenter plusieurs courbures.
Les caractéristiques et avantages précités, ainsi que d'autres, apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, d'exemples de réalisation de la marche et de l’escalier proposés. Cette description détaillée fait référence aux dessins annexés.
Les dessins annexés sont schématiques et visent avant tout à illustrer les principes de l’exposé.
Sur ces dessins, d’une figure à l’autre, des éléments (ou parties d’élément) identiques sont repérés par les mêmes signes de référence.
La représente un talus sur lequel est installé un escalier selon le présent exposé.
La est une vue en perspective d’une marche de cet escalier.
La est une vue éclatée de la marche de la .
La est une vue de côté d’une plaque latérale de la marche de la .
La illustre l’assemblage de deux marches successives.
La est une vue de face de l’escalier de la .
Afin de rendre plus concret l’exposé, un exemple d’escalier est décrit en détail ci-après, en référence aux dessins annexés. Il est rappelé que l'invention ne se limite pas à cet exemple.
La représente un escalier 1 installé le long de la pente d’un talus 9. Dans cet exemple, cet escalier 1 comprend quatre marches 10 assemblées les unes aux autres.
La représente une telle marche 10 de manière isolée. La représente la même marche 10 de manière éclatée. Toutes les marches sont construites de la même manière.
Cette marche 10 comprend un châssis 20 et une planche d’appui 50 formant une surface de marche 51. Le châssis 20 comprend deux plaques latérales 21, 22, identiques et reliées par un axe supérieur 41, un axe inférieur 42 et une barre de support 43.
Comme cela est mieux visible sur la , chaque plaque latérale 21, 22 est plate et prend une forme générale de L avec un bras supérieur 23, un bras inférieur 24 et une zone de jonction 25 à l’intersection des deux bras 23, 24. Les deux bras 23, 24 forment entre eux un angle obtus formant un creux 26 dans le bord inférieur 27 de la plaque 21, 22. L’extrémité de chaque bras 23, 24 est arrondie.
Chaque plaque latérale 21, 22 comprend un orifice d’articulation supérieur 28, prévu à l’extrémité de son bras supérieur 23, et un orifice d’articulation inférieur 29, prévu à l’extrémité de son bras inférieur 24. Ces deux orifices 28, 29 possèdent le même diamètre.
Chaque plaque latérale 21, 22 présente un bord avant 30, s’étendant en arc de cercle, comprenant un ensemble de plusieurs encoches 31a, 31b, 31c, 31d disposées en éventail. Plus précisément, le segment inférieur de chaque encoche 31a-31d s’étend le long d’une droite directrice Da, Db, Dc, Dd qui tangente le bord supérieur de l’orifice d’articulation supérieur 28.Toutes les encoches 31a-31d sont identiques, à leurs position et orientation près.
Chaque plaque latérale 21, 22 comprend également une lumière oblongue 32, prévue à proximité de l’orifice d’articulation supérieur 28 et s’étendant en arc de cercle.
Chaque plaque latérale 21, 22 comprend également un ensemble de plusieurs fentes 33a, 33b, 33c, 33d disposées en éventail et en quinconce sur deux rangs. Plus précisément, chaque fente 33a-33d est prévue sur une droite directrice Da-Dd. Chaque fente 33a-33d possède un profil rectangulaire dont la grande longueur s’étend dans une direction perpendiculaire à cette droite directrice Da-Dd. Toutes les fentes 33a-33d sont identiques, à leurs position et orientation près.
Dans le présent exemple, les plaques latérales 21, 22 sont réalisées en polyéthylène (PE) par découpage dans des plaques de grandes dimensions à l’aide d’une scie numérique. Elles sont traitées contre les rayons ultra-violets et sont de préférence de couleur noire.
L’axe supérieur 41 et l’axe inférieur 42 du châssis 20 sont chacun un tube creux en PVC de même diamètre ajusté à celui des orifices d’articulation 28, 29. L’axe supérieur 41 est ainsi engagé dans l’orifice d’articulation supérieur 28 et l’axe inférieur 42 est engagé dans l’orifice d’articulation inférieur 29. Des bagues d’arrêt 44 sont mises en place sur les tronçons des axes 41, 42 dépassant latéralement des plaques latérales 21, 22 afin de bloquer le coulissement des axes 41, 42.
La barre de support 43, également réalisée en PE, est rectiligne et possède une section rectangulaire correspondant au profil des fentes 33a-33d des plaques latérales 21, 22. La barre de support 43 comprend, à chacune de ses extrémités, un retrait 45a formant un crochet 45. La largeur de ce retrait 45a est au moins égale, et de préférence ajustée à, l’épaisseur des plaques latérales 21, 22. La barre de support 45 peut s’engager dans l’une quelconque des fentes 33a-33d des plaques latérales 21, 22 ; le bord inférieur de la fente 33a-33d peut alors s’engager dans le retrait 45a du crochet 45 afin de bloquer la barre de support 43 et ainsi, notamment, bloquer l’écartement des plaques latérales 21, 22.
La planche d’appui 50 est plane et réalisée en PE par découpage dans des plaques de grandes dimensions à l’aide d’une scie numérique. Elle est traitée contre les rayons ultra-violets et est de préférence de couleur noire. Elle est prévue pour reposer sur l’axe supérieur 41 et sur la barre de support 43.
La planche d’appui 50 comprend, au niveau de ses deux coins avant, un organe d’accrochage 52 en forme de crochet s’étendant depuis le bord latéral 53 de la planche d’appui 50 et retourné vers l’arrière. Le retrait 52a formé par ce crochet 52 possède une largeur au moins égale, et de préférence ajustée à, l’épaisseur des plaques latérales 21, 22. Le crochet 52 peut s’engager dans l’une quelconque des encoches 31a-31d, le fond de l’encoche 31a-31d s’engageant dans le retrait 52a du crochet 52 afin de bloquer la planche d’appui 50 et ainsi, notamment, bloquer l’écartement des plaques latérales 21, 22.
En raison de la pluralité d’encoches 31a-31d et de fentes 33a-33d, il est possible de régler l’inclinaison de la planche d’appui 50 par rapport au châssis, chaque inclinaison disponible correspondant à l’une des droites directrices Da-Dd. Ainsi, dans le présent exemple, la planche d’appui 50 peut être inclinée de quatre façons différentes par rapport au châssis 20, un écart de 10° étant prévu entre chaque inclinaison Da-Dd successives : plus précisément, dans le présent exemple, la planche d’appui 50 peut former un angle égal à 17°, 27°, 37° ou 47° par rapport au plan de base P du châssis passant par les extrémités du bras supérieur 23 et du bras inférieur 24 des plaques latérales 21, 22.
La planche d’appui 50 comprend en outre, au niveau de chaque bord latéral 53, une encoche latérale 54 dans laquelle peut être logé un écrou 55a. Lorsque la planche d’appui 50 est installée sur le châssis 20, cette encoche latérale 54 se positionne face à la lumière oblongue 32 : une vis 55b peut alors être engagée dans la lumière oblongue 32 pour être serrée dans l’écrou 55a et ainsi bloquer la planche d’appui 50 sur le châssis 20.
La planche d’appui 50 comprend en outre, au niveau de ses deux coins arrière, un retrait 56 dont l’épaisseur est au moins égale à l’épaisseur des plaques latérales 21, 22. La fonction de ces retraits 56 sera exposée ci-après.
L’assemblage d’une marche 10 vient d’être exposé. L’assemblage des marches 10 entre elles va maintenant être expliqué en référence aux figures 5 et 6.
On comprend sur ces figures que chaque axe inférieur 42 d’une marche 10 donnée constitue l’axe supérieur 41 de la marche 10 inférieure. Ainsi, à l’exception de l’axe supérieur 41 de la marche 10 la plus haute et de l’axe inférieur 42 de la marche 10 la plus basse, chaque axe intermédiaire 41, 42 est engagé simultanément dans l’orifice d’articulation inférieur 29 de la marche 10 supérieure et dans l’orifice d’articulation supérieur 28 de la marche 10 inférieure. De cette manière, l’axe 41, 42 constitue un axe de pivot articulant la marche 10 inférieure par rapport à la marche 10 supérieure selon une liaison pivot.
A cette occasion, on note que la marche 10 inférieure est décalée d’une épaisseur de plaque latérale par rapport à la marche 10 supérieure et que le bras inférieur 24 de l’une des plaques latérales 22 de la marche 10 supérieure peut être reçu dans le retrait 56 correspondant de la planche d’appui 50 de la marche 10 inférieure. Sur l’ensemble de l’escalier 1, on note que l’on décale les marches 10 alternativement du côté gauche et du côté droit afin de conserver, en moyenne, l’alignement de l’escalier 1.
Comme cela est visible sur la , grâce à l’articulation de chaque marche 10, l’escalier 1 est capable de suivre la courbure du talus 9. De plus, il est possible de choisir pour chaque marche 10 l’inclinaison Da-Dd de la planche d’appui 50 la plus adaptée pour que la surface de marche 51 soit proche de l’horizontale.
Pour fixer l’escalier 1, il est possible par exemple de l’arrimer à l’aide d’un cordage passé autour de l’axe supérieur 41 de la marche la plus haute, au niveau d’un retrait 56 de la planche d’appui 50 de cette marche 10.
Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.
Il est également évident que toutes les caractéristiques décrites en référence à un procédé sont transposables, seules ou en combinaison, à un dispositif, et inversement, toutes les caractéristiques décrites en référence à un dispositif sont transposables, seules ou en combinaison, à un procédé.

Claims (10)

  1. Marche pour escalier, comprenant
    un châssis (20), et
    une planche d’appui (50), formant une surface de marche (51),
    dans laquelle le châssis (20) comprend une structure d’assemblage supérieure (28, 41), configurée pour connecter en pivotement une marche supérieure (10), et une structure d’assemblage inférieure (29, 42), configurée pour connecter en pivotement une marche inférieure (10), et
    dans laquelle le châssis (20) comprend une structure de réglage (31a-31d) configurée pour régler l’inclinaison de la planche d’appui (50) par rapport au châssis (20).
  2. Marche selon la revendication 1, dans laquelle la plage de réglage de l’inclinaison de la planche d’appui (50) par rapport au châssis (20) est au moins égale à 10°, de préférence au moins égale à 30°, de préférence encore au moins égale à 45°, et
    dans laquelle l’inclinaison de la planche d’appui (50) par rapport au châssis (20) peut prendre au moins trois valeurs distinctes, de préférence au moins quatre valeurs distinctes.
  3. Marche selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle le châssis (20) comprend un ensemble de plusieurs encoches (31a-31d) ou fentes (33a-33d) disposées en éventail et configurées chacune pour recevoir un organe d’accrochage (52) de la planche d’appui (50).
  4. Marche selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle le châssis (20) comprend deux plaques latérales (21, 22) et au moins un axe (41, 42) reliant les deux plaques latérales (21, 22), et
    dans laquelle l’axe (41, 42) est monté en pivotement sur chaque plaque latérale (21, 22).
  5. Marche selon la revendication 4, dans laquelle au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale (21, 22) comprend un orifice d’articulation supérieur (28) configuré pour recevoir un axe supérieur (41), et
    dans laquelle au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale (21, 22) comprend un orifice d’articulation inférieur (29) configuré pour recevoir un axe inférieur (42).
  6. Marche selon la revendication 4 ou 5, dans laquelle au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale (21, 22) comprend un ensemble de plusieurs encoches (31a-31d) pratiquées dans un bord avant (30) de la plaque latérale (21, 22).
  7. Marche selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, dans laquelle au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale (21, 22) comprend un ensemble de plusieurs fentes (33a-33d), et
    dans laquelle le châssis (20) comprend une barre de support (43) configurée pour relier les deux plaques latérales (21, 22) en s’engageant dans deux fentes opposées (33a-33d) des plaques latérales (21, 22).
  8. Marche selon l’une quelconque des revendications 4 à 7, dans laquelle au moins une, et de préférence chaque, plaque latérale (21, 22) possède une forme générale en L comportant un bras supérieur (23) et un bras inférieur (24).
  9. Marche selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle la planche d’appui (50) comprend au moins un retrait (56) au niveau de son extrémité arrière.
  10. Escalier, notamment pour talus, comprenant une pluralité de marches (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, assemblées les unes aux autres.
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