FR3140595A1 - Ouvrant de véhicule comprenant un support pour bicyclette - Google Patents

Abstract

Ouvrant de véhicule comprenant un support pour bicyclette. L’invention porte sur un ouvrant 3 de coffre de véhicule comprenant une paroi interne 6 et une paroi externe 5, l’ouvrant comprenant un support 8 pour supporter un objet 40, par exemple au moins une bicyclette, le support 8 comprenant une première barre et une deuxième barre, les première et deuxième barres 10, 20 étant pivotantes autour d’axes verticaux ou sensiblement verticaux en position fermée de l’ouvrant de sorte à s’étendre dans un plan vertical et transversal dans une position rabattue pour être stockées entre la paroi interne 6 et la paroi externe 5 de l’ouvrant et de sorte à s’étendre derrière un tel véhicule dans une position déployée D, le support 8 comprenant un moyen de reprise 30 du porte-à-faux des première et deuxième barres dans la position déployée D et/ou du porte-à-faux dû à la masse d’un tel objet. Figure d’abrégé : fig. 10

Description

Ouvrant de véhicule comprenant un support pour bicyclette. Domaine technique de l'invention

L’invention concerne un ouvrant de véhicule comprenant un support pour bicyclette. L’invention porte encore sur une caisse comprenant un tel ouvrant. L’invention porte encore sur un véhicule comprenant une telle caisse ou un tel ouvrant.

Etat de la technique antérieure

Un véhicule automobile dispose de trois types de solution pour porter une ou plusieurs bicyclettes par l’intermédiaire d’un support, aussi appelé « porte-vélo ».

Une première solution repose sur l’utilisation d’un attelage. Cette première solution requiert donc la présence d’un attelage sur un tel véhicule. Or certains véhicules ne sont pas équipés d’un tel attelage en sortie d’usine, voire ne peuvent pas recevoir un tel attelage. En outre, un porte-vélo adapté pour se fixer sur un attelage est encombrant, en particulier en dehors de son utilisation, c’est-à-dire lors de déplacement du véhicule sans bicyclette embarquée et lors de son stockage en dehors du véhicule, par exemple dans son habitation.

Une deuxième solution repose sur l’utilisation de barres de toit. Cette deuxième solution requiert donc la présence de barres de toit sur un tel véhicule. Ainsi, cela nécessite de monter des barres de toit adaptées à un tel véhicule puis de monter un porte-vélo compatible avec de telles barres de toit. En outre, monter une bicyclette sur un porte-vélo agencé sur un toit de véhicule n’est pas aisé, en particulier du fait de la hauteur à laquelle on doit placer le vélo et/ou du fait de la masse du vélo, notamment en cas de vélo électrique et/ou de vélo de ville particulièrement lourds. Là encore un porte-vélo adapté pour se fixer sur des barres de toit est encombrant, en particulier en dehors de son utilisation, c’est-à-dire lors de déplacement du véhicule sans bicyclette embarquée et lors de son stockage en dehors du véhicule, par exemple dans son habitation.

Une troisième solution repose sur la fixation d’un porte-vélo sur un hayon d’un tel véhicule. Un tel porte-vélo est généralement long et fastidieux à monter sur un tel hayon de véhicule. Un tel porte-vélo se retrouve souvent stocké dans le coffre d’un tel véhicule, ou dans son habitation, en dehors de son utilisation alors qu’il est particulièrement encombrant.

Aucune de ces solutions n’est réellement pratique. Notamment, chaque solution nécessite, au minimum, l’installation d’un porte-vélo sur un tel véhicule.

Présentation de l'invention

Le but de l’invention est de fournir un support pour au moins un objet tel qu’une bicyclette remédiant aux inconvénients ci-dessus. En particulier, l’invention propose un support pour bicyclette(s) restant à demeure sur un tel véhicule, que le support soit utilisé ou non.

Pour atteindre cet objectif, l’invention porte sur un ouvrant de coffre de véhicule, notamment de véhicule automobile, comprenant une paroi interne et une paroi externe, l’ouvrant comprenant un support pour supporter un objet, notamment au moins une bicyclette, le support comprenant une première barre et une deuxième barre, les première et deuxième barres étant pivotantes autour d’axes verticaux ou sensiblement verticaux en position fermée de l’ouvrant, de sorte à s’étendre dans un plan vertical et transversal dans une position rabattue pour être stockées entre la paroi interne et la paroi externe de l’ouvrant et de sorte à s’étendre derrière un tel véhicule dans une position déployée, le support comprenant un moyen de reprise du porte-à-faux des première et deuxième barres dans la position déployée et/ou du porte-à-faux dû à la masse d’un tel objet sur le support.

Le moyen de reprise peut être articulé par rapport aux première et deuxième barres et peut être agencé pour venir en appui contre la paroi externe sous les première et deuxième barres.

Le moyen de reprise peut s’étendre avec un angle compris entre 20 degrés et 60 degrés par rapport à la direction selon laquelle s’étendent les première et deuxième barres en position déployée.

Le moyen de reprise peut comprendre au moins un lien, notamment une sangle munie d’un crochet, destiné à être accroché à la première et/ou à la deuxième barre et à un point d’attache agencé en haut de l’ouvrant, notamment à un point d’attache sensiblement agencé au niveau d’un plan médian vertical et longitudinal de l’ouvrant.

L’ouvrant peut comprendre une structure de renfort agencée entre la paroi interne et la paroi externe de l’ouvrant, notamment une structure de renfort tubulaire et/ou en fer plat et/ou en matériau composite, la structure de renfort pouvant comprendre des moyens de pivotement destinés à assurer le pivotement des première et deuxième barres entre la position rabattue et la position déployée et vice versa.

Les première et deuxième barres peuvent comprendre chacune un tronçon de pivotement s’étendant sensiblement dans un plan transversal et longitudinal et un tronçon intermédiaire s’étendant sensiblement verticalement et un tronçon de stockage s’étendant sensiblement dans un plan transversal et longitudinal, de sorte à ce que le tronçon de stockage de chaque barre soit plus haut que le tronçon de pivotement de chaque barre en position fermée de l’ouvrant.

Les première et deuxième barres peuvent comprendre chacune une extrémité distale, l’extrémité distale étant opposée à une extrémité de pivotement, les extrémités distales des première et deuxième barres pouvant s’étendre au-dessus des extrémités de pivotement selon la direction verticale, en position fermée de l’ouvrant.

Les première et deuxième barres peuvent être parallèles l’une par rapport à l’autre en position déployée et/ou en position rabattue.

L’invention porte encore sur une caisse de véhicule, notamment de véhicule automobile, la caisse comprenant un ouvrant tel que défini précédemment.

L’invention porte encore sur un véhicule, notamment un véhicule automobile, comprenant une caisse telle que définie précédemment ou un ouvrant tel que défini précédemment.

Présentation des figures

Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation et de variantes faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

La est une vue schématique d’un véhicule automobile selon un mode de réalisation de l’invention.

La est une vue de derrière d’un ouvrant en position fermée selon un mode de réalisation de l’invention, un support pour bicyclette étant caché.

La est une vue de derrière de l’ouvrant en position fermée, un support selon un mode de réalisation de l’invention étant en position rabattue.

La est une vue de derrière de l’ouvrant en position fermée, un support selon une variante du mode de réalisation de l’invention étant en position rabattue.

La est une vue de côté de l’ouvrant en position fermée, le support selon le mode de réalisation étant en position déployée.

La est une vue de derrière de l’ouvrant en position fermée, le support selon le mode de réalisation de l’invention étant en position déployée.

La est une vue de derrière de l’ouvrant en position fermée, le support selon le mode de réalisation de l’invention étant en position déployée et un moyen de reprise de porte-à-faux étant installé.

Les figures 8, 9 et 10 sont des vues de côté de l’ouvrant en position fermée, le support selon le mode de réalisation de l’invention étant en position déployée, illustrant des séquences de l’installation du moyen de reprise de porte-à-faux.

La est une vue de côté de l’ouvrant en position fermée, le support selon le mode de réalisation de l’invention étant en position déployée et le moyen de reprise de porte-à-faux étant installé, le moyen de reprise comprenant un lien.

La est une vue de côté de l’ouvrant en position fermée, le support selon le mode de réalisation de l’invention étant en position déployée, une variante du moyen de reprise de porte-à-faux étant installée.

La est une vue de derrière d’un ouvrant partiel en position fermée, l’ouvrant comprenant une structure de renfort pour le support selon un mode de réalisation de l’invention.

La est une vue en coupe selon un plan médian PM de l’ouvrant comprenant une structure de renfort, en position fermée de l’ouvrant, le support étant en position déployée.

Description détaillée

La direction selon laquelle un véhicule, notamment un véhicule automobile, se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. Par convention, la direction perpendiculaire à la direction longitudinale, située dans un plan parallèle au sol, est nommée direction transversale Y. La troisième direction, perpendiculaire aux deux autres, est nommée direction verticale Z. Ainsi, on utilise un repère direct XYZ dans lequel X est la direction longitudinale dans le sens avant-arrière du véhicule, donc dirigée vers l’arrière, Y est la direction transversale dirigée vers la droite et Z est la direction verticale dirigée vers le haut. Le sens avant correspond au sens dans lequel le véhicule se déplace habituellement dans la direction longitudinale et est opposé au sens arrière.

Comme illustré sur la , un véhicule, par exemple un véhicule automobile 1 comprend une caisse 2. Le véhicule, ou la caisse 2, comprend un ouvrant 3 de coffre du véhicule. L’ouvrant 3 est de type hayon. Par exemple, l’ouvrant ou porte 3 de coffre du véhicule comprend une vitre ou lunette arrière 4.

L’ouvrant 3 de coffre comprend une paroi interne 6, c’est-à-dire côté intérieur ou habitacle du véhicule. L’ouvrant 3 comprend encore une paroi externe 5, c’est-à-dire agencée du côté extérieur du véhicule. Comme illustré sur la , l’ouvrant 3 comprend de préférence un logement 60. Comme illustré sur la , l’ouvrant 3 comprend encore une trappe externe 7 ou capot ou plaque pivotante d’accès au logement 60. Par exemple, la trappe 7 peut s’ouvrir et/ou se fermer et/ou se condamner à distance, par exemple via un badge ou une clé électronique spécifique au véhicule 1 ou encore via un bouton au niveau d’un poste de conduite ou encore via un levier au niveau du poste de conduite. Par exemple la trappe 7 comprend un axe de pivotement sensiblement transversal et/ou un ou plusieurs vérins de maintien en position ouverte et/ou en position fermée. Alternativement, la trappe 7 peut se translater pour permettre l’accès au logement 60, par exemple selon la direction longitudinale puis selon la direction verticale.

L’ouvrant 3 comprend encore un support 8. Le support 8 est destiné à supporter au moins un objet 40. De préférence, le support 8 est destiné à supporter au moins une bicyclette. Le support 8 se déploie depuis le logement 60 pour permettre sa fonction de transport d’objets et le support 8 se rabat au sein du logement 60 en dehors de son utilisation.

Comme illustré en particulier sur la , dans le mode de réalisation, le support 8 comprend une première barre 10 ou tige ou bras. La première barre 10 est pivotante autour d’un axe A10 s’étendant verticalement ou sensiblement verticalement en position fermée de l’ouvrant 3. Le support 8 comprend encore une deuxième barre 20 ou tige ou bras. La deuxième barre 20 est pivotante autour d’un axe A20 s’étendant verticalement ou sensiblement verticalement en position fermée de l’ouvrant 3. A noter que la longueur des première et deuxième barres peut être adaptée par rapport à la largeur du coffre et/ou au nombre de vélos 40 que l’on souhaite pouvoir transporter. Par exemple les barres sont en alliage d’aluminium et/ou en acier. La section, par exemple le diamètre en cas de section circulaire, est définie en fonction de la masse du ou des vélos que l’on souhaite pouvoir transporter. Par exemple, le support 8 permet le transport d’un maximum de trois bicyclettes. Alternativement, le support 8 peut recevoir une seule bicyclette, voire deux, voire quatre ou davantage.

Ainsi, comme illustré sur la , la première barre 10 et la deuxième barre 20 s’étendent dans un plan vertical et transversal, ou sensiblement vertical et transversal, dans une position rabattue R des barres 10, 20. La position rabattue R est telle qu’elle permet de stocker, ranger, interposer les deux barres entre la paroi interne 6 et la paroi externe 5 de l’ouvrant 3.

Comme illustré sur la , la première barre 10 et la deuxième barre 20 s’étendent derrière le véhicule dans une position déployée D. De préférence, pour passer de la position rabattue R à la position déployée D, on pivote chaque barre et on la bloque en position déployée. Par exemple, chaque barre et/ou un moyen de pivotement de chaque barre comprend une goupille ou un poussoir ou une goupille à poussoir et un trou correspondant par exemple pour assurer le ou les blocages en position.

De préférence, comme illustré sur les figures 7 et 13, les première et deuxième barres 10, 20 sont parallèles, ou sensiblement parallèles, l’une par rapport à l’autre en position déployée D. De préférence encore, comme illustré sur les figures 3 et 4, les première et deuxième barres sont parallèles, ou sensiblement parallèles, en position rabattue R. A noter que dans le mode de réalisation illustré sur les figures 3 et 6 notamment, un moyen de pivotement 53 d’axe A20 pour le pivotement de la deuxième barre 20 comprend une liaison pivot glissant. Autrement dit, outre le pivotement de la barre 20 pour l’étendre vers l’arrière du véhicule, on procède également à une translation d’une valeur T ( ) vers le bas au niveau de son pivotement de sorte à avoir les deux barres déployées à la même hauteur selon la direction verticale. Ainsi, de préférence, les barres sont déployées dans un plan transversal et longitudinal ou sensiblement transversal et longitudinal. En effet, de préférence, la première barre 10 et la deuxième barre 20 sont rabattues, rangées, de sorte que la première barre 10 soit sous la deuxième barre 20, au sein du logement 60. De préférence, le logement 60 est indépendant du coffre du véhicule, et n’empiète que peu, voire pas, sur le volume du coffre.

Alternativement, c’est la barre 10 qui est stockée au-dessus de la barre 20 et c’est la barre 10 qui subit une translation vers le bas.

Alternativement, les barres 10, 20 peuvent être rangées parallèlement l’une derrière l’autre selon la direction longitudinale, dans un plan longitudinal et transversal. La barre étant disposée à l’arrière du véhicule est alors prévue plus courte que celle disposée à l’avant. Ainsi, une fois les barres pivotées, par exemple de l’ordre de 90 degrés, la différence de longueur des barres rattrape l’écart selon la direction longitudinale de la position rabattue R et il n’est pas nécessaire de procéder à une translation pour disposer de deux barres en position déployée D s’étendant dans un plan sensiblement transversal et longitudinal par exemple (mode de réalisation non illustré).

Comme illustré en particulier sur la , dans une variante du mode de réalisation, le support 8 comprend une première barre coudée ou pliée 10’. Dans la variante du mode de réalisation, le support 8 comprend encore une deuxième barre coudée ou pliée 20’.

Par « coudée », on entend par exemple que chaque barre 10’, 20’ comprend un tronçon de pivotement 11’, 21’ s’étendant sensiblement dans un plan transversal et longitudinal, de préférence sensiblement horizontal. On entend encore que chaque barre comprend un tronçon intermédiaire 12’, 22’ s’étendant par exemple sensiblement verticalement et un tronçon de stockage 13’, 23’ s’étendant sensiblement dans un plan transversal et longitudinal, de préférence sensiblement horizontal. Ainsi, chaque tronçon de stockage 13’, 23’ de chaque barre est plus haut, selon la direction verticale, que le tronçon de pivotement 11’, 21’ de chaque barre 10’, 20’ en position fermée de l’ouvrant 3. Ces barres coudées sont particulièrement adaptées pour des véhicules particuliers, par exemple dont la caisse est relativement basse par rapport à la chaussée. Les tronçons de stockage des bicyclettes 40 sont alors agencés à une hauteur conséquente par rapport au sol de sorte à faciliter l’installation des bicyclettes et/ou à éviter tout contact des bicyclettes transportées avec la chaussée.

Alternativement, par exemple en cas de véhicule relativement haut, tel que par exemple un camping-car ou un fourgon, les barres sont coudées de sorte à obtenir les tronçons de stockage plus bas que les tronçons de pivotement.

A noter que dans cette variante illustrée sur la , les barres 10’, 20’ sont rangées l’une derrière l’autre selon la direction longitudinale. La barre 10’, disposée à l’arrière du véhicule, est prévue plus courte que la barre 20’ disposée davantage à l’avant du véhicule. Ainsi, une fois les barres 10’, 20’ pivotées en position déployée D, par exemple de l’ordre de 90 degrés, la différence de longueur des barres rattrape l’écart selon la direction longitudinale dans la position rabattue R.

Le support 8 comprend encore un moyen de reprise 30 du porte-à-faux des première et deuxième barres en position déployée D. Le moyen de reprise reprend de préférence également un porte-à-faux dû à la masse de l’objet ou des objets 40 entreposé(s), stocké(s), transporté(s) sur les barres 10, 20.

Par exemple, comme illustré sur la , le moyen de reprise 30 comprend un élément 39 ayant une forme générale de T. La tête du T est apte à se fixer sur les première et deuxième barres 10, 20 en position déployée D des barres. Par exemple, le moyen de reprise en forme de T est apte à s’emmancher sur, ou autour, de chaque barre de sorte à ce que le pied du T vienne en appui au niveau de la paroi externe 5 sous les première et deuxième barres. Par exemple, chaque extrémité de la barre horizontale du T comprend une partie tubulaire 38 permettant d’emmancher chaque extrémité 38 de l’élément 39 sur chaque barre 10, 20. De préférence, l’élément 39 comprend encore une extrémité 37 agencée en bas de la barre verticale du T, par exemple équipée d’un patin ou tampon ou élément amortissant, destiné à venir au contact de la paroi externe 5. Par exemple, une cavité ou une butée 35 est ménagée au niveau de la paroi externe 5 pour faciliter le positionnement de l’extrémité 37 vis-à-vis de la paroi 5, voire pour bloquer en position l’extrémité 37 par rapport à la paroi externe 5 de l’ouvrant 3. Ainsi, comme illustré sur les figures 8 et 9, une fois les barres déployées vers l’arrière, on insère l’élément 39 en forme de T simultanément sur les deux barres 10, 20 (coopération des parties tubulaires 38 sur chaque barre par exemple) jusqu’au contact de l’extrémité 37 dans, ou au niveau de, la paroi 5. Comme illustré sur la , par exemple une partie 41 d’une bicyclette, par exemple une partie du cadre d’une bicyclette, est alors posée, montée, placée, sur chaque barre. De préférence, des moyens de fixation 42, par exemple des sangles, notamment auto réglables, des liens munis de crochets réglables, éventuellement des liens élastiques, sont prévus pour assurer le maintien du ou des objets, notamment des vélos sur chaque barre 10, 20. Alternativement, ou en complément, des systèmes d’attaches ou moyens de maintien pour des vélos sont installés, fixés, sur les barres. De préférence, des sangles, par exemple auto réglables, sont utilisées pour maintenir de tels systèmes d’attache sur les barres.

Par exemple, comme illustré sur la , le moyen de reprise de porte-à-faux de type élément 39 en forme de T, ou élément télescopique 33, s’étend avec un angle α compris entre 20 degrés et 60 degrés par rapport à une direction D1 selon laquelle s’étendent les première et deuxième barres. De préférence, l’angle α est sensiblement de l’ordre de 45 degrés.

Comme illustré sur la , le moyen de reprise ou de maintien ou de répartition des efforts agissant sur les première et deuxième barres est par exemple articulé par rapport aux première et deuxième barres. Le support 8 comprend de préférence une articulation ou liaison pivot 34 entre chaque barre et le moyen de reprise. Dans ce cas, de préférence, le moyen de reprise est agencé pour venir en appui contre la paroi externe 5. Avantageusement, le moyen de reprise vient alors prendre appui, selon la direction verticale, en dessous des première et deuxième barres. Par exemple, le moyen de reprise du ou des porte-à-faux comprend un élément télescopique 33, par exemple de type vérin, apte à s’intégrer, se loger, au moins partiellement au sein de chaque barre 10, 20 en dehors de sa phase d’utilisation. Par exemple, lorsque le support est en position rabattue R, chaque élément télescopique 33 est légèrement comprimé, le long de chaque barre, ou sensiblement au sein de chaque barre. De préférence, la compression ou la position comprimée ou raccourcie de l’élément télescopique facilite son maintien le long ou au sein de chaque barre. Lorsque le support 8 est en position déployée D, l’élément télescopique 33 est alors détendu, déployé, étiré de sorte à être plus long qu’en position comprimée. L’élément télescopique ainsi détendu, à sa longueur maximale de préférence, s’étend entre chaque articulation 34 et la paroi externe 5 de la porte de coffre 3. De préférence, la paroi extérieure 5 de l’ouvrant 3 comprend le moyen de réception 35 apte à coopérer avec une extrémité 36 de l’élément télescopique 33, par exemple une cavité ou une butée, de sorte à bloquer en position l’élément télescopique 33 par rapport à l’ouvrant 3.

Par exemple, chaque élément télescopique 33 comprend au moins un orifice destiné à l’insertion d’une goupille et/ou au moins un dispositif de type axe avec ressort de rappel, par exemple une goupille à poussoir, destiné à venir s’insérer dans un trou, de préférence dans une unique position de sorte à obtenir la longueur maximale lors de la coopération de la goupille ou de l’axe dans cet unique trou. Par exemple, les parties tubulaires 38 de l’élément 39 comprennent chacune au moins un orifice destiné à l’insertion d’une goupille et/ou au moins un dispositif de type axe avec ressort de rappel, par exemple une goupille à poussoir, destiné à venir s’insérer dans un trou. Ainsi, le blocage en coulissement entre chaque barre 10, 20 et chaque partie tubulaire 38 de l’élément 39 en forme de T est assuré de manière fiable et durable et un montage erroné est impossible. De préférence, l’élément 39 coulisse sur les barres jusqu’à ce que l’extrémité 37 vienne au contact du hayon, c’est-à-dire s’appuyer sur la paroi extérieure 5 de l’ouvrant 3 ( ).

Par exemple, le moyen de reprise de porte-à-faux 39 est emmanché sur les barres, ou pivoté (élément télescopique 33) par rapport aux barres, après installation d’une première bicyclette à l’avant du support, voire après l’installation de deux bicyclettes de sorte à ne pas entraver le placement et/ou la fixation de la ou des bicyclettes sur les bras 10, 20. Une fois le moyen de reprise installé, on procède à l’installation de la ou des autres bicyclettes.

Comme illustré sur la , le moyen de reprise de porte-à-faux comprend par exemple au moins un lien 31, de préférence un lien souple. Par exemple un tel lien est une sangle, ou corde, ou cordage. De préférence, le lien comprend un crochet ou anneau ou moyen de fixation 32. Avantageusement, l’ouvrant 3 comprend un moyen de réception ou point d’attache 9 d’un tel crochet 32, par exemple une encoche ou un orifice ou une cavité ou un anneau complémentaire. Le lien 31 est accroché à au moins une des première ou deuxième barre, de préférence à chaque barre et au point d’attache 9. Le point d’attache 9 est de préférence agencé en haut de l’ouvrant 3, par exemple au niveau d’un plan médian PM vertical et longitudinal de l’ouvrant 3, illustré sur les figures 2 et 13. Avantageusement, un seul lien 31 s’étend depuis une extrémité distale 15 de la première barre jusqu’au crochet 32 puis du crochet 32 jusqu’à une extrémité distale 25 de la deuxième barre. Ainsi, le lien 31 reprend les efforts au niveau des extrémités arrière 15, 25 des barres pour les répercuter par exemple en haut du hayon 3, via le crochet 32.

Alternativement aux moyens de reprise de porte-à-faux décrits précédemment, ou en complément, comme illustré sur les figures 13 et 14, l’ouvrant 3 comprend une structure de renfort 50. La structure de renfort de l’ouvrant est par exemple agencée entre la paroi interne 6 et la paroi externe 5 de l’ouvrant 3. Par exemple, la structure de renfort est métallique, par exemple tubulaire et/ou en fer plat. Alternativement ou en complément, la structure de renfort 50 est en matériau composite. De préférence, la structure de renfort 50 comprend un moyen de pivotement 51 pour assurer le pivotement de la première barre 10, 10’ entre la position rabattue R et la position déployée D et vice versa. De préférence, la structure de renfort 50 comprend un moyen de pivotement 52 pour assurer le pivotement de la deuxième barre 20, 20’ entre la position rabattue R et la position déployée D et vice versa. Cette structure de renfort est particulièrement utile en cas de support 8 pourvu de barres suffisamment longues pour recevoir au moins trois bicyclettes. La structure de renfort 50 peut être fixée dans un cadre polymère du hayon 3 le cas échéant, par exemple par vissage à l’aide de vis traversantes, ou par un système de boulonnage. Les moyens de pivotement 51, 52 des barres peuvent être vissés ou surmoulés dans la structure de renfort 50 le cas échéant.

Par exemple, comme illustré sur la , l’extrémité distale 15 de la première barre est opposée à une extrémité de pivotement 16 de cette même barre. Par exemple, l’extrémité distale 25 de la deuxième barre est opposée à une extrémité de pivotement 26 de cette même barre. Dans une variante de mode de réalisation illustrée sur la , les extrémités distales 15, 25, respectivement des première et deuxième barres 10, 20, s’étendent au-dessus des extrémités de pivotement 16, 26, selon la direction verticale, en position fermée de l’ouvrant 3. Autrement dit, les barres sont inclinées de sorte à remonter vers l’arrière en position déployée D. Dans ce cas, de préférence, les axes de pivotement A10, A20 respectivement des première et deuxième barres sont inclinés et non verticaux ou sensiblement verticaux.

En résumé, la solution porte sur un support pour bicyclette(s) intégré à un ouvrant de véhicule. Le support se loge dans l’ouvrant en dehors de son utilisation. Ainsi, le véhicule équipé avec cet ouvrant de coffre n’a pas besoin de posséder de barres de toit ou d’attelage pour supporter un porte-vélo pour assurer le transport de bicyclettes. De préférence, aussi bien les barres que le moyen de reprise se logent dans le logement 60 au sein du hayon 3 en dehors de l’utilisation du support 8. La solution permet de disposer si besoin d’un porte-vélo adapté au véhicule et de le stocker de manière particulièrement compacte à l’intérieur du hayon en dehors des plages d’utilisation du porte vélo. Une fois stocké, le porte-vélo 8 est invisible du fait de la présence de la trappe 7 qui, une fois fermée, cache, masque l’accès au logement 60 de stockage.

Par exemple, en cas de besoin d’une forte reprise d’efforts de type porte-à-faux dû à un nombre important de vélo transporté et/ou au fait que les vélos transportés sont particulièrement lourds, la structure de renfort 50 peut être combinée à l’élément télescopique 33 ou à l’élément 39 en forme de T et/ou au lien 31 venant se fixer au crochet 32 en haut de l’ouvrant 3.

A noter que le ou les moyens de reprise de porte-à-faux sont compatibles avec les première et deuxième barres coudées 10’, 20’ selon la variante illustrée sur la .

La solution est particulièrement pratique. Les bras ou barres restent fixées en liaison pivot par rapport à l’ouvrant 3. Comme évoqué, en l’absence d’utilisation du support 8, on replie, on rabat les barres en les pivotant de sorte à les loger dans le logement 60 et on ferme la trappe 7. Ainsi, le porte-vélo ou support 8 n’est pas visible et ne gêne donc pas la visibilité à travers la lunette arrière 4. Le véhicule est alors moins encombrant, en particulier pour d’éventuelles manœuvres de stationnement ou autres. En effet, le support 8 ne nécessite aucun espace de stockage dans le coffre du véhicule, ou dans son habitation en dehors de la plage d’utilisation du support 8 pour transporter des objets 40. Le déploiement du support, en particulier le pivotement des bras, et, le cas échéant, l’installation du ou des moyens de reprise sont simples et rapides. De préférence, des détrompeurs sont prévus au niveau du ou des moyens de reprise de porte-à-faux de sorte à éviter tout montage erroné.

Ainsi, la solution permet de s’affranchir d’un montage complexe, long et fastidieux d’un porte-vélo sur le véhicule. En effet, le support 8 reste accessible, disponible, au sein de l’ouvrant 3. En outre, le support 8 n’empiète pas sur, voire ne diminue pas, l’espace de stockage du coffre du véhicule.

La solution est particulièrement adaptée à un ouvrant de type hayon de coffre pivotant autour d’un axe transversal ou sensiblement transversal. La solution est destinée aux véhicules particuliers, et peut être adaptée à un hayon de véhicule utilitaire, voire à un ouvrant de camping-car ou encore de fourgon. Alternativement, la solution peut équiper un ouvrant de coffre pivotant autour d’un axe vertical ou sensiblement vertical, par exemple un ouvrant de coffre de véhicule utilitaire ou de véhicule surélevé généralement dénommé 4x4.

Bien que la solution ait été décrite pour un véhicule comprenant un ouvrant de coffre permettant d’accéder à l’habitacle, dénommé généralement « véhicule à cinq portes », elle peut être adaptée à un véhicule dénommé généralement « véhicule à quatre portes », c’est-à-dire à un véhicule dont la porte de coffre n’offre pas d’accès direct au sein de l’habitacle.

En remarque, la solution atteint donc l’objectif recherché de fournir un support simple, aisé à utiliser et fiable, pour au moins une bicyclette sur un véhicule automobile, sans empiéter sur l’habitabilité d’un tel véhicule, et présente l’avantage de pouvoir être utilisé sur d’autres types de véhicules, à savoir des camions, bus ou cars.

Claims (10)

1. Ouvrant (3) de coffre de véhicule, notamment de véhicule automobile (1), comprenant une paroi interne (6) et une paroi externe (5), l’ouvrant (3) comprenant un support (8) pour supporter un objet (40), notamment au moins une bicyclette, le support (8) comprenant une première barre (10 ; 10’) et une deuxième barre (20, 20’), les première et deuxième barres étant pivotantes autour d’axes verticaux ou sensiblement verticaux en position fermée de l’ouvrant (3), de sorte à s’étendre dans un plan vertical et transversal dans une position rabattue (R) pour être stockées entre la paroi interne (6) et la paroi externe (5) de l’ouvrant (3) et de sorte à s’étendre derrière un tel véhicule dans une position déployée (D),
   caractérisé en ce que le support (8) comprend un moyen de reprise (30) du porte-à-faux des première et deuxième barres dans la position déployée (D) et/ou du porte-à-faux dû à la masse d’un tel objet (40) sur le support (8).
2. Ouvrant (3) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de reprise (30 ; 33) est articulé par rapport aux première et deuxième barres (10, 20 ; 10’, 20’) et agencé pour venir en appui contre la paroi externe (5) sous les première et deuxième barres.
3. Ouvrant (3) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de reprise (30) s’étend avec un angle (α) compris entre 20 degrés et 60 degrés par rapport à la direction (D1) selon laquelle s’étendent les première et deuxième barres en position déployée (D).
4. Ouvrant (3) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de reprise (30) comprend au moins un lien (31), notamment une sangle munie d’un crochet (32), destiné à être accroché à la première et/ou à la deuxième barre (10, 20 ; 10’, 20’) et à un point d’attache (9) agencé en haut de l’ouvrant (3), notamment à un point d’attache (9) sensiblement agencé au niveau d’un plan médian (PM) vertical et longitudinal de l’ouvrant (3).
5. Ouvrant (3) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’ouvrant (3) comprend une structure de renfort (50) agencée entre la paroi interne (6) et la paroi externe (5) de l’ouvrant (3), notamment une structure de renfort tubulaire et/ou en fer plat et/ou en matériau composite, la structure de renfort (50) comprenant des moyens de pivotement (51, 52) destinés à assurer le pivotement des première et deuxième barres (10, 20 ; 10’, 20’) entre la position rabattue (R) et la position déployée (D) et vice versa.
6. Ouvrant (3) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les première et deuxième barres (10’, 20’) comprennent chacune un tronçon de pivotement (11’, 21’) s’étendant sensiblement dans un plan transversal et longitudinal et un tronçon intermédiaire (12’, 22’) s’étendant sensiblement verticalement et un tronçon de stockage (13’, 23’) s’étendant sensiblement dans un plan transversal et longitudinal, de sorte à ce que le tronçon de stockage (13’, 23’) de chaque barre soit plus haut que le tronçon de pivotement (11’, 21’) de chaque barre (10’, 20’) en position fermée de l’ouvrant (3).
7. Ouvrant (3) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les première et deuxième barres (10, 20) comprennent chacune une extrémité distale (15, 25), l’extrémité distale (15, 25) étant opposée à une extrémité de pivotement (16, 26), les extrémités distales (15, 25) des première et deuxième barres (10, 20) s’étendant au-dessus des extrémités de pivotement (16, 26) selon la direction verticale, en position fermée de l’ouvrant (3).
8. Ouvrant (3) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les première et deuxième barres (10, 20) sont parallèles l’une par rapport à l’autre en position déployée (D) et/ou en position rabattue (R).
9. Caisse (2) de véhicule, notamment de véhicule automobile (1), caractérisée en ce que la caisse (2) comprend un ouvrant (3) selon l’une des revendications précédentes.
10. Véhicule, notamment véhicule automobile (1), caractérisé en ce qu’il comprend une caisse (2) selon la revendication précédente ou un ouvrant (3) selon l’une des revendications 1 à 8.