FR3139635A1 - Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant. - Google Patents

Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant. Download PDF

Info

Publication number
FR3139635A1
FR3139635A1 FR2209015A FR2209015A FR3139635A1 FR 3139635 A1 FR3139635 A1 FR 3139635A1 FR 2209015 A FR2209015 A FR 2209015A FR 2209015 A FR2209015 A FR 2209015A FR 3139635 A1 FR3139635 A1 FR 3139635A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
cycle
frequency
glasses
shutters
control unit
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Pending
Application number
FR2209015A
Other languages
English (en)
Inventor
Guillaume DABLIN
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
D Opto
Original Assignee
D Opto
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by D Opto filed Critical D Opto
Priority to FR2209015A priority Critical patent/FR3139635A1/fr
Publication of FR3139635A1 publication Critical patent/FR3139635A1/fr
Pending legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G02OPTICS
    • G02CSPECTACLES; SUNGLASSES OR GOGGLES INSOFAR AS THEY HAVE THE SAME FEATURES AS SPECTACLES; CONTACT LENSES
    • G02C7/00Optical parts
    • G02C7/10Filters, e.g. for facilitating adaptation of the eyes to the dark; Sunglasses
    • G02C7/101Filters, e.g. for facilitating adaptation of the eyes to the dark; Sunglasses having an electro-optical light valve
    • GPHYSICS
    • G02OPTICS
    • G02CSPECTACLES; SUNGLASSES OR GOGGLES INSOFAR AS THEY HAVE THE SAME FEATURES AS SPECTACLES; CONTACT LENSES
    • G02C7/00Optical parts
    • G02C7/10Filters, e.g. for facilitating adaptation of the eyes to the dark; Sunglasses
    • G02C7/104Filters, e.g. for facilitating adaptation of the eyes to the dark; Sunglasses having spectral characteristics for purposes other than sun-protection
    • GPHYSICS
    • G02OPTICS
    • G02CSPECTACLES; SUNGLASSES OR GOGGLES INSOFAR AS THEY HAVE THE SAME FEATURES AS SPECTACLES; CONTACT LENSES
    • G02C2202/00Generic optical aspects applicable to one or more of the subgroups of G02C7/00
    • G02C2202/10Optical elements and systems for visual disorders other than refractive errors, low vision

Landscapes

  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Ophthalmology & Optometry (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Optics & Photonics (AREA)
  • Spectroscopy & Molecular Physics (AREA)
  • Eyeglasses (AREA)

Abstract

L’invention concerne un système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et un procédé correspondant. Le système de lunettes comprend une unité de contrôle (CPU) et des verres (Vd, Vg) munis d’obturateurs, l’unité de contrôle (CPU) étant configurée selon un premier mode de fonctionnement dudit système, pour contrôler lesdits obturateurs pour limiter le passage de la lumière passant à travers lesdits verres au cours de cycles successifs par un signal de contrôle de fréquence F comprise entre une valeur minimum supérieure ou égale à 95Hz et une valeur maximum inférieure ou égale à 120HZ, avec un rapport cyclique compris entre 40% et 60% de sorte que les obturateurs limitent le passage de la lumière entre 40% et 60% de la durée de chaque cycle. Figure pour l’abrégé : Fig 1

Description

Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant. Art antérieur
L’invention se situe dans le domaine général des lunettes dites actives. En particulier, l’invention concerne un système pour améliorer le confort de lecture d’un utilisateur sujet à la dyslexie.
Les problèmes de dyslexie sont corrélés à la physiologie de l’œil, en particulier à la zone de l’œil chargée de la vision précise : la fovéa. En règle générale, chez une personne ne présentant pas de trouble dyslexique, les fovéas des deux yeux sont dissymétriques. En particulier, des zones particulières appelées tâches de Maxwell ont des formes distinctes chez une personne non dyslexique. L’œil comportant la tâche de Maxwell la plus circulaire est l’œil dominant, qui fournit au cerveau l’information pour la vision précise (notamment pour la lecture). Les troubles dyslexiques sont liés à une symétrie entre les deux tâches de Maxwell, auquel cas il n’y a pas d’œil dominant pour la vision précise. Cela entraîne l’arrivée au cerveau d’un surplus d’informations visuelles qui crée une confusion entraînant des troubles caractéristiques de la dyslexie.
Il existe des dispositifs d’éclairage (WO 2019097128 A1) et des dispositifs optiques (WO 2019106243 A1) visant à faciliter la lecture de texte chez des personnes sujettes à la dyslexie, par application d’un effet stroboscopique.
On entend ici par effet stroboscopique une obturation de la lumière arrivant à l’œil sur des cycles courts et successifs, de telle sorte que la personne ne perçoit pas ces changements rapides de luminosité. Un tel effet stroboscopique permet toutefois de limiter l’apparition d’un surplus d’informations visuelles et ainsi de diminuer l’inconfort de lecture chez une personne dyslexique. Une lunette active est une lunette munie d’obturateurs, pouvant par exemple produire un effet stroboscopique.
Cependant, ces dispositifs ne permettent d’atténuer les effets de la dyslexie chez certaines personnes.
La présente invention a pour objectif de remédier à tout ou partie des inconvénients de l’art antérieur, en proposant une solution pour faciliter la lecture de texte pour des personnes dyslexiques.
À cet effet, selon un premier aspect, il est proposé un système de lunettes (qui comprend donc des lunettes) comprenant une unité de contrôle et des verres munis d’obturateurs (i.e. les verres des lunettes sont munis d’obturateurs), l’unité de contrôle étant configurée selon un premier mode de fonctionnement dudit système pour contrôler lesdits obturateurs pour limiter le passage de la lumière passant à travers lesdits verres au cours de cycles successifs par un signal de contrôle ayant une fréquence F comprise entre une valeur minimum supérieure ou égale à 95Hz et une valeur maximum inférieure ou égale à 120Hz, et ayant un rapport cyclique compris entre 40% et 60% de sorte que les obturateurs limitent le passage de la lumière entre 40% et 60% de la durée de chaque cycle.
On entend ici par « rapport cyclique » le rapport entre la durée pendant laquelle les obturateurs limitent le passage de la lumière au cours d’un cycle et la durée totale de ce cycle.
En outre, la durée de ce cycle est la période associée à la fréquence du cycle (i.e. l’inverse de la fréquence). Un cycle consiste en une phase pendant laquelle le signal de contrôle S est par exemple à un niveau haut, et en une deuxième phase qui suit la première phase pendant laquelle le signal de contrôle est à un niveau bas.
Le niveau haut et le niveau bas du signal de contrôle peuvent correspondre respectivement à l’état limitant et à l’état passant des obturateurs. Le rapport cyclique correspond ici au rapport entre la durée de la phase de signal haut et la durée totale du cycle.
On entend par « obturateur » un module permettant de limiter entièrement ou partiellement le passage de la lumière (sur tout ou partie du spectre de la lumière visible) à travers les verres des lunettes et ayant donc un état passant et un état limitant. Par exemple, un tel obturateur peut être composé de deux filtres polariseurs orientés orthogonalement l’un par rapport à l’autre (ils ont des orientations orthogonales) et d’une couche de cristaux liquides (LCD) placée entre ces deux filtres polariseurs. Hors tension électrique, la couche LCD entraîne une rotation de 90° de la polarisation de la lumière de sorte que la polarisation de la lumière en sortie de la couche LCD est parallèle au filtre polariseur en aval. Dans ce cas, la lumière n’est pas bloquée par en aval. Lorsqu’une tension électrique est appliquée de part et d’autre de la couche LCD, la conformation des cristaux liquides est modifiée de telle sorte que la polarisation de la lumière traversant la couche LCD est maintenant inchangée. Dans ce cas, la polarisation de la lumière en sortie de la couche LCD est orthogonale au filtre polariseur en aval et est ainsi bloquée par ce filtre.
Par mode de fonctionnement, il est fait ici référence à un ensemble de fonctionnalités du système de lunettes. Comme décrit par la suite, l’unité de contrôle peut être configurée selon différents modes de fonctionnement. Dans plusieurs modes de réalisation, un mode de fonctionnement peut être désactivé et un autre mode de fonctionnement peut être activé après cette désactivation (on peut dire que l’on bascule d’un mode à l’autre), par exemple par l’utilisateur via un module de réglage ou lorsque qu’une condition particulière est détectée.
L’invention propose donc un système permettant d’appliquer un filtrage de la lumière qui arrive à l’œil, ce filtrage permettant de limiter la quantité d’informations visuelles transmises au cerveau. Ce système est particulièrement avantageux pour faciliter la lecture chez des personnes sujettes à des troubles dyslexiques.
L’invention propose un filtrage de la lumière avec une fréquence comprise en 95Hz et 120Hz, ainsi qu’un rapport cyclique supérieur compris entre 40% et 60%. L’inventeur de la présente invention a observé que ces valeurs de fréquence et de rapport cyclique améliorent l’effet visé relativement aux valeurs de fréquence et de rapport cyclique recommandées dans l’art antérieur. Par effet visé, il est fait référence dans cette demande à l’amélioration du confort de lecture chez des utilisateurs présentant des troubles dyslexiques. En particulier, les documents WO 2019097128 A1 et WO 2019106243 A1 enseigne l’application d’une fréquence comprise entre 60Hz et 90Hz, ainsi qu’un rapport cyclique compris entre 65% et 85%.
Selon un mode de réalisation, la valeur de ladite fréquence F varie d’un cycle à l’autre (chaque cycle a une valeur de fréquence qui diffère de la valeur de fréquence du cycle qui le précède) lorsque l’unité de contrôle est configurée selon ledit premier mode de fonctionnement du système.
Ainsi, lorsque le système est dans le premier mode de fonctionnement, la fréquence F du signal de contrôle varie d’un cycle à l’autre. Cette variation sur des temps très courts, et surtout les plus courts possibles (il est impossible de modifier la fréquence plus fréquemment que d’un cycle à l’autre), empêche toute adaptation du cerveau au mécanisme de filtrage proposé par l’invention. Il s’agit de la configuration optimale pour maximiser la durée de l’effet visé.
De plus, le fait de modifier la fréquence à chaque cycle simplifie la réalisation du mécanisme de filtrage puisqu’elle évite l’implémentation de plusieurs boucles imbriquées pour que la fréquence ne soit pas modifiée lors de tous les cycles. Si un programme d’ordinateur est implémenté par l’unité de contrôle (typiquement un processeur ou un microcontrôleur) pour mettre en œuvre l’invention, ce programme est ainsi plus léger qu’un programme dans lequel on doit vérifier en outre à quel instant modifier la fréquence, et son implémentation est moins coûteuse en termes de ressources pour le calcul.
Selon un mode de réalisation, le rapport cyclique R varie d’un cycle à l’autre tout en étant compris entre 40% et 60% lorsque l’unité de contrôle est configurée selon ledit premier mode de fonctionnement.
Avantageusement, la variation rapide (d’un cycle à l’autre) du rapport cyclique contribue à augmenter la durabilité dudit effet visé. En outre, la variation du rapport cyclique diminue les effets de gêne chez l’utilisateur à proximité d’une source de lumière artificielle. En effet, la présence d’un éclairage ambiant peut entraîner un inconfort visuel de l’utilisateur porteur de lunettes à effet stroboscopique, cet inconfort se traduisant par la perception amplifiée des fluctuations de luminosité de la lumière ambiante.
Selon un mode de réalisation, la valeur de la fréquence F varie d’un cycle à l’autre selon une fonction périodique, lorsque l’unité de contrôle est configurée selon ledit premier mode de fonctionnement du système.
Par exemple, cette fonction est basée sur une fonction sinusoïdale. Dans un mode de réalisation, selon ledit premier mode de fonctionnement, la valeur de ladite fréquence F varie selon une fonction :
est ladite valeur minimum (par exemple 95Hz), est ladite valeur maximum (par exemple 105Hz), c est un nombre incrémenté d’un cycle à l’autre et a est un nombre fixé non nul (par exemple égal à ).
Cette variation permet, tout en balayant des fréquences comprises entre les valeurs minimum et maximum, que la fréquence soit en moyenne plus proche de la valeur maximum que de la valeur minimum. Or il a été observé que l’effet visé, à savoir la diminution des troubles typiques de la dyslexie, est plus important pour des fréquences plus élevées (tout en restant inférieures à 120Hz). Ainsi, cette variation permet avantageusement de faire durer l’effet visé (en faisant varier la fréquence sur une plage de fréquences suffisamment importante) tout en maximisant son efficacité (du fait que la fréquence moyenne est plus proche de la valeur maximum que de sa valeur minimum).
Dans des modes de réalisation, le nombre c est remis à sa valeur initiale (par exemple zéro) tous les N cycles où N est un nombre prédéterminé (par exemple 20). Dans des modes de réalisation, le nombre c est remis à sa valeur initiale lorsque le nombre c atteint une limite de taille en mémoire (par exemple un octet de mémoire).
Selon un mode de réalisation, la valeur dudit rapport cyclique R varie d’un cycle à l’autre selon une fonction périodique (chaque cycle a une valeur de rapport cyclique qui diffère de la valeur de rapport cyclique du cycle qui le précède).
Par exemple, cette fonction est basée sur une fonction sinusoïdale. Dans un mode de réalisation, la fréquence F varie selon la fonction :
est la valeur minimum (par exemple 40%) et est une valeur maximum (par exemple 60%), c’ est un nombre incrémenté d’un cycle à l’autre et a’ un nombre fixé non nul. Le nombre c’ et/ou le nombre a’ peuvent être choisis identiques aux nombres c et a mentionnés ci-avant, ou alternativement, ils peuvent être différents.
Une variation périodique sinusoïdale du rapport cyclique permet avantageusement de diminuer l’effet d’inconfort causé par un éclairage artificiel tel que mentionné précédemment. Notamment, il a été observé qu’une telle variation permet un meilleur confort visuel qu’une variation en dents de scie.
Selon un mode de réalisation, le système comporte un capteur de luminosité configuré pour détecter une luminosité d’éclairage artificiel ambiant (ce capteur peut détecter toute luminosité et notamment l’éclairage artificiel), et dans lequel, l’unité de contrôle est configurée pour basculer depuis le premier mode de fonctionnement dans un deuxième mode de fonctionnement dans lequel, lorsque au cours d’un cycle courant une fréquence de ladite luminosité d’éclairage est comprise entre 48Hz et 60 Hz, entre 95Hz et 120Hz ou entre 190Hz et 240Hz, l’unité de contrôle est configurée pour :
- fixer la fréquence F à un multiple ou à la moitié de ladite fréquence de luminosité d’éclairage de sorte que la fréquence F est comprise entre 95Hz et 120Hz ; et
- modifier ledit signal de contrôle pour qu’un maximum d’intensité de la luminosité d’éclairage est atteint lorsque les obturateurs sont passant au cours d’un cycle suivant le cycle courant.
L’éclairage ambiant peut être produit à partir d’un signal électrique d’une certaine fréquence (par exemple 50Hz en France). Un tel éclairage peut avoir un scintillement à cette même fréquence d’éclairage, qu’on appelle ici fréquence de la luminosité d’éclairage (c’est notamment le cas pour un éclairage de type néon).
Ce mode de réalisation permet avantageusement de diminuer l’inconfort visuel causé par un éclairage ambiant en synchronisant le signal de contrôle avec les fluctuations de l’éclairage ambiant (c’est-à-dire la fréquence de l’éclairage ambiant). En effet, si la luminosité d’un éclairage ambiant varie à une fréquence proche d’un multiple ou de la moitié de la fréquence F des obturateurs, l’utilisateur peut percevoir de manière inconfortable les variations de la luminosité ambiante. La synchronisation réalisée en réglant la fréquence F sur un multiple ou sur la moitié de la fréquence d’éclairage et en réglant le signal de contrôle de sorte que le pic (maximum) d’intensité lumineuse est atteint pendant que les obturateurs laissent passer la lumière permet de diminuer cet inconfort.
Il est à souligner que la détection de la fréquence d’éclairage ainsi que les modifications de la fréquence F et du signal peuvent être effectuées à chaque cycle ou après l’expiration d’une durée donnée. Aussi, ce mode de réalisation permet d’adapter le signal de contrôle des obturateurs à un éclairage artificiel dont la fréquence fluctue au cours du temps.
La modification de la fréquence F et du signal est effectuée de préférence automatiquement, c’est-à-dire sans réglage manuel de l’utilisateur, grâce à la détection de fréquence de la luminosité ambiante par le capteur de luminosité et à la modification du signal de contrôle par l’unité de contrôle.
Dans un mode de réalisation, ce deuxième mode de fonctionnement peut être sélectionné par un utilisateur, par exemple par l’intermédiaire d’un interrupteur, par exemple monté sur les lunettes. Dans un autre mode de réalisation, ce deuxième mode de fonctionnement est activé automatiquement lorsque la fréquence d’éclairage détectée par le capteur est égale à un multiple ou à la moitié de la fréquence F. Cela permet de passer automatiquement au deuxième mode de fonctionnement lorsque le scintillement d’un éclairage ambiant est susceptible d’entraîner un inconfort visuel chez l’utilisateur (humain).
Selon un mode de réalisation, la modification du signal de contrôle comprend :
- une fixation de la durée d’ouverture des obturateurs et de la durée de filtrage par les obturateurs à la moitié de la durée du cycle courant ;
- une détermination d’un décalage temporel entre ledit maximum d’intensité et le milieu de la période d’ouverture des obturateurs ;
- si ledit décalage est inférieur ou égal au quart de la durée du cycle courant, la durée de filtrage de la lumière par les obturateurs au cours du cycle suivant est fixée à la moitié de la durée du cycle courant moins ledit décalage temporelle ; ou
- si ledit décalage est supérieur au quart de la durée du cycle courant, la durée de filtrage au cours du cycle suivant est fixée au quart de la durée du cycle courant.
Ce mode de réalisation permet d’améliorer la synchronisation du filtrage de la lumière avec les variations de luminosité d’un éclairage ambiant, et ainsi éliminer l’inconfort causé par une désynchronisation telle que mentionnée ci-avant.
En outre, ce mode de réalisation permet de conserver un rapport cyclique toujours supérieur ou égal à 25% (i.e. durée de filtrage supérieure ou égale au quart de la durée du cycle), ce qui permet une aide à la lecture par rapport à l’absence de lunettes, et ce quelles que soient les variations de la fréquence d’éclairage.
Il est à noter que ledit décalage temporel entre ledit maximum d’intensité et le milieu de la période d’ouverture des obturateurs peut être déterminé en valeur absolue. Cela permet avantageusement d’utiliser moins de ressource en mémoire puisque l’enregistrement d’une variable prenant toujours des valeurs positives requiert moins de mémoire qu’une variable pouvant prendre des valeurs positives et négatives.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte un capteur de luminosité (par exemple le même que celui du deuxième mode de fonctionnement), et l’unité de contrôle est configurée pour basculer de puis le premier ou le deuxième mode de fonctionnement dans un troisième mode de fonctionnement dans lequel la fréquence F est comprise entre 70Hz et 80Hz et le rapport cyclique est compris entre 0% et 100% et est déterminé selon une fonction qui croît avec une intensité lumineuse détectée par ledit capteur de luminosité.
Ce mode de réalisation permet avantageusement d’ajouter une utilisation de type « lunettes de soleil » au système de lunettes selon l’invention. En effet, l’inventeur a observé que lorsque le rapport cyclique est supérieur ou égal à 75%, les utilisateurs perçoivent une forte diminution de l’intensité de la luminosité ambiante. Ce mode de fonctionnement permet ainsi de diminuer l’inconfort causé par une luminosité ambiante élevée.
Préférentiellement, le rapport cyclique est adapté automatiquement en fonction de la luminosité ambiante, par exemple en utilisant un capteur de luminosité. Par exemple, dans un mode de réalisation, selon le troisième mode de fonctionnement, le rapport cyclique est déterminé selon une fonction linéaire de la luminosité ambiante, de telle sorte que le rapport cyclique est nul (i.e. les obturateurs laissent toujours passer la lumière) lorsque l’intensité lumineuse détectée est nulle, et atteint 100% lorsque l’intensité dépasse une intensité donnée, par exemple 5000 lumens.
En outre, dans ce troisième mode de fonctionnement, la valeur de la fréquence F est comprise entre 70Hz et 80Hz. La fréquence F est ainsi suffisamment éloignée de toute fréquence d’éclairage artificielle standard pour éviter un inconfort visuel dû à la désynchronisation entre le signal de contrôle des obturateurs et les variations de la luminosité ambiante. Il est à souligné que des valeurs entre 70Hz et 80Hz ne permettent pas d’obtenir une amélioration aussi notable du confort de lecture que pour des fréquences comprises entre 95Hz et 120Hz.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte un capteur capacitif de détection de portage configuré pour détecter si lesdites lunettes sont portées ou non par un utilisateur (humain), l’unité de contrôle étant configurée pour commander la mise en veille du système lorsque lesdites lunettes ne sont pas portées.
Par « veille » du système, on entend ici un état du système dans lequel la dépense énergétique est diminuée par rapport à son état de fonctionnement nominal, par exemple une ou plusieurs fonctions peuvent être désactivées en veille. La veille du système correspond par exemple à la mise hors tension des obturateurs et au maintien de la mise en tension de l’unité de contrôle. Le maintien de la mise en tension de l’unité de contrôle permet, quand le système est en veille, une mise en fonctionnement rapide du système.
Ce mode de réalisation permet d’assurer une économie d’énergie lorsque les lunettes ne sont pas utilisées. Le capteur capacitif permet de détecter un contact ou l’absence de contact avec la tête (notamment avec la peau) de l’utilisateur, et d’éteindre le système si les lunettes ne sont pas portées (i.e. s’il n’y a pas de contact détecté).
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte un capteur capacitif de déclenchement, l’unité de contrôle étant configurée, si ledit capteur capacitif de déclenchement détecte un contact :
- pour commander une mise en état de fonctionnement du système si le système est préalablement éteint ou en veille, ou
- pour commander un arrêt du système ou une mise en veille si le système est préalablement en état de fonctionnement.
Par état de fonctionnement, on entend ici la mise en tension des composants électroniques, notamment des obturateurs. Il faut donc comprendre que lorsque le système est en état de fonctionnement, la lumière passant à travers les verres est filtrée cycliquement par les obturateurs ; et que lorsque le système est éteint, la lumière n’est plus filtrée.
Le capteur capacitif de déclenchement agit comme un interrupteur qui réagit au contact de la peau d’un utilisateur.
Il est à noter que l’utilisation d’un ou plusieurs capteurs capacitifs à la place de modules de réglage standard (bouton, interrupteur) permet avantageusement de maintenir l’étanchéité du système de lunettes.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte au moins un connecteur électrique configuré pour détecter si au moins une branche desdites lunettes est pliée ou dépliée, l’unité de contrôle étant configurée pour éteindre le système quand ladite branche est pliée.
Lorsque les branches des lunettes sont pliées, cela signifie que les lunettes ne sont pas utilisées. Ce mode de réalisation permet donc d’assurer une économie d’énergie lorsque le système de lunettes n’est pas utilisé.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte au moins un connecteur électrique sur une branche des lunettes configuré pour permettre la recharge d’une batterie dudit système lorsque ladite branche est pliée.
Ce connecteur permet de relier directement la batterie du système, qui peut être embarquée au sein des lunettes, à une source d’électricité externe, et simplifie ainsi le rechargement du système de lunette.
Par exemple, pour permettre la recharge lorsque la branche est pliée, le connecteur peut être agencé au niveau d’une charnière des lunettes. Ainsi, il peut ne pas être visible lorsque les lunettes sont utilisées, ce qui est préférable visuellement.
Selon un mode de réalisation, le système comporte un boîtier de rangement des lunettes comportant une batterie de recharge, ce boîtier étant configuré pour recharger la batterie par l’intermédiaire dudit au moins un connecteur électrique.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte un module de réglage de fréquence comprenant une interface utilisateur, l’unité de contrôle étant configurée pour modifier lesdites valeurs minimum et maximum en fonction d’une action exercée sur ladite interface utilisateur du module de réglage.
Dans ce mode de réalisation, l’utilisateur peut régler la plage de fréquence du signal de contrôle lorsque celui varie selon le premier mode de fonctionnement du système. Cela permet à l’utilisateur de configurer la fréquence du signal selon une plage de fréquence qui apporte un effet visé optimal.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte au moins un élément de jonction d’une branche à un cadre des lunettes, comportant :
- une base inférieure comportant une face intérieure munie d’une partie saillante (à cette face intérieure), la base inférieure étant traversée de sa face intérieure à la face opposée à la face intérieure par un premier orifice accueillant un premier élément de fixation maintenant solidaires la branche et la base inférieure, et par un deuxième orifice accueillant un deuxième élément de fixation attaché à un cadre desdites lunettes ; et
- une base supérieure comportant une face intérieure munie d’une partie saillante(à cette face intérieure), la base supérieure étant traversée de sa face intérieure à la face opposée à la face intérieure par un premier orifice accueillant un premier élément de fixation, maintenant solidaire la branche et la base supérieure, et par un deuxième orifice accueillant un deuxième élément de fixation attaché au dit cadre,
les bases inférieures et supérieures étant imbriquées de sorte que les parties saillantes des bases inférieures et supérieures soient respectivement en contact avec les faces intérieures des bases supérieures et inférieures, lesdites parties saillantes étant configurées pour que lorsque les bases sont imbriquées, un canal entre lesdites parties saillantes permette le passage d'une connexion électrique depuis une extrémité du côté d’une branche des lunettes vers une extrémité du cadre supportant les verres des lunettes, lesdits premiers orifices étant alignées selon un premier axe de telle sorte à ce que ladite branche puisse tourner autour dudit premier axe par rapport aux bases, lesdits deuxièmes orifices étant alignés selon un deuxième axe parallèle audit premier axe de telle sorte à ce que ledit cadre puisse tourner autour dudit deuxième axe par rapport aux bases.
Par maintien solidaire, on entend que les bases et la branche ou le cadre ne peuvent pas être séparées sans retrait des éléments de fixation. Les bases et la branche ou le cadre peuvent néanmoins entrer en rotation l’un par rapport à l’autre.
Ce mode de réalisation permet de relier les obturateurs à une batterie sans faire passer de connexion à l’extérieur des lunettes. L’élément de jonction permet ainsi de limiter l’encombrement par le système de lunettes et d’améliorer son confort d’utilisation. Ce mode de réalisation est en outre avantageux pour des raisons esthétiques.
Selon un mode de réalisation, le système de lunettes comporte, incorporés à une branche des lunettes, les éléments suivants :
- une batterie,
- un module contrôleur de la batterie connecté à la batterie,
- un module contrôleur desdits obturateurs ; et
- un interrupteur configuré pour commander un arrêt ou une mise en état de fonctionnement du système.
ladite unité de contrôle étant connectée audit module contrôleur de la batterie, audit module contrôleur des obturateurs et, audit interrupteur.
L’unité de contrôle est ainsi configurée pour communiquer avec et/ou contrôler le module contrôleur de la batterie, le module contrôleur des obturateurs et l’interrupteur.
Les différents modes de réalisation du système de lunettes présentés ci-avant présentent trois modes de fonctionnement du système. Il est souligné que les premier et deuxième modes de fonctionnement ne sont pas compatibles entre eux puisque dans le premier mode de fonctionnement, la fréquence F varie, alors que dans le deuxième mode de fonctionnement, la fréquence F est fixée. Par ailleurs, le troisième mode de fonctionnement n’est pas compatible avec les premier et deuxième modes de fonctionnement du fait de valeurs de fréquence F et de rapport cyclique incompatibles avec celles du premier et du deuxième mode de fonctionnement.
Il est à noter que dans un mode de réalisation où les premier et deuxième modes de fonctionnement sont présents, le système est configuré pour basculer d’un mode de fonctionnement à un autre, soit de manière automatique lorsqu’une condition particulière est satisfaite, ou manuellement, par exemple par l’intermédiaire d’un interrupteur.
Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un procédé pour contrôler un système de lunettes comprenant des verres munis d’obturateurs, ledit procédé comportant une étape de contrôle desdits obturateurs pour limiter le passage de la lumière passant à travers lesdits verres au cours de cycles successifs par un signal de contrôle de fréquence F comprise entre une valeur minimum supérieure ou égale à 95Hz et une valeur maximum inférieure ou égale à 120HZ, avec un rapport cyclique compris entre 40% et 60% de sorte que les obturateurs limitent le passage de la lumière entre 40% et 60% de la durée de chaque cycle.
Ce procédé peut être adapté pour la mise en œuvre de tous les modes de réalisation du système décrit ci-avant.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description fournie ci-après de modes de réalisation de l’invention. Ces modes de réalisation sont donnés à titre d’exemple illustratif et sont dépourvus de tout caractère limitatif. La description fournie ci-après est illustrée par les dessins ci- joints :
  1. La représente l’architecture matérielle d’un système de lunettes selon un premier mode de réalisation.
  2. La représente l’évolution temporelle d’un signal pour limiter le passage de la lumière selon un mode de réalisation.
  3. La représente l’architecture matérielle d’un système de lunettes selon un deuxième mode de réalisation.
  4. La et la représentent un système de lunettes conforme à un mode de réalisation de l’invention.
  5. La représente la base inférieure d’un élément de jonction selon un mode de réalisation. La représente la base supérieure d’un élément de jonction selon le même mode de réalisation. La représente l’élément de jonction formé par les bases supérieure et inférieure selon le même mode de réalisation. La représente deux positions de l’élément de jonction selon un mode de réalisation.
La présente invention concerne un système de lunettes actives et le procédé associé pour améliorer la lecture chez des personnes sujettes à des troubles typiques de la dyslexie.
La représente schématiquement l’architecture matérielle d’un système de lunettes selon un premier mode de réalisation (les lunettes elles-mêmes n’étant pas visibles ici).
Tel qu’illustré par la , selon un mode de réalisation, le système dispose d’une unité de contrôle CPU (par exemple un processeur ou un microcontrôleur) pour contrôler au moins un des éléments suivants : un module de contrôle de batterie CBat, un interrupteur Int et un module CV de contrôle des verres. Le module CBat est configuré pour contrôler la batterie Bat. Les verres gauche et droite Vg et Vd sont munis d’obturateurs contrôlés par le module CV.
Dans des modes de réalisation, chaque obturateur est composé de deux filtres polariseurs orientés orthogonalement l’un par rapport à l’autre et situés de part et d’autre d’une couche de cristaux liquides (LCD). En l’absence de champ électrique, les cristaux liquides entraîne la rotation de la polarisation de la lumière les traversant. A l’inverse, lorsque la couche LCD est soumise à une tension électrique, la polarisation de la lumière n’est pas modifiée en traversant la couche LCD. Ainsi, lorsque la couche LCD est mise sous tension, la lumière traversant le premier filtre polariseur ainsi que la couche LCD est polarisée dans une direction orthogonale au second filtre polariseur, et est donc bloquée par ce second polariseur.
Le module CBat contrôle l’utilisation de la batterie Bat de façon à adapter la tension électrique délivrée par la batterie en fonction de la tension électrique requis par le système pour son fonctionnement.
Dans des modes de réalisation, le module CBat est configuré pour empêcher une décharge complète de la batterie Bat, ce qui permet de prolonger la durée de vie de la batterie. Par exemple, le module CBat peut contrôler l’arrêt du transfert de courant électrique de la batterie Bat vers l’unité de contrôle CPU où d’autres modules du système consommateur d’électricité, tant que le niveau de charge de la batterie Bat est inférieur à un seuil donné.
Dans des modes de réalisation, le module CBat est également configuré pour empêcher une surcharge de la batterie. Par exemple, si la batterie atteint sa charge maximale tout en étant connectée à une source d’électricité, le module CBat contrôle l’arrêt du rechargement de la batterie Bat.
L’interrupteur Int permet d’activer ou de désactiver le fonctionnement des obturateurs. Lorsque l’interrupteur Int détecte un contact (par exemple avec un doigt de l’utilisateur), un signal est envoyé à l’unité de contrôle. En réponse au signal reçu, l’unité de contrôle arrête ou redémarre l’envoi d’un signal de contrôle S aux modules CV.
Le module CV est configuré pour contrôler la tension électrique fournie aux obturateurs dont sont munis les verres gauche Vg et droit Vd des lunettes, en fonction du signal de contrôle S reçu en provenance de l’unité de contrôle CPU.
La représente un exemple d’un tel signal de contrôle S en fonction du temps dans un premier mode de fonctionnement.
Le signal S généré par l’unité de contrôle CPU est un signal carré, comportant une valeur haute et une valeur basse selon des cycles successifs.
Le signal étant carré, sa fréquence F est l’inverse de la durée T d’un cycle. Le rapport cyclique est quant à lui égale au rapport entre la durée T1 pendant laquelle le signal a une valeur haute et la durée T du cycle.
Dans ce mode de fonctionnement, la valeur de la fréquence F du signal varie d’un cycle à l’autre, ce qui équivaut à la variation de la durée T d’un cycle à l’autre. Dans le mode de réalisation représenté sur la , le rapport cyclique varie également d’un cycle à l’autre, ce qui correspond à la variation du rapport entre la valeur de la durée T1 et la valeur de la durée T d’un cycle à l’autre.
Lorsque la valeur du signal S reçu par le module CV est au niveau haut, le module CV active la tension électrique aux bornes des obturateurs. Ainsi, lorsque la valeur du signal S est haute, la lumière est filtrée par les obturateurs. À l’inverse, lorsque la valeur du signal S est basse, le module CV n’active pas la tension électrique aux bornes des obturateurs qui laissent alors passer la lumière.
Selon des modes de réalisations, la valeur de la fréquence F varie selon une fonction périodique, revenant à une valeur initiale tous les N cycles. Par exemple, dans un mode de réalisation particulier, la fréquence F varie entre une valeur minimum Fminet une valeur maximum Fmaxselon la fonction suivante :
Où a est un nombre fixe non nul et c un nombre incrémenté à chaque nouveau cycle. Par exemple, est par exemple égal à 95Hz et à 105Hz. Ainsi, dans ce mode de réalisation, la fréquence est en moyenne plus proche de 105Hz que de 95Hz, ce qui permet d’améliorer l’efficacité de l’effet visée par rapport au cas où la fréquence serait plus proche en moyenne de 95Hz. De plus, un intervalle de fréquences entre 95Hz et 105HZ est balayé, ce qui empêche le cerveau de s’accoutumer et permet à l’effet visé de perdurer. Par effet visé, on entend ici la diminution de l’inconfort de lecture chez un utilisateur sujet à des troubles typiques de la dyslexie.
Dans un mode de réalisation particulier, le nombre a est égal à et le nombre c est un entier incrémenté d’une unité à chaque nouveau cycle, et remis à zéro tous les N cycles (par exemple, N est choisi égal à 20). Dans un autre mode de réalisation, le nombre a est égal à et le nombre c est incrémenté d’une unité à chaque cycle, de telle sorte que la fréquence F retrouve une valeur initiale tous les N cycles.
Dans des modes de réalisation, le rapport cyclique R du signal S varie entre une valeur minimum et une valeur maximum selon la fonction suivante :
Où a’ est un nombre fixé non nul et c’ un nombre incrémenté à chaque cycle. Le nombre a’ est par exemple choisie égal au nombre a intervenant dans la variation de la fréquence F. et sont par exemple égaux respectivement à 40% et à 60%, de telle sorte que le rapport cyclique fluctue autour de 50%.
Il est à noter que les exemples précédents de variation de la fréquence F et du rapport cyclique R ne sont pas limitatifs pour l’invention.
La détermination de nouvelles valeurs de la fréquence F et du rapport cyclique R pour un cycle donné peut par exemple se faire au cours du cycle précédent.
La représente schématiquement l’architecture matérielle d’un système de lunettes selon un deuxième mode de réalisation. Le système selon ce mode de réalisation diffère du système représenté sur la en ce qu’il comprend trois modules supplémentaires : un capteur de luminosité C1 configuré pour détecter la luminosité (intensité, fréquence) de l’éclairage ambiant, un capteur capacitif de portage C2 pour détecter si les lunettes sont portées ou non, et des connecteurs électriques CE connectées à l’unité de contrôle et au module de contrôle CBat de la batterie.
La et la illustrent un système de lunettes selon le mode de réalisation représenté sur la . Dans ce mode de réalisation, les modules C1, C2 et CE sont situés sur la branche gauche Bg des lunettes du système. Ce système comporte un élément de jonction J entre la branche gauche Bg et le cadre CAD des lunettes, ainsi qu’un élément de jonction similaire entre la branche droite Bd et la cadre CAD. Cet élément J sera décrit par la suite.
Il est à noter que les figures 4A et 4B sont compatibles avec la modulo les capteurs C1 et C2 et les connecteurs électroniques CE.
Comme indiqué sur la , le capteur de luminosité C1 est situé sur le côté supérieur gauche du cadre des lunettes, et le capteur de portage C2 est situé sur la face intérieure de la branche gauche. Comme indiqué sur la , l’interrupteur Int est situé sur la face extérieure de la branche gauche. Une insertion sur la présente une vue agrandie des connecteurs CE situés à la jonction entre la branche gauche Bg et le cadre CAD.
L’unité de contrôle CPU est configurée pour communiquer avec le capteur de luminosité C1 de telle sorte à ce que l’unité de contrôle CPU reçoive, en provenance du capteur C1, un signal représentatif des variations de la luminosité ambiante.
Dans des modes de réalisation, le système comprend un deuxième mode de fonctionnement dans lequel le signal S délivré par l’unité de contrôle CPU est adapté en fonction des variations de luminosité détectées par le capteur C1.
En particulier, dans un mode de réalisation le signal en provenance du capteur C1 est analysé par l’unité CPU qui détecte, si elle existe, au moins une fréquence caractéristique de l’éclairage ambiant. Par exemple, Certains luminaires (des tubes néons par exemples) clignotent à une fréquence d’environ 50Hz. Une fois que l’unité CPU a détecté une fréquence d’éclairage ambiant, elle modifie la fréquence F à une valeur égale à un multiple ou à la moitié de la fréquence d’éclairage ambiant détectée. Par exemple, si la fréquence détectée est de 50Hz, F devient égale à 100Hz. En outre, le signal de contrôle S est adaptée par l’unité de contrôle CPU de sorte que le maximum d’intensité de l’éclairage ambiant est synchronisé avec l’ouverture des obturateurs. De cette façon, la perception des variations de luminosité ambiante par l’utilisateur est diminuée.
Il est à noter que dans des modes de réalisations, cette modification de la fréquence F et du signal S est faite automatiquement par l’unité de contrôle CPU et ne nécessite pas l’intervention de l’utilisateur.
Comme expliqué ci-avant, modifier ainsi la fréquence F vis-à-vis de la fréquence d’éclairage ambiant permet d’éviter une gêne oculaire qui peut survenir lorsque la fréquence F est différente de la fréquence d’éclairage.
Dans certains modes de réalisation, le deuxième mode de fonctionnement est activé automatiquement lorsque la fréquence de variation de la luminosité détectée par le capteur C1 est comprise dans une des plages suivantes : 48Hz-60Hz, 95Hz-120Hz ou 190Hz-240Hz. Dans d’autres modes de réalisation, ce deuxième mode de fonctionnement peut être activé manuellement par un module de réglage (un interrupteur) dont le contact entraîne l’activation du deuxième mode de fonctionnement.
Dans un mode de réalisation comprenant le deuxième mode de fonctionnement, le décalage temporel entre le maximum d’intensité lumineuse et l’ouverture des obturateurs (i.e. le milieu de la période pendant laquelle les obturateurs laissent passer la lumière) est déterminé à chaque cycle par l’unité de contrôle CPU, à condition que la fréquence d’éclairage soit comprise dans une des plages de fréquences mentionnées ci-avant (48Hz-60Hz, 95Hz-120Hz ou 190Hz-240Hz). Dans ce mode de réalisation, à chaque cycle, la durée d’obturation T1 est modifiée d’un cycle à l’autre en fonction de ce décalage temporelle.
Dans ce mode de réalisation, au cours du cycle courant, au début duquel le décalage temporel est déterminé, la durée d’obturation est fixée à 50% de la durée du cycle. Ensuite, la valeur de la fréquence F est fixée à un multiple ou à la moitié de la fréquence d’éclairage détectée. Puis, si le décalage est supérieur au quart de la durée T du cycle courant (i.e. le quart de l’inverse de la fréquence F), la valeur de la durée d’obturation du cycle suivant est fixée au quart de la durée T du cycle courant. Si, le décalage est inférieur ou égale au quart de la durée du cycle courant, alors la durée d’obturation est fixée à la moitié de la durée T du cycle courant moins le décalage temporel détecté. Ainsi, le signal S est synchronisé à chaque cycle avec la variation de luminosité ambiante.
L’unité de contrôle CPU est également configurée pour communiquer avec le capteur de portage C2. Le capteur C2 est capacitif et permet de détecter le contact ou l’absence de contact avec l’utilisateur. Ainsi, sa position telle qu’indiquée sur la permet de détecter si les lunettes sont portées ou non car, lorsque les lunettes sont portées, le capteur capacitif est en contact avec la peau de l’utilisateur. Lorsque le capteur C2, détecte une absence de contact, l’unité de contrôle place le système en veille.
L’unité de contrôle est également configurée pour communiquer avec les connecteurs CE. Lorsque la branche gauche est dépliée, les connecteurs CE sont en contact avec des connecteurs situés sur la face des lunettes. Lorsque la branche gauche Bg est pliée comme illustré sur la , ces connecteurs ne sont plus en contact ce qui entraîne la détection du dépliage de la branche. Dans ce cas, l’unité de contrôle place le système en mode veille.
Dans un mode de réalisation les connecteurs CE sont adaptés pour être mis en contact avec une source d’électricité. Dans ce mode de réalisation, les connecteurs sont connectés au module de contrôle CBat de la batterie Bat de telle sorte à recharger la batterie Bat lorsque les connecteurs CE sont en contact avec la source d’électricité.
Dans un mode de réalisation, cette source d’électricité est une deuxième batterie comprise dans un boîtier inclus dans le système de lunette, de tel sorte que lorsque les lunettes sont rangées dans ce boîtier, les connecteurs CE sont connectés avec cette deuxième batterie, permettant ainsi la recharge de la batterie Bat.
Dans des modes de réalisation, l’interrupteur Int est un capteur capacitif qui permet d’activer ou de désactiver le fonctionnement des obturateurs avec un simple contact de l’utilisateur sur ce capteur.
Dans des modes de réalisation, le système comporte un capteur capacitif communiquant avec l’unité de contrôle CPU, de sorte que l’unité CPU bascule dans un troisième mode de fonctionnement lorsque ce capteur détecte un contact. Dans ce troisième mode de fonctionnement, la valeur de la fréquence F du signal de contrôle est fixée à une valeur comprise entre 70Hz et 80Hz éloignée de toute fréquence d’éclairage artificiel (par exemple : néon, LED). Egalement, le rapport cyclique (ou le temps d’obturation de la lumière par cycle) varie en fonction de l’intensité lumineuse détecté par le capteur de luminosité C1.
Dans un mode de réalisation, l’interrupteur Int présente la fonctionnalité décrit précédemment. Ainsi, dans ce mode de réalisation, l’interrupteur Int a plusieurs fonctionnalités : il permet d’éteindre le système ou de régler le rapport cyclique tel que décrit précédemment. Par exemple, dans un mode de réalisation, l’unité de contrôle CPU est configurée pour régler le rapport cyclique à au moins 90% lorsqu’un contact de longue durée est détecté par l’interrupteur Int, et pour arrêter ou activer le fonctionnement du système lorsqu’un contact de courte durée est détecté par l’interrupteur Int.
Dans d’autres modes de réalisation, le capteur capacitif permettant de basculer dans le troisième mode de fonctionnement est distinct de l’interrupteur Int.
Dans d’autres modes de réalisation, le système comporte un capteur de luminosité configuré pour communiquer avec l’unité de contrôle CPU de telle sorte que, lorsque ce capteur détecte une intensité lumineuse supérieure à un seuil, l’unité de contrôle bascule dans le troisième mode de fonctionnement. Dans un mode de réalisation, le capteur de luminosité C1 décrit précédemment présente cette fonctionnalité. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le capteur C1 permet à la fois d’adapter la fréquence F à un éventuel éclairage artificiel ambiant (deuxième mode de fonctionnement), et de régler automatiquement le rapport cyclique pour filtrer une intensité lumineuse trop élevée (troisième mode de fonctionnement).
Dans un mode de réalisation, le système comporte un module de réglage de fréquence configuré pour communiquer avec l’unité de contrôle CPU. Ce module permet à l’utilisateur de modifier manuellement les valeurs minimum et maximum de la fréquence F.
Dans un mode de réalisation, le système de lunettes comporte un élément J de jonction entre une branche et le cadre des lunettes. Cet élément de jonction permet de connecter les obturateurs à la tension électrique procurée par la batterie, en limitant la place requise pour la connexion. En particulier, cet élément de jonction permet de faire passer une connexion (par exemple un fil électrique) par l’intérieur de la branche.
Les figures 5A, 5B, 5C et 5D représente l’élément J de jonction selon un mode de réalisation. Cet élément J est composé :
  • d’une base inférieure B1 représentée sur la ; et
  • d’une base supérieure B2 représentée sur la .
La représente l’élément de jonction J formé par l’imbrication des deux parties B1 et B2.
La représente jonction J situé entre une branche et le cadre des lunettes lorsque la branche est pliée (figure gauche) ou dépliée (figure droite). Sur la apparaît également le connecteur CE tel que décrit précédemment.
Les bases inférieure et supérieure B1 et B2 sont percées chacune de deux orifices, O1 et O1’ pour B1, O2 et O2’ pour B2. Chacun de ces orifices est configuré pour y insérer un élément de fixation (par exemple une vis, et dans ce cas ils sont filetés) relié à la branche Bg ou au cadre CAD. Ainsi, les orifices O1 et O1’ permettent de fixer la base inférieure B1 à une partie basse de la branche et une partie basse du cadre, respectivement ; et les orifices O2 et O2’ permettent de fixer la base supérieure B2 à une partie haute de la branche Bg et une partie haute du cadre, respectivement.
L’élément de jonction J est inséré entre, d’une part les parties hautes de la branche et du cadre, et d’autre part les parties basses de la branche et du cadre. Les bases inférieures B1 et supérieures B2 sont ainsi maintenues imbriquées.
Les orifices O1 et O2 étant alignés le long d’un même premier axe Ax visible sur la , de même que les orifices O1’ et O2’ sont alignés le long d’un même deuxième axe Ax’, la branche et le cadre peuvent tourner autour de ces axes. Cela permet de changer la position de la branche par rapport au cadre, d’une position sensiblement orthogonale au cadre (la position dépliée) à une position sensiblement parallèle au cadre (la position pliée). Une position orthogonale de la branche Bg par rapport au cadre CAD est représentée sur la partie gauche de la . Une position parallèle de la branche Bg par rapport au cadre CAD est représentée sur la partie droite de la .
Sur la face intérieure F1 de la base inférieure B1 est située une partie saillante PS1. De même, une partie saillante PS2 est située sur la face intérieure F2 de la base supérieure B2. Ces parties saillantes sont situées de telle sorte que lorsque les deux bases sont imbriquées (les faces intérieures F1 et F2 se faisant face, avec les faces FS1 et FS2 des parties saillantes en contact respectivement avec les faces F2 et F1), les parties saillantes forment un volume interne ouvert débouchant de part et d’autre aux deux extrémités de l’élément de jonction J. Ce volume interne permet de laisser passer une connexion électrique CO pour alimenter les obturateurs, typiquement un câble. Comme représenté sur la , le volume de ce tunnel est similaire ou identique entre la position pliée et la position dépliée de la branche.
On peut noter que l’unité de contrôle décrite ci-avant peut comprendre un moyen de communication sans fil, de sorte qu’elle peut communiquer avec un appareil externe compris ou non dans le système. Cet appareil externe peut être un smartphone. Sur ce smartphone, par exemple au moyen d’une application, on peut contrôler le système de lunettes de la même manière qu’avec l‘interrupteur Int, le module de réglage de fréquence. En outre, dans un mode de réalisation, le capteur de luminosité peut être compris dans l’appareil externe.

Claims (14)

  1. Système de lunettes comprenant une unité de contrôle (CPU) et des verres (Vd, Vg) munis d’obturateurs, l’unité de contrôle (CPU) étant configurée selon un premier mode de fonctionnement dudit système, pour contrôler lesdits obturateurs pour limiter le passage de la lumière passant à travers lesdits verres au cours de cycles successifs par un signal (S) de contrôle de fréquence F comprise entre une valeur minimum supérieure ou égale à 95Hz et une valeur maximum inférieure ou égale à 120HZ, avec un rapport cyclique compris entre 40% et 60% de sorte que les obturateurs limitent le passage de la lumière entre 40% et 60% de la durée de chaque cycle.
  2. Système selon la revendication 1 dans lequel, lorsque l’unité de contrôle (CPU) est configurée selon ledit premier mode de fonctionnement, la valeur de ladite fréquence F varie d’un cycle à l’autre.
  3. Système selon la revendication 1 ou 2 dans lequel, lorsque l’unité de contrôle (CPU) est configurée selon ledit premier mode de fonctionnement, la valeur dudit rapport cyclique varie d’un cycle à l’autre tout en étant compris entre 40% et 60%.
  4. Système selon la revendication 2, dans lequel, lorsque l’unité de contrôle (CPU) est configurée selon ledit premier mode de fonctionnement, la valeur de ladite fréquence F varie selon une fonction , où est ladite valeur minimum, est ladite valeur maximum, c est un nombre incrémenté d’un cycle à l’autre et a est un nombre fixé non nul.
  5. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 4 comportant un capteur de luminosité (C1) configuré pour détecter une luminosité d’éclairage artificiel ambiant, et dans lequel, l’unité de contrôle (CPU) est configurée pour basculer depuis le premier mode de fonctionnement dans un deuxième mode de fonctionnement dans lequel, lorsque au cours d’un cycle courant une fréquence de ladite luminosité d’éclairage est comprise entre 48Hz et 60 Hz, entre 95Hz et 120Hz ou entre 190Hz et 240Hz, l’unité de contrôle (CPU) est configurée pour :
    - fixer la fréquence F à un multiple ou à la moitié de ladite fréquence de luminosité d’éclairage de sorte que la fréquence F est comprise entre 95Hz et 120Hz ; et
    - modifier ledit signal de contrôle (S) pour qu’un maximum d’intensité de la luminosité d’éclairage est atteint lorsque les obturateurs sont passant au cours d’un cycle suivant le cycle courant.
  6. Système selon la revendication 5, dans lequel ladite modification du signal de contrôle (S) comprend :
    - une fixation de la durée d’ouverture des obturateurs et de la durée de filtrage par les obturateurs à la moitié de la durée du cycle courant;
    - une détermination d’un décalage temporel entre ledit maximum d’intensité et le milieu de la période d’ouverture des obturateurs ;
    - si ledit décalage est inférieur ou égal au quart de la durée du cycle courant, la durée de filtrage de la lumière par les obturateurs au cours du cycle suivant est fixée à la moitié de la durée du cycle courant moins ledit décalage temporelle ; ou
    - si ledit décalage est supérieur au quart de la durée du cycle courant, la durée de filtrage au cours du cycle suivant est fixée au quart de la durée du cycle courant.
  7. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 comportant un capteur de luminosité (C1), et dans lequel l’unité de contrôle (CPU) est configurée pour basculer depuis le premier ou le deuxième mode de fonctionnement dans un troisième mode de fonctionnement dans lequel la fréquence F est comprise entre 70Hz et 80Hz et le rapport cyclique est compris entre 0% et 100% et est déterminé selon une fonction qui croît avec une intensité lumineuse détectée par ledit capteur de luminosité (C1).
  8. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 comportant un capteur capacitif (C2) de détection de portage configuré pour détecter si lesdites lunettes sont portées ou non par un utilisateur, l’unité de contrôle étant configurée pour commander la mise en veille du système lorsque lesdites lunettes ne sont pas portées.
  9. Système selon l’une quelconque des 1 à 8 comportant un capteur capacitif (Int) de déclenchement, l’unité de contrôle étant configurée, si ledit capteur capacitif de déclenchement détecte un contact :
    - pour commander une mise en état de fonctionnement du système si le système est préalablement éteint ou en veille, ou
    - pour commander un arrêt ou une mise en veille du système si le système est préalablement en état de fonctionnement.
  10. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 9 comportant au moins un connecteur électrique (CE) configuré pour détecter si au moins une branche desdites lunettes est pliée ou dépliée, l’unité de contrôle étant configurée pour éteindre le système quand ladite au moins une branche est pliée.
  11. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 10 comportant au moins un connecteur électrique (CE) sur une branche des lunettes configuré pour recharger une batterie dudit système lorsque ladite branche est pliée.
  12. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 comportant au moins un élément de jonction d’une branche (Bg) à un cadre (CAD) des lunettes, (J) comportant :
    - une base inférieure (B1) comportant une face intérieure (F1) munie d’une partie saillante (PS1), la base inférieure étant traversée de sa face intérieure à la face opposée à la face intérieure par un premier orifice (O1) accueillant un premier élément de fixation maintenant solidaires la branche et la base inférieure, et par un deuxième orifice (O1’) accueillant un deuxième élément de fixation attaché à un cadre (CAD) desdites lunettes ; et
    - une base supérieure (B2) comportant une face intérieure (F2) munie d’une partie saillante (PS2), la base supérieure étant traversée de sa face intérieure à la face opposée à la face intérieure par un premier orifice (O2) accueillant un premier élément de fixation, maintenant solidaire la branche et la base supérieure, et par un deuxième orifice (O2’) accueillant un deuxième élément de fixation attaché au dit cadre (CAD),
    les bases inférieures (B1) et supérieures (B2) étant imbriquées de sorte que les parties saillantes (PS1, PS2) des bases inférieures et supérieures soient respectivement en contact avec les faces intérieures (F1, F2) des bases supérieures et inférieures, lesdites parties saillantes (PS1, PS2) étant configurées pour que lorsque les bases (B1, B2) sont imbriquées, un canal entre lesdites parties saillantes permette le passage d'une connexion électrique depuis une extrémité du côté d’une branche des lunettes vers une extrémité du cadre supportant les verres des lunettes, lesdits premiers orifices (O1, O2) étant alignées selon un premier axe de telle sorte à ce que ladite branche puisse tourner autour dudit premier axe par rapport aux bases (B1, B2), lesdits deuxièmes orifices (O1’, O2’) étant alignés selon un deuxième axe parallèle audit premier axe de telle sorte à ce que ledit cadre puisse tourner autour dudit deuxième axe par rapport aux bases (B1, B2).
  13. Système selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 comportant, incorporés à une branche des lunettes, les éléments suivants :
    - une batterie (Bat) ;
    - - un module contrôleur (CBat) de la batterie connecté à la batterie ;
    - un module contrôleur (CV) desdits obturateurs ; et
    - un interrupteur (Int) configuré pour commander un arrêt ou une mise en état de fonctionnement du système.
    ladite unité de contrôle étant connectée audit module contrôleur (CBat) de la batterie, audit module contrôleur (CV) des obturateurs et, audit interrupteur (Int).
  14. Procédé pour contrôler un système de lunettes comprenant des verres (Vd, Vg) munis d’obturateurs, ledit procédé comportant une étape de contrôle desdits obturateurs pour limiter le passage de la lumière passant à travers lesdits verres au cours de cycles successifs par un signal (S) de contrôle de fréquence F comprise entre une valeur minimum supérieure ou égale à 95Hz et une valeur maximum inférieure ou égale à 120HZ, avec un rapport cyclique compris entre 40% et 60% de sorte que les obturateurs limitent le passage de la lumière entre 40% et 60% de la durée de chaque cycle.
FR2209015A 2022-09-08 2022-09-08 Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant. Pending FR3139635A1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2209015A FR3139635A1 (fr) 2022-09-08 2022-09-08 Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant.

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2209015 2022-09-08
FR2209015A FR3139635A1 (fr) 2022-09-08 2022-09-08 Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant.

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR3139635A1 true FR3139635A1 (fr) 2024-03-15

Family

ID=84568981

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR2209015A Pending FR3139635A1 (fr) 2022-09-08 2022-09-08 Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant.

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3139635A1 (fr)

Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2009087170A1 (fr) * 2008-01-09 2009-07-16 Groupe Des Ecoles Des Telecommunications / Enst Bretagne Lunette de visualisation en trois dimensions de contenus video numeriques emis par un projecteur
WO2013144003A1 (fr) * 2012-03-26 2013-10-03 Valeo Vision Lunettes adaptatives pour conducteur ou passager de véhicule automobile
WO2019097128A1 (fr) 2017-11-20 2019-05-23 Université De Rennes 1 Dispositif d'eclairage facilitant la lecture
WO2019106243A1 (fr) 2017-11-30 2019-06-06 Université De Rennes 1 Dispositif optique facilitant la lecture
FR3095493A1 (fr) * 2019-04-24 2020-10-30 Régis MEGNEGNEAU Dispositif d’éclairage

Patent Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2009087170A1 (fr) * 2008-01-09 2009-07-16 Groupe Des Ecoles Des Telecommunications / Enst Bretagne Lunette de visualisation en trois dimensions de contenus video numeriques emis par un projecteur
WO2013144003A1 (fr) * 2012-03-26 2013-10-03 Valeo Vision Lunettes adaptatives pour conducteur ou passager de véhicule automobile
WO2019097128A1 (fr) 2017-11-20 2019-05-23 Université De Rennes 1 Dispositif d'eclairage facilitant la lecture
WO2019106243A1 (fr) 2017-11-30 2019-06-06 Université De Rennes 1 Dispositif optique facilitant la lecture
FR3095493A1 (fr) * 2019-04-24 2020-10-30 Régis MEGNEGNEAU Dispositif d’éclairage

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP2715437B1 (fr) Filtre optique adaptatif
WO2015044354A1 (fr) Filtre optique adaptatif pour verre de lunettes
WO2011077079A3 (fr) Lentille intra-oculaire
EP2831669B1 (fr) Alimentation d'un vitrage electrocommandable a cristaux liquides, procédé d'alimentation d'un tel vitrage
US20160106619A1 (en) Method and eyeglass for the recovery and repair of eyesight
FR3139635A1 (fr) Système de lunettes actives pour faciliter la lecture, et procédé correspondant.
FR2988334A1 (fr) Procede et dispositif d'aide a la conduite diurne des vehicules automobiles
EP3290785B1 (fr) Lampe frontale dotée d'un bandeau rigide ou semi/rigide
CA3080726C (fr) Dispositif optique facilitant la lecture
FR2789499A1 (fr) Structure de support pour lunettes
EP3349059A1 (fr) Écran adaptatif sectorisé et système d'aide à la conduite comprenant un tel écran adaptatif
EP3552054B1 (fr) Dispositif de lunettes pouvant être transformé réversiblement en bracelet
WO2012137159A1 (fr) Dispositif d'éclairage pour soumettre les yeux d'un utilisateur à une lumière continue ou discontinue et méthode de relaxation utilisant un tel dispositif
FR3011096A1 (fr) Lunettes anti-eblouissement et de vision a trois dimensions
CN208537852U (zh) 一种智能变色近视眼镜
WO2011104316A1 (fr) Lunettes stereoscopiques a obturateurs a cristaux liquides et dispositif de commande associe
WO2018042218A1 (fr) Dispositif oculaire de filtration et methode utilisant un tel dispositif
EP2590001B1 (fr) Loupe à illumination
FR2532070A1 (fr) Lunettes-retroviseurs
JP2020518868A (ja) 低消費電力の自動感光式サングラス
EP1343059B1 (fr) Procédé ainsi que dispositif d'éclairage pour un appareil électronique ou électromécanique
FR2990773A1 (fr) Dispositif de paire de lunette a une branche
CH710442A2 (fr) Support d'électrodes pour traitement antalgique par électrothérapie.
FR3089023A1 (fr) Lunettes masquant un strabisme
WO1995011474A1 (fr) Dispositif de correction de la vue lors de l'essayage de montures de lunettes

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20240315