FR3136044A1

FR3136044A1 - Installation électrique autonome d’éclairage de l’intérieur d’un meuble

Info

Publication number: FR3136044A1
Application number: FR2205198A
Authority: FR
Inventors: Sylvain GOURBEAU SCHALK; Gilles Stroesser; Thierry Miclo
Original assignee: Inovame SAS
Current assignee: Inovame SAS
Priority date: 2022-05-31
Filing date: 2022-05-31
Publication date: 2023-12-01

Abstract

TITRE : Installation électrique autonome d’éclairage de l’intérieur d’un meuble Installation électrique autonome (100) d’éclairage de l’intérieur d’un meuble (M) dont l’accès se commande par le mouvement d’ouverture d’une partie mobile (B) du meuble par rapport à sa partie fixe (A) formant respectivement la première partie et la seconde partie ou inversement. L’une des parties (A,B) est munie d’un équipement électrique (1) comprenant un circuit électrique composé de leds (11) pour éclairer l’intérieur du meuble, d’un accumulateur (12) d’alimentation et d’un générateur (13) chargeant l’accumulateur (12) ainsi que d’un interrupteur (14)des leds et d’une unité centrale (15)gérant l’équipement électrique. L’interrupteur (14) fermé (non conducteur) lorsque la partie mobile (B) ferme le meuble et ouvert (conducteur) dans le cas inverse. Un dispositif d’entraînement en rotation (3) recevant le mouvement relatif de la partie mobile (B) par rapport à la partie fixe (A) du meuble et l’applique par une transmission (2) au générateur (13). Figure 2A

Description

Installation électrique autonome d’éclairage de l’intérieur d’un meuble

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention se rapporte à une installation électrique autonome d’éclairage de l’intérieur d’un meuble ou d’une niche fermée par une porte.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Il est connu d’éclairer l’intérieur de certains meubles avec des dispositifs d’éclairage à piles, actionnés par l’ouverture et la fermeture d’une porte ou encore avec une alimentation branchée sur le réseau électrique.

Toutefois, ces installations nécessitent le branchement sur une prise du réseau ou l’alimentation en pile et leur remplacement.

BUT DE L’INVENTION

La présente invention a pour but de développer un moyen d’éclairage autonome, indépendant de toute source d’alimentation électrique telle que réseau ou batterie pour l’éclairage occasionnel de l’intérieur d’une armoire ou autre meuble, fermé par une porte pivotante, basculante ou coulissante, et qui soit tout particulièrement adapté pour équiper un meuble existant ou être en partie préinstallé sur un meuble en kit sans compliquer le montage du kit.

EXPOSE ET AVANTAGES DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention a pour objet une installation électrique autonome d’éclairage de l’intérieur d’un meuble dont l’accès se commande par le mouvement d’ouverture d’une partie du meuble mobile par rapport à sa partie fixe formant respectivement la première partie et la seconde partie ou inversement, l’une des parties étant munie d’un équipement électrique comprenant un circuit électrique composé de leds pour éclairer, d’un accumulateur d’alimentation et d’un générateur chargeant l’accumulateur ainsi que d’un interrupteur des leds et d’une unité centrale gérant l’équipement électrique, l’interrupteur étant fermé (non conducteur) lorsque la partie mobile ferme le meuble et l’interrupteur étant ouvert (conducteur) dans le cas inverse, un dispositif d’entraînement en rotation recevant le mouvement relatif de la partie mobile par rapport à la partie fixe du meuble et appliquant au générateur le mouvement de rotation qui en résulte par une transmission.

L’installation selon l’invention s’installe simplement et rapidement dans un meuble existant ou dans un meuble en kit, à assembler. L’installation a non seulement l’avantage de faciliter la recherche d’un objet dans le meuble mais aussi de ne pas modifier le mouvement d’ouverture et de fermeture du meuble, ni d’imposer une durée d’ouverture entre ces deux opérations. De plus il n’y a pas de branchement électrique à faire sur une prise du secteur ou le remplacement de piles, ce qui le rend autonome.

Dans le cas d’un meuble en kit, la partie fixe et la partie mobile peuvent être préparées pour imposer un positionnement précis des composants de l’installation, par exemple par le tracé du contour des composants à installer ou le perçage d’un côté pour le passage d’un axe de transmission du mouvement entre le pignon qui sera fixé à l’extérieur du tiroir et l’axe appartenant à la transmission située à l’intérieur du tiroir.

Suivant une autre caractéristique, le dispositif d’entraînement comprend un mécanisme à crémaillère fixe avec une crémaillère reliée à l’une des parties du meuble et engrenant avec un pignon porté par l’autre partie de meuble, ce mécanisme étant relié à l’entrée d’une transmission comportant un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation dont la sortie est reliée au générateur.

Cette installation particulièrement simple peut se combiner à toutes formes de tiroirs sans nécessiter des modifications de structures puisque l’épaisseur de la crémaillère et du pignon qui engrène peut être réduite en restant inférieure à l’épaisseur de la glissière recevant le tiroir. Cette installation ne gène pas la mise en place du tiroir dans le meuble, ni son mouvement de coulissement.

Suivant une variante, la crémaillère est une crémaillère plate, en forme d’échelle qui se fixe au meuble et le pignon du mécanisme d’entrainement est alors installé du côté intérieur du tiroir avec un pignon traversant, en partie, une fente longitudinale du côté du tiroir pour engrener avec la crémaillère ; ce pignon est relié à l’entrée de la transmission ou engrène avec l’entrée de la transmission ou en fait partie. Cette solution a l’avantage de regrouper toutes les parties mobiles de l’installation du même côté (coté intérieur) du tiroir et cela de préférence dans un boîtier unique recevant l’axe du pignon engrenant avec la crémaillère, la transmission et l’équipement électrique y compris le cas échéant une ou plusieurs leds, faisant partie du boîtier qui se fixe sur le côté intérieur du tiroir.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le dispositif multiplicateur de vitesse de rotation est un train d’engrenages. Ce train d’engrenages constitue un composant tout monté, de préférence, combiné d’origine à l’équipement électrique et en particulier au générateur de sorte que cette combinaison en particulier réunie dans un boîtier commun, garantit le bon fonctionnement de l’ensemble et facilite la mise en place dans le tiroir puisque tout est réuni et qu’il suffit d’installation la ou les leds aux endroits appropriés et les relier à la sortie appropriée de l’installation électrique, la gestion du fonctionnement des leds et de la batterie se faisant automatiquement par l’unité de gestion de l’installation électrique.

Cette installation peut également être inversée dans le cas d’une porte coulissante munie sur sa face intérieure d’une crémaillère dont le pignon du mécanisme d’entrainement est situé en partie fixe du meuble sur le trajet de la crémaillère.

Cette crémaillère peut être également une crémaillère plate en forme d’échelle n’ayant pas de bord denté mais dont la surface de la bande constituant la crémaillère est munie de dents formées par des reliefs transversaux ou des découpes ou des enfoncements réalisant des barreaux à la manière d’une échelle sur laquelle roule le pignon, comme cela a été décrit précédemment.

Cette solution a l’avantage d’une crémaillère utilisée à plat et d’un pignon ou d’une roue dentée venant simplement en saillie du boîtier entourant l’installation de sorte que la porte coulissante peut venir très près contre les bords de l’ouverture du caisson de meuble.

De façon plus particulière, la partie mobile est une partie mobile en translation par rapport à la partie fixe du meuble et le mécanisme à crémaillère a une crémaillère fixe solidaire de la partie fixe, la partie mobile étant munie de l’équipement électrique.

Suivant un autre mode de réalisation appliqué à une partie mobile, pivotante, le dispositif d’entrainement a un mécanisme à crémaillère mobile dont la crémaillère est en forme de secteur circulaire denté, porté par la partie mobile et centré sur l’axe d’articulation de la partie mobile, le pignon d’entrée de la transmission étant situé sur la trajectoire du secteur circulaire pour engrener avec celui-ci pendant le mouvement de la partie mobile ou encore il a un mécanisme à crémaillère mobile, articulée dont la crémaillère droite est reliée à la partie mobile par une articulation et maintenue en contact avec le pignon d’entrée de la transmission par un passant retenant la crémaillère en contact d’engrènement pendant le pivotement de la partie mobile. Le câble de remontage peut être relié à plusieurs parties mobiles du meuble et assurer leur remise en position initiale (en général il s’agit de leur position de fermeture).

Selon un autre mode de réalisation, l’installation comprend un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation de la transmission avec un palan pesant, traversé par un câble d’entraînement dont l’extrémité d’entrée est reliée à un point fixe et, en sortie de palan, le câble d’entraînement passe sur une poulie à cliquet reliée à l’axe du générateur et dont l’autre extrémité comporte un contrepoids de tension du câble à l’aval de cette poulie à cliquet, le palan pesant étant relié par un câble de remontage à la partie mobile du meuble pour soulever le palan par le mouvement de la partie mobile.

En particulier, la poulie à cliquet est reliée au générateur par un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation.

Cela permet d’utiliser plus efficacement le mouvement du palan pesant. De façon avantageuse, l’installation autonome est montée sur une platine portant l’équipement électrique et les poulies fixes. Cela facilite la mise en place de cette installation dans un grand meuble ou une niche et offre une charge de l’accumulateur, importante, pour une durée d’éclairage prolongé de l’intérieur du meuble.

La crémaillère assure son contact avec le pignon par un mouvement combiné de pivotements et de translation par rapport au pignon denté d’entrée de la transmission.

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide de différents modes de réalisation d’une installation électrique autonome d’éclairage représentés dans les dessins annexés dans lesquels :

vue partielle d’un meuble et d’un coin de tiroir dans lequel est fixée l’installation électrique,

vue en coupe verticale schématique d’un meuble et d’un tiroir équipé d’une installation selon l’invention,

vue en coupe horizontale du tiroir et du meuble de la ,

vue schématique de l’installation électrique autonome selon un mode de réalisation avec entraînement par une crémaillère,

installation de la en position d’extraction du tiroir,

vue schématique de détail d’un multiplicateur de mouvement de rotation constitué par un train d’engrenages,

vue schématique d’un autre mode de réalisation du dispositif d’entraînement de l’installation,

vue schématique d’une seconde variante du dispositif d’entraînement de l’installation,

vue schématique d’un autre mode de réalisation avec un dispositif d’entraînement constitué par un palan pesant.

DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L’INVENTION

Selon les figures 1,1A, 1B, l’invention a pour objet une installation électrique autonome 100 d’éclairage de l’intérieur d’un meuble M, par exemple d’un tiroir ou d’étagères d’une armoire. Le meuble ou la cavité sont fermés par une porte basculante, pivotante ou coulissante.

L’installation 100 est actionnée par le mouvement relatif de la partie mobile B par rapport à la partie fixe A du meuble qui correspond au corps du meuble M. Le mouvement de pivotement d’une porte autour de son axe vertical ou de basculement d’une porte autour d’un axe horizontal de coulissement d’une porte coulissante ou encore d’extraction d’un tiroir n’est pas modifié de manière perceptible par l’utilisateur, par la liaison de l’installation 100 reliée à cette partie mobile B.

Pour simplifier la description des différents modes de réalisations, il sera fait référence à une « première partie » et à une « seconde partie » qui représentent, soit les parties A, B, soit l’inverse, les parties B, A.

Dans le cas de l’exemple des figures 1, 1A, 1B, la partie fixe A est un corps de meuble et la partie mobile B est un tiroir B11.

Le tiroir B11 est équipé d’une installation électrique autonome 100 pour éclairer l’intérieur du tiroir B11 lorsque celui-ci commence à être tiré dans le sens de l’ouverture, le cas échéant pendant toute la durée d’ouverture si, comme cela sera vu ensuite. L’accumulateur peut être un accumulateur Ni-MH ou un condensateur ou tout autre accumulateur qui se charge par le mouvement du tiroir.

Le meuble M et son tiroir B11 sont représentés partiellement avec l’installation 100 et les parties concernées du meuble. L’installation 100 est située dans le coin arrière gauche du tiroir B1 fixé au côté B111 près du dos B112.

L’installation comprend des leds 11 près du dos et sur le côté ainsi qu’un boîtier qui loge l’équipement électrique 1 et la transmission 2. Le dispositif d’entraînement 3 est composé d’une crémaillère 311 et d’un pignon 312 relié à une transmission 2 par son axe traversant le côté B111 du tiroir B11.

Selon cette vue de dessus, le pignon 312 roule sur la crémaillère 311 fixée au côté A1 du meuble, par exemple, sous la glissière du tiroir B11.

Les figures 1A et 1B en coupe verticale et en coupe horizontale montrent l’installation 100 intégrée au tiroir B11.

Le détail d’un mode de réalisation de l’installation 100 est représenté pour sa position de repos ( ) et une position de fonctionnement ( ).

Selon la , l’installation 100 se compose de l’équipement électrique 1 combiné au dispositif d’entraînement 3 par l’intermédiaire d’une transmission 2 ayant une entrée 21 reliée au pignon 312 du mécanisme à crémaillère 31 du dispositif d’entraînement 3 et la sortie 22 est reliée au générateur 13.

L’équipement électrique 1 se compose de leds 11 réparties dans le tiroir en fonction des besoins d’éclairage. Elles sont alimentées par l’accumulateur 12 à travers l’unité centrale 15 qui gère le fonctionnement de l’équipement électrique 1.

L’interrupteur 14 coopérant avec le fond du meuble détecte la position de fin de course du tiroir B11 pour couper l’alimentation des leds 11 qui avaient commencé dès la séparation de l’interrupteur 14 par rapport à la paroi du meuble ou encore de façon temporisée après le début du mouvement du tiroir pour limiter la consommation de courant dans l’accumulateur 12 lorsque l’éclairage est nécessaire.

L’accumulateur 12 peut être une batterie Ni-MH rechargeable ou un condensateur.

La transmission 2 transmet et transforme le mouvement de rotation reçu à l’entrée 21 par un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation 23 constitué par un train d’engrenages 231 schématisé par des couples de roues dentées non référencés, composés d’une petite roue en entrée et d’une grande roue en sortie ( ).

Le dispositif d’entraînement 3 est composé d’un mécanisme à crémaillère fixe 31 avec une crémaillère fixe 311 portée par la paroi du meuble et d’un pignon 312 porté par la partie mobile B qui est le tiroir ou encore la transmission 2 portée par le tiroir à l’entrée du générateur 13 de l’équipement électrique 1.

La direction de mouvement D du tiroir est schématisée à la .

La montre le fonctionnement de l’installation 100 par le déplacement du tiroir figuré par le déplacement de l’équipement 1 et de la transmission 2.

L’interrupteur 14 n’est plus en contact avec la partie fixe A ; il est ouvert et autorise l’alimentation des leds 11 par l’unité centrale 15.

Le mouvement d’extraction du tiroir fait rouler le pignon 312 sur la crémaillère 311 et entraîne ainsi le générateur 13 à une vitesse de rotation amplifiée par le dispositif 2 chargeant ainsi l’accumulateur 12.

L’arrêt du tiroir annule le mouvement de rotation relative entre la crémaillère 311 et le pignon 312. L’accumulateur 12 alimente toujours les leds 11. Si l’énergie stockée n’est pas suffisante, l’éclairage s’atténue puis s’éteint pour reprendre pendant le mouvement de rentrée du tiroir.

A la fin de ce mouvement, la charge de l’accumulateur 12 par le générateur 13 à travers l’unité centrale 15 s’arrête et la charge reste stockée pour alimenter au moins en partie la phase suivante d’éclairage lors d’un nouveau mouvement d’ouverture du tiroir.

Si le tiroir n’est pas complètement enfoncé pour mettre l’interrupteur 14 en contact mécanique avec la partie fixe A de fin de course, les leds continuent d’être allumées jusqu’à l’épuisement de l’accumulateur 12 qui sera rechargé lors de la manœuvre suivante du tiroir.

L’installation 100 décrite ci-dessus est tout particulièrement destinée à équiper des meubles existants mais aussi des meubles en kit. Pour faciliter le montage d’une telle installation sur un meuble en kit, il est avantageux que les composants tels que l’équipement électrique 1 et la transmission 2 avec le mécanisme multiplicateur 23 soient combinés et soient déjà fixés au composant tel que le côté du tiroir ; de même la crémaillère 211 peut être déjà fixée au côté A1 du corps A du meuble M. Cela facilitera le montage précis de l’assemblage du meuble.

La montre une variante de l’installation autonome 100b se limitant au coin du corps du meuble, de la porte B12 (basculante ou pivotante), et du dispositif d’entraînement 3a.

Dans cette variante d’installation 100b, l’équipement électrique 1 et la transmission 2 sont logés dans le boîtier 1-2 près du coin du meuble, au niveau de son ouverture.

L’entrée 21 de la transmission 2 porte le pignon 322 du mécanisme à crémaillère mobile, articulée 32 dont la crémaillère 321 est droite ou courbe, reliée par une articulation 323 à la porte B12 (partie mobile B). La crémaillère 321 est retenue contre le pignon 322 par un passant 324 associé au pignon 322. Le passant 324 peut être une boucle ou un galet. Le passant peut également être remplacé par une crémaillère réalisée par une tige plate, ayant une découpe longitudinale, fermée aux extrémités et dont le bord intérieur est denté, l’autre bord étant lisse. Cette découpe chevauche le pignon 322.

La montre les deux positions de fin de course de la porte B12 et une position intermédiaire pour expliciter le mouvement de pivotement et de translation de la crémaillère 321 et la trajectoire de son extrémité libre. Pour protéger la partie du mécanisme d’entrainement logée dans le meuble, cette partie est couverte par un capot.

La figure 3 a été décrit ci-dessus pour une porte B12 pivotante autour d’un axe vertical ZZ, mais cette description se transpose facilement à une porte pivotante autour d’un axe horizontal (la figure 3 est alors pivotée de ), par exemple dans le cas d’un abattant de secrétaire.

Dans ce cas, la crémaillère articulée peut même assurer la fonction de compas, limitant l’ouverture du battant B12 (porte) à une position horizontale.

Dans ce dernier cas, le pignon 322 et l’articulation 323 de la crémaillère sur l’abattant B12 sont plus éloignés de l’articulation A3 que cela est représenté de façon à mieux répartir les efforts (poids) appliqués au battant. L’installation 100a peut également être prévue sur les deux côtés du meuble et de l’abattant B12. La transmission 2 non détaillée comporte un multiplicateur de vitesse de rotation pour entrainer le générateur 13.

La montre un autre mode de réalisation de l’installation autonome 100b. Cette figure se limite au coin montrant l’articulation A entre le corps du meuble (partie fixe A) et le panneau de porte B12 (partie mobile B) en position fermée B12 et en position ouverte B12’.

L’équipement électrique 1 et la transmission 2 sont logés dans le boîtier 1-2 fixé au corps A du meuble, près de son ouverture. La transmission 2 a une entrée 21 portant le pignon 332 du mécanisme à crémaillère mobile 33 dont la crémaillère 331 est en forme d’arc de cercle pour engrener avec le pignon 332. Pour éviter tout risque de blocage lorsque la pointe 331a arrive sur le pignon 332 lors de la fermeture de la porte B12, il est avantageux que le contour de la crémaillère dans sa partie proche du sommet 331a soit à l’intérieur de la trajectoire circulaire décrite par la denture de la crémaillère. Cette trajectoire circulaire est centrée sur l’axe ZZ de l’articulation B3.

Pour ne pas gêner le fonctionnement du mécanisme 33, celui-ci est de préférence couvert par un capot pour sa partie logée dans le meuble.

Pour les mêmes raisons de bon fonctionnement, l’installation 100a peut être prévue sous le dessus du meuble, à l’intérieur de celui-ci, dans la partie haute de la cavité fermée par la porte B12.

Dans l’exemple de la figure 3, la porte B12 pivote autour de l’axe vertical ZZ mais ce montage de l’installation 100a peut également se faire sur un abattant de meuble servant de secrétaire et dont l’axe d’articulation B3 serait horizontal, le côté A du meuble étant alors la partie horizontale ; la figure 3 est pivotée de

Dans cette variante d’une porte B12 formant un abattant, la crémaillère peut également assurer en même temps la fonction de compas, limitant l’ouverture de l’abattant, à une position horizontale. Il suffit alors d’augmenter la surface de la crémaillère pour qu’elle rejoigne et dépasse le pignon 322 en position d’ouverture ; la crémaillère peut avoir une coulisse en arc de cercle, centré sur l’axe ZZ recevant un coulisseau fixe, prévu à côté du pignon 322. Ce dernier et la crémaillère 331 seront plus éloignés de l’axe ZZ de basculement pour mieux répartir les efforts exercés sur l’abattant en position d’ouverture.

La montre un autre mode de réalisation de l’installation 100 c dont le mécanisme multiplicateur de vitesse de rotation 23 comprend un palan pesant 23 traversé par un câble d’entraînement 2322. Le palan pesant 232 est muni de poulies 2321 définissant le chemin suivi par le câble d’entraînement dont une extrémité est reliée à un point fixe 2322a et son autre extrémité à la sortie du palan 232 passe sur une poulie à cliquet 2324 ou aussi sans cliquet reliée à l’axe du générateur de l’équipement électrique 1.

Le palan pesant 232 est suspendu au moins partiellement et sans influencer le fonctionnement de l’équipement électrique 1, à un câble de remontage 2323 passant sur une poulie de renvoi 2321 et dont l’extrémité est reliée à la partie mobile B du meuble ; celui-ci, par son mouvement de pivotement, de basculement ou de coulissement, tire sur le câble de remontage 2323 et remonte le palan pesant 232 ; une fois libéré de la traction de remontage, le palan 232, sous l’effet de son poids descend et tire sur le câble d’entraînement (direction D) pour entraîner la poulie à cliquet et ainsi entrainer le générateur alimentant l’accumulateur 12 et les leds dans les conditions prévues. Il permet également de fermer la porte, le tiroir ou autre élément de façon automatique.

Pour augmenter l’efficacité de la charge de l’accumulateur 12, la poulie à cliquet 2324 est reliée au générateur par une transmission avec un multiplicateur de vitesse de rotation, non représenté ici. Ce multiplicateur se combine à l’allongement de la course de fonctionnement du mécanisme d’entrainement, réalisé par le palan 232 et la longueur de câble 2322, disponible pour entrainer la poulie à cliquet 2324, même si cette installation nécessite un palan 232 ayant un certain poids.

Avantageusement, l’extrémité libre du câble d’entraînement 2322 passe sur une poulie de renvoi 2332 pour être maintenue légèrement tendue, par un petit contrepoids 2325.

L’installation 100c est montée sur une platine 233 regroupant les composants et en particulier ceux à position fixe de façon à pouvoir se monter telle qu’elle dans un meuble ou une niche.

NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX

B Meuble

A Partie fixe du meuble / corps du meuble

A1 Côté

A2 Dos

A3 articulation

B Partie mobile du meuble

B1 Partie mobile par translation

B11 Tiroir

B111 Côté du tiroir

B112 Dos du tiroir

B12 Porte

B2 Partie mobile par pivotement

B21 Porte

100a, 100b, 100c Installation électrique autonome

1 Equipement électrique

11 Led

12 Accumulateur Ni-MH ou condensateur

13 Générateur

14 Interrupteur

15 Unité centrale

2 Transmission

21 Entrée de la transmission

22 Sortie de la transmission

23 Dispositif multiplicateur de vitesse de rotation

231 Train d’engrenages

232 Palan pesant

2321 Poulies du palan

2322 Câble d’entraînement

2322a Point fixe du câble d’entraînement

2322b Extrémité libre du câble d’entraînement

2323 Câble de remontage

2324 Poulie à cliquet

2325 Contrepoids de tension

233 Platine

2331 Poulie fixe

2332 Poulie fixe

3 Dispositif d’entraînement

31 Mécanisme à crémaillère fixe

311 Crémaillère

312 Pignon relié au générateur par la transmission

32 Mécanisme à crémaillère mobile articulée

321 Crémaillère

322 Pignon

323 Fixation articulée de la crémaillère

324 Passant associé au pignon

33 Mécanisme à crémaillère mobile

331 Crémaillère en forme de secteur circulaire

332 Pignon

Claims

Installation électrique autonome (100) d’éclairage de l’intérieur d’un meuble (M) dont l’accès se commande par le mouvement d’ouverture d’une partie (B) du meuble mobile par rapport à sa partie fixe (A) formant respectivement la première partie et la seconde partie ou inversement,
- l’une des parties (A,B) étant munie d’un équipement électrique (1) comprenant un circuit électrique composé de leds (11) pour éclairer, d’un accumulateur (12) d’alimentation et d’un générateur (13) chargeant l’accumulateur (12) ainsi que d’un interrupteur (14)des leds et d’une unité centrale (15)gérant l’équipement électrique,
- l’interrupteur (14) étant fermé (non conducteur) lorsque la partie mobile (B) ferme le meuble et l’interrupteur (14) étant ouvert (conducteur) dans le cas inverse,
- un dispositif d’entraînement en rotation (2) recevant le mouvement relatif de la partie mobile (B) par rapport à la partie fixe (A) du meuble et appliquant au générateur (13) le mouvement de rotation qui en résulte par une transmission (2).
Installation électrique autonome (100) selon la revendication 1,
caractérisée en ce que
le dispositif d’entraînement (2) comprend un mécanisme à crémaillère fixe (31) avec une crémaillère (311) reliée à l’une des parties du meuble et engrenant avec un pignon (312) porté par l’autre partie de meuble, ce mécanisme étant relié à l’entrée d’une transmission (2) comportant un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation (23) dont la sortie (22) est reliée au générateur (13).
Installation électrique autonome selon la revendication 2,
caractérisée en ce que
le dispositif multiplicateur de vitesse de rotation (23) est un train d’engrenages (231).
Installation électrique autonome (100) selon la revendication 2,
caractérisée en ce que
la partie mobile (B) est une partie mobile en translation (B11) par rapport à la partie fixe (A) du meuble et le mécanisme à crémaillère (31) a une crémaillère fixe (311) solidaire de la partie fixe (A), la partie mobile (B) étant munie de l’équipement électrique (1).
Installation électrique autonome (100) selon la revendication 2,
caractérisée en ce que
la partie mobile (B) est une partie pivotante (B2) par rapport à la partie fixe (A) et le dispositif d’entraînement (3) a :
* un mécanisme à crémaillère mobile (33) dont la crémaillère est en forme de secteur circulaire denté (331) porté par la partie mobile (B) et centré sur l’axe d’articulation (ZZ) de la partie mobile (B), le pignon d’entrée (21) de la transmission (2) étant situé sur la trajectoire du secteur circulaire (331) pour engrener avec celui-ci pendant le mouvement de la partie mobile (B), ou
* un mécanisme à crémaillère mobile articulée (32) dont la crémaillère droite (321) est reliée à la partie mobile (B) par une articulation (323) et maintenue en contact avec le pignon d’entrée (312) de la transmission (2) par un passant (324) retenant la crémaillère (321) en contact d’engrènement pendant le pivotement de la partie mobile (B).
Installation électrique autonome (100c) selon la revendication 1,
caractérisée en ce qu’elle comprend
un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation (23) de la transmission (2) avec un palan pesant (232),
traversé par un câble d’entraînement (2322) dont l’extrémité d’entrée est reliée à un point fixe (2322a) et,
en sortie de palan (232), le câble d’entraînement (2322) passe sur une poulie à cliquet (2324) reliée à l’axe du générateur (13) et dont l’autre extrémité comporte un contrepoids (2325) de tension du câble à l’aval de cette poulie à cliquet (2324),
- le palan pesant (232) étant relié par un câble de remontage (2323) à la partie mobile (B) du meuble pour soulever le palan (232) par le mouvement de la partie mobile (B).
Installation électrique autonome (100c) selon la revendication 6,
caractérisée en ce que
la poulie à cliquet (2324) est reliée au générateur (13) par un dispositif multiplicateur de vitesse de rotation (23).
Installation électrique autonome (100c) selon les revendications 6 et 7,
caractérisée en ce qu’
elle est montée sur une platine (233) portant l’équipement électrique (1) et les poulies fixes (2331, 2332).