FR3135259A1 - Dispositif de levage à double mouflage avec mécanisme amélioré de verrouillage à loquet - Google Patents

Dispositif de levage à double mouflage avec mécanisme amélioré de verrouillage à loquet Download PDF

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Abstract

Dispositif de levage à double mouflage comprenant une moufle inférieure (3) solidaire d’un crochet de levage et une moufle supérieure (4), dans lequel les deux moufles comprennent un système mécanique de connexion réversible pour être configurables réversiblement entre une configuration connectée et une configuration déconnectée, avec un mécanisme de verrouillage et une structure complémentaire de verrouillage (6) supportant un organe de verrouillage (62), et le mécanisme de verrouillage comprend un châssis présentant un canal de verrouillage muni d’une embouchure par laquelle l’organe de verrouillage peut entrer et sortir et peut coulisser dans le canal de verrouillage lors respectivement d’un rapprochement et d’un éloignement relatif entre les deux moufles, un loquet (52) monté pivotant sur le châssis pour débattre à l’intérieur du canal de verrouillage, et muni d’une terminaison libre propre à être en prise avec l’organe de verrouillage, et un ensemble butée de poussée (70) et organe de rappel élastique qui pousse sur le loquet. Figure de l’abrégé : Figure 5

Description

Dispositif de levage à double mouflage avec mécanisme amélioré de verrouillage à loquet
L’invention se rapporte à un dispositif de levage à double mouflage pour un engin de levage, ainsi qu’à un engin de levage et un procédé de levage associés.
L’invention trouve une application favorite, et non limitative, pour un engin de levage tel qu’une grue, et en particulier une grue à tour.
De manière connue, un dispositif de levage à double mouflage est configurable réversiblement entre deux configurations de mouflage incluant une configuration simple mouflage à deux brins de levage et une configuration double mouflage à quatre brins de levage, où le dispositif de levage double mouflage comprend un système de changement de mouflage permettant de réaliser un changement de mouflage entre la configuration simple mouflage et la configuration double mouflage.
Classiquement, un tel dispositif de levage à double mouflage comprend deux moufles, à savoir une moufle inférieure solidaire d’un crochet de levage et une moufle supérieure, et ces deux moufles comprennent des moyens de connexion réversible pour être configurables réversiblement entre :
- une configuration connectée dans laquelle la moufle supérieure est connectée à la moufle inférieure pour pouvoir l’accompagner dans des mouvements de montée/descente, et
- une configuration déconnectée dans laquelle la moufle supérieure est déconnectée de la moufle inférieure pour pouvoir rester suspendue au-dessus de la moufle inférieure qui peut effectuer des mouvements de descente/montée sans la moufle supérieure.
La moufle inférieure est suspendue sur l’engin de levage par un câble de levage relié à un treuil de levage pour faire monter/descendre la moufle inférieure, et ce câble de levage passe par la moufle supérieure, de sorte que la configuration connectée et la configuration déconnectée correspondent respectivement à une configuration double mouflage et à une configuration simple mouflage, ou inversement, du dispositif de levage à double mouflage, selon le passage du câble de levage au niveau de la moufle supérieure.
Par exemple, les documents FR 1 520 612, FR 2 137 333, FR 2 368 431, FR 2 131 924, FR 2 228 024 décrivent des dispositifs de levage à double mouflage dans lesquels la configuration connectée correspond à la configuration double mouflage, et la configuration déconnectée correspond à la configuration simple mouflage ; le câble de levage passant en-dessous d’une poulie portée par la moufle supérieure.
Et à l’inverse, les documents GB 2 176 456, FR 2 333 743, DE 31 49 690, DE 35 43 214 décrivent des dispositifs de levage à double mouflage dans lesquels la configuration connectée correspond à la configuration simple mouflage, et la configuration déconnectée correspond à la configuration double mouflage ; le câble de levage passant au-dessus d’une poulie portée par la moufle supérieure.
Cependant, les moyens de connexion réversibles connus dans ces arts antérieurs pour connecter/déconnecter les deux moufles, sont peu satisfaisants. En effet, certains font appel à de nombreuses pièces qui prennent du jeu, réduisent la fiabilité du mécanisme et demandent beaucoup de maintenance, sans compter les coûts de fabrication élevés, d’autres nécessitent des accessoires pour activer des actionneurs en général situés en pied de flèche, ce qui limite les possibilités de changement de mouflage en pied de flèche, posant un problème d’accessibilité si celui-ci est dans une zone inaccessible du chantier, d’autres encore nécessitent des opérations manuelles au sol de connexion/déconnexion des moufles qui peuvent être dangereuses lorsque mal exécutées, et qui prennent du temps.
La présente invention a pour but de résoudre au moins en partie les inconvénients précités, en proposant un dispositif de levage à double mouflage équipés de moyens de connexion réversibles robustes car composés d’un minimum de pièces.
Un autre but de l’invention est de proposer des moyens de connexion réversibles équipés d’un mécanisme de verrouillage qui fiabilise les deux configurations connectée et déconnectée, afin d’éviter tout risque de déconnexion non désirée et donc de chute de la moufle inférieure.
A cette fin, l’invention propose un dispositif de levage à double mouflage pour un engin de levage, comme par exemple une grue, comprenant deux moufles, à savoir une moufle inférieure solidaire d’un crochet de levage et une moufle supérieure, dans lequel les deux moufles comprennent un système mécanique de connexion réversible pour être configurables réversiblement entre :
- une configuration connectée dans laquelle la moufle supérieure est connectée à la moufle inférieure pour pouvoir l’accompagner dans des mouvements de montée/descente selon un axe principal, et
- une configuration déconnectée dans laquelle la moufle supérieure (4) est déconnectée de la moufle inférieure pour pouvoir rester suspendue au-dessus de la moufle inférieure qui peut effectuer des mouvements de descente/montée sans la moufle supérieure,
dans lequel le système de connexion réversible comprend un mécanisme de verrouillage monté sur l’une des deux moufles, et une structure complémentaire de verrouillage montée sur l’autre des deux moufles et comprenant un organe de verrouillage propre à coopérer avec le mécanisme de verrouillage ;
et dans lequel le mécanisme de verrouillage comprend :
- un châssis présentant un canal de verrouillage de forme allongée selon l’axe principal et muni d’une embouchure par laquelle l’organe de verrouillage peut entrer et sortir du canal de verrouillage et peut coulisser dans le canal de verrouillage selon un sens d’entrée et selon un sens de sortie, opposé au sens d’entrée, lors respectivement d’un rapprochement et d’un éloignement relatif entre les deux moufles, et
- un loquet monté pivotant sur le châssis selon un axe de pivotement pour débattre à l’intérieur du canal de verrouillage, ledit loquet étant muni d’une terminaison libre propre à être en prise avec l’organe de verrouillage,
ce mécanisme de verrouillage comprenant en outre :
- une butée de poussée munie d’une terminaison avant libre propre à venir en butée contre le loquet, ladite butée de poussée étant montée mobile sur le châssis entre une position maximale avancée en l’absence de poussée exercée par le loquet sur ladite terminaison avant libre, et des positions de recul en présence d’un effort de poussée exercée par le loquet sur ladite terminaison avant libre ; et
- un organe de rappel élastique sollicitant ladite butée de poussée vers sa position maximale avancée et offrant un effort résistant à un effort de poussée exercé par le loquet sur ladite terminaison avant libre.
Ainsi, l’invention propose un système de connexion réversible qui est conformé pour convertir des mouvements de montée/descente de la moufle inférieure (mouvements de translation verticale) en des mouvements de coulissement de l’organe de verrouillage dans le canal de verrouillage afin qu’il vienne en prise avec la terminaison libre du loquet (configuration connectée) ou qu’il se dégage de cette terminaison libre (configuration déconnectée), ce qui va permettre de connecter/déconnecter les deux moufles aisément, et ce de manière sécurisée et fiable.
Par ailleurs, la butée de poussée et l’organe de rappel élastique forment un dispositif de poussée élastique qui est particulièrement avantageux, car il permet de pousser sur le loquet (au lieu de tirer dessus) afin qu’il vienne en prise de manière fiabilisée et stable avec l’organe de verrouillage dans la terminaison libre du loquet, pour éviter une prise instable susceptible d’induire une déconnexion entre les deux moufles.
En effet, une telle poussée exercée par ce dispositif de poussée élastique contribue à ce que la terminaison avant libre de la butée de poussée garde le contact avec le loquet lors de la connexion (décrite plus en détail ultérieurement), fiabilisant ainsi l’engagement ou la mise en prise de l’arbre de verrouillage dans la terminaison libre du loquet. Il est bien clair que la terminaison avant libre de la butée de poussée n’est pas rattachée au loquet, de sorte que le loquet peut décoller (ou quitter le contact) vis-à-vis de cette terminaison avant libre.
Au sens de l’invention, la configuration connectée et la configuration déconnectée correspondent respectivement à une configuration double mouflage et à une configuration simple mouflage, ou inversement, du dispositif de levage à double mouflage.
Selon une caractéristique, la butée de poussée est montée coulissante en translation sur le châssis, pour exercer une poussée linéaire sur le loquet qui pivote sous l’effet d’une telle poussée.
Dans une réalisation particulière, le dispositif de levage à double mouflage comprend un moyen de visualisation configuré pour visualiser si la butée de poussée est dans sa position maximale avancée qui est associée à la configuration déconnectée ou dans l’une de ses positions de recul, dite position de recul de connexion, qui est associée à la configuration connectée.
Autrement dit, il est prévu, dans cette réalisation, de pouvoir visualiser (en particulier le pilote de l’engin de levage) la position de la butée de poussée, qui est intrinsèquement liée à la configuration des deux moufles, ce qui va permettre de confirmer que les deux moufles sont bien dans l’une des deux configurations connectée ou déconnectée, et ne sont pas dans une configuration instable avec un coincement instable de l’organe de verrouillage dans le canal de verrouillage ; un tel coincement instable (ou une telle configuration instable) correspondant à une situation dans laquelle l’organe de verrouillage n’est pas en prise stable avec la terminaison libre du loquet (la prise stable correspondant à la configuration connectée), mais se retrouve coincé entre un rebord du loquet et une section du canal de verrouillage.
Par ailleurs, en visualisant les positions de la butée, il est possible de suivre la phase de connexion (passage de la configuration déconnectée vers la configuration connectée) et la phase de déconnexion (passage de la configuration connectée vers la configuration déconnectée), et donc de s’assurer que les phases se déroulent conformément aux étapes successives prédéfinies.
Avantageusement, le moyen de visualisation est configuré pour visualiser si la butée de poussée est dans une autre des positions de recul, dite position de recul instable, qui est associée à une configuration instable dans laquelle la butée de poussée a reculé au-delà de la position de recul de connexion.
Ainsi, le moyen de visualisation permet de visualiser si les moufles sont dans la configuration instable, permettant ainsi de stopper ou reprendre la phase de connexion ou de déconnexion, et ainsi éviter une erreur pouvant avoir des conséquences dramatiques, telles qu’une déconnexion inattendue de la moufle inférieure pouvant conduire à une chute de la moufle inférieure et de l’éventuelle charge suspendue à celle-ci.
Dans un premier mode de réalisation, le moyen de visualisation comprend une fenêtre ménagée dans le châssis pour visualiser un repère prévu sur la butée de poussée lorsqu’en position maximale avancée ou en position de recul de connexion.
Autrement dit, la fenêtre permet de voir de l’extérieur dans quelle position se trouve la butée de poussée, permettant ainsi d’apprécier visuellement et directement dans quelle configuration se trouvent les deux moufles. Une telle solution est particulièrement intéressante car économique, et en particulier adaptée pour une grue à tour où le pilote, localisé dans la cabine de pilotage au sommet du mât et en pied de flèche, est assez proche des deux moufles lorsque celles-ci sont ramenées en pied de flèche pour effectuer une phase de connexion ou de déconnexion.
Dans une réalisation avantageuse, le moyen de visualisation comprend, sur le châssis, au moins une référence visuelle qui est en correspondance visuelle avec le repère de la butée de poussée lorsque la butée de poussée est dans sa position maximale avancée ou dans sa position de recul de connexion.
Selon une possibilité, l’au moins une référence visuelle comprend une référence visuelle de connexion qui est en correspondance visuelle avec le repère de la butée de poussée lorsque la butée de poussée est dans sa position maximale avancée, et une référence visuelle de déconnexion qui est en correspondance visuelle avec le repère de la butée de poussée lorsque la butée de poussée est dans sa position de recul de connexion.
Selon une autre possibilité, l’au moins une référence visuelle comprend une référence visuelle d’erreur qui est en correspondance visuelle avec le repère de la butée de poussée lorsque la butée de poussée est dans sa position de recul instable.
Dans une réalisation particulière, la butée de poussée présente une terminaison arrière libre, opposée à la terminaison avant libre, et le repère est prévu sur ladite terminaison arrière libre qui fait face à la fenêtre.
Selon une caractéristique, la butée de poussée traverse un support fixe solidaire du châssis de sorte que la terminaison avant libre et la terminaison arrière libre sont disposées de part et d’autre du support fixe.
Selon une autre caractéristique, l’organe de rappel élastique est intercalé entre le support fixe et la terminaison avant libre.
Dans un second mode de réalisation, le moyen de visualisation comprend au moins un capteur de position configuré pour détecter la butée de poussée au moins dans sa position maximale avancée et dans sa position de recul de connexion, et un moyen d’affichage relié au capteur pour afficher la position de la butée de poussée en fonction d’une détection par le capteur de position.
Cette solution avec capteur de position est adaptée si l’opérateur qui pilote la phase de connexion ou de déconnexion est loin des deux moufles, et dans ce cas il pourra visualiser le bon déroulement de la phase sur le moyen d’affichage (comme par exemple un écran ou un panneau lumineux).
L’au moins un capteur de position peut être un capteur à contact (qui vient donc au contact de la butée de poussée selon sa position en particulier), ou un capteur sans contact comme par exemple un capteur inductif, un capteur résistif ou un capteur lumineux (comme par exemple une caméra ou un capteur à infrarouge).
Dans un mode de réalisation particulier, le loquet est mobile en pivotement entre :
- une position neutre dans laquelle la butée de poussée est dans sa position maximale avancée avec sa terminaison avant libre au contact du loquet au repos ;
- une position distale, dans laquelle le loquet libère le passage pour l’organe de verrouillage sous l’effet d’une poussée exercée par ledit organe de verrouillage coulissant selon le sens d’entrée, ladite position distale étant associée à un pivotement du loquet dans un sens de rotation distal depuis la position neutre, ledit loquet exerçant ainsi un effort de poussée sur la terminaison avant libre de la butée de poussée qui est poussée jusqu’à l’une de ses positions de recul, dite position maximale de recul ;
- une position proximale, dans laquelle le loquet libère le passage pour l’organe de verrouillage sous l’effet d’une poussée exercée par ledit organe de verrouillage coulissant selon le sens de sortie, ladite position proximale étant associée à un pivotement du loquet dans un sens de rotation proximal, opposé au sens de rotation distal, depuis la position neutre, le loquet n’étant plus au contact de la terminaison avant libre de la butée de poussée qui est alors dans sa position maximale avancée ; et
- une position de verrouillage, intermédiaire entre la position neutre et la position distale, dans laquelle la terminaison libre du loquet bloque l’organe de verrouillage en coulissement dans le canal de verrouillage selon le sens de sortie, avec l’organe de verrouillage coincé à l’intérieur de ladite terminaison libre, ledit loquet exerçant ainsi un effort de poussée sur la terminaison avant libre de la butée de poussée qui est bloquée dans l’une de ses positions de recul, dite position de recul de connexion, située entre la position maximale de recul et la position maximale avancée.
Avantageusement, l’au moins un loquet comprend un seul loquet.
Dans une variante de réalisation, le dispositif de levage à double mouflage comprend une butée amovible qui est déplaçable sur le châssis dans une position de blocage dans laquelle ladite butée amovible bloque le loquet en pivotement lorsqu’il est en prise avec l’organe de verrouillage dans la configuration connectée.
Une telle butée amovible permet ainsi, lorsqu’elle est positionnée dans sa position de blocage, de sécuriser manuellement le verrouillage de la configuration connectée, par exemple lors d’utilisations spécifiques comme lors d’un transport sur route, ou lors d’une utilisation en aveugle comme par exemple pour le montage d’une cage d’ascenseur sur le mât de la grue.
Avantageusement, la butée amovible est également déplaçable sur le châssis dans une position de stockage dans laquelle ladite butée amovible est éloignée du loquet afin de ne pas interagir avec le loquet.
Ainsi, la butée amovible, lorsqu’elle n’est pas utilisée dans la position de blocage, reste accessible car montée sur le châssis, sans gêner le loquet, et peut être facilement atteinte pour être positionnée lorsque nécessaire en position de blocage.
Dans une réalisation avantageuse, le dispositif de levage à double mouflage comprend une butée inférieure disposée dans un fond du canal du verrouillage, opposé à l’embouchure, et contre laquelle l’organe de verrouillage peut venir en appui, ladite butée inférieure étant montée mobile sur le châssis entre une position remontée en l’absence de poussée exercée par l’organe de verrouillage sur ladite butée inférieure, et des positions descendues en présence d’un effort de poussée exercée par l’organe de verrouillage sur ladite butée inférieure ; et
- un organe de rappel élastique inférieur sollicitant ladite butée inférieure vers sa position remontée et offrant un effort résistant à un effort de poussée exercé par l’organe de verrouillage sur ladite butée inférieure.
Un tel ensemble butée inférieure / organe de rappel élastique est particulièrement avantageux pour réduire l’influence de la dynamique du mou de câble de levage, et fiabiliser les mouvements relatifs entre la moufle inférieure et la moufle supérieure, en particulier lorsque l’organe de verrouillage se trouve au niveau du fond du canal du verrouillage.
Selon une possibilité, la butée inférieure est montée coulissante en translation sur le châssis selon l’axe principal.
Selon une autre possibilité, le dispositif de levage à double mouflage comprend un moyen inférieur de visualisation configurée pour visualiser si la butée inférieure est dans sa position remontée qui est associée à la configuration connectée ou dans l’une de ses positions descendues dite position descendue instable, qui est associée à une configuration instable dans laquelle l’organe de verrouillage est coincé sous le loquet.
Un tel moyen inférieur de visualisation permet ainsi de détecter un risque de mauvaise connexion entre le loquet et l’organe de verrouillage, où l’organe de verrouillage serait coincé sous le loquet, en particulier coincé par une pointe d’un rebord distal du loquet.
L’invention se rapporte également à un engin de levage, comme par exemple une grue, comprenant une flèche et un dispositif de levage à double mouflage conformé pour lever/abaisser une charge le long de la flèche, ce dispositif de levage à double mouflage étant conforme à l’invention, dans lequel la moufle inférieure est suspendue sur la flèche par un câble de levage relié à un treuil de levage pour faire monter/descendre la moufle inférieure, ce câble de levage passant par la moufle supérieure.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d’un exemple de mise en œuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles :
est une vue schématique en perspective d’un dispositif de levage à double mouflage selon l’invention, en situation suspendue sur un chariot de distribution, dans une configuration déconnectée ;
est une vue schématique partielle et de face de la moufle supérieure et de la moufle inférieure en configuration déconnectée pour le dispositif de levage à double mouflage de la , avec l’organe de verrouillage dégagé de la moufle inférieure et du loquet ;
est une vue schématique en perspective du dispositif de levage à double mouflage de la , en situation suspendue sur le chariot de distribution, dans une configuration connectée ;
est une vue schématique partielle et de face de la moufle supérieure et de la moufle inférieure en configuration connectée pour le dispositif de levage à double mouflage des Figures 1 et 3, avec l’organe de verrouillage engagé dans la moufle inférieure et en prise avec le loquet ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 2 et 4, avec la moufle supérieure et la moufle inférieure en configuration déconnectée, au début d’une première étape d’une phase de connexion au cours de laquelle la moufle inférieure commence à monter, la butée de poussée étant alors dans sa position maximale avancée ;
est une vue schématique équivalente à celles de la , pendant la première étape de la phase de connexion, où la moufle inférieure continue de monter jusqu’à ce que l’organe de verrouillage commence à coulisser dans le sens d’entrée et vient au contact du loquet ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 5 et 6, pendant la première étape de la phase de connexion, où la moufle inférieure continue de monter et l’organe de verrouillage pousse le loquet vers sa position distale jusqu’à libérer le passage pour l’organe de verrouillage, la butée de poussée reculant jusqu’à atteindre sa position maximale de recul ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 5 à 7, pendant la première étape de la phase de connexion, où l’organe de verrouillage a à peine passer le loquet qui reste au contact de l’organe de verrouillage, le loquet étant alors dans une position intermédiaire instable, la butée de poussée étant dans une position de recul instable ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 5 à 8, à la fin de la première étape de la phase de connexion, où la moufle inférieure a fini de monter de sorte que l’organe de verrouillage s’est engagé à l’intérieur de la terminaison libre du loquet ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 5 à 9, pendant une deuxième étape de la phase de connexion, au cours de laquelle la moufle inférieure est descendu de sorte que l’organe de verrouillage a amené le loquet en position de verrouillage, et ainsi l’organe de verrouillage est coincé à l’intérieur de la terminaison libre du loquet, de sorte que la moufle inférieure peut descendre avec la moufle supérieure en configuration connectée, la butée de poussée étant alors dans sa position de recul de connexion ;
est une vue schématique équivalente à celle des Figures 2 et 4, au début d’une première étape d’une phase de déconnexion, la moufle supérieure et la moufle inférieure étant en configuration connectée, avec l’organe de verrouillage en prise avec le loquet, et la moufle inférieure commence à monter ;
est une vue schématique équivalente à celle de la , au début de la première étape de la phase de déconnexion, au cours de laquelle la moufle inférieure continue de monter jusqu’à ce que la moufle supérieure soit en butée haute et que l’organe de verrouillage commence à coulisser dans le sens d’entrée et commence à se dégager du loquet ;
est une vue schématique équivalente à celle des Figures 11 et 12, quasiment à la fin de la première étape de la phase de déconnexion, où la moufle inférieure a fini de monter jusqu’à ce que l’organe de verrouillage soit dans le fond du canal de verrouillage ;
est une vue schématique équivalente à celle des Figures 11 à 13, à la fin de la première étape de la phase de déconnexion, où la moufle inférieure a arrêté de monter et, l’organe de verrouillage ayant dépassé le loquet, le loquet est revenu en position neutre, sous l’effet d’une poussée exercée par la butée de poussée qui revient dans sa position maximale avancée ; et
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 11 à 14, au début d’une deuxième étape de la phase de déconnexion, au cours de laquelle la moufle inférieure commence à descendre de sorte que l’organe de verrouillage commence à coulisser dans le sens de sortie et vient au contact du loquet pour le pousser vers sa position proximale ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 11 à 15, quasiment à la fin de la deuxième étape de la phase de déconnexion, au cours de laquelle la moufle inférieure continue de descendre de sorte que l’organe de verrouillage a amené le loquet dans sa position proximale et que l’organe de verrouillage est prêt à s’échapper complètement de la moufle inférieure et du loquet ;
est une vue schématique équivalente à celles des Figures 11 à 16, à la fin de la deuxième étape de la phase de déconnexion, au cours de laquelle la moufle inférieure continue de descendre de sorte que l’organe de verrouillage est complètement dégagé de la moufle inférieure et que le loquet est revenu en position neutre, finalisant la déconnexion entre les moufles ;
est une vue schématique en perspective de la moufle inférieure dans laquelle est ménagée une fenêtre dans son châssis pour former un moyen de visualisation servant à visualiser les positions de la butée de poussée, avec trois zooms sur cette fenêtre illustrant respectivement, de haut en bas, la position maximale avancée (associée à la configuration déconnectée), la position de recul de connexion (associée à la configuration connectée) et la position maximale de recul (ou la position maximale de recul) ;
est une vue schématique en perspective d’un dispositif de levage à double mouflage selon une variante de réalisation de l’invention, dans une configuration connectée ;
est une vue schématique partielle et de face de la moufle supérieure et de la moufle inférieure en configuration déconnectée pour le dispositif de levage à double mouflage de la ;
est une vue schématique de face de la moufle supérieure et de la moufle inférieure en configuration connectée pour le dispositif de levage à double mouflage de la .
[Description détaillée d’un ou plusieurs modes de réalisation de l’invention]
En référence à la et à la , un dispositif de levage à double mouflage 1 selon l’invention est prévu pour un engin de levage, comme par exemple une grue, qui présente une flèche (non illustrée) et un chariot distributeur 9 monté mobile sur la flèche et relié à un système de distribution propre à déplacer le chariot distributeur 9 le long de la flèche selon une direction avant et une direction arrière opposées ; ce système de distribution étant par exemple un treuil de distribution qui coopère avec un câble de distribution pour le déplacement du chariot distributeur 9.
Ce dispositif de levage à double mouflage 1 comprend deux moufles 3, 4, à savoir :
- une moufle inférieure 3 solidaire d’un crochet de levage 30 (partiellement illustré) prévu pour accrocher une charge, où la moufle inférieure 3 est suspendue au chariot distributeur 9 (et donc est suspendue sur la flèche) par un câble de levage 90 (visible sur la ) relié à un treuil de levage pour faire monter/descendre la moufle inférieure 3 ; et
- une moufle supérieure 4 par laquelle passe le câble de levage 90, la moufle supérieure 4 étant aussi suspendue au chariot distributeur 9.
Aussi, la moufle inférieure 3 supporte des moyens inférieurs de renvoi de câble, comme par exemple deux poulies 31, pour le passage du câble de levage 90, et la moufle supérieure 4 supporte des moyens supérieurs de renvoi de câble, comme par une poulie 41, pour le passage du câble de levage 90.
Ainsi, le dispositif de levage à double mouflage 1 est conformé pour lever/abaisser une charge le long de la flèche de l’engin de levage.
Les deux moufles 3, 4 sont équipées d’un système mécanique de connexion réversible pour être configurables réversiblement entre :
- une configuration connectée (illustrée sur les Figures 3 et 19) dans laquelle la moufle supérieure 4 est connectée à la moufle inférieure 3 pour pouvoir l’accompagner dans des mouvements de montée/descente selon un axe principal qui est d’extension verticale, et
- une configuration déconnectée (illustrée sur la ) dans laquelle la moufle supérieure 4 est déconnectée de la moufle inférieure 3 pour pouvoir rester suspendue au-dessus de la moufle inférieure 3 qui peut effectuer des mouvements de descente/montée seule sans la moufle supérieure 4.
Selon le passage du câble de levage dans les moyens inférieurs de renvoi de câble 31 prévus sur la moufle inférieure 3 et dans les moyens supérieurs de renvoi de câble 41 prévus sur la moufle supérieure 4, la configuration connectée et la configuration déconnectée correspondent respectivement à une configuration double mouflage et à une configuration simple mouflage, ou inversement, du dispositif de levage à double mouflage 1 ; la configuration simple mouflage étant associée à un soutien du crochet 30 (et donc de la charge) par deux brins de levage du câble de levage, et la configuration double mouflage étant associée à un soutien du crochet 30 (et donc de la charge) par quatre brins de levage du câble de levage.
Dans l’exemple illustré, et comme visible sur la , la configuration connectée correspond à la configuration double mouflage (à quatre brins), de sorte que la configuration déconnectée correspond à la configuration simple mouflage (à deux brins).
Le système mécanique de connexion réversible comprend un mécanisme de verrouillage 5 monté sur la moufle inférieure 3, et une structure complémentaire de verrouillage 6 montée sur la moufle supérieure 4 et propre à coopérer avec le mécanisme de verrouillage 5.
En référence à la , la structure complémentaire de verrouillage 6 fait partie de la moufle supérieure 4 et elle est prévue en-dessous des moyens supérieurs de renvoi de câble, donc en-dessous de la poulie 41 dans l’exemple illustré. Cette structure complémentaire de verrouillage 6 comprend :
- un bâti 60 comprenant deux flasques 61 en vis-à-vis et qui délimitent entre eux une gorge ouverte sur le dessous de la moufle supérieure 4 pour définir une entrée 63 ; et
- un organe de verrouillage 62 supporté solidairement par le bâti, où cet organe de verrouillage 62 forme un arbre s’étendant selon un axe longitudinal orthogonal à l’axe principal, et où cet organe de verrouillage 62 s’étend entre les deux flasques 61 à une distance donnée de l’entrée 63 de la gorge.
Comme visible sur la , la moufle supérieure 4 supporte en partie haute, à l’opposé de l’entrée 63 de la structure complémentaire de verrouillage 6, une butée supérieure 43 formée par exemple de deux pans qui se rejoignent en forme de coin. Cette butée supérieure 43 permet d’éviter un déverrouillage contre un obstacle pendant un mouvement de levage en montée.
Par ailleurs, les flasques 61 s’écartent l’un de l’autre au niveau de l’entrée 63, de sorte que cette entrée 63 est évasée.
En référence à la et à la , le mécanisme de verrouillage 5 est intégré à la moufle inférieure 3 et il est prévu au-dessus des moyens inférieurs de renvoi de câble, donc en au-dessus des deux poulies 31 dans l’exemple illustré.
Ce mécanisme de verrouillage 5 comprend :
- un châssis 50 comprenant deux platines 51 en vis-à-vis et qui délimitent entre elles un espace interstitiel ; et
- un loquet 52 monté pivotant sur le châssis 50, entre les deux platines 51, où le loquet 52 est associé à un dispositif de poussée 7 décrit ultérieurement.
Le châssis 50 présente un canal de verrouillage 53 de forme allongée selon l’axe principal (donc selon une direction verticale), où ce canal de verrouillage 53 est formée par deux encoches ménagées en vis-à-vis dans les deux platines 51 et débouchant sur des rebords supérieurs 510 des platines 51, de sorte que ce canal de verrouillage 53 et muni d’une embouchure 54 par laquelle l’organe de verrouillage 62 de la structure complémentaire de verrouillage 6 peut entrer et sortir du canal de verrouillage 53. L’embouchure 54 est évasée pour faciliter et centrer l’insertion de l’organe de verrouillage 62 à l’intérieur du canal de verrouillage 53.
L’organe de verrouillage 62 présente une section transversale dimensionnée pour pouvoir coulisser dans le canal de verrouillage 53. La distance interne entre les deux flasques 61 du bâti 60 est supérieure à l’épaisseur du châssis 50, de sorte que le châssis 50 peut entrer à l’intérieur de la gorge du bâti 60 (donc entre les deux flasques 61) via l’entrée 63, qui est avantageusement évasée pour faciliter ce passage.
Ainsi, l’organe de verrouillage 62 peut coulisser dans le canal de verrouillage 53 selon un sens d’entrée (vers le bas) et selon un sens de sortie (vers le haut), opposé au sens d’entrée, lors respectivement d’un rapprochement et d’un éloignement relatif entre les deux moufles 3, 4. Il est avantageux que l’organe de verrouillage 62 coulisse de manière ajustée (avec un jeu réduit) à l’intérieur du canal de verrouillage 53. Cet organe de verrouillage 62 est avantageusement de section cylindrique selon un diamètre donné. Ainsi, le canal de verrouillage 53 présente une largeur sensiblement équivalente au diamètre de l’organe de verrouillage 62.
Le canal de verrouillage 53 présente un fond 55, qui se situe entre les deux poulies 31, où ce fond 55 est opposé à l’embouchure 54 et est propre à stopper un coulissement de l’organe de verrouillage 62 selon le sens d’entrée. Il est à noter que les deux poulies 31 sont également montées rotatives entre les deux platines 51.
Le loquet 52 est unique, il est disposé sur un côté du canal de verrouillage 53, et il est monté pivotant sur le châssis 50, entre les deux platines 51, selon un axe de pivotement orthogonal à l’axe principal et aussi parallèle à l’axe longitudinal de l’organe de verrouillage 62. Le loquet 52 pivote ainsi dans un plan incluant l’axe principal, et qui est orthogonal à l’axe de pivotement.
Le loquet 52 est muni d’une terminaison libre 56 de forme concave propre à être en prise avec l’organe de verrouillage 62, où la terminaison libre 56 présente une échancrure 57 de forme complémentaire à l’organe de verrouillage 62. Ainsi, l’échancrure 57 de la terminaison libre 56 du loquet 52 présente une zone de portée en arc de cercle selon un diamètre équivalent au diamètre de l’organe de verrouillage 62. Le loquet 52 est disposé entre l’embouchure 54 et le fond 55 du canal de verrouillage 53.
L’échancrure 57 de la terminaison libre 56 est délimitée par deux rebords 571, 572 opposés sur lesquels l’organe de verrouillage 62 peut exercer une poussée, à savoir un rebord proximal 571, faisant face à l’embouchure 54 du canal de verrouillage 53, et un rebord distal 572 faisant face au fond 55 du canal de verrouillage 53. Par ailleurs, le rebord proximal 571 et le rebord distal 572 présentent respectivement une longueur proximale et une longueur distale mesurées radialement à partir de l’axe de pivotement, et la longueur proximale est inférieure à la longueur distale.
Par ailleurs, le rebord proximal 571 se termine par une pointe proximale 573 formant une extrémité libre, et le rebord distal 572 se termine par une pointe distale 574 formant une extrémité libre ; ces deux pointes 573, 574 formant les extrémités de l’échancrure 57.
Le dispositif de poussée 7 s’étend entre les deux platines 51 et il comprend une butée de poussée 70 munie d’une terminaison avant libre 71 propre à venir en butée contre le loquet 52, et plus spécifiquement contre une surface d’appui prévue à proximité de l’axe de pivotement. Cette butée de poussée 70 présente également une terminaison arrière libre 72, opposée à la terminaison avant libre 71. La butée de poussée 70 se présente sous la forme d’une pièce allongée selon un axe d’extension orthogonal à l’axe principal.
La butée de poussée 70 est montée mobile en translation sur le châssis 50, selon une direction de translation orthogonale à l’axe principal. La butée de poussée 70 est coulissante entre :
- une position maximale avancée (visible sur les Figures 2, 5, 14 à 17) en l’absence de poussée exercée par le loquet 52 sur sa terminaison avant libre 71, et
- des positions de recul (visibles sur les Figures 4 et 6 à 13) en présence d’un effort de poussée exercée par le loquet 52 sur sa terminaison avant libre 71.
La butée de poussée 70 traverse et coulisse dans un support fixe 73 solidaire du châssis 50, de sorte que la terminaison avant libre 71 et la terminaison arrière libre 72 sont disposées de part et d’autre du support fixe 73.
Le dispositif de poussée 7 comprend en outre un organe de rappel élastique 74, se présentant par exemple sous la forme d’un ressort hélicoïdal, cet organe de rappel élastique 74 sollicitant la butée de poussée 70 vers sa position maximale avancée et offrant un effort résistant à un effort de poussée exercé par le loquet 52 sur sa terminaison avant libre 71. Ainsi, l’organe de rappel élastique 74 est au repos dans la position maximale avancée de la butée de poussée 70.
Dans l’exemple illustré, cet organe de rappel élastique 74 est intercalé entre le support fixe 73 et la terminaison avant libre 71, et plus précisément une surface d’arrêt prévue sur la terminaison avant libre 71. Ainsi, lorsque le loquet 52 exerce un effort de poussée sur la terminaison avant libre 71, faisant reculer la butée de poussée 70, alors l’organe de rappel élastique 74 se comprime et s’oppose ainsi à ce recul.
Le loquet 52 est mobile en pivotement entre plusieurs positions définies ci-après.
- une position neutre (visible sur les Figures 2, 5, 14, 15 et 17), dans laquelle sa terminaison libre 56 se situe dans le canal de verrouillage 53, et la butée de poussée 70 est dans sa position maximale avancée avec sa terminaison avant libre 71 au contact du loquet 52.
- une position distale (visible sur la ) dans laquelle le loquet 52 libère le passage pour l’organe de verrouillage 62 sous l’effet d’une poussée exercée par l’organe de verrouillage 62 coulissant depuis l’embouchure 54 selon le sens d’entrée (vers le bas) en direction du fond 55, cette position distale étant associée à un appui de l’organe de verrouillage 62 sur le rebord proximal 571, qui provoque un pivotement du loquet 52 dans un sens de rotation distal depuis la position neutre (pivotement du loquet 52 vers le bas), jusqu’à ce que l’organe de verrouillage 62 soit en appui sur la pointe proximale 573, le loquet 52 exerçant ainsi un effort de poussée sur la terminaison avant libre 71 de la butée de poussée 70 qui est poussée jusqu’à l’une de ses positions de recul, dite position maximale de recul, lorsque l’appui se fait sur la pointe proximale 573 du loquet 52. En effet, la butée de poussée 70 est à son maximum de recul lorsque l’organe de verrouillage 62 est en appui sur la pointe proximale 573.
- une position proximale (visible sur la ), dans laquelle le loquet 52 libère le passage pour l’organe de verrouillage 62 sous l’effet d’une poussée exercée par l’organe de verrouillage 62 coulissant selon le sens de sortie (vers le haut), cette position proximale étant associée à un pivotement du loquet 52 dans un sens de rotation proximal, opposé au sens de rotation distal, depuis la position neutre (pivotement du loquet 52 vers le haut), le loquet 52 n’étant plus au contact de la terminaison avant libre 71 de la butée de poussée 70 qui est alors dans sa position maximale avancée.
- une position de verrouillage (visible sur les Figures 4, 10 et 11), intermédiaire entre la position neutre et la position distale, dans laquelle la terminaison libre 56 du loquet 52 bloque l’organe de verrouillage 62 en coulissement dans le canal de verrouillage 53 selon le sens de sortie, avec l’organe de verrouillage 62 coincé à l’intérieur de cette terminaison libre 56, ledit loquet 52 exerçant ainsi un effort de poussée sur la terminaison avant libre 71 de la butée de poussée 70 qui est bloquée dans l’une de ses positions de recul, dite position de recul de connexion, située entre la position maximale de recul et la position maximale avancée.
- une position distale intermédiaire (visible sur la ), qui fait suite à la position de verrouillage dans la phase de déconnexion, et dans laquelle le loquet 52 libère le passage pour l’organe de verrouillage 62 sous l’effet d’une poussée exercée par l’organe de verrouillage 62 coulissant depuis l’échancrure 57 selon le sens d’entrée (vers le bas) en direction du fond 55, cette position distale intermédiaire étant associée à un appui de l’organe de verrouillage 62 sur le rebord distal 572 qui provoque un pivotement du loquet 52 dans le sens de rotation distal depuis la position de verrouillage (pivotement du loquet 52 vers le bas), ledit loquet 52 exerçant alors un effort de poussée sur la terminaison avant libre 71 de la butée de poussée 70 jusqu’à ce l’organe de verrouillage 62 soit en appui sur la pointe distale 574, de sorte que la butée de poussée 70 est amenée dans l’une de ses positions de recul, dite position de recul intermédiaire, située entre la position maximale de recul et la position de recul de connexion.
- une première position instable (visible sur la ), qui peut faire suite à la position distale de la lors d’une phase de connexion, dans laquelle l’organe de verrouillage 62 reste coincé dans le canal de verrouillage 53 en appui sur la pointe proximale 573. La butée de poussée 70 est alors bloquée dans l’une de ses positions de recul, dite première position de recul instable, située entre la position maximale de recul et la position de recul de connexion. Le dispositif de poussée 9 est avantageux en ce qu’il minimise, voire annule, le risque d’un tel coincement dans cette première position instable.
- une seconde position instable, qui est intermédiaire entre la position distale intermédiaire de la et la position de la dans une phase de déconnexion, dans laquelle l’organe de verrouillage 62 reste coincé dans le canal de verrouillage 53 en appui sur la pointe distale 574 ; autrement dit l’organe de verrouillage 62 est coincé sous le loquet 52. La butée de poussée 70 est alors bloquée dans l’une de ses positions de recul, dite seconde position de recul instable, située entre la première position de recul instable et la position de recul de connexion. Le dispositif de poussée 9 est à nouveau avantageux en ce qu’il minimise, voire annule, le risque d’un tel coincement dans cette seconde position instable.
Le dispositif de levage à double mouflage 1 peut également comprendre une butée proximale 79, réalisée dans un matériau élastomère (par exemple en caoutchouc, silicone ou autre matériau élastique), et montée fixement sur le châssis 50, entre les deux platines 51, au niveau des rebords supérieurs 510 des platines 51 et au-dessus du loquet 52. Cette butée proximale 79 favorise le retour élastique en position neutre du loquet 52 lorsque ce dernier est amené dans la position proximale.
En référence à la , le dispositif de levage à double mouflage 1 comprend également un moyen de visualisation 8 configurée pour visualiser si la butée de poussée 70 est :
- dans sa position maximale avancée qui est associée à la configuration déconnectée ; ou
- dans sa position de recul de connexion qui est associée à la configuration connectée.
Ce moyen de visualisation 8 comprend au moins une fenêtre 80 ménagée dans le châssis 5, et plus précisément dans l’une des deux platines 51, voire éventuellement deux fenêtres 80 qui se font face et qui sont ménagées dans les deux platines 51 respectives. La ou chaque fenêtre 80 est localisée en face de la butée de poussée 70 afin de pouvoir visualiser de l’extérieur une portion de la butée de poussée 70, et ainsi voir son déplacement. Plus précisément, la ou chaque fenêtre 80 est localisée en face de la terminaison arrière libre 72, et présente une forme oblongue ou allongée parallèlement à l’axe d’extension de la butée de poussée 70. La ou chaque fenêtre 80 présente deux bords opposés, à savoir un bord avant 81 (plus proche du loquet 52) et un bord arrière 82 (plus éloigné du loquet 52).
Le moyen de visualisation 8 comprend également :
- un repère 83 prévu sur la butée de poussée 70, et plus précisément au niveau de sa terminaison arrière libre 72, ce repère 83 étant donc mobile car il se déplace avec la butée de poussée 70 ; et
- au moins une référence visuelle qui est en correspondance visuelle avec le repère 72 lorsque la butée de poussée est dans sa position maximale avancée (associée à la configuration déconnectée) ou dans sa position de recul de connexion (associée à la configuration connectée).
Dans l’exemple de la , il est prévu d’avoir :
- une référence visuelle de connexion qui est en correspondance visuelle avec le repère 83 lorsque la butée de poussée 70 est dans sa position maximale avancée (associée à la configuration déconnectée), où cette référence visuelle de connexion se présente sous la forme d’un marquage de connexion 84 sur le châssis 50 (et plus spécifiquement sur l’une des deux platines 51), ce marquage de connexion 84 étant localisé sensiblement au milieu de la fenêtre 80 et se présente par exemple sous la forme d’un cadenas ; et
- une référence visuelle de déconnexion qui se présente sous la forme du bord avant 81 de la fenêtre 80, et qui est en correspondance visuelle avec le repère 83 lorsque la butée de poussée 70 est dans sa position de recul de connexion (associée à la configuration connectée), car dans cette position de recul de connexion le repère 83 se situe au niveau de ce bord avant 81.
Dans l’exemple de la , la référence visuelle de connexion se présente également sous la forme du marquage de connexion 84 localisé sensiblement au milieu de la fenêtre 80, mais cette fois sous la forme d’un chiffre « 4 » correspondant au nombre de brins de levage dans la configuration double mouflage (à quatre brins).
Dans l’exemple de la , la référence visuelle de déconnexion se présente cette fois sous la forme d’un marquage de déconnexion 85 sur le châssis 50 (et plus spécifiquement sur l’une des deux platines 51), ce marquage de déconnexion 85 étant localisé au niveau du bord avant 81 de la fenêtre 80, sous la forme d’un chiffre « 2 » correspondant au nombre de brins de levage dans la configuration simple mouflage (à deux brins).
Il est intéressant que le moyen de visualisation 8 soit également configuré pour visualiser si la butée de poussée 70 est dans une autre des positions de recul, à savoir la première position de recul instable, qui est associée à une première configuration instable dans laquelle le loquet 62 est dans la première position instable décrite précédemment et visible sur la . Cette première position de recul instable de la butée de poussée 70 est pour rappel positionnée entre sa dite position de recul de connexion et sa position maximale de recul.
Dans ce cas, il est prévu une référence visuelle d’erreur qui est en correspondance visuelle avec le repère 83 lorsque la butée de poussée 70 est dans sa première position de recul instable, ce qui va permettre d’indiquer visuellement à un opérateur la présence d’un défaut.
Dans l’exemple de la , la référence visuelle d’erreur correspond au bord arrière 82 de la fenêtre 80, et qui est en correspondance visuelle avec le repère 83 lorsque la butée de poussée 70 est dans sa position de recul instable (associée à la configuration instable), car dans cette première position de recul instable le repère 83 se situe au niveau de ce bord arrière 82.
Dans l’exemple de la , la référence visuelle d’erreur se présente sous la forme d’un marquage d’erreur 86 localisé au niveau du bord arrière 82, par exemple sous la forme d’une croix « X ».
En référence aux Figures 20 et 21, il est avantageux d’avoir une butée amovible 20 qui se présente sous la forme d’un axe physique ou d’une tige, qui peut être monté en deux endroits 21, 22 sur le châssis 50, chaque endroit étant formé de deux trous en vis-à-vis dans les platines 51 respectives.
Le premier endroit 21 est localisé juste dessous le loquet 52 lorsque ce dernier est dans sa position de verrouillage (visible sur la ). Ainsi, lorsque la butée amovible 20 est engagée dans le premier endroit 21 sur le châssis 50, la butée amovible 20 est alors dans une position de blocage dans laquelle cette butée amovible 20 bloque le loquet 52 en pivotement dans le sens de rotation distal (pivotement vers le bas) lorsqu’il est en prise avec l’organe de verrouillage 62 dans la configuration connectée ; le loquet 52 ne pouvant pas non plus pivoter dans le sens de rotation proximal (pivotement vers le haut) à cause de l’organe de verrouillage 62. Ainsi, cette butée amovible 20 permet de verrouiller la configuration connectée.
Le second endroit 22 est localisé à distance du loquet 52, par exemple de l’autre côté vis-à-vis du canal de verrouillage 53, pour ne pas interférer avec le loquet 52. Ainsi, lorsque la butée amovible 20 est engagée dans le second endroit 22 sur le châssis 50, la butée amovible 20 est alors dans une position de stockage dans laquelle la butée amovible est éloignée du loquet 52 afin de ne pas interagir avec le loquet 52.
Cette butée amovible 20 peut aussi coopérer avec un verrou 23, comme par exemple un boulon, un circlips ou une goupille de retenue, afin d’éviter sa chute lorsque dans le premier endroit 21 ou dans le second endroit 22.
En référence à la , il est optionnellement envisageable d’équiper le dispositif de levage à double mouflage 1 avec un dispositif de poussée inférieure 10 qui comprend une butée inférieure 11 disposée dans le fond 55 du canal du verrouillage 53, et contre laquelle l’organe de verrouillage 62 peut venir en appui. Cette butée inférieure 11 est montée mobile sur le châssis 50, entre les deux platines 51, et elle est coulissante en translation selon l’axe principal, entre :
- une position remontée (visible sur la ) en l’absence de poussée exercée par l’organe de verrouillage 62 sur la butée inférieure, et
- des positions descendues en présence d’un effort de poussée exercée par l’organe de verrouillage sur la butée inférieure 11, avec une positon maximale descendue dans laquelle l’organe de verrouillage 62 est en butée contre le fond 55 du canal de verrouillage 53 comme visible sur les Figures 13 et 14.
Ce dispositif de poussée inférieure 10 comprend en outre un organe de rappel élastique inférieur 12 sollicitant la butée inférieure 11 vers sa position remontée et offrant un effort résistant à un effort de poussée exercé par l’organe de verrouillage 62 sur la butée inférieure 11.
Il est à noter que l’organe de verrouillage 62 va venir au contact de la butée inférieure 11 uniquement lors de la phase de déconnexion, lors des étapes des Figures 12 à 14, et cette butée inférieure 11 est avantageuse pour réduire l’influence de la dynamique du mou de câble de levage, et fiabiliser les mouvements de la moufle inférieure 3 lors de cette phase de déconnexion.
En association avec ce dispositif de poussée inférieure 10, il peut être prévu un moyen inférieur de visualisation configurée pour visualiser si la butée inférieure 11 est dans sa position remontée qui est associée à la configuration connectée ou dans l’une de ses positions descendues dite position descendue instable, qui est associée à une seconde configuration instable dans laquelle le loquet 62 est dans la seconde position instable décrite précédemment, dans laquelle pour rappel l’organe de verrouillage 62 est coincé sous le loquet 52 en appui sur la pointe distale 574.
Dans l’exemple de la , le moyen inférieur de visualisation comprend :
- un repère (non illustré) prévu sur la butée inférieure 11, ce repère étant donc mobile car il se déplace avec la butée inférieure 11 ; et
- une référence visuelle d’instabilité 12 qui est en correspondance visuelle avec le repère lorsque la butée inférieure 11 est dans sa position descendue instable.
Dans l’exemple de la , cette référence visuelle d’instabilité 13 se présente sous la forme d’un orifice bas associé à un symbole en forme de croix « X », le repère se plaçant devant cet orifice lorsque la butée inférieure 11 est dans sa position descendue instable.
Il peut aussi être prévu une référence visuelle de repos 14, qui se présente sous la forme d’un orifice haut (au-dessus de l’orifice bas) associé à un symbole en forme de « V », le repère se plaçant devant cet orifice haut lorsque la butée inférieure 11 est dans sa position remontée.
La suite de la description porte sur une phase de connexion pour le passage de la configuration déconnectée vers la configuration connectée, en référence aux Figures 5 à 10.
En référence à la , dans la configuration déconnectée, la moufle supérieure 4 est suspendue au-dessus de la moufle inférieure 3 et le loquet 52 est en position neutre, avec la butée de poussée 70 en position maximale avancée. Pour passer de la configuration déconnectée vers la configuration connectée, la moufle inférieure 3 commence par être remontée, comme schématisé par la flèche MO, pour un rapprochement relatif entre les deux moufles 3, 4, jusqu’à ce que, en référence à la , l’organe de verrouillage 62 entre dans le canal de verrouillage 53 par l’embouchure 54 et vient au contact du rebord proximal 571 du loquet 52, amenant ainsi la moufle supérieure 4 en butée haute sur la flèche, et plus spécifiquement jusqu’à ce que la butée supérieure 43 de la moufle supérieure 4 soit en butée contre le chariot distributeur 9.
En référence aux Figures 7 à 9, en poursuivant la montée de la moufle inférieure 3, l’organe de verrouillage 62 exerce une poussée sur le rebord proximal 571 du loquet 52, tout en coulissant à l’intérieur du canal de verrouillage 53 selon le sens d’entrée (vers le bas), pour amener le loquet 52 en position distale dans laquelle l’organe de verrouillage 62 est en appui sur la pointe proximale 573 (voir ), puis l’organe de verrouillage 62 dépasse la pointe proximale 573 du loquet 52 (voir ), et alors le loquet 52 quitte le contact avec la pointe proximale 573 (voir ) et pivote dans le sens de rotation proximal (vers le haut) sous l’effet d’une poussée exercée par le dispositif de poussée 7, jusqu’à ce que le rebord distal 572 du loquet 52 vienne à son tour au contact de l’organe de verrouillage 62, comme schématisé en . Ainsi, et comme visible en , l’organe de verrouillage 62 est engagé à l’intérieur de la terminaison libre 56 du loquet 52.
Il est à noter que, si cette séquence est arrêtée alors que l’organe de verrouillage 62 est coincé dans le canal de verrouillage 53 en appui sur la pointe proximale 573 (ce qui correspond à la première configuration instable dans laquelle le loquet 62 est dans la première position instable décrite précédemment et visible sur la ), alors la butée de poussée 70 est dans la première position de recul instable et le repère 83 est en correspondance avec la référence visuelle d’erreur.
En référence à la , la moufle inférieure 3 est alors déplacée en descente, comme schématisé par la flèche DE, de sorte que l’organe de verrouillage 62 coulisse à l’intérieur du canal de verrouillage 53 selon le sens de sortie (vers le haut), et amène le loquet 52 en position de verrouillage, jusqu’à ce que l’organe de verrouillage 62 soit coincé à l’intérieur de la terminaison libre 56 du loquet 52 et soit donc bloqué en coulissement dans le canal de verrouillage 53 selon le sens de sortie, et ainsi la moufle inférieure 3 et la moufle supérieure 4 sont connectées. La butée de poussée 70 est dans la position de recul de connexion, et le repère 83 est en correspondance avec la référence visuelle de connexion 84, ce qui permet à l’opérateur de visualiser la connexion et ainsi poursuivre la descente de la moufle inférieure 3 avec la moufle supérieure 4 en configuration connectée. Il est également envisageable, si cette option est présente, d’employer la butée amovible 20 pour verrouiller la configuration connectée.
La suite de la description porte sur une phase de déconnexion pour le passage de la configuration connectée vers la configuration déconnectée, en référence aux Figures 11 à 17.
En référence à la , dans la configuration connectée, le loquet 52 est en position de verrouillage et l’organe de verrouillage 62 est coincé à l’intérieur de la terminaison libre 56 du loquet 52, plus précisément avec l’organe de verrouillage 62 coincé à l’intérieur de l’échancrure 57 de cette terminaison libre 56. La butée de poussée 70 est alors dans sa position de recul de connexion, et le repère 83 est en correspondance avec la référence visuelle de connexion 84.
Dans cette configuration connectée, la moufle inférieure 3 peut être descendue conjointement avec la moufle supérieure 4. En effet, lorsque la moufle inférieure 3 descend avec son loquet 52, ce loquet 52 est bloqués par l’organe de verrouillage 62 et ne peut pas pivoter vers la position proximale selon le sens de rotation proximal (pivotement vers le haut). Ainsi, le loquet 52 reste bloqué en position de verrouillage avec l’organe de verrouillage 62 qui, pour rappel, est solidaire de la moufle supérieure 4. La moufle supérieure 4 est donc connectée à la moufle inférieure 3 et descend donc avec celle-ci.
En référence aux Figures 11 et 12, pour passer de la configuration connectée vers la configuration déconnectée, la moufle inférieure 3 est d’abord montée (avec la moufle supérieure 4), comme schématisé par la flèche MO, jusqu’à ce que la moufle supérieure 4 soit en butée haute sur la flèche, et plus spécifiquement jusqu’à ce que la butée supérieure 43 de la moufle supérieure 4 soit en butée contre le chariot distributeur 9.
En référence aux Figures 12 et 13, une fois la moufle supérieure 4 en butée haute, la moufle inférieure 3 continue de monter, comme schématisé par la flèche MO, alors que la moufle supérieure 4 est bloquée. Ainsi, comme le canal de verrouillage 53 monte, l’organe de verrouillage 62 coulisse à l’intérieur de ce canal de verrouillage 53 selon le sens d’entrée (vers le bas), étant noté que le loquet 52 ne va pas s’opposer à ce coulissement et que le loquet 52 va ainsi pivoter dans le sens de rotation distal (vers le bas) sous l’effet d’une poussée exercée par l’organe de verrouillage 62 sur le rebord distal 572 du loquet 52. Aussi, le loquet 52 pivote vers le bas, tandis que l’organe de verrouillage 62 coulisse en direction du fond 55, jusqu’à ce que l’organe de verrouillage 62 quitte l’intérieur de la terminaison libre 56 du loquet 52, dépasse la pointe distale 574 et finisse par quitter le contact avec le loquet 52, et ensuite, comme illustré en , le loquet 52 revient en position neutre sous l’effet de la poussée exercé par le dispositif de poussée 7, et l’organe de verrouillage 62 est sous le loquet 52 (voire même est disposé dans le fond 55 du canal de verrouillage 53). Pendant cette étape, la butée de poussée 70 recule sous l’effet du pivotement du loquet 52 jusqu’à atteindre la position distale intermédiaire lorsque l’organe de verrouillage 62 est en appui sur la pointe distale 574, puis la butée de poussée 70 avance pour ramener le loquet 52 en position neutre.
Il est à noter que, entre la position distale intermédiaire de la et la position de la , l’organe de verrouillage 62 peut rester coincé dans le canal de verrouillage 53 en appui sur la pointe distale 574, ce qui correspond à la seconde configuration instable dans laquelle le loquet 62 est dans la seconde position instable décrite précédemment. Dans ce cas, l’emploi du dispositif de poussée inférieure 10 et du moyen inférieur de visualisation précédemment décrits sont pratiques pour permettre à un opérateur de visualiser ce coincement afin d’y remédier.
En référence à la , la moufle inférieure 3 est déplacée en descente, comme schématisé par la flèche DE, de sorte que l’organe de verrouillage 62 coulisse à l’intérieur du canal de verrouillage 53 selon le sens de sortie (vers le haut), jusqu’à venir en appui contre le rebord distal 572 du loquet 52, poussant ainsi le loquet 52 qui pivote alors dans le sens de rotation proximal (vers le haut) jusqu’à atteindre la position proximale, comme illustré en , permettant ainsi à l’organe de verrouillage 62 de sortir du canal de verrouillage 53 et de se dégager des loquets 52. Pendant cette étape, la butée de poussée 70 reste tout le temps dans sa position maximale avancée, le loquet 52 quittant le contact avec sa terminaison avant libre 71 en pivotant vers la position proximale. Par ailleurs, dans la position proximale, le loquet 52 vient appuyer contre la butée proximale 79, qu’il écrase légèrement sous la contrainte exercée par l’organe de verrouillage 62.
Ainsi, et comme illustré en , l’organe de verrouillage 62 est complètement dégagé du mécanisme de verrouillage 5 et le loquet 52 est revenu en position neutre sous l’effet de la butée proximale 79 et de son propre poids, et ainsi la moufle inférieure 3 et la moufle supérieure 4 sont déconnectées. La butée de poussée 70 est dans la position de recul de déconnexion, et le repère 83 est en correspondance avec la référence visuelle de déconnexion 81 ou 85, ce qui permet à l’opérateur de visualiser la déconnexion et ainsi poursuivre la descente de la moufle inférieure 3 seule dans la configuration déconnectée, sans la moufle supérieure 4 qui reste au niveau du chariot distributeur 9.
Il est ainsi à noter que, en phase de connexion et en phase de déconnexion, seule la commande des mouvements de montée/descente de la moufle inférieure 3 permet de passer d’une configuration connectée vers la configuration déconnectée, et inversement. La commande des mouvements de montée/descente de la moufle inférieure 3 s’opère en commande le treuil de levage.
Aussi, il est avantageux d’automatiser les déplacements de la moufle inférieure 3, dans la phase de connexion et dans la phase de déconnexion, au moyen d’une unité de contrôle/commande qui pilote le treuil de levage. Dans ce cadre d’une automatisation des phases de connexion et de déconnexion, il est avantageux de prévoir un ou plusieurs capteurs permettant de détecter des positions relatives entre la moufle inférieure 3 et la moufle supérieure 4, comme par exemple un capteur permettant de détecter lorsque la moufle supérieure 4 est en butée haute sur la flèche, et plus spécifiquement lorsque la butée supérieure 43 de la moufle supérieure 4 est en butée contre le chariot distributeur 9. En effet, cette position constitue un point de départ aux mouvements qui suivront dans les phases de connexion et de déconnexion.
Par ailleurs, il est envisageable d’inverser les positions du mécanisme de verrouillage et de la structure complémentaire de verrouillage 6 des moyens de connexion réversible, en ménageant le mécanisme de verrouillage 5 sur la moufle supérieure 4 et en en ménageant la structure complémentaire de verrouillage 6 sur la moufle inférieure 3. Il est également possible de fonctionner avec un seul loquet 52 pour le mécanisme de verrouillage 5, en adaptant la forme du loquet 52 pour coincer l’organe de verrouillage 62 dans le canal de verrouillage 53. En variante, il est possible de fonctionner avec plus que deux loquets 52 pour le mécanisme de verrouillage 5. Il est également envisageable de prévoir des éléments de contrainte élastique 59 autres que des ressorts, comme par exemple des lames élastiques, des mécanismes de rappel, ou autre moyens équivalents.

Claims (21)

  1. Dispositif de levage à double mouflage (1) pour un engin de levage, comme par exemple une grue, comprenant deux moufles (3, 4), à savoir une moufle inférieure (3) solidaire d’un crochet de levage (30) et une moufle supérieure (4), dans lequel les deux moufles (3, 4) comprennent un système mécanique de connexion réversible pour être configurables réversiblement entre :
    - une configuration connectée dans laquelle la moufle supérieure (4) est connectée à la moufle inférieure (3) pour pouvoir l’accompagner dans des mouvements de montée/descente selon un axe principal, et
    - une configuration déconnectée dans laquelle la moufle supérieure (4) est déconnectée de la moufle inférieure (3) pour pouvoir rester suspendue au-dessus de la moufle inférieure (3) qui peut effectuer des mouvements de descente/montée sans la moufle supérieure (4),
    dans lequel le système mécanique de connexion réversible comprend un mécanisme de verrouillage (5) monté sur l’une des deux moufles (3, 4), et une structure complémentaire de verrouillage (6) montée sur l’autre des deux moufles (3, 4) et comprenant un organe de verrouillage (62) propre à coopérer avec le mécanisme de verrouillage (5) ;
    et dans lequel le mécanisme de verrouillage (5) comprend :
    - un châssis (50) présentant un canal de verrouillage (53) de forme allongée selon l’axe principal et muni d’une embouchure (54) par laquelle l’organe de verrouillage (62) peut entrer et sortir du canal de verrouillage (53) et peut coulisser dans le canal de verrouillage (53) selon un sens d’entrée et selon un sens de sortie, opposé au sens d’entrée, lors respectivement d’un rapprochement et d’un éloignement relatif entre les deux moufles (3, 4), et
    - au moins un loquet (52) monté pivotant sur le châssis (50) selon un axe de pivotement pour débattre à l’intérieur du canal de verrouillage (53), ledit loquet (52) étant muni d’une terminaison libre (56) propre à être en prise avec l’organe de verrouillage (62),
    ledit mécanisme de verrouillage (5) comprenant en outre :
    - une butée de poussée (70) munie d’une terminaison avant libre (71) propre à venir en butée contre le loquet (52), ladite butée de poussée (70) étant montée mobile sur le châssis (50) entre une position maximale avancée en l’absence de poussée exercée par le loquet (52) sur ladite terminaison avant libre, et des positions de recul en présence d’un effort de poussée exercée par le loquet (52) sur ladite terminaison avant libre ; et
    - un organe de rappel élastique (74) sollicitant ladite butée de poussée (70) vers sa position maximale avancée et offrant un effort résistant à un effort de poussée exercé par le loquet (52) sur ladite terminaison avant libre.
  2. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 1, dans lequel la butée de poussée (70) est montée coulissante en translation sur le châssis (50).
  3. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 1 ou 2, comprenant un moyen de visualisation (8) configurée pour visualiser si la butée de poussée (70) est dans sa position maximale avancée qui est associée à la configuration déconnectée ou dans l’une de ses positions de recul, dite position de recul de connexion, qui est associée à la configuration connectée.
  4. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 3, dans lequel le moyen de visualisation (8) est configuré pour visualiser si la butée de poussée (70) est dans une autre des positions de recul, dite position de recul instable, qui est associée à une configuration instable dans laquelle la butée de poussée (70) a reculé au-delà de la position de recul de connexion.
  5. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel le moyen de visualisation (8) comprend une fenêtre (80) ménagée dans le châssis pour visualiser un repère (83) prévu sur la butée de poussée (70) lorsqu’en position maximale avancée ou en position de recul de connexion.
  6. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 5, dans lequel le moyen de visualisation (8) comprend, sur le châssis (50), au moins une référence visuelle (81 ; 84 ; 85) qui est en correspondance visuelle avec le repère (83) de la butée de poussée (70) lorsque la butée de poussée (70) est dans sa position maximale avancée ou dans sa position de recul de connexion.
  7. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 6, dans lequel l’au moins une référence visuelle comprend une référence visuelle de connexion (84) qui est en correspondance visuelle avec le repère (83) de la butée de poussée (70) lorsque la butée de poussée (70) est dans sa position maximale avancée, et une référence visuelle de déconnexion (81 ; 85) qui est en correspondance visuelle avec le repère (83) de la butée de poussée (70) lorsque la butée de poussée (70) est dans sa position de recul de connexion.
  8. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon les revendications 4 et 7, dans lequel l’au moins une référence visuelle comprend une référence visuelle d’erreur (82 ; 86) qui est en correspondance visuelle avec le repère (83) de la butée de poussée (70) lorsque la butée de poussée (70) est dans sa position de recul instable.
  9. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, dans lequel la butée de poussée (70) présente une terminaison arrière libre (72), opposée à la terminaison avant libre (71), et le repère (83) est prévu sur ladite terminaison arrière libre qui fait face à la fenêtre (80).
  10. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 9, dans lequel la butée de poussée (70) traverse un support fixe (73) solidaire du châssis (50) de sorte que la terminaison avant libre (71) et la terminaison arrière libre (72) sont disposées de part et d’autre du support fixe.
  11. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 10, dans lequel l’organe de rappel élastique (74) est intercalé entre le support fixe (73) et la terminaison avant libre (71).
  12. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 3, dans lequel le moyen de visualisation comprend au moins un capteur de position configuré pour détecter la butée de poussée (70) au moins dans sa position maximale avancée et dans sa position de recul de connexion, et un moyen d’affichage relié au capteur pour afficher la position de la butée de poussée (70) en fonction d’une détection par le capteur de position.
  13. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 12, dans lequel l’au moins un capteur de position est un capteur à contact, ou un capteur sans contact comme par exemple un capteur inductif, un capteur résistif ou un capteur lumineux.
  14. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel le loquet (52) est mobile en pivotement entre :
    - une position neutre dans laquelle la butée de poussée (70) est dans sa position maximale avancée avec sa terminaison avant libre (71) au contact du loquet (52) au repos ;
    - une position distale, dans laquelle le loquet (52) libère le passage pour l’organe de verrouillage (62) sous l’effet d’une poussée exercée par ledit organe de verrouillage (62) coulissant selon le sens d’entrée, ladite position distale étant associée à un pivotement du loquet (52) dans un sens de rotation distal depuis la position neutre, ledit loquet (52) exerçant ainsi un effort de poussée sur la terminaison avant libre (71) de la butée de poussée (70) qui est poussée jusqu’à l’une de ses positions de recul, dite position maximale de recul ;
    - une position proximale, dans laquelle le loquet (52) libère le passage pour l’organe de verrouillage (62) sous l’effet d’une poussée exercée par ledit organe de verrouillage (62) coulissant selon le sens de sortie, ladite position proximale étant associée à un pivotement du loquet (52) dans un sens de rotation proximal, opposé au sens de rotation distal, depuis la position neutre, le loquet (52) n’étant plus au contact de la terminaison avant libre (71) de la butée de poussée (70) qui est alors dans sa position maximale avancée ; et
    - une position de verrouillage, intermédiaire entre la position neutre et la position distale, dans laquelle la terminaison libre (56) du loquet (52) bloque l’organe de verrouillage (62) en coulissement dans le canal de verrouillage (53) selon le sens de sortie, avec l’organe de verrouillage (62) coincé à l’intérieur de ladite terminaison libre (56), ledit loquet (52) exerçant ainsi un effort de poussée sur la terminaison avant libre (71) de la butée de poussée (70) qui est bloquée dans l’une de ses positions de recul, dite position de recul de connexion, située entre la position maximale de recul et la position maximale avancée.
  15. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel l’au moins un loquet (52) comprend un seul loquet.
  16. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, comprenant une butée amovible (20) qui est déplaçable sur le châssis (50) dans une position de blocage dans laquelle ladite butée amovible bloque le loquet (52) en pivotement lorsqu’il est en prise avec l’organe de verrouillage (62) dans la configuration connectée.
  17. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 16, dans lequel la butée amovible (20) est également déplaçable sur le châssis (50) dans une position de stockage dans laquelle ladite butée amovible est éloignée du loquet (52) afin de ne pas interagir avec le loquet.
  18. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, comprenant une butée inférieure (11) disposée dans un fond (55) du canal du verrouillage (53), opposé à l’embouchure (54), et contre laquelle l’organe de verrouillage (62) peut venir en appui, ladite butée inférieure (11) étant montée mobile sur le châssis (50) entre une position remontée en l’absence de poussée exercée par l’organe de verrouillage sur ladite butée inférieure (11), et des positions descendues en présence d’un effort de poussée exercée par l’organe de verrouillage sur ladite butée inférieure (11) ; et
    - un organe de rappel élastique inférieur sollicitant ladite butée inférieure (11) vers sa position remontée et offrant un effort résistant à un effort de poussée exercé par l’organe de verrouillage sur ladite butée inférieure.
  19. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 18, dans lequel la butée inférieure (11) est montée coulissante en translation sur le châssis (50) selon l’axe principal.
  20. Dispositif de levage à double mouflage (1) selon la revendication 18 ou 19, comprenant un moyen inférieur de visualisation (13 ; 14) configurée pour visualiser si la butée inférieure (11) est dans sa position remontée qui est associée à la configuration connectée ou dans l’une de ses positions descendues dite position descendue instable, qui est associée à une configuration instable dans laquelle l’organe de verrouillage est coincé sous le loquet.
  21. Engin de levage, comme par exemple une grue, comprenant une flèche et un dispositif de levage à double mouflage (1) conformé pour lever/abaisser une charge le long de la flèche, ledit dispositif de levage à double mouflage (1) étant conforme à l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la moufle inférieure (3) est suspendue sur la flèche par un câble de levage (90) relié à un treuil de levage pour faire monter/descendre la moufle inférieure (3), ledit câble de levage (90) passant par la moufle supérieure (4).
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