LEVE-CONTENEURS ET VERROU AUTOMATIQUE DE RETENUE
L'invention concerne un lève-conteneurs comprenant un caisson de préhension, aussi dénommé "chaise" doté de moyens d'accrochage d'au moins un conteneur ; au moins un dispositif de guidage latéral du caisson de préhension par rapport à un bâti en translation entre une position basse d'accrochage d'au moins un conteneur et une position haute où chaque conteneur peut être basculé, et en rotation de basculement autour d'un axe de rotation horizontal entre une position initiale non basculé et une position extrême de basculement où chaque conteneur est renversé, en vue du déversement des déchets qu'il contenait ; et des moyens moteurs aptes à entraîner le caisson de préhension en translation et en rotation de basculement. Elle englobe aussi une benne ou un camion-benne équipé d'au moins un tel lève-conteneurs.
On connaît déjà de très nombreux types de lève-conteneurs pour benne de collecte de déchets permettant de décharger automatiquement dans une trémie de la benne, les déchets contenus dans des conteneurs. Ces lève- conteneurs soulèvent le conteneur du sol jusqu'à hauteur de la trémie, le font basculer pour le renverser en vue du déchargement des déchets, puis ramènent le conteneur vide au sol. Dans la plupart des lève-conteneurs connus, les mouvements sont obtenus grâce à des mécanismes complexes, coûteux à l'installation et en énergie consommée, encombrants - notamment dans la zone de travail -, et qui incorporent en général au moins un vérin double effet assurant les mouvements de translation, et au moins un vérin double effet assurant les mouvements de rotation (basculement) et de secousse des conteneurs basculés pour le déchargement des déchets, secousses qui entraînent l'usure prématurée des composants et des conteneurs. Du fait des nombreux vérins et/ou mécanismes qu'ils incorporent et des efforts cumuiés déployés, les lève-conteneurs connus présentent en particulier l'inconvénient d'entraîner une consommation d'énergie importante.
Cela se traduit, dans les véhicules à moteur thermique, par une augmentation sensible de la consommation de combustible, qui induit aussi une pollution atmosphérique et sonore accrue, ou, dans les véhicules à motorisation non thermique (électrique, hybride ...), par une diminution notable de l'autonomie. Par ailleurs, chaque mécanisme n'est conçu et adapté qu'à un type (simple chaise ; double chaise ; ou plusieurs chaises indépendantes) ou un modèle de lève-conteneurs, entraînant des coûts élevés de conception, étude, production, maintenance et réparation. Egalement, les lève-conteneurs connus sont étudiés pour chaque configuration de collecte spécifique, sans possibilité d'utilisation mixte des matériels, y compris pour les collectes sélectives (tri, recyclage, environnement ...) où les produits sont souvent à charger manuellement par le dessus du lève-conteneurs.
En outre, les lève-conteneurs connus présentent en général des mécanismes complexes incorporant des éléments mobiles (vérins, bras articulés, chariots ...) dans la zone de travail, non protégés, qui ne sont pas sans danger pour les opérateurs et peuvent être pollués - et donc usés, bloqués ou détériorés prématurément - par les déchets.
Par ailleurs, les lève-conteneurs connus (surtout du type double chaise) présentent un encombrement en hauteur et en profondeur trop important (souvent supérieur à 1 600 mm de hauteur et 600 mm, voire 1 m, de profondeur) ce qui a pour conséquence d'augmenter la hauteur de chargement manuel et la longueur hors-tout du véhicule. Cet inconvénient est encore plus pénalisant dans les versions automatiques des lève-conteneurs double chaise connus à cinématique polaire qui, avec leurs barrières de protection latérale, ajoutent un porte-à-faux supérieur à 1,2 m et un poids de plus de 800 kg.
FR-986343 décrit un lève-conteneurs comprenant un berceau tubulaire guidé de chaque côté par des galets dans des rails verticaux, et mû en translation verticale par un mécanisme à chaîne et vérin double effet, et entraîné en basculement par des butées supérieures arrêtant les galets supérieurs en fin de course et par un levier du berceau entraîné par la chaîne. Ce mécanisme est complexe, présente de nombreuses pièces en mouvements relatifs, sources de frottements, coincements, blocages, usures ou défaillances. Il est coûteux et de
maintenance complexe, et donc peu fiable et entraîne une consommation d'énergie élevée. En particulier, la moitié de la puissance développée par le vérin est absorbée par le brin de la chaîne fixé au châssis, entraînant une consommation énergétique deux fois plus élevée que celle nécessaire pour soulever et basculer les bacs. FR-2 763 318 décrit un lève-conteneurs à secteurs mobiles de retenue solidaires du caisson de préhension. Outre le fait que ce document n'explicite pas clairement le fonctionnement du mécanisme, de tels secteurs, venant contre des galets fixes, présentent l'inconvénient d'être amplificateurs d'efforts, en cas de blocage du caisson de préhension en rotation arrière, les efforts étant d'autant plus importants que l'angle de blocage du secteur avec l'horizontale est faible. Compte-tenu de la cinématique du mécanisme de basculement et du dispositif de retenue, ce lève-conteneurs nécessite aussi deux vérins à double effet pour les mouvements de translation et de basculement, avec les inconvénients sus-cités de fonctionnement et de consommation d'énergie, en particulier lors des phases de retour à vide.
En outre, le guidage latéral en translation avec des galets et des glissières à très faibles coûts de fabrication, de longueur réduite, exposées aux poussières et à fort coefficient de frottement, n'est pas compatible avec une réalisation de type double chaise dans lequel deux caissons de préhension indépendants doivent être juxtaposés et guidés séparément en vue de permettre des collectes à très forte cadence en conteneurs de petit volume (inférieur ou égal à 360 litres).
Dans d'autres dispositifs connus (EP-0379060, EP-0761568), le caisson de préhension est monté rotatif sur un chariot guidé en translation par rapport au bâti, et entraîné par un vérin accouplé à ce chariot, ce qui implique des bras de levier courts et constants. Un mécanisme similaire à celui de FR-9863343. complexe, coûteux et source de problèmes de fonctionnement doit être prévu pour transformer l'actionnement du vérin en un basculement du caisson.
Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un lève- conteneurs qui n'entraîne qu'une faible consommation d'énergie en fonctionnement, dont la conception, l'étude, la fabrication, l'exploitation et la maintenance soient simples et économiques, et qui permettent la réalisation d'une gamme complète de
lève-conteneurs de divers types et modèles compatibles avec les différentes configurations de collectes, et ce à partir de composants communs et d'adaptations simples et peu coûteuses.
L'invention vise aussi à proposer un lève-conteneurs dont l'utilisation est sûre pour les opérateurs - notamment qui ne présente dans la zone de travail aucun élément moteur, de guidage et de retenue, entraînant fréquemment des accidents -.
L'invention vise aussi à proposer un lève-conteneurs dont le mécanisme est simple, fiable, résistant, à faibles frottements, exempt de risques de blocages, coincements. .., de maintenance aisée -notamment qui incorpore un faible nombre de pièces telles que des leviers, articulations ou autres-.
L'invention vise aussi à proposer un lève-conteneurs compatible avec une faible hauteur de chargement dans la trémie, très peu encombrant dans la zone de travail, et permettant ainsi de faciliter la collecte manuelle, par exemple pour le chargement de déchets recyclables présentés le plus souvent en sacs, et qui n'augmente que peu la longueur hors-tout du véhicule, y compris dans sa version automatique. L'invention vise plus particulièrement à proposer un lève-conteneurs avec lequel la présence de barrières de protection n'est plus nécessaire. Pour ce faire, l'invention concerne un lève-conteneurs comprenant en combinaison :
- un caisson de préhension doté de moyens d'accrochage d'au moins un conteneur,
- au moins un dispositif de guidage latéral du caisson de préhension par rapport à un bâti :
. en translation entre une position basse d'accrochage d'au moins un conteneur et une position haute où chaque conteneur peut être basculé, et
. en rotation de basculement autour d'un axe de rotation horizontal entre une position initiale non basculé et une position extrême de basculement où chaque conteneur est renversé, en vue du déversement des déchets qu'il contenait, chaque dispositif de guidage latéral comprenant au moins une colonne latérale au moins sensiblement verticale fixée sur le bâti, et au moins un
chariot guidé en translation sur la(les) colonne(s) et ponant et guidant le caisson de préhension en rotation,
- des moyens moteurs aptes à entraîner le caisson de préhension en translation et en rotation de basculement, ces moyens moteurs comportant un vérin moteur linéaire bifonctionnel au moins sensiblement vertical dont une extrémité est articulée au caisson de préhension, et dont une autre extrémité est articulée au bâti, et adapté pour pouvoir entraîner le caisson de préhension en translation et en rotation de basculement, et s'étendre selon une direction non alignée avec l'axe de rotation du caisson de préhension lorsque ce dernier est en position haute et en position extrême de basculement,
- un dispositif de retenue du caisson de préhension en position haute, ce dispositif de retenue comprenant, pour au moins un chariot d'au moins un dispositif de guidage latéral, un verrou automatique de retenue, monté fixe sur le bâti, adapté pour verrouiller le chariot en position haute, et comportant : . au moins un organe de verrouillage apte à être déplacé entre une position de verrouillage où il est engagé sous une portée de verrouillage en regard solidaire du chariot, et une position de déverrouillage où il est dégagé hors de la portée de verrouillage pour libérer le chariot dans le sens de la descente,
. des moyens de détection adaptés pour pouvoir détecter les mouvements de pivotement du caisson de préhension autour de son axe,
. des moyens de commande de l'organe de verrouillage adaptés pour le commander en position de déverrouillage lorsque le caisson de préhension est en position initiale non basculé, et pour le commander en position de verrouillage lorsque le caisson de préhension est en position haute et en toute autre position de pivotement autour de son axe.
Le caisson de préhension rotatif est porté et guidé en rotation par au moins un chariot du dispositif de guidage latéral. Avantageusement et selon l'invention, le caisson de préhension est guidé en rotation par au moins un palier porté par au moins un chariot d'au moins un dispositif de guidage latéral. Ainsi, un tel chariot sert d'une part pour le guidage le long d'au moins une colonne, d'autre part pour le guidage en rotation du caisson de préhension rotatif -notamment d'une poutre de ce caisson de préhension-. Avantageusement et selon l'invention, le
caisson de préhension est guidé en rotation sur chaque chariot par au moins un palier réalisant un guidage à l'extérieur du caisson de préhension -notamment un roulement à billes et/ou à rouleaux et/ou à aiguilles-, et monté et fixé rigidement sur le chariot. Dans une première variante, avantageusement et selon l'invention, le caisson de préhension est guidé en rotation sur un et un seul chariot, le caisson de préhension s'étendant intégralement en porte-à-faux sur le côté par rapport à ce chariot. Avantageusement et selon l'invention, le caisson de préhension est guidé par au moins deux paliers distincts du chariot définissant l'axe de rotation du caisson de préhension.
Dans une autre variante, avantageusement et selon l'invention, le caisson de préhension est guidé en rotation à chacune de ses extrémités par deux chariots chacun de ces chariots appartenant à l'un des deux dispositifs de guidage latéral et guidant l'une des extrémités du caisson de préhension. Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, chaque chariot est guidé en translation sur au moins une colonne grâce à au moins un palier réalisant un guidage à l'extérieur de la colonne -notamment un palier lisse linéaire autolubrifié ou une douille à billes et/ou à rouleaux et/ou à aiguilles- monté et fixé rigidement sur le chariot, et de préférence traversé par la colonne. En outre, avantageusement et selon l'invention, au moins un chariot est guidé en translation sur au moins une colonne grâce à au moins deux paliers distincts, dont un palier supérieur et un palier inférieur. En particulier, un chariot sur lequel le caisson de préhension est guidé en porte-à-faux (uniquement sur ce chariot) est de préférence guidé sur au moins une colonne par deux paliers distincts. Avantageusement et selon l'invention, deux colonnes distinctes sont prévues.
Le dispositif de guidage latéral ainsi formé est économique en énergie, robuste et fiable, non sujet aux risques de blocage, et permet un montage soit d'un seul côté, le caisson de préhension étant en porte-à-faux (double chaise), soit des deux côtés (lève-conteneurs de type monopoutre ou monochaise). Avantageusement, et selon l'invention, avec le vérin moteur décalé latéralement de l'axe de rotation du caisson de préhension en position extrême de basculement, les
mouvements de rotation retour et de descente peuvent être obtenus uniquement grâce à la gravité, avec un vérin simple effet qui n'est moteur qu'à la montée et lors du basculement. Simultanément, le verrou automatique coopérant avec le chariot assure une retenue extrêmement fiable et résistante en position haute pendant les mouvements de rotation du caisson de préhension, et peut être protégé dans un carénage, sans risque d'interférer avec les autres organes mobiles, ni risque de blocage intempestif de la rotation du caisson de préhension et/ou du chariot sur le dispositif de guidage (par exemple par des déchets ou des poussières collées aux lubrifiants sur les glissières en cours de collecte). Il en résulte que l'on peut utiliser par exemple un seul vérin moteur simple effet, et, en tout cas, réaliser un gain en économie d'énergie, typiquement de l'ordre de 40% en moyenne globale, et utiliser un plus faible nombre de composants de commandes hydrauliques et électriques. En outre, les pièces formant le dispositif de retenue et la liaison vérin-caisson de préhension peuvent être standardisées, communes à toute une gamme de lève- conteneurs, simples et en faible nombre. Egalement, l'ensemble des éléments de guidage, de retenue et les moyens moteurs peuvent être déportés latéralement, sans interférer avec la zone de travail, et donc situés hors des déchets et poussières.
L'invention s'étend aussi à une benne de collecte de déchets équipée d'un lève-conteneurs selon l'invention et à un camion-benne de collecte de déchets équipé d'au moins un lève-conteneurs selon l'invention.
Un camion-benne selon l'invention peut être à moteur thermique et à plus faible consommation de carburant et donc plus respectueux de l'environnement (moindre pollution atmosphérique et sonore) ou à motorisation non thermique, "propre" et à plus grande autonomie. Sa hauteur de chargement et sa longueur hors-tout ne sont que peu affectées par la présence du lève-conteneurs selon l'invention qui offre une sécurité et une aisance de manœuvre accrues.
L'invention concerne aussi un lève-conteneurs, une benne et un camion-benne caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue schématique en élévation de l'arrière d'un camion-benne selon l'invention doté de deux lève-conteneurs selon l'invention de type dit double chaise,
- la figure 2 est une vue schématique en élévation de l'arrière d'un camion-benne selon l'invention doté d'un lève-conteneurs selon l'invention de type dit monopoutre,
- la figure 3 est une vue schématique en élévation de l'arrière d'un camion-benne à benne compartimentée selon l'invention doté de deux lève- conteneurs selon l'invention de type dit monochaise, - la figure 4 est une vue schématique en élévation arrière d'un lève-conteneurs selon la figure 1 à plus grande échelle,
- la figure 5 est une vue schématique en coupe selon la ligne V-V de la figure 4,
- les figures 6 et 7 sont des vues schématiques de profil d'un lève-conteneurs selon l'invention, le carénage de protection n'étant pas représenté, avec le conteneur en position basse, et, respectivement, en position extrême de basculement,
- la figure 8 est une vue schématique partielle de profil représentant le flasque d'un lève-conteneurs selon l'invention en position initiale non basculé et le verrou automatique de retenue en position déverrouillée,
- la figure 9 est une vue semblable à la figure 8, représentant le flasque en position extrême de basculement et le verrou maintenu en position verrouillée.
Un lève-conteneurs selon l'invention est destiné à être monté à l'arrière d'une benne 1 d'un camion-benne de collecte de déchets et permet de soulever, basculer et vider dans une trémie de la benne un ou plusieurs conteneurs 2 de déchets présenté(s) par un opérateur en regard du lève-conteneurs.
Un lève-conteneurs comprend une poutre 3 horizontale, transversale par rapport à la benne 1. portant au moins un caisson de préhension 4 pivotant autour d'un axe de rotation 5 horizontal transversal correspondant à l'axe longitudinal de la poutre 3. Le caisson de préhension 4 est doté d'au moins un peigne 6 d'accrochage adapté pour coopérer avec une collerette d'accrochage 7
supeneure d'un conteneur 2, et au moins un appui bas 8 entraînant un conteneur 2 en rotation avec le caisson de préhension 4 autour de l'axe 5 lors d'une rotation de basculement du caisson de préhension 4 autour de l'axe 5.
La poutre 3 est guidée en rotation pour définir l'axe de rotation 5 et portée par l'une et/ou l'autre de ses extrémités par un chariot 9 latéral guidé en translation sur au moins une colonne latérale 10 au moins sensiblement verticale, fixée sur un bâti 11 solidaire de la benne 1. Le dispositif de guidage latéral 9, 10 ainsi forme est déporté sur le côté hors de la zone de travail du lève- conteneurs (c'est-à-dire du caisson de préhension 4). Chaque chanot 9 qui fait office simultanément de guidage en translation le long d'une ou plusieurs colonne(s) qui le traverse(nt) et de guidage en rotation d'une poutre 3 constitue une pièce compacte ngide rassemblant les organes de guidage les plus importants.
Plusieurs variantes de réalisation du lève-conteneurs sont possibles, selon les besoins. Dans le cas d'un lève-conteneurs de type dit double chaise, (figure 1 ), la poutre 3 porte un caisson de préhension 4 doté d'un seul peigne 6 et d'un seul appui-bas 8.
La poutre 3 est guidée par une seule de ses extrémités, d'un seul côté de la benne 1 , le lève-conteneurs ne comprenant qu'un seul dispositif de guidage latéral 9, 10. De la sorte, deux lève-conteneurs peuvent être montés sur la benne 1 juxtaposes, avec leurs caissons de préhension 4 sépares mais se jouxtant pour pouvoir, en cas de besoin, soulever ensemble un seul conteneur de grande largeur (dit "à quatre roues", correspondant aux deux peignes et caissons), ou soulever séparément et indépendamment chacun un conteneur de faible largeur (dit "à deux roues", correspondant à un seul peigne et caisson). Le lève-conteneurs double chaise selon l'invention est ainsi caracténsé en ce que le caisson de préhension 4 est intégralement en poπe-à-faux, guidé uniquement sur le côté de la benne et porté par la poutre 3 définissant l'axe de rotation 5 du caisson de préhension 4.
La poutre 3 étant montée en porte-à-faux, le dispositif de guidage latéral comprend, dans cette variante, un chariot 9a guidé par deux colonnes 10a. 10b verticales parallèles s'étendant du même côte, et distantes l'une de l'autre dans le prolongement de l'axe de rotation 5 et de la poutre 3 de façon à
assurer un guidage en rotation de la poutre 3 dans le chariot 9a par deux paliers distincts 15, 16 (figures 4 et 5) recevant l'extrémité de la poutre 3 et la guidant en deux points distincts. Le chariot 9a est ainsi guidé en translation sur la colonne 10a principale disposée le plus vers l'intérieur par deux paliers 13, 14 à très faible coefficient de frottement, dont un palier supérieur 13 et un palier inférieur 14, de façon à assurer le maintien vertical du chariot 9a qui s'étend sur une hauteur suffisante entre ces deux paliers 13, 14. L'un 15 des paliers de guidage en rotation de la poutre 3 par rapport au chariot 9a est prévu au droit de la colonne 10a principale. Le chariot 9a est ainsi guidé en translation sur la colonne 10b secondaire disposée le plus vers l'extérieur par un seul palier autoalignant 17, et la poutre 3 est guidée en rotation sur le chariot 9a aussi au droit de cette colonne 10b secondaire par un palier 16 de guidage en rotation. Les deux paliers 15, 16 sont adaptés pour maintenir axialement la poutre 3 par rapport au chariot 9a de façon à définir un pivot fixe d'axe 5. Les paliers 13, 14, 15, 16 sont des paliers extérieurs traversés par la colonne et, respectivement, par la poutre. Les paliers 13, 14 sont de préférence des paliers lisses linéaires et/ou des douilles à billes. Les paliers 15, 16 sont de préférence des roulements à billes et/ou à rouleaux et/ou à aiguilles.
Dans le cas d'un lève-conteneurs de type du monopoutre (figure 2) s'étendant sensiblement sur toute la largeur de la benne 1 , la poutre 3 porte un caisson de préhension 4 (doté de deux peignes 6a. 6b juxtaposés et deux appui-bas 8a. 8b). Le caisson de préhension 4 est alors obtenu à partir de deux caissons de préhension de faible largeur, juxtaposés et reliés, d'un lève-conteneurs dit double chaise précédemment décrit. La poutre 3 est guidée par chacune de ses extrémités, des deux côtés de la benne 1, le lève-conteneurs comprenant deux dispositifs de guidage latéral 9. 10. Les deux peignes 6a, 6b peuvent accrocher ensemble un seul conteneur de grande largeur, ou chacun un conteneur de faible largeur.
Dans cette variante, chaque dispositif de guidage latéral 9, 10 comprend un chariot tubulaire 9b guidé par une colonne 10 unique grâce à un palier supérieur 13 et un palier inférieur 14. La poutre 3 est guidée par un palier 44 de guidage en rotation à chacune de ses extrémités sur le chariot 9b correspondant, au droit de la colonne 10. L'un des paliers 44 réalise un blocage axial bidirectionnel
tandis que l'autre réalise un pivot glissant (facilitant la réalisation et le fonctionnement).
Dans le cas d'un lève-conteneurs de type dit monochaise de faible largeur, la poutre 3 porte un caisson de préhension 4 doté d'un peigne 6 et d'un appui-bas 8. La poutre 3 est guidée à chacune de ses extrémités par deux dispositifs de guidage latéral 9, 10 dont un est disposé d'un côté de la benne 1, du côté extérieur, tandis que l'autre, dit dispositif de guidage latéral central, est en partie médiane de la benne 1. Deux lèves-conteneurs peuvent être juxtaposés à l'arrière d'une même benne 1 (figure 3), par exemple pour la collecte sélective en benne compartimentée. Chaque dispositif de guidage latéral extérieur est semblable à celui d'un lève-conteneurs monopoutre (chariot 9b tubulaire). Le chariot 9c de chaque dispositif de guidage latéral central peut être réduit à un palier double 9c réalisant un pivot glissant pour guider l'extrémité correspondante de la poutre 3 et un guidage en translation le long d'une colonne 10c similaire à la colonne 10b secondaire d'un lève-conteneurs double chaise.
Chaque colonne 10, 10a, 10b, 10c est de section droite transversale quelconque (circulaire, carrée, polygonale, en U...) et les paliers correspondants 13, 14, 17 extérieurs, de préférence traversés par une telle colonne, sont adaptés à cette section. Le lève-conteneurs comprend aussi au moins un vérin moteur
12 linéaire bifonctionnel, c'est-à-dire apte à entraîner un caisson de préhension 4 en translation avec la poutre 3, depuis une position basse d'accrochage d'un conteneur 2, jusqu'à une position haute où le conteneur 2 peut être basculé, et en rotation de basculement autour de l'axe 5, entre une position initiale non basculé (le conteneur 2 étant en position haute mais n'étant pas basculé) et une position extrême de basculement où le conteneur 2 est renversé, les déchets qu'il contenait étant déversés dans la trémie de la benne 1.
Le bâti 1 1 comprend deux caissons latéraux verticaux 18 renfermant l'ensemble des organes d'un dispositif de guidage latéral et un vérin moteur 12. Chaque caisson latéral est délimité à l'arrière par un carénage 20 de protection solidaire du bâti 1 1 et, à l'avant, par une paroi du bâti 1 1 ou de la benne. De la sorte, ces organes sont tous déportés latéralement, sur le côté de la zone de
travail 19, et protégés dans le caisson latéral vertical par le carénage 20, les opérateurs étant eux-mêmes protégés.
Un vérin moteur 12 peut être prévu de chaque côté de la benne 1 , mais chaque dispositif de guidage latéral 9, 10 comprend au plus un vérin moteur 12. Ainsi, selon les vaπantes, un lève-conteneurs peut être motoπsé par un et un seul vérin moteur 12 unique (figures 1 et 3), ou par deux vérins moteurs 12, un de chaque côté (figure 2). Chaque venn moteur 12 comprend un corps de vérin 22 articulé au bâti 11 en partie haute de la benne 1 par une liaison pivot fixe 21 d'axe horizontal transversal, et une tige d'actionnement 23 dont l'extrémité est articulée, par une liaison pivot fixe 30 d'axe hoπzontal transversal, à un flasque latéral 24 solidaire en rotation du caisson de préhension 4 rotatif. De préférence une rotule peut être prévue pour réaliser cette articulation 30 de la tige 23 au flasque 24, ainsi que l'autre articulation, entre le vénn 22 et le bâti 11.
Le flasque 24 est une plaque plane rigide fixée à la poutre 3 pour s'étendre radialement à l'axe 5. globalement vers le bas et vers l'arrière en position initiale non basculé. Le chant supéneur du flasque 24 s'étendant au-dessus de l'axe 5 (en position non basculé) et vers l'avant définit une came 45 adaptée pour venir au contact d'un galet 46 de détection porté par un loqueteau 47 monté pivotant sur le bâti 1 1 autour d'un axe honzontal transversal 48. Ainsi, la came 45 est formée sur un flasque latéral 24 du caisson de préhension 4 auquel est articule un vénn moteur linéaire 12 en un pomt d'articulation 30 tel que le vénn moteur linéaire 12 ne soit pas aligné avec l'axe 5 de rotation lorsque le caisson de préhension 4 est en position extrême de basculement.
Le loqueteau 47 s'étend vers le bas à partir de l'axe 48 et comprend une extrémité libre mféneure 49 s'étendant vers l'arnère et formant un crochet de verrouillage adapte pour, en position de verrouillage, s'engager sous une portée de verrouillage 50 en regard solidaire du chanot 9 du dispositif de guidage latéral 9, 10 associe au vénn moteur 12. Cette portée de verrouillage 50 peut être simplement formée d'un doigt de verrouillage horizontal transversal comme représenté, ou d'un epaulement ou gâche directement forme dans le chanot 9 Le loqueteau 47 est forme d'un bras rigide qui est articulé au bâti 1 1. s'étend entre le flasque 24 et le chanot 9. et porte le galet 46 de détection a son extrémité supeneure
51 au-dessus de l'axe 48. Le galet 46 est porté à l'extrémité d'un maneton 52 horizontal solidaire du loqueteau 47 permettant de placer le galet 46 dans le plan vertical du flasque 24. Un ressort de traction 53 interposé entre l'extrémité supérieure 51 du loqueteau 47 et le bâti 1 1 rappelle le loqueteau 47 en position de déverrouillage où le crochet de verrouillage est dégagé du doigt 50 de verrouillage vers l'avant pour libérer le chariot 9 dans le sens de la descente.
La came 45 forme avec le galet 46 des moyens 45, 46 de détection des mouvements de pivotement du caisson de préhension 4 lors de sa rotation de basculement à partir de la position initiale non basculé. Cette came 45 présente en particulier un plat 54 supérieur avant prolongé par une portion circulaire 55 supérieure. Lorsque le flasque 24 arrive en position haute, le galet 46 vient au contact du plat 54 qui le laisse en position de déverrouillage. Dès le début de la rotation de basculement, la came 45 déplace le galet 46 vers l'avant, le crochet 49 du loqueteau 47 se déplaçant vers l'arrière, s'engageant sous le doigt de verrouillage 50 du chariot 9 en position de venouillage, le retenant ainsi en position haute. La came 45 est adaptée pour que, lors de la rotation de retour, le loqueteau 47 reste verrouillé jusqu'à ce que le flasque 24 et le caisson de préhension 4 reviennent sensiblement en position initiale non basculé, avec le plat 54 au contact du galet 46. Le ressort 53 et le poids à vide de l'ensemble (caisson 4, chariot 9, conteneur 2 ...) déverrouillent alors le loqueteau 47 en le faisant pivoter dans le sens de déplacement du crochet de verrouillage 49 vers l'avant hors du doigt 50, en position de déverrouillage, de sorte que le chariot 9 peut redescendre. Ainsi, le loqueteau 47 est déplacé en position de verrouillage par la came 45, et rappelé en position de déverrouillage par un ressort 53, et par le poids de l'ensemble mécanique en mouvement 4, 9, 2.
Le loqueteau 47 pivotant forme ainsi des moyens de commande du crochet de verrouillage 49, coopérant avec les moyens 45, 46 de détection de la rotation du caisson de préhension 4 formés du galet 46 et de la came 45. L'ensemble constitue un verrou automatique mécanique de retenue 45 à 55. II est à noter que le verrou automatique de retenue ainsi formé pour verrouiller le chariot 9 en position haute peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation, aussi bien en ce qui concerne la détection de rotation du
caisson de préhension 4, qui peut être de type inductif, optique, magnétique, électrique . . . que la commande de l'organe de verrouillage 49 qui peut être électrique, hydraulique, magnétique ..., la forme de l'organe de verrouillage 49 et de la portée de déverrouillage 50 .. . La réalisation sous forme entièrement mécanique sus-décrite présente néanmoins l'avantage de la simplicité, de l'économie en coût et en énergie, et de la fiabilité.
Le verrou automatique de retenue 45 à 55 est aussi incorporé dans le caisson 18 latéral, et protégé par le carénage 20. Ainsi, dans un lève- conteneurs selon l'invention, chaque dispositif de guidage latéral 9, 10, le dispositif de retenue 45 à 55 et le vérin moteur 12 correspondants sont intégralement logés dans un caisson latéral 18 délimité par un carénage 20 de protection.
Chaque dispositif de guidage latéral 9, 10 comprend au plus un vérin moteur 12 et au plus un verrou automatique de retenue 45 à 55. Dans les variantes des figures 1 et 3, chaque lève-conteneurs comprend un et un seul vérin 12, un et un seul flasque 24, et un et un seul verrou automatique de retenue 45 à 55. Le flasque 24 servant simultanément de manivelle pour le vérin 12 et d'organe de détection et de commande pour le verrou 45 à 55, le lève-conteneurs comprend autant de flasque(s) 24 et de verrou(x) 45 à 55 que de vérin(s) moteur(s) 12. Lorsque le caisson de préhension 4 est en position non basculé, la tige d'actionnement 23 du vérin 12 passe à l'arrière de la poutre 3 et l'articulation 30 de la tige d'actionnement 23 est située sous l'axe 5 de rotation du caisson de préhension 4 et décalée vers l'arrière. Le flasque 24 définit, outre l'articulation 30 et l'axe 5. une manivelle d'entraînement en rotation du caisson de préhension 4 par le vérin 12.
Le flasque 24 (et donc le caisson de préhension 4) porte un patin 25 de blocage en rotation du caisson de préhension 4. situé en position non basculé sous l'axe 5 de rotation du caisson de préhension 4. Ce patin 25 coulisse, lors des mouvements de translation du caisson de préhension 4, dans un rail 26 s'étendant parallèlement à la (aux) colonne(s) du dispositif de guidage latéral 9, 10. Le patin 25 dans le rail 26 empêche la rotation du flasque 24 et du caisson de préhension 4 lors de la retraction de la tige d'actionnement 23 vers le haut, depuis la
position basse jusqu'à une position supérieure de libération du patin 25 à partir de laquelle celui-ci peut sortir du rail 26 vers l'arrière. Cette position supérieure de libération correspond à l'extrémité libre supérieure arrière 27 du rail 26, et avec la position haute du caisson de préhension 4, ou avec une position légèrement en dessous de cette position haute.
Le dispositif de retenue formé du verrou automatique 45 à 55 maintient ainsi le chariot 9 et donc le caisson de préhension 4 en position haute, et ne les libère que lorsque le patin 25 est revenu dans le rail 26, en fin de rotation retour. Lorsque le flasque 24 arrive à la position supérieure de libération, le vérin 12 l'entraîne avec le caisson de préhension 4 en rotation de basculement autour de l'axe 5, jusqu'à une position extrême de basculement où une portée 29 solidaire du caisson de préhension 4 vient en butée contre une double butée 28 montée fixe sur le bâti 1 1. La portée 29 venant au contact de la double butée 28 peut être une portion de chant du flasque 24 et/ou une portion d'articulation 30 de la tige d'actionnement 23. Dans l'exemple représenté, la portée 29 est une portion avant de la face circulaire de l'extrémité d'articulation 30 de la tige 23 du vérin 12 au flasque 24.
Une butée d'amortissement 31 des conteneurs de grand volume (supérieur ou égal à 360 £) est fixée au bâti 11 au-dessus et à l'aplomb de chaque caisson de préhension 4 et peigne 6 (figures 5 et 6). Cette butée d'amortissement 31 est aplatie par le conteneur 2 en fin de basculement, de préférence avant que la portée 29 ne vienne au contact de la double butée 28. De la sorte, sur ces conteneurs, la butée d'amortissement 31 exerce aussi une impulsion de rappel élastique dès que le vérin 12 est commandé dans le sens du retour en position initiale non basculé.
La double butée 28, de maintenance facile et très économique, comprend deux éléments élastiques 32,33 montés respectivement aux extrémités opposées d'un axe de butée 34 guidé en translation sur un support 35 d'axe fixé au bâti 1 1. Le premier élément élastique 32 est destiné à recevoir la portée 29 du caisson de préhension 4 alors que le second élément élastique 33 est au contact d'une paroi fixe avant 36 du support 35, les deux éléments élastiques 32, 33 ayant
des coefficients de raideur, une distance relative, et des courses de déplacement et d'amortissement par rapport au support 35 adaptés pour entraîner quelques oscillations de battements en rotation du caisson de préhension 4.
Dans le mode de réalisation représenté, avantageusement et selon l'invention, le premier élément élastique 32 est formé d'un bloc de matière synthétique élastique -notamment du caoutchouc- de forme cylindrique présentant une face extrême 36 transversale frontale destinée à recevoir la portée 29. L'axe de butée 34 est une tige droite métallique guidée dans un fourreau 37 en matière synthétique anti-friction rigide -par exemple en ertalon ®- fixé au support 35 et doté d'un alésage traversé par l'axe 34. Ce fourreau 37 définit deux faces extrêmes radiales 38, 39 limitant les déplacements longitudinaux de l'axe 34 dans chaque sens, la longueur de l'axe 34 étant supérieure à la distance entre ces faces extrêmes radiales 38, 39. Le second élément élastique 33 est formé d'un bloc de matière synthétique élastique - notamment en caoutchouc - de forme symétrique de révolution mais se rétrécissant à son extrémité de contact avec la paroi 36 du support 35 de façon à présenter une raideur augmentant progressivement avec son écrasement. Chaque élément élastique 32, 33 est porté par une platine 40, 41 radiale métallique fixée à l'axe 34. Le jeu entre chaque platine 40, 41 et la face extrême radiale 38, 39 en regard du fourreau 37 peut être ajusté grâce à une ou plusieurs rondelle(s) 42.
La double butée 28 est montée de façon que l'axe de butée 34 présente un angle d'inclinaison α compris entre 45° et 90° par rapport à la verticale au point de contact de la portée 29. De préférence α est supérieur à 60° . Dans l'exemple représenté figure 9 α est de l'ordre de 75° . En outre, la double butée 28 est montée de façon que l'axe de butée 34 soit orienté au moins sensiblement selon une direction tangente à un cercle décrit, lors des rotations du caisson de préhension 4, par l'articulation 30 du vérin 12 sur le caisson de préhension 4. Ces dispositions permettent notamment de créer des battements en fin de course de rotation de basculement et de donner une impulsion vers l'arrière et légèrement vers le bas pour repousser le flasque 24 lors de la rotation de retour à partir de la position extrême de basculement, dès que le vérin 12 est commandé dans ce sens. La double butée 28 fait aussi office d'amortissement du caisson de préhension 4 en fin de basculement.
Lors de la rotation de basculement, lorsque le premier élément élastique 32 arrive en fin de course (la rondelle 42 ou la platine 40 venant au contact de la face 38 en regard du fourreau 37) le caisson de préhension 4 et le conteneur 2 (quel que soit son volume), subissent des oscillations de battements en rotation autour de l'axe 5 de rotation du caisson de préhension 4, l'axe de butée 34 subissant des oscillations de battements en translation. Ce faisant, le vérin 12 subit de légères oscillations de pivotement autour de son articulation supérieure 21 sur le bâti 11. Ces oscillations facilitent et accélèrent le déversement des déchets hors des conteneurs 2. Le point d'articulation 30 de la tige 23 du vérin 12 au flasque
24 est adapté pour ne pas être à la verticale de l'axe 5 de rotation du caisson de préhension 4 en position extrême de basculement, de sorte que le vérin 12 n'est pas aligné avec l'axe 5 de rotation du caisson de préhension 4 et ne crée pas de point mort haut. Ainsi, dès la libération de la tige 23 du vérin 12, le conteneur 2 et le caisson de préhension 4 sont entraînés par gravité sous l'effet de leur poids en rotation de retour, et à la descente du conteneur sur le sol.
Chaque vérin 12 est un vérin moteur linéaire hydraulique simple effet au moins sensiblement vertical adapté pour assurer l'ascension du caisson de préhension 4 et le basculement de déchargement du caisson de préhension 4. La cinématique du caisson de préhension 4, et de ce vérin 12, est adaptée pour que la rotation retour et la descente puissent s'effectuer sous l'effet de la gravité, le vérin moteur 12 comprenant des moyens de régulation de ces mouvements de retour non moteurs. De tels moyens de régulation sont bien connus et peuvent être formés par exemple d'un clapet piloté électro-hydrauliquement placé sur le retour du circuit d'alimentation hydraulique du vérin 12. Il est à noter que le vérin 12 simple effet est disposé pour être moteur lorsqu'il est alimenté dans la cavité de son cylindre du côté de la tige d'actionnement 23, ce qui permet une économie de débit du fluide d'alimentation. En outre, la tige d'actionnement 23 de ce vérin 12 simple effet ne subit aucune contrainte de flambage, de sorte que la section de la tige 23 peut être relativement faible. En conséquence, l'invention permet d'employer un vérin 12 simple effet de faibles dimensions, conduisant à un
gain globalement considérable en coût, en consommation d'énergie, en encombrement et en poids.
Un détecteur 43 solidaire du bâti 1 1 permet de détecter la fin de course de rotation de basculement du flasque 24. Ce détecteur 43 peut être de tout type connu (inductif, mécanique, optique, ...). Il produit un signal électrique déclenchant l'arrêt d'alimentation du vérin 12 et le maintien de sa tige 23 en position. Après une durée prédéterminée définie par l'opérateur ou par une temporisation et correspondant aux oscillations très courtes de déchargement des déchets, la tige 23 du vérin 12 est libérée, sa vitesse de déploiement étant contrôlée par lesdits moyens de régulation. La double butée 28 déclenche et repousse le caisson de préhension 4 et, respectivement, le conteneur 2 dans le sens de la rotation retour, sans amplifier les contraintes admissibles par les collerettes des conteneurs.
Il est à noter que l'action conjointe de la butée d'amortissement 31 et de la double butée 28 minimise le développement de contraintes au niveau de la collerette d'accrochage 7 du conteneur 2, qui est la portion la plus sollicitée des conteneurs, de sorte que le lève-conteneurs selon l'invention concourt à augmenter substantiellement la durée de vie des conteneurs.