FR3121588A1 - Dispositif de blocage pour recharge de produit à appliquer, et recharge équipée d’un tel dispositif - Google Patents

Abstract

Ce dispositif de blocage (B) pour recharge (R) de produit à appliquer du type à ascenseur (5) comprend des moyens (27a, 27b) pour bloquer la translation dudit ascenseur (5), ces moyens (27a, 27b) étant adaptés pour être débloqués lorsque ladite recharge est insérée dans un habillage (H). (Fig. 9)

Description

Dispositif de blocage pour recharge de produit à appliquer, et recharge équipée d’un tel dispositif

La présente invention se rapporte au domaine des applicateurs de produits pâteux ou liquides, et trouve notamment son application dans le domaine des applicateurs de produits cosmétiques, et plus particulièrement des applicateurs de rouge à lèvres.

Il existe aujourd’hui sur le marché des produits cosmétiques une demande croissante de possibilité de recharger les applicateurs de ces produits.

Cela signifie qu’une fois que le produit est épuisé, seule une partie de l’applicateur, couramment appelée « recharge » est jetée, le reste de l’applicateur, couramment appelé « habillage » et constituant la partie visible et décorative de cet applicateur lors de son usage, étant quant à elle conservée.

Ceci permet de réutiliser à plusieurs reprises une partie constitutive importante de l’applicateur – à savoir son habillage - et ainsi de réduire l’impact environnemental associé à la fabrication de cet applicateur, ainsi qu’à son traitement ultérieur en tant que déchet.

La problématique suivante est survenue avec l’apparition de tels applicateurs rechargeables : les recharges peuvent être achetées par des utilisatrices (ou par des utilisateurs) sans habillage, afin de faire des économies.

Une partie significative du prix d’un applicateur est en effet associée à l’habillage, qui porte les éléments caractéristiques de la marque de produit cosmétique, ainsi que les éléments décoratifs associés.

Bien que la recharge elle-même n’offre aucun attrait esthétique, elle peut tout à fait remplir sa fonction, en étant actionnée par l’utilisatrice dans sa partie (en général une molette) qui est normalement prévue pour coopérer avec l’habillage.

Cette situation n’est pas satisfaisante pour les marques de produits cosmétiques, qui subissent un manque à gagner important, et une érosion de leur image du fait de la moindre quantité d’habillages détenus par des utilisatrices.

Par ailleurs, dans les magasins où sont vendues les recharges, certaines clientes peuvent s’appliquer une dose de produit, puis remettre la recharge en position fermée, et la reposer sur les rayonnages, ce qui pose des problèmes évidents d’hygiène.

La présente invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients.

On atteint ce but de l’invention avec un dispositif de blocage pour recharge de produit à appliquer du type à ascenseur, remarquable en ce qu’il comprend des moyens pour bloquer la translation dudit ascenseur, et en ce que ces moyens sont adaptés pour être débloqués lorsque ladite recharge est insérée dans un habillage.

Grâce à ces caractéristiques, le dispositif de blocage selon l’invention permet de rendre inutilisable la recharge tant qu’elle n’est pas placée dans l’habillage de l’applicateur.

On peut de la sorte empêcher toute utilisation de l’applicateur tout seul.

Suivant d’autres caractéristiques optionnelles du bloqueur selon invention, prises seules ou en combinaison :

- ledit dispositif de blocage se présente sous la forme d’un bloqueur indépendant de ladite recharge, pouvant être inséré dans ladite recharge lorsqu’on souhaite la rendre inviolable ; ce bloqueur peut être adapté très facilement à des recharges existantes, sans aucune modification de celles-ci ;

- ledit dispositif de blocage est intégré à un actionneur dudit ascenseur ;

- ledit dispositif de blocage comporte une base et au moins deux pattes élastiques mobiles entre une position de blocage et une position de déblocage, chaque patte comportant une partie de verrouillage, apte à bloquer la translation dudit ascenseur, et une partie de déverrouillage, apte à coopérer avec un organe de déverrouillage solidaire dudit habillage : cette configuration permet de réaliser de manière très simple le dispositif de blocage selon invention, réalisant les fonctions de verrouillage et de déverrouillage souhaitées ; les pattes élastiques définissent de plus un passage axial permettant, lorsque cela est adapté, de remplir la recharge avec le produit à appliquer (raisin de rouge à lèvre par exemple) par le côté opposé de celui par lequel ce produit est destiné à sortir en utilisation ;

- dans ladite position de blocage, les parties de verrouillage desdites pattes sont éloignées l’une de l’autre, et les parties de déverrouillage desdites pattes sont rapprochées l’une de l’autre, et dans ladite position de déblocage, les parties de verrouillage desdites pattes sont rapprochées l’une de l’autre, et les parties de déverrouillage desdites pattes sont écartées l’une de l’autre : on réalise de la sorte très facilement les opérations de verrouillage et de déverrouillage, par pivotement élastique des pattes ;

- les parties de verrouillage desdites pattes comportent des becs aptes à coopérer avec un écarteur solidaire dudit ascenseur : ces becs permettent de bloquer le mouvement de translation de l’ascenseur ;

- les parties de verrouillage desdites pattes comprennent des becs ou des stries aptes à coopérer respectivement avec un épaulement annulaire ou avec des stries formés à l’intérieur de la partie inférieure de la paroi dudit ascenseur ;

- lesdites parties de déverrouillage desdites pattes sont biseautées, de manière à pouvoir coopérer aisément avec l’organe de déverrouillage solidaire de l’habillage ;

- ladite base comporte des moyens de détrompage : ces moyens de détrompage, correspondant à des moyens de forme complémentaire situés dans l’habillage, permettent de rendre possible uniquement l’association de recharges particulières avec des habillages correspondants ;

- ladite base comporte au moins deux ailettes de coopération avec un actionneur dudit ascenseur : ces deux ailettes permettent de renforcer la stabilité du bloqueur, une fois qu’il est positionné dans la recharge ;

- ladite base comporte un disque ou forme analogue pouvant s’emboîter dans un actionneur dudit ascenseur.

La présente invention se rapporte également à une recharge de produit à appliquer, comprenant un ascenseur coopérant avec un dispositif de blocage conforme à ce qui précède, empêchant la translation de cet ascenseur.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures ci-annexées, qui illustrent :
: une vue en perspective éclatée d’une recharge de produit pâteux de l’état de la technique, destinée à coopérer avec un bloqueur son invention ;
: une vue en perspective de cette recharge, le bloqueur selon invention étant sur le point d’être inséré dans cette recharge ;
: une vue en perspective de la situation de la , prise sous un autre angle ;
: une vue en coupe de la situation de et 3 ;
: une vue de côté du bloqueur selon invention ;
: une vue en coupe du bloqueur selon invention ;
: une vue en perspective analogue à celle de la , le bloqueur selon l’invention étant positionné à l’intérieur de la recharge ;
: une vue en perspective de la situation de la , prise sous un autre angle ;
: une vue en coupe de la situation des figures 7 et 8 ;
: une vue en perspective et en coupe d’une variante de recharge, avec le bloqueur selon l’invention associé représenté en perspective et sur le point d’être inséré dans cette recharge ;
: une vue en coupe de l’ensemble de la , le bloqueur selon l’invention étant positionné à l’intérieur de la recharge ;
: une vue analogue à celle de la , pour une autre variante de recharge et de bloqueur selon l’invention ;
: une vue en coupe de l’ensemble de la , le bloqueur selon l’invention étant positionné à l’intérieur de la recharge ;
: une vue en coupe d’une recharge de produit pâteux équipée d’un bloqueur selon l’invention, sur le point d’être montée à l’intérieur d’un habillage ;
: une vue en coupe de la recharge et de l’habillage, une fois ce montage réalisé, l’ascenseur étant représenté en position rétractée ; et
: une vue en coupe analogue à celle de la , l’ascenseur étant représenté en position déployée.

Pour plus de clarté, des éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques ou similaires sur l’ensemble des figures.

Dans ce qui suit, on va décrire l’invention dans le cas où le dispositif de blocage est une pièce indépendante de la recharge, pouvant être insérée dans celle-ci lorsqu’on souhaite la rendre inviolable.

Mais l’invention couvre également le cas où le dispositif de blocage est intégré à la recharge, par exemple formé d’une seule pièce avec l’actionneur.

On se reporte à présent à la , sur laquelle on peut voir les différentes parties constitutives d’une recharge R de produit pâteux (représentée sans ce produit sur cette figure).

Dans l’exemple illustré sur le dessin ci annexé, l’applicateur choisi est un tube de rouge à lèvres, mais il va de soi que les principes de l’invention sont applicables à tout autre type d’applicateur de produit pâteux, et notamment à des applicateurs de produits déodorants se présentant sous la forme de pâte (on parle souvent de « stick » déodorant), ou à des applicateurs de produits industriels tels que de la colle, des produits de jointoiement, etc.

L’applicateur pourrait aussi être un applicateur de produit liquide, ce produit liquide pouvant par exemple être contenu à l’intérieur d’un réservoir susceptible de se vider sous l’action d’un piston.

Comme on peut le voir sur la , la recharge R de rouge à lèvres comprend un fût 1 par exemple métallique, à l’intérieur duquel est monté rotatif un actionneur hélicoïdal 3, à l’intérieur duquel est monté mobile en translation un ascenseur 5, à l’intérieur duquel est monté en force un écarteur 7, ces pièces pouvant quant à elle être formées en matière plastique, de préférence par injection, ou bien en métal tel que de l’aluminium, par exemple par estampage.

L’actionneur hélicoïdal 3 comporte des rainures hélicoïdales 9 et une molette d’actionnement 11.

L’ascenseur 5 comporte deux pions radiaux 13 coopérant d’une part avec les rainures hélicoïdales 9, et d’autre part avec des rainures rectilignes 15 formées dans le fût 1.

L’écarteur 7 maintient l’engagement des pions 13 avec les rainures hélicoïdales 9 et rectilignes 15.

Comme cela est connu en soi, la mise en rotation de la molette 11, entraînant la mise en rotation de l’actionneur 3 et de ses rainures hélicoïdales 9 à l’intérieur du fût 1, a pour effet d’entraîner la translation des pions 13 et donc de l’ascenseur 5, la rotation de cet ascenseur étant quant à elle bloquée par la coopération des pions 13 avec les rainures rectilignes 15 formées dans le fût 1.

L’écarteur 7 a quant à lui pour effet d’empêcher les pions 13 de se désengager des rainures hélicoïdales 9 et rectilignes 15.

L’ascenseur 5 est destiné à contenir le raisin 17 (voir figures 10 à 12), c’est-à-dire en l’espèce le rouge à lèvres à appliquer.

On se reporte à présent aux figures 2 à 4.

Comme cela est visible sur ces figures, un bloqueur B selon invention est sur le point d’être inséré à l’intérieur de la recharge R, dans la zone où se trouve la molette 11.

Comme cela est visible plus particulièrement sur les figures 5 et 6, ce bloqueur B comporte une base 19 sensiblement cylindrique, ainsi que deux pattes 21a,21b, solidaires de la base 19, et reliées de manière flexible à celle-ci.

Plus précisément, chacune de ces pattes 21a,21b comporte une partie de verrouillage 23a,23b, et une partie de déverrouillage 25a, 25b.

La partie de verrouillage 23a, 23b s’étend à l’extérieur de la base 19, tandis que la partie de déverrouillage 25a, 25b s’étend à l’intérieur de la base 19.

Chacune des parties de verrouillage 23a, 23b comporte à son extrémité un bec 27a, 27b s’étendant radialement vers l’extérieur du bloqueur B.

Les parties de déverrouillage 25a,25b sont biseautées à leur extrémité, comme cela est visible sur la .

De préférence, des ailettes radiales 29a, 29b sont disposées de manière diamétralement opposée sur la base 19.

Les figures 7 à 9 permettent de voir comment le bloqueur B selon invention coopère avec la recharge R, une fois qu’il a été inséré à l’intérieur de celle-ci.

Dans cette position insérée, la base 19 du bloqueur B est logée à l’intérieur de la molette 11, de sorte que les ailettes radiales 29a, 29b sont placées par exemple dans des encoches correspondantes 33a, 33b (voir ) formées dans cette molette, comme cela est visible notamment sur la .

Ces encoches optionnelles 33a, 33b peuvent être inhérentes au procédé de fabrication de l’actionneur 3 par injection de matière plastique.

Les deux pattes 21a, 21b sont disposées de manière sensiblement parallèle l’une à l’autre, de sorte que les becs 27a, 27b des parties de verrouillage 23a, 23b du bloqueur B coopèrent quant à eux avec le bord 31 (voir ) de l’écarteur 7 qui a été inséré à force au préalable à l’intérieur de l’ascenseur 5.

On comprend que dans la configuration représentée aux figures 7 à 9, le bloqueur B selon invention empêche le mouvement de translation de l’ascenseur 5 vers la sortie du fût 1, opposant ainsi une résistance de blocage lorsqu’on tente de faire tourner la molette 11.

Il n’est donc pas possible de faire sortir le raisin 17 du fût 1.

Dans la variante représentée aux figures 11 et 12, il n’y a plus d’écarteur 7, mais une surépaisseur intérieure 34 formée dans la partie inférieure de l’ascenseur 5, c’est-à-dire dans la partie de cet ascenseur qui est la plus proche de la molette 11.

Comme cela est visible sur ces figures, cette surépaisseur 34 définit un épaulement annulaire 36 sur lequel les becs 27a, 27b peuvent venir s’enclencher.

Selon une variante possible et non représentée, des cavités pourraient être formées dans la paroi de l’ascenseur 5, à l’intérieur desquelles les becs 27a, 27b viendraient se loger.

Dans la variante représentée aux figures 12 et 13, l’ascenseur 5 comporte, sur la partie inférieure de sa paroi intérieure, des stries longitudinales 38, aptes à coopérer par frottement avec des stries complémentaires 40a, 40b formées aux extrémités des pattes 21a, 21b du bloqueur B, en lieu et place des becs 27a, 27b des modes de réalisation précédemment exposés.

On notera également que la base 19 du bloqueur B peut comporter, en lieu et place des ailettes 29a, 29b, un socle en forme de disque 42 qui vient s’insérer à l’intérieur du volume creux défini par la molette 11.

Partant de la situation des figures 9, 11, 13 dans laquelle le raisin 17 est bloqué à l’intérieur du fût 1, on se reporte à présent aux figures 14 à 16.

Comme on peut le voir sur ces figures, la recharge R est insérée à l’intérieur d’un habillage H.

Plus précisément, cet habillage H peut comporter une partie interne formant réceptacle 35, elle-même disposée à l’intérieur d’une partie externe formant parement 37.

La partie interne 35 peut être formée en matière plastique, et la partie externe en métal (zamac par exemple) ou également en matière plastique.

L’habillage H pourrait aussi être formé d’un seul bloc en matière plastique ou en métal.

Le réceptacle 35 présente un diamètre sensiblement égal à celui du fût 1, et un rainurage circonférentiel intérieur 39 adapté pour coopérer avec la molette 11.

Un épaulement circonférentiel intérieur 41, apte à coopérer avec une rainure circonférentielle 43 (voir ) formée à la périphérie du 1, réalise un clic de confort lors de l’insertion de la recharge R à l’intérieur de l’habillage H.

Le maintien de la recharge R à l’intérieur du réceptacle 35, une fois l’insertion réalisée, est assuré par la coopération de la molette 11 avec le rainurage circonférentiel intérieur 39.

Le parement 37, qui comporte des éléments décoratifs, le nom de la marque, et qui fait l’objet d’un design particulièrement soigné puisque c’est lui qui doit conférer à l’applicateur son originalité et son esthétique, peut présenter tous types de formes extérieures, et être réalisé en toute matière appropriée.

Au fond de sa partie intérieure, qui accueille le réceptacle 35, ce parement comporte une forme de déverrouillage 45, ici représentée comme une bosse, mais pouvant présenter tout autre forme, telle qu’une forme de section triangulaire ou carrée par exemple.

Comme on peut le voir sur les figures 14 et 15, lors de l’insertion de la recharge R à l’intérieur de l’habillage H, les parties de déverrouillage 25a, 25b des pattes 21a, 21b viennent en butée glissante contre la bosse 45, ce glissement étant facilité par la forme biseautée des extrémités de ces parties de déverrouillage 25a, 25b.

Cette coopération entre ces parties 25a, 25b et la bosse 45 a pour effet d’écarter l’une de l’autre ces parties 23a, 23b, et ainsi de rapprocher les extrémités à becs 27a, 27b des parties de verrouillage 25a, 25b des pattes 21a, 21b, comme cela est particulièrement visible sur la .

Ce mouvement de pivotement des pattes 21a, 21b, permis grâce à l’élasticité de la matière plastique formant le bloqueur B, a pour effet de désengager les becs 27a, 27b du bord 31 de l’écarteur 7, et ainsi de déverrouiller le mouvement de translation de l’ascenseur 5 par rapport à l’actionneur 3 et au fût 1.

Dès lors, en faisant tourner l’habillage H par rapport à la recharge R, on peut entraîner en rotation la molette 11 qui coopère avec le rainurage 39 du réceptacle 35 et qui ne subit plus aucune résistance de blocage.

Ce faisant, grâce au mécanisme de conversion du mouvement de rotation de la molette 11 en mouvement de translation de l’ascenseur 5, décrit plus haut, on peut faire sortir le raisin 17 du fût 1, de manière à appliquer ce raisin sur les lèvres.

Comme on l’aura compris à la lumière de ce qui précède, le bloqueur B selon l’invention fournit un moyen très simple de rendre inviolable la recharge R, c’est-à-dire d’empêcher son utilisation si elle n’est pas insérée dans l’habillage H.

Il n’est donc plus possible d’utiliser cette recharge R si l’on ne dispose pas déjà de l’habillage H.

Par ailleurs, à supposer qu’une utilisatrice, après avoir par exemple emprunté un habillage H à une autre utilisatrice, ait réussi à faire sortir le raisin 17 du fût 1, le bloqueur B viendra à nouveau bloquer automatiquement l’ascenseur 5 lors de la redescente de celui-ci, par retour élastique des pattes 21a, 21b, rendant donc à nouveau la recharge R inutilisable.

Le bloqueur B, qui est une petite pièce en matière plastique dont le prix de revient est très faible, peut-être adapté à des recharges R disponibles dans le commerce, sans aucune modification de celles-ci : on obtient de la sorte un moyen très économique de rendre ses recharges inviolables.

De manière optionnelle, on peut aussi envisager que la base 19 du bloqueur B présente une forme femelle de détrompage, adaptée pour s’emboîter sur une forme mâle complémentaire disposée au fond du parement 37 (ou inversement) : cette forme mâle complémentaire pourrait être réalisée dans la bosse de déverrouillage 45.

De tels moyens de détrompage permettent de ne rendre la recharge R utilisable qu’avec un habillage H spécifique, prédéterminé.

Naturellement, l’invention est décrite dans ce qui précède à titre d’exemple. Il est entendu que l’homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l’invention sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

Claims (11)

1. Dispositif de blocage (B) pour recharge (R) de produit à appliquer du type à ascenseur (5), caractérisé en ce qu’il comprend des moyens (27a, 27b) pour bloquer la translation dudit ascenseur (5), et en ce que ces moyens (27a, 27b) sont adaptés pour être débloqués lorsque ladite recharge est insérée dans un habillage (H).
2. Dispositif de blocage (B) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il se présente sous la forme d’un bloqueur indépendant de ladite recharge (R), pouvant être inséré dans ladite recharge (R) lorsqu’on souhaite la rendre inviolable.
3. Dispositif de blocage (B) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est intégré à un actionneur (3) dudit ascenseur (5).
4. Dispositif de blocage (B) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une base (19) et au moins deux pattes élastiques (21a, 21b) mobiles entre une position de blocage et une position de déblocage, chaque patte (21a, 21b) comportant une partie de verrouillage (23a, 23b), apte à bloquer la translation dudit ascenseur (5), et une partie de déverrouillage (25a, 25b), apte à coopérer avec un organe de déverrouillage (45) solidaire dudit habillage (H).
5. Dispositif de blocage (B) selon la revendication 4 dans lequel, dans ladite position de blocage, les parties de verrouillage (23a, 23b) desdites pattes (21a, 21b) sont éloignées l’une de l’autre, et les parties de déverrouillage (25a, 25b) desdites pattes (21a, 21b) sont rapprochées l’une de l’autre, et dans ladite position de déblocage, les parties de verrouillage (23a, 23b) desdites pattes (21a, 21b) sont rapprochées l’une de l’autre, et les parties de déverrouillage (25a, 25b) desdites pattes (21a, 21b) sont écartées l’une de l’autre.
6. Dispositif de blocage (B) selon l’une des revendications 4 ou 5, dans lequel les parties de verrouillage (23a, 23b) desdites pattes (21a, 21b) comportent des becs (27a, 27b) aptes à coopérer avec un écarteur (7) solidaire dudit ascenseur (5).
7. Dispositif de blocage (B) selon l’une des revendications 4 ou 5, dans lequel les parties de verrouillage desdites pattes comprennent des becs (27a, 27b) ou des stries (40a, 40b) aptes à coopérer respectivement avec un épaulement annulaire (34) ou avec des stries (38) formés à l’intérieur de la partie inférieure de la paroi dudit ascenseur (5).
8. Dispositif de blocage (B)selon l’une quelconque des revendications 4 à 7, dans lequel lesdites parties de déverrouillage (25a, 25b) desdites pattes (21a, 21b) sont biseautées, de manière à pouvoir coopérer aisément avec l’organe de déverrouillage (45) solidaire de l’habillage (H).
9. Dispositif de blocage (B)selon l’une quelconque des revendications 2 à 9, dans lequel ladite base (19) comporte des moyens de détrompage.
10. Dispositif de blocage (B)selon l’une quelconque des revendications 2 à 9, dans lequel ladite base (19) comporte au moins deux ailettes (29) de coopération avec un actionneur (3) dudit ascenseur.
11. Recharge (R) de produit à appliquer, comprenant un ascenseur (5) coopérant avec un dispositif de blocage (B) conforme à l’une quelconque des revendications précédentes, empêchant la translation de cet ascenseur (5).