FR3060954A1 - Application de produit cosmetique, comme du mascara - Google Patents

Abstract

Le dispositif d'application (4) de produit cosmétique, comme du mascara, associable à un réservoir (2) de mascara, comprend un bouchon de manipulation (8), formant un bouchon et un moyen de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d'application (4), une partie tige (9) ayant une direction principale, une première extrémité où elle est associée au bouchon de manipulation (8) et un second tronçon terminal (11) incluant une seconde partie extrême qui le finit, une partie d'application (12) s'étendant le long d'un axe principal, comportant un organe support (13) ayant deux extrémités, pourvu d'organes d'application (15) radiaux, montée articulée dans une zone d'articulation (16) et par des moyens d'articulation (17) sur la partie tige (9) à sa seconde partie extrême, autour d'un axe de pivotement (18), de sorte à pouvoir occuper une position centrée et une position inclinée extrême et être pivotée de l'une à l'autre, la zone d'articulation (16), les moyens d'articulation (17) et l'axe de pivotement (18) étant situés dans le tronçon moyen (13a) de l'organe support (13) en étant écartés de l'une et de l'autre de ses deux extrémités (14a, 14b).

Description

Titulaire(s) : lectif.

TEXEN SERVICES Société en nom colO Demande(s) d’extension :

© Mandataire(s) : ERNEST GUTMANN - YVES PLAS-SERAUD SAS.

© APPLICATION DE PRODUIT COSMETIQUE, COMME DU MASCARA.

FR 3 060 954 - A1 (57) Le dispositif d'application (4) de produit cosmétique, comme du mascara, associable à un réservoir (2) de mascara, comprend un bouchon de manipulation (8), formant un bouchon et un moyen de tenue, déplacement et manoeuvre du dispositif d'application (4), une partie tige (9) ayant une direction principale, une première extrémité où elle est associée au bouchon de manipulation (8) et un second tronçon terminal (11 ) incluant une seconde partie extrême qui le finit, une partie d'application (12) s'étendant le long d'un axe principal, comportant un organe support (13) ayant deux extrémités, pourvu d'organes d'application (15) radiaux, montée articulée dans une zone d'articulation (16) et par des moyens d'articulation (17) sur la partie tige (9) à sa seconde partie extrême, autour d'un axe de pivotement (18), de sorte à pouvoir occuper une position centrée et une position inclinée extrême et être pivotée de l'une à l'autre, la zone d'articulation (16), les moyens d'articulation (17) et l'axe de pivotement (18) étant situés dans le tronçon moyen (13a) de l'organe support (13) en étant écartés de l'une et de l'autre de ses deux extrémités (14a, 14b).

Application de produit cosmétique, comme du mascara

L’invention concerne le domaine général de l’application de produit cosmétique, comme du mascara, et, plus précisément, un dispositif d’application d’un tel produit (parfois dénommé par la suite, par ellipse, « dispositif d’application ») sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils, un ensemble comprenant un tel dispositif d’application et un réservoir apte et destiné à recevoir du produit cosmétique et le dispositif d’application, et enfin, le procédé de mise en œuvre d’un tel ensemble et plus spécialement du dispositif d’application.

On connaît un ensemble comprenant un réservoir apte et destiné à recevoir du mascara et un dispositif d’application de celui-ci, pourvu d’une ouverture dans laquelle est le plus souvent monté un essoreur et qui est traversée par le dispositif d’application lors de son introduction, de son extraction et de sa charge avec du mascara. La forme de réalisation du réservoir et celle du dispositif d’application sont mutuellement adaptées pour des raisons de compatibilité et d’efficacité. Dans un standard usuel connu, le réservoir est un tube et l’ensemble parfois dénommé par ellipse, « tube de mascara ». Un tel ensemble est soit à l’état empli de mascara, prêt à l’emploi, soit à l’état vide, sans mascara dans le réservoir.

On connaît aussi un tel dispositif d’application de mascara comprenant :

- un bouchon de manipulation terminal formant un bouchon apte et destiné à fermer le réservoir et un moyen de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d’application,

- une partie tige, allongée, ayant une direction principale, associée par sa première extrémité au bouchon de manipulation,

- une partie d’application de mascara, portée par la partie tige à sa seconde extrémité, allongée et s’étendant le long d’un axe principal, comportant un organe support ayant deux extrémités - comme des fils torsadés ou une tigette - et à sa périphérie des organes d’application de mascara - comme des poils, pointes, fibres, éléments spongieux-, aptes et destinés à une application douce et précise du mascara sur des fibres de kératine.

S’agissant de l’organe support, il faut comprendre par « axe principal » la ligne médiane le long de laquelle il s’étend et par « extrémité » son bout à proprement parler, sans exclure ce qui lui est immédiatement adjacent.

On connaît aussi un procédé de mise en œuvre d’un tel ensemble consistant, à partir d’un état dans lequel le dispositif d’application est dissocié du réservoir, et en manipulant le dispositif d’application par l’entremise du bouchon de manipulation :

- à introduire dans le réservoir, par son ouverture, au moins la partie d’application du dispositif d’application et à la charger de mascara,

- à extraire du réservoir, par son ouverture, la partie d’application chargée de mascara,

- à appliquer les organes d’application sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils, afin d’y déposer du mascara, en déplaçant avec des mouvements répétés les organes d’application - et donc la partie d’application - au moins dans la direction des fibres (opération que l’on peut appeler « appliquer du mascara »).

Un emploi correct et efficace d’un tube de mascara (et notamment l’application manuelle du mascara proprement dite) implique nombre de contraintes et d’exigences qui constituent des conditions d’ergonomie. L’application doit être faite avec douceur, délicatesse, précision, de façon analogue pour les deux yeux (notamment symétriquement), et elle ne doit pas être blessante. Lorsque, comme c’est le plus fréquent, l’utilisateur s’applique lui-même le mascara, il lui est souvent compliqué d’adopter la gestuelle de la main qui serait idéale, car, d’une part, sa vision est affectée par la présence de sa propre main, d’autre part, il est difficile d’adapter la gestuelle au côté où se trouve l’œil. A ces conditions d’ergonomie d’application s’ajoutent des conditions d’ergonomie d’introduction, d’extraction et de chargement. Il s’agit, d’une part, que l’introduction de la partie d’application du réservoir, par son ouverture, puisse se faire intuitivement, aisément, rapidement et correctement (notamment sans devoir chercher une position relative précise de la partie d’application par rapport au réservoir et à son ouverture), d’autre part, que les organes d’application soient correctement chargés en mascara.

Par suite, il importe qu’un applicateurde mascara présente des caractéristiques d’ergonomie propres à satisfaire les conditions d’ergonomie qui viennent d’être exposées. Et il en est de même du réservoir.

L’invention concerne aussi l’application de produits autres qu’un produit cosmétique comme le mascara dès lors que les conditions d’ergonomie sont identiques ou analogues à celles du mascara. L’expression « produit cosmétique » et le terme « mascara » doivent donc être compris comme incluant les produits équivalents au regard des conditions d’ergonomie.

La description de l’invention se réfère plus spécialement au cas du mascara et des fibres de kératine.

Dans un standard usuel connu, la partie d’application est fixée rigidement sur la partie tige en la prolongeant, le réservoir pouvant alors présenter une ouverture circulaire de taille adaptée au diamètre de la partie d’application ce qui est ergonomique. Dans une forme d’exécution connue, l’organe support est rigide avec un axe rectiligne et prolonge la partie tige de façon coaxiale.

Ce standard a fait l’objet de développements de l’organe support et des organes d’application (disposition, réalisation, nature, structure, forme, dimensions...). Par exemple, les organes d’application sont disposés en deux rangées axiales inclinées (US 2004/0226573), la partie d’application est formée de deux brosses enroulées l’une autour de l’autre (EP 1 302 128), elle a une section autre que circulaire (US 6 494 215) ou un axe inclinée sur l’enveloppe des moyens d’application ou une génératrice parallèle (FR 2 909 845, FR 2898782) ou un profil plan-concave (FR 2 749 490) ou un plus grand diamètre en un plan médian (EP 0 663 161).

Dans ce standard usuel, des organes d’application (désignés conventionnellement « organes d’application radiaux») sont situés plus ou moins radialement sur toute ou seulement sur une partie de la périphérie latérale de l’organe support, l’utilisateur étant alors conduit à orienter l’axe de la partie d’application plus ou moins parallèlement à la direction le long de laquelle sont implantées les fibres de kératine (ligne des cils ou des sourcils) et donc plus ou moins transversalement à la direction de ces fibres. Les deux extrémités de l’organe support, l’une où la partie d’application est associée à la partie tige et l’autre, opposée et libre, ne sont pas incluses dans des organes d’application. Cette extrémité libre est inexploitable pour l’application du mascara et potentiellement blessante pour l’utilisateur.

Il a été proposé que l’organe support présente une certaine flexibilité lors de l’application du mascara (FR 2 908 018) ou bien que l’axe de l’organe support soit légèrement incurvé (FR 2 840 514, EP 1 236 420). Toutefois, ces réalisations sont loin de satisfaire les conditions d’ergonomie requises.

Le document US 5 188 131 décrit une réalisation dans laquelle la partie d’application est montée rigidement dans une zone d’association rigide sur la partie tige de façon transversale. Selon les cas, la zone d’association est située au milieu de la partie d’application ou excentrée en ménageant une partie longue et une partie courte, l’axe de la partie d’application est rectiligne ou légèrement incliné, il est perpendiculaire à la partie tige ou légèrement écarté de la perpendiculaire. Dans tous les cas, ni l’une ni l’autre des deux extrémités - libres - de l’organe support n’est incluse dans des organes d’application. Elle est donc inexploitable et blessante. De plus, le réservoir devant présenter une ouverture allongée complémentaire de la partie d’application, il est aplati ou volumineux. De plus, l’introduction et l’extraction du dispositif d’application dans et hors du réservoir, respectivement, sont complexes. De plus, la disposition transversale permanente de la partie d’application rend la charge en mascara peu efficace et l’usage d’un essoreurtrès aléatoire. Par suite, cette réalisation n’est pas non plus satisfaisante.

Le document US 6 505 632 décrit une réalisation proche de la précédente, dans laquelle la partie d’application est montée fixe en son centre sur la partie tige, de sorte à présenter une forme se rapprochant de celle de la lettre T. Cette réalisation n’est pas plus satisfaisante que la précédente. De plus, pour permettre l’introduction du dispositif d’application dans le réservoir et un alignement axial de la partie d’application et du réservoir, le réservoir présente une ouverture latérale de passage de la partie d’application et une ouverture axiale de passage du manche de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d’application, ce qui n’est pas ergonomique.

Le document JP 2005/237395 décrit une réalisation dans laquelle la partie d’application est montée fixe à l’une de ses extrémités sur la partie tige, de sorte à présenter une forme se rapprochant de celle de la lettre capitale grecque gamma Γ, avec un décrochement. L’extrémité libre de l’organe support non incluse dans des organes d’application est inexploitable et blessante. Quant à l’autre extrémité, elle est inexploitable pour l’application, car servant à la fixation, perpendiculairement, à la partie tige. Si le réservoir peut être compact et présenter une ouverture plus ou moins circulaire, sa fermeture n’est pas ergonomique et lorsque le dispositif d’application est associé au réservoir, son manche est disposé dans une position perpendiculaire au réservoir, ce qui est mal commode, encombrant et inesthétique. Par suite, cette réalisation n’est pas non plus satisfaisante.

Les documents FR 2 836 031, US 5 052 839 JP 2010/035854 décrivent d’autres réalisations qui ne sont pas davantage satisfaisantes.

Enfin, les documents EP 2 789 259, US 4 165 755, US 8 783 989, WO 2015/124550 et US 2014/0016984 décrivent une autre réalisation de dispositifs d’application de mascara, du type comprenant :

- un bouchon de manipulation, terminal, formant un bouchon apte et destiné à fermer le réservoir et un moyen de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d’application,

- une partie tige allongée, ayant une direction principale, associée par sa première extrémité au bouchon de manipulation,

- une partie d’application de mascara, allongée et s’étendant le long d’un axe principal, comportant un organe support rigide ayant deux extrémités, pourvu à sa périphérie d’organes d’application radiaux - comme des poils, pointes, fibres, éléments spongieux -, montée articulée dans une zone d’articulation et par des moyens d’articulation sur la partie tige à sa seconde partie extrême, autour d’un axe de pivotement orthogonal à un plan radial principal défini par l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige, de sorte à pouvoir d’une part, occuper une position centrée dans laquelle l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige sont coaxiaux et une position inclinée extrême dans laquelle ledit axe et ladite direction sont inclinés l’un par rapport à l’autre au maximum, et d’autre part, être pivotée de l’une à l’autre des positions centrée et inclinée, et inversement, moyennant une course de pivotement.

Selon EP 2 789 259, US 4 165 755, WO 2015/124550 et US 2014/0016984, la partie d’application est en un seul tronçon rectiligne, alors que selon US 8 783 989 et elle est en deux tronçons rigides rectilignes, le premier attenant à la partie tige et la prolongeant coaxialement de façon fixe et rigide alors que le second est attenant au premier et articulé sur celui-ci, les organes d’application radiaux étant soit sur toute soit sur la moitié seulement de la périphérie des deux tronçons.

Lorsque le dispositif d’application est monté sur le réservoir, il est dans la position centrée, ce qui correspond à la configuration du standard usuel avec les avantages ergonomiques inhérents, par exemple la possibilité d’avoir un réservoir en forme de tube à section plus ou moins circulaire ou inscrite au plus près dans un cercle, l’aisance de l’introduction et de l’extraction du dispositif d’application dans et hors du réservoir, respectivement, la possibilité de prévoir un essoreur, et l’efficacité de la charge en mascara.

Lorsque le dispositif d’application est destiné à être utilisé pour l’application de mascara, il est placé dans la position inclinée, ce qui est plus ergonomique pour l’opération d’application.

Dans tous les cas, la zone d’articulation, les moyens d’articulation et l’axe de pivotement sont situés à une première extrémité - dite d’articulation - de l’organe support et totalement hors de l’enveloppe extérieure des organes d’application et même écartés d’eux. Par suite, l’extrémité d’articulation de la partie d’application est inexploitable pour l’application du mascara et même gênante. Etant découverte et nettement proéminente, elle est potentiellement blessante pour l’utilisateur. Enfin, elle risque de s’encrasser, du mascara pouvant s’y agglomérer au fur et à mesure de l’utilisation.

La seconde extrémité de l’organe support est libre. Elle est également totalement hors de l’enveloppe extérieure des organes d’application et, par suite, présente les mêmes inconvénients que la première.

Dans EP 2 789 259, la partie d’application peut être maintenue dans toute position plus ou moins inclinée grâce à un moyen élastique de freinage disposé dans la zone d’articulation. Pour faire pivoter la partie d’application de sa position centrée à sa position inclinée, une fois extraite du réservoir, l’utilisateur appuie la partie d’application sur le bord de l’ouverture du réservoir.

Dans US 4 165 755, on fait pivoter la partie d’application de sa position centrée à sa position inclinée, alors que la partie tige est juste extraite du réservoir et que la partie d’application ne l’est pas encore totalement.

Dans US 8 783 989, on fait pivoter la partie d’application de sa position centrée à sa position inclinée, alors que la partie d’application est sur les fibres de kératine en exerçant une force suffisante, ou bien au moyen d’un stylet. Dans WO 2015/124550, comme précédemment, on fait pivoter la partie d’application de sa position centrée à sa position inclinée, alors que la partie d’application est sur les fibres de kératine en exerçant une force suffisante.

Dans ces réalisations, l’opération de pivotement de la partie d’application n’est pas ergonomique. Elle est malaisée, peu maîtrisable et contrôlable avec précision. Elle peut affecter la charge de mascara. Elle peut affecter la propreté du réservoir ou générer à l’intérieur et près de l’ouverture un amas de mascara. Elle peut être gênante, voire blessante pour l’utilisateur si le pivotement est assurée par pression sur le visage.

Pour résoudre cette déficience d’ergonomie, US 2014/0016984 prévoit que le dispositif d’application comprend et intègre des moyens pour commander le pivotement de la partie d’application, comprenant une virole rotative montée sur le bouchon de manipulation associé à une tigette s’étendant entre la virole et les moyens d’articulation en étant placée dans la partie tige réalisée creuse. Ainsi, en faisant pivoter la virole autour de la direction de la partie tige, l’utilisateur provoque le coulissement axial de la tigette qui à son tour commande des moyens d’articulation de sorte que la partie d’application puisse être pivotée. Cette réalisation ne pallie pas pour autant les inconvénients précédemment exposés découlant de ce que la première extrémité et la seconde extrémité de l’organe support sont hors de l’enveloppe extérieure des organes d’application.

Il existe par conséquent le besoin de disposer, pour du mascara ou des produits différents mais équivalents au regard des conditions d’ergonomie, d’un dispositif d’application et d’un ensemble comprenant aussi un réservoir, qui présentent les caractéristiques d’ergonomie propres à satisfaire les conditions d’ergonomie d’application et les conditions d’ergonomie d’introduction, d’extraction et de chargement précédemment exposées. Ce besoin doit être satisfait dans des conditions de fabrication et de prix acceptables.

Tel est le problème à la base de l’invention.

Ci-après, un exposé de l’invention telle qu’elle est caractérisée.

Selon un premier aspect, l’invention a pour objet un dispositif d’application de produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie, apte et destiné à être associé à un réservoir de mascara, comprenant :

- un bouchon de manipulation, terminal, formant un bouchon apte et destiné à fermer ledit réservoir et un moyen de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d’application,

- une partie tige allongée, ayant une direction principale, une première extrémité où elle est associée au bouchon de manipulation et un second tronçon terminal incluant une seconde partie extrême qui le finit,

- une partie d’application de mascara, allongée et s’étendant le long d’un axe principal, comportant un organe support ayant deux extrémités, pourvu à sa périphérie d’organes d’application radiaux - comme des poils, pointes, fibres, éléments spongieux -, montée articulée dans une zone d’articulation et par des moyens d’articulation sur la partie tige à sa seconde partie extrême, autour d’un axe de pivotement orthogonal à un plan radial principal de pivotement défini par l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige, de sorte à pouvoir d’une part, occuper une position centrée dans laquelle l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige sont coaxiaux et une position inclinée extrême dans laquelle ledit axe et ladite direction sont inclinés l’un par rapport à l’autre au maximum, et d’autre part, être pivotée de l’une à l’autre des positions centrée et inclinée extrême, et inversement, moyennant une course de pivotement.

Ce dispositif d’application est tel que la zone d’articulation, les moyens d’articulation et l’axe de pivotement sont situés dans le tronçon moyen de l’organe support en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités.

Selon une réalisation, la partie d’application comporte un premier tronçon entre l’axe de pivotement et une première extrémité et un second tronçon entre l’axe de pivotement et une seconde extrémité, le premier tronçon et le second tronçon étant mutuellement en prolongation, la seconde partie extrême de la partie tige étant située entre les deux tronçons.

Selon une réalisation, en position centrée, le premier tronçon, distal, est disposé dans le prolongement axial de la partie tige, au-delà de sa seconde partie extrême, tandis que le second tronçon, proximal, est situé au droit du second tronçon terminal de la partie tige.

Selon une réalisation, en position inclinée extrême, le premier tronçon et le second tronçon s’étendent transversalement de part et d’autre, respectivement, de la partie tige.

Selon une réalisation, l’une et l’autre des deux extrémités de l’organe support sont incluses dans l’enveloppe extérieure des organes d’application et non découvertes et proéminentes, les organes d’application s’étendant axialement au-delà de chacune de ces deux extrémités.

Selon une réalisation, l’organe support, y compris ses deux extrémités, est tout entier inclus dans l’enveloppe extérieure des organes d’application, plus particulièrement est tout entier écarté vers l’intérieur de l’enveloppe extérieure des organes d’application.

Selon une réalisation, l’enveloppe extérieure des organes d’application présente une forme d’ensemble ellipsoïdale allongée dans l’axe de la partie d’application, plus particulièrement une forme d’ensemble ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure.

Selon une réalisation, le rapport entre la dimension du grand axe et la dimension du petit axe de l’enveloppe extérieure des organes d’application est compris entre 2 et 4, en particulier est égal ou voisin de 3.

Selon une réalisation, le rayon de courbure de la partie à plus grand rayon de courbure est compris entre 0,5 mm et 50 mm.

Selon une réalisation, la partie à plus petit rayon de courbure forme une pointe arrondie à son apex.

Selon une réalisation, la partie à plus grand rayon de courbure appartient au premier tronçon, distal, de la partie d’application et la partie à plus petit rayon de courbure appartient au second tronçon, proximal, de la partie d’application.

Selon une réalisation :

- la partie d’application est formée de deux sous-parties d’application analogues, adjacentes, qui sont disposées en regard l’une de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement et qui occupent la même position relative angulaire et pivotent en synchronisme,

- l’organe support est formé de deux sous-organes support analogues qui sont disposés en regard et à proximité l’un de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement avec interposition entre eux de la seconde partie extrême de la partie tige et des moyens d’articulation, et qui occupent la même position relative angulaire et pivotent en synchronisme.

Selon une réalisation, le dispositif d’application comprend deux sous-ensembles d’organes d’application, respectivement pour les deux sous-organes support, la disposition des organes d’application conférant vers l’extérieur une continuité entre les deux sous-ensembles d’organes d’application.

Selon une réalisation, chacune des deux sous-parties d’application et chacun des deux sous-organes support présente, respectivement, une forme d’ensemble de demi ellipsoïdale coupé dans la direction du grand axe, plus particulièrement une forme d’ensemble semi-ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure, en particulier formant une pointe arrondie à son apex.

Selon une réalisation, en position centrée, les portions respectives des deux sous-ensembles d’organes d’application vers la partie à plus grand rayon de courbure s’interpénétrent.

Selon une réalisation, chacune des deux sous-parties d’application est limitée du côté de la seconde partie extrême de la partie tige par une face enveloppe de forme générale plate qui s’étend dans la direction générale du plan de pivotement et à proximité de ce plan.

Selon une réalisation, chacun des deux sous-organes support est limité du côté de la seconde partie extrême de la partie tige par une face enveloppe de forme générale plate qui s’étend dans la direction générale du plan de pivotement, à proximité de ce plan, et qui est adjacente à la seconde partie extrême de la partie tige.

Selon une réalisation, les deux faces limitant les deux sous-parties d’application et les deux sous-organes support vers la seconde partie extrême de la partie tige sont écartées l’une de l’autre dans la direction de l’axe de pivotement de la partie d’application.

Selon une réalisation, en position centrée, les deux sous-parties d’application du premier tronçon, distal, sont adjacents l’un de l’autre, tandis que les deux sous-parties d’application du second tronçon, proximal, sont écartés l’un de l’autre avec interposition entre eux du second tronçon terminal de la partie tige.

Selon une réalisation, en position inclinée extrême, les deux sous-parties d’application du second tronçon, proximal, sont adjacents l’un de l’autre.

Selon une réalisation, les moyens d’articulation sont agencés de sorte que lors du pivotement de la partie d’application entre la position centrée et la position inclinée extrême, les deux sous-parties d’application se déplacent relativement l’une par rapport à l’autre, dans le sens de l’écartement pour le premier tronçon, distal, et dans le sens du rapprochement pour le second tronçon, proximal.

Selon une réalisation, la course de pivotement, de la partie d’application entre les positions centrée et inclinée extrême comprise entre 45° et 135°.

Selon une réalisation, la course de pivotement, de la partie d’application entre les positions centrée et inclinée extrême est de l’ordre de 90°.

Selon une réalisation, la course de pivotement, de la partie d’application entre les positions centrée et inclinée extrême est de l’ordre de 135°.

Selon une réalisation, l’organe support, respectivement chacun des deux sous-organes support, est rigide.

Selon une réalisation, l’organe support, respectivement chacun des deux sous-organes support, présente un axe rectiligne.

Selon une réalisation, la zone d’articulation, les moyens d’articulation et l’axe de pivotement sont situés en position médiane sur l’organe support en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités d’une distance analogue.

Selon une réalisation, la zone d’articulation, les moyens d’articulation et l’axe de pivotement sont situés à l’écart du point médian de l’organe support en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités de distances différentes, avec d’un côté un tronçon de plus petite longueur et de l’autre un tronçon de plus grande longueur.

Selon une réalisation, le rapport entre la longueur du tronçon de plus grande longueur et la longueur du tronçon de plus petite longueur est de l’ordre de 1,5 à 2,5, en particulier égal ou de l’ordre de 2.

Selon une réalisation, le tronçon de plus petite longueur est situé du côté de la partie à plus grand rayon de courbure de l’enveloppe extérieure des organes d’application et le tronçon de plus grande longueur est situé du côté de la partie à plus petit rayon de courbure de l’enveloppe extérieure des organes d’application.

Selon une réalisation, les moyens d’articulation comprennent une crémaillère agencée sur la seconde partie extrême de la partie tige, de sorte à s’étendre dans la direction de la partie tige et au moins une roue dentée coopérant avec la crémaillère, portée de façon à pouvoir pivoter par l’organe support de la partie d’application, la roue dentée et la crémaillère étant agencés de sorte à être en prise en permanence.

Selon une réalisation, les moyens d’articulation comprennent des butées de fin de course correspondant à la position centrée et à la position inclinée extrême de la partie d’application.

Selon une réalisation, les moyens d’articulation comprennent deux roues dentées, portées de façon à pouvoir pivoter par les deux sous-organes support.

Selon une réalisation, une roue dentée est située sur la face enveloppe d’un sous-organe support située du côté de la seconde partie extrême de la partie tige.

Selon une réalisation, le dispositif d’application comprend et intègre en outre des moyens pour commander le pivotement de la partie d’application.

Selon une réalisation, les moyens pour commander le pivotement de la partie d’application comprennent des moyens de blocage, de freinage ou de frottement, aptes à maintenir la partie d’application dans une position intermédiaire entre la position centrée et la position inclinée extrême, en l’absence d’une sollicitation suffisante de déblocage.

Selon une réalisation, les moyens pour commander le pivotement de la partie d’application comprennent :

- une tigette disposée dans un creux ménagé dans la partie tige et agencée de sorte à pouvoir coulisser dans la direction de la partie tige, sur une certaine course, dans un sens et dans l’autre, associée ridement par sa seconde extrémité à l’extrémité de la crémaillère,

- et un bouton de commande fixé à une première extrémité de la tigette, disposé de sorte à être accessible de l’extérieur à travers une lumière ménagée dans la jupe latérale du bouchon de manipulation, allongée de sorte que le bouton de commande puisse coulisser dans la lumière.

Selon une réalisation, le bouton de commande est manœuvrable par un doigt de la main portant le bouchon de manipulation, comme le pouce.

Selon un deuxième aspect, l’invention a pour objet un ensemble comprenant un réservoir pourvu d’une ouverture, apte et destiné à recevoir du produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie, et un dispositif d’application apte à être associé au réservoir ou dissocié de lui, comme il vient d’être décrit.

Selon une réalisation, le réservoir présente une forme générale cylindrique ayant une courbe directrice de forme circulaire ou pseudo-circulaire et une génératrice rectiligne ou pseudo-rectiligne.

Selon une réalisation, le réservoir comporte une ouverture unique de contour de forme circulaire ou pseudocirculaire.

Selon une réalisation, le réservoir comporte un essoreur associé à l’ouverture.

Selon une réalisation, le réservoir se présente sous la forme générale d’un tube.

Selon un troisième aspect, l’invention a pour objet un procédé de mise en œuvre de l’ensemble qui vient d’être décrit, à partir d’un état dans lequel le dispositif d’application est dissocié du réservoir, et en manipulant le dispositif d’application par l’entremise du bouchon de manipulation, qui consiste :

- à amener le dispositif d’application dans la position centrée s’il ne l’est déjà,

- à introduire dans le réservoir, par son ouverture, au moins la partie d’application du dispositif d’application dans la position centrée, et à la charger de mascara,

- à extraire du réservoir, par son ouverture, la partie d’application chargée de mascara,

- à amener le dispositif d’application dans une position inclinée adaptée à l’application envisagée,

- à appliquer les organes d’application sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils.

Selon une réalisation, on extrait du réservoir, par son ouverture, la partie d’application chargée de mascara alors qu’elle se trouve dans la position centrée et on amène le dispositif d’application dans une position inclinée adaptée à l’application envisagée une fois qu’il a été totalement extrait du réservoir.

Selon une réalisation, on amène le dispositif d’application dans une position inclinée adaptée avant que d’appliquer les organes d’application sur des fibres de kératine.

Selon une réalisation, on amène le dispositif d’application dans une position inclinée adaptée avec la seule main portant le bouchon de manipulation.

Selon une réalisation, on amène le dispositif d’application dans la position centrée avant que de l’introduire dans le réservoir.

Selon une réalisation, alors que la partie d’application est dans le réservoir, on amène le dispositif d’application dans une position inclinée pour le charger en mascara avec du mascara situé sur la face intérieure de la paroi latérale du réservoir, puis on l’amène dans la position centrée pour l’extraire du réservoir.

On décrit maintenant brièvement les figures des dessins.

- La figure 1 est une vue en perspective d’un ensemble comprenant un réservoir présentant une forme générale cylindrique ayant une courbe directrice de forme circulaire ou pseudo-circulaire, ayant une ouverture non visible sur la figure, de contour de forme circulaire ou pseudo-circulaire, apte et destiné à recevoir du produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie, et un dispositif d’application associé au réservoir dont est visible un bouchon de manipulation, terminal, formant un bouchon fermant le réservoir ayant une lumière ménagée dans sa jupe latérale pour un bouton de commande.

- La figure 2 est une vue en perspective du dispositif d’application de l’ensemble de la figure 1, montrant le bouchon de manipulation, une partie tige allongée, ayant une direction principale, une première extrémité où elle est associée au bouchon de manipulation et un second tronçon terminal incluant une seconde partie extrême qui le finit, une partie d’application de mascara, allongée et s’étendant le long d’un axe principal, comportant un organe support ayant deux extrémités, pourvu à sa périphérie d’organes d’application radiaux se trouvant dans une position centrée dans laquelle l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige sont coaxiaux.

- La figure 3 est une vue en perspective du dispositif d’application de la figure 2, se trouvant dans une position inclinée intermédiaire dans laquelle l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige sont inclinés l’un par rapport à l’autre, la figure montrant qu’une zone d’articulation de la partie d’application à la partie tige et l’axe de pivotement sont situés dans le tronçon moyen de la partie d’application en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités ; cette figure illustrant aussi que l’enveloppe extérieure des organes d’application présente une forme d’ensemble ellipsoïdale allongée, à savoir une forme d’ensemble ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure formant une pointe arrondie à son apex.

- La figure 4 est une vue en perspective du dispositif d’application des figures 2 et 3, se trouvant dans une position inclinée extrême dans laquelle l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige sont inclinés l’un par rapport à l’autre à environ 90°.

- La figure 5 est un schéma simplifié correspondant à la figure 4, illustrant symboliquement, d’une part, l’organe support à deux extrémités de la partie d’application destiné à être garni à sa périphérie d’organes d’application radiaux (poils, pointes, fibres, éléments spongieux) et, d’autre part, que la partie d’application est montée articulée dans une zone d’articulation sur la partie tige à sa seconde partie extrême, autour d’un axe de pivotement et que la zone d’articulation et l’axe de pivotement sont situés dans le tronçon moyen de l’organe support en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités ; cette figure illustre aussi que la partie d’application comporte un premier tronçon entre l’axe de pivotement et une première extrémité et un second tronçon entre l’axe de pivotement et une seconde extrémité, le premier tronçon et le second tronçon étant mutuellement en prolongation, la seconde partie extrême de la partie tige étant située entre les deux tronçons ; cette figure illustre aussi que l’axe de pivotement est situé à l’écart du point médian de l’organe support en étant écarté de l’une et de l’autre de ses deux extrémités de distances différentes, avec d’un côté un tronçon de plus petite longueur et de l’autre un tronçon de plus grande longueur.

- La figure 6 est une vue partielle à plus grande échelle de la figure 1, montrant le bouchon de manipulation avec sa lumière ménagée dans la jupe latérale, le bouton de commande et des reliefs de blocage complémentaires ménagés sur le bord de la lumière et le bouton de commande, permettant un blocage réciproque en plusieurs positions.

- La figure 7 est une vue en perspective du dispositif d’application dans la main d’un utilisateur, dont un doigt, ici le pouce, peut faire coulisser le bouton de commande se trouvant sur le bouchon de manipulation.

- Les figures 8 et 9 sont deux vues en coupe axiale de l’ensemble représenté sur la figure 1, respectivement dans un plan radial principal de pivotement (figure 8) et dans un plan orthogonal au précédent (figure 9), dénommé plan de référence de débattement, ce dernier plan étant, sur la figure 8 un plan médian du bouton de commande ; ces figures illustrent en outre que l’enveloppe extérieure des organes d’application présente une forme d’ensemble ellipsoïdale ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure la partie à plus grand rayon de courbure appartenant au premier tronçon, distal, de la partie d’application et la partie à plus petit rayon de courbure appartenant à son second tronçon, proximal.

- La figure 10 est une vue en coupe axiale analogue à la figure 8, dans laquelle l’axe de la partie d’application et la direction de la partie tige sont inclinés l’un par rapport à l’autre, et des organes d’application radiaux en contact avec la face intérieure du réservoir.

- La figure 11 est une vue en élévation du dispositif d’application dans un plan parallèle au plan de pivotement, se trouvant dans la position centrée illustrée à la figure 2.

- Les figures 12, 13 et 14 sont trois vues en élévation du dispositif d’application analogues à la figure 11, le dispositif d’application étant dans des positions inclinées intermédiaires (figures 12 et 13) et extrême (figure 14) ; ces figures, ainsi que la figure 11, illustrant que l’une et l’autre des deux extrémités de l’organe support sont incluses dans l’enveloppe extérieure des organes d’application et non découvertes et proéminentes, les organes d’application s’étendant axialement au-delà de chacune de ces deux extrémités, l’organe support, y compris ses deux extrémités, étant tout entier inclus dans l’enveloppe extérieure des organes d’application, et même tout entier écarté vers l’intérieur de l’enveloppe extérieure des organes d’application.

- La figure 15 est une vue partielle à plus grande échelle, en coupe par la plan de pivotement, illustrant la seconde partie extrême de la partie tige, avec sa direction principale, la partie d’application de mascara, avec son axe principal, l’organe support a deux extrémités, les organes périphériques d’application radiaux, l’articulation de la partie d’application dans une zone d’articulation et par des moyens d’articulation sur la seconde partie extrême de la partie tige autour d’un axe de pivotement, la partie d’application étant ici dans la position centrée, son axe et la direction de la partie tige étant coaxiaux; cette figure illustrant aussi que la zone d’articulation, les moyens d’articulation et l’axe de pivotement sont situés dans le tronçon moyen de l’organe support en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités ; cette figure illustrant aussi que les moyens d’articulation comprennent une crémaillère agencée sur la seconde partie extrême de la partie tige et une roue dentée coopérant avec la crémaillère.

- Les figures 16, 17, 18 et 19 sont quatre vues partielles en perspective du dispositif d’application, illustrant la configuration de l’organe support dans différentes positions, centrée, inclinée et inclinée extrême ; ces figures illustrent en outre que la partie d’application est formée de deux sous-parties d’application analogues, adjacentes, qui sont disposées en regard l’une de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement et qui occupent la même position relative angulaire, alors que l’organe support est formé de deux sous-organes support analogues, ayant chacun un axe rectiligne, qui sont disposés en regard et à proximité l’un de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement avec interposition entre eux de la seconde partie extrême de la partie tige et des moyens d’articulation, et qui occupent la même position relative angulaire ; la figure 16 illustre en outre que les deux sous-parties d’application du premier tronçon, distal, sont adjacents l’un de l’autre, tandis que les deux sous-parties d’application du second tronçon, proximal, sont écartés l’un de l’autre avec interposition entre eux du second tronçon terminal de la partie tige.

Ci-après un exposé détaillé de plusieurs modes de réalisation de l’invention assorti d’exemples et de référence aux dessins.

L’invention porte sur un ensemble 1 comprenant un réservoir 2, pourvu d’une ouverture 3, formant une cavité interne 2a, apte et destiné à recevoir du produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie, et un dispositif d’application 4, apte à être associé au réservoir 2 lorsque l’ensemble 1 n’est pas utilisé ou dissocié de lui pour utiliser le dispositif d’application 4 en l’appliquant sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils pour y déposer du mascara.

Le produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie est parfois dénommé par la suite, par ellipse, « contenu ».

Par « dispositif d’application », il faut comprendre une entité structurelle et fonctionnelle qui peut être manipulée par un utilisateur avec la main par une partie de manipulation et qui est pourvue d’une partie d’application ayant des organes d’application - comme des poils, pointes, fibres, éléments spongieux -, de sorte que ces organes d’application peuvent être chargés avec du mascara tiré d’un réservoir et appliqués, généralement en étant déplacés, sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils, pour y déposer du mascara, et le cas échéant produire un effet.

Le réservoir 2 présente une tenue d’ensemble, étant rigide (ce qui inclut sensiblement rigide). Il peut présenter une forme générale cylindrique ayant une courbe directrice de forme circulaire ou pseudo-circulaire et une génératrice rectiligne ou pseudo-rectiligne.

Le réservoir 2 peut se présenter par exemple sous la forme générale d’un tube, et l’ouverture 3 formée à l’extrémité d’un col 3a de diamètre rétréci, associé à la partie principale 2b du réservoir 2 par un épaulement 3b.

La cavité interne 2a du réservoir 2 peut être limitée, d’un côté extrême par un fond 5, par exemple plus ou moins plat, de l’autre côté extrême par l’épaulement 3b et le col 3a, et latéralement par une paroi latérale périphérique 6 ayant une face intérieure 6a avec laquelle est en contact le contenu.

Dans la réalisation considérée, le réservoir 2 comporte une ouverture 3, unique, dont le contour peut être de forme circulaire ou pseudo-circulaire. Cette ouverture 3 sert à faire passer dans le dispositif d’application 4, dans un sens et dans l’autre, vers l’intérieur (introduction) et vers l’extérieur (extraction) du réservoir 2, par simple coulissement le long de l’axe XX.

Selon une disposition connue dans le cas d’un mascara ou contenu analogue, le réservoir 2 comporte un essoreurï associé à l’ouverture 3, par exemple au col 3a.

Dans le cas d’un contenu étant un produit cosmétique, comme du mascara, le réservoir 2 peut avoir une contenance de l’ordre de 1ml à 15 ml, une hauteur axiale de l’ordre inférieure à 1 cm à 15 cm et un diamètre extérieur de l’ordre de 5 ml à 20 ml.

Un tel réservoir 2 peut être transparent, translucide, opaque. Il peut être réalisé en matière plastique, en verre ou en métal.

Un réservoir 2 tel qu’il vient d’être décrit est connu en soi et classique pour un mascara.

Alors que le dispositif d’application 4 présente une forme et une structure différentes de celles connues, l’invention permet de mettre en œuvre un tel réservoir connu en soi et classique pour un mascara et son introduction dans, respectivement son extraction depuis, le réservoir en question par simple coulissement le long de l’axe XX, selon une gestuelle connue en soi et classique pour un mascara.

Lorsqu’il n’est pas utilisé, l’ensemble 1 peut être disposé avec son axe XX vertical, en reposant sur son fond 5, l’ouverture 3 et le col 3a étant placés plus haut. C’est cette position qui est représentée sur les figures 8 à 10.

Dès lors que le réservoir 2 forme une cavité interne 2a et est pourvu d’une ouverture 3, il peut se présenter sous d’autres formes de réalisation que celle précédemment décrites.

D’un côté, l’invention porte tant sur l’ensemble 1 dont la cavité interne 2a est emplie du contenu, que sur l’ensemble 1 dont la cavité interne 2a est vide de contenu.

D’un autre côté, l’invention porte tant sur l’ensemble 1 monté, le dispositif d’application 4 étant associé physiquement au réservoir 2, que sur l’ensemble 1 démonté, le dispositif d’application 4 étant dissocié physiquement du réservoir 2.

L’invention porte également sur le dispositif d’application 4 en soi, et en tant qu’il est destiné à être associé physiquement et fonctionnellement au réservoir 2.

Le dispositif d’application 4, comme il a été précédemment défini, est donc apte et destiné à être associé au réservoir 2.

Le dispositif d’application 4 comprend en premier lieu un bouchon de manipulation 8.

Le bouchon de manipulation 8 est terminal en ce sens qu’il termine d’un côté le dispositif d’application 4.

Le bouchon de manipulation 8 forme d’une part un bouchon apte et destiné à fermer le réservoir 2 et d’autre part un moyen de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d’application 4, par la main de l’utilisateur. Telle sont les fonctions du bouchon de manipulation 8 qui peut faire l’objet de nombre de réalisations, par exemple en ce qui concerne les moyens complémentaires d’association mutuelle amovible du bouchon 8 au col 3a, comme des pas de vis ou des ergots.

Dans une réalisation, le bouchon de manipulation 8 peut avoir une forme analogue à celle du réservoir 2, de sorte à le prolonger en enfermant le col 3a. Le bouchon de manipulation 8 peut alors présenter une forme générale cylindrique ayant une courbe directrice de forme circulaire ou pseudo-circulaire et une génératrice rectiligne ou pseudo-rectiligne.

Dans la réalisation représentée sur les figures, le bouchon de manipulation 8 comporte latéralement une jupe périphérique 8a et un sommet transversal 8b.

Vers l’opposé du sommet transversal 8b, la jupe périphérique 8a est prolongée par un prolongement de jupe 8c. Ce prolongement de jupe 8c est pourvu vers sa face intérieure de moyens d’association amovible du bouchon 8 au col 3a, comme des pas de vis ou des ergots, complémentaires de complémentaires d’association prévus sur le col 3a. Ce prolongement de jupe 8c entoure latéralement le col 3a.

A l’instar du réservoir 2, le bouchon de manipulation 8 présente un axe qui est référencé XX, dans la mesure où il est confondu avec l’axe XX du réservoir 2, lorsque le bouchon de manipulation 8 est monté assemblé sur le réservoir 2.

Dans la réalisation où le dispositif d’application 4 comporte des moyens de commande, et selon la réalisation représentée sur les figures, le bouchon de manipulation 8 comporte à l’intérieur une cavité 8d qui s’étend axialement selon l’axe XX et également radialement vers et jusqu’à l’axe XX. Cette cavité 8d débouche sur la jupe périphérique 8a par une lumière 8e qui est allongée dans la direction axiale de l’axe XX. Cette cavité 8d comporte du côté de l’axe XX un creux terminal 8f (figure 9).

Le dispositif d’application 4 comprend en deuxième lieu une partie 9, dénommée partie tige 9.

La partie tige 9 est allongée et mince, ce qui justifie le terme « tige ».

La partie tige 9 présente une rigidité d’ensemble.

La partie tige 9 présente une direction principale D1, rectiligne dans la réalisation représentée sur les dessins.

La partie tige 9 comporte une première extrémité 10 où elle est associée rigidement au bouchon de manipulation 8, par exemple dans sa partie interne médiane, de sorte à former un ensemble unitaire. Par exemple, le bouchon de manipulation 8 comporte à l’intérieur une paroi transversale 8g, entre la jupe périphérique 8a et le prolongement de jupe 8c qui a pour fonction, d’une part, d’occulter l’ouverture 4 du réservoir 2, d’autre part, de porter rigidement la partie tige 9 par sa première extrémité 10, par exemple par soudage. Selon une autre réalisation, le bouchon de manipulation 8 et la partie tige 9 forment un ensemble monobloc réalisé d’une seule pièce, de fabrication.

La partie tige 9 comporte un second tronçon terminal 11 incluant une seconde partie extrême 11a qui finit ce second tronçon terminal 11.

Dans la réalisation où le dispositif d’application 4 comporte des moyens de commande, et selon la réalisation représentée sur les figures, la partie tige 9 comporte un canal 9a, axial, débouchant à ses deux extrémités, à savoir la première extrémité 10 et la seconde partie extrême 11a.

Du côté de la première extrémité 10, le canal 9a débouche dans le creux terminal 8f prévu dans le bouchon de manipulation 8.

Le dispositif d’application 4 comprend en troisième lieu une partie 12, dénommée partie d’application de mascara 12, ou par ellipse, partie d’application 12.

La partie d’application 12 est allongée et s’étend le long d’un axe principal D2.

Cet axe D2 est rectiligne ou éventuellement légèrement incurvé.

La partie d’application 12 comporte un organe support 13, lui-aussi allongé le long de l’axe principal D2, et ayant deux extrémités 14a et 14b.

Cet organe support 13 présente est rigide (ce qui doit être compris comme signifiant présente une certaine rigidité d’ensemble) et il est pourvu et garni à sa périphérie d’organes d’application radiaux 15.

Les organes d’application 15 sont qualifiés de radiaux dans la mesure où ils s’étendent dans une direction générale globalement radiale perpendiculaire à l’axe principal D2.

Les organes d’application 15 sont disposés à la périphérie latérale de l’organe support 13, autour de l’axe principal D2.

Les organes d’application 15 ont pour fonctions d’être chargés avec du contenu tiré du réservoir 2 et d’être appliqués, généralement en étant déplacés, sur le support où du contenu doit être appliqué.

Ces organes d’application 15 peuvent faire l’objet de nombre de réalisations. Ils peuvent se présenter sous la forme de poils, de pointes, de fibres, d’éléments spongieux.

La partie d’application 12 est associée à la partie tige 9 à sa seconde partie extrême 11a, de sorte à former avec elle un ensemble unitaire.

Du fait de la longueur de la partie tige 9 dans la direction principale D1, la partie d’application 12 est écartée du bouchon de manipulation 8.

Les dimensions du dispositif d’application 4 sont en rapport avec les dimensions du réservoir 2.

D’une part, la partie tige 9 et la partie d’application 12 doivent pouvoir traverser l’ouverture 3 avec coopération avec l’essoreur 7.

D’autre part, lorsque le dispositif d’application 4 est monté assemblé sur le réservoir 2, la partie d’application 12 se trouve au voisinage du fond 5 et le bouchon de manipulation 8 autour du col 3a.

La partie d’application 4 n’est pas montée sur la partie tige 9 à sa seconde partie extrême 11a de façon rigide et fixe. En effet, la partie d’application 4 est montée articulée dans une zone d’articulation 16 et par des moyens d’articulation 17 sur la partie tige 9 à sa seconde partie extrême 11a, autour d’un axe de pivotement 18, orthogonal à un plan radial principal de pivotement P défini par l’axe D2 de la partie d’application 4 et la direction D1 de la partie tige 9 (par exemple, plan de la figure 5). On désigne par Q un plan de référence de débattement qui est un plan radial orthogonal au plan de pivotement P (par exemple, plan de la figure 9).

Au lieu d’un axe de pivotement, parfait, il peut s’agir d’une zone de pivotement autour d’un axe.

Avec ce montage à articulation, la partie d’application 4 peut occuper une position centrée dans laquelle l’axe D2 de la partie d’application 4 et la direction D1 de la partie tige 9 sont coaxiaux (ce qui inclut aussi sensiblement coaxiaux), une position inclinée extrême dans laquelle ledit axe D2 et ladite direction D1 sont inclinés l’un par rapport à l’autre au maximum, et toute position inclinée intermédiaire.

Et avec ce montage à articulation, la partie d’application 4 peut être pivotée de l’une à l’autre des positions centrée et inclinée extrême, ou inclinée intermédiaire, et inversement, moyennant une course de pivotement autour de l’axe 18.

Les figures 2à5, 8 à 14 et 16 à 19 illustrent les diverses positions, à savoir centrée, inclinée extrême et inclinée intermédiaire.

Selon les réalisations, la course de pivotement de la partie d’application 12 entre les positions centrée et inclinée extrême est comprise entre 45° et 135°, plus particulièrement est de l’ordre de 90° (figures 4, 13) ou bien de 135° (figures 7, 14).

La partie d’application 4 n’est pas montée par l’une de ses extrémités sur la partie tige 9. En effet, la zone d’articulation 16, les moyens d’articulation 17 et l’axe de pivotement 18 sont situés dans un tronçon moyen 13a de l’organe support 13 en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités 14a et 14b, pour ne pas s’y trouver.

Le qualificatif de « moyen » appliqué au tronçon 13a de l’organe support 13 doit être compris comme désignant une zone du support 13 qui est écartée, notamment substantiellement écartée, de l’une et de l’autre des deux extrémités 14a et 14b du support 13, comme cela est illustré par la figure 5. En revanche, le qualificatif de « moyen » ne doit pas compris comme désignant une zone située forcément à égale distance de l’une et de l’autre des deux extrémités 14a et 14b.

Ainsi, dans une réalisation possible représentée sur les dessins, la zone d’articulation 16, les moyens d’articulation 17 et l’axe de pivotement 18 sont situés à l’écart du point médian de l’organe support 13 en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités 14a et 14b de distances différentes, avec d’un côté un tronçon de plus petite longueur et de l’autre un tronçon de plus grande longueur. Par exemple, le rapport entre la longueur du tronçon de plus grande longueur et la longueur du tronçon de plus petite longueur est de l’ordre de 1,5 à 2,5, en particulier égal ou de l’ordre de 2.

Mais, dans une autre réalisation possible, non représentée, la zone d’articulation 16, les moyens d’articulation 17 et l’axe de pivotement 18 sont situés en position médiane sur l’organe support en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités 14 a et 14b d’une distance analogue.

Avec la disposition constructive qui vient d’être exposée, la partie d’application 12 comporte deux véritables tronçons 12a et 12b : un premier tronçon 12a entre l’axe de pivotement 18 et une première extrémité 19a de la partie d’application 12 et un second tronçon 12b entre l’axe de pivotement 18 et une seconde extrémité 19b de la partie d’application 12.

Le premier tronçon 12a et le second tronçon 12b sont mutuellement en prolongation. Il faut comprendre par là qu’ils sont coaxiaux (ce qui inclut aussi sensiblement coaxiaux).

La seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 est située entre les deux tronçons 12a et 12b, comme cela est tout spécialement visible sur les figures 4, 7 et 16 à 19.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 2, 8, 11, 15 et 16 qui illustrent le dispositif d’application 4 en position centrée. Dans cette position, l’un des deux tronçons 12a, 12b peut être qualifié de distal et l’autre des deux tronçons 12a, 12b peut être qualifié de proximal.

Les termes « distal » et « proximal » se réfèrent à la distance entre le bouchon de manipulation 8 ou la première extrémité 10 de la partie tige 9 et l’extrémité 19a, 19b de la partie d’application 12. Distal s’applique à la distance la plus grande et proximal à la distance la plus petite.

En l’espèce, le premier tronçon 12a est distal et le second tronçon 12b est proximal.

Comme cela est visible sur les figures qui viennent d’être indiquées, le premier tronçon 12a, distal, est disposé dans le prolongement axial de la partie tige 9, au-delà de sa seconde partie extrême 11a, tandis que le second tronçon 12b, proximal, est situé au droit du second tronçon terminal 11 de la partie tige 9.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 3, 4, 10, 12 à 14, 17 à 19 qui illustrent le dispositif d’application 4 en position plus ou moins inclinée, extrême ou intermédiaire tout en gardant la même terminologie d’un premier tronçon 12a distal et d’un second tronçon 12b proximal.

Comme cela est visible sur les figures qui viennent d’être indiquées, le premier tronçon 12a distal et le second tronçon 12b proximal s’étendent transversalement de part et d’autre, respectivement, de la partie tige 9, c’est-àdire de part et d’autre du plan de référence de débattement Q.

Comme cela est visible sur les figures 2 à 4 et 8 à 10, notamment, l’une et l’autre des deux extrémités 14a et 14b de l’organe support 13 sont incluses dans l’enveloppe extérieure 15a des organes d’application 15. Cela veut dire que l’une et l’autre des deux extrémités 14a et 14b de l’organe support 13 ne sont pas découvertes et proéminentes, mais protégées par des organes d’application se trouvant à ces endroits. En effet, les organes d’application 15 s’étendent également axialement au-delà de chacune des deux extrémités 14a et 14b. Cela doit être compris comme signifiant que certains organes d’application 15 ont une direction axiale ou bien que l’ensemble des organes d’application 15 s’étend en direction axiale. La direction axiale dont il est ici question est celle de l’axe principal D2 de l’organe support 13.

Plus généralement, l’organe support 13, y compris ses deux extrémités 14a et 14b, est tout entier inclus dans l’enveloppe extérieure 15a, à savoir tout entier écarté vers l’intérieur de l’enveloppe extérieure 15a.

Ce faisant, aucune des deux extrémités 14a et 14b de l’organe support 13 ne risque d’être blessante ou de venir au contact du support sur lequel est appliqué le contenu.

Comme l’illustrent les figures, l’enveloppe extérieure 15a des organes d’application 15 présente une forme d’ensemble ellipsoïdale allongée dans l’axe D2 de la partie d’application 12. Il s’agit plus particulièrement d’une forme d’ensemble ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure 20a et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure 20b.

Par exemple, le rapport entre la dimension du grand axe et la dimension du petit axe de l’enveloppe extérieure 15a des organes d’application 15 est compris entre 2 et 4, en particulier est égal ou voisin de 3. Quant au rayon de courbure de la partie à plus grand rayon de courbure 20a, il peut être compris entre 0,5 mm et 50 mm. En ce qui concerne la partie à plus petit rayon de courbure 20b, elle peut former une pointe arrondie à son apex.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 2, 8 et 9 qui illustrent une réalisation dans laquelle la partie à plus grand rayon de courbure 20a appartient au premier tronçon 12a distal de la partie d’application 12, alors que la partie à plus petit rayon de courbure 20b appartient au second tronçon 12b proximal de la partie d’application 12. Cette réalisation est avantageuse pour charger la partie d’application en mascara et mettre en œuvre l’essoreur 7 en évitant un amas de contenu à la partie à plus petit rayon de courbure 20b qui peut former une pointe arrondie à son apex.

Dans cette réalisation, et l’organe support 13 comporte d’un côté un tronçon de plus petite longueur et de l’autre côté un tronçon de plus grande longueur, le tronçon de plus petite longueur est situé du côté de la partie à plus grand rayon de courbure 20a et le tronçon de plus grande longueur est situé du côté de la partie à plus petit rayon de courbure 20b.

Ainsi, dans une réalisation possible représentée sur les dessins, la zone d’articulation 16, les moyens d’articulation 17 et l’axe de pivotement 18 sont situés à l’écart du point médian de l’organe support 13 en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités 14a et 14b de distances différentes, avec d’un côté un tronçon de plus petite longueur et de l’autre un tronçon de plus grande longueur. Par exemple, le rapport entre la longueur du tronçon de plus grande longueur et la longueur du tronçon de plus petite longueur est de l’ordre de 1,5 à 2,5, en particulier égal ou de l’ordre de 2.

Dans la réalisation représentée sur les figures, la partie d’application 12 est formée de deux sous-parties d’application 12c, l’organe support 13 étant formé de deux sous-organes support 13b, et deux sous-ensembles d’organes d’application 15b étant prévus.

Les deux sous-parties d’application 12c de la partie d’application 12 sont analogues et adjacentes.

Les deux sous-parties d’application 12c sont disposées en regard l’une de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement P.

Les deux sous-parties d’application 12c occupent la même position relative angulaire.

Les deux sous-parties d’application 12c pivotent en synchronisme.

Les deux sous-organes support 13b de l’organe support 13 sont analogues.

A l’instar de l’organe support 13, chaque sous-organes support 13b est rigide (ce qui doit être compris comme signifiant présente une certaine rigidité d’ensemble).

A l’instar de l’organe support 13, chaque sous-organes support 13b est allongé le long d’un axe rectiligne.

Les deux sous-organes support 13b sont disposés en regard et à proximité l’un de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement P, avec interposition entre eux de la seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 et des moyens d’articulation 17.

Les deux sous-organes support 13b occupent la même position relative angulaire.

Les deux sous-organes support 13b pivotent en synchronisme.

Dans cette réalisation, il est prévu en outre deux sous-ensembles d’organes d’application 15b, respectivement pour les deux sous-organes support 13b, la disposition des organes d’application 15 conférant vers l’extérieur (c’est-à-dire vers l’enveloppe 15a) une continuité entre les deux sous-ensembles d’organes d’application 15b. Ainsi, vu de l’extérieur, l’utilisateur ne perçoit pas, ou que très faiblement, que ce soit pas la vue ou le toucher, que la partie d’application 12 est formée de deux sous-parties d’application 12c.

La structure et l’agencement qui viennent d’être exposés permettent de cacher à la vue la seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 et les moyens d’articulation 17 qui sont inclus entre les deux sous-organes support 13b et intégralement dans l’enveloppe 15a des organes d’application 15. De plus, la seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 et les moyens d’articulation 17 ne risquent pas d’être blessants ou de venir au contact du support sur lequel est appliqué le contenu.

Dans la réalisation considérée, chacune des deux sous-parties d’application 12c et chacun des deux sous-organes support 13b présente, respectivement, une forme d’ensemble de demi ellipsoïdale coupé dans la direction du grand axe, plus particulièrement une forme d’ensemble semi-ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure, en particulier formant une pointe arrondie à son apex. L’association de ces deux demi ellipsoïdes, plus particulièrement deux semi-ovoïdes permet de conférer à l’enveloppe extérieure 15a des deux sous-ensembles d’organes d’application 15b la forme d’ensemble ellipsoïdale, plus particulièrement ovoïde, précédemment décrite.

Dans la réalisation considérée, en position centrée, les portions respectives des deux sous-ensembles d’organes d’application 15b vers la partie à plus grand rayon de courbure 20a s’interpénétrent,

Dans la réalisation considérée, chacune des deux sous-parties d’application 12c est limitée du côté de la seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 par une face enveloppe de forme générale plate qui s’étend dans la direction générale du plan de pivotement P et à proximité de ce plan. De même, chacun des deux sous-organes support 13b est limité du côté de la seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 par une face enveloppe de forme générale plate qui s’étend dans la direction générale du plan de pivotement P, à proximité de ce plan, et qui est adjacente à la seconde partie extrême 11a de la partie tige 9 (voir figures 15 à 19). Et les deux faces limitant les deux sous-parties d’application 12c et les deux sous-organes support 13b vers la seconde partie extrême 11 de la partie tige 9 sont écartées l’une de l’autre dans la direction de l’axe de pivotement 18 de la partie d’application 12.

Le cas échéant et comme représenté sur les figures, la partie tige 9 peut comporter dans son second tronçon terminal 11 deux faces biseautées 9b, permettant le débattement des sous-parties d’application 12c et évitant que les deux sous-organes support 13b n’interfèrent par leurs faces enveloppes de forme générale plate précédemment mentionnées avec la partie tige 9.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 2, 8, 11, 15 et 16 qui illustrent le dispositif d’application 4 en position centrée. Dans cette position, les deux sous-parties d’application 12c du premier tronçon 12a distal formant la partie à plus grand rayon de courbure 20a sont adjacents l’un de l’autre, tandis que les deux sous-parties d’application 12c du second tronçon 12b proximal sont écartés l’un de l’autre avec interposition entre eux du second tronçon terminal 11 de la partie tige 9.

On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 7 et 19 qui illustrent le dispositif d’application 4 en position extrême inclinée. Dans cette position, les deux sous-parties d’application 12c du second tronçon 12b proximal sont adjacentes l’une de l’autre.

Dans la réalisation représentée sur les figures, les moyens d’articulation 17 sont agencés de sorte que lors du pivotement de la partie d’application 12 entre la position centrée et la position inclinée extrême, les deux sous-parties d’application 12c se déplacent relativement l’une par rapport à l’autre, dans le sens de l’écartement pour le premier tronçon 12a distal, et dans le sens du rapprochement pour le second tronçon 12b proximal.

Dans une autre réalisation, non représentée, les moyens d’articulation 17 sont agencés de sorte que lors du pivotement de la partie d’application 12 entre la position centrée et la position inclinée extrême, les deux sous-parties d’application 12c ne se déplacent pas relativement l’une par rapport à l’autre.

Dans la réalisation représentée sur la figure 15, les moyens d’articulation 17 comprennent une crémaillère 17a agencée sur la seconde partie extrême 11 a de la partie tige 9, de sorte à s’étendre dans la direction de la partie tige 9 et au moins une roue dentée 17b coopérant avec la crémaillère 17a, portée de façon à pouvoir pivoter par l’organe support 13 de la partie d’application 12, la roue dentée 17b et la crémaillère 17a étant agencés de sorte à être en prise en permanence. Le cas échéant, les moyens d’articulation comprennent des butées de fin de course correspondant à la position centrée et à la position inclinée extrême de la partie d’application 12.

Dans le cas où il est prévu deux sous-organes support 13b, les moyens d’articulation comprennent deux roues dentées 17b, portées de façon à pouvoir pivoter par les deux sous-organes support, respectivement, chaque roue dentée 17b étant située sur la face enveloppe de chaque sous-organe support 13b située du côté de la seconde partie extrême 11 b de la partie tige 9.

Dans une réalisation, il est également prévu que le dispositif d’application 12 comprenne et intègre en outre des moyens 21 pour commander le pivotement de la partie d’application 12.

Selon une réalisation représentée sur les figures, notamment la figure 6, les moyens 21 pour commander le pivotement de la partie d’application 12 comprennent des moyens 22 de blocage, de freinage ou de frottement, aptes à maintenir la partie d’application 12 dans une position intermédiaire entre la position centrée et la position inclinée extrême, en l’absence d’une sollicitation suffisante de déblocage.

De tels moyens 22 de blocage, de freinage ou de frottement peuvent être réalisés ou comprendre des saillies ou des butées 22a ou un frottement entre des pièces associées et en mouvement relatif.

Dans la réalisation représentée sur les figures, les moyens 21 pour commander le pivotement de la partie d’application comprennent une tigette 21 a et un bouton de commande 21 b.

La tigette 21a est allongée et mince.

Elle présente une rigidité d’ensemble avec D1 comme direction principale D1. Elle est rectiligne.

La tigette 21a comporte une première extrémité 23a où elle est associée rigidement au bouton de commande 21b.

La tigette 21a comporte une seconde extrémité 23b où elle est associée rigidement à l’extrémité correspondante 25 de la crémaillère 17a, par exemple par soudage. Selon une autre réalisation, la tigette 21a et la crémaillère 17a forment un ensemble monobloc réalisé d’une seule pièce, de fabrication.

La tigette 21a est disposée dans un creux ménagé dans la partie tige 9, ici le canal 9a.

La tigette 21a est agencée de sorte à pouvoir coulisser dans la direction D1 de la partie tige 9, sur une certaine course, dans un sens et dans l’autre et à transmettre le mouvement de coulissement de sa première extrémité 23a à sa seconde extrémité 23b.

Du côté de la première extrémité 10 de la partie tige 9 où le canal 9a débouche dans le creux terminal 8f prévu dans le bouchon de manipulation 8, la première extrémité 23a de la tigette 21a pénètre dans le creux terminal 8f, ce qui permet son association rigidement au bouton de commande 21 b.

Le bouton de commande 21b présente une forme complémentaire de celle de la cavité 8d ménagée dans le bouchon de manipulation 8, tout en pouvant être déplacé dans la cavité 8d à coulissement dans la direction de l’axe XX, sur une certaine course, dans un sens et dans l’autre. Ainsi, la dimension axiale de la cavité 8d (et de la lumière 8e) est plus grande que la dimension axiale du bouton de commande 21b, la différence entre ces deux dimensions correspondant à la course maximale du bouton de commande 21b. Le bouton de commande 21b peut donc venir en butée sur l’une et l’autre des deux faces transversales 26 de la cavité 8d. D’autre part, le bouton de commande 21 b peut glisser à coulissement axial dans la direction de l’axe XX, le cas échéant avec un certain léger frottement, sur l’une et l’autre des deux faces pseudo-radiales 27 de la cavité 8d.

Le bouton de commande 21b est accessible pour l’utilisateur à l’endroit de la lumière 8e. Il présente à cet effet une partie de manipulation 24 qui forme son extrémité extérieure. Le bouton de commande 21b et plus spécialement sa partie de manipulation 24 peuvent ainsi coulisser dans la lumière 8e.

Avec cet agencement, le bouton de commande 2&b est manœuvrable par un doigt de la main portant le bouchon de manipulation 8, comme par exemple le pouce.

Le bouton de commande 21b s’étend également radialement vers et jusqu’à l’axe XX de sorte à être logé du côté de son extrémité intérieure dans le creux terminal 8f et à venir axialement, dans la direction de l’axe XX, au droit de la sortie du canal 4a et donc au droit de la première extrémité 23a de la tigette 21a. C’est ainsi que la tigette 21a peut être associée rigidement au bouton de commande 21b, latéralement.

Les éventuelles saillies ou butées 22a des moyens 22 de blocage, de freinage ou de frottement peuvent être réalisés sur le bord de la lumière 8e et sur le bord adjacent de la partie de manipulation 24 du bouton de commande 21b.

L’éventuel frottement des moyens 22 de blocage, de freinage peut être réalisé entre la tigette 21a et la face intérieure du canal 4a ou bien entre le bouton de commande 21b et les faces pseudo-radiales 27 de la cavité 8d.

Le procédé de mise en œuvre de l’ensemble 1 précédemment décrit est le suivant, en référence au cas où l’on part d’un état dans lequel le dispositif d’application 4 est dissocié du réservoir 2.

Pour ce procédé, on manipule le dispositif d’application 4 par l’entremise du bouchon de manipulation 8 qui comprend le bouton de commande 21b.

Le procédé consiste en les étapes suivantes :

- amener le dispositif d’application 4 dans la position centrée s’il ne l’est déjà,

- introduire dans le réservoir 2, par son ouverture 3, au moins la partie d’application 12 du dispositif d’application 4 dans la position centrée, et à la charger de mascara,

- extraire du réservoir 2, par son ouverture 3, la partie d’application 12 chargée de mascara,

- amener le dispositif d’application 4 dans une position inclinée adaptée à l’application envisagée,

- appliquer les organes d’application 15 sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils.

Selon une réalisation possible, on extrait du réservoir 2, par son ouverture 3, la partie d’application 12 chargée de mascara alors qu’elle se trouve dans la position centrée et on amène le dispositif d’application 4 dans une position inclinée adaptée à l’application envisagée une fois qu’il a été totalement extrait du réservoir 2.

Selon une réalisation possible, on amène le dispositif d’application 4 dans une position inclinée adaptée avant que d’appliquer les organes d’application 15 surdes fibres de kératine.

Selon une réalisation possible, on amène le dispositif d’application 4 dans une position inclinée adaptée avec la seule main portant le bouchon de manipulation 8.

Selon une réalisation possible, on amène le dispositif d’application 4 dans la position centrée avant que de l’introduire dans le réservoir 2.

Selon une réalisation illustrée par la figure 10, alors que la partie d’application 12 est dans le réservoir 2, on amène le dispositif d’application 4 dans une position inclinée pour le charger en mascara avec du mascara situé sur la face intérieure 6a de la paroi latérale 6 du réservoir 2, puis on l’amène dans la position centrée pour l’extraire du réservoir 2. Cette disposition constructive permet de récupérer efficacement le mascara qyui a pu se déposer sur la face intérieure 6a de la paroi latérale 6 du réservoir 2

Claims (49)

1. Revendications

   1. Dispositif d’application (4) de produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie, apte et destiné à être associé à un réservoir (2) de mascara, comprenant :

   - un bouchon de manipulation (8), terminal, formant un bouchon apte et destiné à fermer ledit réservoir (2) et un moyen de tenue, déplacement et manœuvre du dispositif d’application (4),

   - une partie tige (9) allongée, ayant une direction principale, une première extrémité où elle est associée au bouchon de manipulation (8) et un second tronçon terminal (11) incluant une seconde partie extrême qui le finit,

   - une partie d’application (12) de mascara, allongée et s’étendant le long d’un axe principal, comportant un organe support (13) ayant deux extrémités, pourvu à sa périphérie d’organes d’application (15) radiaux - comme des poils, pointes, fibres, éléments spongieux -, montée articulée dans une zone d’articulation (16) et par des moyens d’articulation (17) sur la partie tige (9) à sa seconde partie extrême, autour d’un axe de pivotement (18) orthogonal à un plan radial principal de pivotement (P) défini par l’axe de la partie d’application (12) et la direction de la partie tige (9), de sorte à pouvoir d’une part, occuper une position centrée dans laquelle l’axe de la partie d’application (12) et la direction de la partie tige (9) sont coaxiaux et une position inclinée extrême dans laquelle ledit axe et ladite direction sont inclinés l’un par rapport à l’autre au maximum, et d’autre part, être pivotée de l’une à l’autre des positions centrée et inclinée extrême, et inversement, moyennant une course de pivotement, caractérisé en ce que la zone d’articulation (16), les moyens d’articulation (17) et l’axe de pivotement (18) sont situés dans le tronçon moyen (13a) de l’organe support (13) en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités (14a, 14b).
2. 2. Dispositif d’application (4) selon la revendication 1, dans lequel, la partie d’application (12) comporte un premier tronçon (12a) entre l’axe de pivotement (18) et une première extrémité et un second tronçon (12b) entre l’axe de pivotement (18) et une seconde extrémité, le premier tronçon (12a) et le second tronçon (12b) étant mutuellement en prolongation, la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9) étant située entre les deux tronçons (12a, 12b).
3. 3. Dispositif d’application (4) selon la revendication 2, dans lequel, en position centrée, le premier tronçon (12a), distal, est disposé dans le prolongement axial de la partie tige (9), au-delà de sa seconde partie extrême, tandis que le second tronçon (12b), proximal, est situé au droit du second tronçon terminal (11) de la partie tige (9).
4. 4. Dispositif d’application (4) selon la revendication 2, dans lequel, en position inclinée extrême, le premier tronçon (12a) et le second tronçon (12b) s’étendent transversalement de part et d’autre, respectivement, de la partie tige (9).
5. 5. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’une et l’autre des deux extrémités de l’organe support (13) sont incluses dans l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15) et non découvertes et proéminentes, les organes d’application (15) s’étendant axialement au-delà de chacune de ces deux extrémités.
6. 6. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel l’organe support (13), y compris ses deux extrémités, est tout entier inclus dans l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15), plus particulièrement est tout entier écarté vers l’intérieur de l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15).
7. 7. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15) présente une forme d’ensemble ellipsoïdale allongée dans l’axe de la partie d’application (12), plus particulièrement une forme d’ensemble ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure (20a) et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure (20b).
8. 8. Dispositif d’application (4) selon la revendication 7, dans lequel le rapport entre la dimension du grand axe et la dimension du petit axe de l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15) est compris entre 2 et 4, en particulier est égal ou voisin de 3.
9. 9. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 7 et 8, dans lequel le rayon de courbure de la partie à plus grand rayon de courbure (20a) est compris entre 0,5 mm et 50 mm.
10. 10. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 7 à 9, dans lequel la partie à plus petit rayon de courbure (20b) forme une pointe arrondie à son apex.
11. 11. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 5 à 8, dans lequel la partie à plus grand rayon de courbure (20a) appartient au premier tronçon (12a), distal, de la partie d’application (12) et la partie à plus petit rayon de courbure (20b) appartient au second tronçon (12b), proximal, de la partie d’application (12).
12. 12. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 11, dans lequel :

    - la partie d’application (12) est formée de deux sous-parties d’application (12c) analogues, adjacentes, qui sont disposées en regard l’une de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement et qui occupent la même position relative angulaire et pivotent en synchronisme,

    - l’organe support (13) est formé de deux sous-organes support (13b) analogues qui sont disposés en regard et à proximité l’un de l’autre et de façon symétrique par rapport au plan de pivotement avec interposition entre eux de la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9) et des moyens d’articulation (17), et qui occupent la même position relative angulaire et pivotent en synchronisme.
13. 13. Dispositif d’application (4) selon la revendication 12, qui comprend deux sous-ensembles d’organes d’application (15b), respectivement pour les deux sous-organes support (13b), la disposition des organes d’application (15) conférant vers l’extérieur une continuité entre les deux sous-ensembles d’organes d’application (15b).
14. 14. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 et 13, dans lequel chacune des deux sous-parties d’application (12c) et chacun des deux sous-organes support (13b) présente, respectivement, une forme d’ensemble de demi ellipsoïdale coupé dans la direction du grand axe, plus particulièrement une forme d’ensemble semi-ovoïde avec d’un côté une partie à plus grand rayon de courbure (20a) et du côté opposé une partie à plus petit rayon de courbure (20b), en particulier formant une pointe arrondie à son apex.
15. 15. Dispositif d’application (4) selon la revendication 14, dans lequel, en position centrée, les portions respectives des deux sous-ensembles d’organes d’application (15b) vers la partie à plus grand rayon de courbure (20a) s’interpénétrent.
16. 16. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 15, dans lequel chacune des deux sous-parties d’application (12c) est limitée du côté de la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9) par une face enveloppe de forme générale plate qui s’étend dans la direction générale du plan de pivotement et à proximité de ce plan.
17. 17. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 16, dans lequel chacun des deux sous-organes support (13b) est limité du côté de la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9) par une face enveloppe de forme générale plate qui s’étend dans la direction générale du plan de pivotement, à proximité de ce plan, et qui est adjacente à la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9).
18. 18. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 17, dans lequel les deux faces limitant les deux sous-parties d’application (12c) et les deux sous-organes support (13b) vers la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9) sont écartées l’une de l’autre dans la direction de l’axe de pivotement (18) de la partie d’application (12).
19. 19. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 18, dans lequel, en position centrée, les deux sous-parties d’application (12c) du premier tronçon (12a), distal, sont adjacents l’un de l’autre, tandis que les deux sous-parties d’application (12c) du second tronçon (12b), proximal, sont écartés l’un de l’autre avec interposition entre eux du second tronçon terminal (11) de la partie tige (9).
20. 20. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 19, dans lequel, en position inclinée extrême, les deux sous-parties d’application (12c) du second tronçon (12b), proximal, sont adjacents l’un de l’autre.
21. 21. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 20, dans lequel les moyens d’articulation (17) sont agencés de sorte que lors du pivotement de la partie d’application (12) entre la position centrée et la position inclinée extrême, les deux sous-parties d’application (12c) se déplacent relativement l’une par rapport à l’autre, dans le sens de l’écartement pour le premier tronçon (12a), distal, et dans le sens du rapprochement pour le second tronçon (12b), proximal.
22. 22. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 21, dans lequel la course de pivotement, de la partie d’application (12) entre les positions centrée et inclinée extrême comprise entre 45° et 135°.
23. 23. Dispositif d’application (4) selon la revendication 21, dans lequel la course de pivotement, de la partie d’application (12) entre les positions centrée et inclinée extrême est de l’ordre de 90°.
24. 24. Dispositif d’application (4) selon la revendication 21, dans lequel la course de pivotement, de la partie d’application (12) entre les positions centrée et inclinée extrême est de l’ordre de 135°.
25. 25. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 24, dans lequel l’organe support (13), respectivement chacun des deux sous-organes support (13b), est rigide.
26. 26. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 25, dans lequel l’organe support (13), respectivement chacun des deux sous-organes support (13b), présente un axe rectiligne.
27. 27. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 26, dans lequel la zone d’articulation (16), les moyens d’articulation (17) et l’axe de pivotement (18) sont situés en position médiane sur l’organe support (13) en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités d’une distance analogue.
28. 28. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 26, dans lequel la zone d’articulation (16), les moyens d’articulation (17) et l’axe de pivotement (18) sont situés à l’écart du point médian de l’organe support (13) en étant écartés de l’une et de l’autre de ses deux extrémités de distances différentes, avec d’un côté un tronçon de plus petite longueur et de l’autre un tronçon de plus grande longueur.
29. 29. Dispositif d’application (4) selon la revendication 28, dans lequel le rapport entre la longueur du tronçon de plus grande longueur et la longueur du tronçon de plus petite longueur est de l’ordre de 1,5 à 2,5, en particulier égal ou de l’ordre de 2.
30. 30. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 28 et 29, dans lequel le tronçon de plus petite longueur est situé du côté de la partie à plus grand rayon de courbure (20a) de l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15) et le tronçon de plus grande longueur est situé du côté de la partie à plus petit rayon de courbure (20b) de l’enveloppe extérieure (15a) des organes d’application (15).
31. 31. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 1 à 30, dans lequel les moyens d’articulation (17) comprennent une crémaillère (17a) agencée sur la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9), de sorte à s’étendre dans la direction de la partie tige (9) et au moins une roue dentée coopérant avec la crémaillère (17a), portée de façon à pouvoir pivoter par l’organe support (13) de la partie d’application (12), la roue dentée et la crémaillère (17a) étant agencés de sorte à être en prise en permanence.
32. 32. Dispositif d’application (4) selon la revendication 31, dans lequel les moyens d’articulation (17) comprennent des butées de fin de course correspondant à la position centrée et à la position inclinée extrême de la partie d’application (12).
33. 33. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 32, dans lequel les moyens d’articulation (17) comprennent deux roues dentées, portées de façon à pouvoir pivoter par les deux sous-organes support (13b).
34. 34. Dispositif d’application (4) selon la revendication 33 en ce qu’elle dépend de la revendication 17, dans lequel une roue dentée est située sur la face enveloppe d’un sous-organe support (13) située du côté de la seconde partie extrême (11a) de la partie tige (9).
35. 35. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 12 à 32, qui comprend et intègre en outre des moyens (21) pour commander le pivotement de la partie d’application (12).
36. 36. Dispositif d’application (4) selon la revendication 35, dans lequel les moyens (21) pour commander le pivotement de la partie d’application (12) comprennent des moyens (22) de blocage, de freinage ou de frottement, aptes à maintenir la partie d’application (12) dans une position intermédiaire entre la position centrée et la position inclinée extrême, en l’absence d’une sollicitation suffisante de déblocage.
37. 37. Dispositif d’application (4) selon l’une des revendications 35 et 36 en ce qu’elle dépend de la revendication 32, dans lequel les moyens (21) pour commander le pivotement de la partie d’application (12) comprennent :

    - une tigette (21a) disposée dans un creux ménagé dans la partie tige (9) et agencée de sorte à pouvoir coulisser dans la direction de la partie tige (9), sur une certaine course, dans un sens et dans l’autre, associée ridement par sa seconde extrémité à l’extrémité de la crémaillère (17a),

    - et un bouton de commande (21b) fixé à une première extrémité de la tigette (21a), disposé de sorte à être accessible de l’extérieur à travers une lumière (8e) ménagée dans la jupe latérale du bouchon de manipulation (8), allongée de sorte que le bouton de commande (21b) puisse coulisser dans la lumière (8e).
38. 38. Dispositif d’application (4) selon la revendication 37, dans lequel le bouton de commande (21b) est manœuvrable par un doigt de la main portant le bouchon de manipulation (8).
39. 39. Ensemble (1) comprenant un réservoir (2) pourvu d’une ouverture (3), apte et destiné à recevoir du produit cosmétique, comme du mascara, ou un autre produit équivalent au regard des conditions d’ergonomie, et un dispositif d’application (4) apte à être associé au réservoir (2) ou dissocié de lui, selon l’une des revendications 1 à 38.
40. 40. Ensemble (1) selon la revendication 39, dans lequel le réservoir (2) présente une forme générale cylindrique ayant une courbe directrice de forme circulaire ou pseudo-circulaire et une génératrice rectiligne ou pseudorectiligne.
41. 41. Ensemble (1) selon l’une des revendications 39 et 40, dans lequel le réservoir (2) comporte une ouverture (3) unique de contour de forme circulaire ou pseudo-circulaire.
42. 42. Ensemble (1) selon l’une des revendications 39 à 41, dans lequel le réservoir (2) comporte un essoreur (7) associé à l’ouverture (3).
43. 43. Ensemble (1) selon l’une des revendications 39 à 42, dans lequel le réservoir (2) se présente sous la forme générale d’un tube.
44. 44. Procédé de mise en œuvre de l’ensemble (1) des revendications 39 à 43, à partir d’un état dans lequel le dispositif d’application (4) est dissocié du réservoir (2), et en manipulant le dispositif d’application (4) par l’entremise du bouchon de manipulation (8), qui consiste :

    - à amener le dispositif d’application (4) dans la position centrée s’il ne l’est déjà,

    - à introduire dans le réservoir (2), par son ouverture (3), au moins la partie d’application (12) du dispositif d’application (4) dans la position centrée, et à la charger de mascara,

    - à extraire du réservoir (2), par son ouverture (3), la partie d’application (12) chargée de mascara,

    - à amener le dispositif d’application (4) dans une position inclinée adaptée à l’application envisagée,

    - à appliquer les organes d’application (15) sur des fibres de kératine, comme les cils et les sourcils.
45. 45. Procédé selon la revendication 44, dans lequel on extrait du réservoir (2), par son ouverture (3), la partie d’application (12) chargée de mascara alors qu’elle se trouve dans la position centrée et on amène le dispositif d’application (4) dans une position inclinée adaptée à l’application envisagée une fois qu’il a été totalement extrait du réservoir (2).
46. 46. Procédé selon l’une des revendications 44 et 45, dans lequel on amène le dispositif d’application (4) dans une position inclinée adaptée avant que d’appliquer les organes d’application (15) sur des fibres de kératine.
47. 47. Procédé selon l’une des revendications 44 à 46, dans lequel on amène le dispositif d’application (4) dans une position inclinée adaptée avec la seule main portant le bouchon de manipulation (8).
48. 48. Procédé selon l’une des revendications 44 à 47, dans lequel on amène le dispositif d’application (4) dans la position centrée avant que de l’introduire dans le réservoir (2).

    5
49. 49. Procédé selon l’une des revendications 44 à 48, dans lequel alors que la partie d’application (12) est dans le réservoir (2), on amène le dispositif d’application (4) dans une position inclinée pour le charger en mascara avec du mascara situé sur la face intérieure de la paroi latérale du réservoir (2), puis on l’amène dans la position centrée pour l’extraire du réservoir (2).

    PL 1/16 g

    PL 2/16

    CXI Q

    PL 4/16

    XX

    I

    PL 5/16

    11a

    20b

    PL 6/16