FR3117787A1 - Composition aqueuse gélifiée comprenant un sel de magnésium de grade lourd - Google Patents

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Abstract

Composition aqueuse gélifiée comprenant un sel de magnésium de grade lourd La présente invention concerne une composition comprenant- une phase aqueuse gélifiée,- au moins 1 % en poids de matière active de sel(s) de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition, et- au moins un dérivé de glycol. Elle concerne également un procédé de traitement cosmétique des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment des odeurs axillaires, et éventuellement de la transpiration humaine, consistant à appliquer sur la surface de la peau, en particulier à l’aide d’un roll-on, une quantité efficace de ladite composition cosmétique. Figure pour l’abrégé : Fig. Néant

Description

Composition aqueuse gélifiée comprenant un sel de magnésium de grade lourd
La présente invention concerne le domaine des compositions, notamment cosmétiques, de préférence déodorantes.
Plus particulièrement, elle concerne le domaine du soin et de l’hygiène de la peau, et en particulier de la peau du corps.
La présente invention concerne en outre un procédé de traitement cosmétique de la peau, ainsi qu’un procédé cosmétique pour traiter les odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment les odeurs axillaires, et éventuellement la transpiration humaine.
Dans le domaine cosmétique, il est bien connu d’utiliser en application topique, des produits déodorants contenant des substances actives de type anti-transpirant ou de type déodorant pour diminuer voire supprimer les odeurs corporelles, notamment axillaires, qui sont généralement désagréables.
La sueur eccrine ou apocrine est généralement peu odorante lorsqu’elle est sécrétée. C’est sa dégradation par les bactéries via des réactions enzymatiques qui produit des composés malodorants. Les actifs déodorants ont ainsi pour fonction de diminuer ou d’empêcher la formation des mauvaises odeurs. Ce but peut être atteint notamment au travers d’une activité déodorante et/ou anti-transpirante.
Les différents systèmes proposés jusqu’à présent peuvent être regroupés en grandes familles.
Une première famille concerne les absorbeurs de mauvaises odeurs. Ces absorbeurs « capturent » ou diminuent la volatilité des composés odorants.
On connaît également les substances bactéricides, de préférence sélectives des souches responsables des odeurs, ou limitant la croissance des bactéries. Parmi les substances bactéricides qui détruisent la flore bactérienne résidente, la plus employée est le Triclosan (2,4,4’-trichloro-2’-hydroxydiphénylether). Parmi les substances qui diminuent la croissance des bactéries, on peut citer les chélatants de métaux de transition comme l’EDTA ou le DPTA.
Les substances bloquant les réactions enzymatiques responsables de la formation des composés odorants sont aussi connues, notamment les inhibiteurs d’arylsulfatase, de 5-lipoxygenase, d’aminocylase ou de β-glucoronidase.
Une activité déodorante peut également être obtenue par neutralisation des composés volatils responsables de l’odeur.
Enfin, les sels d’aluminium et/ou de zirconium sont également utilisés en tant qu’antibactériens. Ces sels jouent un rôle direct sur l’efficacité déodorante en réduisant le nombre de bactéries responsables de la dégradation de la sueur.
Cependant, ces différents traitements appliqués sur la peau des aisselles ont tendance à provoquer des altérations de la peau.
Les produits déodorants sont en général disponibles sous forme de roll-on, de tubes, de sticks, d’aérosol ou de spray.
La recherche de solutions alternatives à l’emploi de sels d’aluminium, ou au moins la recherche de solutions permettant de limiter, voire d’éliminer l’utilisation de ces sels d’aluminium s’est intensifiée. Toutefois, les produits déodorants issus de ces recherches présentent souvent l’inconvénient d’une efficacité plus faible au niveau de l’odeur que les produits contenant des sels d’aluminium et contiennent la plupart du temps des actifs qui peuvent être irritants comme l’alcool ou les huiles essentielles.
Autrement dit, ces actifs ont pour inconvénient de provoquer de l’inconfort au moment de l’application, en particulier après rasage de l’aisselle.
L’application de produits déodorants à l’aide d’un roll-on ou applicateur à bille est particulièrement appréciée par les consommateurs.
Des compositions mettant en œuvre des sels de magnésium à titre d’agents neutralisant ou capteurs d’odeurs permettent de transformer ou de piéger les molécules volatiles responsables des mauvaises odeurs, ont été formulées dans le passé. Toutefois, une performance antiodeur équivalente à celle des compositions comprenant des sels d’aluminium n’a pas été atteinte à ce jour, notamment pour des raisons de compétition inopportune entre les molécules volatiles responsables des mauvaises odeurs et des composés présents dans les formules ou encore pour des raisons de défaut de stabilité des compositions les contenant.
En outre, les consommateurs sont sensibles au fait que les produits proposés dans le domaine des compositions déodorantes ne laissent pas de traces visibles et inesthétiques, en particulier des traces blanches sous les aisselles et sur les vêtements.
Afin de remédier notamment au problème de traces, des compositions déodorantes contenant des huiles ayant un indice de réfraction proche de ceux des sels d’aluminium ont été développées. De telles huiles ont pour rôle de diminuer l’aspect blanchâtre des compositions anti-transpirantes au moment de leur dépôt sur la peau et de, par conséquent, rendre les traces sur les vêtements moins blanches.
Cependant, de telles compositions déodorantes présentent l’inconvénient de conférer à la peau, notamment au niveau des aisselles, une sensation huileuse désagréable pour l’utilisateur, et ne permettent pas de limiter le transfert de produits déodorants de la peau sur les vêtements.
Par ailleurs, aujourd’hui, les consommateurs sont en recherche constante de produits dont les effets sur l’environnement et la santé sont diminués. A ce titre, les formulations comprenant le moins d’ingrédients possibles sont de plus en plus privilégiées.
En particulier, il existe un besoin de compositions déodorantes pour roll-on comprenant au moins un sel de magnésium présentant un effet antiodeur amélioré, en particulier au moins aussi satisfaisant que l’effet obtenu par application de composition comprenant des sels d’aluminium, permettant de s’affranchir de la survenue de traces visibles et inesthétiques, en particulier blanches, sous les aisselles et sur les vêtements, et par ailleurs mettant en œuvre le moins d’ingrédients possible.
La présente invention a pour objet de satisfaire à ces besoins.
Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention vise une composition comprenant
- une phase aqueuse gélifiée,
- au moins 1 % en poids de matière active de sel(s) de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition, et
- au moins un dérivé de glycol.
Contre toute attente, les inventeurs ont constaté que l’association d’au moins 1% en poids de matière active de sel(s) de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition, et d’au moins un dérivé de glycol, en particulier dans une teneur supérieure à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition, permet d’atteindre les buts précités.
Ainsi, comme il ressort des exemples figurant ci-après, les compositions selon l’invention présentent à la fois une efficacité antiodeur très satisfaisante, ainsi que des propriétés sensorielles correspondant également aux attentes des consommateurs.
Les compositions selon l’invention permettent ainsi de disposer de compositions relativement simples en termes de nombre d’ingrédients, répondant à la fois aux exigences de performance antiodeur et offrant des propriétés cosmétiques agréables que ce soit à l’application ou après l’application.
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé pour le traitement cosmétique des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment les odeurs axillaires, et éventuellement la transpiration humaine, comprenant l’étape d’application sur une surface de la peau, en particulier à l’aide d’un roll-on, une quantité efficace d’une composition telle que définie ci-dessus.
Le procédé de l’invention est particulièrement avantageux pour traiter les odeurs corporelles liées à la transpiration au niveau des aisselles.
Les compositions, notamment cosmétiques, selon l’invention comprennent un milieu physiologiquement acceptable.
Au sens de la présente invention, on entend désigner par « milieu physiologiquement acceptable », un milieu convenant à l’administration d’une composition sur la peau.
Un milieu physiologiquement acceptable est généralement sans odeur, ou aspect, désagréable, et est parfaitement compatible avec la voie d’administration topique sur la peau. Dans le cas présent où la composition est destinée à être administrée par application en surface de la peau, un tel milieu est en particulier considéré comme physiologiquement acceptable lorsqu’il ne génère pas de picotement, tiraillement ou rougeur inacceptable pour l’utilisateur.
En particulier, la composition est adaptée à une application en surface de la peau. Ainsi, le milieu physiologiquement acceptable est préférentiellement un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, c’est-à-dire sans odeur, couleur ou aspect désagréable, et qui ne génère pas de picotement, tiraillement ou rougeur inacceptable pour l’utilisateur.
La composition peut alors comprendre tous les constituants usuellement employés dans l’application envisagée.
Bien entendu, l’homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses des composés selon l’invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l’adjonction envisagée.
D’autres caractéristiques, aspects et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre.
Dans le cadre de la présente invention, le terme « dénué de » indique que la composition ne comprend moins de 0,5% en poids, voire moins de 0,2% en poids, et encore plus particulièrement moins de 0,1% en poids du composé concerné, par rapport au poids total de la composition.
Description détaillée
SEL DE MAGNESIUM
Les sels de magnésium, et en particulier l’oxyde de magnésium est efficace contre la mauvaise odeur. Plus la concentration d’actif est élevée, plus le produit sera efficace.
Ainsi, les sels de magnésium, de par leur basicité élevée, en particulier qui présentent un pH supérieur à 10 en solution dans l’eau, possèdent une action antibactérienne et en plus sont capables de neutraliser les composés malodorants de la sueur comme les volatils à courtes chaines carbonées de la famille des acides.
Néanmoins, la difficulté d’utiliser cet actif est d’avoir un équilibre entre l’efficacité et son pouvoir blanchissant sur la peau et sur les vêtements.
Dans le cadre de la présente invention, la composition comprend au moins 1% en poids de sel de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition. On parle de sel de magnésium de grade lourd, comme détaillé ci-après.
Les inventeurs ont en effet constaté de manière surprenante, comme cela est illustré dans les exemples qui vont suivre, que l’utilisation d’un sel de magnésium de grade lourd, permet de diminuer significativement, voire de s’affranchir de traces visibles et inesthétiques, notamment blanches, suite au dépôt de la composition sous les aisselles et/ou sur un vêtement. Il a par ailleurs été constaté que le choix d’un tel sel de magnésium de grade lourd comparativement à un sel de magnésium de grade léger, permet généralement d’obtenir une composition moins visqueuse et d’obtenir un film plus fin au dépôt. Autrement dit, L’utilisation du sel de magnésium de haut grade présente un avantage très important en formulation aqueuse. En effet, un tel sel de magnésium de grade lourd ne génère pas une viscosité importante en formulation, permettant son utilisation a une concentration très élevée tout en restant applicable, plus particulièrement dans des galéniques de type roll-on ou applicateur à bille.
Le sel de magnésium est en particulier choisi parmi l’oxyde de magnésium, le carbonate de magnésium, l’hydroxyde de magnésium, le bicarbonate de magnésium et leurs mélanges.
On utilise plus particulièrement l’oxyde de magnésium, le carbonate de magnésium ou leur mélange, notamment l’oxyde de magnésium.
On utilise alternativement plus particulièrement l’oxyde de magnésium, l’hydroxyde de magnésium ou leur mélange.
Le sel de magnésium, et en particulier l’oxyde de magnésium, se présente sous la forme d’une poudre blanche plus ou moins dense. Pour ce qui est de l’oxyde de magnésium, il est très peu soluble et se transforme plus ou moins rapidement sous sa forme hydroxyde en présence d’eau et peut former un gel d’une texture plus ou moins épaisse. Il présente un pH très alcalin, en particulier supérieur à 10.
La poudre de sel de magnésium, en particulier d’oxyde de magnésium, comprend ainsi des particules pouvant notamment être caractérisées par leur taille, par leur densité ainsi que par leur surface spécifique.
Les particules de sel de magnésium, en particulier d’oxyde de magnésium, peuvent ainsi présenter, dans le cadre de la présente invention une taille (D50) pouvant être comprise entre 1 et 10 μm, en particulier entre 2 et 8 μm, et encore plus particulièrement entre 2 et 5μm.
La taille des particules est typiquement mesurée par Granulométrie SLS (Milieu de dispersion : eau + 1% SDS).
Classiquement, les particules d’oxyde de magnésium peuvent présenter une densité versée pouvant être comprise entre 50 et 750 g/L, en particulier entre 80 et 750 g/L.
La densité versée peut être mesurée sur éprouvette de 25 ml en duplicata.
La mesure de la densité versée s’effectue sur un échantillon non tassé. Autrement dit, la densité versée est mesurée à partir d’une masse d’échantillon sous forme de poudre, dans un volume donné, sans opération de tassement préalable.
On peut utiliser la méthode suivante :
1. Un cylindre en verre est pesé vide (M0 en g).
2. On homogénéise la poudre dans son récipient en la ramassant entre les mains.
3. On remplit le cylindre en verre avec l'échantillon de poudre jusqu'à atteindre 25 ml (V0 en ml), en passant l'échantillon à travers un entonnoir, sans choquer ni tapoter le cylindre. Le cylindre en verre est pesé (M1 en g).
La densité versée en g/cm3correspond à la formule suivante :
Le protocole est répété au moins 2 fois ou jusqu'à ce que la valeur moyenne soit inférieure à 5%. Une valeur moyenne est donnée et une différence de 10% est considérée comme acceptable.
On distingue ainsi deux grades différents d’oxyde de magnésium selon la valeur mesurée de la densité versée, pouvant tous deux être mis en œuvre dans le cadre de la présente invention.
Plus particulièrement, on désigne un « sel de magnésium léger », en particulier un « oxyde de magnésium de grade léger », des particules de sel de magnésium, en particulier d’oxyde de magnésium, présentant une densité versée supérieure ou égale à 50g/L et inférieure à 250 g/L en particulier supérieure ou égale à 70g/L et inférieure ou égale à 200 g/L, et encore plus particulièrement supérieure ou égale à 80g/L et inférieure ou égale à 150g/L.
Parallèlement, on désigne un « sel de magnésium lourd », en particulier un « oxyde de magnésium de grade lourd », pouvant être mis en œuvre dans le cadre de la présente invention, des particules de sel de magnésium, présentant une densité versée comprise entre 450 et 750g/L, en particulier entre 500 et 700 g/L et encore plus particulièrement entre 550 et 650 g/L.
Les particules de sel de magnésium, en particulier d’oxyde de magnésium, peuvent présenter une surface spécifique (BET) pouvant être comprise entre 5 et 50 m2/g, en particulier entre 6 et 40 m2/g, et encore plus particulièrement entre 8 et 40 m2/g.
La surface spécifique (BET) peut classiquement se mesurer selon le protocole suivant : on prétraite les particules à 120°C pendant 24 heures sous azote à titre de gaz d’absorption.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le ou les sels de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L mis en œuvre dans la composition de l’invention, en particulier d’oxyde de magnésium, présente une surface spécifique inférieure à 20 m2/g, en particulier inférieure à 15 m2/g, et encore plus particulièrement comprise entre 2 et 20 m2/g, voire entre 4 et 15 m2/g.
La surface spécifique (BET) peut classiquement se mesurer selon le protocole suivant : on prétraite les particules à 120°C pendant 24 heures sous azote à titre de gaz d’absorption.
Parmi les oxydes de magnésium de grade léger, on peut notamment citer les oxydes de magnésium vendus par la société UBE INDUSTRIES sous les noms Ultra High Purity and Fine Magnesium Oxyde 500A ou encore l’oxyde de magnésium vendu par la société DR. PAUL LOHMANN sous le nom Magnesium oxyde extra light.
Parmi les oxydes de magnésium de grade lourd pouvant être mis en œuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les oxydes de magnésium vendus par la société QUARON/MAGNESIA ou la société DR. PAUL LOHMANN sous les noms respectifs Magnesia 23 et Magnesium oxide light. On peut encore citer à ce titre l’oxyde de magnésium vendu sous le nom Magnesia 22 par la société Dead Sea Bromine et le MAGNESIUM OXIDE HEAVY C46/124 par la société Dr. Paul Lohmann.
A titre de de dihydroxyde de magnésium pouvant être mis en œuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer l’hydroxyde de magnésium vendu par la société DR. PAUL LOHMANN.
Selon un mode de réalisation particulier, la composition peut comprendre un mélange de sel de magnésium de grade léger et de grade lourd, étant entendu que la teneur minimale de sel de magnésium de grade lourd est de 1% en poids, par rapport au poids total de la composition.
De même, si la composition selon la présente invention comprend un sel de magnésium de grade léger de manière additionnelle, sa teneur n’excèdera pas préférentiellement 4% en poids, en particulier 2% en poids, par rapport au poids total de la composition, de sorte à éviter la survenue des traces blanches évoquées plus haut.
Selon un mode de réalisation, le ou les sels de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L sont présents dans une teneur allant de 1% à 6 % en poids, en particulier 1% à 4 % en poids, encore plus particulièrement de 1 % à 2% en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition.
Il est entendu que la teneur en sel(s) de magnésium qui serait éventuellement présente dans un additif tel que détaillé ci-après n’entre pas dans les pourcentages de teneur indiqués ci-dessus.
DERIVE DE GLYCOL
On entend par « gélifiant hydrophile » au sens de la présente invention, un composé apte à gélifier la phase aqueuse de la composition selon l’invention. La phase aqueuse selon la présente invention est au moins gélifiée par la présence d’au moins un dérivé de glycol, étant entendu, comme détaillé ci-après que la phase aqueuse peut en outre comprendre un gélifiant hydrophile additionnel.
Les inventeurs ont par ailleurs constaté que la présence d’au moins un dérivé de glycol, permet de lutter contre la potentielle instabilité, au cours du temps et en température (4°C et 45°C), d’un gel formé uniquement d’eau et d’un sel de magnésium. En particulier, il permet de lutter contre la potentielle synérèse dudit gel formé.
Le dérivé de glycol est donc présent dans la phase aqueuse de la composition.
Au sens de la présente invention, le « dérivé de glycol » désigne un composé comportant 2 groupes alcools et comportant de 2 à 8 atomes de carbone, en particulier de 2 à 4 atomes de carbone.
Parmi les dérivés de glycol, on peut citer le propylène glycol, le 1,3-propanediol, le butylène glycol et leurs mélanges.
Le dérivé de glycol est plus particulièrement choisi parmi le propylène glycol, le 1,3-propanediol et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, lorsqu’il est présent, le butylène glycol est présent dans une teneur inférieure à 5% en poids, voire inférieure à 4% en poids, et encore plus particulièrement inférieure à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier on utilise le propylène glycol, optionnellement en mélange avec du butylène glycol.
Selon un mode de réalisation, le dérivé de glycol est présent dans une teneur allant de 10 à 40 % en poids, en particulier de 15 à 40 % en poids, encore plus particulièrement de 15 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition comprend :
- une phase aqueuse gélifiée,
- de 1 à 10 % en poids, en particulier de 1 à 5% en poids, de matière active de sel(s) de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition, et
- de 10 à 30% en poids, encore plus particulièrement de 20 à 30 % en poids d’un dérivé de glycol, par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation encore plus particulier, le sel de magnésium, en particulier l’oxyde de magnésium, présente une surface spécifique inférieure à 20 m2/g, en particulier inférieure à 15 m2/g, et encore plus particulièrement comprise entre 2 et 20 m2/g, voire entre 4 et 15 m2/g.
Selon un autre mode de réalisation encore plus particulier, la composition comprend en outre au moins un alcool gras solide tel que défini ci-après, en particulier dans une teneur comprise entre 4 et 10% en poids, en particulier entre 4 et 8% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Phase aqueuse
La phase aqueuse d’une composition selon l’invention comprend de l’eau et éventuellement un solvant hydrosoluble.
Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique).
Les solvants hydrosolubles utilisables dans la composition de l’invention peuvent en outre être volatils.
Comme indiqué plus haut la phase aqueuse de la composition selon la présente invention est gélifiée au moins par la présence d’au moins un dérivé de glycol tel que défini précédemment.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans la composition conforme à l’invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol et l’isopropanol.
En particulier, une composition selon l’invention comprend de 70 % à 99 % en poids, de préférence de 75 % à 95 % en poids, et plus préférentiellement de 80 % à 90 % en poids, de phase aqueuse, par rapport au poids total de la composition.
En particulier, une composition selon l’invention comprend de 60 % à 90 % en poids, de préférence de 65 % à 80 % en poids, et plus préférentiellement de 70 % à 75 % en poids, d’eau, par rapport au poids total de la composition.
Selon une autre variante de réalisation, la phase aqueuse d’une composition selon l’invention peut comprendre au moins un polyol en C2-C32, différent des dérivés de glycol définis précédemment.
Par « polyol », il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres.
De préférence, un polyol conforme à la présente invention est présent sous forme liquide à température ambiante.
Un polyol convenant à l’invention peut être un composé de type alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, portant sur la chaîne alkyle au moins deux fonctions –OH, en particulier au moins trois fonctions –OH, et plus particulièrement au moins quatre fonctions –OH.
Les polyols convenant avantageusement pour la formulation d’une composition selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 32 atomes de carbone, de préférence 3 à 16 atomes de carbone.
Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi le pentaérythritol, le triméthylolpropane, le glycérol, les polyglycérols, tels que les oligomères du glycérol comme le diglycérol, les polyéthylènes glycols, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, ledit polyol est choisi parmi le glycérol.
Gélifiant hydrophile additionnel
Une composition selon l’invention peut comprendre au moins un gélifiant hydrophile additionnel.
Le gélifiant hydrophile additionnel peut être hydrosoluble ou hydrodispersible.
L’agent gélifiant hydrophile additionnel peut être choisi parmi les gélifiants polymériques synthétiques, les gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle, les silicates mixtes et les silices pyrogénées, et leurs mélanges.
De préférence, l’agent gélifiant hydrophile additionnel peut être choisi parmi les gélifiants polymériques synthétiques, les gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle, et leurs mélanges.
Plus préférentiellement, l’agent gélifiant hydrophile additionnel peut être choisi parmi les gélifiants polymériques synthétiques.
Gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle
Les gélifiants hydrophiles polymériques convenant à l’invention peuvent être naturels ou d’origine naturelle.
Au sens de l’invention, l’expression « d’origine naturelle » entend désigner les gélifiants polymériques obtenus par modification des gélifiants polymériques naturels.
Ces gélifiants peuvent être particulaires ou non particulaires.
Plus précisément, ces gélifiants relèvent de la catégorie des polysaccharides.
En particulier, les polysaccharides peuvent être choisis parmi les fructanes, les gellanes, les glucanes, l’amylose, l’amylopectine, le glycogène, le pullulan, les dextranes, les celluloses, les micro celluloses et leurs dérivés, en particulier les méthylcelluloses, hydroxyalkylcelluloses, éthylhydroxyéthylcelluloses, et les carboxyméthylcelluloses, les mannanes, les xylanes, les lignines, les arabanes, les galactanes, les galacturonanes, les composés à base d’alginate, la chitine, les chitosanes, les glucoronoxylanes, les arabinoxylanes, les xyloglucanes, les glucomannanes, les acides pectiques et les pectines, les arabinogalactanes, les carraghénanes, les agars, les glycosaminoglucanes, les gommes arabiques, les gommes Tragacanthe, les gommes Ghatti, les gommes Karaya, les gommes de caroube, les galactomannanes telles que les gommes de guar et leurs dérivés non ioniques, en particulier l’hydroxypropyl guar, et ioniques, les gommes de biopolysaccharides d’origine microbienne, en particulier les gommes de scléroglucane ou de xanthane, les mucopolysaccharides, et en particulier les chondroïtines sulfate et leurs mélanges, et de préférence parmi les gommes de biopolysaccharides d’origine microbienne.
Gélifiants polymériques synthétiques
Au sens de l’invention, le terme synthétique signifie que le polymère n’est ni naturellement existant ni ne dérive d’un polymère d’origine naturelle.
Le gélifiant hydrophile polymérique synthétique considéré selon l’invention peut être particulaire ou non.
Au sens de l’invention, le terme particulaire signifie que le polymère se présente sous forme de particules, de préférence sphériques.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition contient moins de 1% en poids de gélifiant polymérique synthétique, par rapport au poids total de la composition, voire en est dénuée.
Phase Grasse
Une composition selon l’invention peut en outre comprendre au moins une phase grasse.
En particulier, une composition selon l’invention comprend de 1 % à 10 % en poids, de préférence de 1 % à 8 % en poids, et plus préférentiellement de 1 % à 5 % en poids, de phase grasse, par rapport au poids total de la composition.
La phase grasse de la composition selon l’invention peut comprendre des huiles.
La phase grasse peut également comprendre un gélifiant lipophile.
Huiles
Par «huile», on entend un composé non aqueux, non miscible à l’eau, liquide à température ambiante (20 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Une phase huileuse convenant à la préparation des compositions notamment cosmétiques selon l’invention peut comprendre des huiles hydrocarbonées, siliconées, fluorées ou non, ou leurs mélanges.
Les huiles pourront être volatiles ou non volatiles.
Elles peuvent être d’origine animale, végétale, minérale ou synthétique.
Par «non volatile», on entend une huile dont la pression de vapeur à température ambiante et pression atmosphérique, est non nulle et inférieure à 10- 3mm de Hg (0,13 Pa).
Au sens de la présente invention, on entend par «huile siliconée», une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O.
On entend par «huile hydrocarbonée», une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone.
Les huiles peuvent éventuellement comprendre des atomes d’oxygène, d’azote, de soufre et/ou de phosphore, par exemple, sous la forme de radicaux hydroxyles ou acides.
Par «huile volatile», on entend, au sens de l’invention, toute huile susceptible de s’évaporer au contact de la peau en moins d’une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L’huile volatile est un composé cosmétique volatil, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, notamment ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40000 Pa (10- 3à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Huiles volatiles
De préférence la composition est dénuée d’huile issue de la pétrochimie et d’huile siliconée.
Les huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées, ou siliconées.
On peut notamment citer parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone les alcanes ramifiés en C8-C16comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l’isododécane, l’isodécane, l’isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16comme le néopentanoate d’iso-hexyle, et leurs mélanges. En particulier, l’huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges.
On peut également citer les alcanes linéaires volatils comprenant de 8 à 16 atomes de carbone, en particulier de 10 à 15 atomes de carbone, et plus particulièrement de 11 à 13 atomes de carbone, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références Parafol 12-97 et Parafol 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO 2008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges.
Comme huiles volatiles siliconées, on peut citer les huiles volatiles siliconées linéaires telles que l’hexamethyldisiloxane, l’octamethyltrisiloxane, le decamethyltetrasiloxane, le tetradecamethylhexasiloxane, l’hexadecamethylheptasiloxane et le dodecaméthylpentasiloxane.
Huiles non volatiles
Les huiles non volatiles peuvent, notamment, être choisies parmi les huiles hydrocarbonées non volatiles.
Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer :
- les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, comme le dicapryl ether ou l’éther de polypropylène glycol stéarylique notamment le PPG-15 STEARYL ETHER vendu par la société CRODA,
- les esters de synthèse, comme les huiles de formule R1COOR2, dans laquelle R1représente un reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1+ R2soit supérieur ou égal à 10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d’alcool et d’acide gras, comme par exemple, l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate d’isopropyle, le stéarate d’octyle, les esters hydroxylés, comme le lactate d’isostéaryle, l’hydroxystéarate d’octyle, les ricinoléates d’alcools ou de polyalcools, le laurate d’hexyle, les esters de l’acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, les esters de l’acide isononanoïque, comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle,
- les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol,
- les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique,
- les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, et leurs mélanges, et
- les carbonates, tels que le dicaprylyl carbonate,
ainsi que les mélanges de ces différentes huiles.
En particulier, la composition peut comprendre en outre au moins une huile non volatile, en particulier choisie parmi les huiles hydrocarbonées apolaires non volatiles, les huiles esters non-volatiles et leurs mélanges.
Par «huile apolaire» au sens de la présente invention, on entend une huile dont le paramètre de solubilité à 25 °C, δa, est égal à 0 (J/cm3)½.
La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l’espace de solubilité tridimensionnel de Hansen sont décrits dans l’article de C. M. Hansen : «The three dimensional solubility parameters», J. Paint Technol. 39, 105 (1967).
Selon cet espace de Hansen :
- δDcaractérise les forces de dispersion de London issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires ;
- δpcaractérise les forces d’interactions de Debye entre dipôles permanents ainsi que les forces d’interactions de Keesom entre dipôles induits et dipôles permanents ;
- δhcaractérise les forces d’interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; et
- δaest déterminé par l’équation : δa= (δp² + δh²)½.
Les paramètres δp, δh, δDet δasont exprimés en (J/cm3)½.
En particulier, l’huile hydrocarbonée apolaire non volatile est exempte d’atome d’oxygène.
De façon préférée, l’huile hydrocarbonée apolaire non volatile peut être choisie parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique. En particulier, elle peut être choisie parmi :
- l’huile de paraffine ou ses dérivés,
- le squalane,
- l’huile de vaseline,
- les polybutylènes, notamment l’Indopol H-100 (de masse molaire ou MW= 965 g/mol), l’Indopol H-300 (MW= 1340 g/mol), l’Indopol H-1500 (MW= 2160 g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société Amoco,
- les polyisobutènes et les polyisobutènes hydrogénés, notamment le Parléam®commercialisé par la société Nippon Oil Fats, le Panalane H-300 E commercialisé ou fabriqué par la société Amoco (MW= 1340 g/mol), le Viseal 20000 commercialisé ou fabriqué par la société Synteal (MW= 6000 g/mol), le Rewopal PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société Witco (MW= 1000 g/mol),
- les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l’Indopol L-14,
- les polydécènes et les polydécènes hydrogénés, notamment le Puresyn 10 (MW= 723 g/mol), le Puresyn 150 (MW= 9200 g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société Mobil Chemicals,
- et leurs mélanges.
Ladite huile non volatile peut être également une huile ester, en particulier ayant entre 18 et 70 atomes de carbones.
A titre d’exemples, on peut citer les mono-, di- ou tri- esters.
Les huiles esters peuvent notamment être hydroxylées.
L’huile ester non volatile peut de préférence être choisie parmi :
- les monoesters comprenant entre 18 et 40 atomes de carbone au total, en particulier les monoesters de formule R1COOR2dans laquelle R1représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone à condition que R1+ R2soit supérieur ou égal à 18, comme par exemple l’huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l’isononanoate d’isononyle, le benzoate d’alcool en C12à C15, le palmitate d’éthyl 2-hexyle, le néopentanoate d’octyledodécyle, le stéarate d’octyl-2 dodécyle, l’érucate d’octyl-2 dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le sebacate de diisopropyle, le benzoate d’octyl-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d’alcools ou de polyalcools, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d’hexyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle. De façon préférée, il s’agit des esters de formule R1COOR2dans laquelle R1représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone, R1et R2étant tels que R1+ R2soit supérieur ou égal à 18. De façon préférée, l’ester comprend entre 18 et 40 atomes de carbone au total. A titre de monoesters préférés, on peut citer l’isononanoate d’isononyle, l’érucate d’oléyle et/ou le néopentanoate d’octyl-2-docécyle ;
- les diesters, notamment comprenant entre 18 et 60 atomes de carbone au total, en particulier entre 18 et 50 atomes de carbone au total. On peut notamment utiliser les diesters de diacide carboxylique et de monoalcools, tel que de préférence le diisostéaryle malate ou les diesters de glycol et de monoacides carboxyliques, tels que le diheptanoate de néopentylglycol ou le polyglycéryle-2 diisostéarate, notamment tel que le composé vendu sous la référence commerciale Dermol DGDIS par la société Alzo ;
- les triesters, notamment comprenant entre 35 et 70 atomes de carbone au total, en particulier tel que les triesters de triacide carboxylique, tels que le triisostéaryle citrate, ou le tridécyl trimellitate, ou les triesters de glycol et de monoacides carboxyliques tel que le triisostéarate de polyglycérol-2 ;
- les tétraesters, notamment ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, tel que les tétraesters de pentaérythritol ou de polyglycérol et d’un monoacide carboxylique, par exemple tels que le tétrapélargonate de pentaérythrityle, le pentaérythrityle de tétraisostéarate, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle ;
- les polyesters obtenus par condensation de dimère et/ou trimère d’acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR0853634, tels qu’en particulier de l’acide dilinoléique et du 1,4-butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination Viscoplast 14436H (nom INCI : dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailuscent ISDA ;
- les esters et polyesters de dimère diol et d’acide mono- ou dicarboxylique, tels que les esters de dimère diol et d’acide gras et les esters de dimère diols et de dimère diacide carboxylique, en particulier pouvant être obtenus à partir d’un dimère diacide carboxylique dérivé en particulier de la dimérisation d’un acide gras insaturé notamment en C8à C34, notamment en C12à C22, en particulier en C16à C20, et plus particulièrement en C18, tels que les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques, par exemple tels que ceux commercialisés par la société Nippon Fine Chemical sous la dénomination commerciale Lusplan DD-DA5®et DD-DA7®;
- les copolymères vinylpyrrolidone/1-héxadécène, comme par exemple celui vendu sous la dénomination Antaron V–216 (également appelé Ganex V216) par la société ISP (MW= 7300 g/mol) ;
- les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides d’acides gras (liquides à température ambiante), notamment d’acides gras ayant de 7 à 40 atomes de carbone, tels que les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou l’huile de jojoba, en particulier, on peut citer les triglycérides saturés tels que le caprylic/capric triglycéride, le triheptanoate de glycéryle, le trioctanoate de glycérine, les triglycérides d’acide en C18-36tels que ceux commercialisés sous la référence DUB TGI 24 par Stéarineries Dubois ; et les triglycérides insaturés tels que l’huile de ricin, l’huile d’olive, l’huile de ximénia, l’huile de pracaxi ;
- et leurs mélanges.
De préférence, une composition selon l’invention comprend une huile non volatile, et plus préférentiellement des éthers de polypropylène glycol stéaryliques.
Tensioactif
Lorsqu’une phase grasse est présente, la composition selon l’invention peut comprendre en outre au moins un tensioactif.
Les agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotères, et leurs mélanges. On peut se reporter au document «Encyclopedia of Chemical Technology , KIRK-OTHMER», volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions émulsionnantes des agents tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les agents tensioactifs anioniques, amphotères et non ioniques.
Tensioactif non ionique
Les tensioactifs non ioniques peuvent être choisis notamment parmi les alkyl- et polyalkyl- esters de poly(oxyde d’éthylène), les alcools oxyalkylénés, les alkyl- et polyalkyl-éthers de poly(oxyde d’éthylène), les alkyl- et polyalkyl-esters de sorbitan, polyoxyéthylénés ou non, les alkyl- et polyalkyl-éthers de sorbitan, polyoxyéthylénés ou non, les alkyl- et polyalkyl-glycosides ou polyglycosides, en particulier les alkyl- et polyalkyl-glucosides ou polyglucosides, les alkyl- et polyalkyl-esters de sucrose, les alkyl- et polyalkyl-esters de glycérol, polyoxyéthylénés ou non, les alkyl- et polyalkyl-éthers de glycérol, polyoxyéthylénés ou non, les tensioactifs géminés, et leurs mélanges.
Comme alcools oxyalkylénés, en particulier oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, on utilise de préférence ceux pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène, en particulier ayant de 20 à 100 motifs oxyéthylène, en particulier les alcools gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C12-C18; ceux-ci pouvant être éthoxylés ou non par exemple tels que l’alcool stéarylique éthoxylé à 20 motifs oxyéthylène (nom CTFA « Steareth-20 ») comme le Brij®78 commercialisé par la société UNIQEMA, l’alcool cétéarylique éthoxylé à 30 motifs oxyéthylène (nom CTFA « Ceteareth-30 »), l’alcool cétéarylique éthoxylé à 33 motifs oxyéthylène (nom CTFA « Ceteareth-33 » de la société SEPPIC) et le mélange d’alcools gras en C12-C15comportant 7 motifs oxyéthylène (nom CTFA « C12-15Pareth-7 ») comme celui commercialisé sous la dénomination Neodol 25-7®par Shell Chamicals ; ou en particulier les alcools oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ayant de 1 à 15 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène, en particulier les alcools gras en C8-C24, et de préférence en C12-C18, éthoxylés tels que l’alcool stéarylique éthoxylé à 2 motifs oxyéthylène (nom CTFA « Steareth-2 ») tel que le Brij®72 commercialisé par la société Uniqema.
Comme alkyl- et polyalkyl-esters de sorbitan, polyoxyéthylénés ou non, on utilise de préférence ceux ayant un nombre de motifs d’oxyde d’éthylène (OE) allant de 0 à 100. On peut par exemple citer le laurate de sorbitan 4 ou 20 OE, en particulier le polysorbate 20 (ou polyoxyéthylène (20) sorbitan monolaurate), tel que le produit Tween®20 commercialisé par la société Uniqema, ou encore le polysorbate 60, le palmitate de sorbitan 20 OE, l’isostéarate de sorbitan, le stéarate de sorbitan 20 OE, l’oléate de sorbitan 20 OE ou encore les Crémophor®(RH 40, RH 60 …) de chez BASF. On peut également citer le mélange de stéarate de sorbitan et de cocoate de sucrose, commercialisé sous le nom de Arlacel®2121U-FL de Croda.
Comme alkyl- et polyalkyl-glucosides ou polyglucosides, on utilise de préférence ceux contenant un groupe alkyle comportant de 6 à 30 atomes de carbone et de préférence de 6 à 18, voire de de 8 à 16 atomes de carbone, et contenant un groupe glucoside comprenant de préférence de 1 à 5, notamment 1, 2 à 3 unités de glucoside. Les alkylpolyglucosides peuvent être choisis par exemple parmi le décylglucoside (Alkyl-C9/C11-polyglucoside (1.4)) comme le produit commercialisé sous la dénomination Mydol 10®par la société Kao Chemicals ou le produit commercialisé sous la dénomination Plantacare 2000 UP®par la société Henkel et le produit commercialisé sous la dénomination Oramix NS 10®par la société Seppic ; le caprylyl/capryl glucoside comme le produit commercialisé sous la dénomination Plantacare KE 3711®par la société Cognis ou Oramix CG 110®par la société Seppic ; le laurylglucoside comme le produit commercialisé sous la dénomination Plantacare 1200 UP®par la société Henkel ou Plantaren 1200 N®par la société Henkel ; le cocoglucoside comme le produit commercialisé sous la dénomination Plantacare 818 UP®par la société Henkel ; le caprylylglucoside comme le produit commercialisé sous la dénomination Plantacare 810 UP®par la société Cognis ; le mélange d’arachidyl glucosyl et d’alcool béhénique et d’alcool arachidique, dont le nom INCI est Arachidyl Alcohol (and) Behenyl Alcohol (and) Arachidyl Glucoside, commercialisé sous le nom Montanov®202 par la société Seppic ; et leurs mélanges.
Les tensioactifs non ioniques peuvent également être choisis parmi l’huile de ricin hydrogénée, et plus particulièrement une huile de ricin hydrogénée oxyéthylénée, de préférence comprenant entre 20 et 70 moles d'oxyde d'éthylène. Plus préférentiellement, ledit dérivé est le PEG-30 hydrogenated castor oil, le PEG-40 hydrogenated castor oil ou encore le PEG-60 hydrogenated castor oil et le Décyl glucoside de la société BASF, caprylyl capryle glycoside (ORAMIX CG 110L SEPPIC).
Tensioactif anionique
Les tensioactifs anioniques peuvent être choisis parmi les alkyl éther sulfates, les carboxylates, les dérivés des amino acides, les sulfonates, les iséthionates, les taurates, les sulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les phosphates et alkylphosphates, les polypeptides, les sels métalliques d’acides gras en C10-C30, notamment en C16-C25, en particulier les stéarates et les béhénates métalliques et leurs mélanges.
Tensioactif cationique
Les tensioactifs cationiques peuvent être choisis parmi les alkylimidazolidiniums, tels que l’étho-sulfate d’isostéaryl-éthylimidonium, les sels d’ammonium, tels que les halogénures d’(alkyl en C12-30)-tri(alkyl en C1-4)ammonium comme le chlorure de N,N,N-triméthyl-1-docosanaminium (ou chlorure de Behentrimonium).
Tensioactif amphotère
Les compositions selon l’invention peuvent également contenir un ou plusieurs tensioactifs amphotères comme les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique, et les oxydes d’amines tels que l’oxyde de stéaramine, ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination Pecosil PS 100®par la société Phoenix Chemical.
Alcool gras solide
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition comprend en outre un alcool gras solide.
Les "alcools gras solides" sont solides à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique (780 mmHg ou 1 atm), ils sont insolubles dans l'eau, c'est-à- dire qu'ils présentent une solubilité dans l'eau inférieure à 1 % en poids et de préférence inférieure à 0,5% en poids.
On entend par alcool gras, un alcool aliphatique à longue chaîne comprenant de 8 à 40 atomes de carbone, de préférence de 12 à 34, voire de 12 à 30, atomes de carbone, et comprenant au moins un groupe hydroxyle OH. Ces alcools gras ne sont ni oxyalkylénés, ni glycérolés.
De préférence les alcools gras solides sont de structure R-OH avec R désignant un groupe alkyle linéaire, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, comprenant de 12 à 40, mieux de 12 à 34, voire de 12 à 30, et tout préférentiellement de 12 à 24, atomes de carbone.
Les alcools gras solides susceptibles d'être employés dans le cadre de l'invention sont plus particulièrement choisis parmi :
- l'alcool laurique ou laurylique, (1 dodécanol) ;
- l'alcool myristique ou myristylique, (1 -tétradécanol) ;
- l'alcool cétylique, (1 -hexadécanol) ;
- l'alcool stéarylique, (1 -octadécanol) ;
- l'alcool arachidylique, (1 -eicosanol) ;
- l'alcool behenylique, (1 -docosanol) ;
- l'alcool lignocérylique, (1 -tetracosanol) ;
- l'alcool cerylique, (1 -hexacosanol) ;
- l'alcool montanylique, (1 -octacosanol) ; - l'alcool myricylique, (1 -triacontanol) ;
et leurs mélanges.
Plus particulièrement l'alcool gras solide est choisi parmi l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique, l'alcool béhénylique et leurs mélanges tels que l'alcool cétylstéarylique ou cétéarylique. L’alcool cétéarylique comprend un mélange d’alcool stéarylique et cétylique, et est particulièrement adapté pour la composition selon la présente invention.
Les alcools gras peuvent être des mélanges, ce qui signifie que, dans un produit commercial par exemple, peuvent coexister plusieurs espèces notamment de longueur de chaînes différente, sous forme d'un mélange.
Le ou les alcools gras solides selon l'invention sont de préférence présents dans la composition en une quantité allant de 0,01 à 30% en poids, notamment de 0,1 à 15% en poids, préférentiellement de 0,5 à 12% en poids, encore mieux de 2 à 12% en poids, voire de 4 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Additifs
Les compositions cosmétiques selon l’invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques choisis parmi les actifs déodorants, les antioxydants, les opacifiants, les stabilisants, les agents hydratants, les vitamines, des bactéricides, les conservateurs, les polymères, les parfums, les agents épaississants ou de mise en suspension, ou tout autre ingrédient habituellement utilisé en cosmétique pour ce type d’application.
Bien entendu, l’homme de métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l’invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées.
De préférence, une composition selon l’invention est dénuée de sels ou complexes d’aluminium.
Agents absorbeurs d humidité
Il est également possible d’ajouter des absorbeurs d’humidité comme par exemple les perlites, et de préférence les perlites expansées.
La composition cosmétique peut comprendre un ou plusieurs agents absorbeurs d’humidité choisis parmi les perlites.
De préférence, la composition cosmétique comprend un ou plusieurs agents absorbeurs choisis parmi les perlites expansées.
Les perlites utilisables selon l’invention sont généralement des aluminosilicates d’origine volcanique et ont comme composition :
- 70,0-75,0 % en poids de silice SiO2 ;
- 12,0-15,0 % en poids d’oxyde d’aluminium Al203 ;
- 3,0-5,0 % d’oxyde de sodium Na2O ;
- 3,0-5,0 % d’oxyde de potassium K2O ;
- 0,5-2 % d’oxyde de fer Fe2O3 ;
- 0,2-0,7 % d’oxyde de magnésium MgO ;
- 0,5-1,5 % d’oxyde de calcium CaO ; et
- 0,05 - 0,15 % d’oxyde de titane TiO2.
La perlite est broyée, séchée puis calibrée dans une première étape. Le produit obtenu dit Perlite Ore est de couleur grise et de taille de l’ordre de 100 μm.
La Perlite Ore est ensuite expansée (1000 °C/2 secondes) pour donner des particules plus ou moins blanches. Lorsque la température atteint 850-900 °C, l’eau emprisonnée dans la structure du matériau se vaporise et entraîne l’expansion du matériau par rapport à son volume d’origine. Les particules de perlite expansées conformes à l’invention peuvent être obtenues par le procédé d’expansion décrit dans le brevet
US 5 002 698.
De préférence, les particules de perlite utilisées seront broyées ; elles sont dans ce cas dites Expanded Milled Perlite (EMP). Elles ont de préférence une taille de particule définie par un diamètre médian D50 allant de 0,5 à 50 μm et de préférence de 0,5 à 40 μm. De préférence, les particules de perlite utilisées présentent une densité apparente non tassée à 25 °C allant de 10 et 400 kg/m3(Norme DIN 53468) et de préférence de 10 et 300 kg/m3.
De préférence, les particules de perlite expansée selon l’invention ont une capacité d’absorption d’eau mesurée au WET POINT allant de 200 à 1500 % et de préférence de 250 à 800 %.
Le Wet Point correspond à la quantité d’eau qu’il faut additionner à 1 g de particule pour obtenir une pâte homogène. Cette méthode dérive directement de celle de la prise d’huile appliquée aux solvants. Les mesures sont faites de la même manière par l’intermédiaire du Wet Point et du Flow Point ayant respectivement comme définition suivante :
WET POINT : masse exprimée en grammes pour 100 g de produit correspondant à l’obtention d’une pâte homogène lors de l’addition d’un solvant à une poudre.
FLOW POINT : masse exprimée en grammes pour 100 g de produit à partir de laquelle la quantité de solvant est supérieure à la capacité de la poudre à le retenir. Cela se traduit par l’obtention d’un mélange plus ou moins homogène s’écoulant sur la plaque de verre.
Le Wet Point et le Flow point sont mesurés selon le protocole suivant :
Protocole de mesure de l absorption d eau
1) Matériel utilisé
Plaque de verre (25 x 25 mm)
Spatule (manche en bois et partie métallique (15 x 2,7 mm))
Pinceau à poils de soie
Balance
2) Mode Opératoire
On dépose la plaque de verre sur la balance et on pèse 1 g de particules de perlite. On dépose le bécher contenant le solvant ainsi que liquide de prélèvement sur la balance. On ajoute progressivement le solvant à la poudre en malaxant régulièrement l’ensemble (toutes les 3 à 4 gouttes) à l’aide de la spatule.
On note la masse de solvant nécessaire à l’obtention du Wet Point. On ajoute à nouveau le solvant et on note la masse permettant d’arriver au Flow Point. On effectuera la moyenne sur 3 essais.
On utilisera en particulier les particules de perlite expansée vendues sous les noms commerciaux Optimat 1430 OR ou Optimat 2550 par la société World Minerals.
Conservateur
Selon un mode de réalisation, la composition selon l’invention peut comprendre en outre au moins un conservateur.
Le conservateur est un conservateur usuellement utilisé en cosmétique. Il peut être choisi sur la liste positive contenue dans l’Annexe V du Règlement (CE) N° 1223/2009, qui précise la liste des conservateurs autorisés en cosmétique. Ces ingrédients ont pour fonction de stabiliser la formule d’un point de vue bactériologique.
Une composition selon l’invention peut comprendre de 0,001 % à 5 % en poids, de préférence de 0,1 % à 1,5 % en poids, de conservateur(s), par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la composition selon l’invention est dénuée de conservateur. Ce mode de réalisation peut notamment être mis en œuvre lorsque la composition présente un pH supérieur à 10.
Formes galéniques
Selon un mode de réalisation, la composition selon la présente invention se présente sous forme d’un gel aqueux ou d’une dispersion aqueuse d’alcool gras solide, particulièrement utile pour être mise en œuvre à l’aide d’un roll-on ou applicateur à bille.
Lorsque l’alcool gras est présent et/ou un parfum, la présence d’un tensioactif peut s’avérer utile. Dans le cas de ce mode de réalisation, la composition peut ainsi avoir l’aspect d’un lait blanc.
La composition selon la présente invention peut présenter une gamme importante de textures en fonction des teneurs en sels de magnésium et dérivé de glycol. En particulier, plus la teneur en dérivé de glycol est élevée, plus la texture est épaisse.
De même, les inventeurs ont constaté que l’utilisation d’oxydes de magnésium de grade lourd peut s’avérer avantageuse pour obtenir des compositions plus fluides. Autrement dit, à teneur équivalente, les oxydes de magnésium de grade lourd permettent d’obtenir des compositions plus fluides que les oxydes de magnésium de grade léger. Autrement dit, en jouant sur le grade de l’oxyde de magnésium, il est possible de moduler la texture de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne une composition sous forme d’un gel aqueux comprenant :
- au moins 1 % en poids de matière active d’oxyde de magnésium une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition, la densité versée pouvant notamment être comprise entre 450 et 750 g/L, en particulier entre 500 et 700 g/L et encore plus particulièrement entre 550 et 650 g/L, et
- au moins un dérivé de glycol, notamment au moins 10 % en poids d’un dérivé de glycol, en particulier au moins 10% en poids de propylène glycol, par rapport au poids total de la composition.
Viscosité
Les compositions selon l’invention étant dédiées à une application à l’aide d’un roll-on, peuvent présenter une viscosité à 25°C et à 30 secondes allant de 20 à 70UD (mobile 2), en particulier de 20 à 60UD, encore plus particulièrement de 20 à 40UD.
Lorsqu’elle se présentent sous forme d’un gel, en particulier en l’absence d’alcool gras solide et/ou de parfum et d’un tensioactif, les compositions peuvent présenter une viscosité à 25°C et à 30 secondes allant de 20 à 50 UD (mobile 2).
Dans la forme d’une dispersion aqueuse les compositions peuvent présenter une viscosité à 25°C et à 30 secondes allant de 50 à 90 UD (mobile 2).
Les compositions selon l’invention peuvent être préparées par l’homme du métier, selon les méthodes classiquement connues.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition selon la présente invention est transparente.
Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment des odeurs axillaires, et éventuellement de la transpiration humaine, consistant à appliquer sur la surface de la peau, en particulier à l’aide d’un roll-on, une quantité efficace de la composition cosmétique telle que décrite précédemment.
La présente invention concerne également l’utilisation d’une composition selon l’invention pour le traitement cosmétique des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment des odeurs axillaires, et éventuellement de la transpiration humaine
Dans toute la description, y compris les revendications, l’expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.
Les expressions « compris entre … et … », « comprend de … à … », « formé de … à … », et « allant de … à … » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
L’invention est illustrée plus en détail par les exemples et figures présentés ci-après. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique.
Example I : composition sous forme de gel
Les compositions suivantes, sous forme de gel, sont préparées comme décrit ci-après avec les proportions indiquées dans le tableau 2.
Dans les tableaux 2 et 3 qui suivent, les caractéristiques des oxydes de magnésium mis en œuvre sont tels qu’indiqué dans le tableau 1 suivant :
Préparation des compositions
La préparation des compositions est effectuée comme suit :
  • On introduit dans une cuve l’eau et la cellulose microcristalline sous émulseur à fort cisaillement (3000 tr/min) pendant 10 minutes,
  • On ajoute le gélifiant et on chauffe à 60°C,
  • On agite pendant 20 minutes et on contrôle le gonflement du gel (absence des grumeaux),
  • On refroidit à 35°C,
  • On ajoute le propylène glycol, le parfum, le MgO et le tensioactif,
  • On laisse sous agitation jusqu’à homogénéisation,
  • On contrôle sur plaque noire ou plaque de verre avec fond noir en dessous la bonne dispersion du MgO à l’étalement,
  • S’il y absence de grains de poudre de MgO, on vidange la cuve, dans le cas contraire, on remet en place l’émulseur sous vide et on contrôle de nouveau.
Les compositions A, B et C ont donné des résultats antiodeur satisfaisants, en particulier en comparaison d’un produit de la même galénique contenant 30% de sels d’aluminium (% de la matière première). Cette formule comparative est considérée comme très efficace contre les odeurs.
Protocole de performance antiodeur
La performance a donc été évaluée dans un testin vivoen multi-application avec un panel expert.
Le test consiste en une évaluation standardisée des intensités de mauvaise odeur, du parfum et de la description olfactive de la mauvaise odeur sous les aisselles par 10 panélistes. On applique 0,4 g de produit de façon aléatoire de produits à 20 aisselles de volontaires avec une forte odeur axillaire.
L’intensité olfactive est évaluée sur papier (note de 0 à100) puis saisie pour le traitement de données en logiciel sur une échelle linéaire continue de « Pas d’odeur » (0) à « Odeur extrême » (100) avec un repère à 50. L’acquisition et le traitement des données a été effectué par FIZZ® et XLStat ®.
Ainsi, l’association du propylène glycol avec de l’oxyde magnésium à haut grade à une teneur supérieure à 2%, donne des performances antiodeurs aussi élevées qu’un produit contenant 30% de sels d’aluminium, réputées pour conférer un effet antiodeur très efficace.
Example I I : compositions sous forme d’ une dispersion aqueuse comprenant un alcool gras solide
Les compositions suivantes, sous forme d’une dispersion aqueuse, selon l’invention, sont préparées comme décrit ci-après avec les proportions indiquées dans le tableau 3
Les compositions indiquées « H.I. » désignent les compositions hors invention.
Préparation des compositions des exemples
La préparation des compositions est effectuée comme suit :
  • On introduit dans une cuve le gélifiant dans l’eau sous pâles
  • On agite à fort cisaillement (3000 tr/min)
  • On chauffe à 75°C sous vide et on ajoute la phase grasse et on émulsionne pendant 10 minutes.
  • On agite sous pâles et on refroidit la température de 35°C,
  • On ajoute le propylène glycol, le parfum et le MgO,
  • On laisse refroidir à 25°C,
  • On contrôle sur plaque noire ou plaque de verre avec fond noir en dessous la bonne dispersion du MgO à l’étalement,
  • S’il y absence de grains de poudre de MgO, on vidange la cuve, dans le cas contraire, on remet en place l’émulseur sous vide et on contrôle de nouveau.
Les compositions D, E et G ont donné des résultats anti - odeur satisfaisants, en particulier en comparaison d’un produit de la même galénique contenant 30% de sels d’aluminium. Cette formule comparative est considérée comme très efficace contre les odeurs.
Enfin, un comparatif a été effectué entre lacomposition G(exemple II) et lacomposition comp B(exemple II) relativement à l’effet sur les traces.
Traces blanches sur support :
0,2 g de composition est déposée et étalée sur une surface de 4 cm par 4 cm sur un support suplale couleur chair et couleur noire. Le dépôt est séché à l’air libre pendant au moins 4 heures. Les traces blanches sont ensuite visualisées sur chaque support.
Il a été observé, que l’intensité des traces blanches est moins importante pour lacomposition Gque pour lacomposition comp B, selon le tableau de résultats rassemblé dans le tableau 4 suivant :
L’échelle allant de « - » : pas de traces à « +++ » présence d’importantes traces.
Example III : Evaluation du dépôt de traces
Une évaluation de type test consommateurs sur un échantillon de 9 femmes de 31 à 53 ans a été effectuée afin d’évaluer l’éventuel dépôt de traces.
Ces femmes présentent un phototype III à V et des aisselles petites (gabarit xs-s).
Les aisselles sont lavées, les deux aisselles sont traitées avec pour la première une application de lacomposition B(exemple I) ou de la compositioncomparative comp A (exemple I). Le technicien applique 0,4 g de produit. L’aisselle est séchée 10 minutes à l’air libre.
Un T-shirt noir est porté pendant 5 heures : 35 min en salle d’attente puis 4 heures 30 en vie réelle
Une évaluation par prise photographique est effectuée à 45 minutes puis 5 heures après application sur les aisselles.
Les traces blanches sur le vêtement sont photographiées 35 minutes après la pose et 5 heures après la pause.
Formules testées
Lacomposition Ba été évaluéein vivoet comparée à une référence, approuvée anti-trace, complètement transparente détaillée dans le tableau 5 suivant et à la compositioncomparative comp A.
Résultats
1. Sur les aisselles
S’agissant de la compositioncomparative comp A, on observe un dépôt visible à très visible pour 7 sujets sur 8.
S’agissant de lacomposition B, on observe une absence de dépôt ou un dépôt à peine visible.
2. sur T-shirt noir
La surface des traces est très importante ~ 20 cm² pour lacomparative comp A., de ~ 15 cm² pour lacomposition B, ces traces étant de couleur plutôt grise, et la formule transparente comparative (tableau 4) indiquée précédemment laisse peu de traces.
Conclusion
Les résultats montrent que la compositioncomparative comp Adonne un dépôt fin et/ou poudré peu visible recouvrant la totalité de la zone pileuse et/ou le pourtour de l’aisselle. Le dépôt a tendance à diminuer sur la peau au cours de la journée. En revanche, à concentration équivalent de MgO, lacomposition Bne présente pas des traces sur la peau.
Concernant les traces sur vêtement, les traces ont été évaluées sur T-shirt noir. Les résultats montrent que lacomposition Ba une tendance à déposer moins de dépôts blancs sur le tissu noir que la compositioncomparative comp A.

Claims (11)

  1. Composition comprenant
    - une phase aqueuse gélifiée,
    - au moins 1 % en poids de matière active de sel(s) de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, par rapport au poids total de la composition, et
    - au moins un dérivé de glycol.
  2. Composition selon la revendication 1, caractérisée en ce que le sel de magnésium est choisi parmi l’oxyde de magnésium, le carbonate de magnésium, l’hydroxyde de magnésium, le bicarbonate de magnésium et leurs mélanges.
  3. Composition selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le sel de magnésium est l’oxyde de magnésium.
  4. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou les sels de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L sont présents dans une teneur allant de 1% à 6 % en poids, en particulier 1% à 4 % en poids, encore plus particulièrement de 1 % à 2 % en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition.
  5. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou les sels de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L présente une densité versée comprise entre 450 et 750 g/L, en particulier entre 500 et 700 g/L et encore plus particulièrement entre 550 et 650 g/L.
  6. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou les sels de magnésium présentant une densité versée supérieure à 450 g/L, en particulier d’oxyde de magnésium, présente une surface spécifique inférieure à 20 m2/g, en particulier inférieure à 15 m2/g, et encore plus particulièrement comprise entre 2 et 20 m2/g, voire entre 4 et 15 m2/g.
  7. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dérivé de glycol est choisi parmi le propylène glycol, le 1,3-propanediol, le butylène glycol et leurs mélanges, notamment le propylène glycol, le 1,3-propanediol, le butylène glycol et leurs mélanges, en particulier est le propylène glycol, optionnellement en mélange avec du butylène glycol.
  8. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dérivé de glycol est présent dans une teneur allant de 10 à 40 % en poids, en particulier de 15 à 40 % en poids, encore plus particulièrement de 15 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  9. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle se présente sous la forme d’un gel aqueux ou d’une dispersion aqueuse comprenant un alcool gras solide.
  10. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’alcool gras solide est choisi parmi l'alcool laurique ou laurylique ; l'alcool myristique ou myristylique ; l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique ; l'alcool arachidylique, ; l'alcool behenylique ; l'alcool lignocérylique ; l'alcool cerylique, ; l'alcool montanylique ; l'alcool myricylique et leurs mélanges, en particulier un mélange d’alcool stéarylique et cétylique.
  11. Procédé de traitement cosmétique des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment des odeurs axillaires, et éventuellement de la transpiration humaine, consistant à appliquer sur la surface de la peau, en particulier à l’aide d’un roll-on, une quantité efficace de la composition cosmétique telle que définie selon l’une quelconque des revendications précédentes.
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