FR3117748A1 - Pinceau d’application de produit cosmétique - Google Patents

Abstract

Pinceau d’application de composition cosmétique La présente demande concerne un pinceau (1) d’application de produit cosmétique comprenant :- un manche (2) s’étendant selon un axe d’élévation (Z) et présentant au moins deux logements adjacents allongés dans un plan orthogonal à l’axe d’élévation (Z), chacun desdits logements s’étendant entre un fond et une ouverture et accueillant une touffe de poils (3) respective, et  ;- au moins deux touffes de poils (3), chacune étant reçue et fixée dans un logement (23) respectif du manche (2), dans lequel les ouvertures des logements présentent une largeur mesurée selon une direction transversale perpendiculaire à l’axe d’élévation (Z), et sont séparées d’une distance de séparation selon ladite direction transversale, la distance de séparation étant supérieure ou égale à 40% de la plus petite largeur des ouvertures des logements adjacents. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Pinceau d’application de produit cosmétique

La présente invention concerne le domaine des pinceaux d’application de produit cosmétique.

Plus spécifiquement, la présente invention se rapporte à un pinceau particulièrement adapté au prélèvement et/ou à l’application de produits de maquillage, tels que des fonds de teint, des fards à joue ou encore des fards à paupière, se présentant sous forme pulvérulente, compactée ou non, sous forme liquide, de crème ou encore de gel.

On connaît dans ce domaine des pinceaux, par exemple du type « Kabuki », particulièrement adaptés à l’application de produit cosmétique sur de larges surfaces corporelles, telles qu’une joue ou un front, comprenant un manche, généralement relativement plat et compact pour pouvoir être tenu dans la paume de la main, et mettant en œuvre une large touffe de poils s’étendant depuis le manche. Dans de tels pinceaux, la large touffe de poils est généralement formée de poils particulièrement fins et présente une densité de poils élevée.

Bien que présentant un certain confort d’utilisation grâce notamment à la densité et à la finesse des poils mis en œuvre en son sein, de tels pinceaux comprenant une unique touffe de poils ne permettent pas de réaliser une grande variété d’effets de maquillage.

Pour pallier à cet inconvénient, le document KR20120040321 propose un pinceau d’application de produit cosmétique mettant en œuvre une pluralité de touffes de poils présentant différentes hauteurs et/ou différentes natures de poils et formant ensemble une touffe de poils sensiblement continue. Le pinceau selon ce document comprend un manche cylindrique pourvu d’un porte touffe définissant une pluralité d’espaces de réception d’une touffe de poils respective. Ainsi, on peut conférer au pinceau selon ce document différents effets de maquillage en jouant sur la hauteur et/ou sur la nature et les caractéristiques des différentes touffes de poils mises en œuvre en son sein.

On connaît par ailleurs du document FR2976463 un pinceau d’application de produit cosmétique sous forme de poudre mettant en œuvre deux ou trois touffes de poils rectilignes et parallèles, maintenues en contact l’une de l’autre dans un même logement d’un manche sensiblement parallélépipédique et présentant des hauteurs différentes et des natures de poils différentes au sein de chaque touffe, afin d’obtenir un bon compromis entre capacité de chargement du pinceau en produit et homogénéité d’application.

Toutefois, aucun des pinceaux précités ne donne entière satisfaction, notamment en termes de facilité de nettoyage après utilisation et de rapidité de séchage après nettoyage.

En effet, de tels pinceaux mettant en œuvre des touffes de poils relativement denses pour favoriser le confort d’application, s’avèrent particulièrement difficiles et fastidieux à nettoyer après utilisation, et présentent un temps de séchage important.

Un nettoyage correct des tels pinceaux après utilisation est essentiel afin notamment d’éviter l’agglomération de produit cosmétique en leur sein, susceptible de perturber une application ultérieure de produit cosmétique, de provoquer l’encrassement d’un contenant dans lequel le pinceau est stocké entre deux utilisations ou d‘autres pinceaux stockés au sein du même contenant, et à terme entraîner une fin de vie prématurée du pinceau.

Par ailleurs, le séchage correct de tels pinceaux après lavage est éminemment important afin d’éviter tout développement bactérien au sein de la ou des touffes de poils, pouvant notamment intervenir entre deux utilisations, en particulier lorsque le pinceau est stocké dans un contenant fermé, tel qu’une trousse à maquillage, mais également afin de limiter le risque qu’un éventuel reliquat d’humidité ne perturbe une application ultérieure de produit cosmétique et/ou ne vienne « polluer » la réserve de produit cosmétique lors d’une opération ultérieure de prélèvement de produit depuis un contenant de produit.

Aussi, un objectif de la présente invention est de proposer un pinceau d’application de produit cosmétique qui présente un confort d’utilisation élevé et un bon compromis entre capacité de chargement et homogénéité d’application, et qui permette la réalisation d’une grande variété d’effets de maquillage, tout en présentant une capacité de nettoyage après utilisation et une faculté de séchage après nettoyage améliorées.

A cet effet, la présente invention propose un pinceau d’application de produit cosmétique comprenant :
- un manche s’étendant selon un axe d’élévation entre une première surface d’extrémité et une deuxième surface d’extrémité opposée à la première surface d’extrémité et reliée à celle-ci par l’intermédiaire d’une surface latérale, ledit manche présentant au moins deux logements adjacents allongés dans un plan orthogonal à l’axe d’élévation, chacun desdits logements s’étendant, de préférence sensiblement parallèlement à l’axe d’élévation, entre un fond et une ouverture débouchant sur la deuxième surface d’extrémité et étant adaptés pour accueillir une touffe de poils respective, et ;
- au moins deux touffes de poils, chacune desdites touffes de poils étant reçue et fixée dans un logement respectif du manche et s’étendant entre une première extrémité située en regard du fond dudit logement et une deuxième extrémité libre, dans lequel les ouvertures des logements présentent chacune une largeur mesurée selon une direction transversale perpendiculaire à l’axe d’élévation, et sont séparées d’une distance de séparation, ou écartement, selon ladite direction transversale,
et dans lequel la distance de séparation est supérieure ou égale à 40% de la plus petite largeur des ouvertures des logements adjacents

Ainsi, les touffes de poils du pinceau selon l’invention présentent une forme allongée dans le plan orthogonal à l’axe d’élévation, ou plan transversal, en étant reçues dans leur logement allongé respectif et définissent chacune une portion masquée, reçue dans un logement du manche et s’étendant entre la première extrémité de la touffe de poil et l’ouverture du logement et une portion exposée s’étendant en saillie depuis l’ouverture du logement jusqu’à l’extrémité libre de la touffe de poils.

Par « élément allongé dans un plan », il est ici entendu un élément présentant dans ce plan une première dimension mesurée selon un premier axe définissant le plan bien supérieure, par exemple au moins trois fois supérieure à une deuxième dimension mesurée selon le deuxième axe définissant le plan.

Grâce à ces disposition, l’invention propose un pinceau d’application de produit cosmétique présentant un confort d’application élevé, en offrant de larges surfaces d’application formées par les touffes de poils allongées reçues dans leur logement allongé respectif, permettant la réalisation d’une grande variété d’effets de maquillage en mettant en œuvre au moins deux touffes de poils distinctes, et conservant un bon compromis entre capacité de chargement et homogénéité d’application, tout en facilitant et améliorant les capacités de nettoyage après utilisation et de séchage après nettoyage du pinceau.

En effet, grâce aux dispositions de la présente invention, l’écartement des ouvertures des logements adjacents du manche d’au moins 40% de la largeur du logement le moins large dans la direction transversale, permet de définir des canaux de circulation, d’eau pour le nettoyage et d’air pour le séchage, entre les touffes de poils allongées adjacentes reçues dans les logements du manche. Ces canaux de circulation, formés au moins à la base voire sur toute la longueur des portions exposées des touffes de poils, définissent des chemins préférentiels pour l’admission, la circulation au sein des touffes et l’évacuation de l’eau dans le cadre d’un nettoyage du pinceau et de l’air dans le cadre du séchage du pinceau. On améliore ainsi la « lavabilité », ainsi que la rapidité de séchage du pinceau selon l’invention, sans pénaliser ses performances et son confort d’application.

Les touffes de poils mises en œuvre sur le pinceau selon l’invention forment ainsi des lamelles de poils allongées dans le plan transversal, s’étendant de préférence selon l’axe d’élévation et espacées les unes des autres au moins à leurs bases dans le plan transversal.

Selon une disposition particulièrement avantageuse, la distance de séparation, ou écartement, selon la direction transversale entre les ouvertures des logements adjacents est comprise entre 40% et 100%, de préférence entre 50% et 90%, et en particulier voisine de 80% de la plus petite largeur selon la direction transversale des ouvertures des logements adjacents. En prévoyant un écartement entre les ouvertures des logements adjacents situé dans ces gammes, on obtient un compromis optimal entre amélioration de la « lavabilité » et de la rapidité de séchage du pinceau et performances d’application. Le fait de limiter cet écartement à la plus petite largeur des ouvertures des logements adjacents permet en particulier de disposer sur le pinceau de touffes de poils dont les extrémités libres sont relativement voisines l’une de l’autre, de sorte à former une surface de retenue du produit cosmétique en surface des touffes de poils et ainsi éviter qu’une fraction importante de produit cosmétique ne pénètre trop profondément entre les touffes, rendant cette fraction de produit inutilisable et provoquant l’encrassement du pinceau.

Avantageusement, chaque touffe de poils présente une largueur constante le long de sa direction d’allongement dans le plan transversal.

De préférence, les touffes de poils présentent la même largeur mesurée dans la direction transversale.

Avantageusement, la distance de séparation selon la direction transversale entre les ouvertures de logements est constante dans le plan transversal. Autrement dit, les logements allongés s’étendent sensiblement parallèlement les uns aux autres dans le plan transversal.

En particulier, les touffes de poils présentent une densité de poils supérieure ou égale à 5 poils/mm², de préférence supérieure ou égale à 10 poils/mm² et en particulier supérieure ou égale à 20 poils/mm². Le pinceau selon présente invention, et en particulier la mise en œuvre de canaux de circulation entre les touffes de poils, trouve un intérêt particulier lorsque les touffes de poils présentent une densité relativement élevée. En effet, on recherche par une densité élevée de poils un niveau élevé de confort et de douceur d’application, particulièrement souhaitable dans le cadre d’une application de produit cosmétique sur une surface corporelle sensible, telle que le visage ; toutefois, une densité élevée de poils induit en contrepartie une difficulté certaine pour parvenir à un nettoyage correct et à un séchage rapide des touffes de poils. Aussi, la mise en œuvre sur le manche de logements tels que définis dans le cadre de la présente invention, permettant la création de canaux de circulation favorisant le nettoyage et le séchage des touffes de poils du pinceau, trouve une application particulièrement avantageuse lorsque la densité de poils des touffes de poils est relativement élevée et en particulier lorsqu’elle est conforme aux conditions précitées.

Avantageusement, les touffes de poils comprennent chacune des poils droits et/ou des poils ondulés. Les poils droits, de préférence plus fins que les poils ondulés, favorisent en particulier la répartition homogène du produit cosmétique sur la surface corporelle de destination. Les poils ondulés, de préférence plus épais que les poils droits, favorisent en particulier la capacité de chargement en produit cosmétique de la touffe de poils répartition et confèrent de la nervosité, autrement dit une certaine raideur à la touffe de poils, rendant celle-ci plus réactive aux déplacements du manche par un utilisateur et limitant son écrasement lors de l’application du produit cosmétique sur la surface corporelle de destination. Ainsi, on peut imaginer mettre en œuvre sur le pinceau une première touffe de poils comprenant uniquement des poils droits et une deuxième touffe de poils comprenant uniquement des poils ondulés, ou inversement, ou encore qu’une ou les deux touffes de poils comprennent un mélange de poils droits et de poils ondulés.

De préférence, au moins une touffe de poils comprend un mélange de poils droits et de poils ondulés, les poils droits étant avantageusement en proportion supérieure ou égale aux poils ondulés. En particulier, les poils droits représentent entre 50% et 70% des poils d’une touffe de poils et les poils ondulés représentent entre 30% et 50 % des poils d’une touffe de poils. On obtient ainsi pour la touffe de poils un bon compromis entre capacité de chargement en produit et homogénéité d’application de produit.

Selon des formes de réalisation particulières, les extrémités libres des touffes de poils forment ensemble une surface d’application généralement plane, anguleuse, concave ou convexe ou encore étagée, autrement dit en gradins. La normale à cette surface d’application s’étend avantageusement selon l’axe d’élévation. En variante, la normale à cette surface d’application forme un angle non nul avec l’axe d’élévation. La mise en œuvre d’une surface d’application généralement plane, anguleuse, concave ou convexe ou encore étagée dépendra de la fonction principale que l’on souhaite conférer au pinceau et aux touffes de poils qui l’équipent, notamment entre capacité de chargement, la ou les concavités ou les décrochements entre les étages de la surface d’application constituant des réserves, des zones de retenue de produit cosmétique en surface du pinceau, capacité de couvrance, une surface plane permettant l’application sur une large zone corporelle en un nombre réduit de passes, ou encore précision, une surface convexe ou étagée définissant des zones d’extrémité de dimensions restreintes favorisant la précision d’application.

Avantageusement, les extrémités libres des touffes de poils présentent chacune en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation une forme plane, convexe ou concave. Ainsi, chaque touffe de poils définit au niveau de son extrémité libre une surface d’application de produit plane, convexe ou concave. Les touffes de poils mises en œuvre au sein du pinceau selon l’invention peuvent ainsi présenter des extrémités libres présentant toutes une forme plane, convexe ou concave en coupe longitudinale. En variante, on peut prévoir que certaines touffes de poils mises en œuvre au sein du pinceau présentent des extrémités libres de forme plane, favorisant la capacité de couvrance du pinceau, et que d’autres touffes de poils mises en œuvre au sein du pinceau présentent des extrémités libres de forme convexe ou concave, favorisant respectivement la précision d’application ou la capacité de chargement du pinceau. Ainsi, les lamelles de poils formées par les touffes de poils mises en œuvre sur le pinceau selon l’invention peuvent présenter chacune une extrémité libre de forme plane, convexe ou concave.

Dans une forme de réalisation, chaque touffe de poils s’étend, en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation, de manière rectiligne depuis l’ouverture du logement. Grâce à ces dispositions, les canaux de circulation d’eau et d’air formés à la base des touffes de poils du fait de l’écartement des logements s’étendent sur toute la hauteur des touffes de poils selon l’axe d’élévation. La lavabilité et la capacité de séchage rapide du pinceau sont ainsi particulièrement améliorées

En variante avantageuse, chaque touffe de poils s’évase, en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation, depuis l’ouverture du logement. Grâce à ces dispositions, les canaux de circulation d’eau et d’air formés à la base des touffes de poils du fait de l’écartement des logements s’étendent essentiellement à la base des touffes de poils, pour favoriser la lavabilité et la capacité de séchage rapide du pinceau, et les extrémités libres des touffes de poils du pinceau forment ensemble une surface d’application de produit sensiblement continue, permettant en particulier de maintenir le produit chargé sur le pinceau en surface des touffes et limitant ainsi l’encrassement du pinceau par infiltration du produit cosmétique entre les touffes.

Ainsi, les lamelles de poils formées par les touffes de poils mises en œuvre sur le pinceau selon l’invention sont plus ou moins évasées en coupe longitudinale depuis les ouvertures des logements respectifs recevant les touffes de poils.

Selon une autre variante, certaines touffes de poils mises en œuvre au sein du pinceau s’étendent de manière rectiligne depuis les ouvertures des logements qui les reçoivent et d’autres touffes de poils mises en œuvre au sein du pinceau s’évasent depuis les ouvertures des logements qui les reçoivent. On peut ainsi viser un compromis entre lavabilité et capacité de séchage rapide du pinceau améliorées et maintien du produit cosmétique en surface du pinceau, limitant en particulier son encrassement.

De préférence, les premières extrémités des touffes de poils sont fixées au fond des logements du manche par l’intermédiaire d’une couche de colle. En variante, ou en complément, les poils des touffes de poils peuvent être solidarisés entre eux au niveau des premières extrémités des touffes, par exemple par chauffage et/ou soudure, avec ou sans adjonction d’un matériau d’apport, avant que les touffes de poils ne soient fixées dans les logements du manche par l’intermédiaire d’une couche de colle.

Selon une disposition avantageuse, les poils mis en œuvre au sein des touffes de poils du pinceau présentent tous la même longueur. Plus spécifiquement, les touffes de poils présentent avantageusement une longueur mesurée selon l’axe d’élévation entre la première extrémité et la deuxième extrémité sensiblement identique. La mise en œuvre de poils de longueur constante au sein de touffes du pinceau permet de simplifier sa fabrication industrielle.

Selon un mode de réalisation avantageux, les touffes de poils présentent une longueur mesurée selon l’axe d’élévation entre la première extrémité et la deuxième extrémité sensiblement identique les fonds des logements sont situés à des hauteurs différentes mesurées selon l’axe d’élévation depuis la première surface d’extrémité du manche, de sorte que les portions exposées des touffes de poils reçues dans leur logement respectif présentent des longueurs différentes mesurées selon l’axe d’élévation. Grâce à ces dispositions, à caractéristiques de poils constantes entre les touffes de poils, on peut conférer différents niveaux de souplesse aux portions exposées des touffes de poils, en jouant sur leur longueur. En effet, une portion exposée relativement longue présentera une souplesse plus importante qu’une portion exposée relativement courte. Par ailleurs, on dispose ainsi d’un pinceau présentant une surface d’application non plane, telle que convexe, concave, ou encore étagée, dont la réalisation ne nécessite pas d’étape de découpe des poils des touffes de poils, simplifiant ainsi la fabrication industrielle du pinceau.

Ainsi, les lamelles de poils formées par les touffes de poils mises en œuvre sur le pinceau selon l’invention peuvent avantageusement présenter différentes hauteurs selon l’axe d’élévation.

Dans une forme de réalisation, le manche est monobloc ; autrement dit, le manche est réalisé d’un seul tenant, par exemple en une pièce de bois, de métal ou encore de matière plastique, mise en forme par usinage et/ou par moulage. Dans ce cas, les logements pour les touffes de poils sont de préférence réalisés sous la forme de trous borgnes, autrement dit sous la forme d’orifices non débouchant de part en part du manche ou encore sous la forme de trous ne débouchant que sur la deuxième surface d’extrémité du manche.

Dans cette forme de réalisation où le manche est réalisé d’un seul tenant, les poils des touffes de poils sont avantageusement solidarisés entre eux au niveau des premières extrémités des touffes, avant que les touffes de poils ne soient fixées dans les logements du manche par l’intermédiaire d’une couche de colle.

En variante, le manche est réalisé en plusieurs parties assemblées entre elles. Ainsi, dans cette variante, le manche comprend un élément de préhension définissant la première surface d’extrémité et la surface latérale du manche et présentant une cavité, et un porte touffe fixé à l’intérieur de la cavité de l’élément de préhension et définissant la deuxième surface d’extrémité du manche, les logements étant formés dans le porte touffe. De préférence, les logements sont formés dans le porte touffe sous la forme de trous traversants comprenant chacun en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation une portion de réception s’étendant depuis l‘ouverture et présentant la largeur, une portion de fixation de largeur réduite et un épaulement reliant transversalement la portion de réception à la portion de fixation, le fond de chaque logement étant défini par l’épaulement.

Dans cette forme de réalisation où le manche est réalisé en deux parties, les touffes de poils sont insérées dans les logements du porte touffe jusqu’à ce que leurs premières extrémités viennent sensiblement en regard des épaulements ; les premières extrémités de touffes de poils sont alors fixées dans le porte touffe, de préférence par l’intermédiaire d’une couche de colle, s’étendant notamment dans les portions de fixation des logements. Le porte touffe portant les touffes de poils est alors fixé dans la cavité de l’élément de préhension.

Avantageusement, le porte touffe est fixé à l’élément de préhension par l’intermédiaire d’une couche de colle et/ou par ajustement serré du porte touffe dans la cavité de l’élément de préhension.

La réalisation d’un manche en plusieurs et en particulier deux parties permet en particulier de simplifier la fabrication industrielle du pinceau. Par ailleurs, une telle conception en deux parties permet également de pouvoir réduire le prix de revient du pinceau, par exemple en prévoyant l’utilisation d’un matériau noble pour réaliser l’élément de préhension, qui constitue une pièce d’aspect du pinceau, et l’emploi d’un matériau moins noble et à prix réduit pour le porte touffe, masqué à l’intérieur de l’élément de préhension.

Dans des formes de réalisation, la surface latérale du manche présente dans le plan orthogonal, autrement dit vu selon l’axe d’élévation, un contour polygonal, tel qu’un contour carré, rectangulaire ou encore hexagonal, ou de préférence un contour courbe, en particulier un contour ovoïde, ellipsoïdal ou avantageusement circulaire.

Dans des formes de réalisation, les logements s’étendent dans le plan orthogonal selon une trajectoire polygonale, telle qu’une trajectoire carrée, rectangulaire ou encore hexagonale, ou de préférence selon une trajectoire courbe, en particulier une trajectoire ovoïde, ellipsoïdale ou avantageusement circulaire, ladite trajectoire étant continue ou de préférence discontinue. Dans le cas où la trajectoire d’extension des logements dans le plan orthogonal est discontinue, les logements adjacents le long de cette trajectoire dans la direction circonférentielle sont séparés d’une distance de séparation avantageusement supérieure ou égale à 40% de la plus petite largeur des ouvertures des logements adjacents. Grâce à ces dispositions, des canaux additionnels de circulation d’eau de nettoyage et d’air de séchage sont avantageusement formés sur le pinceau à la base, voir sur toute la hauteur des touffes de poils.

La trajectoire des logements du manche peut ainsi être continue, c’est à dire fermée sur elle-même, ou de préférence discontinue, c’est-à-dire présentant des interruptions formées entre deux logements adjacents sur cette trajectoire.

Avantageusement, la trajectoire des logements du manche dans le plan orthogonal présente une forme correspondant à celle du contour de la surface latérale du manche et s’étend de préférence parallèlement à la surface latérale du manche.

Selon une disposition avantageuse, le manche présente en outre un logement central centré sur l’axe d’élévation et s’étendant selon celui-ci entre un fond et une ouverture débouchant sur la deuxième surface d’extrémité du manche et adapté pour accueillir une touffe centrale de poils.

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui suit, accompagnée d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

illustre en perspective un pinceau selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

illustre en vue de dessus le manche seul du pinceau de la ;

est une vue en coupe selon la ligne III-III du pinceau de la ;

est une vue en coupe selon la ligne IV-IV du pinceau de la ;

illustre en perspective un pinceau selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

est une vue en coupe analogue à celle de la du pinceau de la ;

illustre en perspective un pinceau selon un troisième mode de réalisation de l’invention ;

est une vue en coupe analogue à celle de la du pinceau de la ;

est une vue analogue à celle de la illustrant une variante de réalisation du manche du pinceau ;

est une vue en coupe analogue à celle de la d’une première variante de réalisation dans laquelle le manche du pinceau est réalisé en deux parties ;

est une vue en coupe analogue à celle de la d’une deuxième variante de réalisation dans laquelle le manche du pinceau est réalisé en deux parties ;

Les figures 1 à 11 représentent différents modes et variantes de réalisation d’un pinceau 1 selon l’invention, comprenant un manche 2 de forme générale cylindrique de révolution autour d’un axe d’élévation Z et une pluralité de touffes de poils 3, s’étendant depuis une face du manche en suivant chacune une trajectoire dont la forme correspond au moins en partie à celle parcourue par la génératrice de la forme générale cylindrique de révolution autour de l’axe d’élévation Z du manche 2.

Plus spécifiquement, dans les modes et variantes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 11, le manche 2 présente une section transversale dans un plan X, Y orthogonal à l’axe d’élévation Z, ou plan transversal X, Y, de contour circulaire et les touffes de poils 3 s’étendent dans le plan transversal X, Y selon des trajectoires formant des arcs de cercle, centrés sur l’axe d’élévation Z.

Toutefois, la présente invention n’est pas limitée à ces formes de réalisation et s’étend à toutes autres forme générale de manche et de touffes de poils, la forme générale de ces dernières étant en correspondance ou non de celle du manche.

Par ailleurs, la présente invention s’étend à tout nombre de touffes de poils mises en œuvre sur le pinceau supérieur ou égal à 2.

Ainsi, la présente invention s’applique également par exemple à un pinceau dont le manche présente une forme générale parallélépipédique, pourvu d’au moins deux touffes de poils rectilignes s’étendant parallèlement l’une à l’autre depuis une face du manche.

Dans les modes et variantes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 8, 10 et 11, le pinceau 1 présente six touffes de poils 3 s’étendant chacune dans le plan transversal X, Y selon un arc de cercle centré sur l’axe d’élévation Z et s’étendant sur une plage angulaire légèrement inférieure à 180°, ces touffes de poils 3 étant symétriques deux à deux par rapport à un premier plan médian Y, Z du pinceau 1 contenant l’axe d’élévation Z.

Dans la variante de réalisation illustrée à la , le pinceau 1 présente douze touffes de poils 3 s’étendant chacune dans le plan transversal X, Y selon un arc de cercle centré sur l’axe d’élévation Z et s’étendant sur une plage angulaire légèrement inférieure à 90°, ces touffes de poils 3 étant symétriques deux à deux par rapport au premier plan médian Y, Z et par rapport à un deuxième plan médian X, Z du pinceau 1 contenant l’axe d’élévation Z.

Dans les modes et variantes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 11, les six ou douze touffes de poils 3 s’étendent ensemble dans le plan transversal X, Y autour de l’axe d’élévation Z selon trois trajectoires circulaires discontinues et concentriques.

Par ailleurs, dans l’ensemble des modes et variantes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 11, le pinceau 1 est par ailleurs pourvu d’une touffe centrale de poils 4, centrée sur l’axe d’élévation Z et présentant ici une section transversale de contour circulaire, en correspondance de forme avec celle du manche. En variante, on pourrait prévoir que la touffe centrale de poils 4 présente une section transversale de contour polygonale, ovoïde ou autre.

Dans les modes et variantes de réalisation illustrés, les touffes de poils 3 sont espacées les unes des autres à leurs bases dans une direction transversale, ici une direction radiale R, perpendiculaire à l’axe d’élévation Z et contenue dans le plan transversal X, Y.

Par ailleurs, dans les modes et variantes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 8, 10 et 11, les touffes de poils 3 symétriques deux à deux par rapport au plan médian Y, Z du pinceau 1 sont également espacées l’une de l’autre à leurs bases selon un premier axe transversal X perpendiculaire au premier plan médian Y, Z. Dans la variante de réalisation illustrée à la , les touffes de poils 3 symétriques deux à deux par rapport au premier plan médian Y, Z du pinceau 1 sont également espacées l’une de l’autre à leurs bases selon le premier axe transversal X perpendiculaire au premier plan médian Y, Z et les touffes de poils 3 symétriques deux à deux par rapport au deuxième plan médian X, Z du pinceau 1 sont également espacées l’une de l’autre à leurs bases selon une deuxième axe transversal Y perpendiculaire au deuxième plan médian X, Z.

Ainsi, dans les formes de réalisation illustrées sur les figures, les touffes de poils sont espacées deux à deux à leurs bases dans la direction radiale R et selon un premier axe transversal X perpendiculaire au premier plan médian Y, Z, ainsi que selon un deuxième axe transversal Y perpendiculaire au deuxième plan médian X, Z dans la variante de réalisation de la .

Afin de parvenir à de tels agencements de touffes de poils, le manche 2 du pinceau 1 selon l’invention met en œuvre des logements 23 adaptés, chaque logement 23 étant destiné à recevoir une touffe de poils 3 respective.

Le manche 2 du pinceau 1 selon l’invention s’étend selon l’axe d’élévation Z entre une première surface d’extrémité 20 et une deuxième surface d’extrémité 21 opposée, les premières et deuxièmes surfaces d’extrémité 20, 21, ici sensiblement planes, étant reliées entre elles par l’intermédiaire d’une surface latérale 22.

Dans les modes et variantes de réalisation illustrés, le manche 2 présente une forme générale cylindrique de révolution, relativement compacte selon l’axe d’élévation Z, la dimension du manche 2 mesurée selon l’axe d’élévation Z, ici la hauteur du manche 2 entre ses première et deuxième surfaces d’extrémité 20, 21, étant inférieure, par exemple de l’ordre de deux fois inférieure, aux dimensions du manche 2 mesurées selon le premier ou le deuxième axe transversal X, Y, ici le diamètre défini par la surface latérale 22 du manche 2.

La première surface d’extrémité 20 est en particulier destinée à être placée contre la paume de la main d’un utilisateur saisissant le pinceau 1 par sa surface périphérique 22.

En variante, on pourrait prévoir que le manche 2 présente une forme allongée selon l’axe d’élévation Z.

Comme visible en particulier sur la ou sur la , le manche 2 présente au moins deux logements 23, et en l’espèce six logements 23 dans les modes et variantes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 8, 10 et 11 et douze logements 23 dans la variante de réalisation de la , adjacents allongés dans le plan transversal X, Y.

Chaque logement 23 s’étend, ici parallèlement à l’axe d’élévation Z, entre un fond 230 et une ouverture 231 débouchant sur la deuxième surface d’extrémité 21 du manche 2.

Chaque touffe de poils 3 du pinceau 1 est reçue est fixée à l’intérieur d’un logement respectif 23 du manche 2, et s’étend entre une première extrémité 30 située en regard du fond 230 du logement 23 qui la reçoit et une deuxième extrémité 31 libre.

Ainsi, les touffes de poils 3 du pinceau 1 présentent une forme allongée dans le plan orthogonal X, Y à l’axe d’élévation Z, ou plan transversal, en étant reçues dans leur logement 23 allongé respectif et définissent chacune une portion masquée, reçue dans un logement 23 du manche 2 et s’étendant entre la première extrémité 30 de la touffe de poil 3 et l’ouverture 231 du logement 23 et une portion exposée s’étendant en saillie depuis l’ouverture 231 du logement 23 jusqu’à l’extrémité libre 31 de la touffe de poils 3.

Dans les modes et variantes de réalisation illustrés, le manche 2 présente en outre un logement central 24 centré sur l’axe d’élévation Z et s’étendant selon celui-ci entre un fond 240 et une ouverture 241 débouchant sur la deuxième surface d’extrémité 21 du manche 2 et adapté pour accueillir une touffe centrale de poils 4. Cette touffe centrale de poils 4 présente une première extrémité 40 située en regard du fond 240 du logement central 24 et une deuxième extrémité 41 libre et définit une portion masquée s’étendant selon l’axe d’élévation entre le fond 240 et l’ouverture 241 du logement central 24 et une portion exposée s’étendant en saillie depuis l’ouverture 241 du logement central 24 jusqu’à l’extrémité libre 41 de la touffe de poils centrale 4.

Comme visible en particulier sur la ou sur la , les ouvertures 231 des logements 23 du manche 2 forment dans le plan transversal X, Y six ou douze portions de couronne concentriques autour de l’axe d’élévation Z et agencées selon trois trajectoires circulaires concentriques autour de l’axe d’élévation Z.

Par ailleurs, les ouvertures 231 des logements 23 présentent chacune une largeur l mesurée dans la direction radiale R constante le long de la direction d’allongement dans le plan transversal X, Y des logements 23.

Avantageusement, et tel qu’illustré, les ouvertures 231 de chaque logement 23 présentent la même largueur l mesurée dans la direction radiale R.

Comme visible en particulier sur la ou sur la , les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction radiale R sont séparées d’une distance de séparation d dans la direction radiale.

Avantageusement, la distance de séparation d selon la direction radiale R entre les ouvertures des logements est constante dans le plan transversal X, Y. Autrement dit, les ouvertures 231 de logements 23 allongés s’étendent sensiblement parallèlement les unes aux autres dans le plan transversal X, Y.

Selon l’invention, la distance d de séparation dans la direction radiale R entre les ouvertures 231 des logements est dimensionnée de façon à être supérieure ou égale à 40% de la largeur l des ouvertures des logements adjacents dans la direction radiale R.

De manière particulièrement avantageuse, la distance d de séparation dans la direction radiale R entre les ouvertures 231 des logements est dimensionnée de façon à être comprise entre 40% et 100%, de préférence entre 50% et 90% de la largeur l des ouvertures des logements adjacents dans la direction radiale R. En particulier, et tel qu’illustré sur les figures la distance d de séparation dans la direction radiale R entre les ouvertures 231 des logements est voisine de 80% de la largeur l des ouvertures des logements adjacents dans la direction radiale R.

Ainsi, dans les modes et variantes de réalisation illustrés, les ouvertures 231 des logements 23 présentent une largeur l voisine de 3,2 mm. Ces ouvertures 231 des logements sont distantes dans la direction radiale d’une distance d voisine de 2,5 mm, soit environ 80% de la largeur l.

Par ailleurs, et comme visible en particulier sur les figures 2 et 4, les ouvertures 231 des logements 32 adjacents dans la direction circonférentielle sont également séparées l’une de l’autre d’une distance d de séparation mesurée selon le premier axe transversal X. Avantageusement, la distance d de séparation entre les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle est dimensionnée de façon à être supérieure ou égale à 40%, notamment comprise entre 40% et 100%, de préférence entre 50% et 90% et en particulier voisine de 80% de la largeur l des ouvertures des logements adjacents dans la direction circonférentielle.

Dans la variante de réalisation illustrée sur la , les ouvertures 231 des logements 32 adjacents dans la direction circonférentielle sont en outre séparées l’une de l’autre d’une distance d de séparation mesurée selon le deuxième axe transversal Y. Avantageusement, la distance d de séparation entre les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle est dimensionnée de façon à être supérieure ou égale à 40%, notamment comprise entre 40% et 100%, de préférence entre 50% et 90% et en particulier voisine de 80% de la largeur l des ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle.

Comme visible en particulier sur les figures 2 et 9, les logements 23 pour les touffes de poils 3 se présentent sous la forme de saignées, de profondeurs constantes selon l’axe d’élévation Z, formées dans la deuxième surface 21 du manche 2 et définissant sur celle-ci les ouvertures 231.

Ces logements ou saignées 23 s’étendent chacune entre une première extrémité et une deuxième extrémité dans la direction circonférentielle.

De préférence et tel qu’illustré, les premières extrémités des logements adjacents dans la direction radiale R sont alignées entre elles selon un axe parallèle au deuxième axe transversal Y et les deuxièmes extrémités des logements 23 adjacentes dans la direction radiale R sont alignées entre elles selon ce même axe parallèle au deuxième axe transversal Y.

Autrement dit, les logements 23 adjacents dans la direction radiale R sont alignés angulairement autour de l’axe d’élévation Z.

En variante, on pourrait prévoir que les logements 23 adjacents dans la direction radiale R soient décalés angulairement les uns des autres autour de l’axe d’élévation Z.

Les logement ou saignées 23 sont séparées les unes des autres dans la direction radiale R par des membrures se présentant sous la forme de portions tubulaires. Ces portions tubulaires définissent la distance d d’écartement dans la direction radiale R entre les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction radiale R.

Par ailleurs, le manche 2 présente deux membrures transversales, se présentant sous la forme de cloisons s’étendant le long du deuxième axe transversal Y, les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle étant séparés les unes des autres par les membrures transversales. Ces membrures ou cloisons transversales définissent la distance d d’écartement dans la direction circonférentielle mesurée le long du premier axe transversal X entre les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle.

Dans la variante de réalisation de la , le manche 2 présente en outre deux membrures transversales supplémentaires, se présentant sous la forme de cloisons s’étendant le long du premier axe transversal X, les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle étant séparés les unes des autres par les membrures transversales. Ces membrures ou cloisons transversales définissent la distance d d’écartement dans la direction circonférentielle mesurée le long du deuxième axe transversal X entre les ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction circonférentielle. Ainsi, dans cette variante de réalisation, le manche 2 présente quatre membrures perpendiculaires deux à deux, autrement dit formant un angle de 90° entre elles. En variante, on pourrait prévoir que le manche présente plus de quatre membrures, par exemple six membrures séparant des logements 23 pour les touffes de poils, ces membrures étant régulièrement espacées dans la direction circonférentielle, par exemple en formant un angle de 60° entre elles

Selon une disposition avantageuse, et comme visible en particulier sur les figures 2 et 9, le logement central 24 du manche est séparé des logements adjacents 23 dans la direction radiale 23 d’une distance d mesurée dans la direction radiale R dimensionnée de façon à être supérieure ou égale à 40%, notamment comprise entre 40% et 100%, de préférence entre 50% et 90% et en particulier voisine de 80% de la largeur l des ouvertures 231 des logements 23 adjacents dans la direction radiale.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, les touffes de poils 3, ainsi que la touffe de poils centrale 4, s’étendent en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation Z de manière rectiligne. Ainsi, dans ce mode de réalisation l’écartement à la base de touffes de poils 3, obtenu par l’écartement des ouvertures 231 des logements 23 les recevant, est conservé sur toute la hauteur des touffes de poils 23 selon l’axe d’élévation Z.

Par ailleurs, dans ce mode de réalisation des figures 1 à 4, les extrémités libres 31 des touffes de poils 3, ainsi que l’extrémité libre 41 de la touffe de poils centrale 4, présentent chacune en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation Z une forme plane.

Toujours dans ce mode de réalisation des figures 1 à 4 et comme visible en particulier sur les figures 3 et 4, les extrémités libres 31 des touffes de poils 3 forment ensemble une surface d’application étagée, discontinue et globalement concave.

Comme cela apparaît plus clairement sur les figures 3 et 4, les premières extrémités 30 des touffes de poils 3 sont fixées au fond 230 des logements 23 du manche 2 par l’intermédiaire d’une couche de colle 5. De même, la première extrémité 40 de la touffe de poils centrale 4 est fixée au fond 240 du logement central 24 par l’intermédiaire d’une couche de colle 5.

Par ailleurs, dans les modes de réalisation illustré sur les figures 1 à 9, les touffes de poils 3, ainsi que la touffe centrale de poils 4, présentent une longueur L mesurée selon l’axe d’élévation Z entre la première extrémité 30, 40 et la deuxième extrémité 31, 41 sensiblement identique. Autrement dit, les poils mise en œuvre au sein des touffes de poils 3 et de la touffe centrale de poils 4 présentent tous la même longueur L. Les fonds 230, 240 des logements 23 et du logement central 24 sont situés à des hauteurs h1, h2, h3, h4 mesurée selon l’axe d’élévation Z depuis la première surface d’extrémité 20 du manche 2 différentes, de sorte que les portions exposées des touffes de poils 3 et de la touffe de poils centrale 4 reçues dans leur logement 23, 24 respectif présentent des longueurs Le1, Le2, Le3, Le4 mesurées selon l’axe d’élévation Z différentes.

Dans les modes de réalisation illustré sur les figures 1 à 9, les hauteurs h1, h2, h3, h4 sont progressivement décroissante à mesure que l’on s’approche du centre du pinceau, autrement dit de l’axe d’élévation Z. Ainsi, les longueurs Le1, Le2, Le3, Le4 mesurées selon l’axe d’élévation Z décroissent progressivement à mesure que l’on s’approche du centre du pinceau, autrement dit de l’axe d’élévation Z et les extrémités libres 31, 41 des touffes de poils et de la touffe de poils centrale 4 définissent ensemble une surface d’application globalement concave.

Le mode de réalisation illustré sur les figures 5 et 6 diffère du mode de réalisation des figures 1 à 4 uniquement par la forme des extrémités libres 31 des touffes de poils 3.

En effet, dans ce mode de réalisation des figures 5 et 6, les touffes de poils 3, ainsi que la touffe de poils centrale 4, s’étendent en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation Z de manière rectiligne. Ainsi, dans ce mode de réalisation l’écartement à la base de touffes de poils 3, obtenu par l’écartement des ouvertures 231 des logements 23 les recevant, est conservé sur toute la hauteur des touffes de poils 23 selon l’axe d’élévation Z.

Toutefois, dans ce mode de réalisation des figures 5 et 6, les extrémités libres 31 des touffes de poils présentent chacune en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation Z une forme convexe. L’extrémité libre 41 de la touffe de poils centrale 4 présente quant à elle une forme plane en coupe longitudinale.

Le mode de réalisation illustré sur les figures 7 et 8 diffère du mode de réalisation des figures 5 à 6 uniquement par la forme des quatre touffes de poils les plus extérieures dans la direction radiale R.

En effet, dans ce mode de réalisation des figures 7 et 8, les 4 touffes de poils 3 les plus extérieures dans la direction radiale R s’évasent en coupe longitudinale depuis l’ouverture 231 des logements 23 qui les reçoivent. Ainsi, dans ce mode de réalisation, l’écartement d existant entre les ouvertures 231 des logements 23 des touffes de poils 3 les plus extérieures dans la direction radiale R permet d’espacer ces touffes de poils 3 à leurs bases, mais pas sur l’intégralité de leurs hauteurs ou longueurs exposées Le4, Le3 selon l’axe d’élévation Z. En particulier, les extrémité libres 31 des quatre touffes de poils 3 les plus extérieures dans la direction radiale R sont en contact les unes des autres de sorte à former ensemble une surface d’application continue.

Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 9, le manche 2 du pinceau 1 est monobloc, autrement dit le manche 2 est réalisé en une seul pièce. Dans ce cas, les logements 23 et le logement central 4 sont réalisés sous la forme de trous borgnes, et en l’espèce de rainures borgnes allongées dans le plan transversal X, Y.

En variante, et tel qu’illustré sur les figures 10 et 11, le manche 2 peut également être réalisé en deux parties. Ainsi, le manche 2 selon les variantes de réalisation des figures 10 et 11, le manche 2 comprend un élément de préhension 2’ définissant la première surface d’extrémité 20 et la surface latérale 22 du manche 2 et présentant une cavité C. Le manche présente en outre une deuxième partie formée par un porte touffe 2’’ fixé à l’intérieur de la cavité C de l’élément de préhension 2’ et définissant la deuxième surface d’extrémité 21 du manche 2. Les logements 23 et le logement central 24 sont formés dans le porte touffe 2’’ sous la forme de trous traversants. Chaque trou traversant comprend en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation Z une portion de réception 200 s’étendant depuis l‘ouverture 231 et présentant la largeur l, une portion de fixation 202 de largeur réduite et un épaulement 201 reliant transversalement la portion de réception 200 à la portion de fixation 202, le fond de chaque logement 23, 24 étant défini par l’épaulement 201.

Dans ces variantes de réalisation illustrées sur les figures 10 et 11, dans lesquels le manche 2 est réalisé en deux partie 2’, 2’’, le porte touffe 2’’ est fixé à l’intérieur de la cavité C de l’élément de préhension 2’ par l’intermédiaire d’une couche de colle et en l’espèce d’un cordon de colle 5’ périphérique autour de l’axe d’élévation Z.

En variante ou en complément, on pourrait prévoir que le porte touffe 2’’ soit fixé à l’intérieur de l’élément de préhension 2’ par ajustement serré du porte touffe 2’’ dans la cavité C de l’élément de préhension 2’.

Dans les variantes de réalisation des figures 10 et 11, toutes les touffes de poils 3, ainsi que la fouffe de poils centrale 4 s’évasent en coupe longitudinale depuis les ouvertures 231 des logements 23, 24 qui les reçoivent. Les extrémités libres 31, 41 des touffes de poils 3 et de la touffe de poils centrale 4 forment ensemble une surface d’application sensiblement continue.

Dans le mode de réalisation de la , les poils des différentes touffes de poils 3, 4 ont été rasées, de sorte que la surface d’application qu’elles forment ensemble soit plane. Ainsi, dans ce mode de réalisation, les différentes touffes de poils 3, 4 présentent la même longueur exposée Le selon l’axe d’élévation.

Dans le mode de réalisation de la , les poils des différentes touffes de poils 3, 4 ont été rasées, de sorte que la surface d’application qu’elles forment ensemble soit convexe. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, la hauteur des épaulements 201, 401 formant les fonds des logements 23 et du logement central 24 mesurée selon l’axe d’élévation Z depuis la première surface 20 du manche croît progressivement à mesure que l’on s’approche dans la direction radiale R de l’axe d’élévation Z.j

Quel que soit le mode de réalisation considéré, les touffes de poils 3, 4 présentent avantageusement une densité de poils supérieure ou égale à 5 poils/mm², de préférence supérieure ou égale à 10 poils/mm² et en particulier supérieure ou égale à 20 poils/mm². A titre d’exemple, les touffes de poils 3, ainsi que la touffe de poils centrale 4 mises en œuvre au sein du pinceau présentent toutes une densité de poils élevée, de l’ordre de 25 poils/mm². En variante, on pourrait prévoir que les touffes de poils 3 et/ou la touffe de poils centrale 4 présentent des densités de poils différentes, la plus petite densité de touffe de poils mise en œuvre au sein du pinceau étant d’au moins 5 poils/mm², de préférence d’au moins 10 poils/mm².

Par ailleurs, les touffes de poils 3, 4 mettent avantageusement chacune des poils droits, des poils ondulés ou un mélange de poils droits et de poils ondulés.

Les poils des différentes touffes de poils 3 et de la touffe centrale de poils 4 sont avantageusement réalisés en PBT.

De préférence, les poils des différentes touffes de poils 3 et de la touffe centrale de poils 4 présentent une section transversale circulaire. Ces poils, qu’ils soient ondulés ou non, sont relativement fins pour conférer de la douceur aux touffes et présentent par exemple un diamètre compris entre 0,05 mm et 0,1 mm, par exemple de l’ordre de 0,07 mm.

Claims (15)

1. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique comprenant :
   - un manche (2) s’étendant selon un axe d’élévation (Z) entre une première surface d’extrémité (20) et une deuxième surface d’extrémité (21) opposée à la première surface d’extrémité (20) et reliée à celle-ci par l’intermédiaire d’une surface latérale (22), ledit manche (2) présentant au moins deux logements (23) adjacents allongés dans un plan (X, Y) orthogonal à l’axe d’élévation (Z), chacun desdits logements (23) s’étendant, de préférence sensiblement parallèlement à l’axe d’élévation (Z), entre un fond (230) et une ouverture (231) débouchant sur la deuxième surface d’extrémité (21) et étant adaptés pour accueillir une touffe de poils (3) respective, et ;
   - au moins deux touffes de poils (3), chacune desdites touffes de poils (3) étant reçue et fixée dans un logement (23) respectif du manche (2) et s’étendant entre une première extrémité (30) située en regard du fond (230) dudit logement (23) et une deuxième extrémité (31) libre,
   dans lequel les ouvertures (231) des logements (23) présentent chacune une largeur (l) mesurée selon une direction transversale (R) perpendiculaire à l’axe d’élévation (Z), et sont séparées d’une distance (d) de séparation selon ladite direction transversale (R), caractérisé en ce que la distance (d) de séparation est supérieure ou égale à 40% de la plus petite largeur (l) des ouvertures (231) des logements (23) adjacents.
2. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon la revendication 1, dans lequel la distance (d) de séparation est comprise entre 40% et 100%, de préférence entre 50% et 90%, et en particulier voisine de 80% de la plus petite largueur (l) des ouvertures (231) des logements (23) adjacents.
3. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel les touffes de poils (3) présentent une densité de poils supérieure ou égale à 5 poils/mm², de préférence supérieure ou égale à 10 poils/mm² et en particulier supérieure ou égale à 20 poils/mm².
4. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel les touffes de poils (3) comprennent chacune des poils droits et/ou des poils ondulés.
5. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel les extrémités libres (31) des touffes de poils (3) forment ensemble une surface d’application généralement plane, anguleuse, concave ou convexe ou encore étagée.
6. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel les extrémités libres (31) des touffes de poils (3) présentent chacune en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation (Z) une forme plane, convexe ou concave.
7. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel chaque touffe de poils (3) s’étend, en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation (Z), de manière rectiligne depuis l’ouverture (231) du logement (23) et/ou s’évase depuis l’ouverture (231) du logement (23).
8. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel les premières extrémités (30) des touffes de poils (3) sont fixées au fond (230) des logements (23) du manche (2) par l’intermédiaire d’une couche de colle (5).
9. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel les touffes de poils (3) présentent une longueur (L) mesurée selon l’axe d’élévation (Z) entre la première extrémité (30) et la deuxième extrémité (31) sensiblement identique et les fonds (230) des logements (23) sont notamment situés à des hauteurs (h_n) différentes mesurées selon l’axe d’élévation (Z) depuis la première surface d’extrémité (20) du manche.
10. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel le manche (2) est monobloc, les logements (23) étant de préférence réalisés sous la forme de trous borgnes.
11. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon la revendication 10, dans lequel le manche (2) comprend un élément de préhension (2’) définissant la première surface d’extrémité (20) et la surface latérale (22) du manche (2) et présentant une cavité (C), et un porte touffe (2’’) fixé à l’intérieur de la cavité (C) de l’élément de préhension (2’) et définissant la deuxième surface d’extrémité (21) du manche (2), les logements (23) étant formés dans le porte touffe (2’’), de préférence sous la forme de trous traversants comprenant chacun en coupe longitudinale dans un plan contenant l’axe d’élévation (Z) une portion de réception (200) s’étendant depuis l‘ouverture (231) et présentant la largeur (l), une portion de fixation (202) de largeur réduite et un épaulement (201) reliant transversalement la portion de réception (200) à la portion de fixation (202), le fond de chaque logement (23) étant défini par l’épaulement (201).
12. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel le porte touffe (2’’) est fixé à l’élément de préhension (2’) par l’intermédiaire d’une couche de colle (5’) et/ou par ajustement serré du porte touffe dans la cavité (C) de l’élément de préhension (2’).
13. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel la surface latérale (22) du manche (2) présente dans le plan orthogonal (X, Y) un contour polygonal, tel qu’un contour carré, rectangulaire ou encore hexagonal, ou de préférence un contour courbe, en particulier un contour ovoïde, ellipsoïdal ou avantageusement circulaire.
14. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel les logements (23) s’étendent dans le plan orthogonal (X, Y) selon une trajectoire polygonale, telle qu’une trajectoire carrée, rectangulaire ou encore hexagonale, ou de préférence selon une trajectoire courbe, en particulier une trajectoire ovoïde, ellipsoïdale ou avantageusement circulaire, ladite trajectoire étant continue ou de préférence discontinue.
15. Pinceau (1) d’application de produit cosmétique selon l’une quelconque des revendications 13 et 14, dans lequel le manche (2) présente en outre un logement central (24) centré sur l’axe d’élévation (Z) et s’étendant selon celui-ci entre un fond (240) et une ouverture (241) débouchant sur la deuxième surface d’extrémité (21) du manche (2) et adapté pour accueillir une touffe centrale de poils (4).