FR3116695A1 - Procede et installation de preparation et de distribution d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'elevage - Google Patents

Procede et installation de preparation et de distribution d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'elevage Download PDF

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Abstract

Le procédé de préparation et de distribution d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'élevage comprend notamment les étapes suivantes :- a) fourniture dans une cuve de préparation d'au moins un aliment sec particulaire comprenant une fraction solide non hydrosoluble, - b) ajout d'une phase liquide aqueuse de préparation dans un ratio massique liquide/fraction solide compris entre 0,8/1 et 3/1, - c) homogénéisation du mélange obtenu dans ladite cuve de préparation, laquelle est connectée à un réseau de distribution de ladite composition alimentaire, ledit réseau de distribution comprenant une pompe principale de distribution et au moins une conduite débouchant sur au moins une auge de nourrissage, - d) propulsion du mélange homogénéisé à travers le réseau de distribution via ladite pompe principale de distribution en direction d'auges de nourrissage, - e) injection d'une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé présent dans le réseau de distribution en amont desdites auges de nourrissage, en quantité telle que le ratio massique liquide/fraction solide au niveau des auges de nourrissage est compris entre 1,5/1 et 6/1. L’invention est également relative à une installation de préparation et de distribution d'une soupe de nourrissage mettant en œuvre ledit procédé.

Description

PROCEDE ET INSTALLATION DE PREPARATION ET DE DISTRIBUTION D'UNE COMPOSITION ALIMENTAIRE LIQUIDE POUR ANIMAUX D'ELEVAGE
Les soupes de nourrissage ou compositions alimentaires, constituées par un mélange d'eau, de farines, de graines entières ou broyées, sont utilisées principalement pour le nourrissage des porcs en vue notamment de leur engraissement. Habituellement, les porcs sont disposés par groupes dans des enclos appropriés aménagés dans un local d'élevage de part et d'autre d'une ou de plusieurs allées de circulation. Typiquement, chaque enclos est équipé d'une auge de nourrissage installée à même le sol ou sur des supports appropriés. Cette auge est alimentée périodiquement en soupe par un réseau de distribution qui peut être principalement aérien. Habituellement, ce réseau de distribution comprend un ou plusieurs circuits périphériques de distribution, constitués par des conduites horizontales aboutées les unes aux autres. À ce ou ces circuits périphériques sont raccordées plusieurs conduites de descente prévues chacune pour l'alimentation d'une ou de plusieurs auges de nourrissage.
L'installation de préparation de la soupe est déportée des points de distribution et est équipée d'une cuve de préparation et de mélange de la soupe et d'une pompe de distribution disposée en aval de ladite cuve sur un réseau de distribution de soupe. Typiquement, la cuve de préparation de la soupe est dotée d’un rotor de mélange et de brassage accouplé à un organe moteur. Le rôle de ce rotor est d’agiter et de brasser ensemble les divers composants de la soupe afin de réaliser un mélange intime de ces derniers et d’agiter la soupe le temps de sa distribution afin d’éviter toute sédimentation dans la cuve. La fonction de la pompe de distribution est la mise en pression du réseau de distribution et la propulsion de la soupe dans ledit réseau en vue d'une distribution dosée dans chaque auge de nourrissage. De plus, la pompe de distribution est utilisée pour propulser dans le réseau de distribution une eau de rinçage afin de chasser les restes de soupe. Cette eau de rinçage, chargée éventuellement en restes de soupe, est ensuite récupérée en sortie de réseau.
Cette disposition présente l’inconvénient d'une consommation d'énergie élevée pendant le rinçage. En effet, seule l’unique pompe de distribution de l’installation est mise en jeu pour assurer ces fonctions. En outre, ces installations nécessitent l'ajout d'une cuve secondaire de récupération des eaux de lavage.
De telles installations se sont généralisées et sont utilisées depuis des années dans les locaux d'engraissement, dans les locaux d'élevage de truies gestantes, dans les locaux dits de maternité et dans les locaux d'élevage des animaux. Il est apparu à l'usage que de telles installations de préparation et de distribution posent un certain nombre de problèmes.
En effet, l'exigence d'un engraissement uniforme de l'ensemble du cheptel suppose un dosage précis de la quantité de matières à distribuer dans les auges de nourrissage. S'il est relativement aisé de contrôler la dose de graines, de graines broyées et/ou de farine au moment de la préparation de la composition alimentaire ou soupe, la quantité de matière sèche effectivement distribuée, c'est-à-dire de particules de farine et de graines entières ou broyées, peut varier considérablement. Le demandeur s'est aperçu que compte tenu du ratio entre l'eau et les matières solides, de l'ordre de 200 à 300 g de matière sèche par kg de soupe, la soupe ainsi fabriquée présente une viscosité très faible et doit être maintenue en perpétuel mélange et agitation afin d’éviter la sédimentation rapide des matières solides.
De même, lors de sa progression dans les conduites, en particulier sur des longueurs importantes, les matières solides ont une tendance forte à la sédimentation, ce qui fait que la soupe distribuée présente une forte hétérogénéité de composition en farine, graines et/ou graines broyées. Ce phénomène est d'autant plus marqué que le taux de matière sèche dans la soupe est faible, que certains ingrédients présentent une densité élevée et/ou une faible capacité d'absorption d'eau. En outre, lorsque la vitesse d'écoulement est diminuée en particulier dans les casiers pour truies mettant bas, la sédimentation et l'hétérogénéité de la soupe sont particulièrement marquées. Un système de mélange en continu dans les tubes de transport permettant d'envoyer la soupe de la cuve jusqu'à l'auge de nourrissage sans la dé-mélanger existe (Système TWINSPIN BIGDUTCHMAN) mais implique la mise en place d'un réseau de distribution avec des tubes particuliers.
Un contrôle régulier portant sur la précision de la pesée de la cuve de préparation de la soupe, sur celles des quantités distribuées et sur l'homogénéité de la soupe entre vannes, est indispensable pour une bonne maîtrise de l'alimentation des animaux.
Il a été montré que des contrôles aléatoires révèlent des dérives fréquentes. Celles-ci peuvent être corrigées par des opérations telles que le remplacement des jauges de contrainte utilisées pour la pesée de la cuve de préparation de la soupe, la suppression des contraintes sur la cuve de préparation, le contrôle de l'usure de la pompe de distribution et du rotor de mélange et de brassage, le réglage des poids de chute, ainsi que du temps de mélange et des distances de poussée. Le choix de la formulation et l'emploi d'argiles peuvent aussi améliorer l'homogénéité des soupes en fin de réseau de distribution par exemple. Cependant, ces opérations sont fastidieuses et nécessitent l'intervention de techniciens spécialistes de l'installation.
Certaines installations de distribution connues sont bien souvent soumises aux coups de bélier. Pour pallier cet inconvénient, le débit de distribution de la soupe aux auges de nourrissage est variable en ce sens qu’il subit des cycles d’accélération et de ralentissement. Le flux est ainsi ralenti avant fermeture des vannes et accéléré lors de la distribution aux auges de nourrissage. Cette façon d'opérer diminue l'importance des coups de bélier, mais en corollaire accroît la sédimentation des constituants solides de la soupe.
Il ressort des situations précédemment exposées qu'il existe un besoin en un procédé permettant la distribution d'une soupe homogène et régulière dans les auges de nourrissage, permettant d'alimenter les animaux avec des formulations régulières et homogènes dans leur composition et ce, en évitant les interventions de maintenance ou l'installation d'un réseau de distribution particulier, coûteuses et fastidieuses.
C'est ainsi que la présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition alimentaire liquide ou soupe pour animaux d'élevage comprenant les étapes suivantes :
- a) fourniture dans une cuve (1) de préparation et de mélange d'au moins un aliment sec particulaire comprenant une fraction solide non hydrosoluble,
- b) ajout d'une phase liquide aqueuse de préparation dans un ratio massique liquide/fraction solide, compris entre 0,8/1 et 3/1,
- c) homogénéisation du mélange obtenu à l'étape b) au sein de ladite cuve, laquelle est connectée à un réseau de distribution de ladite composition alimentaire, ledit réseau de distribution comprenant une pompe principale de distribution, et au moins une conduite débouchant sur au moins une auge de nourrissage,
- d) propulsion du mélange homogénéisé à travers le réseau de distribution via la pompe principale de distribution en direction d'une ou des auges de nourrissage,
- e) injection en amont d'une ou des auges de nourrissage d'une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé transporté par le réseau de distribution en une quantité telle que le ratio massique liquide/fraction solide au niveau d'une ou des auges de nourrissage est compris entre 1,5/1 et 6/1.
Dans la description qui va suivre, les termes "composition alimentaire" et "soupe" sont synonymes et seront employés indifféremment. La composition alimentaire est qualifiée de liquide dans la mesure où, bien qu'elle comprenne une fraction solide, elle s'écoule aisément, du moins lorsqu'elle est correctement homogénéisée pour que la fraction solide reste en suspension.
Dans un mode de réalisation particulier, la phase liquide aqueuse de préparation ajoutée en étape b) et la phase liquide de dilution injectée en étape e) sont choisies dans le groupe constitué par l'eau, le lactosérum ou leurs mélanges.
Dans un mode de réalisation particulier, le ou chaque aliment sec particulaire comprend, ou consiste en une fraction solide non hydrosoluble. Cet aliment peut comprendre, ou être constitué de particules alimentaires. Il comprend de préférence des particules végétales et des minéraux. Les particules alimentaires peuvent être choisies dans le groupe constitué par les graines, les graines concassées, les farines, les semoules, les graines germées, les graines germées concassées, le foin, la paille, l'ensilage et leurs mélanges.
Les graines, farines et semoules peuvent être issues de céréales ou de légumineuses, par exemple de protéagineux.
La fraction solide non hydrosoluble se présente ainsi sous la forme de particules dont la taille s'échelonne entre quelques µm et 10 mm, particulièrement entre 5 µm et 5 mm, particulièrement entre 5 µm et 4 mm, entre 10 µm et 3 mm, entre 20 µm et 2 mm.
La répartition granulométrique des particules de la fraction solide non hydrosoluble dépend des matières premières utilisées ainsi que de leurs proportions. Ainsi, plus il y a de farine, plus la proportion de particules de taille de l'ordre de quelques µm ou dizaines de µm sera prépondérante. De même, plus il y a de semoule, de graines concassées ou de graines entières, plus la proportion de particules de taille de l'ordre de la centaine de micromètres ou de quelques millimètres sera importante.
Une des caractéristiques principales de la fraction solide de l'aliment sec particulaire est sa non-solubilité dans la phase liquide aqueuse de préparation. En effet, si l'aliment sec était solubilisé dans la phase aqueuse, les problèmes évoqués ci-avant ne se poseraient pas, car aucune sédimentation des particules ne s'observerait.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, à l'étape b), la phase liquide aqueuse de préparation est ajoutée à l'aliment sec particulaire selon un ratio liquide/fraction solide non hydrosoluble compris entre 0,8/1 et 3/1, plus particulièrement entre 2,2/1 et 3/1, plus particulièrement encore entre 2,5/1 et 3/1. Un tel ratio permet d'obtenir un mélange, au sein de la cuve de préparation de la soupe, une fois homogénéisé à l'étape c), qui présente une viscosité permettant de limiter, ou à tout le moins de freiner, la sédimentation des particules de l'aliment particulaire.
La viscosité du mélange homogénéisé va dépendre du ratio liquide/aliment sec et de la nature et de la qualité de l'aliment sec particulaire. La viscosité du mélange pourra être influencée par la nature des particules et leur capacité de gonflement. Aussi, pendant la phase de mélange, voire pendant la phase de distribution, il se peut que du fait du gonflement et de l'hydratation des particules, la viscosité du mélange augmente et soit trop élevée pour permettre le pompage. Dans un tel cas de figure, du liquide pourra être ajouté afin de maintenir la viscosité dans la gamme adéquate.
En particulier, l'évolution de la viscosité peut être mesurée par le suivi de la valeur du couple d’entraînement en rotation du rotor de mélange et de brassage que comporte la cuve de préparation de la soupe. Ainsi, plus la viscosité augmente, plus le couple permettant d'assurer un mélange constant, en termes de tours/minute, augmentera. Dans ce cas, l'ajout de phase liquide de dilution selon l’étape e) du procédé peut être commandé par la variation du couple d’entraînement en rotation du rotor de mélange et de brassage. Le couple pourra être mesuré par un releveur de couple connu en soi.
On pourra également suivre la valeur de l’intensité du courant d’alimentation du moteur d’entraînement en rotation du rotor de mélange. Une augmentation de l’intensité du courant sera représentative d’une augmentation du couple résistant exercé par la soupe sur le rotor de mélange et donc représentative d’une augmentation de la viscosité de cette soupe. Inversement, une diminution de l’intensité du courant d’alimentation sera représentative d’une diminution de la viscosité. D’autres moyens et techniques pour estimer la viscosité de la soupe par mesure du couple résistant pourront être utilisés, par exemple par la mesure du rendement du moteur.
Ainsi plus l'aliment sec comprend une proportion élevée de farine ou de semoule, plus celle-ci est capable de s'hydrater, de gonfler et de contribuer à accroître la viscosité du mélange. D'un autre côté, plus l'aliment sec comprend des graines entières ou concassées, compte tenu de leur capacité d'hydratation et de gonflement limitées, moins le mélange sera visqueux. Ainsi, selon la nature de l'aliment sec et du ratio liquide/aliment sec, la viscosité du mélange pourra s'échelonner entre celle d'un miel liquide ou pâteux et celle d'une pâte à crêpes par exemple.
Cette viscosité permet ainsi de limiter ou de freiner la sédimentation des particules solides non hydrosolubles de l'aliment sec, tant au niveau de la cuve de préparation que dans les conduites du réseau de distribution de la composition alimentaire concentrée ainsi reconstituée, avant l'injection de la phase liquide de dilution telle que prévue par l'étape e) du procédé selon la présente invention. La viscosité du mélange pourra aussi être influencée par la température de cette phase liquide.
Le mélange distribué au niveau des auges de nourrissage peut être encore homogénéisé à l'aide d'un dispositif tel que celui décrit dans le brevet EP 1 082 897 du demandeur, qui présente de plus l’avantage d’absorber les coups de bélier de sorte que la distribution de la composition alimentaire ou soupe aux auges de nourrissage, entre vannes de distribution pourra être effectuée sans variation de débit.
La température de la phase liquide aqueuse de préparation ajoutée lors de l'étape b) n'est pas critique et pourra être comprise entre 4°C et 35°C par exemple, particulièrement entre 10°C et 25°C. Typiquement la température de cette phase liquide aqueuse de préparation sera la température ambiante qui, selon la saison, pourra ainsi être comprise entre 10 et 25°C. La phase liquide aqueuse de préparation pourra être chauffée ou refroidie afin d'atteindre les températures indiquées.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, à l'étape e), une phase liquide aqueuse de dilution est ajoutée au mélange homogénéisé au sein du réseau de distribution. Le ratio massique liquide/fraction solide dans le produit final distribué dans les auges de nourrissage est compris entre 1,5/1 et 6/1, préférentiellement de 3/1, ou de 4/1, ou de 5/1.
La température de la phase liquide de dilution ajoutée en étape e) pourra être comprise entre la température ambiante et 100°C. Cela permettra d'avoir une température de distribution comprise entre 10 et 40°C. Par température ambiante, on entend une température comprise entre 10 et 25°C, et ce selon la saison. Alternativement, la température de la phase liquide de dilution injectée en étape e) pourra être comprise entre 0°C et la température ambiante. Ainsi, la température du mélange final sera diminuée.
Le point d'injection de la phase liquide de dilution ajoutée en étape e) correspond à tout point situé sur le réseau de distribution en amont des auges de nourrissage et en aval de la cuve de préparation.
Dans un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que la fraction solide non hydrosoluble est sous forme de particules dont la taille est comprise entre 5 µm et 5 mm, le ratio liquide/fraction solide non hydrosoluble est particulièrement de 2,2/1 à l'étape b) et le ratio liquide/fraction solide dans le produit final distribué dans les auges de nourrissage est de 1,5/1, 3/1, 4/1 voire 5/1, et plus généralement de 2,5/1 à 5/1.
Pendant le déplacement du mélange reconstitué dans le réseau de distribution, donc d'un mélange dilué, il est toujours possible d'ajuster le taux de dilution final désiré via l'adjonction de la phase liquide de dilution qui peut être à température ambiante ou chaude ou froide. Une telle adjonction sera calculée en fonction du taux de dilution final, ou ratio massique liquide/fraction solide, du mélange de la phase d'homogénéisation (étape c).
Dans un mode de réalisation particulier, les étapes a), b) et c) du procédé sont réalisées simultanément. Ainsi, le mélange du ou des aliments secs particulaires et de la phase liquide aqueuse de préparation s'effectuera simultanément à leur introduction dans la cuve de préparation de la soupe. De cette manière, l'homogénéisation de la composition alimentaire s'en trouvera grandement améliorée.
Le réseau de distribution de la composition alimentaire, généralement aérien, comprend un circuit principal de distribution sur lequel est installée la pompe principale de distribution, au moins un circuit périphérique raccordé au circuit principal et au moins une conduite de descente, raccordée au circuit périphérique, ladite conduite de descente étant prévue pour alimenter une ou plusieurs auges de nourrissage, ces différents circuits et conduite de descente étant formés d’au moins un tube de section appropriée. Le circuit principal de distribution est formé d’une conduite d’alimentation et d’une conduite principale. La conduite d'alimentation est raccordée d'une part à la cuve de préparation et d'autre part à la pompe principale de distribution tandis que la conduite principale est raccordée d'une part à ladite pompe et, d'autre part, au ou à chaque circuit périphérique, lequel est typiquement formé d'au moins une conduite horizontale installée en hauteur.
Le réseau de distribution comprend au moins un point d'injection de la phase liquide de dilution situé au niveau de l’une des conduites du circuit principal de distribution, ou bien au niveau de la pompe principale de distribution que comporte le circuit principal, ou bien au niveau du circuit périphérique, ou bien au niveau des conduites de descente, ou bien encore au niveau de ces circuits et conduites de descente, ce ou chaque point d’injection étant en relation de communication avec un circuit d’injection de phase liquide de dilution.
L'injection de la phase liquide de dilution pourra se faire en un point unique du circuit principal de distribution ou bien dans une pluralité de points d'injection situés chacun au niveau d'une conduite du circuit périphérique ou de la ou de chaque conduite de descente.
De manière préférentielle, l'injection de la phase liquide de dilution selon l’étape e) du procédé selon l’invention, est réalisée au niveau du circuit principal en aval de la cuve de préparation de la soupe et immédiatement en amont de la pompe principale de distribution. Ainsi le procédé consiste à injecter en aval de la cuve de préparation et en amont de la pompe principale de distribution une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé transporté par le réseau de distribution. Cela permet d'assurer une meilleure homogénéisation du mélange reconstitué. En effet, l'inventeur de la présente demande a remarqué que la cause principale de la séparation de phase critique entre les particules et la phase liquide aqueuse de préparation est observée au sein de la cuve de préparation de la soupe. Lorsque le mélange est propulsé via la pompe principale de distribution dans le réseau de distribution, le déphasage est moins marqué du fait, certainement, des écoulements turbulents dus au débit important. C'est pourquoi il est plus avantageux d'injecter la phase liquide de dilution au niveau ou juste en amont de la pompe principale de distribution qui distribue le mélange dans le réseau de distribution.
Alternativement, l'injection de la phase liquide de dilution selon l'étape e) du procédé selon l'invention est réalisée au niveau du circuit principal de distribution en aval ou immédiatement en aval de la pompe principale de distribution. Ainsi le procédé consiste à injecter en aval de la pompe principale de distribution une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé transporté par le réseau de distribution.
De manière encore plus avantageuse, une seconde pompe de distribution peut être disposée en série avec la pompe principale de distribution, sur le circuit principal de distribution afin d'assurer une homogénéisation encore améliorée et plus régulière du mélange reconstitué. Dans cette configuration, le point d'injection peut être placé soit en amont de la pompe principale de distribution, soit en aval de la seconde pompe de distribution ou bien entre la pompe principale de distribution et la seconde pompe de distribution, par exemple immédiatement en amont de cette dernière afin que la phase liquide de dilution injectée soit soumise aux turbulences engendrées par ladite seconde pompe de distribution.
Selon une autre forme de réalisation, l'injection de la phase liquide de dilution selon l'étape e) du procédé selon l'invention est réalisée au niveau du circuit principal de distribution directement dans la pompe principale de distribution, le point d'injection étant formé alors dans le corps de pompe.
Par point d'injection, on entend un point d'entrée par lequel la phase liquide de dilution, choisie parmi l'eau, le lactosérum ou un mélange eau/lactosérum, est déversée dans le réseau de distribution de manière contrôlée à l'aide de vannes. En effet, les vannes permettront une régulation du flux d'entrée de la phase liquide de dilution. La quantité de phase liquide de dilution injectée sera modulée selon le débit et la concentration du mélange homogène obtenu à l'étape c) et propulsée dans le réseau de distribution via au moins la pompe principale de distribution. Comme indiqué plus avant, ce point d'injection pourra se situer au niveau de la pompe principale de distribution ou juste en amont de celle-ci ou bien en aval.
Le point d'injection permet d'établir un lien entre le réseau de distribution de la composition alimentaire et le circuit d’injection transportant la phase liquide de dilution dont le point terminal aval est constitué par ledit point d’injection. Les conduites du circuit d’injection transportant la phase liquide de dilution pourront être connectées à au moins une vanne située soit sur ledit circuit d’injection soit sur le réseau de distribution et pourront permettre de façon régulée d'apporter la phase liquide de dilution nécessaire pour l'obtention de la composition alimentaire constituée, présentant un ratio liquide/fraction solide compris entre 1,5/1 et 6/1, particulièrement entre 4/1 et 6/1, plus particulièrement 5/1.
La phase liquide de dilution injectée dans le réseau de distribution selon l’étape e) du procédé, peut être apportée par un réseau d'eau domestique dans le cas de mise en œuvre d'eau ou bien via un circuit relié par des conduites à une cuve de récupération contenant la phase liquide, les deux, pouvant être combinés.
Dans un mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l’étape e) du procédé, est injectée au niveau du réseau de distribution en au moins un point.
Dans un mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l'étape e) du procédé est injectée au niveau du circuit principal de distribution en au moins un point, plus particulièrement au niveau, ou juste en aval ou en amont de la pompe principale de distribution elle-même située en aval direct de la cuve de préparation de la soupe.
Dans un autre mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l’étape e) du procédé est injectée au niveau de chacune des conduites de descente en au moins un point. Dans un mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l’étape e) du procédé est injectée au niveau du circuit principal de distribution en au moins un point et au niveau du circuit périphérique en au moins un point.
Dans un mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l’étape e) du procédé est injectée au niveau du circuit principal de distribution en au moins un point et au niveau de chacune des conduites de descente en au moins un point.
Dans un mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l’étape e) du procédé est injectée au niveau du circuit périphérique en au moins un point et au niveau de chacune des conduites de descente en au moins un point.
Dans un mode de réalisation, la phase liquide de dilution prévue à l’étape e) du procédé est injectée au niveau du circuit principal en au moins point, au niveau du circuit périphérique en au moins un point et au niveau de chacune des conduites de descente en au moins un point.
La pompe principale de distribution, disposée en aval de cuve de préparation de la soupe a un débit de l'ordre de 3 à 6 litres/minutes.
Dans un mode de réalisation, le réseau de distribution est de type fermé. Dans ce cas de figure, le circuit périphérique est de type en circuit fermé connecté à l'arrivée de la phase liquide de dilution. Sur ce circuit périphérique fermé, des conduites de descente sont connectées pour alimenter les auges de nourrissage. Sur ce circuit périphérique fermé est aussi connectée la cuve de préparation de soupe via une électrovanne.
Avant le terme de la distribution aux auges de nourrissage de la composition alimentaire, un lavage ou pour le moins le rinçage des conduites du réseau de distribution peut être réalisé par introduction d'eau sous pression dans ce réseau de distribution. L’eau introduite dans le réseau de distribution, outre le rinçage des conduites du circuit principal de distribution et dans le ou chaque circuit périphérique, permet de pousser la soupe dans ledit réseau et plus particulièrement dans les circuits principal de distribution et périphérique, afin que cette soupe soit en totalité distribuée aux auges de nourrissage. Cette eau présente dans les conduites du circuit principal de distribution et du circuit périphérique, sera ensuite chassée des conduites de ces circuits par l’introduction d’une soupe nouvellement réalisée. L’eau chassée par la soupe sera dirigée via une électrovanne et une conduite appropriée, préférentiellement vers la cuve de récupération, ou alternativement vers la cuve de préparation de soupe. L’eau recueillie dans la cuve de récupération pourra être utilisée soit en tant que phase liquide aqueuse de préparation pour la préparation d’une nouvelle soupe, soit en tant que liquide de rinçage du réseau de distribution ou pour le moins le rinçage des circuits principal de distribution et périphérique, soit en tant que phase liquide de dilution à injecter dans le réseau de distribution selon l’étape e) du procédé.
Dans la mesure où les cuves de préparation de soupe et de récupération sont installées sur des organes de pesée, il sera aisé de contrôler la quantité de soupe nécessaire à injecter dans le réseau de distribution pour en chasser toute l’eau de rinçage qu’il contient. De même, il sera aisé de contrôler la quantité nécessaire d’eau à injecter dans le réseau de distribution pour que toute la quantité subsistante de soupe à distribuer en phase finale de distribution soit poussée vers les auges et distribuée à ces dernières et ce sans que de l’eau soit introduite dans les conduites les conduites de descente d'alimentation des auges de nourrissage. Le circuit périphérique relié à une arrivée de phase liquide, telle que de l'eau, peut aussi servir à alimenter les auges de nourrissage en eau fraîche.
La présente invention présente de nombreux avantages : pas de sédimentation dans la cuve ni dans le réseau de distribution, y compris sur de longues distances de transport, un volume de cuve de préparation de soupe réduit, un chauffage simplifié, un débit stabilisé et in fine un aliment liquide distribué de façon plus homogène dans les différentes auges de nourrissage et ainsi une amélioration de la précision du dosage, un taux de matière sèche constant à chaque auge de nourrissage, une croissance uniforme du lot d'animaux.
Exemple d'une composition alimentaire liquide :
Un aliment particulaire comprend de 50% à 75% de graines,ou farine de céréales et de 20% à 45% de graines de protéagineux entières et/ou concassées et (de 1% à 5% de minéraux). À cette fraction solide, on ajoute une phase liquide aqueuse de préparation telle que de l'eau en quantité suffisante pour obtenir un ratio liquide/fraction solide non hydrosoluble de 2,2/1. On homogénéise ce mélange au sein d’une cuve de préparation de soupe puis le mélange homogénéisé est propulsé à travers le réseau de distribution. L'injection d'une phase liquide aqueuse de dilution, par exemple de l'eau, se fera dans le réseau de distribution, et en quantité suffisante pour avoir un ratio liquide/mélange homogénéisé de 5/1 et la composition alimentaire reconstituée obtenue se déversera dans les auges de nourrissage.
La présente invention a également pour objet une installation pour la préparation et la distribution d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'élevage.
Selon l’invention, l’installation de préparation d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'élevage et de distribution de cette composition à au moins une auge de nourrissage comprend :
- au moins une cuve de préparation de la composition alimentaire, ladite cuve étant équipée d’une chambre de mélange dans laquelle est préparée la composition alimentaire et dans laquelle est installé au moins un rotor de mélange des composants de la composition alimentaire et de brassage de ces derniers, ledit rotor étant accouplé à un organe moteur d’entraînement en rotation,
- un réseau de distribution de la composition alimentaire, connecté à ladite cuve de préparation et comprenant au moins une conduite débouchant sur au moins une auge de nourrissage et une pompe principale de distribution installée sur ladite conduite pour puiser dans la cuve de préparation, la composition alimentaire homogénéisée et propulser ladite composition vers la ou les auges de nourrissage, ladite pompe comportant un corps de pompe dans lequel est formée une chambre de travail dans laquelle est monté un organe d’aspiration et de refoulement apte à propulser la composition alimentaire depuis une ouverture d’aspiration vers une ouverture de refoulement, toutes deux formées dans le corps de pompe, et ce de manière débouchante dans la chambre de travail.
Cette installation telle que définie se caractérise essentiellement en ce qu’elle comprend un circuit d’injection d’une phase liquide de dilution dans le réseau de distribution, ce circuit d’injection étant connecté audit réseau de distribution en au moins un point d’injection formé dans ledit réseau de distribution.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou au moins l’un des points d’injection est formé dans la ou l’une des conduites du réseau de distribution et est situé en amont de la pompe principale de distribution.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou au moins l’un des points d’injection est formé dans la ou l’une des conduites du réseau de distribution et est situé en aval de la pompe principale de distribution.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou l’un au moins des points d’injection est formé dans la ou l’une des conduites du réseau de distribution et est situé en aval de la pompe principale de distribution et amont d’une seconde pompe installée sur le réseau de distribution.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou l’un des points d’injection est formé dans le corps de pompe de la pompe principale de distribution et débouche dans la chambre de travail de la dite pompe.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le réseau de distribution comprend un circuit principal de distribution sur lequel est installée la pompe principale de distribution, au moins un circuit périphérique alimenté par le circuit principal de distribution, et au moins une conduite de descente alimentée par le circuit périphérique, ladite conduite de descente étant prévue pour l’alimentation d’au moins une auge de nourrissage.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque circuit périphérique est raccordée à une conduite de retour en relation de communication avec une cuve de récupération.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le réseau de distribution comprend un circuit principal de distribution sur lequel est installée la pompe principale de distribution, plusieurs circuits périphériques alimentés par le circuit principal de distribution, au moins un moyen pour isoler chaque circuit périphérique du circuit principal de distribution et au moins un moyen pour connecter chaque circuit périphérique à une source de liquide d'abreuvement. Une telle disposition permet la distribution de soupe sur certains circuits périphériques et simultanément, la distribution de liquide d'abreuvement sur d'autres.
D’autres buts, avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à la lecture de la description de formes préférées de réalisation données à titre d’exemples non limitatifs en se référant aux dessins annexés.
montre de manière schématique une installation selon l’invention selon une première forme de réalisation de l’invention.
montre de manière schématique une installation selon l’invention selon une deuxième forme de réalisation de l’invention.
montre de manière schématique une pompe principale de distribution.
illustre une disposition en cascade des silos de stockage des aliments secs entrant dans la fabrication de la composition alimentaire.
est vue partielle de l’installation illustrant une variante de réalisation.
est une vue en coupe d’un dispositif de distribution.
En et sont représentées de manière schématique, deux premières formes de réalisation d’une installation selon l’invention pour la préparation et la distribution d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'élevage.
Cette installation équipe au moins un bâtiment d’élevage d’animaux de rente, par exemple des porcs. Ce bâtiment d’élevage comprend des enclos agencés en rangs recevant chacun au moins une auge de nourrissage 7 posée à même le sol par exemple, prévue pour être alimentée en composition alimentaire liquide ou soupe par l’installation selon l’invention. Typiquement, chaque enclos est prévu pour recevoir un ou plusieurs animaux d’élevage. Le bâtiment d’élevage est de plus équipé d’un local technique dans lequel est notamment disposé au moins un silo de stockage 6 du ou de l’un des produits particulaires secs à utiliser dans la fabrication de la composition alimentaire.
L’installation selon l’invention comprend une cuve 1 de préparation et de mélange de la composition alimentaire installée dans le local technique. Cette cuve 1, en vue de la préparation de la composition alimentaire, est prévue pour recevoir une phase liquide aqueuse de préparation et au moins un aliment sec particulaire du ou de chaque silo 6. Cette cuve 1 de préparation est dotée d’une chambre de mélange 10 dans laquelle les divers constituants de la composition alimentaire à réaliser sont introduits et mélangés les uns aux autres pour réaliser ladite composition. Cette chambre de mélange 10 est dotée d'une part d'une bouche supérieure 100 de chargement de la phase liquide de préparation et du ou des aliments secs à mélanger et, d'autre part, d'une bouche inférieure de délivrance 101 de la composition alimentaire réalisée. La cuve 1 de préparation, par sa bouche inférieure de délivrance 101, est en relation de communication avec un réseau de distribution 4 de la composition alimentaire comportant une ou plusieurs conduites et une pompe principale 3 de distribution, aspirante refoulante, prévue pour propulser la composition alimentaire dans les conduites dudit réseau de distribution 4 vers les auges de nourrissage 7. En outre, l'installation comprend notamment un circuit 8 d'injection dans le réseau de distribution 4, d'une phase liquide de dilution de la soupe et un contrôleur 5, du type micro-ordinateur, apte notamment à calculer la valeur de la viscosité de la soupe présente dans la cuve 1 de préparation et contrôler la quantité de phase liquide de dilution injectée dans le réseau de distribution 4 par le circuit d'injection 8, ce dernier étant raccordé au réseau de distribution 4 par l'entremise d'au moins un point d'injection 44. Plus généralement, le contrôleur 5 procède à l’acquisition des valeurs de paramètres préétablis pour procéder à des mesures et contrôle et commande les différents organes hydrauliques actifs de l’installation et ce, en fonction d’un programme préétabli de fabrication et de distribution d’une composition alimentaire sous la forme d'une soupe de nourrissage. Le programme de fabrication et de distribution, ainsi que les valeurs relatives notamment aux quantités pondérales des différents composants de la soupe et leurs rapports respectifs et la viscosité de la soupe, sont préalablement chargés dans des mémoires dédiées du contrôleur 5.
Le ou chaque silo 6 comporte une chambre de stockage d’aliment sec dans laquelle est disposé un organe de brassage motorisé. Le ou chaque silo est doté d’une bouche de délivrance associée à un organe 60 distributeur d’aliment, motorisé, cet organe distributeur 60 pouvant être constitué par une vis d’Archimède accouplée à un organe moteur d’entraînement en rotation. Avantageusement, le moteur de l’organe distributeur 60 est piloté, via une interface de puissance, par le contrôleur 5. Ainsi, le contrôleur 5 peut activer l'organe moteur de l'organe distributeur pour une distribution d'aliment sec particulaire dans la cuve 1 de préparation et de mélange ou le désactiver pour interrompre cette distribution. En outre le ou l’un au moins des silos peut être installé sur des moyens de pesage formés par exemple par des jauges de contrainte. Les moyens de pesage seront connectés au contrôleur 5. Par ce biais, il sera possible de mesurer la quantité d’aliment sec présent dans le silo.
De préférence, l’installation comporte plusieurs silos 6, chacun de ces derniers contenant un aliment sec particulaire ou autre produit solide. Dans ce cas de figure, les silos pourront être disposés en cascade en ce sens que chaque silo hormis le silo situé le plus en amont en considérant le sens du trajet des aliments secs vers la cuve 1 de préparation, est en relation de communication avec le silo situé immédiatement en amont et se trouve alimenté en produit par ce dernier. Le silo le plus en aval est quant à lui en relation de communication avec la cuve 1 de préparation et de mélange et est placé par son organe distributeur 60 au-dessus de ladite cuve 1 et plus particulièrement au-dessus de la chambre de mélange 10 de cette dernière. Selon cette répartition spatiale, les différents aliments secs se mélangent les uns aux autres de silos en silos avant d’être déversés dans la cuve 1 de préparation de la composition alimentaire.
Alternativement, les silos 6 sont répartis autour de la cuve 1 de préparation et de mélange pour alimenter individuellement cette dernière et sont disposés par leur organe distributeur 60 au-dessus de ladite cuve 1.
La cuve 1 de préparation et de mélange est dotée d’une chambre de mélange 10 dans laquelle les divers constituants de la composition alimentaire à réaliser sont introduits et mélangés les uns aux autres pour réaliser ladite composition. Cette chambre de mélange 10 est dotée d’une bouche supérieure 100 de chargement du ou des produits secs à mélanger et d’une bouche inférieure de délivrance 101 de la composition alimentaire réalisée. La bouche de chargement 100 est située, selon la configuration spatiale des silos, sous l’organe distributeur 60 du silo aval ou sous l'organe distributeur 60 de chaque silo 6.
La bouche de délivrance 101 est formée dans le fond de la cuve 1 de préparation, à l’opposé de la bouche de chargement. Cette bouche de délivrance est en relation de communication avec le réseau de distribution 4. Par sa bouche de chargement 100, la cuve 1 de préparation est en relation de communication avec au moins une source de liquide apte à délivrer la ou chaque phase aqueuse utilisée pour la préparation de la composition alimentaire. Ainsi, le remplissage de la cuve de préparation en liquide est effectué par la bouche de chargement, mais ce remplissage moyennant toutes adaptations utiles, pourra être effectué par la bouche de délivrance.
La cuve 1 de préparation de la soupe dans la chambre de mélange 10 comporte au moins un rotor axial 11 de mélange et de brassage accouplé à un organe moteur 110 préférentiellement du type électrique. Le rôle de ce rotor 11 est d’agiter et de brasser ensemble, les divers composants de la soupe afin de réaliser un mélange intime de ces derniers et de d’agiter la soupe le temps de sa distribution aux auges de nourrissage 7 afin d’éviter toute sédimentation dans la chambre de mélange 10.
Le rotor 11 est formé par un arbre vertical à pales radiales. L'organe moteur 110 d'entraînement du rotor 11 est de préférence piloté par le contrôleur 5 via une interface de puissance. Avantageusement, sur le circuit d’alimentation électrique de l’organe moteur 110 est disposé un moyen 110a de mesure de la puissance électrique instantanée consommée par le moteur 110. Ce moyen de mesure 110a d’un type connu pourra être formé d’un contrôleur de facteur de puissance, et/ou d’intensité, et/ou de tension. Ce moyen de mesure est connecté électriquement au contrôleur 5 et est apte à générer des signaux représentatifs de la puissance consommée par l’organe moteur 110. Par ce biais, le contrôleur 5 à partir des signaux délivrés par le moyen de mesure, est apte à calculer la valeur du couple résistant appliqué sur le rotor axial 11 par la composition alimentaire et par voie de conséquence, est apte à calculer la valeur de la viscosité de cette composition et en fonction de cette valeur, à agir éventuellement sur le débit de la phase liquide de dilution introduite dans le réseau de distribution 4 par le circuit d’injection 8 par l’entremise du point d’injection 44.
La cuve 1 de préparation repose avantageusement sur un châssis 13 par l’entremise d’un moyen de pesage formé par exemple par des jauges de contraintes 14 judicieusement réparties, connectées électriquement au contrôleur 5. Chacune de ces jauges de pesage 14 est apte à délivrer un signal électrique dont l’intensité ou l’amplitude est représentative de la valeur pondérale d'un ou des aliments secs et phases liquides aqueuses présents dans la chambre de mélange 10 de la cuve 1 de préparation. Par ce biais, il est possible de déverser dans la cuve 1 de préparation, et ce de manière précise, la quantité requise de matières que nécessite la réalisation de la composition alimentaire. Ainsi, en fonction d’un programme préétabli de préparation et de distribution de la composition alimentaire, le contrôleur 5 est apte à commander notamment le déversement d'un ou des aliments secs dans la cuve 1 de préparation tout en contrôlant la valeur pondérale de la quantité introduite dans ladite cuve 1.
La pompe principale de distribution 3, d’un type connu, comporte un corps de pompe dans lequel est formée une chambre de travail dans laquelle est monté un organe d’aspiration et de refoulement apte à propulser la soupe depuis une ouverture d’aspiration vers une ouverture de refoulement, toutes deux formées dans le corps de pompe de manière débouchante dans la chambre de travail. L’organe d’aspiration et de refoulement est actionné par un moteur électrique (non représenté), piloté par le contrôleur 5 via une interface de puissance. Ainsi, le contrôleur 5 en fonction du programme précité est apte à activer la pompe principale de distribution 3 pour notamment propulser la composition alimentaire dans le réseau de distribution 4 ou désactiver le moteur de cette pompe 3.
Le réseau 4 de distribution est en majeure partie aérien et se développe horizontalement au-dessus et à distance des enclos d’élevage. Le réseau de distribution 4 comprend un circuit principal 40 de distribution sur lequel est installée la pompe principale 3 de distribution, au moins un circuit périphérique 41 raccordé au circuit principal de distribution 40 et au moins une conduite de descente 42, raccordée au circuit périphérique 41, ladite conduite de descente 42 étant prévue pour alimenter une ou plusieurs auges de nourrissage 7. Les différents circuits 40, 41 et conduite de descente 42 sont formés chacun d’au moins un tube ou conduite de section appropriée.
Préférentiellement, le circuit principal 40 de distribution, outre la pompe principale de distribution 3, est formé d’une conduite d’alimentation 40a et d'une conduite principale 40b. La conduite d'alimentation 40a est raccordée d'une part à la bouche de délivrance 101 de la cuve 1 de préparation, et d'autre part à l'ouverture d'aspiration de la pompe principale 3 de distribution tandis que la conduite principale 40b est raccordée d'une part à l'ouverture de refoulement de la pompe principale 3 de distribution, et d'autre part, au ou à chaque circuit périphérique 41.
Sur la conduite d’alimentation 40a, le circuit principal de distribution 40 est doté de préférence d’une boîte épierreuse 400. Le rôle de cette boîte épierreuse est de retenir tout corps étranger tels que pierres et autres pouvant être transportés par la composition alimentaire.
Le ou chaque circuit périphérique 41 forme une ligne de distribution horizontale installée en hauteur et est formé d’une conduite horizontale ou de plusieurs conduites horizontales aboutées les unes aux autres. Le ou chaque circuit périphérique 41 est raccordé par son extrémité amont au circuit principal de distribution 40 tandis que par son extrémité aval, il est raccordé à une conduite de retour 45. Par cette conduite de retour 45, le contenu des circuits principal de distribution 40 et périphérique 41 non distribué aux auges de nourrissage 7 ou ne devant pas être distribué à ces dernières, est déversé dans une cuve de récupération 2. Ce contenu peut être un reliquat de composition alimentaire non distribué aux auges de nourrissage 7 ou bien une eau de rinçage préalablement introduite dans le réseau de distribution 4.
De préférence, l’extrémité aval de la conduite de retour 45 est équipée d’une électrovanne 451 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, commandée et pilotée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Avantageusement, cette électrovanne 451 est celle que comporte le dispositif de distribution selon le document EP 1 082 897. Un tel dispositif est apte notamment à assurer une oxygénation de l’écoulement. En aval du ou des circuits périphériques 41, la conduite de retour 45 est équipée d’une électrovanne 450 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, commandée et pilotée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Dans son état fermé, cette électrovanne 450 interdit tout retour de liquide vers la cuve de récupération 2. Le contenu des circuits principal de distribution 40 et périphérique 41 non distribué aux auges de nourrissage 7 pourra également être déversé dans la cuve 1 de préparation afin d’être utilisé pour la réalisation d’une nouvelle composition alimentaire. Dans ce cas de figure, la conduite 45, dans sa portion aval, comportera une dérivation pour déverser son contenu dans la cuve 1 de préparation. Cette dérivation sera équipée d’une électrovanne du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions. Cette électrovanne sera commandée et pilotée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Comme dans le cas précédent, cette électrovanne pourra être constituée par un dispositif de distribution selon EP 1 082 897. Il y a lieu de noter que le contenu des circuits principal de distribution 40 et périphérique 41 transporté par la conduite de retour 45 prélève une partie de la chaleur recélée par ces circuits et la restitue au contenu de la cuve de préparation et/ou au contenu de la cuve de récupération.
La cuve de récupération 2 est avantageusement suspendue à un châssis 22 installé sur un moyen de pesage constitué par des jauges de contraintes 23 connectées au contrôleur 5. Ces jauges de contrainte 23 sont aptes à délivrer au contrôleur 5 un signal électrique dont l’intensité ou l’amplitude ou la fréquence est représentative de la valeur pondérale du contenu de ladite cuve de récupération. Cette cuve de récupération 2 est dotée d’une chambre de récupération 20 pourvue d’une ouverture supérieure de chargement et d’une ouverture inférieure de délivrance opposée à l’ouverture de chargement. Dans sa chambre de récupération, cette cuve de récupération 2 est avantageusement équipée d’un rotor axial de brassage 21 accouplé à un organe moteur 210 préférentiellement du type électrique. Cet organe moteur est piloté par le contrôleur 5 via une interface de puissance. Le rotor de brassage 21 a pour but de brasser le contenu de la chambre de récupération 20 et de s’opposer à toute sédimentation des particules solides.
Avantageusement, au niveau de son raccordement au circuit principal de distribution 40, c'est-à-dire à son extrémité amont, le ou chaque circuit périphérique 41 comporte une électrovanne d’isolement 410 du type normalement fermé, une voie deux orifices, deux positions, pilotée et contrôlée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Dans l’état fermé, cette électrovanne 410 isole le circuit périphérique 41 du circuit principal de distribution 40 et donc de la pompe principale de distribution 3, ce qui interdit toute distribution de composition alimentaire au circuit périphérique 41 et par voie de conséquence à la ou aux conduites de descente 42 connectées à ce circuit périphérique 41 ainsi qu'à l'auge ou aux auges de nourrissage 7 alimentées par cette ou ces conduites de descente 42. De même, le ou chaque circuit périphérique 41 en extrémité aval comporte une électrovanne de sectionnement 411 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions. Cette électrovanne 411 est pilotée et commandée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Dans son état fermé, cette électrovanne 411 interdit tout retour, via la conduite de retour 45 du contenu des circuits principal de distribution 40 et périphérique vers la cuve 1 de préparation ou vers la cuve de récupération 2. Dans son état ouvert, l’électrovanne 411 autorise, via la conduite de retour 45, le déplacement vers la cuve 1 de préparation et/ou vers la cuve de récupération 2 d’une partie du contenu du réseau de distribution 4.
Chaque conduite de descente 42 est raccordée par son extrémité supérieure ou extrémité amont au circuit périphérique par l’intermédiaire d’une électrovanne 420 pilotée et contrôlée par le contrôleur 5. Avantageusement, cette électrovanne 420 est constituée par le dispositif de distribution tel que décrit dans le brevet européen EP 1 082 897 du demandeur. Pour mémoire, l'ajutage de sortie de l'électrovanne 420 est prolongé de manière étanche par une canule autour de laquelle est disposé un élément tubulaire raccordé à la conduite de descente correspondante 42 ou formé par cette conduite de descente, un intervalle annulaire étant ménagé entre la canule et l'élément tubulaire, lequel est doté d'une prise d'air sous forme d'orifice radial apte à engendrer un effet venturi. L’électrovanne 420 est du type normalement fermé, une voie, deux orifices. Dans son état de repos, c'est-à-dire dans son état désactivé, l'électrovanne 420 interdit toute distribution de composition alimentaire à la conduite de descente et par voie de conséquence à l'auge de nourrissage 7 correspondante. Dans son état activé, l’électrovanne 420 autorise cette distribution. Il y a lieu de noter que par effet Venturi, de l'air se mélange à la composition alimentaire en sortie de canule, ce qui, d'une part, fluidifie ladite composition et, d'autre part, homogénéise la composition alimentaire. Ainsi, ce dispositif de distribution, sans modifier le ratio entre matière sèche et matière solide, diminue la viscosité de la composition alimentaire pour un étalement uniforme ultérieur de cette composition dans l'auge de nourrissage 7. La composition alimentaire sera ainsi répartie dans l’auge de nourrissage 7 et non concentrée au droit de la conduite de descente.
Le réseau de distribution 4 comporte au moins un point 44 d'injection d'une phase liquide de dilution, par exemple de l'eau, ce point d'injection 44 étant raccordé au circuit d'injection 8 de la phase liquide de dilution et formant l'extrémité aval de ce dernier. Ce point d’injection peut être réalisé par un piquage ou par tout autre moyen. De préférence, le point d'injection 44 est formé en amont du ou des circuits périphériques 41 sur le circuit principal 40, en aval d'une électrovanne 402 installée sur ledit circuit principal 40. Cette électrovanne 402, du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, est pilotée et contrôlée par le contrôleur 5.
Selon une première forme de réalisation ( ), le point d’injection 44 est formé immédiatement en amont de la pompe principale 3 de distribution sur la conduite d’alimentation 40a. Dans ce cas de figure, l’électrovanne 402 est installée sur la conduite d’alimentation 40a en amont de la pompe principale 3 de distribution.
Selon une seconde forme de réalisation ( ), le point d’injection 44 est formé sur la conduite principale 40b du circuit principal de distribution 40 et en aval de la pompe principale 3 de distribution. Dans ce cas, l'électrovanne 402 est installée sur la conduite principale 40b en aval de la pompe principale 3 de distribution.
Avantageusement, de manière à réaliser un brassage supplémentaire de la composition alimentaire, une seconde pompe 3a pourra être disposée sur la conduite principale 40b du circuit principal de distribution 40 en aval de la pompe principale de distribution 3. Selon la forme de réalisation objet de la , la seconde pompe 3a est disposée immédiatement en aval du point d’injection 44.
Tant pour la première que pour la deuxième forme de réalisation, le point d’injection 44 pourra être réalisé par un piquage ou bien par un raccord en T connu en soi installé entre deux tronçons de conduite. Ce raccord en T, pour ce qui concerne la première forme de réalisation, sera installé sur la conduite d’alimentation 40a et plus précisément entre deux tronçons de conduite d’alimentation 40a. Pour ce qui concerne la seconde forme de réalisation, le raccord en T sera installé sur la conduite principale 40b, entre deux tronçons de conduite principale 40b.
Selon une autre forme de réalisation ( ), le point d’injection 44 est formé dans la pompe principale 3 de distribution et plus particulièrement dans le corps de pompe de cette dernière. Dans ce cas de figure, ce point d’injection 44 est formé par un perçage débouchant dans la chambre de travail de la pompe principale de distribution 3.
Le point d’injection 44, par l’intermédiaire du circuit hydraulique d’injection 8 de la phase liquide de dilution, est connecté à au moins une source de phase liquide de dilution. L’intérêt du point d’injection et du circuit d’injection 8 de la phase liquide de dilution est multiple. La phase liquide de dilution injectée par le point d’injection 44 dans le circuit principal 40, outre le fait d’abaisser le degré de viscosité de la composition alimentaire pour une meilleure distribution aux auges de nourrissage 7, participe à la propulsion de cette composition vers le ou chaque circuit périphérique 41, ce qui diminue d’autant la puissance requise pour la pompe principale de distribution 3 et la consommation électrique de cette dernière. De plus, la phase liquide de dilution, en s’introduisant dans le circuit principal de distribution 40, réalise un brassage supplémentaire de la composition alimentaire et s’oppose ainsi à la sédimentation des matières solides. Enfin, l'apport de la phase liquide de dilution, qui est opéré de manière déportée par rapport à la cuve 1 de préparation, autorise l'usage d'une cuve 1 de préparation de moindre capacité et donc d'un moindre coût. De même, par ce point d’injection 44, en fin de distribution de la composition alimentaire, il devient possible d’introduire aisément une eau de rinçage dans les conduites du circuit principal de distribution 40 et dans celles du ou de chaque circuit périphérique 41.
Le circuit d’injection 8 de la phase liquide de dilution comprend au moins une conduite 8a dont l’extrémité aval est directement connectée au point d’injection 44. La zone amont de cette conduite est connectée à la ou à chaque source de liquide de dilution. Sur la conduite 8a, est installée d’une électrovanne d’isolement 80 située immédiatement en amont de l’extrémité aval de la conduite 8a et par voie de conséquence, en amont du point d’injection 44 en considérant le sens d’écoulement de la phase liquide de dilution vers ledit point d’injection 44. Cette électrovanne d'isolement 80 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, est pilotée et contrôlée par le contrôleur 5. En amont de cette électrovanne 80, est disposé un clapet anti-retour 81. Ce clapet interdit tout retour de liquide vers la ou les sources de phase liquide de dilution. De préférence, en aval de la ou des sources de phase liquide de dilution et en amont du clapet anti-retour 81 est disposée, sur la conduite 8a, une pompe de surpression 82 apte à augmenter la pression notamment de la phase liquide de dilution dans le circuit d'injection 8. De plus, le circuit d'injection 8 de la phase liquide de dilution comporte une électrovanne proportionnelle 83, installée sur la conduite 8a immédiatement en amont du clapet anti-retour 81 et immédiatement en aval d’un organe de mesure 84 installé sur la conduite 8a, en aval de la pompe de surpression 82. Cet organe de mesure 84 pourra être constitué par un compteur volumétrique ou par un débitmètre. L’électrovanne 83 est de préférence du type proportionnel et du type normalement fermé. Cette électrovanne est pilotée en tension par le contrôleur 5 par l’intermédiaire d’une interface de puissance. Le degré d’ouverture de l’électrovanne proportionnelle 83 dépend de la valeur de la tension électrique appliquée à ses bornes par l’interface de puissance. L’organe de mesure 84 est connecté au contrôleur 5.
Grâce à ces dispositions, le contrôleur 5, à partir des signaux électriques délivrés par l’organe de mesure 84 et par le moyen de pesage associé à la cuve 1 de préparation, pourra mesurer le débit de composition alimentaire en sortie de cuve 1 de préparation et mesurer le débit de la phase liquide de dilution injectée dans le réseau de distribution 4. Ainsi, le contrôleur 5, par action sur l’électrovanne 83 et/ou sur la pompe de surpression 82 est apte à contrôler et à ajuster la valeur du débit de la phase liquide de dilution, la valeur de ce débit dépendant de la valeur du débit de la composition alimentaire en sortie de la cuve 1 de préparation et des données du programme de fabrication et distribution de ladite composition. De plus, la valeur de ce débit de phase liquide de dilution dépend également du degré de viscosité de la composition alimentaire. Ce degré de viscosité est déterminé à partir des données délivrées par le moyen 110a de mesure de la puissance consommée par le moteur 110 du rotor 11 de la cuve 1 de préparation. Ainsi, le débit de la phase liquide de dilution introduite dans le circuit principal de distribution 40 pourra être augmenté par action sur l’électrovanne proportionnelle 83 et/ou sur la pompe de surpression 82 si la valeur de la viscosité est trop importante, ou diminué dans le cas contraire.
Le débit de la composition alimentaire en sortie de la cuve 1 de préparation pourra aussi être donné par un débitmètre, non représenté, installé en amont du point d’injection 44, par exemple sur la conduite d’alimentation 40a. Ce débitmètre sera connecté au contrôleur 5 et sera apte à délivrer à ce contrôleur 5 des signaux d’intensité, d’amplitude ou de fréquence représentative de la valeur du débit en sortie de cuve 1 de préparation.
Dans la mesure où la ou l’une des phases liquides de dilution est constituée par de l’eau, la source de phase liquide de dilution sera par exemple formée par un réseau d’adduction S1 d’eau, lequel pourra être constitué d'un réseau domestique de distribution d’eau sous pression, propre au bâtiment d’élevage. Le réseau d’adduction S1 d’eau pourra aussi être un réseau municipal de distribution d’eau ou un réseau privatif ou toute autre source d’eau liquide. De même, l’une des sources de phase liquide de dilution pourra délivrer du lactosérum ou un autre produit liquide approprié apte à être utilisé pour diluer la composition alimentaire.
Comme on peut le voir sur les figures, le réseau d'adduction S1 d'eau est connecté au circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution par l'intermédiaire d'une électrovanne S10 et d'un clapet anti-retour S11 interdisant tout reflux de liquide vers le réseau d'adduction d'eau.
Avantageusement, l’installation comporte plusieurs sources de phase liquide de dilution dont une au moins est constituée par un réseau d’adduction d’eau ou par un réseau domestique de distribution d’eau sous pression, et dont une autre est constituée par la cuve de récupération 2. De cette manière, la phase liquide contenue dans cette cuve de récupération 2 ainsi que les restes de soupe pourront être utilisés en tant que phase liquide de dilution. Pour cette raison, cette cuve de récupération 2, par sa bouche de délivrance, est connectée au circuit hydraulique d’injection 8 de la phase aqueuse de dilution par une conduite 24 sur laquelle sont installées d’amont en aval, d’abord une pompe 25 et ensuite une électrovanne 26 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions. La pompe 25 comporte un corps de pompe dans lequel est formée une chambre de travail dans laquelle est monté un organe d’aspiration et de refoulement actionné par un moteur électrique. Le moteur électrique de la pompe 25 et l’électrovanne 26 sont pilotés par le contrôleur 5. Ainsi le contrôleur 5, en fonction du programme préétabli de préparation et de distribution de composition alimentaire, peut activer le moteur de la pompe 25 et ouvrir l’électrovanne 26 afin que la phase liquide contenue dans la cuve de récupération 2 participe à la dilution de la composition alimentaire. La valeur du débit de la phase liquide délivrée par la pompe 25 peut être déduite par pesées successives de la cuve de récupération 2 ou bien être donnée par un débitmètre installé sur la conduite 24 et connecté au contrôleur 5. Avantageusement, la conduite 24 est connectée à la conduite 8a par un piquage ou un raccord en T en un point entre le clapet anti-retour 81 et l’électrovanne 80.
La phase liquide contenue dans la cuve de récupération 2, dans la mesure où elle est constituée d’une eau faiblement chargée en aliment particulaire solide, peut être utilisée pour le rinçage des conduites du circuit principal de distribution 40 et du ou de chaque circuit périphérique 41. À cet effet, la conduite 24 comporte, entre la pompe 25 et l'électrovanne 26, un piquage par lequel elle est raccordée à la boîte épierreuse 400 par l'entremise d'une électrovanne 27. Cette électrovanne 27 est du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, et est pilotée par le contrôleur 5. En vue de l’introduction de l’eau de rinçage dans le circuit principal de distribution 40, l’électrovanne 27 sera ouverte et l’électrovanne 26 sera fermée. La pompe 25 sera activée. La pompe principale de distribution 3 et éventuellement la seconde pompe 3a pourront également être activées. Il est certain que l’eau de rinçage contenue dans la cuve de récupération 2 pourra être introduite dans le réseau de distribution 4 par l’intermédiaire du circuit d’injection 8 de la phase liquide de dilution et du point d’injection 44. Dans ce cas de figure, l’eau de rinçage sera propulsée sans avoir à activer la pompe principale de distribution 3. La consommation électrique de l’installation s’en trouvera ainsi significativement diminuée. Enfin, il sera possible d’utiliser la ou l’une des sources d’eau de l’installation pour injecter de l’eau de rinçage dans les circuits principal de distribution et périphérique par l’entremise du circuit hydraulique d’injection 8 de phase liquide de dilution et du point d’injection 44.
Il est avantageux d’utiliser le circuit hydraulique d’injection 8 pour injecter de l’eau d’abreuvement dans les auges de nourrissage 7 par l’intermédiaire du ou de chaque circuit périphérique 41 et des conduites de descente 42. À cet effet, le ou chaque circuit périphérique 41, en aval de l’électrovanne d’isolement 410 et en amont des conduites de descente 42 associées, comporte un point 412 d’injection d’une eau d’abreuvement. Ce point d’injection 412, par exemple sous forme d’un piquage, est connecté par une électrovanne 414 et une conduite 413, au circuit hydraulique d’injection 8 de la phase liquide de dilution en un point situé en amont de l’électrovanne 83 et en aval de l’organe de mesure 84. Plus précisément, l’électrovanne 414 est connectée au piquage 412 et la conduite 413 est raccordée d’une part à l’électrovanne 414 et d’autre part à la conduite 8a du circuit hydraulique d’injection 8, et ce entre l’électrovanne 83 et l’organe de mesure 84. De préférence, en aval de son point de raccordement à la conduite 8a, la conduite 413 est équipée d’un clapet anti-retour (non représenté) interdisant toute circulation de liquide vers la conduite 8a. L'électrovanne 414 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, est pilotée et commandée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Dans son état fermé, l’électrovanne 414 interdit toute introduction d’eau d’abreuvement dans le circuit périphérique 41 et toute introduction de soupe ou d’eau de rinçage dans la conduite 413 et par voie de conséquence dans le circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution. Cette disposition est renforcée par un clapet anti-retour 415 placé entre le point d’injection 412 et l’électrovanne 414. En vue de l’introduction d’eau du réseau d'adduction S1 dans le ou l'un au moins circuit périphérique 41, les électrovannes 414 et S10 seront ouvertes, tandis que les électrovannes 410, 411, 80, 83 et 26 seront maintenues dans un état fermé. Il y a lieu de noter que cette introduction d’eau d’abreuvement pourra être effectuée alors que la fabrication d’une nouvelle composition alimentaire est en cours dans la cuve 1 de préparation.
Avantageusement, entre la conduite de retour 45 et la conduite 413, est prévu un pontage constitué par une conduite 46 sur laquelle est installée une électrovanne 460 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, pilotée et contrôlée en fermeture et ouverture par le contrôleur 5. La conduite de pontage 46 est raccordée à la conduite 45, par exemple par un piquage en amont de l’électrovanne 450. Une telle disposition permet d'alimenter en eau d'abreuvement les réseaux périphériques, tant par l'amont que par l'aval, dans la mesure où les électrovannes 411 correspondantes sont maintenues ouvertes et l'électrovanne 450 maintenue fermée. De préférence, un clapet anti-retour 461 est installé sur la conduite 46, entre l’électrovanne 460 et le point de raccordement de ladite conduite 46 à la conduite de retour 45. Ce clapet anti-retour interdit tout reflux du contenu de la conduite 45 vers la conduite 46.
Selon une autre disposition de l'invention, le réseau de distribution 4 comprend plusieurs circuits périphériques 41 alimentés par le circuit principal de distribution 40, au moins un moyen pour isoler chaque circuit périphérique du circuit principal de distribution 40 et au moins un moyen pour connecter chaque circuit périphérique 41 à une source de liquide d'abreuvement. Cette disposition permet d'alimenter en composition alimentaire l’un au moins circuit périphérique 41 tout en alimentant en eau d’abreuvement au moins un autre circuit périphérique 41. Selon une forme de réalisation telle que représentée en , la source de liquide d'abreuvement est formée par le réseau d'adduction S1 d'eau. Selon cette forme de réalisation, l'organe de mesure 84 comprend deux systèmes de mesure indépendants l'un de l'autre, tous deux connectés au réseau d'adduction S1 par l'entremise notamment de l'électrovanne S10. Un de ces deux systèmes est connecté à la conduite 8a tandis que l'autre est connecté par une conduite aux électrovannes 414. Selon cette forme de réalisation, le moyen pour isoler chaque circuit périphérique 41 du circuit principal de distribution 40 est constitué par l'électrovanne 410 associée, tandis que le moyen pour connecter chaque circuit périphérique 41 à la source de liquide d'abreuvement est constitué par l'électrovanne 414 associée.
Selon une autre forme de réalisation ( et ), l’installation selon l’invention est équipée d’une cuve 9 d’eau d’abreuvement, connectée hydrauliquement à la conduite 413. Plus précisément, la cuve d'eau 9 est connectée à la conduite 413 par l’entremise d’une conduite 416 sur laquelle sont installées une pompe 417 et une électrovanne 418. La pompe 417 est actionnée par un moteur électrique piloté via une interface de puissance par le contrôleur 5. L’électrovanne 418 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, est pilotée et commandée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. La cuve d'eau 9 principalement, et la pompe 417 l'électrovanne 418 et la conduite 416 accessoirement, constituent la source de liquide d'abreuvement. Le moyen pour isoler chaque circuit périphérique 41 du circuit principal de distribution 40 est constitué par l'électrovanne 410 associée, tandis que le moyen pour connecter chaque circuit périphérique 41 à la source d'eau d'abreuvement est constitué pour par l'électrovanne 414 associée.
Dans la forme de réalisation représentée en , l'installation comporte deux sources de liquide d'abreuvement, mais préférentiellement, elle n'en comportera qu'une seule.
Afin de contrôler la quantité d'eau d'abreuvement distribuée au ou à chaque circuit périphérique 41, la cuve d'eau 9 est installée sur un moyen de pesage, constitué par exemple par des jauges de contrainte 90. Ces jauges de contrainte 90 sont connectées au contrôleur 5 et sont aptes à délivrer un signal représentatif du poids de la cuve et de son contenu.
Avantageusement, la cuve d'eau 9 d'eau d'abreuvement est également connectée au circuit principal de distribution 40 et plus particulièrement à la boîte épierreuse 400 par l’intermédiaire d’une conduite 404 sur laquelle est installée une électrovanne 405 du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, pilotée et commandée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Par ce biais, il devient possible d’alimenter le circuit principal de distribution 40 par cette cuve 9 d'eau d’abreuvement. De même, la cuve 9 est connectée au circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution et plus particulièrement à la pompe 82 par l’entremise d’une conduite 8b sur laquelle est installée une électrovanne 8c. Un clapet anti-retour est installé sur la conduite 8b. Ce clapet interdit toute circulation de phase liquide de dilution vers la cuve 9 d'eau d'abreuvement. Entre la conduite 8b et la conduite 24 est établie une communication par l’intermédiaire d’une conduite 28 sur laquelle est installée une électrovanne 28a du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions. Cette électrovanne 28a est pilotée et commandée en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. De préférence, à cette électrovanne 28a est associé un clapet anti-retour 28b. Par ce biais, une communication peut être établie entre la cuve de récupération 2 et le circuit hydraulique d’injection 8 de la phase liquide de dilution ou le réseau de distribution d’eau S1.
La cuve 1 de préparation de la composition alimentaire, la cuve de récupération 2 et la cuve 9 d'eau d'abreuvement, sont avantageusement alimentées en eau par le réseau d'adduction S1, et ce par l'entremise du circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution. À cet effet, une conduite d'alimentation en eau 8d est connectée, par exemple par un raccord en T, à la conduite 8a du circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution. Cette conduite d’alimentation 8d se divise en trois branches aval pour alimenter les trois cuves 1, 2 et 9, ces branches comportant respectivement des électrovannes 12, 29, 91. Ces électrovannes 12, 29, 91 sont du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions, et sont pilotées et commandées en ouverture et fermeture par le contrôleur 5. Elles sont avantageusement constituées par le dispositif objet du brevet EP 1 082 897. Un tel dispositif est apte à assurer une oxygénation de l’écoulement d’eau.
La mesure de la valeur pondérale d’eau introduite dans chaque cuve 1, 2, 9, sera opérée par le contrôleur 5 à partir des signaux émis par leur moyen de pesage respectif. Cette mesure pourra être également opérée toujours par le contrôleur 5, mais à partir des signaux électriques délivrés par l’organe de mesure 84 installé sur le circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution. Une telle disposition, lors du remplissage en eau de la cuve considérée, permet notamment de détecter tout manque de cohérence entre les valeurs délivrées par le moyen de pesage correspondant et les valeurs délivrées par l’organe de mesure 84. Un écart entre ces deux valeurs sera significatif soit d’un défaut de l’un de ces deux composants, soit d’une fuite d’eau. S’agissant de la cuve 1 de préparation, il va de soi que pendant cette opération de vérification de cohérence, aucun aliment sec n’y sera introduit dans afin d’éviter de fausser le résultat.
Il y a lieu de noter que par ouverture des électrovannes 80, 83, et 402 et fermeture des autres électrovannes, il est possible d’alimenter en eau la cuve 1 de préparation, cette alimentation en eau s’opérant par la portion de circuit principal de distribution 40 situé en amont du point d’injection 44. Pendant cette opération de remplissage, la pompe principale de distribution 3 est maintenue à l’arrêt par le contrôleur 5. Dans ce cas de figure, l’eau est introduite dans la cuve 1 de préparation par la bouche de délivrance 101.
Selon une forme de réalisation, le point d’injection 44 est court-circuité par une conduite 85 raccordée d’une part à la conduite 8a, en amont de l’électrovanne d’isolement 80, et d'autre part à la boîte épierreuse 400. Une électrovanne 85a est installée sur la conduite 85. Une telle disposition permet d’injecter de l’eau de nettoyage dans la boîte épierreuse par ouverture de l’électrovanne 85a.
Il est avantageux d’injecter au travers du point d’injection 44, de l’eau chaude ou froide dans la composition alimentaire, notamment lors de son déplacement dans le circuit principal de distribution 40. À cet effet, au circuit hydraulique d'injection 8 de la phase liquide de dilution et plus particulièrement en aval de l'organe de mesure 84 et éventuellement en amont de la pompe de surpression 82, est connecté un ballon 86 d'eau chaude ou d'eau froide par l'entremise d'une électrovanne 87. Une telle disposition évite l’usage d’une cuve 1 de préparation avec moyen de chauffage ou refroidissement intégré, coûteuse en soi, et permet de chauffer ou refroidir la composition alimentaire aussi près que possible des points de distribution.
De préférence, l’électrovanne 87 est du type normalement fermé, une voie, deux orifices, deux positions. Cette électrovanne 87 est pilotée par le contrôleur 5. Avantageusement, le ballon 86 d’eau chaude ou d’eau froide intègre une sonde de température connectée au contrôleur 5 et un moyen de chauffage ou un moyen de refroidissement piloté via une interface de puissance, par le contrôleur 5. La sonde de température est apte à délivrer au contrôleur 5 un signal électrique d’intensité, d’amplitude ou de fréquence représentative de la valeur de la température de l’eau contenue dans le ballon 86. De préférence, entre le circuit hydraulique d’injection 8 de la phase liquide de dilution et le ballon 86 d’eau chaude ou d’eau froide sont disposés une pompe 88 à débit variable et un débitmètre 89. La pompe 88 est pilotée par le contrôleur 5. Le débitmètre 89 est connecté au contrôleur 5 et est apte à délivrer à ce dernier un signal électrique d’intensité, d’amplitude ou de fréquence représentative de la valeur du débit d’eau délivré par la pompe 88 au circuit d’injection 8 de la phase liquide de dilution. En fonction de la température requise que doit présenter la composition alimentaire au niveau des auges de nourrissage 7, le contrôleur 5 agira notamment sur la pompe à débit variable 88 et sur le moyen de chauffage ou de refroidissement.
En , est représenté un dispositif de distribution selon EP 1 082 897, constitutif des électrovannes 420, 12, 28, 451, 91. Comme on peut le voir, ce dispositif s’interpose entre une première et une seconde conduites, celles-ci pouvant être des premier et second segments de conduite. Ce dispositif de distribution comporte une électrovanne 1000 destinée à être fixée à la première conduite ou au premier segment de conduite, cette électrovanne comportant un ajutage d'admission en relation de communication avec la première conduite ou le premier segment de conduite et un ajutage de délivrance en relation de communication avec la seconde conduite ou le second segment de conduite. Ce dispositif comprend une canule 1010 prolongeant de manière étanche l'ajutage de délivrance de l’électrovanne et un élément tubulaire 1020 disposé autour de la canule 1010, d'un diamètre interne supérieur au diamètre externe de la canule 1010 de façon à ménager autour de la canule 1010 un intervalle annulaire, ledit élément tubulaire 1020 étant raccordé à la seconde conduite ou au second segment de conduite ou formant cette dernière ou ce dernier, et étant pourvu d'une prise d'air 1030 apte à engendrer un effet venturi. Un tel dispositif de distribution permet une oxygénation du liquide délivré par l’électrovanne et présente de plus l’avantage d’absorber les coups de bélier.
Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous équivalents techniques et variantes d’exécution sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini par les revendications ci-après.

Claims (21)

  1. Procédé de préparation et de distribution d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'élevage comprenant les étapes suivantes :
    - a) fourniture dans une cuve (1) de préparation et de mélange d'au moins un aliment sec particulaire comprenant une fraction solide non hydrosoluble,
    - b) ajout d'une phase liquide aqueuse de préparation dans un ratio massique liquide/fraction solide compris entre 0,8/1 et 3/1,
    - c) homogénéisation du mélange obtenu à l'étape b) au sein de la cuve (1), laquelle est connectée à un réseau de distribution (4) de ladite composition alimentaire, ledit réseau de distribution (4) comprenant une pompe principale (3) de distribution, et au moins une conduite débouchant sur au moins une auge de nourrissage (7),
    - d) propulsion du mélange homogénéisé à travers le réseau de distribution (4) via la pompe principale (3) de distribution en direction d'auges de nourrissage (7),
    - e) injection en amont d'une ou des auges de nourrissage (7) d'une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé transporté par le réseau de distribution (4) en une quantité telle que le ratio massique liquide/fraction solide au niveau d'une ou des auges de nourrissage (7) est compris entre 1,5/1 et 6/1.
  2. Procédé selon la revendication 1,caractériséen ce que la phase liquide aqueuse de préparation ajoutée en étape b) et la phase liquide de dilution injectée en étape e) sont choisies dans le groupe constitué par l'eau, le lactosérum ou leurs mélanges.
  3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2,caractériséen ce que le ou chaque l'aliment sec particulaire comprend, ou consiste en, une fraction solide non hydrosoluble.
  4. Procédé selon la revendication précédente,caractériséen ce que l'aliment sec particulaire comprend des particules végétales et des minéraux.
  5. Procédé selon la revendication 3,caractériséen ce que les particules alimentaires sont choisies dans le groupe constitué par les graines, les graines concassées, les farines, les semoules, les graines germées, les graines germées concassées, le foin, la paille, l'ensilage et leurs mélanges.
  6. Procédé selon la revendication 5,caractériséen ce que les graines, farines et semoules sont issues de céréales, de légumineuses ou de protéagineux.
  7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes,caractériséen ce que la fraction solide non hydrosoluble contient des particules comprises entre 5 µm et 5 mm.
  8. Procédé selon les revendications 1 à 7,caractériséen ce que la fraction solide non hydrosoluble est sous forme de particules dont la taille est comprise entre 5 µm et 5 mm et le ratio liquide/fraction solide non hydrosoluble est de 2,2/1 à l'étape b).
  9. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes,caractériséen ce que les étapes a), b) et c) sont réalisées simultanément.
  10. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes,caractériséen ce que la température de la phase liquide de dilution injectée à l’étape e) est comprise entre la température ambiante et 100°C.
  11. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes,caractériséen ce qu’il consiste à injecter en aval de la cuve (1) de préparation et en amont de la pompe principale (3) de distribution une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé transporté par le réseau de distribution (4).
  12. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 10,caractériséen ce qu’il consiste à injecter en aval de la pompe principale (3) de distribution une phase liquide de dilution dans le mélange homogénéisé transporté par le réseau de distribution (4).
  13. Installation de préparation d'une composition alimentaire liquide pour animaux d'élevage et de distribution de cette composition à au moins une auge de nourrissage (7), comprenant :
    - au moins une cuve (1) de préparation de la composition alimentaire, ladite cuve étant équipée d’une chambre de mélange (10) dans laquelle est préparée la composition alimentaire et dans laquelle est installé au moins un rotor (11) de mélange des composants de la composition alimentaire et de brassage de ces derniers, ledit rotor étant accouplé à un organe moteur (110) d’entraînement en rotation,
    - un réseau de distribution (4) de la composition alimentaire, connecté à ladite cuve (1) de préparation et comprenant au moins une conduite débouchant sur au moins une auge de nourrissage (7), et une pompe principale de distribution (3) installée sur ladite conduite pour puiser dans la cuve (1) de préparation, la composition alimentaire homogénéisée et la propulser vers une ou les auges de nourrissage (7), ladite pompe comportant un corps de pompe dans lequel est formée une chambre de travail dans laquelle est monté un organe d’aspiration et de refoulement apte à propulser la composition alimentaire depuis une ouverture d’aspiration vers une ouverture de refoulement, toutes deux formées dans le corps de pompe de manière débouchante dans la chambre de travail,caractériséeen ce qu’elle comprend :
    - un circuit hydraulique d’injection (8) d’une phase liquide de dilution dans le réseau de distribution (4), ce circuit hydraulique d’injection (8) étant connecté audit réseau de distribution (4) en au moins un point d’injection (44) formé dans ledit réseau de distribution.
  14. Installation selon la revendication précédente,caractériséeen ce que le ou au moins l’un des points d’injection (44) est formé dans la ou l’une des conduites du réseau de distribution (4) et est situé en amont de la pompe principale de distribution (3).
  15. Installation selon la revendication 13,caractériséeen ce qu'au moins l'un des points d’injection (44) est formé dans la ou l’une des conduites du réseau de distribution (4) et est situé en aval de la pompe principale de distribution (3).
  16. Installation selon la revendication 13,caractériséeen ce qu'au moins l'un des points d’injection (44) est formé dans la ou l’une des conduites du réseau de distribution et est situé en aval de la pompe principale (3) de distribution et amont d’une seconde pompe (3a) installée sur le réseau de distribution (4).
  17. Installation selon la revendication 13,caractériséeen ce que l'ou l'un des points d'injection (44) est formé dans le corps de pompe de la pompe principale (3) de distribution et débouche dans la chambre de travail de ladite pompe.
  18. Installation selon l’une quelconque des revendications 13 à 16,caractériséeen ce que le réseau de distribution (4) comprend un circuit principal de distribution (40) sur lequel est installée la pompe principale de distribution (3), au moins un réseau périphérique (41) alimenté par le circuit principal de distribution (40), et au moins une conduite de descente (42) alimentée par le réseau périphérique (41), ladite conduite de descente (42) étant prévue pour l’alimentation d’au moins une auge de nourrissage (7).
  19. Installation selon la revendication précédente,caractériséeen ce que le ou chaque réseau périphérique (41) est raccordée à une conduite (45) de retour en relation de communication avec une cuve de récupération (2).
  20. Installation selon l’une quelconque des revendications 13 à 19,caractériséeen ce que le réseau de distribution (4) comprend un circuit principal de distribution (40) sur lequel est installée la pompe principale de distribution (3), plusieurs circuits périphériques (41) alimentés par le circuit principal de distribution (40), au moins un moyen (410) pour isoler chaque circuit périphérique (41) du circuit principal de distribution (40) et au moins un moyen (414) pour connecter chaque circuit périphérique à une source de liquide d'abreuvement.
  21. Installation selon l’une quelconque des revendications 13 à 20,caractériséeen ce qu’au circuit d’injection (8) de la phase liquide de dilution est connecté un ballon d’eau chaude ou d’eau froide (86) par l’entremise d’une électrovanne (87)
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