FR3111623A3 - Zone de rupture d’un contenant permettant l’évacuation du contenu sous une pression déterminée - Google Patents

Abstract

ZONE DE RUPTURE D’UN CONTENANT PERMETTANT L’ÉVACUATION DU CONTENU SOUS UNE PRESSION DÉTERMINÉE

Description

ZONE DE RUPTURE D’UN CONTENANT PERMETTANT L’ÉVACUATION DU CONTENU SOUS UNE PRESSION DÉTERMINÉE

Le concept de l’invention consiste en une enveloppe, servant de contenant, munie d’une zone de rupture qui cède sous une pression exercée sur ce contenant, permettant l’évacuation d’une substance liquide ou visqueuse (le contenu de cette enveloppe), notamment pour l’utilisation immédiate de cette substance. Cette pression peut être une pression exercée de deux doigts.

Il peut être décrit comme un contenant en matière plastique souple, qui peut être plus ou moins transparente, de forme et de volume variables selon la destination et la nature du contenu, présentant une zone de rupture. Cette zone de rupture peut être suggérée visuellement et/ou repérable par simple palpation.

Matériau :

Matière souple, qui peut être un plastique, de préférence biodégradable et compatible avec son contenu. Le contenu et/ou la matière peut être assorti d’une date de péremption. La matière constitue avantageusement à la fois l’enveloppe et la zone de rupture.

Différents modes de réalisation, notamment pour la zone de rupture, sont décrits à titre d’exemples en référence aux figures jointes. :

à la figure 1, l’orifice d’évacuation est un effilement de l’enveloppe. Il est obturé d’une membrane qui cède sous une pression volontaire.

à la figure 2, le contenant a une forme de sac en forme de « stick » : Soudure à chaque extrémité, dont l’une est moins résistante que l’autre et qui cède sous la pression volontaire, de façon à former l’orifice d’évacuation. La soudure la moins résistante est avantageusement désignée visuellement comme étant l’orifice d’évacuation.

à la figure 3, il y a une diminution de l’épaisseur de l’enveloppe, soit par distension à chaud (par exemple par thermoformage), soit par abrasion, soit par percussion/pression.

à la figure 4, il y a une ouverture qui consiste en une fente dont les faces sont en contact ajusté. Deux lèvres peuvent être formées à l’extrémité de l’orifice, par exemple par thermoformage, ce qui permet d’en améliorer l’étanchéité.

Quels que soient les modes de réalisations décrits ci-dessus :

- le volume et/ou la forme du contenant peuvent varier et la zone de rupture présenter des caractéristiques similaires à celles énoncées ci-dessus.

- la zone de rupture est conçue pour rompre avant le reste de l’enveloppe, de préférence sous l’action d’une force inférieure ou égale à 1,5kg environ, exercée sur la surface de l’enveloppe.

- la zone de rupture ne doit pas céder à une force inférieure à une force donnée, de préférence inférieure ou égale à 0,5kg environ, sur la surface de l’enveloppe. Selon l’usage auquel est destiné le composant, cette force donnée est déterminée afin de permettre l’entreposage et/ou diverses autres manipulations du contenant.

- dans un mode de réalisation particulier, la zone de rupture cède dans un intervalle compris entre 0,7kg et 1 kg idéalement à environ 0,75kg, soit un effort moyen développé entre pouce et index.

Principe :

La zone de rupture présente de préférence, après son ouverture, des surfaces internes régulières et un conduit d’évacuation court, afin que la quasi-totalité du contenu puisse s’évacuer.

Fonctionnalité :

De préférence, la forme de l’objet permet d’identifier la zone de rupture et ainsi l’orifice provoqué par lequel s’évacuera le contenu.

PROCÉDÉS DE RÉALISATION

Différents modèles proposés :

1. Une encolure extrudée à partir de l’enveloppe du contenant constitue l’orifice d’évacuation du contenu. L’orifice est obturé par fusion façonnant une membrane d’épaisseur inférieure à celle de l’enveloppe donc susceptible de se rompre avant l’enveloppe à pression égale. (Fig. 1)

2. L’ensachage est formé d’un cylindre, le contenant, fermé par une soudure de part et d’autre. L’une d’entre-elles est réduite de façon à constituer la zone de fragilité. (Fig. 2)

3. Diminution de l’épaisseur de l’enveloppe par des procédés tels que :

- Hernie : Par pilon chauffé rentrant dans l’enveloppe, provoquant une distension de cette enveloppe, dont l’épaisseur est localement diminuée, donc fragilisée. (Fig. 3.a.)

- Meulage : une abrasion de l’enveloppe est effectuée par un meulage ponctuel, venant à réduire son épaisseur, qui est donc fragilisée localement. Un point de rupture précis sera indiqué, repéré par fléchage par exemple. (Fig. 3.b.)

- Compression : Pression, exercée sur un pli de l’enveloppe, suffisante pour provoquer la diminution de son épaisseur, l’enveloppe étant donc fragilisée localement. (Fig. 3.c.)

4. Fente : Incision pratiquée dans une extrusion de l’enveloppe. L’étanchéité est assurée par une application précise des surfaces internes après incision.

En fonction de la viscosité du liquide contenu, l’extrémité libre pourrait être modifié par thermoformage, cela formant deux lèvres augmentant la coalescence.

Ce procédé permet la délivrance de doses successives. (Fig. 4)

Claims (3)

1. Enveloppe, servant de contenant pour un contenu liquide ou visqueux, comprenant une zone de rupture qui cède sous une pression exercée sur ce contenant, permettant l’évacuation dudit contenu.
2. Enveloppe selon la revendication1, caractérisée en ce qu’elle est prévue pour céder sous une pression exercée entre deux doigts.
3. Système pour conserver et délivrer un contenu, caractérisé en ce qu’il comprend une enveloppe selon l’une des revendications précédentes et ledit contenu dans ladite enveloppe.