FR3110426A1 - Nouvel extrait de roses pour son utilisation cosmétique - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne l’utilisation d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose en tant qu’agent cosmétique, notamment pour lutter contre les dommages du stress oxydant au niveau de la peau ou de l’une de ses annexes.

Description

Nouvel extrait de roses pour son utilisation cosmétique
La présente invention se rapporte au domaine des actifs cosmétiques.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
La peau est la première barrière protégeant l’organisme des agressions extérieures. Cet organe est composé par plusieurs couches de tissu. On distingue (i) l’épiderme qui est la partie la plus externe de la peau, (ii) le derme, un tissu conjonctif constitué de fibroblastes et d’une matrice extracellulaire qui assure les fonctions de cohésion et de nutrition de la peau, et (iii) l’hypoderme constitué d’adipocytes.
L’épiderme est constitué par plusieurs strates cellulaires de kératinocytes. On distingue, entre autres, la couche germinative de l'épiderme, appelée couche basale, contenant, notamment, les cellules souches cutanées, la couche épineuse,Stratum spinosum,constituée de plusieurs couches de cellules polygonales, la couche granuleuse,Stratum granulosum, comprenant une à trois couches de cellules aplaties contenant des inclusions cytoplasmiques, les grains de kératohyaline, et enfin, le couche cornée,Stratum corneumqui est composée de cellules anucléés et riches en kératine appelées cornéocytes qui correspondent au stade terminal de différenciation des kératinocytes.
Les cellules les plus externes de la couche cornée sont continuellement éliminées et remplacées par les cellules d’une couche inférieure, selon un processus appelé desquamation. La régénération cellulaire de la couche cornée est basée sur un processus de maturation cellulaire dans lequel les cellules de la couche basale de l’épiderme se différencient et migrent progressivement à travers les différentes strates de l’épiderme jusqu’à arriver à la couche cornée sous la forme de cornéocytes.
En tant qu’organisme barrière, la peau est sans cesse soumise à des agressions extérieures tels que le rayonnement solaire, le vent, le froid, la chaleur, et la pollution mais aussi à des sources d’agressions résultant du mode de vie tel que la consommation de cigarette ou d’alcool ou encore une alimentation riche en acides gras saturés. Ces agressions sont génératrices de radicaux libres en excès, potentiellement nocifs. Lorsque le corps n’arrive plus à les neutraliser, ces radicaux peuvent endommager les lipides membranaires, les protéines clés de la matrice extracellulaire comme le collagène et l’élastine, et l’ADN et même diminuer la production d’acide hyaluronique au niveau des cellules de la peau notamment des fibroblastes et des kératinocytes. Ce processus, appelé stress oxydatif, peut entraîner une altération de la fonction barrière et un vieillissement prématuré de la peau.
D’un point de vue cosmétique, ces altérations se traduisent par une modification de l’aspect de la peau et de ses propriétés mécaniques : la peau est moins lisse, voire rugueuse. Son microrelief est plus marqué, et peut présenter des ridules, pouvant conduire avec le temps à la formation de rides profondes. On peut observer également une perte d’élasticité et de fermeté, un teint moins lumineux. La fonction barrière étant altérée, on peut également observer une perte de densité de la peau et le développement d’une sécheresse voire d’une déshydratation cutanée.
Pour lutter contre les effets du stress oxydant, il est généralement préconisé d’administrer par voie topique des antioxydants ou des antiradicalaires. Il s’agit principalement de molécules chimiques, d’enzymes (SOD, catalase) ou encore d’oligo-éléments (sélénium, zinc). Il est également recommandé d’utiliser des agents hydratants ainsi que des agents apaisants pour diminuer la sensibilité de la peau.
De nos jours, les consommateurs souhaitent utiliser des produits cosmétiques à base d’ingrédients d’origine naturelle et obtenus par des procédés respectueux de l’environnement. La recherche cosmétique se concentre donc sur le développement de nouveaux actifs cosmétiques dérivés des plantes, écoresponsables.
Les extraits de rose sont utilisés couramment en tant que fragrance dans les parfums et les compositions cosmétiques.
L’art antérieur suggère également l’utilisation d’extraits obtenus à partir de fleurs de rose à des fins cosmétiques.
Le brevet FR 2 948 023 décrit l’utilisation d’une huile essentielle de rose pour prévenir les effets du vieillissement cutané au niveau du derme. Le brevet FR 2 886 544 décrit l’utilisation d’une huile essentielle, notamment de rose, pour prévenir ou traiter les dommages cutanés dus à un stress hydrique au niveau des fibroblastes. La demande internationale WO201810947 décrit l’utilisation combinée d’un extrait huileux de rose et d’un extrait aqueux de rose pour améliorer le processus rythmique naturel de la peau. Enfin, le brevet FR 2 945 943 décrit l’utilisation d’un extrait de rose riche en polyphénols, notamment en anthocyanes, en combinaison avec un agent humectant ou hydratant pour prévenir le vieillissement cutané.
Néanmoins, il existe encore, à l’heure actuelle, un besoin pour de nouveaux agents cosmétiques capables de prévenir ou traiter les effets délétères du stress oxydatif.
L’invention a pour objet l’utilisation cosmétique d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose en tant qu’agent actif cosmétique, de préférence pour lutter contre les dommages du stress oxydant au niveau de la peau ou de l’une de ses annexes. L’extrait peut être préparé à partir de drèches de distillation, de préférence à partir de drèches issues de l’hydrodistillation de fleurs de rose entières. La matière végétale extraite peut être la rose de Damas. Dans un mode de réalisation préféré, l’extrait est une absolue, c’est-à-dire une absolue préparée par macération du résidu d’extraction dans un solvant organique.
Dans un mode de réalisation particulier, l’extrait est utilisé en tant qu’agent antiradicalaire, en tant qu’agent photo-protecteur et/ou en tant qu’agent antiâge. L’extrait selon l’invention est typiquement présent en tant qu’agent actif dans une composition cosmétique pour prévenir, retarder et/ou traiter un ou plusieurs signes du vieillissement de la peau ou de l’une de ses annexes. Le ou les signes du vieillissement cutané peut/peuvent être choisis parmi le groupe constitué par : l’apparition de ridules et/ou de rides sur la peau, notamment au niveau des lèvres et des paupières, une perte de densité de la peau, une perte de fermeté de la peau, une perte de tonicité de la peau, une perte d’élasticité de la peau, une altération de l’aspect lisse de la peau, une augmentation de la rugosité de la peau, une altération du contour du visage, une altération de la gaine ou de la couleur des cheveux, et leur combinaisons.
Dans certains modes de réalisation, l’extrait selon l’invention est présent dans une composition cosmétique ou dermo-cosmétique comprenant en outre, au moins un agent cosmétique additionnel, de préférence choisi dans le groupe constitué par les vitamines, les filtres et écrans solaires, les agents anti-âges, ou antirides, les antioxydants, les agents liftants, les agents raffermissants, les agents anti-tâches, les agents anti-rougeurs, les agents amincissants, les agents drainants, les agents hydratants, les agents apaisants, les agents gommants ou exfoliants, les agents matifiants, les agents séborégulateurs, les actifs éclaircissants, les actifs auto-bronzants, les accélérateurs de bronzage et leurs combinaisons.
Ladite composition cosmétique ou dermocosmétique peut être choisie parmi le groupe constitué par les solutions aqueuses, les solutions hydroalcooliques, les émulsions huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans huile (E/H) ou multiple (triple : E/H/E ou H/E/H), les nanoémulsions, en particulier des nanoémulsions H/E, dont la taille des gouttes est inférieure à 100nm, les gels aqueux, ou les dispersions d’une phase grasse dans une phase aqueuse à l’aide de sphérules, les suspensions, de préférence en milieux aqueux ou hydroalcoolique, les suspensions de liposomes, les poudres, les lotions, laits, les crèmes, les onguents, les gels, les mousses, et les pommades.
Il peut s’agir d’un produit cosmétique, d’un produit de maquillage, d’une composition parfumante, ou d’un produit d’hygiène corporelle, par exemple une lotion, un lait, un sérum, un gel aqueux ou huileux, une émulsion, une crème notamment une crème de jour ou une crème de nuit, un gel-crème, une eau de soin, une pommade, un baume, un fond de teint, un spray, un ombre à paupière, un mascara, un stick, un rouge à lèvre, un gloss, un baume à lèvres, une mousse, un déodorant, un shampooing, un après-shampooing, un vernis pour les ongles, une huile de soin, une huile lavante, un masque nourrissant, un gel douche, un produit exfoliant ou gommant, un parfum ou une eau de toilette.
L’invention a également pour objet une composition cosmétique ou dermocosmétique comprenant (i) un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose selon l’invention en tant qu’actif cosmétique et (ii) au moins un excipient acceptable sur le plan cosmétique, ladite composition étant destinée à prévenir ou traiter le vieillissement cutané.
Selon un aspect supplémentaire, l’invention a pour objet l’utilisation d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose en tant qu’agent antioxydant pour protéger une composition cosmétique, un ingrédient, ou un parfum contre l’oxydation.
Dans les différentes utilisations selon l’invention, l’extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose peut être également présent en tant que fragrance dans la composition cosmétique, l’ingrédient ou le parfum.
Selon un aspect supplémentaire, l’invention a également pour objet un procédé de préparation d’un extrait à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose, ayant des propriétés antioxydantes, ledit procédé comprenant la fourniture d’un résidu d’extraction de fleurs de rose, ainsi que les étapes a) et b) suivantes :
a) l’extraction dudit résidu avec un solvant organique volatil, de préférence un alcane ou un cycloalcane en C5-C7, de manière à obtenir une concrète, et
b) l’élimination des cires présentes dans la concrète issue de l’étape a) de manière à obtenir l’extrait sous la forme d’une absolue.
Le résidu d’extraction est de préférence des drèches de distillation de fleurs de rose, par exemple des drèches issues de l’hydrodistillation de fleurs de rose fraîches et entières.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
La Demanderesse est une société spécialisée dans la conception d’extraits végétaux destinés à la parfumerie. Depuis sa création, la Demanderesse est engagée dans le développement d’extraits purs et naturels, issus de ressources naturelles durables et mettant en œuvre des procédés de fabrication éco-responsables.
Dans cette optique, la Demanderesse s’est intéressée à la valorisation des résidus d’extraction, notamment des drèches de distillation résultant de la fabrication des huiles essentielles et des eaux florales.
La Demanderesse a notamment conçu des extraits de rose à partir de fleurs épuisées issus de l’hydrodistillation. Ces extraits de rose se caractérisent par un profil olfactif très original, très éloigné de celui de l’huile essentielle de rose. Ces extraits dégagent une odeur florale-fruitée (abricot, osmanthus) et des notes de fond sensuelles (miel, épices).
De manière surprenante, la Demanderesse a identifié que les extraits obtenus à partir de fleurs épuisées de roses (drèches) présentent des propriétés cosmétiques très intéressantes, notamment un pouvoir antioxydant très élevé : L’extrait préparé neutralise de manière très efficace les radicaux libres. Un tel extrait est notamment capable de protéger les lipides membranaires des effets délétères du stress oxydant en empêchant leur peroxydation ou leur dégradation par l’oxygène singulet. La Demanderesse a également montré qu’un tel extrait est capable de neutraliser les espèces réactives de l’azote, notamment les radicaux d’oxyde nitrique impliqués dans les phénomènes d’apoptose, d’inflammation et senescence cellulaire.
Au regard de ces résultats, les extraits obtenus à partir de fleurs épuisées de rose trouvent des applications dans le domaine cosmétique en tant qu’agents actifs.
Ces extraits peuvent être notamment utilisés pour protéger la peau contre le stress oxydant, par exemple en tant qu’agents antiradicalaires ou en tant qu’agents antiâges.
Certes, l’art antérieur décrit l’utilisation d’extraits de rose à des fins cosmétiques. Néanmoins, à la connaissance de la Demanderesse, ces extraits ne sont pas obtenus à partir de fleurs épuisées, c’est-à-dire de résidus d’extraction. En d’autres termes, les propriétés cosmétiques des extraits obtenus à partir de fleurs épuisées de rose ne sont ni décrits, ni suggérés, dans l’art antérieur.
Ainsi, selon un premier aspect, l’invention concerne l’utilisation cosmétique, non thérapeutique, d’un extrait de fleurs de rose épuisées (c’est-à-dire un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose) en tant qu’agent actif à effet cosmétique, notamment pour lutter contre les dommages du stress oxydant au niveau de la peau ou de ses annexes.
Selon un autre aspect, l’invention a pour objet l’utilisation d’un extrait de fleurs de rose épuisées en tant qu’ingrédient fonctionnel, plus précisément en tant qu’agent antioxydant pour protéger les compositions cosmétiques ou les parfums de l’oxydation.
1. Extrait selon l’invention et procédé d’obtention
Comme indiqué ci-avant, l’invention a pour objet l’utilisation d’un extrait de fleurs de rose épuisées (c’est-à-dire d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose) notamment en tant qu’agent cosmétique ou en tant qu’agent fonctionnel pour stabiliser les compositions de parfum ou les formules cosmétiques.
On entend par «rose» une espèce végétale appartenant au genre «Rosa». Les espèces d’intérêt englobent, sans y être limitées, Rosa centifolia,Rosa alba,Rosa rugosa , Rosa gallicaou encoreRosa x damascenaMill. De préférence, l’extrait selon l’invention est préparé à partir de fleurs épuisées deRosa x damascenaMill., communément appelée rose de Damas.
On entend par «fleurs» toute matière végétale obtenue à partir de fleurs de rose, qu’elles soient écloses ou sous forme de boutons. Il peut s’agir de fleurs entières, de fleurs broyées, ou encore de pétales.
On entend par «résidu d’extraction de fleurs ou fleurs épuisées» le résidu de fleurs obtenu à l’issue d’un procédé préalable d’extraction des fleurs de rose. En d’autres termes, il s’agit d’un résidu solide d’extraction de fleurs de rose. Les fleurs de rose peuvent avoir été extraites par tout type de technique, notamment par distillation, par extraction solide-liquide à l’aide d’un solvant organique, de préférence volatil, par macération, par décoction, ou encore par extraction à l’aide d’un fluide à l’état supercritique ou subcritique, notamment l’eau subcritique ou le CO2supercritique.
Selon un aspect particulier, l’extrait selon l’invention est préparé à partir de fleurs de rose qui ont préalablement subi une étape de distillation. Ainsi, dans un mode de réalisation particulier, l’extrait selon l’invention est un extrait de drèches de distillation, c’est-à-dire un extrait obtenu à partir du résidu issu de la distillation de fleurs de rose. De préférence, il s’agit de drèches issues de l’hydrodistillation ou de l’entraînement à la vapeur de fleurs de rose.
On entend par «hydrodistillation» un procédé d’extraction des composés volatils présents dans une matrice végétale, ici les fleurs de rose, dans lequel la matrice végétale est mise en suspension dans l’eau et est chauffée. La vapeur qui se dégage entraine les composés volatils qui sont condensés puis récoltés dans un vase de décantation.
L’hydrodistillation des fleurs de rose permet d’obtenir, après condensation et décantation, deux fractions, à savoir :
- une fraction aqueuse contenant les composés organiques hydrosolubles volatils à partir de laquelle est obtenue l’eau de rose, et
- une fraction organique, surnageant la fraction aqueuse, contenant les composés liposolubles volatils à partir de laquelle est obtenue l’huile essentielle de rose.
Les drèches de distillation (c’est-à-dire les fleurs épuisées) peuvent être récupérées par décantation puis filtration et éventuellement lavées et/ou séchées avant d’être mise en œuvre pour obtenir l’extrait selon l’invention.
On entend par «entrainement à la vapeur» un procédé d’extraction similaire à l’hydrodistillation mais dans lequel la matière végétale n’est pas mise en suspension dans de l’eau mais est traversée par de la vapeur d’eau. Après condensation et décantation des vapeurs, on obtient également deux fractions à partir desquelles l’eau de rose et l’huile essentielle de rose sont obtenues.
Les drèches de distillation (c’est-à-dire les fleurs épuisées) peuvent être lavées et/ou séchées avant d’être mise en œuvre pour obtenir l’extrait selon l’invention
Dans un mode de réalisation particulier, l’extrait selon l’invention est obtenu à partir des drèches d’hydrodistillation de fleurs de rose, de préférence entières (écloses et/ou en boutons). A titre d’exemple, les drèches peuvent être obtenues par hydrodistillation de fleurs entières de roses de Damas fraichement cueillies.
L’extrait selon l’invention est préparé à partir des fleurs épuisées, notamment à partir de drèches de distillation, par des techniques standards d’extraction, de préférence par extraction par fluide supercritique (notamment par CO2supercritique) et de manière plus préférée par extraction solide-liquide ou macération à l’aide d’un solvant organique volatil. Le solvant organique volatil peut être de tout type, notamment un alcane ou un cycloalcane comprenant de 5 à 7 atomes de carbone tels que le pentane, l’hexane, le cyclohexane, l’heptane et leurs isomères.
Dans un mode de réalisation particulier, l’extrait selon l’invention est une absolue de fleurs de rose épuisées.
Dans le cadre de la présente invention, on entend par « absolue » tout extrait de matière végétale pouvant être obtenu par un procédé comprenant :
a) une étape d’extraction avec un solvant organique volatil de la matière végétale de manière à obtenir une concrète contenant à la fois des molécules odorantes et des cires, après élimination du solvant d’extraction, et
b) une étape d’élimination des cires présentes dans la concrète.
Dans l’étape a), la matière végétale (ici les fleurs épuisées, de préférence les drèches de distillation) est typiquement macérée dans un solvant organique volatil. On utilise un volume de solvant suffisant pour recouvrir la matière végétale. Ce volume est généralement de 3 à 15 litres de solvant par kg de matière végétale par cycle de macération et varie en fonction notamment de l’extracteur utilisé.
Après macération, la phase liquide est récupérée.
L’étape de macération peut être réalisée à une température comprise entre 10°C et 50°C, de préférence de 15°C à 45°C, par exemple à température ambiante, et peut durer de plusieurs minutes à plusieurs heures. La durée de macération peut être comprise entre 5 et 80 min, de préférence entre 10 et 60 min, par exemple de 15 à 45 min.
L’étape de macération peut être renouvelée, typiquement de 1 à 5 fois, e.g. 1, 2 ou 3 fois. A l’issue de la première macération, la matière végétale est récupérée et remise à macérer dans un solvant organique. Après la macération, la phase liquide est récupérée et combinée avec la phase liquide récupérée à l’issue de la première macération. On utilise, de préférence, le même solvant dans les différentes étapes de macération. Le temps de macération peut être plus court dans la ou les étapes supplémentaires de macération.
Le solvant organique est éliminé de la phase liquide par évaporation (par exemple par concentration sous vide) de manière à obtenir la concrète. La concrète se présente typiquement sous une forme pâteuse ou solide riche en molécules odorantes et en cires.
Le solvant organique utilisé pour réaliser la macération dans l’étape a) est de préférence choisi parmi les alcanes linéaires ou ramifiés, les cycloalcanes et leurs mélanges. De préférence, il s’agit de cycloalcanes et d’alcanes comprenant de 5 à 7 atomes de carbone. Par exemple, le solvant mis en œuvre à l’étape a) peut être choisi parmi le pentane, l’hexane, l’heptane, le cyclohexane, et leurs mélanges.
L’étape b) vise à éliminer les cires présentes dans la concrète afin d’obtenir l’absolue. Différentes stratégies peuvent être utilisées pour éliminer les cires, c’est-à-dire obtenir d’un côté l’absolue et de l’autre les cires. On peut récupérer l’absolue en réalisation une extraction par CO2supercritique : les molécules constitutives de l’absolue sont extraites des cires par entrainement avec le CO2supercritique et récupérées en modulant la température et la pression.
Une solution alternative consiste à éliminer les cires en tirant parti de leur différence de solubilité à chaud et à froid dans l’alcool. Dans ce cas, la concrète est reprise dans un alcool ou une solution hydroalcoolique titrée à au moins 90% en alcool. La solution obtenue est homogénéisée, si nécessaire à chaud (par exemple à une température inférieure à 60°C) puis refroidie de manière à précipiter les cires. Les cires peuvent être éliminée par filtration. L’absolue est ensuite obtenue à partir du filtrat récolté en éliminant l’alcool par exemple par concentration sous vide. Dans ce procédé, une partie des molécules odorantes d’intérêt peuvent être emprisonnées dans les cires précipitées, et donc perdues.
Afin d’améliorer le rendement en absolue, on peut réaliser une étape supplémentaire visant à récupérer les molécules odorantes piégées dans les cires précipitées. Typiquement, les cires précipitées sont reprises dans l’alcool ou dans la solution hydroalcoolique, homogénéisées à chaud, précipitées à froid et filtrées. Le filtrat obtenu est combiné au filtrat de l’étape b). Cette étape peut être répétée jusqu’à obtenir un épuisement satisfaisant des cires.
L’alcool utilisé dans l’étape b) et dans l’éventuelle étape d’épuisement des cires peut être tout type d’alcool inférieur en C2-C5, notamment l’éthanol ou une solution alcoolique titrée à 90% d’alcool.
Le procédé pour préparer l’absolue selon l’invention de rose peut comprendre une ou plusieurs étapes supplémentaires à celles précédemment citées. Il peut s’agir notamment d’étapes de lavage et/ou séchage et/ou de broyage des fleurs épuisées, de préférence des drèches de distillation, ou encore d’une ou plusieurs étapes supplémentaires de purification par exemple par extraction par CO2supercritique, par distillation moléculaire ou distillation fractionnée, par précipitation et/ou par extraction, notamment extraction liquide-liquide.
Cette/ces étapes supplémentaires de purification peuvent être réalisées afin d’améliorer le profil olfactif de l’absolue ou éliminer une coloration.
Dans certains modes de réalisation, le procédé ne comprend pas d’étapes de purifications supplémentaires aux étapes a) et b).
Comme indiqué ci-avant, les étapes a) et/ou b) peuvent être répétées au besoin, par exemple pour augmenter le rendement ou améliorer l’élimination des cires.
Le procédé peut également comprendre une étape de formulation de l’extrait selon l’invention, par exemple par ajout d’un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique, notamment d’un véhicule ou d’un support acceptable sur le plan cosmétique. Par exemple, l’extrait selon l’invention peut être dilué dans un solvant organique ou végétal adapté par exemple le citrate de triéthyle, le glycérol, le propylène glycol, le pentylène glycol ou une huile végétale oléagineuse, encapsulé dans un système de vectorisation, par exemple des liposomes, ou encore absorbé sur un véhicule solide.
L’invention a également pour objet un procédé pour préparer un extrait à partir de fleurs de rose épuisées comprenant les étapes suivantes:
i) La fourniture de fleurs de rose épuisées, et
ii) L’extraction des fleurs de rose épuisées, de préférence par un procédé comprenant les sous-étapes suivantes :
a) une étape d’extraction avec un solvant organique volatil des fleurs de rose épuisées de manière à obtenir une concrète, et
b) une étape d’élimination des cires présentes dans la concrète issue de l’étape a).
Dans l’étape i), il peut s’agir de n’importe quel type de fleurs épuisées, notamment des drèches distillation obtenues, par exemple, à partir de fleurs fraiches de rose de Damas.
Les sous-étapes a) et b) de l’étape ii) sont telles que décrites ci-avant.
L’extrait selon l’invention a, de préférence, une faible teneur en carbohydrate, à savoir moins de 10%, de préférence moins de 5% en poids, de manière plus préférée moins de 1% voire moins de 0,5% en poids de carbohydrate par rapport au poids total de l’extrait.
Selon un aspect supplémentaire, l’extrait selon l’invention peut avoir une signature particulière en composés volatils telle que révélée par une analyse par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation de flamme (GC/FID) réalisée sur une colonne hydrophobe.
Dans certains modes de réalisations, l’extrait selon l’invention comprend moins 10% de terpénols, notamment de citronellol, de géraniol et de nérol.
Dans un autre mode de réalisation, l’extrait selon l’invention comprend de 1 à 5% de citronellol, de 1 à 5% de géraniol, moins de 1% de nérol, de 15 à 25% d’alcool phényléthylique et au moins 25% de stéaroptènes, chaque pourcentage correspondant au pourcentage d’aire que représente le pic correspondant au composé chimique d’intérêt par rapport à l’aire totale des pics du chromatogramme obtenu par analyse GC/FID. L’analyse GC/FID peut être réalisée dans les conditions telles que décrites dans l’exemple 2.
Les stéaroptènes correspondent à la fraction de l’absolue qui cristallise et qui est composée d’alcanes et d’alcènes comprenant au moins 17 atomes de carbone. On peut citer à titre d’exemple, l’heptadecane, le nonadecane, l’eicosane, l’heneicosane et le tricosane.
L’extrait selon l’invention peut comprendre une faible teneur en polyphénols, typiquement moins de 10%, de préférence moins de 5% en équivalence d’acide gallique en poids par rapport au poids total de l’extrait, la teneur en polyphénols étant déterminée par la méthode de Folin-Ciocalteu. De préférence, l’extrait selon l’invention comprend moins de 5%, de préférence moins de 1% en poids et de manière plus préférée moins de 0,5% en poids d’anthocyanes. Selon certains modes de réalisation, l’absolue selon l’invention est dépourvue d’anthocyanes.
Il va de soi que l’extrait selon l’invention est acceptable sur le plan cosmétique, lorsqu’il est utilisé à des concentrations usuelles dans les produits cosmétiques.
2. Utilisations et procédés cosmétiques selon l’invention
Selon un premier aspect, l’invention a pour objet l’utilisation cosmétique, non-thérapeutique, d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de roses (désigné ci-après «extrait de fleurs de rose épuisées») en tant qu’agent cosmétique.
On entend par « agentactif à effet cosmétique , agent cosmétique ou actif à effet cosmétique» un composé capable d’exercer au moins un effet cosmétique sur la peau ou ses annexes.
On entend par «effet cosmétique» tout effet non-thérapeutique visant à modifier et/ou améliorer l’aspect de la peau, de ses annexes, ou des muqueuses comme les lèvres, à les protéger des agressions externes (soleil, vent, humidité, sécheresse, produits chimiques), ou encore à prévenir et/ou à corriger les altérations non pathologiques de la peau ou de ses annexes. L’utilisation cosmétique selon l’invention n’englobe pas la prévention ou le traitement de pathologies, notamment de pathologies cutanées.
On entend par «altération non pathologique de la peau ou de ses annexes» toute modification non-pathologique de l’aspect visuel ou des propriétés mécaniques de la peau ou de ses annexes. Les altérations non pathologiques peuvent résulter, notamment du vieillissement cutané, d’une fragilité ou d’une sensibilité de la peau (peau dite sensible ou réactive) ou de l’exposition de la peau à certaines conditions extérieures, par exemple certaines conditions climatiques (expositions aux UV solaires, froid, vent) ou à la pollution (polluants atmosphériques, nanoparticules).
Au sens de l’invention, le terme «peau» désigne toute partie de la peau du corps humain, en particulier la peau du visage, y compris les lèvres et les paupières, le cuir chevelu, le cou, la peau des mains et la peau des pieds. Les annexes de la peau englobent les ongles, les poils, les cils et les cheveux, de préférence les cheveux.
Comme cela est détaillé plus loin, l’extrait selon l’invention est de préférence administré par voie topique, c’est-à-dire appliqué sur une zone de la peau, y compris le cuir chevelu, ou l’une de ses annexes. Il s’agit de préférence d’une zone de peau saine c’est-à-dire ne présentant pas de plaie ou de pathologies cutanées.
Comme indiqué ci-avant, la Demanderesse a montré que les extraits obtenus à partir de fleurs épuisées de rose sont de puissants agents antioxydants.
Ainsi, dans un mode de réalisation préféré, l’invention a pour objet l’utilisation cosmétique, non thérapeutique, d’un extrait de fleurs de rose épuisées en tant qu’agent protecteur contre le stress oxydant au niveau de la peau, notamment au niveau de l’épiderme et/ou du derme, ou de l’une de ses annexes. En d’autres termes, l’extrait selon l’invention peut être utilisé en tant qu’agent cosmétique pour lutter contre les effets du stress oxydant au niveau de la peau ou de l’une de ses annexes.
Le stress oxydant (également appelé stress oxydatif) au niveau de la peau peut être induit par tout type d’agression extérieure notamment le rayonnement solaire (UVA, UVB), la chaleur, le froid, le vent, l’exposition de la peau et de ses annexes à des polluants tels que les nanoparticules, les métaux lourds, les hydrocarbures aromatiques polycycliques ou encore les molécules organiques volatils mais également par le mode de vie (consommation d’alcool, de cigarette et/ou alimentation déséquilibrée notamment riches en acides gras saturés).
Dans un mode de réalisation particulier, l’extrait selon l’invention peut être utilisé comme agent antioxydant, par exemple pour neutraliser les espèces réactives de l’oxygène ou de l’azote telles que les radicaux libres, les ions oxygénés, l’oxygène singulet et les peroxydes au niveau de la peau ou de l’une de ses annexes.
L’extrait de fleurs de rose épuisées selon l’invention peut être utilisé en tant qu’agent antiradicalaire, c’est-à-dire en tant qu’agent capable de neutraliser, piéger ou prévenir la formation de radicaux libres au niveau de la peau, de préférence l’épiderme ou le derme.
L’extrait selon l’invention peut être notamment utilisé afin de neutraliser l’oxygène singulet et le monoxyde d’azote au niveau de la peau.
Selon un aspect supplémentaire, l’extrait selon l’invention peut être utilisé pour lutter contre les dommages du stress oxydant au niveau des membranes cellulaires des cellules cutanées, notamment des kératinocytes et des fibroblastes et/ou au niveau de la matrice extracellulaire. A titre d’exemple, l’extrait selon l’invention peut être utilisé pour prévenir la peroxydation lipidique et/ou les dommages de l’oxygène singulet au niveau des lipides de la membrane des cellules cutanées, notamment des kératinocytes et des fibroblastes
Plus généralement, l’extrait de fleurs de rose épuisées selon l’invention peut être utilisé en tant qu’agent pour prévenir ou traiter une ou plusieurs altérations non pathologiques de la peau induites par le stress oxydant.
Dans un mode de réalisation supplémentaire, l’extrait selon l’invention est utilisé en tant qu’agent antiâge.
Au sens de l’invention, on entend par «agent antiâge», un agent actif cosmétique ayant une activité biologique permettant de prévenir, ou traiter un signe du vieillissement cutané, c’est-à-dire de la peau ou de l’une de ses annexes.
On entend par «prévenir un signe du vieillissement cutané», le fait de retarder ou d’empêcher l’apparition du signe du vieillissement cutané.
On entend par «traiter un signe du vieillissement cutané», le fait de diminuer, d’atténuer, d’estomper, de corriger ou ralentir le développement du signe du vieillissement cutané.
On entend par «un signe du vieillissement cutané» toute altération ou modification de l’aspect visuel ou des propriétés mécaniques de la peau, non-pathologique, résultant du vieillissement, qu’il soit chronologique (chrono-vieillissement) et/ou du photo-induit (photo-vieillissement). Un signe du vieillissement cutané se réfère donc à une altération ou modification non-pathologique de l’aspect ou des propriétés mécaniques de la peau.
Ainsi, les signes du vieillissement englobent, sans y être limités, un amincissement de la peau, en particulier de l’épiderme, l’apparition d’un microrelief, l’apparition de ridules et/ou de rides sur la peau, y compris au niveau des lèvres et des paupières, un flétrissement ou un affaissement de la peau, une perte d’éclat de la peau, un teint brouillé, les tâches pigmentaires cutanées, les cernes au niveau des yeux, une perte de densité de la peau, une perte de fermeté de la peau, une perte de tonicité de la peau, une perte de contractilité de la peau, une perte d’élasticité de la peau, une altération de l’aspect lisse de la peau, une augmentation de la rugosité de la peau, une altération du contour du visage, ou encore une altération de la gaine ou de la couleur des cheveux.
A titre d’exemple, l’extrait selon l’invention peut être utilisé dans le contexte cosmétique pour:
- prévenir, atténuer ou traiter les rides, et/ou les ridules, et/ou
- améliorer l’éclat du teint ou unifier le teint, rendre le teint plus lumineux, et/ou
- limiter l’apparition de tâches pigmentaires, et/ou
- prévenir, atténuer ou traiter les cernes, et/ou
- rajeunir la peau vieillissante, et/ou
- lisser la peau, ou limiter ou prévenir la rugosité de la peau, et/ou
- corriger l’affinement de la peau lié à l’âge; et/ou
- prévenir l’altération des propriétés mécaniques de la peau, notamment une perte de densité de la peau, une perte de fermeté de la peau, une perte de tonicité de la peau,ou encore une perte d’élasticité de la peau, et/ou
- pour prévenir ou améliorer le contour du visage, et/ou
- prévenir et/ou traiter l’altération de la gaine ou de la couleur des cheveux, et/ou
- prévenir ou traiter la sécheresse de la peau et des cheveux, et/ou
- pour maintenir ou renforcer l’effet barrière de la peau.
Dans certains modes de réalisation, l’extrait selon l’invention est utilisé en tant qu’agent antiâge chez un individu d’au moins 30 ans, de manière préférée d’au moins 40 ans voire 45 ans.
Dans les utilisations selon l’invention, l’extrait de fleurs de rose épuisées selon l’invention peut être appliqué sur toute partie de la peau ou de ses annexes, y compris le cuir chevelu, les cheveux et les ongles.
L’extrait selon l’inventions est typiquement présent dans une composition cosmétique, dermocosmétique ou dermatologique, à titre d’agent cosmétique actif.
Il va de soi que ladite composition cosmétique, dermocosmétique ou dermatologique est aussi un objet de la présente invention.
L’extrait selon l’invention représente généralement de 0,0001% à 10% en poids, de préférence de 0,001% à 10% en poids, de manière plus préférée de 0,005% à 5% ou de 0,01% à 5% en poids par rapport au poids total de ladite composition cosmétique. A titre d’exemple, l’extrait de fleurs épuisées de rose peut représenter de 0,01% à 3,00% ou de 0,01% à 2,00% par exemple de 0,01% à 1,00% en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique.
Ladite composition cosmétique, dermocosmétique ou dermatologique peut comprendre un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique. Les excipients acceptables sur le plan cosmétique peuvent représenter de 50% à 99,9999% en poids, de préférence de 60% à 99,999%, de manière plus préférée de 70% à 99,995% ou de 80% à 99,99%.
La composition peut de plus comprendre un ou plusieurs principes actifs additionnels à effet cosmétique.
Typiquement, ladite composition cosmétique comprend :
de 0,0001% à 10% d’extrait selon l’invention,
de 0% à 20% d’un ou plusieurs agents actifs additionnels, et
de 70% à 99,9999% d’un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique,
les pourcentages étant exprimés en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique.
Dans certains modes de réalisation, ladite composition comprend
de 0,001% à 5% en poids d’extrait selon l’invention,
de 0,001% à 10% d’un ou plusieurs agents actifs additionnels, et
de 85% à 99,998 % d’un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique.
Dans d’autres modes de réalisation, ladite composition comprend :
de 0,005% à 5% en poids d’extrait selon l’invention,
de 0,001% à 10% d’un ou plusieurs agents actifs additionnels, et
de 85% à 99,994 % d’un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique.
Dans un mode de réalisation supplémentaire, ladite composition comprend :
de 0,01% à 5% en poids d’extrait selon l’invention,
de 0,01% à 10% d’un ou plusieurs agents actifs additionnels, et
de 85% à 99,98 % d’un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique.
Dans un autre mode de réalisation, ladite composition comprend :
de 0,01% à 2% en poids d’extrait selon l’invention,
de 0,5% à 10% d’un ou plusieurs agents actifs additionnels, et
de 85% à 99,49 % d’un ou plusieurs excipients acceptables sur le plan cosmétique.
Le ou les agents actifs à effet cosmétique additionnels peut/vent être choisi(s) parmi le groupe constitué par les vitamines, les filtres et écrans solaires, les agents antiâges, les agents antirides, les agents tenseurs, les agents anti-rougeurs, les antioxydants, les agents raffermissants, les agents hydratants, les agents apaisants, les agents gommants ou exfoliants, les agents mâtifiants, les agents séborégulateurs, les actifs éclaircissants, les actifs anti-tâches, les agents amincissants, les agents drainants, les actifs auto-bronzants, les accélérateurs de bronzage et leurs combinaisons.
De préférence, la composition cosmétique peut comprendre un actif choisi parmi un agent antiride, un agent anti-rougeur, un actif hydratant, un agent apaisant, , un agent anti-tâche, un filtre ou un écran solaire, et leurs combinaisons.
A titre d’exemple d’agents hydratants, on peut citer l’urée, l’acide pidolique (PCA) et ses dérivés en particulier ses sels tels que l’arginine PCA, le chitosan PCA, ses sels de cuivre (Cuivre PCA), de magnésium (magnésium PCA), de sodium (sodium PCA) ou de zinc, l’éthylhéxyl PCA, le gluconate de calcium, l’acide hyaluronique et ses sels et autres glycosaminoglycanes, le fructose, le glucose, l’isomaltose, le lactose, le tréhalose, le polydextrose, le saccharose (Sucrose), le maltitol, le mannitol, le sorbitol, le xylitol et les autres hydrates de carbones et dérivés, les polyéthylène glycols tels que les PEG-7, PEG-8, PEG-10, PEG-12 ou PEG-14, la glycérine, le propylène glycol, le pentylène glycol, le butylène glycol, le butanediol, la betaïne, la citrulline, le collagène et ses dérivés, l’histidine, les hydrolysats de soie, de kératine ou de soja, les extraits de plante riches en polysaccharides et/ou polyphénols, par exemple les extraits d’Aloès, bleuet (Centaurea cyanus), et les combinaisons de ceux-ci.
A titre d’exemple d’agents apaisants, on peut citer l’allantoïne, le panthénol, le bisabolol, les extraits d’aloès, d’avoine, de souci (Calendula officinalis), de bouleau (par exempleBetula alba), ou d’épilobe (Epilobium angustifolium).
A titre d’exemple d’agents antioxydants, on peut citer le HMR (hydroxy méthyl résorcinol), l’acide ascorbique et ses dérivés, la vitamine B9, le chlorhydrate d’histidine, la vitamine E et ses dérivés, ou un extrait d’épilobe (Epilobium augustifolium ).
A titre d’agents anti-rougeurs, on peut citer les saponines, les flavonoïdes, les ruscogénines, les esculosides, et les extraits les contenant, par exemples les extraits deRuscus, ainsi que certaines huiles essentielles, par exemple de lavande ou de romarin.
A titre d’exemple d’agents anti-tâches, on peut citer des extraits comme la réglisse (Glycyrrhyza glabra), l’extrait de jackfruit (Artocarpus heterophyllus), les extrait de Rumex (R.occidentalis), les extraits de plante appartenant au genre citrus, le resveratrol, les peptides comme l’oligopeptide-68, le nonapeptide-1, l’acide kojique, le magnésium ascorbyl phosphate et les combinaisons de ceux-ci.
Dans certains modes de réalisation, la composition cosmétique selon l’invention comprend au moins un extrait supplémentaire de plante, en plus de l’extrait de fleurs de rose épuisées selon l’invention. L’extrait de plante peut être de tout type. Il peut s’agir notamment d’une huile essentielle, d’un extrait obtenu par décoction, extraction ou macération à l’aide d’un solvant organique tel qu’un alcane, un ester, un éther, ou une solution glycolique ou encore par extraction par fluide supercritique.
Ces extraits peuvent avoir des propriétés antioxydante, apaisante, antiâge ou éclaircissante (anti-tâche) ou être présents pour apporter une note parfumée à la composition.
Il peut s’agir notamment d’un extraitd’ Anigozanthos flavidus, Swertia chirata, de vanille, de cyprès, de jasmin, d’iris, de gentiane, ou encore d’une huile essentielle de gingembre, d’immortelle, de laurier, de géranium, de patchouli, de vétiver, de citronnelle, de santal, de lavande, ou de noix de muscade.
Le ou les excipients acceptables sur le plan cosmétique présents dans la composition cosmétique peuvent être choisis parmi les agents diluants, les agents dispersants, les agents gélifiants, les émollients, les agents de vectorisation comme les polymères polycationiques ou les phospholipides, les gommes, les résines, les solvants en particulier les alcools inférieurs notamment l’éthanol, l’isopropanol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le propanediol, la glycérine, le sorbitol, et le propylène glycol, les charges telles que les amidons modifiés et polymérisés, le dioxyde de titane, ou un stéarate métallique, les conservateurs, les huiles essentielles, les agents nacrés, les colorants, les absorbeurs d’odeur, les agents régulateurs du pH ou les agents neutralisants, les agents lubrifiants, les agents épaississants, les tensio-actifs dont les tensio-actifs anioniques, cationiques, amphotères ou non ioniques, les humectants tels que la glycérine ou le sorbitol, les agents mouillants, les agents dispersants, les parfums, les pigments organiques ou encore minéraux comme les oxydes de fer, les agents huileux comme les huiles ou des graisses d’origine végétale, les graisses d’origine animale, les huiles de synthèse comme la vaseline, les huiles de silicone , les esters d’alcool gras, des huiles fluorées, des cires, des argiles modifiées, des bentonites, des sels métalliques d’acide gras, la silice, les poly-éthylènes, du mica, les agents conservateurs, les agents antimicrobiens, des véhicules tels qu’une eau minérale, thermale ou florale, et/ou d’autres substances utilisées couramment en formulation dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique.
L’extrait selon l’invention peut être incorporé dans n’importe quel type de composition. De préférence, il s’agit d’une composition ayant une forme adaptée à l’administration topique, en particulier adaptée à une application sur la peau, le cuir chevelu ou les cheveux, ou les ongles. Ladite composition cosmétique peut se présenter sous la forme de solutions aqueuses, hydroalcooliques, d’émulsions huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans huile (E/H) ou multiple (triple : E/H/E ou H/E/H), des nanoémulsions, en particulier des nanoémulsions H/E, dont la taille des gouttes est inférieure à 100nm, de gels aqueux, de dispersions ou encore d’une poudre.
La composition selon l’invention peut se présenter sous la forme d’une lotion, d’un lait, d’une crème, d’un onguent, d’un baume, d’un gel, d’une mousse, d’une solution, ou d’une pommade.
De manière plus générale, la composition selon l’invention peut se présenter également sous la forme d’un produit cosmétique ou dermocosmétique de tout type. Il peut s’agir d’un soin cosmétique ou d’un produit de maquillage ou d’hygiène corporelle ou d’une composition parfumante, par exemple une lotion, un lait, un sérum, un gel aqueux ou huileux, une émulsion, une crème, un gel-crème, une eau de soin, une pommade, un baume, un fond de teint, un spray, un ombre à paupière, un mascara, un stick, un rouge à lèvre, un gloss, une mousse, un déodorant, un masque nourrissant, un gel douche, une huile lavante, un savon, un shampooing ou un après-shampooing, un masque ou une huile pour cheveux, et un produit exfoliant ou gommant ou encore un vernis pour les ongles, un parfum ou une eau de toilette.
A titre illustratif et non-limitatif, l’extrait selon l’invention peut être présent à titre d’agent antiâge dans une crème de jour destinée aux peaux matures ou encore dans un sérum régénérant.
Dans certains modes de réalisation, l’extrait selon l’invention est présent dans la composition cosmétique en association avec un agent de vectorisation. Dans certains modes de réalisation, l’extrait de fleurs de rose épuisées est formulé, à l’aide d’un système de vectorisation. Le système de vectorisation peut être choisi parmi le groupe constitué par les micelles, les liposomes, y compris les liposomes unilamellaires ou multilamellaires, les systèmes lamellaires, les vésicules lipidiques ou polymériques, les micro ou nano-particules de polymères naturels ou non.
Dans certains modes de réalisation, la composition selon l’invention est destinée à protéger la peau, le cuir chevelu ou les cheveux des effets du stress oxydant, ou à prévenir ou traiter le vieillissement cutané, y compris le photovieillissement.
Un objet supplémentaire selon l’invention est un procédé cosmétique, non-thérapeutique, comprenant l’administration d’une quantité cosmétiquement efficace de l’extrait de fleurs de rose épuisées, de préférence par voie topique, audit individu. L’extrait est typiquement appliqué sur la zone à traiter sous la forme d’une composition ou produit cosmétique ci-dessus décrit. L’effet cosmétique visé est l’un quelconque des effets cosmétiques décrits ci-avant. Il peut s’agir notamment d’un procédé pour :
- protéger la peau ou l’une de ses annexes contre l’effet du stress oxydant, et/ou
- prévenir ou traiter une altération non-pathologique de la peau ou de l’une de ses annexes
liée au vieillissement, notamment le vieillissement photo-induit ou au chrono-vieillissement, et/ou
- pour traiter ou prévenir le vieillissement cutané,
L’extrait selon l’invention est alors utilisé pour exercer un effet antioxydant, notamment un effet antiradicalaire, notamment pour lutter contre les dommages oxydatifs au niveau des membranes des cellules cutanées.
Dans les méthodes et utilisations cosmétiques selon l’invention, la dose à administrer et la fréquence d’administration de l’extrait selon l’invention varient en fonction de l’effet cosmétique recherché, de la zone d’application (peau ou annexe), des caractéristiques de l’individu, en particulier de son sexe, de son âge et de son type de peau.
Typiquement, l’extrait selon l’invention peut être appliqué au moins une fois par semaine, voire 2 à 3 fois par semaine et même quotidiennement, lorsque la zone à traiter est le cuir chevelu et/ou les cheveux.
A titre d’exemple supplémentaire, l’extrait selon l’invention peut être appliqué une à deux fois par jour, typiquement le matin et/ou le soir, lorsque la zone à traiter est une zone de peau du corps, du cou, du visage, ou des mains.
A titre d’exemple, pour obtenir un effet antiâge au niveau du visage, le patient peut appliquer une dose de 0,5 g à 2 g de composition cosmétique à 0,1% en poids d’extrait selon l’invention sur son visage, matin et soir.
Les traitements ci-dessus décrits peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
3. Utilisation des extraits de Fleurs épuisées de rose en tant qu’agents fonctionnels
Selon un aspect supplémentaire, l’invention a pour objet l’utilisation d’un extrait de fleurs de rose épuisées en tant qu’ingrédient fonctionnel, plus précisément en tant qu’agent antioxydant dans des compositions cosmétiques ou des parfums ou encore dans des ingrédients pour la cosmétique ou la parfumerie.
En effet, la Demanderesse a montré qu’un tel extrait est particulièrement efficace pour neutraliser les radicaux libres. Ainsi, l’extrait selon l’invention peut être utilisé en tant qu’excipient ou ingrédient fonctionnel afin de prévenir, d’inhiber ou de retarder l’oxydation des ingrédients présents dans une composition cosmétique ou des parfums. En d’autres termes, l’extrait selon l’invention peut être utilisé pour stabiliser les compositions cosmétiques et les parfums et conserver lesdites compositions au cours du temps.
Par exemple, l’extrait selon l’invention peut être utilisé pour prolonger la stabilité et la durée de vie des compositions cosmétiques, par exemple en prévenant l’oxydation des agents cosmétiques présents dans la composition, en préservant la couleur et les propriétés organoleptiques, notamment le toucher et l’odeur, de la composition cosmétique au cours du temps.
A titre d’exemple supplémentaire, l’extrait selon l’invention peut être utilisé pour prolonger la stabilité et la durée de vie des parfums, par exemple pour préserver les propriétés olfactives et la couleur d’un parfum au cours du temps. A titre d’exemple supplémentaire, l’extrait selon l’invention peut être utilisé pour protéger les phases grasses présentes dans les compositions cosmétiques contre la peroxydation des lipides.
La Demanderesse a également montré que l’extrait de fleurs de rose épuisées présente un profil olfactif très intéressant, caractérisé par des notes florale-fruitée de type abricot, osmanthus et des notes de fond sensuelles miellées, et épicées.
Ainsi, l’extrait selon l’invention peut être présente à la fois en tant qu’agent antioxydant ou agent stabilisant et en tant que fragrance dans une composition cosmétique ou de parfum.
L’extrait de fleurs de rose épuisées est tel que décrit précédemment.
Dans certains modes de réalisation, il s’agit d’un extrait obtenu à partir de drèches de distillation de fleurs de rose, notamment de pétales frais de roses de Damas. L’extrait peut notamment être une absolue.
D’autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et en aucun cas comme limitatifs.
EXEMPLES
Exemple 1 : Préparation d ’un extrait de fleurs épuisées de rose selon l’invention
L’extrait a été préparé à partir de fleurs épuisées issues de l’hydrodistillation de fleurs fraîches deRosa x damascena Mill.(Rose de Damas) (drèches de distillation). Après l’hydrodistillation, les fleurs sont brièvement égouttées afin de bien les séparer de l’eau de distillation puis sont stockées non-séchées jusqu’à l’extraction. Ce stockage peut varier de quelques minutes à plusieurs heures.
Les drèches de distillation ont été mises à macérer dans de l’hexane (environ 3-10 L par kg de fleurs) à température ambiante pendant au moins 35 min. Le mélange a été décanté et la phase liquide et les fleurs ont été séparées. Les fleurs ont été remises à macérer 1-2 fois dans l’hexane pendant une durée plus courte. Les phases liquides des 1 à 2 macérations ont été rassemblées et l’hexane a été évaporé de manière à obtenir la concrète.
La concrète a été ensuite reprise dans l’éthanol. Le mélange a été homogénéisé, légèrement chauffé puis refroidi de manière à précipiter les cires. Le mélange a été ensuite filtré. Le filtrat a été récupéré. Les cires ont été reprises dans l’éthanol. Le mélange a été homogénéisé à chaud, refroidi de manière à faire précipiter les cires et filtré. Cette étape a été renouvelée jusqu’à obtenir un appauvrissement satisfaisant des cires en molécules odorantes.
Le rendement global est légèrement inférieur à 0,1%
L’extrait ainsi obtenu présente un profil olfactif caractérisé par des notes florale-fruitée de type abricot, osmanthus et des notes de fond sensuelles miellées, épicées
Exemple 2 : analyse de l’extrait selon l’invention
- Analyse GC/FID
Les composés volatils présents dans l’extrait ont été caractérisés par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation de flamme (GC/FID).
Les conditions de mise en œuvre de l’analyse sont les suivantes :
Colonne Agilent HP-1ms (apolaire, 100% diméthylpolysiloxane, 60m x 250 µm x 0.25 µm), programmation du four : 60°C pendant 10 mn puis 2°C/mn jusqu’à 300°C et plateau 20 mn.
Le tableau ci-dessous montre la distribution des composés volatils présent dans l’extrait selon l’invention. Pour chaque composé, le pourcentage indiqué correspond au pourcentage d’aire du pic correspondant au composé chimique d’intérêt par rapport à l’aire totale des pics du chromatogramme obtenu par analyse GC/FID .
A titre de comparaison, on donne aussi la distribution des composés volatils présent dans l’huile essentielle de rose obtenue par hydrodistillation de fleurs fraîches :

Extrait selon l’invention Huile essentielle de rose
Citronellol 1-5% >25%
Géraniol 1-5% 15-25%
Nérol <1% <1%
Total terpénols <10% >60%
Alcool phényléthylique 15-25% 1-5%
Stéaroptènes > 25% 5-15%
- Dosage des polyphénols totaux
Les polyphénols totaux ont été quantifiés par la méthode Folin-Ciocalteu dans l’extrait selon l’invention. Cette méthode est basée sur l’oxydation des phénolates par le réactif de Folin-Ciocalteu conduisant à la formation d’un complexe bleu quantifiable par spectrophotométrie. Les résultats sont exprimés en équivalent d’acide gallique.
Les extraits ont été dilués à 1 mg/ml dans de l'éthanol. Ensuite, ils ont été dilués à 100 μg / ml en utilisant de l'eau milliQ. L'acide gallique a été utilisé comme standard, à des concentrations allant de 12,5 μg/mL à 200 μg/mL dans une solution d'éthanol à 10%.
À 1000 μL d'échantillons ou de dilutions d'acide gallique, 100 μL de réactif de Folin-Ciocalteu et 300 μL d’une solution de carbonate de sodium à 20% ont été ajoutés. Pour les blancs, le réactif et la solution de carbonate de sodium ont été remplacés par 400 μL d'eau. Après 40 minutes dans l'obscurité, 200 μl de chaque échantillon et blanc ont été déposés en triplicat sur une microplaque à 96 puits et l'absorbance a été lue à 720 nm. Deux ou trois titrages indépendants ont été effectués en fonction des échantillons.
La concentration en polyphénols est exprimée en équivalent d’acide gallique en utilisant la régression polynomiale suivante:
[acide gallique]% = a*(Abs720nm)3+ b*(Abs720nm)2+ c*(Abs720nm) + d, avec d=0.
La teneur en anthocyanes et proanthocyanidines a par ailleurs été évaluée par l’essai Porter, après hydrolyse (méthode butanol -HCl-Fer).
Résultats :
L’extrait selon l’invention présente une teneur faible en polyphénols totaux d’environ 3% en équivalent d’acide gallique en poids. L’extrait est dépourvu de pro-anthocyanidines et d’anthocyanes (<0,0015% - limite de détection de la méthode utilisée 0,0015%).
Example 3 : Evaluation des propriétés antioxydantes de l’extrait selon l’invention
- E valuation de l’activité antiradicalaire (test DPPH)
Le test DPPH est un test colorimétrique visant à déterminer la capacité d’un ingrédient à neutraliser le radical libre DPPH° (radical 2,2-diphényl-1-pycrylhydrazyle). Ce radical est violet dans sa forme libre et jaune lorsqu’il est neutralisé par un agent antiradicalaire. Le test consiste à suivre la décroissance de l’absorbance du milieu réactionnel à 540 nm. L’alpha-tocophérol est utilisé en tant que référence positive et le milieu réactif seul en tant que contrôle négatif.
L’extrait selon l’invention est dilué à 1% ou 0,5% en poids dans l'éthanol. Ensuite, 500 µL, 250 µL, 125 µL, 62,5 µL ou 25 µL sont ajoutés à de l'éthanol qs 2000 µL.
L'α-tocophérol (pureté 90%) est solubilisé à 200 µg/mL dans l'éthanol. Ensuite, 500 µL, 250 µL, 125 µL, 62,5 µL ou 25 µL sont ajoutés à l'éthanol qs 2000 µL.
Pour toutes les dilutions de l’extrait selon de l’invention et de l’α-tocophérol, un blanc est réalisé avec 500 µL d'éthanol. Le contrôle négatif est obtenu en ajoutant 500 µL de solution comprenant le DPPH• dans 2000 µL d'éthanol.
La solution de DPPH• est préparée à 5,6x10-4M dans de l'éthanol et 500 µL sont ajoutés dans les différents échantillons. Les tubes sont agités et placés 30 minutes dans l'obscurité.
3 échantillons de 200 µl sont prélevés dans chaque tube après 30 min dans le noir, et disposés dans une microplaque. L’absorbance à 540 nm est immédiatement lue et l’efficacité radicalaire des extraits selon l’invention est déterminée selon la formule ci-dessous.
% efficacité antiradicalaire ( [x],t ) = (1-[(A [x],t blanc )/(max (A [t-],t ) blanc )]) x 100
avec,
A [x],t : l’absorbance de l’ingrédient (ici l’extrait) à un temps déterminé et à une concentration déterminée, en présence de DPPH.
blanc: l’absorbance de l’ingrédient et des solvants, sans DPPH.
max (A [t-],t ): l’absorbance maximale du contrôle négatif au temps déterminé correspondant à 0 % des radicaux DPPHneutralisés = solution réactive sans ingrédient
A titre de contrôle supplémentaire, l’efficacité de l’huile essentielle d’immortelle connue pour ses propriétés antiradicalaires et antiâge a été déterminée selon le même procédé.
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus.
Concentration
(% massique)
Extrait selon l’invention (% d’efficacité) Huile essentielle d’immortelle (% d’efficacité)
0,2% 90,4% 66,5%
0,10% 62,2% 56,7%
0,05% 38,6% 44,1%
0,025% 28,5% 33,9%
0,01% 16,70% 22,2%
On note que l’extrait selon l’invention présente une activité radicalaire élevée, bien supérieure à celle de l’huile essentielle d’immortelle.
L’IC50 à 30 min de l’extrait selon l’invention est de 0,05% en poids. A titre de comparaison, l’IC50 du tocophérol est de 0,0019% (15,3 µg/ml)
L’huile essentielle de rose n’a pas d’activité antiradicalaire dans le test DPPH.
- E valuation de l’activité d’inhibition de la peroxydation des lipides
Les lipides membranaires sont soumis en permanence au stress oxydatif. Les espèces réactives de l’oxygène sont capables d’arracher un hydrogène présent sur les chaines grasses insaturées ce qui initie le processus de peroxydation lipidique conduisant à l’altération de la membrane cellulaire.
L’objectif de ce test était d’évaluer la capacité de l’extrait obtenu à partir des fleurs épuisées de rose à inhiber la peroxydation lipidique en présence d’oxygène catalysée par l’hémoglobine selon la méthode de Kuo et al. (J Agric Food Chem. 1999;47(8):3206-9). Le lipide modèle utilisé est l’acide linoléique. L’alpha-tocophérol a été utilisé en tant que témoin positif. Les extraits ont été testés selon une plage de concentration allant de 0,001 à 0,1%.
L’extrait a été ajouté à une solution phosphate (K2PO4KOH, 0,2M) contenant de l’acide linoléique (0,1M). La réaction a été initiée par l’ajout d’une solution d’hémoglobine (0,08% dans l’eau). Les tubes ont été maintenus à 37°C pendant 60 min et la réaction stoppée par ajout d’une solution HCl diluée à 0,6% dans l’éthanol. L’hydroperoxyde formé est déterminé selon la méthode au thiocyanate ferrique en ajoutant 30% de thiocyanate d’ammonium et 0,02M de chlorure ferreux dans le milieu. L’absorbance à 490 nm est alors mesurée.
Le pourcentage d’inhibition a été calculé selon l’équation:
% inhibition = ((A0-(A1-A2))/A0) x 100
Dans laquelle,
A 0 : Absorbance du témoin négatif (milieu réactionnel sans extrait)
A1 : Absorbance du milieu réactionnel
A2 : Absorbance du milieu sans hémoglobine
L’IC50, c’est-à-dire la concentration en pourcentage massique permettant d’obtenir une inhibition de 50% est déterminée.
Les résultats obtenus sont les suivants :
Ingrédients Peroxidation lipidique IC50(%)
Extrait selon l’invention 0,144±0,007
Tocophérol 0,005
L’extrait selon l’invention présente une activité protectrice vis-à-vis de la peroxydation lipidique.
- Evaluation de l’effet antiradicalaire vis-à-vis du radical monoxyde d’azote
Les radicaux NO ont pour cible principale les métalloprotéines, et les thiols tels que le glutathion. Le peroxynitrite peut induire des dommages au niveau de l’ADN, la nitration des tyrosines au niveau protéique et la peroxydation des lipides de la membrane cellulaire. L’oxide nitrique et ses dérivés sont donc des acteurs clés du stress oxydant au niveau cellulaire.
L’activité antiradicalaire de l’extrait selon l’invention a été déterminée par la méthode décrite dans Sreejayan, and Rao, J Pharm Pharmacol.1997 Jan;49(1):105-7.
Au pH physiologique de 7,2, le nitroprussiate de sodium (SNP) se décompose en solution aqueuse et génère du NO•. Des produits stables (nitrate et nitrite) sont produits lorsque le NO• réagit avec l'oxygène dans des conditions aérobies, ce qui peut être déterminé à l'aide du réactif de Griess.
Les extraits ont été testés à une concentration de 0,1% en poids. 500 μL de nitroprussiate de sodium (SNP) (25 mM) ont été incubés avec 500 μL d’extraits à 37 ° C pendant 2,5 h sous une exposition normale à la lumière. Après incubation, les échantillons ont été maintenus dans l'obscurité à température ambiante pendant 20 min. Ensuite, 500 µl de réactif de Griess ont été ajoutés et l'absorbance a été mesurée à 546 nm après 40 min.
Le pourcentage d’inhibition de NO• a été calculé de la manière suivante:
% inhibition = ((A0-(A1-A2))/A0) x 100
avec
A0 : absorbance du contrôle négatif
A1 : Absorbance du milieu réactionnel
A2 : Absorbance du milieu sans SNP
Résultats :
Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous
Inhibition NO (% d'inhibition à 0.1% MS)
Extrait selon l’invention 26
Tocophérol 70
L’extrait selon l’invention présente une activité antiradicalaire vis-à-vis des radicaux NO•
- Evaluation de l’effet protecteur de l’extrait selon l’invention vis-à-vis de l’oxygène singulet
L'objectif de cette étude était d'évaluer l'activité antioxydante de l’extrait selon l’invention vis-à-vis de l’oxygène singulet.
Il s’agit d’un test “in tubo” visant à déterminer si l’extrait selon l’invention est capable de prévenir l’oxydation du squalène, un lipide présent dans le sébum, par l’oxygène singulet induitin tubo.
L'activité antioxydante de l’extrait a été évaluée en comparant les teneurs en squalène par chromatographie liquide avec détection par absorbance UV (CL/UV) des conditions suivantes:
- Contrôle négatif (Cneg): squalène non exposé à l’oxygène singulet.
- Contrôle positif (Cpos): squalène exposé à l’oxygène singulet.
- Test « extrait »: squalène exposé à l’oxygène singulet en présence d’oxygène singulet.
- Test de référence: squalène stressé par l'oxygène singulet en contact avec une substance de référence
L’extrait a été testé aux concentrations suivantes : 0 ,02%, 0,1% et 0,25%.
Le trolox (composé de référence) a été testé à 0,5% (5mg/ml).
Tous les essais, y compris les contrôles, ont été réalisés dans les mêmes conditions. On a utilisé un mélange méthanol/dichlorométhane 2/1 v/v comme milieu. Une photooxygénation en utilisant du rose Bengale comme sensibilisateur a été réalisée. Cette solution a été exposée à l'oxygène gazeux et sous exposition à la lumière (500 W) à 4 ° C pendant 1h15. Le squalène a été extrait du milieu réactionnel en utilisant une extraction liquide/liquide et a été analysé par LC/UV. L’index de protection de l’extrait et du trolox ont été déterminés à partir des aires du pic du squalène par comparaison avec les expériences témoins selon la formule suivante :
Indice de protection = (1 - (Aire « extrait »)/(AireCpos))*100
Résultats
Le tableau ci-dessous montre les indices de protection obtenus :
Composé Indice de protection (%)
Extrait à 0,02% 13,2
Extrait à 0,1% 22,4
Extrait à 0,25% 37,4
Trolox à 0,5% 63,4
L’Extrait selon l’invention est donc capable de protéger le squalène vis-à-vis de l’oxydation par l’oxygène singulet.
EXEMPLE 4 : Exemples de compositions cosmétiques comprenant un extrait de Fleurs épuisées de rose
Crème prévention vieillissement cutané
Nom chimique % en poids
Eau QSP100
EDTA tétrasodium 0,10
Phénoxyéthanol 0,8
Copolymères d’acrylate de sodium lécithine 1,75
Triglycerides capriques/capryliques 8,00
Huile de tournesol 5,00
Pentylène glycol 1,0
Extrait de fleurs épuisées de Rosa x damascena Mill. 0,1
Crème anti-âge
Nom chimique % en poids
Eau déioinisée QSP100
Phytate de sodium et eau et alcool 0,10
Gomme de xanthane 0,75
Lécithine hydrogénée et alcools en C12-C16 et acide palmitique 4,00
Tocophérol et huile de tournesol 0,10
Huile de graine deMacadamia Ternifolia 1,00
Cétyl Ethylhexanoate 9,00
Diméthicone 0,50
Cire synthétique 1,00
Esters cétyliques de beurre de karité 4,00
Beurre de graine deShorea Stenoptera(Illipe) 4,00
Béhényl Alcool 1,5
Phénoxyethanol Caprylyl Glycol 1,10
Extrait de fleurs épuisées de Rosa x damascena Mill. 0,15
Glycérine et eau et extrait d’Anigozanthos flavidus 2,00

Claims (15)

  1. Utilisation cosmétique d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose en tant qu’agent actif cosmétique, de préférence pour lutter contre les dommages du stress oxydant au niveau de la peau ou de l’une de ses annexes.
  2. Utilisation cosmétique selon la revendication 1, dans laquelle le résidu d’extraction est constitué de drèches de distillation, de préférence de drèches issues de l’hydrodistillation de fleurs de rose entières.
  3. Utilisation cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, dans laquelle la rose est la rose de Damas.
  4. Utilisation cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle l’extrait est une absolue.
  5. Utilisation cosmétique selon l’une quelconque des revendications précédentes dans l’extrait est utilisé en tant qu’agent antiradicalaire, en tant qu’agent photo-protecteur et/ou en tant qu’agent antiâge.
  6. Utilisation cosmétique selon l’une quelconque des revendications précédentes dans laquelle l’extrait est présent en tant qu’agent actif dans une composition cosmétique pour prévenir, retarder et/ou traiter un ou plusieurs signes du vieillissement de la peau ou de l’une de ses annexes.
  7. Utilisation cosmétique selon la revendication 6, dans laquelle le ou les signes du vieillissement cutané sont choisis parmi le groupe constitué par : l’apparition de ridules et/ou de rides sur la peau, notamment au niveau des lèvres et des paupières, une perte de densité de la peau, une perte de fermeté de la peau, une perte de tonicité de la peau, une perte d’élasticité de la peau, une altération de l’aspect lisse de la peau, une augmentation de la rugosité de la peau, une altération du contour du visage, une altération de la gaine ou de la couleur des cheveux, et leur combinaisons.
  8. Utilisation cosmétique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’extrait est présent dans une composition cosmétique ou dermo-cosmétique comprenant en outre, au moins un agent cosmétique additionnel, de préférence choisi dans le groupe constitué par les vitamines, les filtres et écrans solaires, les agents anti-âges, ou antirides, les antioxydants, les agents liftants, les agents raffermissants, les agents anti-tâches, les agents anti-rougeurs, les agents amincissants, les agents drainants, les agents hydratants, les agents apaisants, les agents gommants ou exfoliants, les agents matifiants, les agents séborégulateurs, les actifs éclaircissants, les actifs auto-bronzants, les accélérateurs de bronzage et leurs combinaisons.
  9. Utilisation cosmétique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’extrait est présent dans composition cosmétique ou dermocosmétique choisie parmi le groupe constitué par les solutions aqueuses, les solutions hydroalcooliques, les émulsions huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans huile (E/H) ou multiple (triple : E/H/E ou H/E/H), les nanoémulsions, en particulier des nanoémulsions H/E, dont la taille des gouttes est inférieure à 100nm, les gels aqueux, ou les dispersions d’une phase grasse dans une phase aqueuse à l’aide de sphérules, les suspensions, de préférence en milieux aqueux ou hydroalcoolique, les suspensions de liposomes, les poudres, les lotions, laits, les crèmes, les onguents, les gels, les mousses, et les pommades.
  10. Utilisation cosmétique selon la revendication 9 dans laquelle la composition est choisie parmi un produit cosmétique, un produit de maquillage, une composition parfumante, ou un produit d’hygiène corporelle, par exemple une lotion, un lait, un sérum, un gel aqueux ou huileux, une émulsion, une crème notamment une crème de jour ou une crème de nuit, un gel-crème, une eau de soin, une pommade, un baume, un fond de teint, un spray, un ombre à paupière, un mascara, un stick, un rouge à lèvre, un gloss, un baume à lèvres, une mousse, un déodorant, un shampooing, un après-shampooing, un vernis pour les ongles, une huile de soin, une huile lavante, un masque nourrissant, un gel douche, un produit exfoliant ou gommant, un parfum ou une eau de toilette.
  11. Composition cosmétique ou dermocosmétique comprenant (i) un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose, de préférence tel que défini dans l’une quelconque des revendications 2 à 4, en tant qu’actif cosmétique et (ii) au moins un excipient acceptable sur le plan cosmétique, ladite composition étant destinée à prévenir ou traiter le vieillissement cutané.
  12. Utilisation d’un extrait obtenu à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose en tant qu’agent antioxydant pour protéger une composition cosmétique, un ingrédient, ou un parfum contre l’oxydation.
  13. Utilisation selon la revendication 12, dans laquelle l’extrait est tel que défini dans l’une quelconque des revendications 2 à 4.
  14. Utilisation selon les revendications 1 à 10 ou les revendication 12 à 13 dans laquelle l’extrait est également utilisé en tant que fragrance dans la composition cosmétique, l’ingrédient ou le parfum.
  15. Procédé de préparation d’un extrait à partir d’un résidu d’extraction de fleurs de rose ayant des propriétés antioxydantes, ledit procédé comprenant :
    -La fourniture d’un résidu d’extraction de fleurs de rose,
    L’extraction avec un solvant organique volatil, de préférence un alcane ou un cycloalcane en C5-C7 dudit résidu d’extraction de manière à obtenir une concrète, et
    une étape d’élimination des cires présentes dans la concrète de manière à obtenir l’extrait sous la forme d’une absolue.
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