FR3110189A1 - Dispositif d’entretoisement, doublage d’une paroi incluant un film traversé par la tige de tels dispositifs, et procédé de montage d’un élément stoppeur destiné à supporter un film dans un doublage de paroi - Google Patents

Dispositif d’entretoisement, doublage d’une paroi incluant un film traversé par la tige de tels dispositifs, et procédé de montage d’un élément stoppeur destiné à supporter un film dans un doublage de paroi Download PDF

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Abstract

Le dispositif d’entretoisement, pour doublage de paroi, comprend une tige (6) dont une portion de la longueur correspond à l’épaisseur d’un élément de construction à maintenir par le dispositif. La tige (6) présente un filetage et le dispositif comprend un élément stoppeur (14), de forme annulaire et réglable en position par rotation en coopérant avec le filetage par un évidement taraudé (O1). L’élément stoppeur (14) se monte sur la tige (6) après un panneau isolant ou élément de construction similaire et avant un film de type pare-vapeur. L’élément stoppeur dispose d’un canal de guidage (O2) parallèle à l’évidement taraudé (O1), lui permettant de glisser longitudinalement sur la tige (6) de façon rapide. Par un passage de transition (18), un poseur peut déplacer latéralement l’élément stoppeur (14) vers l’évidement (O1) dans une configuration clippée de réglage fin, qui est une configuration de vissage sur la tige (6). Figure pour l’abrégé : Figure 2

Description

Dispositif d’entretoisement, doublage d’une paroi incluant un film traversé par la tige de tels dispositifs, et procédé de montage d’un élément stoppeur destiné à supporter un film dans un doublage de paroi
La présente invention concerne le domaine du doublage de paroi, par exemple permettant l'isolation des murs, notamment l'isolation de murs périphériques par l'intérieur d'un bâtiment. L’invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif d’entretoisement incluant une tige et une ou plusieurs pièces emboîtables sur la tige pour permettre d’intégrer un film, par exemple un film pare-vapeur, en ajustant la position des pièces en fonction de l’épaisseur d’un élément de construction à maintenir. L’invention concerne également un doublage de paroi et un procédé de montage d’un élément stoppeur supportant un film dans un doublage de paroi.
Depuis quelques années, tout bâtiment neuf ou toute partie nouvelle d'un bâtiment existant doit répondre à des exigences de plus en plus strictes de basse consommation d'énergie. Une bonne isolation thermique et une bonne étanchéité à l'air et/ou à la vapeur d'eau sont autant de paramètres permettant de répondre à ces exigences.
Des vérifications par mesure de l’étanchéité à l'air sont typiquement faites en fin de chantier. Le doublage d'une paroi telle qu'un mur est fréquemment pratiqué, en rénovation ou en construction neuve, pour obtenir ou améliorer l'isolation thermique du bâtiment. Un parement de doublage est rapporté sur une ossature de doublage qui est elle-même fixée à des éléments de structure de la paroi à doubler, à distance donnée de celle-ci. Une garniture d'isolation, comprenant par exemple une ou plusieurs couches ou panneaux de matériau isolant, ainsi qu'une membrane ou film d'étanchéité à l'air, est insérée entre la paroi à doubler et le parement de doublage. Le film peut éventuellement avoir une fonction pare-vapeur.
La fixation de l'ossature de doublage aux éléments de structure de la paroi à doubler est réalisée au moyen d'accessoires d'entretoisement régulièrement espacés. Chaque accessoire d'entretoisement comporte typiquement un corps principal en forme de tige s'étendant transversalement à la paroi à doubler et au parement, dont une extrémité est pourvue de moyens de sa fixation en porte-à-faux à un élément de structure de la paroi à doubler et dont l'autre extrémité porte des moyens de son assemblage avec l'ossature de doublage.
Ainsi, les éléments de maintien constituant ces accessoires sont très utilisés dans le domaine du bâtiment, en particulier pour supporter et maintenir un élément de parement du type plaque de plâtre tout en traversant une couche de matériau isolant comme de la laine de verre. Par exemple sans que cela soit limitatif, un tel élément de maintien associé à une tige ou un clou peut servir au maintien d’une couche d’isolant disposée sur un support ou entre deux supports, avantageusement un profilé ou deux profilés espacés de la longueur de la tige dépassant de l’élément de maintien.
On connaît, par le document FR 3046617, des accessoires d’entretoisement qui combinent deux pièces de pincement du film, ces pièces étant portées par la tige de l’accessoire. Le montage de ces pièces et leur ajustement sur la tige peut s’avérer fastidieux, sachant qu’il faut en plus ajouter un élément terminal de maintien d’une structure de doublage. Il existe donc un besoin pour un mode de montage plus rapide et/ou aisé de mise en œuvre, tout en conservant la possibilité de réglages robustes, simples et précis de la longueur de travail de la tige afin que l’accessoire d’entretoisement soit adaptable à de multiples utilisations requérant une longueur spécifique de travail de la tige, avec pose d’un film.
A cet effet, il est proposé selon l’invention un dispositif d’entretoisement pour doublage de paroi, le dispositif comprenant :
- une tige dont une portion de la longueur, dite longueur de travail, correspond à l’épaisseur d’un élément de construction à maintenir par le dispositif, la tige présentant un tronçon fileté et incluant ou supportant une extrémité d’ancrage ;
- un élément stoppeur pourvu d’un évidement central et apte être fixé sur le tronçon fileté par coopération entre le tronçon fileté et des moyens de solidarisation prévus dans une section annulaire de délimitation de l’évidement central, l’élément stoppeur présentant une forme annulaire en s’étendant autour d’un axe longitudinal entre une première face axiale et une deuxième face axiale, la deuxième face axiale étant une face annulaire destinée à supporter et/ou venir en contact annulaire avec un film recouvrant l’élément de construction ;
l’élément stoppeur incluant un canal de guidage de la tige qui traverse l’élément stoppeur (de la première face axiale à la deuxième face axiale), parallèlement à l’évidement central, et qui est apte à communiquer avec l’évidement central via un passage de transition formé dans la section annulaire de délimitation, ce grâce à quoi l’élément stoppeur est déplaçable, lors de son montage sur la tige (laquelle tige peut déjà être ancrée à une structure de support en traversant la couche constituée par l’élément de construction), de l’une à l’autre parmi les deux configurations suivantes :
- une première configuration compatible avec un glissement longitudinal sur la tige, lorsque le tronçon fileté s’étend au travers du canal de guidage ; et
- une deuxième configuration de vissage sur le tronçon fileté, lorsque la tige est en prise filetée avec les moyens de solidarisation.
Ainsi, il est permis de positionner rapidement l’élément stoppeur, en particulier contre la face externe de l’élément de construction/isolation, par un glissement longitudinal rapide, typiquement sans rotation.
Dans des formes de réalisation, un faible effort est requis, l’évidement pouvant présenter des moyens de solidarisation dotés d’au moins une portion flexible adjacente au passage de transition pour un effet de clippage. Une action de simple clippage pour passer le passage de transition (tout au plus en frottant contre ou en écartant légèrement les bords opposés de ce passage lorsque ce passage correspond à un rétrécissement local de section) constitue le seul effort à fournir, effort qui est suivi automatiquement d’une mise en prise efficace des moyens de solidarisation (moyens de vissage de l’évidement central) sur le tronçon fileté de la tige une fois le clippage obtenu.
Grâce à ces dispositions, on obtient un dispositif d’entretoisement aisé à monter, permettant une grande finesse de réglage tout en garantissant le maintien de la longueur de travail de la tige en utilisation. Le dispositif peut inclure un élément de maintien à l’extrémité opposée à l’extrémité d’ancrage accessible de la tige, monté après l’élément stoppeur (et après la pose du film), afin de permettre le maintien et le réglage de la distance à une paroi d’un profilé (appelé aussi fourrure) destiné à l’appui d’un parement.
Dans des formes de réalisation, l’élément stoppeur combine une prise filetée femelle, constituée par des moyens de solidarisation proches de l’axe et effectuant une mise en prise rapide de la tige, avant la mise en place du film, et une région ou portion de face annulaire de fixation/support pour une fixation et un maintien en contact de l’élément stoppeur et du film, autour de la zone percée du film.
L’élément stoppeur peut ainsi permettre une retenue du film sans nécessiter une prise en sandwich de ce dernier.
La tige, fixée directement ou indirectement sur la paroi de substrat/support, constitue un organe mâle apte à percer un film, en particulier un film pare-vapeur, en présentant un bout effilée, une pointe ou extrémité de perçage. On comprend que la tige est adaptée pour :
- faire saillie depuis la deuxième face axiale de l’élément stoppeur fixé sur le tronçon fileté jusqu’au bout effilé, et
- coopérer avec une pièce annulaire additionnelle distincte de l’élément stoppeur et mise en place sur la tige après le film pour former tout ou partie d’un élément de maintien qui constitue une extrémité de maintien du dispositif d’entretoisement.
Dans des options de réalisation, l’élément de maintien peut venir exercer une action de serrage pour permettre de réaliser un pincement du film, au niveau d’une zone annulaire, entre l’élément stoppeur et l’élément de maintien.
L’élément de maintien peut-être du type formant une bride pivotante ou molette, avec au moins une rainure pour la coopération avec une fourrure ou profilé similaire d’une ossature de doublage. L’élément de maintien typiquement fixé de façon amovible sur la tige, en étant plus proche de l’extrémité à pointe de la tige que l’élément stoppeur. La désolidarisation de l’élément de maintien, par rapport à la tige, peut se faire par une portion d’actionnement ou deux portions d’actionnement, mobiles par pression, embarquées sur l’élément de maintien. Plus généralement, l’élément de maintien peut être adapté pour ne pas nécessiter une intervention complexe du poseur lors de sa mise en place de son démontage, ce qui peut permettre de visualiser la région du film recouverte par cet élément de maintien.
Dans des options de réalisation préférées, chacun parmi les éléments stoppeurs et les éléments de maintien dispose d’un canal de guidage rapide utilisé lors de son montage par enfilement sur la tige. Tandis que le canal de guidage rapide de l’élément stoppeur peut être décentré par rapport à l’évidement central de l’élément stoppeur, le canal de guidage rapide de la molette formant l’élément de maintien peut-être situé au même endroit que la prise femelle de la molette, en étant obtenu par simple écartement des deux portions complémentaires formant le bord de délimitation de la prise femelle. Lorsqu’il s’agit d’un film d’étanchéité à l’air, membrane dite pare-vapeur ou film similaire, la conception de l’élément maintien sous forme de molette avec la formation d’un canal de rapide guidage est avantageux en permettant un réglage rapide et très précis, par exemple par rotation de la molette, ce qui est une opération facilement contrôlable par le poseur, de manière intuitive.
Par ailleurs, ces dispositions permettent d’utiliser une tige avec un filetage conventionnel, ce qui peut limiter le coût de conception de la tige.
Le dispositif peut aussi inclure au moins l’une quelconque des particularités suivantes :
- l’évidement central a un diamètre intérieur, le canal de guidage étant délimité par une bordure a semi-annulaire ou en forme de "C", dont la dimension interne ou diamètre interne est supérieur au diamètre intérieur.
- la bordure annulaire du canal de guidage a une forme de "C" ouvert en direction de l’évidement central.
- le passage de transition est un passage comparativement plus étroit par rapport à l’évidement central.
- le passage de transition est délimité entre deux branches de la section annulaire de délimitation.
- les deux branches sont élastiquement déformables pour permettre un clippage du tronçon fileté dans l’évidement central (cette déformation correspond à un léger débattement suivant une direction radiale).
- l’élément stoppeur est une pièce moulée par injection de matière plastique, de préférence non métallique.
- l’élément stoppeur comporte une portion radiale annulaire continue, sensiblement plane (à forme de disque), qui définit un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal, la section annulaire de délimitation étant formée par un anneau fendu/ajouré du côté du passage transition, l’anneau formant une projection vers l’avant et/ou vers l’arrière par rapport à la portion radiale (ceci permet de rigidifier les moyens de solidarisation formant la prise femelle, tout en autorisant un léger débattement des branches suivant une direction radiale).
- au moins une des deux branches sépare l’évidement central d’une fente qui est distante d’un bord externe de l’élément stoppeur et placée entre le bord externe de l’élément stoppeur et l’évidement central.
- chacune des deux branches sépare l’évidement central d’une fente qui est distante d’un bord externe de l’élément stoppeur et placée entre le bord externe de l’élément stoppeur et l’évidement central (la présence de ces deux fentes facilite la déformation vers l’extérieur des deux branches).
- l’évidement central et le canal de guidage forment deux voies de passage pour la tige (deux voies décalées et distinctes l’une par rapport à l’autre en ce que l’opérateur identifie une séparation entre elles, au niveau d’extrémités libres des branches qui limitent la largeur du passage de transition).
- l’élément stoppeur est réalisé en une seule pièce monolithique en matériau plastique, délimitée par un bord externe annulaire, l’élément stoppeur étant pourvu d’une unique ouverture qui est distante du bord externe et forme les deux voies de passage pour la tige.
- le canal de guidage est réalisé sous la forme d’une première région de l’ouverture unique, adjacente à l’évidement central et communiquant directement avec l’évidement central via le passage de transition ; la réalisation de deux voies de passages en tant que sous-parties d’une même ouverture traversante rend la pièce robuste, avec une partie périphérique indéformable qui peut former un bord externe préhensible sans partie saillante de préhension gênant la manipulation de l’élément stoppeur.
- la pièce constitutive de l’élément stoppeur peut être conçue pour être facile à faire tourner, pour le réglage fin en position sur le tronçon fileté de la tige ; ainsi, le bord externe est par exemple non circulaire avec une circonférence sensiblement polygonale ou éventuellement circulaire avec des nervures facilitant sa prise en main, sans que ces exemples ne soient limitatifs.
L’élément stoppeur du dispositif d’entretoisement peut présenter au moins l’une quelconque des particularités suivantes :
- l’unique ouverture a une longueur L mesurée suivant une direction passant par l’axe longitudinal de l’élément stoppeur et par un axe central du canal de guidage, le rapport ou ratio L/D14 étant compris entre 0,2 et 0,6, où D14 désigne le diamètre externe de l’élément stoppeur (il est permis de minimiser l’extension de l’ouverture unique et la pièce constitutive de l’élément stoppeur peut rester robuste, sans risque d’être fissurée).
- de préférence, le diamètre externe de l’élément stoppeur est compris entre 45 et 140 mm.
- il est prévu un entraxe d entre les axes respectifs des deux voies de passage pour la tige, la relation suivante étant respectée :
1,1 ≤ d/D1 ≤ 1,7
où D1 désigne le diamètre intérieur de l’évidement central (l’évidement central peut être centré tout en ayant le canal de guidage éloigné du bord externe).
- la deuxième face axiale de l’élément stoppeur est sensiblement plane et supporte une couche adhésive adaptée pour être collée contre une face annulaire correspondante du film embroché par la tige (le film ainsi embroché permettant de recouvrir l’élément de construction).
Selon une particularité, le dispositif d’entretoisement inclut une région annulaire de fixation pour le contact, de préférence avec collage, contre un film qui peut être un film plastique (pare vapeur ou autre film à effet barrière), l’anneau de fixation sous forme de couche adhésive étant recouvert d’une membrane de protection. Une telle disposition permet de venir placer un film, par exemple un pare-vapeur, entre l’élément stoppeur et un élément de maintien composant une extrémité de maintien rapportée sur la tige. Les opérations consistant à percer le film par la tige puis encercler la perforation par une zone de contact annulaire (typiquement de collage) qui peut être étanche au moins à l’eau liquide peuvent être réalisées dans un même mouvement. Le film, séparé du matériau d’isolation par l’élément stoppeur, peut ainsi être maintenu parallèlement à la couche d’isolation thermique.
En variante ou en complément, la face annulaire sensiblement plane, définie par l’élément stoppeur, est adaptée pour être accolée avec une pression d’appui contre une face annulaire correspondante du film.
Selon une particularité, la section de délimitation forme un trou taraudé, en présentant une face de fixation pour la coopération avec le tronçon fileté, avec la particularité qu’une longueur de la face de fixation, mesurée suivant la direction de l’axe longitudinal (axe de l’élément stoppeur passant par l’évidement central) est supérieure à une longueur du canal de guidage.
Selon une particularité, l’élément de maintien consiste en une molette de forme sensiblement circulaire autour d’un évidement médian et recevant dans l’évidement médian la tige de manière amovible, la molette étant munie de moyens ou éléments de solidarisation avec la tige, ces éléments de solidarisation comprenant des moyens de vissage coopérant avec le tronçon fileté de la tige pour ajuster une position axiale de la molette sur la tige par vissage ou dévissage de la molette autour de la tige.
Typiquement, les moyens de vissage prévus dans la molette peuvent être distribués dans deux parties mobiles pour être éloignées d’un axe de la tige (au cours du montage de la molette) par actionnement centripète sur une portion d’actionnement de la molette.
Selon une autre particularité, la molette peut présenter une extension longitudinale supérieure à un maximum de l’extension axiale de l’élément stoppeur.
Il est également proposé, selon un autre aspect, un doublage d’une paroi, pourvu d’un ensemble d’isolation thermique comprenant :
- au moins deux panneaux ou éléments en couche de matériau d’isolation ;
- au moins deux dispositifs d’entretoisement selon l’invention, fixés chacun par l’extrémité d’ancrage à une structure de support inclue dans ou solidaire de la paroi à doubler ; et
- une extrémité de maintien rapportée sur chacune des tiges des dispositifs ;
dans lequel les extrémités de maintien sont distribuées en au moins un ensemble de maintien, les extrémités de maintien au sein d’un même ensemble de maintien étant disposées espacées dans la longueur d’une fourrure (une seule et même fourrure, qui peut être réalisée d’une pièce de préférence) prévue pour le support d’au moins un élément de parement.
Le doublage de paroi inclut des tiges, pour supporter les extrémités de maintien d’un même ensemble de maintien, qui s’étendent parallèlement l’une à l’autre, un panneau au moins desdits au moins deux panneaux étant en appui sur au moins un des éléments stoppeurs, du côté de la première face axiale.
Le doublage permet ainsi de maintenir de façon robuste une fourrure de support d’un élément de paroi, tout en permettant un assemblage aisé des panneaux ou éléments de construction/isolation. De plus, la face extérieure des éléments stoppeurs peut participer à poser un film de protection, intercalé entre les éléments stoppeurs et des éléments de maintien formant les extrémités de maintien rapportées du côté du bout en pointe des tiges.
Il est proposé par ailleurs, selon un autre aspect, un procédé de montage amovible d’un élément stoppeur sur une tige munie d’un tronçon fileté en ajustant la position axiale de l’élément stoppeur le long de la tige dans le dispositif d’entretoisement selon l’invention, l’élément stoppeur étant destiné à supporter un film dans un doublage de paroi, le procédé comprenant les étapes successives suivantes qui consistent essentiellement à :
- pré-positionner l’élément stoppeur sur une partie de la tige qui est en saillie par rapport à un élément de construction embroché par la tige, en déplaçant longitudinalement l’élément stoppeur sur le tronçon fileté engagé dans le canal de guidage de l’élément stoppeur, en direction de l’élément de construction, le canal de guidage traversant l’élément stoppeur de sa première face axiale à sa deuxième face axiale,
- décaler latéralement l’élément stoppeur pour que le tronçon fileté quitte le canal de guidage et vienne en prise fileté avec des moyens de solidarisation, complémentaires, prévus sur une face de fixation délimitant l’évidement central de l’élément stoppeur, l’évidement central s’étendant parallèlement au canal de guidage, le passage de transition faisant communiquer entre eux l’évidement central et le canal de guidage pour permettre le décalage latéral après le pré-positionnement de l’élément stoppeur, et
- visser et/ou dévisser l’élément stoppeur pour un réglage fin de la position axiale de l’élément stoppeur le long de la tige (jusqu’à une position souhaitée), alors que le tronçon fileté de la tige est maintenu en prise filetée avec les moyens de solidarisation.
Bien entendu, le canal de guidage peut aussi servir pour un démontage. L’ordre des étapes peut alors être inversé. Dans une option, l’opérateur dévisse d’abord l’élément stoppeur pour l’éloigner d’un panneau ou élément de construction (ce qui facilite ensuite sa saisie). Le décalage est inverse pour avoir la tige qui passe dans le canal de guidage, et ce décalage peut passer par un déclippage si l’insertion dans l’évidement central se fait par clippage.
Après la pose du film, le cas échéant collé ou fixé d’une autre façon aux éléments stoppeurs, un montage de chaque extrémité de maintien peut être réalisé, de façon amovible. Ce montage peut consister en la mise en place d’une molette, qui est déplacée puis fixée le long de la tige en utilisant les étapes suivantes :
- action d’un poseur exercée sur l’extrémité extérieure des éléments mobiles de solidarisation intégrés à la molette et conçus pour rendre inopérants les moyens de vissage de la tige avec la molette,
- introduction d’une portion de la tige dans la molette (pré-positionnement qui peut être grossier),
- cessation de l’action du poseur rendant actives les éléments de solidarisation en tant que moyens de vissage de la tige avec la molette,
- rotation de la molette (réglage fin) jusqu’à obtenir la longueur de travail souhaitée de la tige.
D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels :
la figure 1 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’une forme de réalisation d’un dispositif d’entrecroisement, en représentant la tige dans une position verticale et en montrant un élément de maintien emboîté sur la tige, après la mise en place d’un élément stoppeur et d’un film de protection, la couche d’isolation étant omise pour les besoins d’illustration ;
la figure 2 est une vue en perspective illustrant un élément stoppeur et une partie avec tronçon fileté de la tige, avant le montage de l’élément stoppeur sur la tige ;
la figure 3 est une vue en coupe horizontale montrant un exemple de réalisation d’un dispositif d’entretoisement qui réalise la liaison entre un premier type de profilé accroché typiquement un mur et un deuxième type de profilé, appelé généralement fourrure, d’une ossature de doublage ;
la figure 4 illustre, du côté d’une première face axiale, un élément stoppeur du dispositif d’entrecroisement, cet élément disposant de deux voies de passage voisines pour la tige ;
la figure 5 illustre, en vue de coupe verticale, la venue en prise filetée d’un tronçon de la tige avec des moyens de solidarisation complémentaires prévus sur l’élément stoppeur, dans une section de délimitation de l’évidement central de cet élément stoppeur ;
la figure 6 est une vue schématique d’une deuxième face axiale, opposée à la première face axiale montrée sur la figure 4, de l’élément stoppeur dans une option dans laquelle une couche adhésive est prévue sur cette deuxième face axiale et recouverte d’un élément de protection.
Description de modes de réalisation préférés
Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier, les dimensions des différentes pièces peuvent ne pas être représentatives de la réalité. Sur les différentes figures, des références identiques indiquent des éléments identiques ou similaires.
En se référant aux figures 1 à 4, il est montré une forme de réalisation du dispositif d’entrecroisement 1 destiné à s’adapter à l’épaisseur d’un élément de construction EC à maintenir qu’il enserre au moins partiellement et à assurer le positionnement de cet élément de construction EC sur au moins une structure de support SP, l’élément de construction EC et la structure de support SP étant non montrés sur la figure 1 mais visibles sur la figure 3. L’élément de construction EC peut inclure une couche de matériau isolant, par exemple sous forme de panneaux ou élément en couche d’isolation, flexibles ou non.
En référence aux figures 1, 2 et 3, le dispositif d’entrecroisement 1 comporte une tige 6 qui présente un axe longitudinal X et s’étend transversalement à l’élément de construction 16 à l’état monté. La tige 6 présente un filetage, réalisé dans un tronçon fileté 10 parallèle à l’axe longitudinal X. Parmi les parties constitutives du dispositif d’entrecroisement 1, on trouve :
- une extrémité d’ancrage 6a, qui fait partie intégrante de la tige 6 ou non, permettant le raccordement, en étant par exemple clippée, sur un profilé accolé et fixé à un mur vertical, ou plus généralement sur toute structure de support SP adaptée ;
- une extrémité de maintien 6b, constituée par un élément de maintien qui peut être sous la forme d’une molette 2 ou autre organe 2’ analogue de terminaison du dispositif d’entretoisement 1.
Dans les exemples représentés, le dispositif 1 peut se clipper (avec encliquetage élastique), éventuellement avec une possibilité de coulissement, dans un rail ou profilé primaire fixé, en début de montage d’une doublure de paroi, contre le mur de support, et également servir de support pour le clippage d’une fourrure ou profilé 22 analogue d’une structure de doublage montée après l’élément de construction EC qu’il recouvre.
Dans le mode de réalisaiton de la figure 1, la tige 6 est réalisée d’une pièce en incluant l’extrémité d’ancrage 6a qui est adaptée pour se raccorder avec un degré de liberté en coulissement à un profilé d’une structure de support SP. Dans des variantes de réalisation, l’extrémité d’ancrage peut en outre former une bride sur laquelle peuvent se fixer des vis ou autres organes d’ancrage additionnels pouvant directement se fixer dans un mur ou autre substrat rigide de la structure de support SP. A l’opposé de l’extrémité d’ancrage 6a, la tige 6 présente un bout en pointe 6c, qui facilite l’embrochage de la couche d’isolation et d’un film 30 qui est typiquement à effet barrière à la vapeur d’eau.
Dans le mode de réalisaiton de la figure 3, l’extrémité d’ancrage 6a est rapportée sur la tige 6 et consiste par exemple en un embout 8’ pourvu d’un évidement de venue en prise avec verrouillage, par exemple par clippage ou pivotement (ou encore soudure ou emboîtement en force) sur la tige 6 à l’opposé de l’extrémité 6a. Le tronçon fileté 10 de la tige 6 s’étend ici entre une portion de solidarisation avec l’embout 8’ de raccordement et le bout en pointe 6c de la tige 6. Un tel embout 8’ pourrait aussi être obtenu lors du moulage en une seule pièce de la tige 6.
Quelle que soit la conception de l’extrémité d’ancrage 6a, l’extrémité 6b de maintien, située à l’opposé de l’extrémité 6a dans le dispositif 1, est typiquement constituée par un accessoire manoeuvrable en rotation autour de l’axe X de la tige 6 et qui se monte du côté du bout en pointe 6c. Cette extrémité 6b permet la fixation rapide d’une fourrure, qui se définit comme un profilé 22 dont les deux branches recourbées à 90° ont-elles mêmes des extrémités libres 22a, 22b recourbées (par exemple à environ 90°) l’une vers l’autre. Pour permettre cette fixation avec un tel profilé 22, il est prévu de réaliser au moins une rainure d’une certaine profondeur, circonférentielle et par exemple au moins égale à 1 mm, sur l’extrémité 6b. De cette façon, un chapeau 4 de cette extrémité 6b peut pénétrer dans la cavité ou gorge allongée g2 du profilé 22. Autrement dit, le chapeau 4 peut constituer la partie d’insertion dans une telle gorge g2. La base de l’extrémité 6b, optionnellement formée par le corps 2a dans le cas de la figure 1, peut s’étendre en dehors de la gorge g2.
En référence à la figure 3, chacun des dispositifs d’entretoisement 1 s’étend selon une direction transversale par rapport à la couche de panneaux 3. Les dispositifs d’entretoisement 1 permettent de maintenir l’écartement en profondeur entre le parement externe (qui se fixe sur les profilés 22, qui peuvent être par exemple verticaux) et la face avant de la couche d’isolation formée par les panneaux ou éléments de construction EC. Ces dispositifs d’entretoisement 1 sont de préférence non métalliques et au moins la tige 6 présente une conductivité thermique très inférieure à 0,6 W m-1K-1et de préférence inférieure ou égale à 0,25 W m-1K-1. La tige 6 peut être à base de polypropylène, polyamide ou autre polymère rigide (thermoplastique injecté), éventuellement en comprenant essentiellement un polymère thermoplastique renforcé en fibres de verre.
Dans une forme de réalisation, la tige 6 est en polypropylène chargé d’un pourcentage allant de 10 à 60% en fibre minérale (pourcentage en masse), par exemple 30% fibre de verre. Le tronçon fileté 10 peut s’étendre sur la majeure partie de la longueur de la tige 6. Une tige 6 en plastique sans métal est préférée, de préférence à un métal qui est conducteur, afin que le dispositif 1 fasse aussi avantageusement office de rupteur de pont thermique.
En référence à la figure 1, l’extrémité de maintien 6b comporte un élément de maintien, ici sous la forme d’une molette 2, qui présente une forme extérieure avec une tranche 2b, cette forme extérieure pouvant être ronde ou à facettes. La molette 2 peut former une bride pivotante autour de l’axe longitudinal X de la tige 6. Elle peut se monter de façon amovible, par exemple en se vissant ou se montant par verrouillage avec quart de tour lorsqu’une forme correspondante est prévue à proximité du bout en pointe 6c de la tige 6. Dans le cas d’une fixation par rotation d’un quart de tour, des ergots de baïonnette peuvent le cas échéant être portés par l’élément de maintien, en tant que moyens de solidarisation intérieurs formés le long de l’évidement 9.
La molette présente un corps 2a, ici réalisé d’une seule pièce, et la face supérieure du corps 2a de la molette 2, c’est-à-dire la face qui est opposée à celle par laquelle va dépasser la plus grande partie de la tige 6 destinée à être associée à la molette 2, porte un chapeau 4. Le chapeau 4 coiffe cette face supérieure en formant la partie extérieure de la molette 2, c’est-à-dire la partie qui n’est pas en vis-à-vis de l’élément de construction EC à enserrer par l’élément de maintien 1. Un espacement 5 peut subsister entre le corps 2a de la molette 2 et le chapeau 4, formant la rainure.
En position montée du dispositif d’entretoisement 1, la molette 2 reçoit la tige 6 par un évidement 9 médian (centré sur l’axe X de la tige 6) qui traverse la molette 2. La longueur de la tige 6 qui dépasse de la face de la molette 2 en regard de l’élément de construction EC, dite longueur de travail, peut être réglable afin d’être adaptée à l’ensemble de couches formé par :
- la couche isolante incluant le ou les éléments de construction EC, cette couche étant enserrée au moins partiellement par le dispositif 1, et
- le film 30 qui recouvre l’élément de construction EC.
En considérant individuellement un dispositif d’entretoisement 1, il est prévu de monter sur la tige 6 un élément stoppeur 14 qui est interposé entre le film 30 et l’extrémité de maintien 6b. Cet élément stoppeur 14 a une forme annulaire et peut être disposé de manière à être mobile en rotation autour de la tige 6 dans une configuration montée, en particulier avec venue en prise filetée sur le tronçon fileté 10 de la tige 6.
Comme bien visible notamment sur les figures 1 à 3, l’élément stoppeur 14 peut comprendre ou consister en une pièce en plastique, par exemple à base d’un polymère renforcé ou non en fibres de verre. L’élément stoppeur 14 est pourvu d’un évidement central O1 délimité par une section 20, ici sous forme d’anneau fendu, à fente permanente. La fente correspond à un passage de transition 18 par lequel la voie de passage définie par l’évidement central communique avec un canal de guidage O2 formé de façon traversante dans la même pièce. Ici, il s’agit d’une communication latérale dans la pièce constitutive de l’élément stoppeur 14. Plus généralement, le passage de transition 18 est conçu pour permettre de faire passer le tronçon fileté 10 de la tige 6 de la voie de passage formée par le canal de guidage O2 à l’autre voie de passage correspondant à l’évidement central O1. L’inverse peut aussi être permis dans des options préférées.
Dans des variantes, la structure de fente permanente peut être remplacée par une partie très flexible qui sépare les deux voies de passage, sans pour autant gêner ou s’opposer au le déplacement de la tige 6 du canal de guidage vers l’évidement central O1. Une telle partie flexible est ainsi apte à se plier pour laisser libre un passage qui forme le passage de transition 18.
En référence à la figure 2, la tige 6 a typiquement une portion saillante accessible (en dépassant la face externe de l’élément de construction EC), ce qui permet d’enfiler l’élément stoppeur 14 sur le tronçon fileté 10 en utilisant le canal de guidage O2 pour guider la tige 6. Le déplacement relatif de l’élément stoppeur 14 par rapport à la tige 6 peut être un déplacement axial, typiquement rapide et sans rotation, suivant la direction axiale correspondant à la flèche F1. On comprend que l’axe X de la tige 6 est alors sensiblement aligné avec un axe central Z du canal de guidage O2. Sur la figure 3, on peut voir que la partie de tige en saillie peut coopérer à la fois avec un tel élément stoppeur 14 et avec l’élément de maintien 2 ou 2’, ce dernier pouvant coopérer soit avec le tronçon fileté 10 soient avec une autre forme d’accrochage prévue sur la tige 6 à son extrémité opposée à l’extrémité d’ancrage 6a.
Le canal de guidage O2 est avantageux pour permettre de rapidement positionner l’élément stoppeur 14 au plus près de la face externe de l’élément de construction EC. En effet, ce canal de guidage O2 peut être sensiblement lisse ou tout du moins dépourvu d’aspérités saillantes vers l’intérieur susceptible d’accrocher ou bloquer la tige 6 (qui le traverse) pendant le déplacement de l’élément stoppeur 14 en direction de l’extrémité d’ancrage 6a. Au contraire, l’évidement central O1 est entouré par une face de fixation F3 prévue pour coopérer en prise filetée avec le tronçon 10. Autrement dit, la section 20 est réalisée de façon à présenter des moyens de solidarisation, typiquement sous la forme d’une face F3 pourvue de reliefs saillants vers l’intérieur et/ou de gorges, permettant de recevoir des crans ou filet(s) de la tige 6.
Après le pré-positionnement au travers du canal de guidage O2, l’élément stoppeur 14 peut être stabilisé en faisant passer le tronçon fileté 10 du canal de guidage O2 à l’évidement central O1. Le mouvement correspondant se fait avec un déplacement relativement faible qui correspond sensiblement à l’entraxe d entre les axes respectifs Z et A des deux voies de passage dont dispose l’élément stoppeur 14. À titre d’exemple non limitatif, cet entraxe d est supérieur au diamètre intérieur ou diamètre équivalent de l’évidement central O1 et ne dépasse pas le double du diamètre intérieur D1 de l’évidement central O1. Le ratio d/D1 peut être compris entre 1,1 et 1,7.
Le passage de transition 18 sépare typiquement deux régions à bord libre de la section annulaire 20 de délimitation qui sont espacées en s’étendant chacune du côté du canal de guidage O2, c’est-à-dire en étant décalées vers le canal de guidage O2 par rapport à l’axe longitudinal A. Pour effectuer une solidarisation robuste de la tige 6 avec l’élément stoppeur 14, la section annulaire 20 présente des reliefs permettant une prise filetée, avec un effet d’enserrement. Dans l’exemple illustré, la face de fixation F3 est donc la face d’un trou taraudé (à tronçon taraudé), dont la longueur peut être supérieure à 3 ou 4 mm et/ou supérieure à l’épaisseur de la portion radiale annulaire de l’élément stoppeur 14.
Sur la figure 2, on peut voir que la longueur de la face de fixation F3, mesurée suivant la direction de l’axe A qu’elle entoure partiellement, est typiquement supérieure à la longueur du canal de guidage O2. Tout ou partie de cette différence de longueur peut résulter d’une partie en projection de la section 20, qui fait saillie axialement vers l’extérieur depuis la deuxième face F14. Ici, le canal de guidage O2 peut déboucher au même niveau que le plan de la deuxième face F14.
Le taraudage de la face F3 peut être conçu avec au moins deux reliefs en structure hélicoïdale ou agencés de manière similaire pour définir un pas de vis compatible avec le tronçon fileté 10 de la tige 6. Lorsque l’élément stoppeur 14 est déplacé de la première configuration de glissement longitudinal (configuration dans laquelle le tronçon 10 s’étend au travers du canal de guidage O2) à la deuxième configuration de vissage sur le tronçon fileté 10, la face de fixation F3 ou moyens de solidarisation comparables permettent à l’opérateur de procéder à un réglage fin du positionnement axial de l’élément stoppeur 14. Le déplacement relatif par rapport à la tige 6 est illustré sur la figure 2 par la flèche F2. Il s’agit ici d’un déplacement centripète, en direction de l’axe longitudinal A de l’élément stoppeur 14 qui est un axe passant par l’évidement central O1.
En référence à présent aux figures 2 et 4, il est décrit un mode de réalisation d’un élément stoppeur 14.
Comme bien visible sur la figure 4, l’élément stoppeur 14 présente une forme annulaire, autour de son axe longitudinal A, et est conçu typiquement en une seule pièce 31 en matériau plastique. La pièce 31 est par exemple non métallique et présente un bord extérieur 34 de préhension qui peut être à facettes, à section polygonale avec des arrondis ou de forme générale arrondie. L’évidement central O1, ici taraudé, peut correspondre à un trou central, plus centré que le canal de guidage O2. Plus généralement, l’évidement central O1 se situe à une distance importante du bord extérieur 34, par exemple à une distance minimale supérieure à 20 ou 25 mm.
L’évidement central O1 est ici circulaire et ouvert latéralement, uniquement sur un côté. Dans cet exemple non limitatif, cette ouverture latérale dans l’évidement central O1 est un passage de transition 18, typiquement large de plus de 3 ou 4 mm (optionnellement en dépassant la moitié du diamètre externe D10 du tronçon fileté 10, de préférence en dépassant 60% de ce diamètre externe D10), et correspondant à un secteur angulaire supérieur à 30 ou 40° et qui ne dépasse pas 85 ou 100° (dans un état par défaut, initial, de l’élément stoppeur 14).
Plus généralement, on peut ajuster la taille du passage de transition 18, afin que celui-ci soit comparativement plus étroit que l’évidement central O1. Le diamètre intérieur D1 de l’évidement central O1 est sensiblement égal au diamètre externe D10 (très légèrement inférieur au diamètre D10), pour leur coopération en prise filetée.
Comme montré sur la figure 4, le passage de transition 18 peut être délimité entre deux branches 26a, 26b, ici deux branches circonférentielles, de la section annulaire 20 de délimitation. Les deux branches 26a, 26b sont par exemple élastiquement déformables pour permettre un clippage du tronçon fileté 10 dans l’évidement central O1. Chacune des branches 26a, 26b s’étend entre l’évidement central O1 et un évidement secondaire, conçu comme une fente respective 23, 24 (visible sur la figure 2 notamment). Chaque bord libre des branches 26a, 26b délimite une région de confluence entre un débouché latéral de fente 23 ou 24 et le passage de transition 18, sachant que les fentes 23, 24 débouchent directement, comme l’orifice central O1, latéralement sur le canal de guidage O2.
Plus généralement, la section 20 peut ainsi présenter deux régions plus flexibles, sous la forme de branches 26a, 26b qui séparent l’évidement central O1 d’une fente respective 23, 24. On prévoit ici que chaque fente 23, 24 est disposée à distance du bord externe 34 de l’élément stoppeur 14 en étant typiquement plus proche de l’évidement central O1 que du bord externe 34.
Dans certaines options, les reliefs dans la face F3 de fixation sont distribués de façon plus dense ou distribués uniquement dans la partie principale 25 de la section 20 qui est complémentaire des branches 26a, 26b. Cette partie principale 25 s’étend à l’opposé du passage de transition 18 et peut être éventuellement renforcée, par exemple à l’aide de nervures N en saillie sur la première face axiale F12. Ici, une ou plusieurs nervures N en saillie sur la face axiale F12 peuvent renforcer l’élément stoppeur 14 en s’étendant jusqu’au bord externe 34, depuis la section 20 de délimitation qui est également axialement saillante sur la face axiale F12, comme visible notamment sur la figure 4. La ou les nervures N peuvent être disposées, autour de l’axe longitudinal A, dans un même secteur angulaire complémentaire du secteur angulaire où se situe le canal de guidage O2.
Le canal de guidage O2 est délimité par une bordure 27 semi-annulaire ou en forme de "C", dont la dimension interne ou diamètre interne D2 est supérieur au diamètre intérieur D1 de l’évidement central O1. La bordure 27 est en regard de la partie principale 25. On comprend que, entre la bordure 27 et la partie principale 25 de la section 20, l’élément stoppeur 14 présente une unique ouverture qui est distante du bord externe 34 et qui forme les deux voies de passage pour la tige 6. C’est pourquoi les sous-zones (ici les sous-zones O1, O2 et 23, 24) de cette unique ouverture communiquent entre elles, les branches 26a, 26b ne formant que des cloisons partielles pour prolonger, suivant une direction circonférentielle, la partie principale 25 et assurer la fonction de clippage (avec un effet d’enserrement sur plus de 180°, les branches 26a, 26b s’étendant par exemple du même côté par rapport à un plan médian longitudinal de l’élément stoppeur 14 qui inclut l’axe A).
Dans des formes de réalisation, l’unique ouverture a une longueur L (mesurée suivant une direction passant par l’axe longitudinal A par l’axe central Z du canal de guidage O2) qui vérifie la relation suivante :
0,2 ≤ L/D14 ≤ 0,6 où D14 désigne le diamètre externe de l’élément stoppeur 14. Ainsi ce type d’ouverture reste de dimensions limitées par rapport aux dimensions de l’élément stoppeur 14, qui peut être robuste.
Le diamètre externe D14 de l’élément stoppeur 14 peut être choisi pour une prise en main aisée (d’une seule main), ce diamètre D14 étant par exemple compris entre 45 et 140 mm, de préférence entre 55 et 100 mm. Ceci permet d’obtenir une bonne rigidité globale et une robustesse de l’élément stoppeur 14, compatible avec l’utilisation d’une tige 6 ayant une résistance mécanique suffisante.
A présent en référence à la figure 6, il est décrit un mode de réalisation d’une fonction de support de film, réalisée par l’élément stoppeur 14, du côté de la deuxième face axiale F14.
Le film 30 à supporter peut être mince, en formant une membrane d’épaisseur constante, par exemple d’épaisseur inférieure à 1 mm (entre 0,1 et 0,4 mm par exemple). Le film 30 peut être monocouche ou multicouche. Avant de placer ce film 30, les éléments stoppeurs 14 doivent être ajustés dans leur position sur la tige 6, de préférence en utilisant successivement le canal de guidage O2 puis l’évidement central O1 pour une mise en place rapide. La présence d’une région annulaire de collage, formée par une couche adhésive 33, peut être compatible avec la présence du canal de guidage O2 sur un côté par rapport à l’évidement central, soit en positionnant la couche adhésive annulaire 33 à une distance par rapport à l’axe A qui est suffisante pour entourer les deux voies de passage (O1, O2), soit en recouvrant partiellement le canal de guidage O2.
Sur la figure 6, il est représenté le cas optionnel d’un élément stoppeur 14 avant sa mise en place. Cet élément stoppeur 14 dispose, sur sa deuxième face axiale F14, d’une région annulaire de fixation protégée par un opercule 32 de protection, avec une fente radiale 32c localisée dans la zone en chevauchement/recouvrement du canal de guidage O2. Ce type d’agencement avec une fente 32c résultant d’une coupe localisée, permet d’insérer et de faire passer la tige 6, par son extrémité en pointe 6c, dans le canal de guidage O2 sans rupture de la continuité du collage permis par la couche adhésive 33. En effet, la région adjacente à la coupe formant la fente 32c peut se plier pendant le glissement (en étant repoussée vers l’extérieur par la toge 6) et se repositionne dans le plan de la région de collage/couche adhésive 33 lorsque la tige 6 quitte le canal O2 en passant dans l’évidement central O2.
Dans sa configuration en prise filetée avec le tronçon 10, l’axe longitudinal A de l’élément stoppeur 14 est sensiblement confondu avec l’axe X de la tige 6, de sorte que cette dernière n’interfère plus avec la zone de chevauchement entre la couche adhésive 33 et le canal de guidage O2 (zone complètement extérieure à l’évidement central O1). Comme bien visible sur la figure 6, l’opercule de protection 32 peut présenter une portion de disque 32a, ici localement fendue comme la couche adhésive, pour recouvrir la couche 33 sans recouvrir l’évidement central O1, et une languette ou tirette 32b qui fait saillie sur un côté, radialement vers l’extérieur, de préférence en dépassant au-delà du bord externe 34 de l’élément stoppeur 14.
La couche adhésive 33 annulaire, par exemple de type bande double face avec la face extérieure protégée par l’opercule 32, peut être déposée sur la pièce constitutive de l’élément stoppeur 14, sur la face F14. Le produit adhésif peut être du genre à fixation forte, présent dans les produits en bande comme ceux commercialisés par la société 3M. La solidité de la fixation réalisée entre l’élément stoppeur 14 et le film 30 peut être comparable ou même éventuellement supérieure à la solidité d’une soudure à chaud.
Un exemple non limitatif d’actionnement permettant une prise retardée de l’élément de maintien sur la tige 6 va être à présent décrit de façon plus détaillée, en référence à la figure 1. L’élément de maintien est sous la forme d’une molette 2 conçue pour éviter tout effort de montage, à l’aide de moyens d’actionnement accessibles su côté du bord externe ou tranche 3 de la molette 2, qui peut être du genre identique ou similaire à la molette décrite dans le document WO 2015144998 A1.
Comme pour l’élément stoppeur 14, la molette 2 a ici des moyens de vissage internes pour coopérer avec le tronçon fileté 10 de la portion en regard de la tige 6 introduite dans l’évidement 9 de la molette 2, cela pour effectuer le réglage d’une longueur de travail de la tige 6.
Dans une forme de réalisation, ces moyens de vissage peuvent être inclus dans un ensemble à au moins une partie actionnable mobile. Cet ensemble délimite un tronçon de l’évidement dans une position par défaut. Les moyens de vissage sont par exemple sous la forme de crabots pénétrant dans le filetage de la portion de la tige 6 en vis-à-vis. Ces crabots sont superposés et leurs dimensions et leur espacement correspondent aux dimensions du pas du filetage de la tige 6.
Pour ce qui concerne l’élément stoppeur 14, grâce à des moyens de vissage intérieurs prévus dans la face F3, c’est la rotation de l’élément 14 par rapport à la tige 6 qui fait varier la longueur utile de la tige 6 pour traverser la couche d’isolation et assure l’adaptation de cette longueur utile à la ou les épaisseurs de l’élément de construction EC à maintenir. Il en va de même pour la molette 2 qui se tourne pour faire varier les longueurs de tige 6 s’étendant de part et d’autre de la molette 2.
L’évidement 9 peut être un évidement médian, à mi-distance entre deux portions actionnables 15 de l’ensemble d’actionnement de la molette 2. L’évidement 9 traverse la molette 2 d’une face à l’autre. Il est possible qu’une portion de l’extrémité 6c de la tige 6 ressorte de la face extérieure de la molette 2 portant le chapeau 4.
Ici, la longueur utile (longueur de travail) de la tige 6 peut être définie entre la portion d’extrémité de tête de la tige 6 (située juste après l’entretoise 8 à fonction de blocage) et la molette 2.
Sur la figure 1, on peut voir que l’ensemble d’actionnement peut présenter deux parties 12 et 12a, qui peuvent consister en deux éléments de plaques qui se chevauchent en étant insérées dans un creux transversal du corps 2a. De ces façon, ces moyens de solidarisation 12, 12a peuvent être en majeure partie contenus entièrement dans la molette 2. Ces moyens de solidarisation amovible 12, 12a effectuent une action de mise en prise de la tige 6 avec la molette 2 sans toutefois gêner la rotation de la molette 2 par rapport à la tige 6 pour le réglage de la longueur de travail de la tige 6. La molette 2 peut ainsi se visser ou se dévisser sur la tige 6 vers l’extrémité d’ancrage 6a en diminuant ou en augmentant la longueur de travail de la tige 6, de façon comparable au réglage de l’élément stoppeur 14.
Les moyens de vissage 11 coopérant avec le tronçon fileté 10 de la tige 6 sont prévus dans ces moyens de solidarisation 12, 12a. La conception en deux plaques 12, 12a de solidarisation, s’étendant en sens contraire selon un diamètre de la molette 2, permet une répartition symétrique des boutons d’actionnement 15 accessibles au-delà de la tranche 3 de la molette 2.
La structure des plaques 12, 12a et leur montage ne sera pas décrit de façon détaillée ici, sachant que ces plaques peuvent être comme celles montrées dans le document WO 2015144998 A1. Les plaques ont leur extrémité extérieure pourvue d’un bouton 15 (bouton poussoir) pour l’appui par le poseur préalablement à la solidarisation de la tige 6 sur la molette 2. Les boutons 15 des plaques 12, 12a de solidarisation peuvent être identiques en étant montés tête bêche dans la molette 2.
La portion d’extrémité intérieure de chaque plaque 12, 12a peut comprendre une cavité interne la traversant dans son épaisseur. Cette cavité interne est traversée par une portion de la tige 6 lors de l’introduction de la tige 6 dans la molette 2. Les cavités internes de chaque plaque 12, 12a présentent des parois de forme complémentaire pour entourer partiellement à distance la tige 6 quand celle-ci est enfoncée dans l’évidement médian 9 de la molette 2. Avantageusement, la cavité interne de chaque plaque 12, 12a se trouve de l’autre côté de la tige 6 que celui sur lequel se trouve l’extrémité extérieure et le bouton 15 de la même plaque 12, 12a, la cavité de chaque plaque 12, 12a étant en vis-à-vis de la cavité de l’autre plaque 12a ou 12.
Chaque plaque 12, 12a est mobile entre, d’une part, une première position (par défaut) dans laquelle sa portion d’extrémité intérieure se trouve sur le passage de l’évidement 9 et son extrémité extérieure fait saillie latéralement de la molette 2, cette première position étant prise quand aucune action par un poseur n’est effectuée sur son extrémité extérieure (bouton 15 non poussé) et, d’autre part, une seconde position dans laquelle sa portion d’extrémité intérieure n’obstrue plus le passage de l’évidement 9 quand une action est exercée sur son extrémité extérieure par le poseur.
Quand aucune force n’est exercée par un poseur sur chaque bouton 15 et qu’aucune tige 6 n’est enfoncée dans l’évidement 9 médian de la molette 2, les parois des deux cavités disposées respectivement sur une portion d’extrémité intérieure d’une plaque 12, 12a de solidarisation se trouvent sur le passage pour la tige 6 dans l’évidement 9 de la molette 2. Cette position correspond à la première position.
Quand une force de pression est exercée par le poseur sur les deux boutons 15, les portions d’extrémité intérieure des plaques 12, 12a de solidarisation sont poussées en direction inverse en éloignement du bord de tranche 3 recevant leur bouton 15 associé : le passage pour la tige 6 dans l’évidement 9 est alors libéré et la tige 6 peut être introduite dans l’évidement 9 de la molette 2. Cette position est la seconde position.
Quand la force de pression du poseur est relâchée, les portions d’extrémité intérieure des plaques 12, 12a de solidarisation retournent dans leur position de blocage du passage de l’évidement 9 de la molette 2. Les parois de chaque cavité des portions d’extrémité intérieure 13 des plaques 12, 12a de solidarisation sont alors mises en appui contre le tronçon fileté 10 de la tige 6 en effectuant par de la même leur action de solidarisation de la tige 6.
Ainsi, les crabots 11 peuvent exercer une action de blocage ou de verrouillage sur la tige 6 lorsqu’ils sont sollicités sous l’effort de traction ou de compression de la tige 6 tout en permettant la rotation de la molette 2 par rapport à la tige 6 lors du réglage de la longueur de travail de la tige 6, les crabots 11 pouvant se déplacer dans le filetage de la tige 6.
Avantageusement, chaque plaque 12, 12a de solidarisation est associée avec un moyen de rappel en position dans laquelle son bouton 15 fait saillie à l’extérieur du bord de la tranche 3 de la molette 2, c’est-à-dire la première position précédemment mentionnée. Cela permet un maintien automatique de la portion de la tige 6 en vis-à-vis de l’évidement 9 avec rappel automatique des portions d’extrémité intérieure des plaques 12, 12a, avantageusement par les parois internes des cavités, contre la tige 6.
Le moyen de rappel en position peut être porté par chaque plaque 12, 12a de solidarisation. Dans des formes de réalisation, le moyen de rappel en position peut être sous la forme d’une lame élastique portée par la partie médiane d’une plaque 12, 12a se trouvant à proximité de la portion d’extrémité intérieure de l’autre plaque 12a, 12 et effectuant son action de rappel sur la face la plus interne de cette portion d’extrémité intérieure de l’autre plaque 12, 12a et inversement.
D’autres formes de réalisation sont aussi possibles, chaque plaque 12, 12a pouvant aussi porter un propre moyen de rappel en position et donc effectuer individuellement son rappel en position. Dans des variantes, l’élément de maintien peut être plus simple de conception, éventuellement réalisé en une seule pièce, par exemple avec un évidement taraudé ou un évidement doté de moyens de solidarisation permettant un blocage en position axiale sur la tige 6.
Doublage de paroi
Un doublage d’une paroi peut être réalisé de façon efficace, par utilisation des dispositifs d’entretoisement 1. Ces dispositifs 1 s’intercalent entre une structure de support SP primaire fixée directement sur le bâtiment, et une ossature secondaire formant la structure de doublage porteuse des éléments de parement. Dans la structure de support SP, les éléments supportant les extrémités 6a d’ancrage peuvent, par exemple, être distribués sous la forme de profilés parallèles d’une ossature, fréquemment métallique. Ces éléments rigides sont chacun sous la forme de profilé ou rail aussi appelé fourrure, notamment des fourrures de type 45 et 47. Chaque profilé de cette ossature primaire peut présenter ainsi une forme en U avec l’extrémité libre des branches du U recourbée à 90° vers l’intérieur du U par rapport aux branches, communément appelée retour d’aile.
En référence à la figure 1, l’extrémité de la tige 6 la plus éloignée de la molette 2 (ou organe similaire de maintien 2’) peut présenter une entretoise 8 comme forme de blocage Cette extrémité peut alors constituer l’extrémité d’ancrage 6a. L’entretoise 8 pénètre dans le rail aussi appelé fourrure et peut être munie de formes d’attache rapide, par exemple en présentant une paire de rainures 17, ici réparties sur deux extrémités opposées de l’entretoise 8, chaque rainure 17 recevant par clippage l’extrémité libre recourbée des branches du rail ou profilé de la structure de support SP. Dans des options de réalisation, l’entretoise 8 peut être complétée ou remplacée par une bride de fixation, par exemple comprenant au moins deux orifices espacées l’un de l’autre pour la fixation de vis.
En référence à la figure 3, chaque élément de construction EC peut être un panneau ou un élément en couche contenant un matériau d’isolation. Au moins deux extrémités d’ancrage 6a distribuées dans deux dispositifs d’entretoisement 1 sont typiquement clippées dans une même fourrure ou profilé formant partie de la structure de support SP. Les tiges 6 parallèles traversent les éléments de construction EC pour pouvoir ressortir du côté intérieur de la couche d’isolation thermique.
Pour faciliter la perforation de chaque panneau d’isolation, le bout 6c de chaque tige 6 peut être en pointe, en présentant un cône d’entrée. La perforation est alors nette et sans trop de déformation des bords de la perforation traversant le panneau donc sans jeu ou avec un jeu très réduit entre le panneau et la tige 6. Ceci procure une meilleure tenue du panneau d’isolation. Avant la pose de l’élément de maintien 2 ou 2’, chaque panneau d’isolation est tenu par l’élément stoppeur 14 du dispositif 1 sous l’action des moyens de solidarisation F3 de l’élément stoppeur 14 avec la tige 6.
Il est évident 13 qu’un tel ensemble peut comprendre plus de deux panneaux ou éléments de construction EC, avantageusement autant de panneaux qu’il faut pour recouvrir l’ensemble de la paroi de bâtiment à isoler.
Les éléments stoppeurs 14 bloquent ces éléments de construction EC en s’appuyant, par la première face axiale F12, contre leur face externe. Le film 30 est intégré dans le doublage, entre les profilés 22 et la couche d’isolation, ici en s’appuyant sur les deuxièmes faces axiales F14 respectives des éléments stoppeurs 14. Cette disposition permet de positionner le film 30 au plus près des éléments de construction EC et ainsi limiter l’épaisseur totale du doublage. A titre d’exemple non limitatif, l’épaisseur du bord externe 34 délimitant la face F12 en appui contre un élément de construction EC est comprise entre 4 et 18 mm, par exemple en étant d’épaisseur inférieure ou égale à 10 ou 12 mm. L’élément stoppeur 14 peut être plus mince que l’élément de maintien 2, 2’.
Le film 30, typiquement un film d’isolant plastique, peut recouvrir les panneaux embrochés, le film 30 se trouvant disposé entre chacun des éléments stoppeurs 14 et l’extrémité de maintien 6b de chaque dispositif 1, le film 30 étant percé par chaque tige 6 en assurant ainsi une étanchéité globale de l’ensemble.
Dans une variante de réalisation, non représentée, l’élément stoppeur 14 peut former une contre-butée pour une autre pièce qui peut être montée de façon identique au stoppeur ou d’une autre façon sur la tige 6, en venant s’appuyer sur le film 30 avec une action de serrage vers la deuxième face axiale F14. Dans ce cas, on peut se passer de fixer par collage le film 30 sur l’élément stoppeur 14.
Le film 30 intégré dans le doublage peut être collé sur une même face intérieure. La disposition annulaire, typiquement continue, de la couche adhésive 33 permet de réaliser, à proximité de la tige 6, un contact annulaire d'étanchéité entre le film 30 et la pièce de support formant l’élément stoppeur 14. Dans le cas d'un pare-vapeur, on limite ainsi la taille de l’ouverture autour de la tige 6. La maîtrise de la largeur de l’ouverture faite par perforation permet de fortement limiter, voire de supprimer, la circulation d’air ou de vapeur au travers de l’ouverture d’embrochement du film 30.
Pour la molette 2 montée sur la partie saillante de la tige 6, dépassant du film 30, celle-ci peut se clipper sur son rail associé, ce rail ou profilé 22 présentant une forme similaire au rail coopérant avec l’autre extrémité 6a de la tige 6, en faisant pénétrer l’extrémité libre recourbée des branches du rail entre le chapeau 4 de la molette 2 et le corps 2a de la molette 2, un espacement 5 subsistant entre le chapeau 4 et le corps 2a. Le doublage peut inclure d’autres types d’organes de maintien 2’, incluant au moins une rainure circonférentielle ayant la même fonction que l’espacement ou rainure 5.
Ainsi, l’élément de maintien 2, 2’ ou autre extrémité de maintien 6b analogue convient à une fonction de réglage de la longueur de travail de la tige 6 et une fonction de solidarisation à une structure de support. Le recours à la molette 2 montrée sur la figure 2 peut être préféré pour un montage rapide et sans effort.
Pour un doublage de parois comprenant au moins deux panneaux ou éléments en couche de matériau d’isolation, il est généralement prévu au moins une fourrure ou profilé 22 dont la longueur excède la dimension correspondante d’un panneau. Un ensemble d’isolation à deux panneaux peut alors être traversé par deux tiges 6 respectives de deux dispositifs d’entretoisement 1, avec une fourrure recevant les molettes 2, organes de maintien 2’ ou autres extrémités 6b de maintien portées par ces deux tiges 6.
Dans ce cas, les extrémités de maintien 6b sont disposées espacées dans la longueur de la fourrure ou profilé 22, ceci par exemple avec un espacement de la largeur d’un panneau d’isolation. Cette disposition avec une extrémité d’ancrage 6a fixe et une extrémité de maintien 6b rapportée par fixation amovible permet de disposer rapidement les tiges 6 des deux dispositifs 1 de façon parallèle l’une à l’autre, avec une fixation robuste. En cas d’erreur de pose d’un élément de maintien 2, 2’, ce dernier peut être facilement retiré.
Dans certaines options de réalisation, il y a plus d’une couche d’éléments ou panneaux d’isolation. En effet, entre les dispositifs d’entretoisement 1, au niveau des coins d’une pièce de bâtiment à isoler, il peut subsister des espaces vides. Dans ce cas, dans l’espace vide ou dans ces espaces vides peuvent être introduits un ou des panneaux d’isolation dits d’appui, chaque panneau embroché reposant au moins partiellement sur deux panneaux d’appui. Il y a alors deux couches de panneaux d’isolation ce qui renforce l’isolation.
Exemple de montage de panneaux d’isolation
Un procédé de montage d’au moins deux panneaux de matériau d’isolation sur une structure de support SP murale, utilisant des dispositifs d’entretoisement 1 tels que décrits ci-dessus, va à présent être décrit en liaison avec les figures 1 à 3 et 6.
Pour un doublage avec mise en œuvre des dispositifs d’entrecroisement 1, le procédé comprend au moins les étapes suivantes :
Dans une première étape, les extrémités d’ancrage 6a des tiges 6 sont fixées à la paroi à doubler, par exemple par encliquetage de leur base de clippage sur un profilé ou tout support analogue SP, généralement horizontal, fixé préalablement sur la paroi.
Dans une deuxième étape, au moins une couche d’isolant thermique et acoustique incluant des éléments de construction EC est embrochée sur ou intercalée entre les tiges 6.
Dans une troisième étape, l’élément stoppeur 14 est coulissé sur le tronçon de tige nervuré ou fileté 10 de chaque tige 6 et glisse via le canal de guidage O2 jusqu’à une position proche de la couche d’isolant, puis est engagé en prise filetée sur la tige 6 en décalant latéralement l’élément stoppeur 14 afin que la tige 6 se situe dans l’évidement central O1.
Dans une quatrième étape, qui peut être optionnelle selon l’état d’avancement obtenu au cours de la troisième étape, l’élément stoppeur 14 est déplacé de façon plus fine, par vissage. L’opérateur fait tourner pour cela l’élément stoppeur 14 en le saisissant par sa tranche ou bord externe 34. Ce réglage fin permis par le tronçon taraudé dans la face de fixation F3 permet d’ajuster la position de l’élément stoppeur 14 au plus près de la couche d’isolation, ici au plus près de la face externe de l’élément de construction EC.
La fin du montage des panneaux inclut ensuite des étapes de mise en place du film 30 qui est supporté, et typiquement collé ou éventuellement serré sur la face axiale F14 de l’élément stoppeur 14, et de clippage de fourrures ou profilés 22 sur les extrémités de maintien 6b qui sont emboîtées sur la partie saillante de tige 6.
Pour obtenir le doublage, on peut ainsi avoir recours aux étapes suivantes, qui sont numérotées à la suite des étapes qui viennent d’être présentées.
Après la mise en place des éléments stoppeurs 14, il est typiquement prévu une cinquième étape, dans laquelle le film 30 ou membrane adaptée est embroché sur les tiges 6, sachant que les opercules de protection respectifs 32 ont été préalablement retirés pour découvrir la couche adhésive 33 formant une région annulaire de collage. Ce retrait des opercules 32 peut avoir été effectué un moment adapté quelconque, typiquement entre le début de la troisième étape est la fin de la quatrième étape.
Dans une sixième étape, le film 30 est localement plaqué sur chacune des régions annulaires de collage formées par les couches adhésives 33, contre les deuxièmes faces axiales F14 des éléments stoppeurs 14 respectifs.
Dans une septième étape, un élément de maintien 2, 2’ pour le maintien des profilés 22 d’une structure de doublage est engagé sur chaque tige 6.
Dans une huitième étape, une structure de doublage (incluant un ou plusieurs profilés 22 et/ou autres éléments structurels, métalliques de préférence) est couplée avec au moins une extrémité de maintien 6b formée par un élément de maintien 2 ou 2’. Finalement, un tel ensemble ainsi formé peut être recouvert par des plaques de plâtre, des plaques de revêtement incluant du plâtre ou autre élément(s) de parement adapté(s).
L’exemple décrit ci-dessus est non-limitatif. Une variante de réalisation peut prévoir que l’élément stoppeur 14 inclut une empreinte sur laquelle vient presser une forme en relief complémentaire situé sur l’élément de maintien 2, 2’, afin de pincer le film 30. Une autre variante de réalisation peut prévoir une élasticité avec un débattement axial d’une partie périphérique annulaire de l’élément stoppeur en saillie vers le film 30, permettant à l’élément de maintien 2, 2’ de venir pincer le film contre cette partie périphérique, moyennant une poussée de l’élément de maintien contre le film 30 qui surmonte l’effort de rappel élastique de la partie déformable en saillie.
Les extrémités de maintien 6b qui sont insérées dans au moins une fourrure ou profilé 22 peuvent être en couplage/fixation amovible avec les fourrures et avec la tige 6. La venue en prise de l’élément stoppeur 14 et de l’élément de maintien 2, 2’, sur le tronçon fileté 10 d’une tige 6, peut être préférée pour permettre une conception simple de la tige 6, au moins du côté opposé à l’extrémité d’ancrage 6a.
L’invention n’est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n’ont été donnés qu’à titre d’exemples. Des variantes pour l’obtention du doublage complet peuvent être obtenues par des substitutions simples de pièces ou en réalisation des fixations plus directes de certains composants. Par exemple, le dispositif d’entretoisement 1 peut, dans certaines options, présenter une forme de blocage intégrée au plus près du bout 6c, dans la tige 6, qui peut coopérer, par exemple par clippage, avec des profilés formant une gorge de fixation plus étroite que dans une fourrure standard ou disposant de moyens de solidarisation spécifiques.

Claims (14)

  1. Dispositif d’entretoisement (1) pour doublage de paroi, le dispositif comprenant :
    - une tige (6) dont une portion de la longueur, dite longueur de travail, correspond à l’épaisseur d’un élément de construction (EC) à maintenir par ledit dispositif (1), la tige (6) présentant un tronçon fileté (10) et incluant ou supportant une extrémité d’ancrage (6a) ;
    - un élément stoppeur (14) pourvu d’un évidement central (O1) et apte être fixé sur le tronçon fileté (10) par coopération entre le tronçon fileté (10) et des moyens de solidarisation (F3) prévus dans une section annulaire (20) de délimitation de l’évidement central (O1), l’élément stoppeur (14) présentant une forme annulaire en s’étendant autour d’un axe longitudinal (A) entre une première face axiale (F12) et une deuxième face axiale (F14), la deuxième face axiale (F14) étant une face annulaire destinée à supporter et/ou venir en contact annulaire avec un film (30) recouvrant l’élément de construction ;
    dans lequel l’élément stoppeur (14) inclut un canal de guidage (O2) de la tige (6), ledit canal de guidage (O2) traversant l’élément stoppeur (14) de la première face axiale (F12) à la deuxième face axiale (F14), parallèlement à l’évidement central (O1), et étant apte à communiquer avec l’évidement central (O1) via un passage de transition (18) formé dans ladite section annulaire (20) de délimitation, ce grâce à quoi l’élément stoppeur (14) est déplaçable, lors de son montage sur la tige (6), de l’une à l’autre parmi les deux configurations suivantes :
    - une première configuration compatible avec un glissement longitudinal sur la tige (6), lorsque le tronçon fileté (10) s’étend au travers du canal de guidage (O2) ; et
    - une deuxième configuration de vissage sur le tronçon fileté (10), lorsque la tige (6) est en prise filetée avec les moyens de solidarisation (F3).
  2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la tige (6) présente un bout effilé ou en pointe (3c) de perçage du film (30), la tige (6) étant adaptée pour :
    - faire saillie depuis la deuxième face axiale (F14) de l’élément stoppeur (F14) fixé sur le tronçon fileté (10) jusqu’au bout en pointe (3c), et
    - coopérer avec un composant annulaire additionnel distinct de l’élément stoppeur (14) et mis en place sur la tige (6) après le film (30) pour former tout ou partie d’un élément de maintien (2 ; 2’) qui constitue une extrémité de maintien (6b) du dispositif d’entretoisement (1).
  3. Dispositif de selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’évidement central (O1) a un diamètre intérieur (D1), le canal de guidage (O2) étant délimité par une bordure (27) semi-annulaire ou en forme de "C", dont la dimension interne ou diamètre interne (D2) est supérieur au diamètre intérieur (D1).
  4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le passage de transition (18) est un passage comparativement plus étroit que l’évidement central (O1).
  5. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel le passage de transition (18) est délimité entre deux branches (26a, 26b) de la section annulaire (20) de délimitation, les deux branches (26a, 26b) étant élastiquement déformables pour permettre un clippage du tronçon fileté (10) dans l’évidement central (O1).
  6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel chacune des deux branches (26a, 26b) sépare l’évidement central (O1) d’une fente (23, 24) qui est :
    - distante d’un bord externe (34) de l’élément stoppeur (14) ; et
    - placée entre le bord externe (34) de l’élément stoppeur (14) et l’évidement central (O1).
  7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’évidement central (O1) et le canal de guidage (O2) forment deux voies de passage pour la tige (6),
    et dans lequel l’élément stoppeur (14) est réalisé en une seule pièce monolithique en matériau plastique, délimitée par un bord externe annulaire (34), l’élément stoppeur (14) étant pourvu d’une unique ouverture qui est distante du bord externe (34) et forme les deux voies de passage pour la tige (6).
  8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel l’unique ouverture a une longueur L mesurée suivant une direction passant par l’axe longitudinal (A) et par un axe central (Z) du canal de guidage (O2) ;
    et dans lequel la relation suivante est vérifiée :
    0,2 ≤ L/D14 ≤ 0,6
    où D14 désigne un diamètre externe de l’élément stoppeur (14).
  9. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel il est prévu un entraxe d entre les axes respectifs (A, Z) des deux voies de passage pour la tige (6), la relation suivante étant respectée :
    1,1 ≤ d/D1 ≤ 1,7
    où D1 désigne le diamètre intérieur de l’évidement central (O1).
  10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième face axiale (F14) de l’élément stoppeur (14) est sensiblement plane et supporte une couche adhésive (33) adaptée pour être collée contre une face annulaire correspondante du film (30) embroché par la tige (2) pour recouvrir l’élément de construction (EC).
  11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la section (20) de délimitation forme un trou taraudé, en présentant une face de fixation (F3) pour la coopération avec le tronçon fileté (10),
    et dans lequel une longueur de la face de fixation F3, mesurée suivant la direction de l’axe longitudinal (A) est supérieure à une longueur du canal de guidage (O2).
  12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes lorsqu’elle dépend de la revendication 2, dans lequel l’élément de maintien consiste en une molette (2) de forme sensiblement circulaire autour d’un évidement médian (9) et recevant dans l’évidement (9) médian la tige (6) de manière amovible, la molette (2) étant munie de moyens de solidarisation (12, 12a) avec la tige (6) comprenant des moyens de vissage (11) coopérant avec le tronçon fileté (10) de la tige (6) pour ajuster une position axiale de la molette (2) sur la tige (6) par vissage ou dévissage de la molette (2) autour de la tige (6),
    dans lequel les moyens de vissage (11) sont distribuées dans deux parties mobiles pour être éloignées d’un axe (X) de la tige (6) par actionnement centripète sur une portion d’actionnement de la molette (2),
    et dans lequel la molette (2) a une extension longitudinale supérieure à un maximum de l’extension axiale de l’élément stoppeur (14).
  13. Doublage d’une paroi, pourvu d’un ensemble d’isolation thermique comprenant :
    - au moins deux panneaux ou éléments en couche de matériau d’isolation ;
    - au moins deux dispositifs d’entretoisement (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, fixés chacun par l’extrémité d’ancrage (6a) à une structure de support (SP) inclue dans ou solidaire de la paroi à doubler ; et
    - une extrémité de maintien (6b) rapportée sur chacune des tiges (6) des dispositifs (1) ;
    dans lequel les extrémités de maintien (6b) sont distribuées en au moins un ensemble de maintien, les extrémités de maintien (6b) au sein d’un même ensemble de maintien étant disposées espacées dans la longueur d’une fourrure (22) prévue pour le support d’au moins un élément de parement, les tiges (6) qui supportent les extrémités de maintien (6b) d’un même ensemble de maintien s’étendant parallèlement l’une à l’autre, un panneau au moins desdits au moins deux panneaux étant en appui sur au moins un des éléments stoppeurs (14), du côté de la première face axiale (F12).
  14. Procédé de montage amovible d’un élément stoppeur (14) sur une tige (6) munie d’un tronçon fileté (10) en ajustant la position axiale de l’élément stoppeur (14) le long de la tige (6) dans le dispositif d’entretoisement (1) selon la revendication 1, l’élément stoppeur étant destiné à supporter un film (30) dans un doublage de paroi, le procédé comprenant les étapes successives consistant essentiellement à :
    - pré-positionner l’élément stoppeur (14) sur une partie de la tige (6) qui est en saillie par rapport à un élément de construction (EC) embroché par la tige (6), en déplaçant longitudinalement l’élément stoppeur (14) sur le tronçon fileté (10) engagé dans le canal de guidage (O2) de l’élément stoppeur (14), en direction de l’élément de construction (EC), le canal de guidage (O2) traversant l’élément stoppeur (14) de sa première face axiale (F12) à sa deuxième face axiale (F14),
    - décaler latéralement l’élément stoppeur (14) pour que le tronçon fileté (10) quitte le canal de guidage (O2) et vienne en prise fileté avec des moyens de solidarisation, complémentaires, prévus sur une face de fixation (F3) délimitant l’évidement central (O1) de l’élément stoppeur, l’évidement central (O1) s’étendant parallèlement au canal de guidage (O2), le passage de transition (18) faisant communiquer entre eux l’évidement central (O1) et le canal de guidage (O2) pour permettre le décalage latéral après le pré-positionnement de l’élément stoppeur (14), et
    - visser et/ou dévisser l’élément stoppeur (14) pour un réglage fin de la position axiale de l’élément stoppeur (14) le long de la tige (6), alors que le tronçon fileté (10) de la tige (6) est maintenu en prise filetée avec les moyens de solidarisation.
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