FR3109699A1 - Demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich. - Google Patents

Abstract

Dispositif demi-masque facial à coque faciale et à couches filtres sandwich offrant une protection au porteur et son entourage. Il est constitué d’une coque faciale (1) semi-rigide de forme approximativement cylindrique ovoïdale entourant le menton, la bouche et le nez, permettant le montage sandwich de plusieurs couches (11) support et filtres retenues par un système léger de serrage (13). La coque peut être découplée en deux parties gardant globalement les mêmes fonctions et dont l’une est déportée sur la poitrine. L’ensemble permet une protection améliorée parmi les masques de fortune. Il accommode des accessoires comme l’écran interne anti-projections, la poche tampon (17) ou une visière (19) et (20), La coque, les couches support et les accessoires sont à usage multiple et lavables. Les couches filtres sont à usage unique ou multiple.Le dispositif est un moyen de protection contre les risques de contamination particulaire, biologique ou virale. Figure à publier pour l’abrégé Figure No 5

Description

Demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich.

Domaine technique de l'invention:
La présente invention concerne un masque facial conçu de façon à permettre le contrôle de la contamination particulaire, bactérienne ou virale, particulièrement les épidémies de grippes et coronavirus, tout en restant indépendant de la distribution de systèmes homologués..

État de la technique antérieure:
Lors de la pandémie de coronavirus 2019, les organisations de santé publique ont réalise que les systèmes de production et distribution existants ne pouvaient fournir les quantités équipements de protection individuelle requis pour l’ensemble de la population. De nombreuses initiatives de production de masques dit de de fortune faits avec les moyens du bord se sont développées de façon spontanée mais très peu contrôlée sur le point de l’efficacité et l’opération de ces masques pouvant conduire à des fausses illusions parfois dangereuses. Les masques homologués sont quant à eux normés. On peut résumer les catégories de masques concernées ainsi:
● masque chirurgical anti-projection,
● respirateurs de classe FFP1, FFP2 ou FFP3
Le masque chirurgical empêche les germes de la personne le portant de se propager à l'extérieur. Il protège peu ou pas le porteur de la contamination extérieure. Normé par norme EN 14683. Le respirateur masque de protection FFP (filtering facepiece) ou masque à particules, est un masque de protection respiratoire filtrant individuel de protection contre l’inhalation les particules fines ou les agents infectieux de certaines maladies transmissibles dans l'air. Il est généralement de type demi-masque, et est soumis à des normes et tests d'efficacité. Son efficacité est mesurée par son taux de filtration et son taux de fuite vers l'intérieur. Trois classes d'efficacité croissante sont définies par la norme EN 149, soit FFP1, FFP2 et FFP3. A partir de la classe 2, il est généralement équipé d’une soupape qui facilite l’expiration et réduit l’humidité qui pourrait condenser dans le filtre. Les résistances respiratoires des masques sont mesurées en millibars à l'inspiration pour 30 et 95 l/min et à l'expiration pour 160 l/min.

Les principaux problèmes rencontrés sur les masques de fortune sont aussi variés que:
● le faible niveau d’étanchéité au contact du visage ne permet pas de se protéger efficacement ou de protéger les autres,
● la fonction du masque est orientée soit d’avantage protection du porteur ou d’avantage protection de l’extérieur,
● les matériaux n’offrent pas de protection car ils ne filtrent ou n’arrêtent rien,
● les matériaux sont fragiles et rompent lors d’un éternuement ou lors de la respiration normale,
● le masque «sali», rempli de mucus ou de liquides produits par la respiration, l’humidité de l’air entrant, la transpiration, la pluie, les éclaboussements de l’extérieur etc ou masques en fin de cycle d’utilisation qui se romprait seraient à jeter immédiatement mème si il n’y a pas disponibilité d’une poubelle adaptée, et doivent être remplacés sur le tas pas forcement en conditions hygiéniques et sans dépôts éventuellement contaminés sur les objets environnants,
● les cycles d’utilisation recommandés sont courts du fait de la fragilité des masques,
● les masques en textile doivent être lavés et séchés régulièrement et le temps de séchage est long,
● les masques textile avec pochette pour filtre ne canalisent pas les flux d’air inspire ou expire. Du fait de la perte de charge additionnelle portée pas l’élément filtrant ajoute, les flux ont en fait tendance à contourner cet élément de protection,
● le masque peut être étouffant du fait des matériaux, de l’encrassement (particules, matières ou humidité), de la pression de serrage sur le visage,
● les matériaux de contact ou filtrants peuvent provoquer des allergies cutanées ou respiratoires,
● la pression des parties en contact pour la mise en tension (derrière les oreilles, sur les joues, dans la nuque ou l’étanchéité au contact du masque (pourtour bouche et nez) sur le visage peut provoquer des manques d’oxygénation de la peau, d’où marques sur le visage,
● le masque gêne à la parole,
● il faut rajuster le masque souvent et donc éventuellement le toucher,
● assurer les fonctions de protection du porteur et de protection de l’entourage peut mener au port superposé de deux types de masques,
● les matériaux disponibles ne sont pas marqués pour le type de service ils peuvent offrir dans la confection de masques de fortune. Par exemple un papier essuie-tout n’a pas de marquage «peut filtrer des particules de x microns sous une différence de pression maximale de y mbar en conditions sèches et aux débit de z l/mn par unité de surface donnée,
● des liquides peuvent perler sous le menton en partie inférieure du masque,
● des gouttelettes expulsées ou des condensats se forment sur le masque et son filtre par différence de température entre le matériau filtrant à température intermédiaire entre celle des flux d’air entrants et l’expiration à 37 C,
● par températures extérieures très froides ces condensats ou gouttelettes peuvent geler et rendre le masque cassant et inopérable.
● les parties filtrantes du masque s’affaissent sur la bouche du porteur lorsqu’il est allongé sur le dos ou lors d’une inspiration profonde,
● les parties filtrantes sont inégalement sollicitées avec des flux traversiers inégaux d’air ou de projections lors d’un éternuement,
● la sangle d’attache est positionnée à un endroit où le mouvement de tête modifie la tension des attaches du masque,
● le masque est soit entièrement souple et donc sans étanchéité ou suivant une surface de contact avec le visage ayant une géométrie et un système de joint complexes,
● sauf pour les masques textiles avec pochette pour filtre papier, le masque est entièrement jetable (papier) ou entièrement lavable (tissus).

Les principaux problèmes rencontrés sur les masques homologués sont aussi variés que:
● ils sont spécialisés, peuvent être chers et sont en approvisionnement incertain en période de pandémie.
● Les soupapes de respirateurs ont un risque de dysfonctionnement donc un risque d'infiltration du virus ou de poussière toxique,la soupape laissant passer l'air expiré sans le filtrer, ces masques ne sont pas protecteurs pour l’entourage du porteur,
● l’approvisionnement des cartouches des masques à cartouche est incertain en temps de pandémie,
● Les masques équipés sont lourds et encombrants,
● le serrage important requis pour les masques les plus lourds et les plus étanches est inconfortable,
● les masques de protection contre les projections ont une efficacité très réduite en cas d’éternuement ou de toux (quand ils sont le plus requis),
● La classe FFP1 est très peu efficaces contre les virus,
● les couches filtrantes des masques sont de multiples éléments et complexes, difficiles à reproduire dans un masque de fortune cousu,
● la durée de vie des éléments temporaires est limitée à quelques heures, et les temps d’utilisation totaux sont difficiles à comptabiliser,
● les masques gênent la parole ou la déforment, la rendant inconfortable,
● Le volume mort des masques et cartouches peut être important,
● ils doivent être testés en étanchéité avant utilisation, les protocoles d’essais sont assez subjectifs et reposent sur une habileté du porteur.

Voici quelques brevets décrivant les masques existants et proposant des solutions originales dont les inconvénients sont exposés ci-dessus: FR2952582: objet jetable a usage unique, FR3083967: ensemble perfectionne de protection a usage médical et chirurgical, FR 1375163: Masque chirurgical de type original, FR2332744: masque chirurgical perfectionne , FR 1268021: Masque chirurgical, FR2707504: masque respiratoire buccal, FR2583645: respirateur, FR2548910: masque facial de respirateur, FR1341294 : Masque respirateur antipoussière, FR738520: Masque pour le nez ou respirateur.
Solutions proposées:
Les solutions proposées dans ce document répondent à l’ensemble ou à une partie de ces problématiques en permettant le lavage facile des éléments permanents, économie des matériaux remplaçables, l’évaluation de quelques caractéristiques du masque, peut fournir une protection du porteur de masque ou de son entourage et peut être réalisé hors d’un système industriel spécialisé et avec des matériaux facilement disponibles et économiques, facilement adaptable en fonction des conditions de l’activité, des besoins du porteur et des caractéristiques des contaminants. Ces conditions incluent: protection du porteur par rapport à l’extérieur, de l’extérieur par rapport au porteur, taille et mobilité du contaminant, travail debout ou position allongée, changements des filtres plus ou moins fréquents, transpiration, humidité de l’extérieur ou de l’expiration, température extérieure et condensation humide ou glacée, moyens de nettoyage, disponibilité et moyens locaux de production etc. Certaines caractéristiques de l’équipement peuvent aussi être ajustées et contrôlées localement. La construction initiale des parties à usage multiple ou permanentes du masque prend du de temps mais leur lavage est rapide alors que la préparation des parties à usage unique et jetable ou à usage multiple et lavable et leur montage est facile et rapide.

Exposé de l’invention.
Dispositif demi-masque facial à coque faciale et à couches filtres sandwich de protection contre les effets d’une contamination particulaire, biologique ou virale caractérisé en ce qu’il peut produire une protection du porteur de masque ou de son entourage et peut être réalisé hors d’un système industriel spécialisé et avec des matériaux facilement disponibles. Il est constitué d’une coque faciale semi-rigide de forme approximativement cylindrique droite entourant la zone menton, bouche et nez et dont la ligne de contact sur le visage est approximativement plane et ovoïdale appointée au niveau du nez, permettant le montage sandwich de plusieurs couches, la couche support, au moins une couche filtre et une couche de protection optionnelle et dont la fonction peut être réalisée par une couche filtre qui sont serrées et retenues par un système léger de serrage. Alternativement la coque peut être découplée en deux parties gardant globalement les mêmes fonctions et dont l’une est déportée sur la poitrine. L’ensemble constitué étant relativement étanche et permet une protection améliorée parmi les masques dits de fortune. Il peut accommoder des accessoires protégeant les couches filtres de l’humidité et allongeant la durée d’utilisation en limitant les projections, voire une visière. La coque, les couches support et les accessoires sont à usage multiple ou permanents et lavables par immersion, frottement ou pulvérisation et égouttage. Les couches filtres sont à usage unique et jetables ou à usage multiple et lavables. Des caractéristiques de l’équipement peut être testées localement à l’aide de systèmes simples. Les éléments principaux sont décrits ci-après.
Coque faciale:
La coque, ou coque faciale, est constituée d’une bande de matériau semi-rigide, étanche, enroulée en cylindre sur une hauteur d’environ 2 à 5 cm autour de la forme ovoïdale appointée au niveau du nez que trace l’intersection du visage avec un plan incliné le coupant au voisinage de la bosse du nez et dans la zone médiane du bas du menton entre sa pointe et la liaison avec le cou soit à généralement 2 à 3 cm de cette pointe pour un adulte.
Cette trace à l’intersection du visage et du plan, soit la base du cylindre de la coque constituera une zone de joint entre le masque et le visage, et sera approximativement plane. Tout ajustement de cette planéité, notamment au niveau du nez entre dans le cadre de cette approximation.
La partie supérieure du cylindre, donc la partie haute de la coque, sera située dans un plan approximativement parallèle à celui de la base et perpendiculaire à l’axe du cylindre et sera munie d’une partie renforcée appelée ici le bourrelet qui permettra de rigidifier la coque et de créer en son dessous un épaulement qui permettra à un système léger de serrage de serrer et plaquer les couches support, filtres et de protection qui seront ajoutées sur la coque et dont les bords seront repliés jusqu’en dessous de ce bourrelet.
Le principe de bourrelet est ici étendu à tout principe similaire incluant un système de serrage frontal ou latéral des couches par emboîtement sur la partie liée à la coque d’une pièce ayant la forme correspondante et aurait en son fond une ouverture laissant passer l’air vers ou venant des filtres. Un gros capuchon s’emboîtant par serrement élastique, par verrouillage ou par vissage en seraient des exemples.
Notons que le volume mort de la coque constitue après expiration une réserve d’air appauvri en oxygène dont une partie sera inhalée lors de la prochaine inspiration. Ce volume mort serait d’un ordre maximal mais il doit être minimisé notamment en réduisant au mieux la hauteur du cylindre et en le tronquant éventuellement par un plan de pose des couches et du bourrelet légèrement incliné vers le nez par rapport au plan de base de la coque. Cette notion de légèrement incliné ne dévie pas de, et entre dans la dénomination de plan approximativement parallèle décrite en d’autres parties du document. Du fait d’un volume mort, l’organisme demandera donc des inspirations plus longues pour compenser l’apport en oxygène mais nous notons ici sous forme d’avertissement qu’il faudra impérativement se référer à son praticien avant tout emploi du masque.
Dans une autre configuration décrite plus loin, les fonctions la coque faciale peuvent être réalisées par deux parties, une coque faciale ayant un fond fermé et étant reliée à une partie boite à filtres déportée loin du visage. Cette configuration est incluse également dans les principes énoncés dans les diverses sections de ce document. Les exceptions éventuelles seront notées. Le volume mort du masque devenant égal à la somme des volumes de chaque partie et de la conduite souple supérieure de liaison.
Des anneaux d’attache pour lier la coque faciale à la sangle d’attache seront installés de chaque cote de la coque faciale pour assurer l’application minimale du masque sur le visage.
La forme ovoïdale de la base de la coque faciale peut être obtenue de plusieurs manières dont par exemple créer un modèle de la forme par un moyen interdentaire et le reproduire dans le tracé de la coque ou directement former et ajuster la coque par étapes en la plaçant sur le visage. On peut pour cela utiliser par exemple un fil d’étain, une feuille de carton ou de l’informatique. Sinon, on peut former un cylindre de périmètre environ 35 cm pour un adulte et l’ajuster sur le visage en pinçant le niveau du nez jusqu’au contact de la peau et maintenir la forme ou formage avec un fil ou une attache rapide de type attache de câble électrique ou par formage à la chaleur. Dans le cas d’attaches rapides, un exemple consiste à utiliser deux attaches, la tête de verrouillage de la première buttera sur la paroi externe d’un coté de la zone de coque à appointer, et sa tige avec ses aspérités à dent de scie traversera de part en part cette zone et s’engagera ensuite dans la tête de verrouillage de la seconde attache qui buttera alors sur l’autre face externe de la coque. On coupera ensuite les parties de tiges excédentaires et on encollera chaque têtes sur la paroi de la coque. Si des risques de déformation de la forme avec le temps ou la température de lavage sont identifiés, on conservera ce fil ou cette attache sur la coque. Il est aussi possible de préformer complètement ce cylindre en dehors du visage suivant des tailles types qui conviendront à la plupart des porteurs.
Outre les moyens industriels possibles de réalisation d’une telle coque faciale, par formage, coulage, impression etc. à partir de matériaux bruts, des moyens de fortune soit chez soi ou en petit atelier délocalisé consistent à utiliser du plastique en général et pouvant par exemple être disponible sous la forme d’un pot en plastique ayant une base de circonférence acceptable (ex: pot en plastique de produits alimentaires type pot de crème de diamètre de base 110 mm), d’une bande d’une feuille de plastique de quelques dizaines de mm à quelques millimètres ou encore à partir d’une feuille de carton imperméabilisé constituant par exemple les contenants de lait. Cette feuille est pliée de façon à en doubler l’épaisseur et de permettre de former un bourrelet. Un insert métallique (fil de fer) peut être mis à la base du pli, ainsi que des anneaux pour attaches avant fermeture de la bande par insertion d’une extrémité dans le pli de l’autre. Le tout, y compris les surfaces intérieures du pli, le bourrelet et les extrémités de coupe du carton est soigneusement encollé de façon à assurer le meilleur contact avec le moins de vides possibles pour faciliter le nettoyage, améliorer la rigidité et imperméabilité, et ainsi limiter l’intrusion de contamination.
Il est à noter que la structure et la forme de la coque faciale reste assez flexible au niveau du menton et que lors de l’ouverture de la bouche. De par le glissement de la peau sur la mâchoire, la coque n’a pas à totalement glisser sur la peau et elle va passer d’une zone large à la zone pointue du menton, ce qui fait que la forme ovoïdale de la base de la coque a tendance à s’aplatir ou s’allonger sans que son périmètre ne s’allonge malgré la baisse de la pointe du menton. Cette combinaison de faits rend le mouvement de bouche et la parole possible.
Pour une coque réalisée à partir d’un matériel de type pot de crème, le cylindre ne serait pas strict mais légèrement conique, et il est nécessaire de renforcer le bourrelet pour contrecarrer le glissement des couches filtres vers la pointe du cône et renforcer la structure. On notera aussi que du fait de la forme tronconique du pot de départ, le formage aminci du cote de la pointe du nez provoquera une remontée de cette pointe par rapport au plan initial de la base circulaire ce qui facilite aussi le montage sur le visage. Ceci ne dévie pas des principes exposes dans ce documents sur obtention d’une base approximativement plane.
Joints:
Le masque peut être utilisé sans joint supplémentaire, s’il est bien ajusté il donne un taux de fuite inférieur à celui d’un masque de protection contre les projections. Cependant pour améliorer le confort et réduire les fuites potentielles, plusieurs types de joints sont possibles. Le joint à double lèvres est efficace et ne demande pas un serrage important sur le visage. Lors de l’expiration, c’est la surpression développée à l’intérieur de la coque faciale qui va plaquer la lèvre interne du joint sur la peau et donc fermer les ouvertures éventuelles. Lors d’une inspiration, c’est la pression de l’atmosphère alors supérieure à celle se trouvant à l’intérieur du masque qui va plaquer la lèvre extérieure du joint sur le visage. Pour se faire on va assembler ou coller une bande plate et fine de plastique souple, de silicone ou de caoutchouc d’un type approprié au contact de la peau sur le bord de la coque suivant une angulation qui va suivre l’angle formé entre la génératrice du cylindre et la surface du visage au point de contact. Ainsi l’angle au niveau du nez et celui en bas du menton sera faible avec la lèvre presque parallèle à la génératrice de la coque et celui au niveau des joues plus proche de 90 degrés. Pour le collage on peut utiliser une bande de feuille en plastique on en carton imperméable en forme de L. Le joint sera collé en bas de la barre horizontale du L et la barre verticale du L sera collée sur la génératrice du cylindre de coque. Alternativement on peut coller la bande sous un cordon lisse creux de par exemple 2 à 4 millimètres de diamètre. Ce cordon sera ensuite incisé dans sa longueur de sorte à ce que lorsque emboîté par cette incision sur la tranche du cylindre l’inclinaison des lèvres du joint corresponde au profil recherché. D’autres solutions consistent en un joint réduit à la bande en L formant simple lèvre ou à un cordon de type décrits ci-dessus, sans la bande de joint plat et souple du joint à double lèvres. Un remplissage à la colle sera fait là où nécessaire pour éviter les cavités. Le joint est en général d’un type uniforme sur tout le masque cependant on peut avoir plus d’un type de joint sur le même masque. Tous les cordons décrits dans ce document font référencer à des tubes flexibles de petit diamètre d’aspect extérieur lisse et pouvant être creux ou pleins suivant la fonction décrite. Il peut s’agir par exemple de tubes plastique ou caoutchouc de petite tuyauterie ou de forme similaire à de la gaine de câble d’alimentation en informatique. La matière et la forme du cordon doivent éviter l’accumulation de contaminants. Le joint, quelque soit son type peut être intégré directement dans la base de la coque lorsque celle-ci est formée industriellement. Les bandes élastiques fines et larges ouvertes ou fermées utilisées pour les exercices physiques son des exemples de matériau pour construction de joints à lèvres.
Anneaux:
Les anneaux sont situés de part et d’autre vers le milieu de la figure de base, un peu plus proche du nez et à une hauteur d’environ 1 à 2 cm à partir de la base. Ils peuvent être constitués par des trombone à papier reformés servant de base aux crochets insérés dans le pli de la feuille cartonnée ou encollés sur l’intérieur d’une feuille simple, la boucle de l’anneau passant au travers de la feuille la plus extérieure.
Sangle d’attache:
Les attaches peuvent consister en de simples rubans ou bandes élastiques passés dans l’anneau et bouclés avant de venir entourer les oreilles ou tout autre système utilisé pour les masques chirurgicaux. Note, dans tous le document on considère et dénomme de la même façon une bande élastique et un ruban dont les extrémités sont reliée par tout procédé comme par exemple couture, collage ou nouage. Une construction plus sophistiquée utilise deux lanières préférablement en matériau imperméable, faciles à laver et sécher passant derrière la partie quasi sphérique du milieu du crane à la nuque. Ces lanières sont maintenus à distance maximale l’un de l’autre par leur forme ou par une autre lanière, et laissant à leur intersection de chaque coté le point de liaison au-dessus des oreilles, chaque point étant relié à l’anneau correspondant du masque par une lanière souple mais non élastique pour un serrage léger du masque qui assure son support sur le visage et limite strictement l’écart maximum entre la position initiale légèrement serrée et la position la plus éloignée du visage lors d’une forte expiration. Un serrage moyen complémentaire peut être réalisé par un ruban ou une bande élastique ajoutée en parallèle à une partie de la lanière non élastique. Le but de ce montage est d’empêcher le masque de trop décoller lors de l’expiration sans toutefois ne pas exercer une pression permanente trop grande qu’impliquerait l’utilisation exclusive d’un ruban ou d’une bande élastique. Le masque semblera ainsi flotter sur le visage.
Couches:
Une première couche servant de support aux couches filtres est apposée immédiatement sur la face haute du cylindre de la coque faciale au niveau du bourrelet. Cette couche sera d’un matériau lavable, elle peut être fixée à chaque usage par un système léger de serrage qui la serre en bas du bourrelet ou, optionnellement peut être montée sur la coque de façon permanente par collage ou tout autre moyen de façon permanente ou démontable, indépendamment du système léger de serrage utilisé pour les autres couches. Cette couche participe ainsi a la rigidification de la partie supérieure de la coque et protège en les supportant les couches filtres. Elle joue également un rôle dans le captage de postillons et la condensation de l’humidité. La couche peut être faite en matériau textile ou préférablement d’une toile ou grille similaire à un matériau de moustiquaire. Le toilage ou le grillage sera fin à l’échelle de la coque. Il peut apporter l’aspect rigidifiant et structurant même s’il est en matériau souple en empêchant les déformations de la forme l’ovoïdale de cette coque. Des matériaux conducteurs thermiques peuvent apporter un supplément d’efficacité. En effet il suffit que la grille soit reliée thermiquement à une bande radiante placée en extérieur de la coque sous le bourrelet pour qu’elle soit à température plus proche de la température extérieure, ceci afin de capter un maximum d’humidité de l’air expiré. On peut aussi envisager des matériaux anti-pathogènes.
la couche de protection est facultative, elle permet la protection extérieure des filtres contre les surpressions intérieures, les pénétrations extérieures, et les projections d’eau, la pluie, la gelée ou autres agresseurs. Notons que bien que cette couche puisse participer à la protection du porteur du masque contre les contaminants la dénomination réfère ici à la couche spécifique montée le plus à l’extérieur des couches du masque, elle protège physiquement les couches filtres montées sous elle. Elle sera aussi généralement un peu plus grande afin de couvrir avec un peu d’excès les couches filtres. Elle sera généralement d’un matériau identique à celui de la couche de support ou d’un autre matériau lavable, réutilisable et préférablement hydrophobe et hydrofuge. Les toiles tissées et non tissées synthétiques peuvent convenir. Une exemple de matériau est du type de celui utilisé dans la fabrication des toiles adoucissantes (sans leur imprégnation d’assouplisseurs chimiques) utilisées en lavage de linge. A défaut de couche de ce type, on considère dans tout ce document, y compris les revendications, que la couche filtre la plus extérieure fera aussi office de couche de protection, et en prendra le nom.
Le système léger de serrage va exercer un effort sur les bords repliés des couches et va les plaquer sur la bande génératrice de la coque contre l’épaulement juste sous le bourrelet. Ce plaquage ou serrage assure le bon contact étanche des couches dans le sens où les plis éventuels des différentes feuilles des couches seront pressés et beaucoup plus résistants au passage d’air que les filtres eux-mêmes.
Ledit système léger de serrage peut être fait par exemple de petites à moyennes attaches rapides de câbles électriques ou d’un ruban ou d’une bande élastique, voire même préférablement d’au moins deux rubans ou bandes élastiques de serrage des couches du masque afin d’assurer l’action de serrage en cas de rupture d’une bande. Pour cette fonction, dans tous le document on considère et dénomme de la même façon sous l’un quelconque des termes bande ou ruban une bande élastique et un ruban dont les extrémités sont reliée par tout procédé comme par exemple couture des deux extrémités entre elles ou par intermédiaire d’un autre élément , collage ou nouage.
La coque et les accessoires décrits ci-dessus forment un ensemble de base facilement lavable et réutilisable. Par lavable on entend tout procédé qui permet une utilisation saine des éléments de la coque, pour exemple non limitatif et à ajuster en fonction de la contamination à éviter: lavage à l’eau et au savon à température suffisante par immersion, pulvérisation ou par frottement, pulvérisation de désinfectant, irradiation UV ou autre, mise en température sur une période acceptable par les matériaux et suffisante pour le niveau de désinfection requis ou recommandé par les services compétents. Les caractéristiques imperméables et hydrophobes des éléments permettront un séchage ou un égouttage rapide.
Le masque de base comprend aussi au moins une couche filtre qui vont être montées entre la couche de support et la couche de protection. Ces couches sont constituées de feuilles en papier disponible serviettes de table, essuie-tout, papier filtre, feuilles de filtre à charbon actif, ou d’agents anti-virus, de tissus etc. Ces feuilles étant constituées par les meilleurs éléments disponibles et offrant le meilleures caractéristiques de filtration, résistance au passage de l’air, résistance aux agents y compris à l’humidité. Les matériaux, comme tous les autres matériaux de composition du masque sandwich doivent être compatibles à l’usage de masque, notamment en ce qui concerne les aspect de possibles effets secondaires comme allergies, gênes, présence de fibres de verre, autres fibres ou matériaux cancérigènes, asthme etc. le porteur ou son fournisseur devra vérifier ces aspects. Leur nombre et leur composition est ajustable comme pour un «sandwich» en fonction de la «recette» préconisée à l’utilisateur. Les couches filtres sont jetables après usage ou réutilisables si faites de matériau approprié au lavage assurant une désinfection suffisante.
Alternativement pour la coque faciale réalisée à partir d’un matériau de type pot de crème notamment de volume égal ou supérieur à 250 ml, il faut impérativement prendre note de l’avertissement sur le volume mort du masque. Au lieu de découper le fond du pot pour disposer les couches filtres sur la surface plane en partie supérieure de la coque, on peut conserver la forme totale du pot, dont le fond est fermé par construction, percer de trous la partie haute la plus éloignée de la base de la coque, i.e le fond du pot et une bande haute de son cylindre approximatif, légèrement tronconique, l’entourer d’espaceurs, créer un bourrelet et envelopper la couche support, au moins une couche filtre et la couche de protection autour de ce tronc de cône ainsi formé. Les espaceurs peuvent être constitués par une couche de toile type moustiquaire ou bien d’un cordon lisse encollé et disposé en grille ou enroulé en spirale sur le fond, puis en hélice à un pas d’environ 1 cm sur la partie haute du tronc de cône de la coque et finir par un tour de cordon bouclé sur lui même pour constituer le bourrelet juste en dehors de la zone percée. Afin que les éventuels condensats collectés a l’intérieur de la coque ne perlent sur la partie basse des couches filtres, on peut omettre de percer des trous sur la partie basse des génératrices et du fond du pot de la coque. Le canal ainsi formé mènera les condensats vers la base du masque où ils pourront s’écouler dans une tubulure directement ou via un petit trou d’écran. Le percement de trous se fera préférablement à la pointe chaude par exemple d’un fer à souder afin d’éviter les amorces de rupture que provoqueraient des coupes avec un angle vif.
Le masque de base décrit ci-dessus peut être complété par des accessoires optionnels:
Tubulure.
Une tubulure peut être placée sur la partie inférieure du masque prés du menton. Cette tubulure permet de collecter les condensats et les projections piégés dans le masque. Optionnellement elle permet d’accommoder l’écran interne anti-projections, et une prise pour mesure de pression pour tests, et de connecter le masque à une conduite vers une poche tampon ou les partie déportées du masque suivant diverses options. Cette tubulure sera donc ouverte en son bas lorsqu’elle laisse transiter les liquides. Dans le cas contraire elle sera fermée. Une tubulure refermable étanche, qu’elle soit fermée ou ouverte en permanence ou non répond au critère et permet donc de s’accommoder aux deux possibilités. Une tubulure fermée transparente permet de visualiser le niveau d’utilisation du masque depuis le dernier lavage.
Écran anti-projections
L’écran interne anti-projections est supporté par la tubulure et est situe directement entre les sortie d’air de la bouche et du nez. Il y est accommode de façon à pouvoir être démonté et remonté facilement pour nettoyage, par exemple par ajustage légèrement serré. Ledit écran a la forme approximative d’un goulot de bouteille à corps court, dont la bague serait introduite dans la tubulure, et dont l’épaule, le corps et une partie du fut seraient coupés transversalement par un plan vertical parallèle à la base du masque un peu désaxé vers la bouche par rapport à l’axe de la bouteille sur leur partie frontale à la bouche. Les extrémités de la paroi au niveau de la section seraient retournées sur elles mêmes de façon à ce que la coupe horizontale au niveau du corps ressemble à un circlips intérieur type axe de piston (en «C»). Cette forme permet de canaliser l’air expulsé vers les cotés intérieurs de la coque alors que les projections et condensats seraient captés et plaqués sur la face intérieure de l’écran, guidé par les retournements en bout du «C» et s’écouleraient vers la tubulure. Il est placé de façon à récupérer les coulure éventuelles du nez. Un petit trou oblique au niveau de la bague permet aux condensats sur la face extérieure de l’écran de s’écouler eux aussi dans la tubulure. La face intérieure de l’écran peut être matelassée par une ou plusieurs couches d’une petite grille de type moustiquaire ou des déflecteurs qui aideront à la capture de l’humidité. On a intérêt à garder cet ensemble le plus froid possible afin d’y augmenter la condensation. Ceci peut être renforcé par exemple par le contact avec la tubulure et le choix de matériaux conducteurs thermiques pour la tubulure, l’écran interne anti-projections et la grille d’écran.
Poche tampon.
Une poche tampon pour amoindrir les effets d’éternuements et pour la collecte d’humidité peut être positionnée sous les vêtement au niveau de la poitrine du porteur et raccordée par une conduite souple à la tubulure. Ladite poche tampon peut être constituée d’un sac plastique d’environ 1 à 3 litres refermé étanche sur un organe de connexion à la conduite souple vers le bas du masque. Un sac type de congélation avec fermeture à glissière de dimensions 30x30 cm peut être utilisé. Il est en effet facile de le nettoyer à chaque usage par l’ouverture du système de fermeture à glissière et d’y installer une pièce étanche de raccordement à la conduite souple. On peut aussi utiliser un sac plastique simple mais étanche dont la partie haute est serrée sur un tube par une corde et une bande élastiques. Lors d’un éternuement, une partie du flux d’air expulsé des poumons se dirigera vers la poche tampon et entraînera avec lui une partie de l’humidité limitant ainsi la pression et les flux d’air et d’humidité sur les couches filtres. L’air de la poche tampon se videra ensuite lentement poussé par l’étoffe des vêtements soit en repassant par le masque ou en passant par un filtre situé directement sur la poche tampon. Pour le cas d’une poche tampon sans filtre, et afin d’éviter que le porteur n’inspire et expire en permanence l’air contenu dans la poche tampon, la conduite souple sera à sens d’écoulement préférentiel vers la poche par exemple telle qu’elle s’effondre sous l’action d’une pression négative, ne permettant pas ainsi son remplissage lors d’une inspiration. Alternativement on peut utiliser un clapet percé laissant passer un gros flux vers la poche tampon lors de la toux et un petit lors de sa vidange.
Prise pour mesure de pression.
Afin de mesurer des performances du masque comme le taux de fuite et la résistance au passage d’air (perte de charge) des couches sandwich, on peut ajouter une prise refermable sous la forme d’un petit orifice ou port refermable pour l’introduction dans le masque d’une sonde ou d’un tube de prise de pression. Cette prise refermable peut être à même la coque ou dans la tubulure.
Visière.
Une autre option consiste à installer une feuille flexible transparente sur le dessus du masque afin de faire écran facial ou visière. Une partie peut être fixée directement sur la coque faciale sur la forme du nez, et servira de support de visière sur laquelle on peut attacher par exemple avec un trombone à papier ou des pincettes une feuille transparente demi-format. Le système assurera une rigidité suffisante à cette feuille, par exemple en faisant en sorte que le support lui force de prendre une légère courbure dans le plan vertical.
Variante déportée.
Enfin il existe suivant le même principe inventif une variante des configurations précédentes qui consiste en le déport d’une partie de masque loin du visage par le découplement de la coque de masque classique et de ses fonctions en deux parties, soit une coque faciale ayant un fond fermé et étant reliée à une partie boite à filtres déportée loin du visage. Ladite coque faciale de cette variante, est en position externe supérieure et reste au niveau du visage. Elle assure certaines fonctions d’une coque faciale classique qui serait simplement fermée en son fond et l’autre partie, boite à filtres est déportée préférablement sur la poitrine et comprend les fonction complémentaires dont la fonction filtres.
La coque faciale est semi-rigide étanche de forme approximativement cylindrique droite entourant la zone menton, bouche et nez et sa ligne de contact sur le visage est approximativement plane et ovoïdale appointée au niveau du nez et se situe approximativement sur un plan incliné joignant la le voisinage de la bosse du nez à un point approximativement médian entre la pointe du menton et la liaison avec le cou. Cette ligne de contact ou base du cylindre constitue la zone de joint avec le visage. La coque faciale est fermée étanche en son fond en partie haute de son cylindre approximatif. Ce serait par exemple pour le cas d’une coque faciale réalisée à partir d’un pot type pot à crème dont le fond initial fermé resterait tel quel fermé. Si nécessaire ce fond fermé sera construit avec une structure de matériaux telle qu’elle n’étouffe pas trop la voix. La coque faciale comprend le joint, les anneaux d’attache installés de chaque coté la liant à une sangle d’attache pour assurer l’application minimale du masque sur le visage, ainsi qu’une tubulure sur sa partie basse et l’optionnel support de visière. Elle est reliée par une conduite souple supérieure résistante à l’effondrement à la boite à filtres qui sera préférablement positionnée sur la poitrine et supportera les couches support, filtres et de protection suivant un principe et des composants similaires à ceux décrits précédemment, permettant le montage en sandwich d’une composition de plusieurs couches dont la couches support, au moins une couche filtre et la couche de protection optionnelle, ces couches étant repliées sous un bourrelet situé sur sa partie haute et sont dans un plan approximativement parallèle à celui de sa base, et étant plaquées par un système léger de serrage. Optionnellement la couche support peut être montée sur la boite à filtres par collage ou tout autre moyen de façon permanente ou démontable, indépendamment du système léger de serrage utilisé pour les autres couches. La boite à filtres sera de forme aplatie d’une épaisseur réduite, fermée sur ses cotés et sa base et n’a pas de contrainte de forme ovoïdale pour le passage du nez et pourra être cylindrique circulaire, prismatique rectangulaire ou toute autre forme optimisant l’utilisation de la surface de ses couches tout en permettant un serrage aisé et fiable.
Outre une tubulure supérieure en sa partie supérieure qui la relie à la conduite souple supérieure provenant de la coque faciale, elle aura une tubulure en sa partie inférieure qui aura les mêmes fonctions que celles décrites pour la tubulure de la coque unique du masque classique. Pareillement, on dénomme tubulure une tubulure potentiellement refermable indépendamment du fait qu’elle puisse être ouverte ou fermée de façon permanente ou non. Elle pourra en particulier accommoder un écran anti-projection et une conduite souple à sens d’écoulement préférentiel vers la poche tampon. L’écran anti-projection sera ici semblable à l’écran anti-projection classique avec cependant la possibilité d’avoir pour une meilleure collecte des coulures venant de la conduite supérieure. Une partie de son col sera un peu moins tronquée du coté opposé aux couches du fait du sens principal de l’écoulement liquide vertical de haut en bas plutôt qu’horizontal de la bouche vers les couches filtres dans le cas classique. Comme pour le masque classique on peut utiliser des matériaux conducteurs thermiques pour éventuellement améliorer la capture de condensats.
Une fois construit et quelle que soit sa configuration, le masque pourra être testé sur la résistance au passage de l’air de ses couches filtres et de son taux de fuite du masque. On considère pour ces essais d’une part que les autres éléments du masque n’opposent que peu de résistance, et qu’au contraire l’interposition d’une couche en film de plastique non percé ne laisse pas passer d’air lors de l’essai de fuite. La mesure de résistance se fait par mesure de pression sur le prise refermable prévue a cet effet et en adoptant une respiration normale. Pour le test d’étanchéité, on crée dans le masque équipé de sa feuille en plastique une dépression ou une surpression avoisinant les pressions de résistance, on bloque la respiration et on mesure sur environ 10 secondes le volume d’air ajouté ou aspiré par une seringue pour maintenir cette valeur de pression.
Le masque peut aussi être testé par le porteur aux odeurs en sentant sans masque puis avec masque une source d’odeurs connue, et des combinaisons de couches peuvent être testées aux aérosols avec un atomiseur ou bombe diffuseur ou à d’autres essais plus complexes en laboratoire faits sur des combinaisons possibles de matériaux standardisés donnant ainsi une «recette» du masque sandwich homogène en caractéristiques de protection du porteur pour la combinaison utilisée. Le masque peut aussi être vérifié au passage de buée en expirant au travers du masque sur une partie vitrée de type miroir ou lunettes et en vérifiant sans le masque sur la partie vitrée dans les mêmes conditions de température.

Brève présentation des différentes figures constituant les dessins.
Les dessins suivants illustrent quelques réalisations préférées de l'invention,.

est une vue en perspective d'un dispositif de base selon la présente invention,

est une vue de la face inférieur d’un dispositif de coque faciale, représentant la ligne de contact avec le visage,

est une coupe transversale de la coque faciale au niveau du nez avec détail du joint à double lèvres.

est une coupe transversale partielle du masque à coque classique réalisée à partir d’un matériel de type pot de crème et joint de type cordon

est une vue d'un dispositif équipé des options poche tampon et visière.

est une vue interne du masque avec option écran interne anti-projections et grille d’écran.

est une vue d’un type de sangle d’attache du masque

est une vue d’ensemble de la configuration variante avec déport.
En se référant aux dessins
La figure 1, montre que dispositif 1 est constitué de la coque faciale 1 ayant une partie 1a appointée au niveau du nez, la base de la coque 1 est équipe d’un joint 3, le haut de la coque 1 termine par un bourrelet 2. Les anneaux 4 permettent d’attacher le ruban ou la bande élastique 5 qui ici sera passera derrière les oreilles.
La figure 3 montre le détail d’un joint à double lèvres 3a au niveau du contact avec le nez 6. Un cordon 7 fait la liaison entre la base de la coque et le joint à double lèvres. L’angle entre le nez 6 et le cylindre de la coque 1a étant faible, la position du cordon 7 sur la base de la coque 1a prédispose les lèvres du joint 3 suivant l’angle adéquat. La figure montre aussi le bourrelet 2 en haut de la coque 1.
La figure 4 montre le détail d’un joint de type cordon 7 au niveau de la joue 8 du porteur. La coque 1 réalisée à partir d’un matériel de type pot de crème est percée de trous 1b là où elle sera couverte par les couches du masque. Des espaceurs 10 seront enroulés en hélice autour de la partie de révolution de la coque 1 et seront déployés sur sa face supérieure. Il s’agit là de s’assurer que les couches filtres 12 et la couche support 9 ne bouchent pas directement le trou 1b, ce qui diminuerait l’efficacité du masque et augmenterait l’effort inspiratoire. Le bourrelet 2 est sur une position intermédiaire de la génératrice de la coque 1 et le système léger de serrage 13 constitué ici de deux bandes élastiques est un peut en dessous pour serrer les couches de protection 11, couches filtres 12 et couche support 9 lorsque cette dernière n’est pas directement fixée sur la coque 1. Une bande conducteur thermique 25 optionnel peut être ajouté autour de la coque 1 sous le niveau du bourrelet 2 et servir de refroidisseur et de support de fusion ou de collage de la couche support 9.
La figure 5 montre un ensemble de masque complet avec plusieurs options. Un support de visière 19 est fixé sur la coque 1 au dessus du nez, et supportera éventuellement une visière 20. Les deux bandes élastiques du système léger de serrage 13 referment et serrent les bords de la couche de protection 11 ainsi que les couches filtres 12 non visibles sur ce dessin. Un ruban ou une bande élastique 5 est montré ici et sera passé derrière les oreilles du porteur. La tubulure 14 étend le bas de la coque du masque vers la poche tampon 17 via la conduite souple 15 à sens d’écoulement préférentiel qui est fixée étanche sur la poche tampon 17 par l’organe de connexion 16. La fermeture à glissière 18 permet l’ouverture et la fermeture étanche de la poche tampon, et le filtre de mise à l’atmosphère 29 permet un échappement d’air. Une prise refermable 24 pour prise de pression est montée sur la tubulure 14.
La figure 6 est une vue interne du masque avec option écran interne anti-projections 23 et grille d’écran 22. Dans la section, la coque du masque 1, ici réalisée à partir d’un matériel de type pot de crème, est équipée d’un joint à double lèvres 3 ainsi que de la couche support 9, couches filtres 12 et couche de protection 11. Dans la section variante, la coque est cylindrique et c’est la couche support 9 qui forme le haut de la coque 1. la tubulure 14 qui collecte les condensats pour les stocker si elle est fermée dans le bas ou pour les transférer à la poche tampon 17 (non représentée) va accommoder la partie écran interne anti-projections 23 qui s’y emboîte de façon démontable. La partie haute de la tubulure 14 est aussi à raz que possible de la surface inférieure de la coque 1 afin que les condensats de l’intérieur de la coque 1 et de ceux de la surface coté filtres de l’ écran interne anti-projections 23 puissent s’y vider par intermédiaire du trou oblique 23b. Un matelas ou grille d’écran 22 de l’ écran interne anti-projections est installée dans cet écran interne anti-projections 23 pour améliorer la capture des condensats et projections. Les 3 pièces du masque, tubulure 14, écran interne anti-projections 23 et la grille d’écran 22 peuvent être en matériaux conducteurs thermique afin d’augmenter l’efficacité de la capture des condensats. Le départ des formes de la tubulure 14, du col de l’ écran interne anti-projections 23 sont représentées circulaires, mais peuvent être rectangulaires pour un gain de place à l’intérieur du masque. Le col 23a fait la liaison entre la partie de capture et la partie de liaison de l’écran 23 à la tubulure 14.
La figure 7 est une vue d’un type de sangle d’attache du masque 5. Les partie du masque, coque faciale 1, joint 3, anneau 4 sont représentées. La sangle d’attache du masque 5 est composée de deux lanières non élastiques passant dans le dos du crane se rencontrant au dessus de l’oreille 21 sur la joue 8 du porteur et prolongées de chaque coté jusqu’au masque par une autre lanière , ceci afin que la distance entre les deux lanières et la masque ne soit pas influencée par le hochement de la tète. La distance entre cette intersection et le masque est réglée avec une tension suffisante pour porter le masque par le système de réglage de sangle 5a. Un tendeur 5b en ruban ou bande élastique va alors tendre un peu plus la liaison avec le masque en doublant le morceau de lanière avec lequel il est monté en parallèle, cette partie de lanière devenant d’autant moins tendue. Lors de l’expiration c’est cette partie de lanière non élastique qui se tendra et empêchera un décollement du masque par rapport au visage 8.
La figure 8 montre une configuration variante avec déport avec option de la poche tampon 17. La coque faciale 1 serrée sur le visage par la sangle 5 et les accessoires décrits en figure 7, est reliée via sa tubulure 14 et la conduite souple supérieure 28 à la boite à filtres 27 au niveau de sa tubulure supérieure 26. Cette boite à filtres 27 placée au niveau de la poitrine comprend les couches support et filtres non visibles ainsi que la couche de protection 11 et le système léger de serrage 5 constitué ici de deux bandes élastiques. La tubulure 14 relie cette boite à filtres à la poche tampon 17 non représentée via la conduite souple 15 à sens d’écoulement préférentiel vers la poche tampon 17

Expose de modes de réalisation (les configurations décrites ci-dessous sont à compléter avec les détails de la partie exposé de l’invention).
Les différentes configuration classiques du masque sont possibles, allant de la solution d’un masque de base à la solution la plus complète. La solution de base étant illustrée par la figure 1 complété par la couche support 9, les couches filtres 12, la couche de protection 11 et les bandes élastiques du système léger de serrage 13 illustrées sur la section variante de la figure 6.
La configuration classique la plus complète préférée est composée des équipements illustrés sur la figure 6 vue de face et section soit la coque faciale 1 avec sa partie appointée au niveau du nez 1a et réalisée à partir d’un matériel de type pot de crème, la tubulure 14, le joint à double lèvres 3, l’écran interne anti-projections 23 et son trou oblique 23 b avec la grille d’écran 22 et les équipements conduite souple 15 à sens d’écoulement préférentiel, l’organe de connexion 16 et la poche tampon 17 à fermeture à glissière 18, le support de visière 19 et la visière 20 illustrés dans la figure 5 et finalement le système de sangle d’attache du masque 5 composé de lanières non élastiques avec système de réglage de sangle 5a et tendeur 5b illustrés en figure 7.
La configuration alternative déportée offre une certaine liberté de mouvement de la tête.

Applications industrielles
Les applications du dispositif se trouvent parmi les moyens de protection des populations contre les risques de contamination et entre dans une catégorie de masques pouvant être réalisés par des individus, ou petits ateliers délocalisés à partir de matériaux facilement accessibles et facilement modifiables pour entrer dans sa constitution.
Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont définies comme il suit.

Claims (12)

1. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich de protection contre les effets d’une contamination particulaire, biologique ou virale caractérisé en ce qu’il peut produire une protection du porteur de masque ou de son entourage et peut être réalisé hors d’un système industriel spécialisé et avec des matériaux facilement disponibles, ledit masque étant constitué d’une coque (1) semi-rigide étanche de forme approximativement cylindrique droite entourant la zone menton, bouche et nez et dont la ligne de contact sur le visage est approximativement plane et ovoïdale appointée au niveau du nez et se situant approximativement sur un plan incliné joignant la le voisinage de la bosse du nez à un point approximativement médian entre la pointe du menton et la liaison avec le cou, laquelle ligne de contact ou base du cylindre constituant la zone de joint (3) avec le visage, ladite coque permettant le montage en sandwich d’une composition de plusieurs couches dont la couches support (9), au moins une couche filtre (12)et la couche de protection (11) optionnelle étant repliées sous un bourrelet (2) situé sur la partie haute de ladite coque (1) étant dans un plan approximativement parallèle à celui de la base et perpendiculaire à l’axe du cylindre, et étant plaquées par un système léger de serrage (13), des anneaux d’attache (4) liant la coque à une sangle d’attache (5) étant installés de chaque cote de ladite coque pour assurer l’application minimale du masque sur le visage, l’ensemble ainsi constitué étant relativement étanche et permettant une protection améliorée parmi les masques dits de de fortune, pouvant optionnellement accommoder des accessoires protégeant les couches filtres (12) de l’humidité et allongeant leur durée d’utilisation en limitant les projections, la coque (1), la couche support (9) et la couche de protection (11) optionnelle, système de serrage léger (13), les anneaux (4)et la sangle d’attaches (5) et les accessoires optionnels étant à usage multiple ou permanents et lavables, les couches filtres étant soit à usage unique et jetables soit à usage multiple et lavables, et certaines caractéristiques du dispositif pouvant être testées à l’aide de systèmes simples.
2. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich de protection contre les effets d’une contamination particulaire, biologique ou virale caractérisé en ce qu’il peut produire une protection du porteur de masque ou de son entourage et peut être réalisé hors d’un système industriel spécialisé et avec des matériaux facilement disponibles, ledit masque étant constitué d’une coque faciale (1) semi-rigide étanche de forme approximativement cylindrique droite entourant la zone menton, bouche et nez et dont la ligne de contact sur le visage est approximativement plane et ovoïdale appointée au niveau du nez et se situant approximativement sur un plan incliné joignant la le voisinage de la bosse du nez à un point approximativement médian entre la pointe du menton et la liaison avec le cou, laquelle ligne de contact ou base du cylindre constituant la zone de joint avec le visage, ladite coque faciale (1) étant fermée en son fond en partie haute de son cylindre approximatif, et équipée d’un joint (3), d’anneaux d’attache (4) étant installés de chaque coté et la liant à une sangle d’attache (5) pour assurer l’application minimale du masque sur le visage, et ayant en son bas une tubulure (14) s’étendant sur une conduite souple supérieure (28) résistante à l’effondrement qui la relie à la tubulure supérieure (26) d’une boite à filtres (27) déportée de forme aplatie et fermée sur ses cotés et sa base permettant le montage en sandwich d’une composition de plusieurs couches dont la couches support (9), au moins une couche filtre (12) et la couche de protection (27) optionnelle, les dites couches étant repliées sous un bourrelet (2) situé sur la partie haute de ladite boite à filtres (27) et étant dans un plan approximativement parallèle à celui de sa base, lesdites couches étant plaquées par un système léger de serrage (13), l’ensemble ainsi constitué étant relativement étanche et permettant une protection améliorée parmi les masques dits de de fortune, pouvant optionnellement accommoder des accessoires protégeant les couches filtres (12) de l’humidité et allongeant leur durée d’utilisation en limitant les projections, la coque faciale (1) supérieure et la boite à filtres (27) déportée, la couche support (9) et la couche de protection (11) optionnelle, système de serrage léger (13), les anneaux (4) et la sangle d’attaches (5) et les accessoires optionnels étant à usage multiple ou permanents et lavables, les couches filtres (12) étant soit à usage unique et jetables soit à usage multiple et lavables, et certaines caractéristiques du dispositif pouvant être testées à l’aide de systèmes simples..
3. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la coque faciale est réalisées à partir d’un matériau semi-rigide de type plastique.
4. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon la revendications 1 caractérisé en ce que la coque faciale est réalisée par formage sur la base d’un matériau semi-rigide de type pot en plastique tel qu’un pot à crème, dont le fond initialement fermé ainsi que sa partie légèrement tronconique, approximativement cylindrique la plus éloignée de la base seront percés de trous (1b), à l’exception de la zone inférieure du fond et du tronc de cône pouvant constituer un canal de collecte des condensats vers une tubulure, le fond et la partie éloignée de la base étant couverts par un arrangement d’espaceurs (10) par enroulement spiral sur le fond puis en hélice autour de ladite partie tronconique d’un cordon lisse jusqu’à la formation par un tour fermé sur lui même d’un bourrelet (2) se situant juste hors de la zone percée, le tout étant complété par les autres éléments du masque, dont l’apposition des couches et du système de serrage.
5. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon la revendications 2 caractérisé en ce que la coque faciale est réalisée par formage sur la base d’un matériau semi-rigide de type pot en plastique tel qu’un pot à crème, dont le fond est fermé.
6. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la coque faciale (1) est réalisée par pliage et assemblage collé d’une feuille de carton imperméabilisé type contenant de lait.
7. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la couche support (9) est déjà montée sur le masque par un système indépendant du système léger de serrage (13) des couches filtres (12) et éventuelle couche de protection (11).
8. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la coque faciale (1) du masque et la boite à filtres (27) peuvent être équipées en leur partie inférieure d’une tubulure (14) et d’un écran anti-projections (23) avec un trou oblique (23b) et une grille d’écran (22).
9. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon la revendication 8 caractérisé en ce que la tubulure (14) est en position ouverte et est en liaison avec une poche tampon (17) via une conduite souple (15) à sens d’écoulement préférentiel vers ladite poche tampon.
10. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la coque faciale (1) du masque est retenue par la sangle d’attache (5) de type rubans ou bandes élastiques passés dans l’anneau (4) et passant derrière les oreilles (21) du porteur.
11. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon l’une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que le masque est retenu par le système de sangle d’attache du masque (5) composé de deux lanières non élastiques passant dans le dos du crane se rencontrant au dessus de l’oreille (21) sur la joue (8) du porteur et prolongées de chaque coté jusqu’aux anneaux (4) du masque par une autre lanière, d’un système de réglage de sangle (5a) et d’un tendeur (5b) en ruban ou bande élastique doublant le morceau de lanière avec lequel il est monté en parallèle, permettant un serrage moyen tout en empêchant un décollement du masque par rapport au visage 21.
12. Dispositif demi-masque facial à coque et à couches filtres sandwich selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le masque est muni d’au moins une des options indépendantes et indépendamment les unes des autres telles que une prise refermable (24) pour mesure de pression, un filtre de mise à l’atmosphère (29) sur la poche tampon (17) un support de visière (19) peut être fixé sur la partie de la coque faciale (1) et supporter un écran visière (20), l’utilisation d’un joint à doubles lèvres (3a), l’utilisation de matériaux conducteurs thermiques pour améliorer la capture des condensats en particulier pour la couche support (9) et la bande conducteur thermique (25) pouvant être installée sur la coque faciale (1), la tubulure (14), l’écran anti-projections (23), la grille d’écran (22).