FR3108328A1 - Composition émulsifiante et texturante à base d’amidons et de gommes pour la cosmétique - Google Patents

Composition émulsifiante et texturante à base d’amidons et de gommes pour la cosmétique Download PDF

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Géraldine LOUVET-POMMIER
Léon Mentink
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Roquette Freres SA
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Abstract

La présente demande a pour objet une composition solide à usage cosmétique, comprenant au moins un amidon modifié porteur d’au moins une fonction hydrophobe et/ou amphiphile, au moins un amidon modifié porteur d’au moins une fonction hydrophile, au moins une gomme d’origine microbienne ou fongique, et au moins deux gommes végétales. Une telle composition a des propriétés émulsifiantes et texturantes. 1/1

Description

Composition émulsifiante et texturante à base d’amidons et de gommes pour la cosmétique
La présente demande se situe dans le domaine des compositions cosmétiques émulsifiantes pour préparer une émulsion huile-dans-eau, à stabiliser ladite émulsion, et à donner à cette émulsion un profil sensoriel allant d’un lait fluide à une crème épaisse, et une texture à transformation.
Etat de l’art
Le brevet US20140287128 de Nisshion Oillio dévoile l’utilisation d’un amidon modifié épaississant, d’un amidon modifié émulsifiant, et d’un polysaccharide épaississant choisi parmi les gommes végétales, pour préparer des assaisonnements alimentaires sous forme d’émulsion huile-dans-eau. Ce brevet reste silencieux quant à toute utilisation en cosmétique, et a fortiori quant à toute notion de profil sensoriel en usage topique.
Les amidons modifiés par une fonction octényl succinate sont largement connus pour leurs propriétés émulsifiantes depuis les années 1950 lorsque National Starch dépose sa demande US2661349. De nombreuses demandes de brevets ont par la suite été déposées sur des perfectionnements de ce type d’amidons modifiés, notamment sur des procédés associant une modification de la structure des granules d’amidon et des polymères d’anhydroglucose qui composent l’amidon, par exemple par l’action d’enzymes, ou de traitements hydro-thermiques comme la gélatinisation, ou la dextrinification.
Les amidons modifiés par exemple par une fonction acétyl, comme les amidons acétylés ou les acétates d’amidon, sont aussi largement connus pour leur propriété texturante et épaississante. Les gommes d’origine microbienne ou végétale sont connues elles aussi pour leur propriété texturante et épaississante ou gélifiante. Cependant, la synergie développée par la composition solide émulsifiante et texturante particulière sélectionnée par la demanderesse n’a jamais été divulguée, et a fortiori la texture à transformation permise par ladite composition solide ne l’a jamais été non plus.
Un premier objet de la présente demande est une composition solide comprenant, voire consistant en :
- au moins émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- au moins un amidon épaississant,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- et au moins deux gommes végétales.
Un second objet de la présente demande est une émulsion huile-dans-eau comprenant, voire consistant en :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- au moins un amidon épaississant,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- au moins deux gommes végétales,
- et au moins une huile.
Un troisième objet de la présente demande est l’utilisation d’une composition solide objet de la demande pour préparer des émulsions huile-dans-eau d’usage cosmétique, choisies parmi les produits de soin de la peau, de soin ou de coloration des cheveux, de soin ou d’hygiène buccal, d’hygiène, de maquillage, ou de parfum.
Un quatrième objet de la présente demande est un procédé de préparation d’une émulsion huile-dans-eau comprenant une étape d’émulsification d’une huile dans une phase aqueuse dans laquelle la composition solide objet de la demande a été préalablement dispersée ou solubilisée.
Composition solide :
La composition solide objet de la présente demande comprend, ou consiste en :
- au moins émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- au moins un amidon épaississant,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- et au moins deux gommes végétales.
Par « composition solide », la demanderesse entend une forme pulvérulente ou poudreuse, se présentant comme un ensemble de particules solides divisées ou agglomérées, ou une composition rendue solide par pressage ou compaction d’une ou plusieurs poudres. La taille de ladite composition solide va d’environ 1 micromètre à plusieurs centaines de micromètres, par exemple 10 microns à 500 microns, ou de 20 microns à 300 microns, et généralement de 40 microns à 200 microns. La morphologie des particules peut être régulière, comme des sphères, ou irrégulière et anguleuse, ou une combinaison de morphologies différentes. La teneur en eau de la forme solide est inférieure ou égale à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition solide, ou inférieure ou égale à 20 % en poids, ou inférieure ou égale à 15 % en poids, ou inférieure ou égale à 10 % en poids, ou inférieure ou égale à 5 % en poids. La fraction de la composition solide soluble dans l’eau à 20°C peut être supérieure ou égale à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition solide, ou supérieure ou égale à 25 % en poids, ou supérieure ou égale à 50 % en poids, ou supérieure ou égale à 60 % en poids, ou supérieure ou égale à 75 % en poids.
La composition solide comprend au moins unémulsifiant amylacé ou d’origine amylacé .Selon un mode de réalisation, ledit au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé est un amidon fonctionnalisé par un au moins un groupement amphiphile choisi parmi un amidon granulaire octényl succinate, ou un amidon prégélatinisé modifié octényl succinate, ou un amidon gélatinisé modifié octényl succinate, ou est une dextrine fonctionnalisée octényl succinate, ou une maltodextrine fonctionnalisée octényl succinate, ou leurs mélanges.
La composition solide comprend au moins unamidon épaississant .Selon un mode réalisation, ledit au moins un amidon épaississant est choisi parmi les amidons stabilisés, préférentiellement les amidons acétylés, les amidons hydroxypropylés, les amidons hydroxyéthylés, ou plus préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétyles, ou les amidons prégélatinisés et hydroxypropylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou leurs mélanges.
La composition solide comprend au moins unegomme d’origine microbienne .Selon un mode de réalisation, ladite au moins une gomme d’origine microbienne est choisie parmi la gomme de xanthane, la gomme gellane, la gomme de dextrane, la gomme de scléroglucane, la gomme de beta-glucane, ou leurs dérivés et mélanges.
La composition solide comprend au moinsdeux gommes végétales. Selon un mode de réalisation, lesdits au moins deux gommes végétales sont choisies parmi les galactomannanes, les glucomannanes, les galactannes, les alginates, préférentiellement parmi la gomme de guar, la gomme de tara, la gomme de caroube, la gomme de casse, la gomme de fenugrec, la gomme de konjac, la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme karaya, et tout préférentiellement sont la gomme de guar et la gomme de tara.
Selon un mode de réalisation, la composition solide comprend, ou est constituée de, en pourcentages massiques par rapport au poids total de ladite composition solide :
- de 20 % à 60 % en au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 20 % à 60 % en au moins un amidon épaississant,
- de 0,5 % à 10 % en au moins une gomme d’origine microbienne,
- et de 2% à 45 % en au moins deux gommes végétales.
Dans le cas où la composition solide consiste en lesdits pourcentages massiques desdits composants, alors ces deniers sont choisis de façon à ce que leur somme soit égale à 100%.
Selon un autre mode de réalisation, lesdites au moins deux gommes végétales sont la gomme de guar et la gomme de tara. Selon une variante de ce mode de réalisation, les proportions massiques des deux gommes végétales, par rapport au poids total de la composition solide, sont :
- de 1 % à 30 % de gomme de guar, ou de 2% à 25%, ou de 8% à 20%, ou de 10% à 20%,
- et de 1 % à 15 % de gomme de tara, ou de 2% à 10%, ou de 3% à 8%.
Selon un autre mode de réalisation, la composition solide comprend, ou est constituée de, en pourcentages massiques par rapport au poids total de ladite composition solide :
- de 20 % à 60 % en au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 20 % à 60 % en au moins un amidon épaississant,
- de 0,5 % à 10 % en au moins une gomme d’origine microbienne,
- de 1 % à 30 % de gomme de guar,
- et de 1 % à 15 % de gomme de tara.
Selon un autre mode de réalisation, la composition solide comprend, ou est constituée de, en pourcentages massiques par rapport au poids total de ladite composition solide :
- de 30 % à 50 % en au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 30 % à 50 % en au moins un amidon épaississant,
- de 0,75 % à 7 % en au moins une gomme d’origine microbienne,
- de 2 % à 25 % de gomme de guar,
- et de 2 % à 10 % de gomme de tara.
Selon un autre mode de réalisation, la composition solide comprend, ou est constituée de, en pourcentages massiques par rapport au poids total de ladite composition solide :
- de 35 % à 45 % en au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 35 % à 45 % en au moins un amidon épaississant,
- de 1 % à 4 % en au moins une gomme d’origine microbienne,
- de 8 % à 20 % de gomme de guar,
- et de 3 % à 8 % de gomme de tara.
Selon un autre mode de réalisation, la composition solide comprend, ou est constituée de, en pourcentages massiques par rapport au poids total de ladite composition solide :
- de 35 % à 45 % en au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 35 % à 45 % en au moins un amidon épaississant,
- de 1 % à 4 % en au moins une gomme d’origine microbienne,
- de 10 % à 18 % de gomme de guar,
- et de 3 % à 8 % de gomme de tara.
Amidons épaississants :
Les amidons épaississants utiles à l’invention peuvent provenir de toute origine botanique, en particulier de blé, de maïs, de pomme de terre, de légumineuses comme le pois, de riz, de fèves, de fèverole. Ils peuvent être granulaires comme à l’état naturel, ou prégélatinisés. Préférentiellement, ils sont choisis parmi les amidons prégélatinisés, les amidons hydrolysés, les amidons traités par voie enzymatique, les amidons modifiés, les dextrines modifiées.
Selon un mode de réalisation, les amidons épaississants sont des amidons modifiés choisis parmi les amidons stabilisés, préférentiellement parmi les amidons acétylés, les amidons hydroxypropylés, les amidons hydroxyéthylés ; ou parmi les amidons prégélatinisés et stabilisés, préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, les amidons prégélatinisés et hydroxypropylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou leurs mélanges.
Amidon prégélatinisé :
On entend au sens de l'invention par « amidon prégélatinisé » un amidon rendu « hydrosoluble », c’est-à-dire un amidon présentant à 20°C et sous agitation mécanique pendant 24 heures une fraction soluble dans de l'eau déminéralisée au moins égale à 5 % en poids. Cette fraction soluble est de préférence supérieure à 20 % en poids, ou plus préférentiellement supérieure à 50 % en poids, ou tout préférentiellement supérieure ou égale à 70%. Bien entendu, l'amidon hydrosoluble peut être totalement soluble dans l'eau déminéralisée, la fraction soluble étant alors supérieure à 90%, et pouvant être proche à 100 %.
L'amidon hydrosoluble présente de préférence avec une faible teneur en eau, généralement inférieure à 10 %, notamment inférieure à 5% en poids.
Les amidons prégélatinisés sont généralement préparés par des techniques thermiques, chimiques ou mécaniques susceptibles d'engendrer un gonflement des granules d'amidons de façon à ce qu’ils deviennent solubles dans l'eau froide, notamment grâce à la libération des chaines amylacées constitutives desdits granules. Les techniques préférées sont la cuisson vapeur, la cuisson jet-cooker, la cuisson sur tambour, la cuisson dans des systèmes de malaxeur et/ou extrudeur puis séchage par exemple en étuve, par air chaud sur lit fluidisé, la cuisson sur tambour rotatif, l’atomisation, l’extrusion ou la lyophilisation. De tels amidons présentent généralement une solubilité dans l'eau déminéralisée à 20°C supérieure à 5 % et plus généralement comprise entre 10 et 100 % et un taux de cristallinité en amidon inférieur à 15 %, généralement inférieur à 5 % et le plus souvent inférieur à 1 %, voire nul. A titre d'exemple, on peut citer les produits fabriqués et commercialisés par la Demanderesse sous le nom de marque PREGEFLO®.
L'amidon prégélatinisé peut également consister en un amidon qui a conservé partiellement sa forme granulaire d’origine, obtenu par cuisson atomisation, généralement connu sous l'appellation d'amidon GCWS (Granular Cold Water Soluble).
Amidon hydrolysé :
Par « amidon hydrolysé », on entend un amidon ayant subi une hydrolyse enzymatique ou une hydrolyse chimique partielle, par voie acide, basique ou par oxydation, ayant conduit à une réduction du poids moléculaire de l’amidon. Des exemples d’amidons faiblement hydrolysés sont les amidons fluidifiés, et des amidons fortement hydrolysés sont les maltodextrines.
Dextrines :
Par « dextrine », on entend un amidon sous forme de granules ayant subi une modification hydro-thermique de leur structure granulaire ou de leur arrangement intermoléculaire ou intramoléculaire, par action thermique, physique ou chimique, ou une combinaison de ces actions. Les dextrines, notamment les plus transformées et communément appelés dextrines jaunes, seront dans le cadre de la présente invention, préférées du fait de leur solubilité et stabilité intéressantes.
Amidon stabilisé :
Le terme « amidon modifié » désigne un amidon ayant subi un traitement chimique choisi parmi la réticulation, l’oxydation, la stabilisation, la fonctionnalisation, ou une combinaison d’au moins deux ces modifications.
Par « amidon stabilisé », on entend les amidons ayant subi un ou plusieurs des traitements chimiques connues de l’homme du métier visant à ralentir ou freiner la rétrogradation de l’amidon. La stabilisation est obtenue par substitution des fonctions hydroxyles de l’amidon, par estérification ou éthérification. Elle peut également être obtenue par oxydation. Ces traitements de stabilisation sont notamment l’hydroxypropylation, l’hydroxyéthylation, l’acétylation, la phosphatation, l’oxydation, la cationisation, ou la carboxyméthylation. On préfère selon la présente invention un amidon acétylé, ou hydroxypropylé, ou hydroxyéthylé, préférentiellement acétylé. Un tel amidon stabilisé peut présenter une fraction soluble telle que définie ci-dessus supérieure à 5 %, de préférence supérieure à 10 %, mieux encore supérieure à 50 %. Un amidon stabilisé présente ainsi avantageusement les facultés d’épaissir, jusqu’à gélifier, de l’eau par simple dispersion dans l’eau froide et de donner des solutions épaissies, ou des gels, très stables dans le temps, c’est-à-dire sans évolution vers une rétrogradation au cours d’un stockage de plusieurs semaines à température ambiante.
La stabilisation peut s'obtenir en particulier par acétylation en phase aqueuse d'anhydride acétique, d'anhydrides mixtes, hydroxypropylation en phase lait ou en phase colle, par phosphatation. Ces amidons stabilisés peuvent présenter un degré de substitution compris entre 0,01 et 3, et mieux encore compris entre 0,05 et 1. De préférence, les réactifs de modification ou de fonctionnalisation de l'amidon sont d'origine renouvelable.
Lorsque la stabilisation est obtenue par estérification, elle peut être faite par emploi d’un anhydride d'acide organique autre que l'anhydride acétique, ou d’un acide organique autre que l'acide acétique, ou d’un anhydride mixte, ou d’un chlorure d'acide organique ou d’un mélange quelconque de ces produits. Ces produits peuvent être choisis, par exemple, parmi les acides présentant de 1 à 24 carbones, saturés ou insaturés, et plus spécifiquement parmi l'acide formique, l'acide propionique, l'acide butyrique, l'acide valérique, l'acide hexanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide pelargonique, l'acide octanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide oléïque, l'acide stéarique, les anhydrides de ces acides, les anhydrides mixtes de ces acides, et les mélanges quelconques de ces produits.
L’amidon stabilisé peut aussi être un amidon stabilisé et hydrolysé.
Selon un mode de réalisation, l’amidon stabilisé est un amidon acétylé, ou un amidon hydroxypropylé, ou un amidon hydroxyéthylé, ou un amidon ayant subi au moins deux des substitutions chimiques choisies parmi l’acétylation, l’hydroxypropylation, l’hydroxyéthylation. Selon un mode de réalisation, l’amidon stabilisé est un amidon acétylé.
Selon un mode de réalisation, l’amidon stabilité est non-réticulé.
Selon un autre mode de réalisation, l’amidon stabilisé est un amidon de maïs waxy acétylé, ou un amidon de maïs waxy prégélatinisé et acétylé. Des exemples d’amidons waxy prégélatinisés et acétylés sont les « Pregeflo® CH » commercialisés par Roquette, tels que le Pregeflo® CH10, CH20, CH30 ou CH40.
E mulsifiant amylacé ou d’origine amylacée :
Par « émulsifiant amylacé », on entend un amidon ayant des propriétés émulsifiantes, en particulier ayant la capacité à émulsifier une huile dans l’eau. Un émulsifiant amylacé utile à l’invention est ainsi un amidon modifié par une fonctionnalisation hydrophobe, ou une fonctionnalisation amphiphile, ou une fonctionnalisation ionique, ou une combinaison de ces fonctionnalisations. L’amidon subissant au moins une desdites fonctionnalisations peut être un amidon natif, un amidon prégélatinisé, un amidon hydrolysé, un amidon modifié.
Selon un mode de réalisation, l’amidon subissant au moins une desdites fonctionnalisations est un amidon natif. Selon un autre mode de réalisation, l’amidon subissant au moins une desdites fonctionnalisations est un amidon prégélatinisé. Selon un autre mode de réalisation l’amidon subissant au moins une desdites fonctionnalisations est un amidon hydrolysé.
Par « émulsifiant d’origine amylacée », on entend une dextrine, ou un amidon hydrolysé, ou une maltodextrine, ayant la capacité à émulsifier une huile dans l’eau. Un émulsifiant d’origine amylacé est une dextrine, ou un amidon hydrolysé, ou une maltodextrine, ayant subi une fonctionnalisation hydrophobe, ou une fonctionnalisation amphiphile, ou une fonctionnalisation ionique, ou une combinaison de ces fonctionnalisations.
Fonctionnalisation hydrophobe et/ou amphiphile
Le terme « fonctionnalisation hydrophobe et/ou amphiphile » désigne une réaction chimique entre, d’un côté un réactif hydrophobe et/ou amphiphile, et de l’autre côté, une partie, ou la totalité, des groupes hydroxyles de l’amidon ou de la matière d’origine amylacée. Cette réaction est généralement une « substitution » ou un « greffage » par création de liaisons covalentes de type ester, éther ou amide.
Selon un mode de réalisation dit « amphiphile », l’émulsifiant amylacé, ou l’émulsifiant d’origine amylacée, est obtenu par substitution des groupes hydroxyles par réaction avec un chlorure d’acide, ou avec un ester d’alcool et d’anhydride d’acide.
Le chlorure d’acide peut être un chlorure d’un ou plusieurs des acides suivants, présentant de 2 à 24 carbones, préférentiellement 4 à 24 carbones, saturés ou insaturés, et plus préférentiellement parmi l'acide propionique, l'acide butyrique, l'acide valérique, l'acide hexanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide pelargonique, l'acide octanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide oléïque, l'acide stéarique, les anhydrides de ces acides, les anhydrides mixtes de ces acides, et les mélanges quelconques de ces produits.
L’alcool peut être un alcool linéaire, ramifié, ou cyclique, constitué d’un squelette carboné comptant au moins 2 atomes de carbones. L’alcool peut comporter au moins une insaturation, c’est-à-dire au moins une double liaison carbone-carbone. L’alcool peut être un alcool gras linéaire, ramifié, ou cyclique, constitué d’un squelette carboné comptant de 8 à 36 atomes de carbones. L’alcool gras peut comportant au moins une insaturation. Des exemples d’alcools gras sans insaturation sont l’octanol, le nonanol, le décanol, l’undécanol, le dodécanol, le tétradécanol, l’hexadécanol, l’octadécanol, le docosanol, le policosanol.
L’anhydride d’acide peut être un anhydride de l’un des acide polycarboxyliques décrits ci-après.
L’acide polycarboxylique peut être un acide polycarboxylique linéaire, ramifié, ou cyclique, constitué d’un squelette carboné comptant au moins 2 atomes de carbones. L’acide polycarboxylique peut comporter au moins une insaturation, c’est-à-dire au moins une double liaison carbone-carbone, comme par exemple l’acide maléique, l’acide glutaconique, l’acide fumarique. L’acide polycarboxylique peut aussi comporter au moins un groupe alcool fixé sur la chaine carbonée. L’acide polycarboxylique peut comporter au moins deux groupes acides. Selon un mode de réalisation, les acides polycarboxyliques sont les acides dicarboxyliques linéaires portant les groupes acides aux extrémités de la chaine carbonée. Des exemples d’acides dicarboxyliques linéaires sont l’acide éthanedioïque (ou acide oxalique), l’acide propanedioique, l’acide butanedioïque (ou acide succinique), l’acide dihydroxybutanedioïque (ou acide tartrique), l’acide 2-hydroxybutanedioïque (ou acide malique), l’acide pentanedioïque (ou acide glutarique) l’acide hexanedioïque (ou acide adipique), l’acide tétrahydroxyhexanedioïque (ou acide saccharique), l’acide gluconique, l’acide heptanedioïque (ou acide pimélique), l’acide octanedioïque, l’acide nonanedioïque, l’acide décanedioïque (ou acide sébacique).
Selon un mode de réalisation, l’anhydride d’acide est un anhydride d’acide dicarboxylique linéaire. Selon un mode de réalisation, l’anhydride d’acide est l’anhydride succinique.
Selon un mode de réalisation, l’ester d’alcool et d’anhydride d’acide est un ester d’alcool gras et d’anhydride d’acide succinique, tel que l’anhydride octénylsuccinique, ou l’anhydride dodécylsuccinique.
Le niveau de fonctionnalisation peut résulter en une solubilité de l’amidon fonctionnalisé. Si la solubilité est insuffisante, un traitement de prégélatinisation peut être appliqué à l’amidon fonctionnalisé pour le rendre suffisamment soluble.
Selon un mode de réalisation, l’amidon émulsifiant est un amidon waxy fonctionnalisé par un groupement alcényl succinate, notamment octényl succinate ou dodécyl succinate. Des exemples d’amidons porteur de fonctions octényl succinate sont les Cleargum® CO 01 et CO 03 commercialités par Roquette.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsifiant d’origine amylacé est une dextrine ayant subi une fonctionnalisation octényl succinate, comme par exemple le Cleargum® CO A1 commercialisé par Roquette.
Selon un mode de réalisation dit « hydrophobe », l’amidon émulsifiant, ou l’émulsifiant d’origine amylacée, est obtenu par greffage de groupes purement hydrophobes par réaction radicalaire, par exemple tel qu’exposé dans la demande EP3180372 de la demanderesse.
Gomme d’ origine micro b ienne :
Le terme « gomme d’origine microbienne » désigne les gommes issues de fermentation de bactéries, comme les xanthanes, les gellanes, les dextranes et les scléroglucanes, ou de fermentation de levures comme les beta-glucanes, ou issues de l’activité biologique de champignons, en particulier de moisissures comme les 1-3-beta-glucanes. La gomme d’origine microbienne peut être un endopolysaccharide ou bien exopolysaccharide (EPS), c’est-à-dire un polysaccharide présent chez certains microorganismes au niveau de leurs parois cellulaires et pouvant être relargués dans un milieu de culture.
L a gomme d e xanthaneest un hétéropolysaccharide produit à l'échelle industrielle par la fermentation aérobie de la bactérie Xanthomonas campestris. Les gommes de xanthane ont généralement un poids moléculaire compris entre 1 000 000 et 50 000 000 Da. Parmi les produits du commerce possibles, on peut citer par exemple le produit Xanthan Gum FNCS-PC de la société: Jungbunzlauer International AG, le produit Keltrol® CG-T de la société CP Kelco, le produit Cosphaderm® X 17 de la société Cosphatec , le produit Kahlgum 6673 FEE - Xanthan Gum de la société KahlWax, les produits Rhodicare® S et Rhodicare® XC de la société Solvay et le produit VANZAN® NF-C de la société Vanderbilt Minerals, le produit NOVAXAN™ de la société ADM, et les produits Kelzan® et Keltrol® de la société CP-Kelco.
La gomme de gellaneest un hétéropolyoside linéaire anionique basé sur des unités d'oligoside composé de 4 oses (tétra-oside). Le D-glucose, le L-rhamnose et l'acide D-glucuronique en proportions 2:1:1 sont présents dans la gomme de gellane sous forme d'éléments monomères. Elle est par exemple vendue sous la dénomination KELCOGEL CG LA par la société CP KELCO.
La gomme de dextraneest un polymère ramifié de dextrose (glucose) de masse moléculaire très élevée, Les dextranes se trouvent dans les matières gluantes produites par la croissance de certaines bactéries, tel Leuconostoc mesenteroides , sur milieux saccharosés. Ils se composent d'unités D-glucosyl unies principalement par des liaisons alpha(1,6). Une gamme de dextrane est par exemple vendue par la société Pharmacosmos.
L a gomme de scléroglucaneest un homopolysaccharide ramifié non ionique, constitué de motifs beta-D glucane. Les molécules sont constituées d'une chaîne linéaire principale formée de motifs D-glucose liées par des liaisons beta(1,3) et dont un sur trois est lié à un motif D-glucose latéral par une liaison beta(1,6). Un exemple de gomme de scléroglucane est le produit AMIGEL vendu par la Société ALBAN MULLER.
La gomme de beta-glucaneest un polysaccharide entièrement constitué de D-glucose liés par des liaisons beta. Les liaisons peuvent être très diverses et de type beta(1,3), beta(1,4) ou beta(1,6). De ce fait, les beta-glucanes forment un groupe diversifié de molécules, présentes notamment dans les parois cellulaires de la levure de boulanger, et certains champignons et bactéries. On connaît par exemple le produit Beta Glucan AC-25 de la Société Kraeber & Co GmbH.
La gomme d’arabinogalactaneest un polysaccharide présent en quantités variables dans de nombreux champignons et bactéries.
Selon un mode de réalisation, la gomme d’origine microbienne est une gomme de xanthane ou une gomme de scéroglucane, préférentiellement une gomme de xanthane.
Gommes végétales :
Le terme « gommes végétales » désigne les gommes issues de graines, tubercules ou d’exsudats, de plantes, et les gommes extraites d’algues. Ce terme exclut dans la présente invention, les amidons et leurs dérivés. Parmi les gommes issues de graines, on trouve les galactomannanes, comme la gomme de guar, la gomme de caroube, gomme de tara, gomme de casse. Parmi les gommes issues de tubercules, on trouve les glucomannanes comme la gomme konjac. Parmi les gommes issues d’exsudats de plantes, on trouve la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme de karaya. Parmi les gommes extraites d’algues, on trouve les alginates, les galactannes comme l’agar et les carraghénanes.
Les gommes utiles à l’invention sont des gommes gélifiantes seules ou associées entre elles.
Gommes issues de graines
Lesgalactomannanessont des polyosides non ioniques extraits de l'albumen de graines de légumineuses dont ils constituent le glucide de réserve. Les galactomannanes sont des macromolécules constituées d'une chaîne principale d'unités D-mannopyranose liées en beta(1,4), portant des branchements latéraux constitués d'une seule unité D-galactopyranose liée en alpha(1,6) à la chaîne principale. Les différents galactomannanes se distinguent d'une part par la proportion d'unités alpha-D galactopyranose présentes dans le polymère, et d'autre part par des différences significatives en terme de distribution des unités galactose le long la chaîne de mannose. Le rapport mannose/galactose (M/G) est de l'ordre de 2 pour la gomme guar, de 3 pour la gomme tara, de 4 pour la gomme de caroube, et de 5 pour la gomme de casse.
Lagomme de guarest caractérisée par un ratio mannose:galactose de l'ordre de 2:1. Le groupement galactose est régulièrement distribué le long de la chaîne de mannose. Les gommes de guar non ioniques non modifiées sont par exemple les produits vendus sous la dénomination Vidogum GH, Vidogum G et Vidocrem par la société Unipektin et sous la dénomination Jaguar par la société Rhodia, sous la dénomination Meypro® Guar par la société Danisco, et sous la dénomination Supercol® guar gum par la société Aqualon.
Lagomme de caroubeest extraite des graines du caroubier, le Ceratonia siliqua. Elle est caractérisée par un ratio mannose:galactose de l'ordre de 4:1. La gomme de caroube non modifiée utilisable dans cette invention est vendue par exemple sous la dénomination « Vidogum L » par la société Unipektin, sous la dénomination Grinsted® LBG par la société Danisco.
Lagomme de Tara est issue de l’albumen des graines d'un arbre d’Amérique du Sud, le Caesalpinia spinosa. Elle est aussi appelée gomme de caroube du Pérou. Elle est composée d'une chaîne de monomères de mannose ((1,4)beta-D-mannopyranose) ramifiée des ponts 1-6 de galactose. Elle est plus ramifiée que la gomme de caroube et moins que la gomme de guar car le ratio entre le mannose et le galactose est de 3 pour 1, au lieu de 4 pour 1 pour la gomme de caroube et 2 pour 1 pour la gomme de guar. Un exemple de gomme de tara est celle vendue par exemple sous la dénomination « Vidogum SP » par la société Unipektin.
La gomme de casse ou gomme cassiaest un polyoside de type galactomannane comme la gomme de guar et la gomme tara mais obtenue à partir des graines de plantes du genre Cassia et Senna. Elle est constituée d'une chaîne linéaire de monomères de mannose lié entre eux par une liaison osidique du type beta(1,4) auxquelles se rattachent toutes les cinq unités de mannose environs, par une liaison osidique du type alpha(1,6), une unité de galactose ce qui donne un ratio entre le mannose et le galactose de 5 pour 1. Des grades cosmétiques sont par exemple disponibles chez la société Altrafine Gums sous l’appelation Semi-refined Cassia Gum.
Gommes issues de tubercules
Lesglucomannanessont des polysaccharides de poids moléculaire élevé (entre 500 000 et 2 000 000 Da), composé d'unités de D-mannose et de D-glucose avec une ramification toutes les 50 ou 60 unités environ. On le trouve dans le bois mais c'est aussi le principal constituant de lagomme de Konjac. Le konjac (Amorphophallus konjac) est une plante de la famille des Araceae. Les produits utilisables selon l'invention sont par exemple vendus sous la dénomination Propol® et Rheolex® par la société Shimizu.
Gomme d’exsudats de plantes
La gomme arabiqueest un polysaccharide acide fortement ramifié qui se présente sous la forme de mélanges de sels de potassium, de magnésium et de calcium. Les éléments monomères de l'acide libre (acide arabique) sont le D-galactose, le L-arabinose, le L-rhamnose et l'acide D-glucuronique.
La gomme adragante, encore appelée tragacanthe ou gomme de dragon, est un exsudat obtenu à partir de la sève mucilagineuse séchée d'une vingtaine d'espèces de plantes du genre Astragalus. Cette gomme est un mélange complexe de plusieurs polysaccharides. Les deux fractions principales sont la tragacanthine (qui est un arabinogalactane neutre) représentant de 60% à 70% en poids, et la bassorine, aussi appelée « acide tragacanthique » (qui est un glycanogalacturonane acide) représentant de 30% à 40 % en poids.
La gomme arabinogalactaneprovient le plus souvent du mélèze d'Amérique (Larix occidentalis).
La gomme karaya(ou gomme de Sterculia) est une gomme végétale obtenue depuis l'exsudat des branches du Sterculia, La gomme karaya est un polyoside composé de galactose, de rhamnose et d'acide galacturonique principalement et d'une petite quantité d'acide glucuronique.
Gommes extraites d’algues
Par «alginates», on entend au sens de l'invention, l'acide alginique, les dérivés d'acide alginique et les sels d'acide alginique (alginates) ou desdits dérivés. L'acide alginique, substance naturelle issue des algues brunes ou de certaines bactéries, est un acide polyuronique composé de 2 acides uroniques liés par des liaisons (1,4)glycosidiques : l'acide Beta-D-manuronique et l'acide Alpha-L-glucuronique. On utilise de préférence des composés à base d'alginate présentant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 10 000 à 1 000 000, de préférence de 15 000 à 500 000, et mieux de 20 000 à 250 000.
Les composés à base d'alginate convenant à l'invention peuvent être représentés, par exemple, par les produits vendus sous la dénomination Protanal™ par la société FMC Biopolymer, sous la dénomination GRINDSTED ® Alginate par la société Danisco, sous la dénomination KEVIICA ALGIN par la société KEVIICA, et sous les dénominations Manucol ® et Manugel ® par la société ISP.
Les galactannes de type carraghénanessont des polysaccharides anioniques constituant les parois cellulaires de diverses algues rouges (Rhodophycées) appartenant aux familles de Gigartinacae, Hypneaceae, Furcellariaceae et Polyideaceae. Ces polymères linéaires, formés par des motifs disaccharides, sont composés par deux unités D-galactopyranoses liées alternativement par des liaisons alpha-(1,3) et beta-(1,4). Ce sont des polysaccharides très sulfatés (20-50 %) et les résidus alpha-D-galactopyranosyles peuvent être sous forme 3,6-anhydro. Selon le nombre et la position de groupements ester-sulfate sur le disaccharide de répétition de la molécule, on distingue plusieurs types de carraghénanes à savoir : les kappa-carraghénanes qui possèdent un groupement ester-sulfate, les iota-carraghénanes qui possèdent deux groupements ester-sulfate et les lambda-carraghénanes qui possèdent trois groupements ester-sulfate. Les carraghénanes se composent essentiellement de sels de potassium, de sodium, de magnésium, de triéthanolamine et/ou de calcium et d'esters sulfates de polysaccharides.
Les carraghénanes sont notamment commercialisés par la société Seppic sous le nom de Solagum®, par la société Gelymar sous la dénomination de Carragel®, Carralact®, et Carrasol®, et par la société CP-Kelco sous la dénomination GENULACTA®, GENUGEL® et GENUVISCO.
Les galactannes de type Agarsont des polysaccharides du galactose contenu dans la paroi cellulaire de certaines de ces espèces d'algues rouges (rhodophycées). Ils sont formés d'un groupe de polymère dont le squelette de base est une chaîne beta(1,3) D-galactopyranose et alpha(1,4) L 3-6 anhydrogalactose, ces unités se répétant régulièrement et alternativement. Les différences à l'intérieur de la famille des agars sont dues à la présence ou non de groupes solvatés méthylés ou carboxyethylés. Ces structures hybrides sont en général présentes en pourcentage variable, suivant les espèces d'algues et la saison de récolte. L'agar-agar est un mélange de polysaccharides (agarose et agaropectine) de masse moléculaire élevée, comprise entre 40 000 et 300 000 Da. Il est obtenu en fabricant des jus d'extraction d'algues, généralement par autoclavage, et en traitant ces jus qui comprennent environ 2 % d'agar-agar, afin d'extraire ce dernier.
L'agar est par exemple produit par le groupe B&V Agar Producers, sous la dénomination Gold Agar, Agarite et Grand Agar par la société Hispanagar, et sous les dénominations Agar-Agar, QSA (Quick Soluble Agar), et Puragar par la société Setexam.
Autres gommes végétales :
En plus des gommes végétales présentées ci-avant, d’autres gommes végétales peuvent être utilisées : la gomme psyllium, les pectine, les mannanes, les galactoglucomannanes, les xylanes, les glycosaminoglycanes telles que l’acide hyaluronique.
Les pectines sont des substances présentes en grande quantité dans les parois primaires des dicotylédones, et en particulier dans les parois végétales de nombreux fruits et légumes, principalement des agrumes et des pommes. Ce sont des polysaccharides de type rhamnogalacturonique caractérisés par un squelette d’acide alpha-D-galacturonique et de faibles quantités d’alpha-L-rhamnose plus ou moins ramifiés par essentiellement du galactose et de l'arabinose. Il peut s’agir de d'acides pectiques avec un degré de méthylation est inférieur à 5 % (DM<5), de pectines faiblement méthylé avec un degré de méthylation est inférieur à 50 % (DM<50 ou de pectines hautement méthylées avec un degré de méthylation est supérieur à 50 % (DM>50). A titre d’exemple, on peut citer le produit vendu sous la marque GENU pHresh™ DF Pectin par la société CP Kelco.
Le xyloglucane est un composé des hémicelluloses qui a un squelette de résidus glucose (Glc) sur lequel se greffent des résidus xylose (Xyl), galactose (Gal) et fucose (Fuc) ; on les trouve dans de nombreuses parois primaires de végétaux.
Le xylane est un composant principal des hémicelluloses, et le deuxième polysaccharide naturel le plus abondant après le xyloglucane. Les xylanes sont des polymères de xyloses qui incluent les glucuronoxylanes (GX) qui ont un squelette de résidus xylose sur lequel se greffent des résidus acide glucuronique (GlcA) ou son dérivé O-méthylé, les arabinoxylanes (AX) qui ont un squelette de résidus xylose sur lequel se greffent des résidus arabinose , les glucuronoarabinoxylanes (GAX) qui ont un squelette de résidus xylose sur lequel se greffent des résidus arabinose et acide glucuronique ; on trouve les arabinoxylanes et les glucuronoarabinoxylanes dans les parois primaires des monocots et enfin les homoxylanes non substituées.
La mannane est un polysaccharide composé principalement de monomères de mannose et désigne un ensemble de polysaccharides appartenant à la famille des hémicelluloses qui composent la paroi des cellules végétales. Il s’agit de monosaccharides reliés par des liaisons beta-1,4. Ils peuvent être linéaires ou bien ramifiés, formant des chaines d'une longueur (ou degré de polymérisation) compris entre 100 et 3000 unités.
Les glycosaminoglycanes (GAG ou glycoaminoglycanes) sont des macromolécules glucidiques formant d'importants composants des matrices extracellulaires des tissus conjonctifs d’origine végétale ou marine. Il s'agit de longues chaînes linéaires (polymères non ramifiées) sulfatées (sauf l'acide hyaluronique), composées de la répétition de disaccharides : un diholoside de base contenant toujours une hexosamine (glucosamine (GlcN) ou galactosamine (GalN)) et un autre ose (acide glucuronique (GlcA), acide iduronique (IdoA), galactose (Gal)). La glucosamine est soit N-sulfatée (GlcNS), soit N-acétylée (GlcNac). La galactosamine est toujours N-acétylée (GalNac). On peut citer parmi les GAG l'acide hyaluronique, ses dérivés et ses sels. Ce type de macromolécules sont par exemple vendues sous des noms de MDI Complex® par la société Lucas Meyer Cosmetics, D-Factor par la société Res Pharma Industriale, Hydrocan par la société Tri-K Industries, Inc, Hyaluronic acid-BT de la société DSM Nutritional Products Europe Ltd.
Emulsion à usage cosmétique :
L’émulsion de type huile-dans-eau objet de la présente demande comprend :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
- au moins un amidon épaississant,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- au moins deux gommes végétales,
- et au moins une huile.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend, ou est constituée de :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
- au moins un amidon épaississant choisi parmi les amidons fonctionnalisés parréticulationet stabilisés, les amidons prégélatinisés fonctionnalisés par réticulation et stabilisés, préférentiellement parmi les amidons réticulés et acétylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés réticulés et acétylés,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- au moins deux gommes végétales, dont au moins la gomme de guar et la gomme de tara,
- au moins une huile.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend, ou est constituée de :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
- au moins un amidon épaississant choisi parmi les amidons fonctionnalisés parréticulationet stabilisés, les amidons prégélatinisés fonctionnalisés par réticulation et stabilisés, préférentiellement parmi les amidons réticulés et acétylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés réticulés et acétylés,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- une gomme de guar et une gomme de tara comme seules gommes végétales,
- au moins une huile.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend, ou est constituée de :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
- au moins un amidon épaississant choisi parmi lesamidons stabilisés non réticulés, les amidons prégélatinisés fonctionnalisés stabilisés non réticulés, préférentiellement parmi les amidons acétylés non réticulés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés acétylés non réticulés,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- au moins deux gommes végétales,
- au moins une huile.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend, ou est constituée de :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
- au moins un amidon épaississant choisi parmi lesamidons stabilisés non réticulés, les amidons prégélatinisés fonctionnalisés stabilisés non réticulés, préférentiellement parmi les amidons acétylés non réticulés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés acétylés non réticulés,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- une gomme de guar et une gomme de tara comme seules gommes végétales,
- au moins une huile.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend, ou comporte comme seul et unique émulsifiant, au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé choisi parmi un amidon granulaire octényl succinate, ou une dextrine octényl succinate, ou un amidon gélatinisé modifié octényl succinate, ou une maltodextrine modifiée octényl succinate, ou leur mélange. Préférentiellement, l’émulsifiant amylacé est un amidon octényl succinate. Selon un autre mode de réalisation, la proportion massique en ledit au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé, va de 0,20 % à 3,60 %, par rapport au poids total de ladite émulsion huile-dans-eau.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend, ou comporte comme seul et unique épaississant, au moins un amidon épaississant choisi parmi les amidons stabilisés, préférentiellement les amidons acétylés, les amidons hydroxypropylés, les amidons hydroxyéthylés, ou plus préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou les amidons prégélatinisés et hydroxypropylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou leurs mélanges. L’amidon épaississant peut notamment être un amidon prégélatinisé réticulé et acétylé, ou un amidon prégélatinisé acétylé non réticulé. Selon un autre mode de réalisation la proportion massique en ledit au moins un amidon épaississant, va de 0,20 à 3,60 %, par rapport au poids total de l’émulsion.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend au moins une gomme d’origine microbienne choisie parmi la gomme de xanthane, la gomme gellane, la gomme de dextrane, la gomme de scléroglucane, la gomme de beta-glucane, ou leurs dérivés et mélanges. Selon un mode de réalisation, la proportion massique en ladite gomme d’origine microbienne, va de 0,005 % à 0,600%, par rapport au poids total de l’émulsion.
Selon un autre mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend au moins deux gommes végétales sont choisies parmi les galactomannanes, les glucomannanes, les galactannes, les alginates, préférentiellement parmi la gomme de guar, la gomme de tara, la gomme de caroube, la gomme de casse, la gomme de fenugrec, la gomme de konjac, la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme karaya, et tout préférentiellement sont la gomme de guar et la gomme de tara. Selon un mode de réalisation, la proportion massique en lesdites au moins deux gomme végétales, va de 0,06 % à 2,700%, par rapport au poids total de l’émulsion.
Selon un mode de réalisation, lesdites au moins deux gommes végétales sont la gomme de guar et la gomme de tara, qui sont donc les seules gommes végétales présentes dans la composition solide. Selon un mode de réalisation, la proportion massique de la gomme de guar va de 0,05 % à 1,800%, et la proportion massique de la gomme de tara va de 0,010% à 0,900%, par rapport au poids total de l’émulsion.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau objet de la présente demande comprend :
- de 0,20 % à 3,60 % en émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 0,20 % à 3,60 % en amidon épaississant,
- de 0,005 % à 0,600 % en gomme d’origine microbienne,
- de 0,015 % à 2,700 % en gommes d’origine végétale,
- de 1 % à 70 % en huile, ou de 10 % à 60 %, ou de 15 % à 50 %,
par rapport au poids total de ladite émulsion.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau objet de la présente demande comprend :
- de 0,40 % à 3,00 % en émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 0,40 % à 3,00 % en amidon épaississant,
- de 0,010 % à 0,500 % en gomme d’origine microbienne,
- de 0,120 % à 2,250 % en gommes d’origine végétale,
- de 1 % à 70 % en huile, ou de 10 % à 60 %, ou de 15 % à 50 %,
par rapport au poids total de ladite émulsion.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau objet de la présente demande comprend :
- de 0,60 % à 1,80 % en émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
- de 0,60 % à 1,80 % en amidon épaississant,
- de 0,015% à 0,300 % en gomme d’origine microbienne,
- de 0,180 % à 1,350 % en gommes d’origine végétale,
- de 1 % à 70 % en huile, ou de 10 % à 60 %, ou de 15 % à 50 %,
par rapport au poids total de ladite émulsion.
L’émulsion huile-dans-eau comprend une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées non volatiles polaires, les huiles non volatiles hydrocarbonées apolaires, les huiles volatiles, les cires, les beurres.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend une huile choisie parmi les huiles siliconées, les huiles d’hydrocarbures, les huiles d’ester, les huiles végétales, préférentiellement parmi les huiles d’ester et les huiles végétales.
Selon un mode de réalisation, la proportion massique en huile dans ladite émulsion va de 0,5 % à 75 %, ou de 1 % à 70 %, ou de 4 % à 65 %, ou de 5 % à 60 %, ou de 10% à 30%, en poids par rapport au poids total de ladite émulsion.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend moins de 1 % d’au moins un autre émulsifiant, préférentiellement moins de 1 % de d’un autre tensioactif, notamment d’un tensioactif éthoxylé, ou d’un tensioactif faiblement ou pas biodégradable, préférentiellement moins de 0,5 %, ou moins de 0,01%, par rapport au poids total de l’émulsion.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend :
- au moins additif cosmétique choisi parmi les polyols, les acides organiques, les polymères cationiques ou anioniques, les fragrances, les tensioactifs moussants, les agents exfoliants, les agents filmogènes, les conservateurs, les pigments, les charges minérales.
- et/ou au moins un produit actif cosmétique choisi parmi les agents hydratants, les anti-âges, les filtres UV, les actifs extraits de plantes.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau est constituée de :
- au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
- au moins un amidon épaississant,
- au moins une gomme d’origine microbienne,
- au moins deux gommes végétales,
- et au moins une huile,
- au moins additif cosmétique choisi parmi les polyols, les acides organiques, les polymères cationiques ou anioniques, les fragrances, les tensioactifs moussants, les agents exfoliants, les agents filmogènes, les conservateurs, les pigments, les charges minérales.
- et au moins un produit actif cosmétique choisi parmi les agents hydratants, les anti-âges, les filtres UV, les actifs extraits de plantes.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion huile-dans-eau comprend un ingrédient à usage cosmétique choisi parmi les tensioactifs cationiques, les polymères cationiques, les pigments.
Huile
On entend par « huile », tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique (1.013.105 Pa).
Huiles non volatile
Comme indiqué précédemment, l’émulsion huile-dans-eau selon l'invention comprend au moins une huile non volatile. Plus particulièrement, l'huile non volatile est choisie parmi les huiles non volatiles siliconées, parmi les huiles non volatiles hydrocarbonées, polaires ou apolaires, ainsi que leurs mélanges ; et de préférence parmi les huiles non volatiles polaires, en particulier choisie parmi les alcools en C10-C26, les huiles esters, les huiles végétales, seules ou en mélanges.
Par « huile hydrocarbonée », on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. L'huile hydrocarbonée est donc distincte d'une huile siliconée et d'une huile fluorée. Par « huile siliconée », on entend au sens de l'invention, une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. Par non volatile, on désigne des huiles dont la pression de vapeur est inférieure à 2,66 Pa, de préférence inférieure à 0,13 Pa (mesure selon la norme OCDE 104 du 27/07/95).
Huiles hydrocarbonées non volatiles polaires
De préférence, l’émulsion huile-dans-eau selon l'invention comprend au moins une huile non volatile hydrocarbonée polaire. Cette huile hydrocarbonée peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide. De préférence, l'huile hydrocarbonée est exempte d'hétéroatomes tels que l'azote, le soufre et le phosphore. Dans le cas présent, l'huile hydrocarbonée non volatile polaire comprend au moins un atome d'oxygène. En particulier, cette huile non volatile hydrocarbonée polaire comprend au moins une fonction alcool (il s'agit alors d'une « huile alcool ») ou au moins une fonction ester (il s'agit alors d'une « huile ester »). Les huiles esters pouvant être utilisées dans l’émulsion huile-dans-eau selon l'invention peuvent notamment être hydroxylées. Ainsi, l’émulsion huile-dans-eau comprend une ou plusieurs huiles non volatiles hydrocarbonées polaires, en particulier choisies parmi :
(1) les alcools en C10-C26, de préférence les monoalcools :les alcools en C10-C26 sont saturés ou non, ramifiés ou non, et comprennent de 10 à 26 atomes de carbone, de préférence de 14 à 24 atomes de carbone. A titre d'exemples d'alcools gras pouvant être utilisés selon l'invention, on peut citer les alcools gras linéaires ou ramifiés, d'origine synthétique, ou encore naturelle comme par exemple les alcools provenant de matières végétales (coprah, palmiste, palme...) ou animales (suif...). Bien entendu, d'autres alcools à longue chaîne peuvent également être utilisés, comme par exemple les éther-alcools ou bien encore les alcools dits de Guerbet. Enfin, on peut également utiliser certaines coupes plus ou moins longues d'alcools d'origine naturelle, comme par exemple coco (C12 à C16) ou suif (C16 à C18) ou des composés type diols ou cholestérol. A titre d'exemples particuliers d'alcools gras utilisables à titre préféré, on peut notamment citer l'alcool laurique, isostéarylique, oléique, le 2-butyloctanol, le 2-undécyl pentadécanol, l'alcool 2-hexyldécylique, l'alcool isocétylique, l'octyldodécanol et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'alcool est choisi parmi l'octyldodécanol.
(2) les monoesters, les diesters, les triesters, optionnellement hydroxylés,d'un acide mono ou polycarboxylique en C2-C8 et d'un alcool en C2-C8. En particulier :
(2.1) les monoesters d'un acide carboxylique en C2-C8 et d'un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés,
(2.2) les diester d'un diacide carboxylique en C2-C8 et d'un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés ; tels que le diisopropyl adipate, le diéthyl-2 hexyl adipate, le dibutyl adipate, le succinate de 2-diéthyl-hexyle,
(2.3) les triesters d'un triacide carboxylique en C2-C8 et d'un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés, tels que les esters d'acide citrique, tels que le trioctyle citrate, triéthylcitrate, l'acétyltributyl citrate, le tributyl citrate.
(3) les esters d'un polyol en C2-C8 et d'un ou plusieurs acides carboxyliques en C2-C8 :tels que les diesters de glycol et de monoacides, tels que le diheptanoate de néopentylglycol, ou les triesters de glycol et de monoacides tel que la triacétine.
(4) les huiles ester, en particulier ayant entre 17 et 70 atomes de carbone :à titre d'exemples, on peut citer les mono-, di- ou tri- esters. Les huiles esters peuvent être hydroxylées ou non. L'huile ester non volatile peut être choisie par exemple parmi :
(4.1) les monoesters comprenant entre 17 et 40 atomes de carbone au total, en particulier les monoesters, de formule R1-COO-R2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié ou aromatique comportant de 4 à 40 atomes de carbone, saturé ou non, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 3 à 40 atomes de carbone à condition que R1+R2 soit supérieur ou égal à 17, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, le néopentanoate d'octyledodécyle, le stéarate d'octyl-2 dodécyle, l'érucate d'octyl-2 dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le benzoate d'octyl-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl décyle, le myristate de 2-octyldodécyle. De préférence, il s'agit des esters de formule R1-COO-R2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 3 à 40 atomes de carbone, R1 et R2 étant 10 tels que R1+R2 soit supérieur ou égal à 17. Encore plus particulièrement, l'ester comprend entre 17 et 40 atomes de carbone au total. A titre de monoesters préférés, on peut citer l'isononanoate d'isononyle, le palmitate d'isopropyle, l'érucate d'oleyle et/ou le néopentanoate d'octyl-2-docécyle.
(4.2) les monoesters d'acide gras, en particulier de 18 à 22 atomes de carbone, et notamment d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique, et de diols, comme le monostéarate de propylène glycol.
(4.3) les diesters, notamment comprenant entre 18 et 60 atomes de carbone au total, en particulier entre 18 et 50 atomes de carbone au total. On peut notamment utiliser les diesters de diacide carboxylique et de monoalcools, tel que de préférence le diisostéaryle malate ; ou les diesters de monoacide carboxylique et de dialcools, tels que le 1,3-propanediyl ester d’acide octanoïque (ou propanediol dicaprylate), vendu sous le nom DUB ZENOAT par la société Stéarinerie Dubois ; ou les diesters de glycol et de monoacides carboxyliques, tels que le diheptanoate de néopentylglycol, le dioctanoate de propylène glycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol, ou le polyglycéryle-2 diisostéarate (notamment tel que le composé vendu sous la référence commerciale DERMOL DGDIS par la société Alzo) ;
(4.4) les monoesters et les diesters hydroxylés, de préférence ayant un nombre total de carbone allant de 18 à 70, comme le polyglycéryl-3 diisostéarate, le lactate d'isostéaryle, l'octylhydroxystéarate,1'hydroxystéarate d' octyldodécyle, le malate de diisostéaryle, le stéarate de glycérine;
(4.5) les triesters, notamment comprenant entre 35 et 70 atomes de carbone au total, en particulier tel que les triesters de triacide carboxylique, tels que le triisostéaryle citrate, ou le tridécyl trimellitate, ou les triesters de glycol et de monoacides carboxyliques tel que le triisostéarate de polyglycérol-2 ;
(4.6) les tétraesters, notamment ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, tel que les tétraesters de penthaerythritol ou de polyglycerol et d'un monoacide carboxylique, par exemple tels que le tétrapélargonate de pentaérythrityle, le pentaerythrityle de tetraisostéarate, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle ;
(4.7) les polyesters obtenus par condensation de dimère et/ou trimère d'acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 0 853 634, tels qu'en particulier de l'acide dilinoléique et du 1,4- butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination Viscoplast 14436H (nom INCI: dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailucent ISDA ;
(4.8) les esters et polyesters de dimère diol et d'acide mono- ou dicarboxylique, tels que les esters de dimère diol et d'acide gras et les esters de dimère diols et de dimère diacide carboxylique, en particulier pouvant être obtenus à partir d'un dimère diacide carboxylique dérivé en particulier de la dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, et plus particulièrement en C18, tels que les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques, par exemple tels que ceux commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5® et DD-DA7®;
(4.9) les polyesters résultant de l'estérification d'au moins un triglycéride d'acide(s) carboxylique(s) hydroxylé(s) par un acide monocarboxylique aliphatique et par un acide dicarboxylique aliphatique, éventuellement insaturé comme l'huile de ricin d'acide succinique et d'acide isostéarique commercialisée sous la référence Zénigloss par Zénitech ;
(4.10)les huiles hydrocarbonées végétalestelles que les triglycérides d'acides gras (liquides à température ambiante), notamment d'acides gras ayant de 7 à 40 atomes de carbone, tels que les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, en particulier, on peut citer les triglycérides saturés tels que le caprylic/capric triglycéride et leurs mélanges, par exemple tel que celui commercialisé sous la référence Myritol 318 de Cognis, le triheptanoate de glycéryle, le trioctanoate de glycérine, les triglycérides d'acide en C18-36 tels que ceux commercialisés sous la référence DUB TGI 24 commercialisé par Stéarineries Dubois), l'huile de jojoba l'huile de macadamia, l'huile de noyau d'abricot, ainsi que les triglycérides insaturés tels que l'huile de ricin, l'huile d'olive, l'huile de ximénia, l'huile de pracaxi ; et les autres huiles hydrocarbonées végétales telles que l’huile de graines de Camélia du Japon, l'huile d'avocat, l'huile de camélias, l’huile de noisette, l’huile de tsubaki, l'huile de noix de cajou, l'huile d’argan, l'huile de soja, l'huile de pépins de raisin, l'huile de sésame, l'huile de mals, l’huile de germes de blé, l'huile de colza, l'huile de tournesol, l'huile de coton, l'huile d'arachide.
(4.11) et leurs mélanges, comme par exemple les huiles constituées de mélange de monoesters d’acide gras en C8-C10 et d’alcools gras en C12-C18, telles que le MIGLYOL Coco 810 de IOI Oleo GmbH (nom INCI : coco-Capyrlate/Caprate).
Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, l’émulsion huile-dans-eau ne comprend pas d’huile végétale.
Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, l’émulsion huile-dans-eau ne comprend pas d’huile de canola.
De préférence, la ou les huiles hydrocarbonées non volatiles polaires, sont choisies parmi les monoalcools en C10-C26, les huiles esters, et en particulier les monoesters comprenant au moins 17 atomes de carbone au total, les diesters, hydroxylés ou non, comprenant au moins 18 atomes de carbone au total, les triesters, notamment ayant au moins 35 atomes de carbone, les tétraesters, notamment ayant au moins 35 atomes de carbone, les huiles hydrocarbonées végétales, ainsi que leurs mélanges.
Huiles non volatiles hydrocarbonées apolaires
En ce qui concerne les huiles non volatiles apolaires, on peut citer tout particulièrement l'huile de paraffine, le squalane, le pentadecane, le nonadecane l’eicosane, l’isoeicosane, les polybutènes, hydrogénés ou non, les polyisobutènes hydrogénés ou non, les polydécènes hydrogénés ou non, les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène, ainsi que leurs mélanges. Un exemple de mélange d’huiles non volatiles hydrocarbonées apolaires est le produit Emogreen L15 vendu par Seppic, qui est un mélange d’alcanes en C15-C19.
Huiles non volatiles siliconées
En ce qui concerne les huiles non volatiles siliconées, on peut citer par exemple les huiles siliconées non volatiles non phénylées, comme par exemples les polydimethylsiloxanes.
On peut également citer les huiles siliconées phénylées, comme par exemple la diphenyl dimethicone, la phenyl trimethicone, la trimethylsiloxyphenyl dimethicone, la diphenylsiloxy phenyl trimethicone, le trimethyl pentaphenyl trisiloxane, ou le tetramethyl tetraphenyl trisiloxane, ainsi que leurs mélanges. Avantageusement, l'huile non volatile siliconée ne comprend pas de groupement oxyalkyléné(s) en C2-C3 (oxyéthyléné, oxypropyléné), ni de groupement glycérolé(s).
Conformément à un mode de réalisation particulier de l'invention, l'huile non volatile est choisie parmi les huiles non volatiles polaires, en particulier choisie parmi les alcools en C10-C26, les huiles esters, les huiles végétales, seules ou en mélanges. Ainsi, comme indiqué auparavant, l’émulsion huile-dans-eau comprend au moins un alcool en C10-C26, de préférence en C14-C24. Le pourcentage massique en huiles non volatiles représente plus particulièrement de 4 à 65 % en poids, de préférence de 5% à 60%, plus préférentiellement de 10 à 30 % en poids, par rapport au poids de l’émulsion huile-dans-eau.
Huiles volatiles
L’émulsion huile-dans-eau selon l'invention peut éventuellement comprendre au moins une huile volatile. Par « huile volatile », on désigne, au sens de l'invention, des huiles ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, notamment ayant une pression de vapeur allant de 2,66 Pa à 40 000 Pa), en particulier allant de 2,66 Pa à 13 000 Pa, et plus particulièrement allant de 2,66 Pa à 1 300 Pa. Les huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées, ou siliconées.
On peut notamment citer parmi les huiles volatiles hydrocarbonées apolaires ayant de 8 à 16 atomes de carbone comme les alcanes ramifiés en C8-C16 tels que les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls. De préférence, l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, en particulier parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane, et est notamment l'isohexadécane. On peut également citer les alcanes linéaires volatils comprenant de 8 à 16 atomes de carbone, en particulier de 10 à 15 atomes de carbone, et plus particulièrement de 11 à 13 atomes de carbone, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, tel que le Cetiol Ultimate de BASF, les mélanges de n-undécane (CH) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO 2008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges, ainsi que les éthers ayant au maximum 16 atomes de carbone, comme par exemple le dicaprylylether.
Comme huiles volatiles siliconées, on peut citer les huiles volatiles siliconées linéaires telles que l'hexamethyldisiloxane, l'octamethyltrisiloxane, le decamethyltetrasiloxane, le tetradecamethylhexasiloxane, l'hexadecamethylheptasiloxane et le dodecaméthyl-pentasiloxane. Comme huiles volatiles siliconées cycliques, on peut citer 1'hexamethylcyclotrisiloxane, l'octamethylcylotetrasiloxane, le decamethylcyclopenta-siloxane et le dodecamethylcyclohexasiloxane.
Avantageusement, si l’émulsion huile-dans-eau en comprend, la teneur en huile(s) volatile(s) est comprise entre 0,5 et 10 % en poids, ou entre 1 et 5 % en poids, par rapport au poids de l’émulsion huile-dans-eau.
Cires :
L’émulsion huile-dans-eau selon l'invention peut éventuellement comprendre au moins une cire siliconée, ou une cire hydrocarbonée, polaire ou apolaire. La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile solide à température ambiante (25°C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion en particulier supérieur ou égal à 30°C, plus particulièrement supérieur à 45°C. Avantageusement, le point de fusion est inférieur ou égal à 90°C, plus particulièrement inférieur ou égal à 80°C, et de préférence inférieur ou égal à 70°C. Le point de fusion d'un corps gras solide peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q100 » par la société TA Instruments avec le logiciel « TA Universal Analysis ».
Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de corps gras solide d'environ 5 mg est disposé dans un creuset "capsule hermétique en aluminium". L'échantillon est soumis à une première montée en température allant de 20°C à 120°C, à la vitesse de chauffe de 2°C/minute jusque 80°C, puis laissé à l'isotherme de 100 °C pendant 20 minutes, puis est refroidi de 120°C à 0°C à une vitesse de refroidissement de 2°C/minute, et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de 0°C à 20°C à une vitesse de chauffe de 2°C/minute. La valeur de température de fusion du corps gras solide est la valeur du sommet du pic le plus endothermique de la courbe de fusion observé, représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Cires hydrocarbonées polaires
Plus particulièrement, la cire polaire est choisie parmi les cires hydrocarbonées esters, les cires hydrocarbonées alcools, les cires siliconées, ainsi que leurs mélanges. Par « cire hydrocarbonée », on entend une cire formée essentiellement, voire constituée, d'atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d'atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide. Par « cire ester », on entend selon l'invention une cire comprenant au moins une fonction ester. Les cires esters peuvent en outre être hydroxylées. Par « cire alcool », on entend selon l'invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c'est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre. La cire alcool additionnelle ne comprend en particulier pas de fonction ester. Par « cire siliconée », on entend une cire comprenant au moins un atome de silicium, et notamment comprenant des groupes Si-O.
Cires esters :
On peut notamment utiliser en tant que cire ester :
i) les cires de formule R1-COO-R2 dans laquelle R1 et R2 représentent des chaines aliphatiques linéaires, ramifiées ou cycliques dont le nombre d'atomes varie de 10 à 50, pouvant contenir un hétéroatome en particulier l'oxygène, et dont la température de point de fusion varie de 30°C à 120°C, de préférence de 30°C à 100°C. En particulier on peut utiliser comme cire ester un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange ou un stéarate d'alkyle en C20-C40. De telles cires sont notamment vendues sous les dénominations «Kester Wax K 82 P® », «Hydroxypolyester K 82 P® », «Kester Wax K 80 P® », ou « KESTER WAX K82H » par la société KOSTER KEUNEN. On peut aussi utiliser des mélanges d'esters d'acides carboxyliques en C14-C18 et d'alcools comme les produits « Cetyl Ester Wax 814 » de la société KOSTER KEUNEN, « SP Crodamol MS MBAL », « Crodamol MS PA » de la société CRODA, « Miraceti » de la société LASERSON. On peut également utiliser un montanate (octacosanoate) de glycol et de butylène glycol tel que la cire LICOWAX KPS FLAKES (nom INCI : glycol montanate) commercialisée par la société Clariant.
ii) le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), vendu sous la dénomination de Hest 2T4S® par la société HETERENE.
iii) les cires diesters d'un diacide carboxylique de formule générale R3-(-OCO-R4-COO-R5), dans laquelle R3 et R5 sont identiques ou différents, de préférence identiques et représentent un groupe alkyle en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes 35 de carbone) et R4 représente un groupe aliphatique en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) linéaire ou ramifié et pouvant contenir ou non une ou plusieurs insaturations. De préférence, le groupe aliphatique en C4-C30 est linéaire et insaturé.
iv) les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant notamment des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8- C32, par exemple telles que l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, ainsi que les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique, telles que celles vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190. Comme cires obtenues par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique, on peut citer celles vendues sous la dénomination « PHYTOWAX Olive 18 L 57 ».
v) les cires d'origine animale ou végétale, comme la cire d'abeille, la cire d'abeille synthétique, la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire de lanoline, la cire de son de riz, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon, la cire de sumac, la cire de montan, les cires d'Orange et de Citron, la cire de Laurier, la cire de Jojoba hydrogénée, la cire de tournesol, en particulier raffinée.
vi) On peut également citer les cires hydrocarbonées, polyoxyalkylénées ou polyglycérolées, naturelles ou synthétiques, d'origine animale ou végétale ; le nombre de motifs oxyalkylénés (en C2-C4) peut varier de 2 à 100, le nombre de motifs glycérolés peut varier de 1 à 20. A titre d'exemples, on peut citer les cires d'abeille polyoxyéthylénées, comme la PEG-6 beeswax, la PEG-8 beeswax ; les cires de carnauba polyoxyéthylénées, comme la PEG-12 carnauba ; les cires de lanoline, hydrogénées ou non, polyoxyéthénées ou polyoxypropylénées, comme la PEG-30 lanolin, la PEG-75 lanolin ; la PPG-5 lanoline wax glyceride ; les cires d'abeille polyglycérolées, notamment la polyglyceryl-3 Beewax, le mélange Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Wax/Polyglyceryl-3 Esters, les cires végétales polyglycérolées telles que les cires de mimosa, jojoba, tournesol, et leurs mélanges (Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Wax Polyglyceryl-3 Esters.
vii) Les cires correspondant aux esters partiels ou totaux, de préférence totaux, d'un acide carboxylique en C16-C30, saturé, éventuellement hydroxylé, avec le glycérol. Par esters totaux, on entend que toutes les fonctions hydroxyle du glycérol sont estérifiées. A titre d'exemple, on peut citer la trihydroxystearine (ou trihydroxystéarate de glycéryle), la tristéarine (ou tristéarate de glycéryle), la tribéhénine (ou tribéhénate de glycéryle), seuls ou en mélange. Parmi des composés convenables, on peut citer les triesters de glycérol et d'acide 12-hydroxystéarique, ou d'huile de ricin hydrogénée, comme par exemple la Thixcin R, la Thixcin E, commercialisés par Elementis Specialties.
viii) ainsi que leurs mélanges.
Cires alcools
A titre de cire alcool, on peut citer les alcools, de préférence linéaires, de préférence saturés, comprenant de 16 à 60 atomes de carbone, dont le point de fusion est compris entre 25°C et 90°C. A titre d'exemples de cire alcool, on peut citer l'alcool stéarique, l'alcool cétylique, l'alcool myristique, l'alcool palmitique, l'alcool béhénique, l'alcool érucique, l'alcool arachidylique, ou leurs mélanges.
Cires hydrocarbonées apolaires
L’émulsion huile-dans-eau peut éventuellement comprendre au moins une cire additionnelle choisie parmi les cires hydrocarbonées apolaires. Par « cire hydrocarbonée apolaire », au sens de la présente invention, on entend une cire ne comprenant que des atomes de carbone ou d'hydrogène dans sa structure. En d'autres termes, une telle cire est exempte d'autres atomes, en particulier d'hétéroatomes tels que par exemple l'azote, l'oxygène, le silicium. A titre illustratif des cires apolaires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme les cires microcristallines, les cires de paraffines, l'ozokérite, les cires de polyméthylène, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fischer-Tropsch, les microcires notamment de polyéthylène.
Cires siliconées
En tant que cire siliconée, on peut citer par exemple les mélanges comprenant un composé de type C30-45 Alkyldimethylsilyl Polypropylsilsesquioxane (nom INCI), par exemple le produit Dow Corning SW-8005 C30 Resin Wax commercialisé par la société Dow Corning. On peut aussi citer les mélanges comprenant un composé du type C30-45 Alkyl Methicone (nom INCI), comme par exemple le produit Dow Corning® AMS-C30 Cosmetic Wax. On peut également citer la cire d'abeille siliconée. L’émulsion huile-dans-eau selon l'invention peut comprendre une teneur en cire(s), de préférence polaire(s), de préférence hydrocarbonée(s), comprise entre 0,5 et 10 % en poids, ou de 0,5 à 6 % en poids, ou de 1 à 4 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Utilisation en cosmétique et p roduits cosmétiques
La composition solide objet de la présente demande peut être utilisée pour préparer une émulsion huile-dans-eau industrielle, ou alimentaire, ou pharmaceutique, ou dermatologique, ou cosmétique. Préférentiellement, la composition solide permet de préparer une émulsion huile-dans-eau, et plus préférentiellement une émulsion à texture à transformation.
Selon un mode de réalisation, la composition solide est utilisée pour préparer une émulsion huile-dans-huile qui est un produit cosmétique, choisi parmi les produits de soin de la peau, ou les produits de soin ou de coloration des cheveux, ou les produits de soin buccal, les produits d’hygiène, ou les produits de maquillage, ou un parfum. Préférentiellement, la composition solide permet de préparer une émulsion cosmétique huile-dans-eau à texture à transformation.
Procédé de prépar a tion d’une émulsion huile-dans-eau
Le procédé de préparation d’une émulsion huile-dans-eau objet de la présente demande comprend les étapes :
- de dispersion et/ou dissolution d’une composition solide objet de la présente demande dans une phase aqueuse,
- émulsification de la phase aqueuse obtenue précédemment avec une phase huile.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape d’émulsification qui est faite à une température allant de 10°C à 90°C, ou à une température allant de 15°C à 50°C, ou à une température allant de 18°C à 35°C, ou à une température allant de 18°C à 25°C.
L’homme de l’art pourra utiliser n’importe quelle technique d’émulsification, notamment :
- Dispersion de la quantité requise de composition solide dans de l’eau à 20°C sous agitation à 1000 rpm pendant 15 min,
- Ajout de la masse d’huile sous agitation à 2500-3000 rpm pendant 2 minutes
- Maintien ensuite sous agitation à 3000 rpm pendant 30 minutes.
Bénéfices de la composition solide, et de l’émulsion obtenue avec, selon l’invention :
La composition solide objet de la présente demande permet de préparer des émulsions huile-dans-eau avec des textures en pot très variées selon la quantité mise en œuvre dans ladite émulsion. Par « texture en pot », on entend notamment l’apparence et la viscosité dans un contenant, par exemple un pot ou un flacon, avant l’application sur la peau. Utilisée à un pourcentage massique faible, soit inférieur ou égal à 2%, ou 1%, par rapport au poids total d’émulsion, la composition solide donne à l’émulsion une texture fluide, et permet ainsi de préparer une émulsion se présentant sous la forme d’un lait. Utilisée à un pourcentage massique élevé, soit supérieur ou égal à 4%, ou 5%, par rapport au poids total d’émulsion, la composition solide donne à l’émulsion une texture épaisse, et permet ainsi de préparer une crème épaisse. Pour des pourcentages massiques intermédiaires, allant de 2% à 4%, la texture de l’émulsion sera celle d’une crème légèrement fluide à légèrement épaisse. Quel que soit le pourcentage massique de mise en œuvre dans l’émulsion, la composition solide confère à l’émulsion une apparence brillante.
La composition solide objet de la présente demande permet aussi de préparer une émulsion huile-dans-eau présentant une texture à transformation. Par « texture à transformation », on entend une émulsion qui présente une texture en application sur la peau, notamment sous contrainte de cisaillement, différente de la texture en pot, notamment une texture plus fluide, et/ou une texture à la fois aqueuse et huileuse. Lorsque la texture en pot est celle d’une crème épaisse, la texture obtenue par application par étalement sur la peau deviendra une texture fluide, et pourra aussi présenter un ressenti d’un mélange d’une texture aqueuse et d’une texture huileuse.
Sans être liée par une théorie, la demanderesse estime que cette texture à transformation est permise par un phénomène dit de « quick-break », c’est-à-dire de cassage rapide de l’émulsion sous contrainte de cisaillement sur la peau, avec la nouveauté que ce quick-break est en eau et en huile, c’est-à-dire que le ressenti sur la peau est à la fois celui d’une phase aqueuse et celui d’une phase huileuse. La composition solide objet de la présente demande présente ainsi l’avantage d’être une composition d’origine naturelle permettant de préparer des émulsions huile-dans-eau présentant un quick-break en eau et en huile.
De plus, les émulsions huile-dans-eau préparées avec la composition solide objet de la présente demande s’étalent sur la peau aisément et de manière homogène, et après pénétration de l’émulsion huile-dans-eau, la sensation de collant est faible, voire absente. Ainsi, pour des émulsions comportant des pourcentages massiques en huile de moyen à faible, la composition solide objet de la demande permet de préparer une émulsion donnant un touché riche. Par pourcentage massique en huile moyen, on entend un pourcentage massique allant de 60% à 20%, ou de 50% à 25%, par rapport au poids total de l’émulsion. Par pourcentage massique en huile faible, on entend un pourcentage massique allant de 20% à 1%, ou de 15% à 2,5%, ou de 10% à 5%, par rapport au poids total de l’émulsion.
Brève description des Figures
D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture des Figures annexées.
Fig. 1
représente illustration de la texture à transformation et du « quick-break » .
Exemples
Exemple 1 : préparation d’une composition solide selon l’invention
On prépare des compositions solides selon l’invention en mélangeant à sec les poudres du tableau 1 dans les proportions massiques indiquées.
Ingrédient CS1 CS2 CS3 CS4
Pregeflo® CH40 (Roquette Frères) 43 35 35 40
Cleargum® CO 01 (Roquette Frères) 38 35 44.5 35
Gomme de xanthane (AGI) 1 4 2,5 3,5
Gomme de guar (AGI) 10 20 15 17
Gomme de tara (AGI) 8 6 3 4,5
Exemple 2 : préparation d’émulsions d’huile de tournesol et leur stabilité
On prépare des émulions huile-dans-eau à partir d’huile de tournesol et en utilisant la composition solide émulsifiante CS1 de l’exemple 1 à deux proportions massiques, 2%m et 5%m par rapport au poids total d’émulsion, et pour des proportions massiques d’huile allant de 10 %m à 70 %m par rapport au poids total d’émulsion, selon les compositions du tableau 2.
Emulsions 1 à 5 Emulsion 6 à 10
Ingrédient % m % m
Phase A Eau déminéralisée Qsp 100 Qsp 100
Phase A Composition solide émulsifiante CS1 2 5
Phase B Huile de tournesol (Helianthus annuus seed oil) 10, 20, 35, 50, 70 10, 20, 35, 50, 70
Pour préparer chaque émulsion, on disperse la quantité requise de composition solide émulsifiante CS1 dans la masse d’eau requise au total à 20°C sous agitation à 1000 rpm pendant 15 min. Puis on ajoute la masse d’huile sous agitation à 2500-3000 rpm pendant 2 minutes. On maintient ensuite sous agitation à 3000 rpm pendant 30 minutes. On laisse ensuite l’émulsion reposer à 20°C pendant 48 heures.
On mesure les viscosités Brookfield après la période de repose de 48 heures. Les résultats sont présentés dans le tableau 3.
% huile % massique en CS1 = 2 %m % massique en CS1 = 5 %m
10% Trop faible 10400
20% 3340 12640
35% 5940 30350
50% 16780 72200
70% 64200 Trop élevée
Grâce à la composition CS1, en faisant varier la proportion massique en huile entre 10% et 70%, on peut préparer des émulsions ayant des viscosités allant de valeurs faibles, soit environ 3000 mPa.s et ayant ainsi la forme d’un lait fluide, jusqu’à des valeurs élevées, soit environ 72000 mPa.s et ayant alors la forme d’une crème épaisse. Des valeurs intermédiaires de viscosité sont aussi accessibles, par exemple des valeurs de 12000 à 16000 mPa.s, donnant des émulsions sous la forme de crème fluide à moyennement épaisse.
On poursuit la conservation des émulsions à 20°C, et on remesure la viscosité après une semaine, puis après un mois de conservation.
% huile 48 heures Une semaine Un mois
20% 3340 2810 2800
35% 5940 5570 5000
50% 16780 15850 15000
70% 64200 40350 40000
% huile 48 heures Une semaine Un mois
10% 10400 10760 12000
20% 12640 12850 16000
35% 30350 27750 27000
50% 72200 65100 62000
Pour les deux valeurs de pourcentage massique de composition CS1 mis en œuvre, les viscosités des émulsions obtenues sont stables sur une durée d’au moins un mois (instable = +/- de 25% de variation entre une semaine et un mois)
Exemple 3 : préparation d’émulsion avec des huiles de différentes natures
On réalise des émulsions huile-dans-eau à des pourcentages massiques en huile de 10%, 30% et 60% selon le protocole de l’exemple 2, en mettant en œuvre un pourcentage massique en composition CS1 de 3%, et en utilisant une seule huile par émulsion, pour les différentes huiles du tableau 6.
Huile # Nom commercial Nom INCI Nature Fournisseur
H1 Sweet almond Prunus amygdalus dulcis oil Végétale Cooper
H2 Isopropyl palmitate Isosopropyl plamitate Ester BASF
H3 Cosmacol Dicaprylyl ether Ether Sasol
H4 Dow Corning 1501 fluid Cylopentasiloxane (and) dimethicone Silicone Dow Corning
H5 Belsil DM 350 Dimethicone 350 Silicone Wacker
H6 Mirasil CM 5 Cyclopentasiloxane Silicone Blue Silicone
H7 Paraffin oil Paraffinum liquidum Alcane Cooper
H8 Isohexadecane Isohexadecane Alcane IMCD
Chaque émulsion est ensuite évaluée par une mesure de viscosité Brookfield (à 20°C à 20 rpm pendant 1 minute), et par une mesure des tailles de particules au microscope optique, et par une évaluation de la couleur de l’émulsion.
Huile #
Viscosité (mPa.s) pour le pourcentage en huile (%m) Taille de particules (microns) Couleur de l’émulsion
10% 30% 60%
H1 8000 11000 80000 De <10 à 20 blanche
H2 6800 11400 85000 De <10 à 20 blanche
H3 7500 13000 85000 De <10 à 20 blanche
H4 7800 12000 54000 De 30 à 100 blanche
H5 6500 12000 42000 De 10 à 20 blanche
H6 7500 10500 44500 De 10 à 50 blanche
H7 7200 11500 44000 De 10 à 30 blanche
H8 6800 10200 54000 De 10 à 30 blanche
La composition CS1 a permis d’obtenir des émulsions blanches avec tous les types d’huile testés, avec des viscosités allant d’environ 6500-8000 mPa.s, correspondant à une texture de crème fluide, à environ 80000-85000 mPa.s, correspondant alors une texture épaisse.
Exemple 4 : stabilité des émulsions en fonction du pH
On prépare des émulsions selon le protocole de l’exemple 2, en utilisant les pourcentages massiques suivants : 5% de composition CS1, 20% d’huile « Helianthus annuus seed oil », 75% d’eau déminéralisée. On ajuste le pH à une valeur cible correspondant aux valeurs présentées dans le tableau 8, allant de 2,6 à 12, avec de l’acide citrique en solution ou de la soude diluée. On mesure la viscosité Brookfield à 20 rpm après 24 heures, puis 7 jours, de stockage à 22°C.
pH
Viscosité à 24 heures (mPa.s) Viscosité à 7 jours (mPa.s)
2,6 11000 11000
4,1 12300 12500
4,7 11700 11700
6,3 10500 10100
8,5 8500 6700 – début d’exsudat
9,8 4500 Emulsion cassée
12 3700 Emulsion cassée
Pour une gamme de pH allant de 2,6 à 7,5-8, les viscosités des émulsions préparées sont suffisamment stables pour qualifier ces émulsions de stables.
Exemple 5 : stabilité des émulsions en fonction de la teneur en sel
Selon le protocole de l’exemple 2, on prépare trois émulsions à 5% en composition CS1, 20% en huile « Helianthus annuus seed oil » et 75% d’eau déminéralisée. L’une des émulsions constitue le témoin. Une autre est additionnée de 2% de chlorure de sodium. La dernière est additionnée de 2% de chlorure de calcium. On caractérise les émulsions obtenues après un stockage de 48 heures à 20°C (tableau 9), et après 1 mois à 50°C (tableau 10), en mesurant la viscosité Brookfield (20°C, 20 rpm), en évaluant la taille des particules au microscope optique, et la couleur des émulsions.
Emulsion
Viscosité Brookfield à 20°C et 20 rpm Taille de particules (microns) pH Couleur de l’émulsion
Témoin 12500 De 10 à 20 5 blanche
2% NaCl 13000 De 10 à 20 5 blanche
2% CaCl2 13500 De 10 à 20 5 blanche
Emulsion
Viscosité Brookfield à 20°C et 20 rpm Taille de particules (microns) pH Couleur de l’émulsion
Témoin 16000 De 10 à 20 4,7 blanche
2% NaCl 10000 De 15 à 30 4,3 blanche
2% CaCl2 10500 De 10 à 20 4,3 blanche
Les résultats des tableaux 9 et 10 montrent que l’addition de sel à 2% n’altère pas la capacité à émulsionner, ni la qualité et la stabilité des émulsions obtenues.
Exemple 6 : stabilité des émulsions en fonction de la teneur en surfactant
Selon le protocole de l’exemple 2, on prépare quatre émulsions à 3% en composition CS1, 35% en huile « Helianthus annuus seed oil », entre 0% et 20% de mélange tensioactif vendu sous le nom « Texapon WW100 » par BASF, et la « quantité suffisante pour 100% » d’eau déminéralisée. On caractérise les émulsions obtenues après un stockage de 48 heures à 20°C (tableau 11), en évaluant la taille des particules au microscope optique, et la couleur des émulsions.
Emulsion
Viscosité Brookfield à 20°C et 20 rpm Taille de particules (microns) pH Couleur de l’émulsion
Témoin
0% Texapon WW100
11000 < 10 4,7 blanche
5% Texapon WW100 7800 < 10 6,8 blanche
10% Texapon WW100 6700 < 10 6,8 blanche
20% Texapon WW100 5200 < 10 6,8 blanche
Les émulsions préparées avec la composition CS1 présentent une bonne tolérance à la présence du mélange de tensioactifs anioniques et non ioniques. Les viscosités sont abaissées mais demeurent acceptables. De plus les émulsions restent stables.
Exemple 7 : compatibilité avec les pigments
On prépare des émulsions colorantes avec le pigment jaune « Unipure Yellow LC 182 HLC » de Sensient Cosmetic Technologies :
- soit en introduisant un pigment dans l’huile, puis en mettant en œuvre le protocole de l’exemple 2,
- soit en préparant une émulsion selon le protocole de l’exemple 2, puis en dispersant le pigment dans l’émulsion.
On applique ensuite la crème sur le dos de la main pour en évaluer la qualité de l’étalement, et l’homogénéité de la coloration (tableau 12).
Mode d’introduction du pigment Qualité de la crême Qualité de l’étalement Homogénéité de la couleur
Avant émulsification, dans l’huile onctueuse moyen mauvaise
Après émulsification, dans l’émulsion onctueuse Très bon Très bonne
On constate que l’introduction du pigment dans l’émulsion déjà préparée donne de meilleurs résultats : la crème colorant s’étale mieux, et donne une couleur plus homogène.
Pigment Qualité de la crême Qualité de l’étalement Homogénéité de la couleur
Unipure Yellow LC 182 HLC (hydrophobe) Bon Bon Bon
ASL-Yellow LL-100P (hydrophobe) Bon Bon Bon
SMS-1 Red N°122 (amphiphile) Bon Bon Bon
Covarine Yellow WN 1798 (hydrophile) Bon Moyen Moyen
On constate que l’utilisation d’une composition solide selon l’invention CS1 pour la préparation d’émulsions colorantes permet d’obtenir des émulsions qui s’étalent bien, et dont l’homogénéité de coloration est bonne.
De bons résultats sont également obtenus à partir des compositions solides CS2, CS3 ou CS4.
Exemple 8 : illustration de la texture à transformation
On prépare une crème à texture à transformation en utilisant la composition solide émulsifiante et texturante objet de la présente demande, selon la composition du tableau 14, en suivant le protocole ci-après.
Phase Ingrédient (INCI) Nom commercial (fournisseur) %m
A Aqua Eau déminéralisée Qsp 100
Composition solide CS1 non applicable 3,00
B Propanediol dicaprylate Dub Zenoat (Stéarinerie Dubois) 18,00
Camellia Japonica Seed Oil Tsubaki oil (jan Dekker) 2,00
Undecane (and) Tridecane Cetiol Ultimate (BASF) 30,00
On disperse la composition solide CS1 dans l’eau à 20°C sous agitation à 1000 rpm avec une pale défloculatrice, jusqu’à ce la composition solide soit hydratée et devienne ainsi opalescente, ce qui requiert environ 5 à 10 minutes. A part, on mélange les ingrédients de la phase B à 20°C. Toujours à 20°C, on ajoute lentement, en environ 1 à 2 minutes, la phase B dans la phase A, tout en agitant à 2000-3000 rpm avec la pale défloculatrice, puis on maintient encore l’agitation pendant 10 minutes.
Comme illustré sur la photographie A de la figure 1, on obtient une crème blanche de « texture en pot » épaisse, présentant une viscosité Brookfield à 20°C à 20 rpm avec le mobile SP6, de 23000 à 27000 mPa.s. Cette crème est stable au moins un mois à 50°C. Lorsque l’on prélève de la crème et qu’on la pose sur la peau, la texture épaisse est conservée, comme illustrée sur la photographie B de la figure 1. Puis, lorsque l’on étale la crème sur la peau, en faisant des mouvements circulaires, qui développent un cisaillement, la texture de se transforme en un mélange de texture aqueuse et de texture huileuse, comme illustré sur la photographie C de la figure 1. Cette transformation semble être le résultat d’un phénomène dit de « quick-break » à la fois en eau et en huile.
Selon la composition du tableau 15, on prépare une variante de la crème à texture à transformation précédente, en ajoutant des additifs cosmétiques, comme l’humectant isosorbide vendu sous le nom « Beauté by Roquette PO500 » par Roquette Frères, des conservateurs de type paraben, du parfum, et un actif cosmétique anti-âge, le tocophérol, vendu sous le nom « Covi-ox T-70 C » par BASF.
Phase Ingrédient (INCI) Nom commercial (fournisseur) %m
A Aqua Eau déminéralisée Qsp 100
Isosorbide Beauté by Roquette PO500 (Roquette) 5,00
Composition solide CS1 non applicable 3,00
B Propanediol dicaprylate Dub Zenoat (Stéarinerie Dubois) 18,00
Camellia Japonica Seed Oil Tsubaki oil (jan Dekker) 2,00
Undecane (and) Tridecane Cetiol Ultimate (BASF) 30,00
Phenoxyethanol·Methylparaben ·Ethylparaben Butylparaben Propylparaben Sepicide HB (Seppic) 1,00
Fragrance Wild Bergamot (L.R. Flavours & Fragrances) 0,20
Tocopherol Covi-ox® T-70 C ( BASF) 0,10
On obtient une crème épaisse comme précédemment, tout aussi stable, et présentant aussi une texture à transformation avec un quick-break en eau et en huile.

Claims (15)

  1. Composition solide comprenant :
    - au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
    - au moins un amidon épaississant,
    - au moins une gomme d’origine microbienne,
    - et au moins deux gommes végétales.
  2. Composition solide selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit au moins unémulsifiant amylacé ou d’origine amylacéest un amidon fonctionnalisé par au moins un groupement amphiphile choisi parmi un amidon granulaire octényl succinate, un amidon prégélatinisé modifié octényl succinate, un amidon gélatinisé modifié octényl succinate, une dextrine fonctionnalisée octényl succinate, une maltodextrine fonctionnalisée octényl succinate, ou leurs mélanges.
  3. Composition solide selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit au moins unamidon épaississantest choisi parmi les amidons stabilisés, préférentiellement les amidons acétylés, les amidons hydroxypropylés, les amidons hydroxyéthylés, ou plus préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou les amidons prégélatinisés et hydroxypropylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou leurs mélanges.
  4. Composition solide selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite au moins unegomme d’origine microbiennechoisie parmi la gomme de xanthane, la gomme gellane, la gomme de dextrane, la gomme de scléroglucane, la gomme de beta-glucane, ou leurs dérivés et mélanges.
  5. Composition solide selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdites au moinsdeux gommes végétalessont choisies parmi les galactomannanes, les glucomannanes, les galactannes, les alginates, préférentiellement parmi la gomme de guar, la gomme de tara, la gomme de caroube, la gomme de casse, la gomme de fenugrec, la gomme de konjac, la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme karaya, et tout préférentiellement sont la gomme de guar et la gomme de tara.
  6. Composition solide selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les proportions massiques, par rapport au poids total de la composition, sont :
    - de 20 % à 60 % en émulsifiant amylacé ou d’origine amylacée,
    - de 20 % à 60 % en amidon épaississant,
    - de 0,5 % à 10 % en gomme d’origine microbienne,
    - de 2% à 45 % en gommes végétales.
  7. Emulsion de type huile-dans-eau comprenant :
    - au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé,
    - au moins un amidon épaississant,
    - au moins une gomme d’origine microbienne,
    - au moins deux gommes végétales,
    - et au moins une huile.
  8. Emulsion selon la revendication précédente caractérisée en ce que ledit au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé est choisi parmi un amidon granulaire octényl succinate, une dextrine octényl succinate, un amidon gélatinisé modifié octényl succinate, une maltodextrine modifiée octényl succinate, ou leurs mélanges.
  9. Emulsion selon l’une des revendications 7 à 8, caractérisée en ce que le au moins un émulsifiant amylacé ou d’origine amylacé, est un amidon octényl succinate.
  10. Emulsion selon l’une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que ledit au moins un amidon épaississant est choisi parmi les amidons stabilisés, préférentiellement les amidons acétylés, les amidons hydroxypropylés, les amidons hydroxyéthylés, ou plus préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou les amidons prégélatinisés et hydroxypropylés, tout préférentiellement parmi les amidons prégélatinisés et acétylés, ou leurs mélanges.
  11. Emulsion selon l’une des revendications 7 à 10, caractérisée en ce que ladite au moins une gomme d’origine microbienne est choisie parmi la gomme de xanthane, la gomme gellane, la gomme de dextrane, la gomme de scléroglucane, la gomme de beta-glucane, ou leurs dérivés et mélanges .
  12. Emulsion selon l’une des revendications 7 à 11, caractérisée en ce que lesdites au moins deux gommes végétales sont choisies parmi les galactomannanes, les glucomannanes, les galactannes, les alginates, préférentiellement parmi la gomme de guar, la gomme de tara, la gomme de caroube, la gomme de casse, la gomme de fenugrec, la gomme de konjac, la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme karaya, et tout préférentiellement sont la gomme de guar et la gomme de tara.
  13. Emulsion selon l’une des revendications 7 à 12, caractérisée en ce que ladite émulsion comprend une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées non volatiles polaires, les huiles non volatiles hydrocarbonées apolaires, les huiles volatiles, les cires.
  14. Utilisation d’une composition solide selon l’une des revendications 1 à 6 pour préparer une émulsion huile-dans-eau, préférentiellement une émulsion huile-dans-eau à texture à transformation.
  15. Utilisation d’une composition solide selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’émulsion huile-dans-huile est un produit de soin de la peau, ou un produit de soin ou de coloration des cheveux, ou un produit de soin buccal, un produit d’hygiène, ou un produit de maquillage, ou un parfum.
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