FR3102068A1

FR3102068A1 - Jeu de réflexion et de patience, de type casse-tête, d’ouverture d’une serrure à clé nécessitant un important effort de mémoire de travail.

Info

Publication number: FR3102068A1
Application number: FR1911686A
Authority: FR
Inventors: Patrice Houze
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-10-18
Filing date: 2019-10-18
Publication date: 2021-04-23
Anticipated expiration: 2039-10-18
Also published as: FR3102068B1

Abstract

Jeu de réflexion et de patience, de type casse-tête, d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail. Le jeu consiste à réussir à ouvrir une serrure avec une clé crantée. Le jeu est composé de 2 pièces indépendantes : un barillet cylindrique(1) composé d’anneaux reliés deux à deux en rotation libre sur l’axe du cylindre et une clé (2) possédant des crans (2.b) disposés régulièrement et radialement. Les anneaux sont mobiles en rotation circulaire sur l’axe indépendamment les uns des autres, chaque anneau est percé en son centre d’un cylindre correspondant au chemin de clé (1.c), il possède une encoche radiale (1 .d) sur sa couronne (c’est-à-dire la partie pleine entre 2 diamètres concentriques) pour laisser progresser les crans (2.b) de la clé. Sur la tige de clé (2) des crans sont disposés longitudinalement et radialement, autour de son axe en gardant un espace libre (de manœuvre) entre 2 crans de la taille de l’épaisseur d’un anneau du barillet. La clé doit progresser cran par cran dans le barillet. La bonne position géométrique de chacun des éléments (anneaux/crans) de l’ensemble permet de progresser et d’aboutir, cela demande de la stratégie et de la méthode basée ici essentiellement sur la mémoire de travail car les crans engagés dans le barillet ne sont plus visibles et seule la mémoire de leur arrangement sur la clé permettra de préparer l’encoche pour le cran suivant.

Description

Jeu de réflexion et de patience, de type casse-tête, d’ouverture d’une serrure à clé nécessitant un important effort de mémoire de travail.

Domaine de l’invention

La présente invention concerne un jeu, de type casse-tête, tridimensionnel, d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre des fonctions cognitives et principalement la mémoire de travail. A ce titre, il peut aussi prétendre à être un outil ludo-éducatif voire stimulant dans le cas de troubles de la mémoire.

Etat de la technique antérieure

Les casse-têtes présentant des atouts pédagogiques et éducatifs sont nombreux : puzzles, labyrinthes, dominos etc... Le plus connu est Rubik’s cube ®, ce casse-tête géométrique des années quatre-vingts à trois dimensions est un cube dont les six faces ont une couleur différente, il est composé de 26 éléments : des petits cubes pouvant se déplacer sur toutes les faces, un système ingénieux d’axes central permet le déplacement de chacun des cubes sur n’importe quelle face. Après avoir mélangé les six faces, le but du jeu de manipuler le cube pour reconstituer les six faces de couleurs unies. Réussir ce jeu en comptant sur le hasard n’est pas imaginable, il demande de mettre en œuvre des stratégies de constructions successives basées sur des méthodes apprises ou intuitives. Ce jeu demande un effort de concentration et de mémoire important.

Parmi les casse-têtes ludiques récents, INSIDE³® en 2013 propose une forme de labyrinthe à trois dimensions se jouant à l’aveugle. C’est un cube renfermant une bille visible alternativement sur la face avant ou arrière selon la phase de jeu. Sur chacune de ces deux faces, le joueur trouve un plan indiquant le parcours à accomplir pour mener la bille vers l'autre face. Le plan est composé de tracés représentant les plans des niveaux qu’il faut traverser pour arriver à l'autre face. La difficulté est liée encore à la tridimensionnalité, on peut se déplacer sur le plan horizontal mais aussi vertical, on peut être invité à faire une remontée avec la bille ce qui devient difficile pour la visualisation dans l’espace et la mémorisation de son avancement dans le jeu.

L’ouverture d’une serrure fermée par un code secret a toujours été un objet fascinant pour les jeux de patience, trouver la bonne combinaison provoque un effet jouissif, crocheter une serrure (le lock picking) qui consiste à ouvrir une serrure à l’aide de crochets (comme le fait un voleur) est aussi devenu un jeu prisé et médiatisé qui montre l’engouement pour ce passe-temps. Le Cryptex ®, néologisme utilisé par Dan Brown dans son roman Da Vinci Code (publié en 2003) est une sorte de coffre-fort portable conçu pour cacher des messages secrets. Ce terme est issu de la combinaison des mots cryptologie et codex. Cet objet, dont la paternité est attribuée à Léonard de Vinci, utilise la cryptologie pour protéger des informations elles-mêmes notées sur un rouleau de parchemin ou codex. Ce jeu fonctionne un peu comme un antivol de vélo: c’est un cylindre avec cinq rouleaux constitués chacun des vingt-six lettres de l’alphabet et une clé centrale dont les picots sont tous identiques et surtout tous alignés, un seul mot de cinq lettres actionnera la serrure et permettra d'ouvrir le cylindre. À l'intérieur de celui-ci, le compartiment creux est prévu pour renfermer un rouleau de papier où a été notée l'information secrète. L’objet, impossible à ouvrir par hasard sans connaître la combinaison secrète est conçu pour être plutôt l’issue finale d’un jeu à indices qui permet de découvrir le mot secret. Mais ce jeu est aussi prisé car c’est un passe-temps ludique; seul dans un jeu, il n’est pas un véritable casse-tête qui demande réflexion, stratégie mémoire ou méthode.

Toujours dans le domaine de la clé casse-tête comme jeu de patience, « Maze for free the Key ® » est un puzzle mécanique conçu par Oskar van Deventer en 1987. Il est constitué d’une clé avec de nombreux ergots de différentes hauteurs disposés radialement sur un diamètre de la clé et un seul disque, le but est d’extraire le disque de la clé, les ergots de la clé sont voulus souvent trop grands pour passer par certaines fentes du disque, il faut donc tourner la clé (ou le disque). Quand le disque ne peut pas tourner il faut alors d’abord le faire glisser et l’incliner vers une autre position. Ce jeu demande essentiellement de la patience mais aussi de la stratégie, de la réflexion et de la méthode.

Les passionnés et collectionneurs de casse-têtes, les « céphaloclastophiles » recherchent toujours des nouveaux concepts et des nouveaux challenges à relever, les fonctions cognitives qu’ils mettent en œuvre et recherchent sont souvent l'attention, la perception, la mémoire, l'apprentissage, le raisonnement, la prise de décision, l'intelligence et la méthode nécessaire à la résolution de problème. Il y a un réel intérêt pour les objets que l’on peut tenir dans les mains, le principe clé/serrure apparait toujours très attirant, il existe donc une vraie dynamique pour proposer un jeu de casse-têtes nouveau basé essentiellement sur l’effort de mémoire.

Présentation de l’invention

Le présent exposé concerne un jeu de casse-tête tridimensionnel, le but du jeu est de réussir à ouvrir une serrure avec une clé crantée. Il est composé de 2 pièces indépendantes : une clé possédant des crans (ou picots) disposés régulièrement et radialement et une serrure (ou barillet) composée d’anneaux reliés deux à deux en rotation libre sur l’axe du cylindre constitué par les anneaux, ce cylindre est appelé barillet dans cet exposé, les anneaux sont mobiles en rotation circulaire sur l’axe indépendamment les uns des autres. Chaque anneau est percé en son centre pour recevoir l’axe de clé (la tige de clé) et il possède une encoche radiale sur sa couronne (partie pleine entre 2 diamètres concentriques) pour laisser progresser les crans de la clé. Sur la tige de clé des crans sont disposés longitudinalement et radialement autour de son axe en gardant un espace libre (de manœuvre) entre 2 crans de l’épaisseur d’un anneau du barillet. La clé doit progresser cran par cran dans le barillet. La bonne position géométrique de chacun des éléments (anneaux/crans) de l’ensemble permet de progresser et d’aboutir, cela demande de la stratégie et de la méthode basée ici essentiellement sur la mémoire de travail car les crans engagés dans le barillet ne sont plus visibles et seule la mémoire de leur arrangement sur la clé permettra de préparer l’encoche pour le cran suivant. Le travail de mémoire est progressif mais important, il est essentiel à la réussite du casse-tête. A cet effet, le jeu proposé ici est aussi un excellent test de la mémoire eidétique, appelée aussi mémoire photographique ou mémoire absolue (celle des joueurs d’échec hors du commun).

Le casse-tête peut posséder plusieurs niveaux de difficulté selon l’arrangement plus ou moins complexes des crans sur la clé. Basé sur la mémoire de la clé en progression, il est indispensable de savoir pour chaque anneau introduit la position radiale du cran et préparer toutes les encoches de manœuvre pour les crans de suivants. Le nombre de crans et la longueur de la clé feront les niveaux de force du jeu. A la base, le principe consiste simplement à introduire une clé crantée dans une serrure constituée de cylindres concentriques présentant des encoches d’emboitement et autorisant un seul arrangement possible pour la progression pas à pas de la clé, la dextérité d’un « cambrioleur » peut peut-être opérer en « écoutant » le bruit des crans sur les anneaux, mais mieux vaut miser sur la mémoire et sur la concentration. Les crans introduits dans la serrure ne sont plus visibles, il faut que le joueur mémorise leur emplacement au fur et à mesure de la progression pour préconfigurer les encoches pour les faire progresser les crans suivants, cet effort de mémoire dans l’espace est redoutable car l’arrangement dans les trois dimensions est sans cesse modifié et il faut également visualiser les anneaux de manœuvre à chaque pas de progression au risque de faire tourner l’ensemble radialement. Le casse-tête est résolu quand la clé arrive au bout du barillet, mais l’entrainement et la persévérance pour aller le plus loin possible dans la serrure sans être « perdu » reste la clé de voute du jeu proposé.

Précisément l’objet de ce jeu est composé de 2 pièces -- une clé crantée et un barillet, la clé crantée ou crénelée est constituée d’une tige centrale cylindrique (type clé Pollux ®) autour de laquelle sont régulièrement et radialement disposés des créneaux (crans), qui en fonction de leur nombre et de la complexité de leur disposition radiale donneront la difficulté au jeu -- une serrure ou plutôt un barillet constitué d’anneaux solidaires mais circulairement mobiles entre eux (comme les roues d’un cadenas à code), chaque cylindre est percé au centre au diamètre de la tige de la clé (chemin de clé) et latéralement d’une encoche (par exemple carrée ou rectangulaire) permettant à un cran de la clé de s’emboiter. Le principe est simple, il faut introduire la clé dans le barillet, on présente le bout de la clé devant le canon de la serrure, on fait tourner le premier disque pour présenter l’encoche devant le cran de la clé. Pour poursuivre il faudra positionner le disque de manœuvre suivant. On avance à chaque fois d’un cran, puis il faut repositionner les disques libérés pour introduire le cran suivant. Il y a toujours un disque de manœuvre entre 2 créneaux mais eux aussi se déplacent à chaque cran réussi. La stratégie consiste à toujours préparer le disque suivant pour chacun des crans de clé devenus invisibles dans le barillet, il faut donc mémoriser leur position en profondeur et en disposition radiale. La difficulté est liée au fait qu’il n’y a pas obligatoirement de point de repère sur les disques, seule la mémoire permet de visualiser la clé dans le barillet, une autre difficulté tient au fait que l’ensemble ne peut avancer d’un cran que si tous les disques de manœuvre sont bien positionnés. On peut, quand même, peut-être, s’aider du fait que tous les disques de manœuvre sont libres en rotation et que le « bruit » d’un cran sur le cylindre indique que l’encoche n’est pas bien positionnée. Une difficulté supplémentaire est de confondre un disque de manœuvre et un disque occupé, car si on fait tourner la clé, tous les cylindres occupés tourneront et le risque de décrocher devient grand. Par contre, la difficulté est progressive, chaque cran amène un effort de mémorisation additionnel, la progression des crans mémorisés est constante mais il faut à chaque fois mémoriser la position antérieure de chaque cran pour savoir où se situe l’encoche radialement.

Le jeu proposé est basé sur la mémorisation dans l’espace tridimensionnel, l’intérêt immédiat du jeu est de tenter d’aller le plus loin possible en comptant sur sa mémoire eidétique mais il demande aussi du raisonnement et de la stratégie et des capacités de concentration car l’effort est intense et progressif. Il faudra à chaque tentative repousser le moment où on « décroche » car alors, on ne peut plus compter que sur sa chance ou sa dextérité comme un cambrioleur qui avec du doigté cherche et trouve la combinaison d’un coffre. De ce point de vue, ce jeu est aussi voulu comme un simple divertissement, on essaie, on écoute les bruits du barillet et on compte sur son adresse, sa précision, sa patience et aussi sur la chance ; c’est un peu comme si on voulait faire le Rubik’s cube sans stratégie, donc impossible à faire mais l’objet dans les mains donne du plaisir, de la relaxation, un agréable passe-temps.

Le jeu est avant tout ludique mais c’est aussi un bon test et un bon étalon de la mémoire immédiate ou de la mémoire de travail, on peut mesurer une certaine profondeur (nombre de crans réussis), s’entrainer, se muscler et progresser. Chacun cherchera un intérêt psychotechnique, éducatif, rééducatif ; par exemple jouer est conseillé comme stimulant pour diminuer les effets dans la maladie d’Alzheimer). Le travail de mémoire demandé dans ce jeu est dynamique, il faut à chaque instant mémoriser une nouvelle situation, la projeter dans l’espace tridimensionnel sans perdre l’organisation de l’ensemble.

Le jeu a vocation à demander un effort de mémoire plus ou moins important, à ce titre il peut présenter des niveaux de complexité différent, le nombre de crans, l’arrangement radial de ceux-ci, la longueur de la clé, mais aussi le marquage ou les couleurs des anneaux sur le barillet apporteront une échelle de difficulté, plusieurs niveaux de force seront possibles, par exemple facile, intermédiaire, difficile, expert (un code couleur pour chaque niveau est souvent d’usage).

Dans un mode simple de réalisation, la clé aura des crans de même taille disposés radialement, par exemple aux extrémités de 2 diamètres orthogonaux, ce qui permet 4 positions possibles et chaque cran sera longitudinalement séparé d’un espace libre de manœuvre, le barillet sera lui composé d’anneaux tous semblables possédant une seule encoche sur leur couronne pour permettre la progression des crans, à condition de bien placer l’ensemble des anneaux de manœuvre.

La forme extérieure du barillet sera cylindrique ou polygonale (par exemple hexagonale ou octogonale ou pentagonale ou autre). Les anneaux seront tous solidaires entre eux et mobiles en rotation individuellement autour de leur axe commun.

La solidarité entre les anneaux mobiles axialement deux à deux sera réalisée selon plusieurs modes d’association possible, par exemple des billes dans deux demi-gorges cylindriques sur chacun des anneaux contigus, par exemple des picots sur un anneau (mâle) et une gorge dans l’anneau voisin (femelle) ou un système d’appendice circulaire mâle concentrique sur un anneau et d’une gorge concentrique femelle sur l’anneau suivant, ou un système de joint de maintien concentrique à 2 diamètres liant les anneaux deux à deux, les anneaux mâle et femelle adjoints possédant des rainures adaptées pour recevoir cette pièce supplémentaire de maintien ou tout autre procédé permettant la rigidité de l’ensemble et la mobilité circulaire de chaque anneau.

La rotation de chaque anneau se fera manuellement en tournant l’anneau avec les doigts et en maintenant le reste du barillet (comme la rotation d’une face du Rubik’s cube) mais elle pourra aussi avantageusement se faire en s’aidant d’un ergot présent sur chaque anneau (comme un cadenas à chiffre de vélo), ce picot pourra d’ailleurs marquer la position de l’encoche.

Le jeu est dans sa version simple est composé d’anneaux opaques pour masquer la position de la clé déjà engagée dans le barillet, le matériau de fabrication pourra être quelconque pour les anneaux et pour la clé (bois, verre, plastique, métal ou autre).

Dans certains modes de réalisation, les anneaux du barillet pourront être transparent afin de faciliter la vision dans l’espace, la progression de la clé et la position des encoches, ceci dans un but éducatif ou démonstratif.

Dans certains modes de réalisation, un marquage de couleur sur l’emplacement de l’encoche sera réalisé afin de faciliter la progression.

Dans certains modes de réalisation, pour augmenter la complexité, le barillet sera constitué de multiples cylindres concentriques, par exemple un premier cylindre sur l’axe avec une première encoche ouverte jusqu’à sa circonférence, puis un second autour du premier avec une encoche ouverte sur son épaisseur, et ainsi de suite, la clé sera alors constituée de crans de différentes hauteurs qui ne pourront progresser dans les anneaux que si les cylindres concentriques qui constituent chaque anneau ont les encoches alignées. Il faudra alors pouvoir faire tourner les cylindres concentriques d’un anneau individuellement, des picots ou plutôt des ailettes de différentes hauteurs reliées aux différents cylindres et qui pourront marquer la position de l’encoche pourront être utilisés.

Dans certains modes de réalisation, pour augmenter la complexité, le barillet sera composé d’anneaux avec plusieurs encoches sur leur couronne destinées à permettre la progression de plusieurs crans simultanément, par exemple les anneaux sont percés de 2 encoches diamétralement opposées, la clé pourra alors autoriser deux crans simultanément sur le même axe. Les espaces de manœuvre devront être respectés. Mais on pourra aussi ajouter une difficulté supplémentaire en positionnant des crans de longueur plus importante sur l’axe, par exemple de la taille de deux crans, ce qui supprime l’intervalle de manœuvre sur la clé. Toutefois les arrangements resteront cohérents car pour anticiper la progression d’un cran plus long, par exemple correspondant à 2 crans, il faudra placer 2 anneaux précédant correctement soit un anneau de manœuvre libre mais peut-être aussi un anneau occupé par un cran précédent et dont la position des autres encoches libres aura été anticipée.

Dans certains modes de réalisation, les 2 modes de réalisation précédents soit multiples cylindres ou soit multiples encoches pourront être associés pour obtenir des jeux de complexité augmentée.

Il est prévu un ou plusieurs modes de déblocage de la clé pour permettre de revenir au départ, le problème est récurrent dans les casse-têtes, beaucoup de joueurs n’arrivent pas au bout du jeu, pour le Rubik’s cube, le jeu reste dans l’état en attendant que quelqu’un reprenne la suite, pour le jeu de labyrinthe Inside, les 2 modes existent, démontable ou perdu. Le jeu proposé est positionné comme jeu d’entrainement de la mémoire, il faut pouvoir recommencer facilement. On offre donc la possibilité de revenir au point de départ pour libérer une clé bloquée ou un jeu terminé.

Dans un mode de réalisation de déblocage, les anneaux du barillet se déboitent un à un grâce au mécanisme des faces emboitables, par exemple le système picot/gorge ou bille prisonnière dans une demi-gorge ou système de joint concentrique à picot ou à bille la clé libérée, on reconstitue le barillet et on recommence.

Dans un autre mode de réalisation, l’ensemble des anneaux du barillet est solidaire et non démontable, on donne alors au joueur, en fonction de la position de l’avancement de la clé dans le barillet, l’ordre d’arrangement des anneaux pour le démontage cran par cran; pour cela il faut une numérotation précise de la position radiale de l’anneau et donner l’ordre des chiffres à aligner sur une arrête désignée du cylindre composé par les anneaux pour libérer d’un cran la clé, puis pas à pas donner la numérotation suivante jusqu’à libérer la clé ; l’ensemble des numéros à aligner est consigné dans la notice du jeu. Par exemple pour le mode de réalisation simple cité en début de description [0013], une clé est bloquée en position 5^èmeanneau. Chaque anneau a une numérotation en quadrature notée 1,2, 3, 4. Un seul arrangement permettra pas à pas de retirer la clé d’un cran, par exemple: 44324, 3241, 232, 21, 2.

Dans un autre mode de réalisation, la clé sera munie d’un système de déverrouillage des crans pour libérer le chemin de clé du barillet, a clé sera équipée de crans rétractables dans la tige à l’aide d’un système de pistons, il sera possible de libérer la clé grâce par exemple à un tournevis fourni ou un bouton te type poussoir (reset) au niveau de l’anse de la clé.

Dans un des modes de réalisation principaux, l’ensemble barillet et clé sera d’une taille permettant d’être tenu agréablement dans les deux mains, par exemple le barillet mesure 12cm de long et a un diamètre de 5cm, chaque anneau a une épaisseur de 8mm ce qui autorise un barillet de 15 anneaux, la clé aura ainsi la même longueur que le barillet, soit 12cm et donc 7 ou 8 crans pour respecter les espaces de manœuvre.

Dans d’autres modes de réalisation, la taille de l’ensemble barillet et clé pourra être supérieur ou inférieur aux modes intermédiaires principaux décrit précédemment.

Dans un des modes de réalisation tous les anneaux seront monochromes, ce qui amènera une complexité supplémentaire pour le repérage de la progression

Dans d’autres modes de réalisation, les anneaux pourront avoir des couleurs différentes, par exemple alternativement blanc et noir, ou bien chaque anneau a sa propre couleur, ce qui aidera le repérage de la progression dans le jeu.

Dans d’autres modes de réalisation, les anneaux porteront un marquage spécifique, par exemple un nombre ou une lettre pour faciliter le repérage de la position des crans de la clé, et permettre ainsi une aide à la progression par alignement de lettres ou de chiffres et permettre aussi le retour en arrière et le démontage.

Dans d’autres modes de réalisation, un anneau transparent pourra régulièrement être intercalé pour aider le repérage et rendre plus ludique le jeu.

Dans une forme immatérielle, le jeu pourra être décliné en version logicielle, dans ce cas il deviendra un simulateur 3D informatique pour les différents écrans et les différentes plateformes informatiques, on pourra faire tourner dans l’espace chaque anneau, faire tourner et progresser la clé dans le barillet. Cette déclinaison offrira évidemment plus d’aide à la progression comme un scan du barillet ou un retour arrière ou une aide sur la position des anneaux de manœuvre.

Dans sa forme informatique, le jeu pourra avoir une version étalon, permettant de vérifier la faisabilité de l’ensemble barillet et clé associée, de mesurer et calibrer la difficulté et attribuer un niveau de force de l’effort de mémoire.

Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail caractérisé en ce qu’il est composé d’un barillet (1) constitué de plusieurs anneaux en rotation circulaire les uns par rapport aux autres, percés en leur axe d’un chemin de clé et d’une ou plusieurs encoches et d’une clé (2) composée d’une tige possédant des crans (ou dents) répartis radialement et régulièrement le long de la tige ; l’emboitement progressif de la clé dans la serrure n’est possible que si les encoches des anneaux du barillet sont parfaitement positionnées pour permettre à chaque cran d’épouser une encoche , à cet effet, des anneaux de manœuvre libérés par des espaces libres sur la tige de clé sont toujours en rotation libre. Il est composé d’un ou plusieurs barillets par exemple les deux barillets (1) et (3) et d’une clé (2) constituée d’un axe cranté sans anse, qui selon sa complexité et sa longueur s’introduit dans l’un ou l’autre des barillets. La forme extérieure du barillet (1) est dans un mode de réalisation standard de forme cylindrique ou polygonale, avec ou sans aspérité facilitant la rotation. La face extérieure desdits anneaux (1.a) du barillet (1) comprend une marque (1.f) pour repérer l’encoche ou est marquée sur toute sa circonférence avec des caractères de tous types, chiffres (1.Ω) ou lettres (1.∆). Les anneaux des barillets sont de toutes formes plus complexes ; par exemple les anneaux (1.a) ont une ou plusieurs encoches (1.c) réparties radialement pour permettre de recevoir plusieurs crans simultanément, la clé autorise dans ce mode plusieurs crans sur un même diamètre de clé ; par exemple, les anneaux(1.a) sont composés d’un ou plusieurs cylindres concentriques mobiles circulairement entre eux (1.ax) et (1.y), chaque cylindre porte une ou plusieurs encoches permettant des arrangements axiaux de méta-encoches, , la clé autorise dans ce mode plusieurs hauteurs de cran répartis radialement sur la tige de clé . Le système d’attache des anneaux (2.a) entre eux pour assurer la rigidité du barillet (1) et la rotation circulaire des anneaux est réalisé selon différents modes d’association, avec ou sans anneau supplémentaire de jonction, avec ou sans roulement à bille.

Brève description des figures

Les dessins annexés sont schématiques et ont pour but d’illustrer le principe de l’invention, les formes et les designs présentés sont volontairement basiques pour présenter de ce jeu la forme simple, principale et d’un niveau d’effort de mémoire accessible.

Sur les dessins d’une figure (Fig. xx), les éléments ou les parties d’éléments identiques seront identifiés de la même façon avec les mêmes signes de référence. Les éléments ou parties d’élément cités dans les exemples de réalisation différents mais ayant une fonction analogue sont repérés sur les figures par des références numériques identiques.

représente un premier exemple de réalisation possible du jeu, il s’agit d’une vue de l’ensemble clé et barillet ; dans cet exemple bicolore, le barillet est un cylindre de 15 anneaux mobiles circulairement, la clé est munie de plusieurs crans (par exemple 7 au total) et est en partie déjà introduite dans le barillet ; dans cette première version standard, l’anneau de clé est une anse classique de clé.

représente un second exemple de réalisation possible du jeu, il s’agit d’une vue de l’ensemble clé et barillet ; dans cet exemple bicolore, le barillet est un cylindre de 15 anneaux mobiles circulairement, la clé est munie de plusieurs crans (par exemple 7 au total) et est en partie déjà introduite dans le barillet ; dans cette seconde version standard, l’anneau de clé est anneau identique à ceux du barillet, l’aspect recherché est de rappeler l’esthétique de la forme tonnelet.

représente un exemple de réalisation différent où 2 barillets sont présents sur l’axe de la clé, ce qui complexifie la réussite du jeu car il demande un effort de mémorisation double.

représente un exemple de barillet, sur cette vue en perspective détaillée du barillet figurent 15 anneaux volontairement de couleurs alternativement différentes pour souligner la mobilité circulaire des anneaux.

représente un exemple de clé équipée de 7 crans disposés en quadrature et volontairement dans cet exemple tous visibles dans la perspective (évidemment des créneaux pourraient être présent sur la partie non visible de la perspective (quadrature opposée) et pourraient même être présents sur d’autres axes radialement dans des versions différentes, l’ensemble est présenté ici dans une version simple standard dans le but d’expliquer le principe général.

est une vue partielle en perspective éclatée de quelques anneaux désolidarisés et d’une partie de clé pour bien visualiser le principe de la progression cran par cran dans les anneaux.

est une coupe de l’ensemble du jeu terminé, chaque cran a épousé l’encoche d’un anneau.

est une coupe droite d’une partie du barillet et de la clé destinée à faire apparaitre pour chaque anneau en coupe l’encoche, cela permet de comprendre plus aisément, car en transparence, comment il faudra positionner les encoches cran par cran pour cette partie de jeu élémentaire (5 crans correspondent à un effort de mémoire relativement accessible).

représente un exemple circulaire de la forme ergonomique extérieure des anneaux composant le barillet, toutes les formes géométriques polygonales ou autres formes sont possibles pour améliorer le confort de prise en main de l’objet.

représente un exemple hexagonal de la forme ergonomique extérieure des anneaux composant le barillet, toutes les formes géométriques polygonales ou autres formes sont possibles pour améliorer le confort de prise en main de l’objet.

représente un exemple polygonal étoilé de la forme ergonomique extérieure des anneaux composant le barillet, toutes les formes géométriques polygonales ou autres formes sont possibles pour améliorer le confort de prise en main de l’objet.

représente un exemple de la forme intérieure des anneaux composant le barillet, dans cet exemple, il y a trois encoches.

représente un exemple de la forme intérieure des anneaux composant le barillet, dans cet exemple l’anneau est lui-même composé de deux cylindres concentriques portant chacun deux encoches.

représente en perspective un exemple de la forme intérieure d’un anneau multicylindres composant le barillet, dans cet exemple l’anneau possède une languette reliée au cylindre concentrique intérieur permettant d’aligner les encoches des deux cylindres.

représente un exemple d’association permettant de rendre solidaires les anneaux entre eux, en assurant la rotation deux à deux des anneaux et la rigidité de l’ensemble et de permettre le démontage; dans ce premier exemple, le principe est minimaliste, il consiste à adjoindre sur l’anneau mâle plusieurs ergots (quatre dans l’exemple) qui s’emboitent dans une rainure sur l’anneau femelle voisin ; chaque anneau est ainsi constitué d’un côté mâle avec des picots d’un côté femelle avec une rainure concentrique.

représente en coupe le système d’emboitement des picots coniques, dans le cas d’emboitement en force des faces mâles et femelle de deux anneaux à adjoindre de l’exemple de la figure 7A.

représente un exemple d’association permettant de rendre solidaires les anneaux entre eux, en assurant la rotation deux à deux des anneaux et la rigidité de l’ensemble et de permettre le démontage ; dans ce second exemple, le principe consiste à équiper une des faces d’une languette circulaire d’une forme profilée conique, l’autre face est équipée d’une rainure circulaire, l’emboitement en force rend les deux pièces solidaires et mobiles en rotation.

représente en perspective la face mâle d’un anneau équipé de sa languette circulaire et en coupe deux systèmes d’emboitement circulaire des deux faces de l’exemple de la figure7B.

représente un exemple d’association permettant de rendre solidaires les anneaux entre eux, en assurant la rotation deux à deux des anneaux et la rigidité de l’ensemble et de permettre le démontage, le système est composé un anneau de jonction ou joint circulaire rigide complémentaire ; dans cet exemple, l’anneau de jonction possède de chaque côté de sa circonférence un épaulement symétrique circulaire qui permet l’emboitement des deux disques voisins équipés d’une rainure circulaire, dans ce cas tous les anneaux ont les deux faces équipés d’une simple rainure identique.

représente en en coupe le système d’emboitement en force des deux épaulements coniques de l’anneau de jonction dans les deux faces rainurées dans l’exemple de la figure7C.

représente un exemple d’association permettant de rendre solidaires les anneaux entre eux, en assurant la rotation deux à deux des anneaux et la rigidité de l’ensemble et de permettre le démontage, le système est composé un anneau de jonction ou joint circulaire rigide complémentaire ; l’anneau de jonction est composé de 2 roulements à billes reliés et mobile grâce à un troisième roulement à billes, chaque roulement à bille de ce double anneau de jonction vient s’emboiter dans des rainures (cages de roulement) dans les deux faces anneaux de barillet à relier.

représente en coupe l’anneau de jonction à double roulement à billes qui viendra s’emboiter dans les gorges des anneaux à relier dans l’exemple de figure 7D.

représente un exemple de composition du jeu avec un marquage dans le double but d’aider à la construction et de pouvoir revenir en arrière et démonter (retirer la clé), ce sera nécessaire dans le cas où les anneaux sont solidaires en rotation mais non démontables ; dans cet exemple, chaque anneau possède sur sa circonférence un marquage avec des chiffres, par exemple de 1 à 19, l’anneau anse de la clé a la même numérotation, un alignement de deux chiffres (premier anneau du barillet et anneau clé) permet d’introduire un premier cran, puis trois chiffres (deux premiers anneaux du barillet et l’anneau de clé), puis quatre et ainsi de suite, pour revenir en arrière on déroule la séquence à l’envers. Ces séquences de chiffres peuvent être aléatoires mais aussi prédéterminés et être le résultat d’un calcul, le chiffre est un multiple de, divisible par, racine carré de, etc.

représente un exemple de composition du jeu avec un marquage dans le double but d’aider à la construction et de pouvoir revenir en arrière et démonter (retirer la clé), ce sera nécessaire dans le cas où les anneaux sont solidaires en rotation mais non démontables ; dans cet exemple, le marquage est réalisé avec des lettres de l’alphabet choisies anneau par anneau dans l’ordre ou non de l’alphabet (26 lettres), cela permettra des séquences de construction et de déconstruction faites de mots d’une langue (la langue française par exemple),.

représente un exemple complet d’une séquence de jeu, et particulièrement la progression fonctionnelle par étape d’une clé à sept crans dans un barillet composé quatorze anneaux, on présente étape par étape, les arrangements des encoches des anneaux de manœuvre qu’il faut mettre en place pour faire progresser d’un cran la clé dans le barillet, et ce jusqu’à son introduction complète qui marquera la fin et la réussite du jeu.

Dans le but de rendre plus concrète l’invention, des exemples de jeu-jouet sont décrits ci-après en référence aux dessins annexés. L’invention ne se limite pas à ces exemples.

Les , [FIG.1B] et [FIG.1C] représentent de face et en légère perspective, l’ensemble d’une ou plusieurs représentation du jeu en fonctionnement. Pour les [FIG.1A] et [FIG.1B], le jeu est composé de deux pièces indépendantes, un barillet 1 composé de quinze anneaux 1.a possédant en leur centre concentrique un cylindre creux 1.b agrandi d’une encoche 1.c de la forme d’un cran de clé 2.b, une clé 2 composée d‘une tige 2.a sur laquelle sont régulièrement disposés des crans ou dents 2.b. Entre deux crans, il existe un espace libre, dit de manœuvre, 2.c. Dans un souci d’ergonomie, la clé possède par exemple un anneau plat de prise en main 2.d dans la [FIG.1A] ou par exemple un anneau dans l’axe du cylindre 2.e dans la [FIG.1B]. Les deux vues présentées montrent la clé partiellement introduite dans le barillet, dans ces exemples la clé possède sept crans, cinq sont déjà engagés dans le barillet. Il n’y a aucun moyen extérieurement de savoir dans quel axe se trouvent les crans engagés, ni à quel niveau d’avancement ils se situent dans le barillet, seule la mémoire des étapes précédemment réalisées pour arriver à ce stade d’avancement le permet. Dans la [FIG.1C] on présente une forme différente et plus compliquée du jeu où il y a deux barillets et un axe de clé central avec des crans et donc le principe sera d’introduire les crans de clé dans un barillet ou l’autre.

Les et [FIG.2B] donnent une vue plus détaillée des deux pièces du jeu, en [FIG.2A] le barillet 1 composé de ses quinze anneaux 1.a dans cet exemple possédant en leur centre concentrique un cylindre creux appelé chemin de clé 1.b d’axe 1.d, agrandi d’une encoche 1.c de la forme d’un cran de clé 2.b, on pourra comme présenté sur le schéma marquer extérieurement la position de l’axe de l’encoche par un motif spécifique, ici une étoile 2.f. En [FIG.2B] la clé est composée pour l’exemple d‘une tige 2.a sur laquelle sont régulièrement disposés des crans (ou dents) 2.b. Dans cet exemple on a volontairement répartis les crans selon trois axes haut, bas et avant, l’axe arrière en quadrature des trois autres ne porte aucun cran. Dans un mode de réalisation particulier, on pourra avoir des crans 2.b tous libres en rotation circulaire sur l’axe 1.d de la tige de clé 2.a afin d’apporter de la complexité complémentaire. L’anse de la clé 2.e (ou 2.d comme dans la [FIG.1A]) permet sa rotation sur elle-même. On notera que tous les crans de la clé sont séparés d’un espace libre 2.c (dit espace de manœuvre) sur la tige de clé, il permettra d’épouser un anneau de manœuvre afin de préparer la progression du cran suivant.

La donne une vue éclatée et en perspective de quelques anneaux 1.a du barillet et d’une partie de la clé crantée 2 munie de quelques cran 2.b répartis selon 3 rayons orthogonaux à l’axe de clé 1.d, la tige de clé 2.a doit être engagée dans le chemin de clé 1.c selon l’axe 1.d ; on comprend qu’il faudra faire tourner les anneaux 1.a successivement afin de permettre aux crans 2.b d’épouser les encoches 1.c des anneaux. Entre deux crans successifs il y aura toujours un anneau dit de manœuvre libre en rotation grâce à l’espace libre sur la tige 2.c. Dans une version standard, les anneaux sont des disques de 60mm de diamètre et 10mm d’épaisseur, percés d’un chemin de clé de 15mm de diamètre et d’une encoche carrée de 8mm de côté, la clé est composée d’une tige de 13mm et de crans parallélépipédiques de base 6x8mm et de hauteur 6mm. Les dimensions extérieures d’un barillet de 15 anneaux ou d’une tige clé composée de 7 crans est 150mm et d’une tige clé composée de 7 crans de 150mm.

La présente une vue en transparence du jeu terminé, la tige de clé 2.a est entièrement introduite dans le chemin de clé 1.b du barillet, chacun des crans 1.b visibles en quadrature sur l’axe de la clé 1.d sont emboités dans une encoche 1.c des anneaux 1.a.

La donne une représentation simplifiée d’une coupe droite faisant apparaître une partie de barillet 1 et de clé 2 munie de quelques crans 2.b répartis selon seulement un axe orthogonal à l’axe de clé 1.d, les encoches 1.c de chaque anneau 1.a sont bien visibles, cela permet de matérialiser dans l’espace et en transparence comment il faudra positionner les encoches cran par cran pour cette partie de jeu élémentaire (dans cette vue en transparence, il y a 5 crans à placer dans des encoches, dans le jeu, la position des encoches ne sera pas connue, il faudra mémoriser les positions des crans et des encoches déjà engagées, 5 crans correspondent à un effort de mémoire relativement accessible.

Les à [FIG.6E] donnent quelques formes d’anneaux 1.a, ces exemples ne sont pas limitatifs, toute forme géométrique polygonale ou autre sera possible, toute forme présentant des sommets géométriques ou des aspérités pour faciliter la rotation des anneaux sera possible. L’aspect esthétique et ergonomique de l’objet sera alors privilégié, l’important devra rester la géométrie intérieure qui devra respecter la logique de l’arrangement des crans 2.b sur le chemin de clé 1.b et la (ou les) encoches des anneaux 1.c. A cet effet la [FIG.6D] montre un exemple d’anneau dans un mode de réalisation plus complexe où les anneaux ont plusieurs encoches, dans cet exemple, il y a 3 encoches 1.cα selon l’axe1.α, 1.cβ selon l’axe 1.β et 1.cϒ selon l’axe 1.ϒ, l’angle entre les 3 axes peut être quelconque, dans cet exemple il est de 120°. L’arrangement radial des crans 2.b sur la tige de clé, devra respecter les axes et les angles choisis. Plus complexe encore, la [FIG.6E] montre un exemple d’anneau dans un mode de réalisation où il existe plusieurs anneaux concentriques, dans l’exemple simple présenté, il existe 2 anneaux concentriques 1.ax et 1.ay pour constituer un seul anneau 1.a du barillet, les anneaux concentriques 1.ax et 1.ay sont mobiles entre eux circulairement grâce à un roulement à bille classique, on peut alors présenter deux niveaux d’encoches plus ou moins nombreuses sur ces 2 anneaux pour former des encoches plus ou moins grandes, dans l’exemple présenté, l’anneau 1.ax possède 2 encoches diamétralement opposées 1.cδ et 1.c√ selon l’axe 1.δ qui ont pour but de s’aligner avec les encoches de l’anneau 1.ay existantes, ici 1.dα, 1.dβ et respectivement d’axe 1.α et 1.β et d’un angle de 120° entre ces deux axes dans cet exemple. Un système permettant de faire tourner les anneaux concentriques 1.ax et 1.ay, représenté sur la [FIG.6.Ea] sera nécessaire, il peut à titre d’exemple être réalisé par une languette 6.θ, fine reliée à l’anneau intérieur 1.ay et manœuvrable depuis le surface du barillet.

Les à [FIG.7D] présentent des exemples d’association des anneaux 1.a du barillet 1, le but recherché est de permettre la rotation circulaire des anneaux entre eux afin de déplacer la ou les fentes 1.c. Les [FIG.7A] et [FIG.7B] présentent à titre d’exemple de réalisation deux types d’association sans adjoindre d’élément supplémentaire, la première figure présente un mode de réalisation basique conçu pour un emboitement en force et la seconde figure présente un mode de réalisation plus sophistiqué réalisé par l’emboitement d’une languette circulaire dans la rainure opposée. Les [FIG.7C] et [FIG.7D] présentent à titre d’exemple de réalisation deux types d’association mettant en œuvre une troisième pièce supplémentaire d’association, il s‘agit d’un anneau d’association 1.l ou 1.o qui s’emboitent dans les anneaux à adjoindre, la première figure présente un mode de réalisation basique conçu pour un emboitement en force de l’anneau ou joint d’association et la seconde figure présente un mode de réalisation plus sophistiqué réalisé par un roulement à bille à trois axes et s’emboitant dans des cavités (demi-cages) des deux disques à adjoindre. Sur la [FIG.7A] on présente un mode d’association simple et peu couteux à réaliser, l’anneau 1.a possède sur la face droite 1.ad du disque 1.a une rainure chanfreinée 1.e permettant d’emboiter des picots ou cône d’emmanchement 1.f, dans l’exemple on montre 4 picots mais ce n’est pas limitatif ; les picots sont en surépaisseur sur la face gauche 1.ag du disque 1.a voisin, la jonction se fait en force et par pression, la mobilité en rotation est assurée grâce à la forme conique du système; une représentation du résultat de l’emboitement est représenté sur la figure [FIG.7Aa]. La [FIG.7B] donne une représentation quelque peu différente ou pour améliorer la rotation des anneaux 1.a entre eux, une languette cylindrique 1.i en surépaisseur de la face gauche 1.ag d’un anneau s’emboite dans une rainure cylindrique 1.h de la face droite 1.ad. Comme présenté sur la [FIG.7Ba] plusieurs systèmes géométriques d’emboitement de l’épaulement circulaire 1.h permet de maintenir les deux faces voisines et permet la rotation circulaire. La [FIG.7C] présente un mode d’association des anneaux par insertion d’un anneau supplémentaire de jonction 1.l, cet anneau est équipé de 2 épaulements constitués par des cônes qui viendront s’emboiter en force dans les rainures circulaires 1.j et 1.k des deux faces à relier respectivement 1.ad et 1.ag. La [FIG.7D] présente une version d’association avec anneau supplémentaire 1.o constitué d’un double roulement à bille solidaire et mobile grâce à un troisième roulement circulaire central, comme présenté sur la [FIG.7Da] chaque roulement à bille 1.p et 1.q vient s’emboiter dans des rainures ou cage circulaires 1.m et 1.n. Ce système présentera le double intérêt, d’assurer une rotation de haute performance entres les anneaux et d’être démontable et ré assemblable facilement car toutes les pièces sont identiques.

Les et [FIG.8B] présentent 2 modes de présentation esthétiques et fonctionnels du jeu, l’intérêt fonctionnel d’avoir un marquage circulaire sur la circonférence des anneaux est e permettre en alignant les caractères des anneaux sur un axe d’avoir soit une aide pour la progression, soit une aide pour le retour arrière ou le démontage. La [FIG.8A] présente un mode alphanumérique, dans cet exemple chaque anneau est marqué sur sa circonférence de chiffres 1.Ω, l’arrangement des chiffres du premier anneau et de l’anneau de l’anse de clé permettra de bien positionner le premier cran dans la clé par exemple le chiffre 9 sur le premier anneau du barillet et le chiffre 8 sur l’anneau de la clé, puis 116 par exemple pour présenter le second cran , puis 2913, 10582, etc. Ces informations seront uniques pour un arrangement de crans de clé donné, elles pourront être consignés dans une notice, elles pourraient également être à découvrir à partir d’une consigne et être le résultat d’un calcul. La [FIG.8B] présentent le même principe mais basé sur un marquage de lettres de l’alphabet 1.∆, par exemple chaque anneau possède 19 lettres de l’alphabet différentes, soit dans l’ordre, soit dans un ordre aléatoire, de la même manière une association de lettres de deux caractères puis 3 puis 4, etc. permettra d’avancer la progression ou de revenir en arrière, il serait alors avantageux de prévoir des mots qui ont un sens à deux, trois, quatre lettres etc. pour permettre de faire une aide basé sur un jeu à énigme, par ex il faut trouver les mots do, ria, gage , ardue, brebis, etc.

La présente un exemple complet de progression pour une clé de 7 crans en quadrature (pour simplifier la présentation il n’y a pas de cran sur côté non visible de la tige), on peut, figure par figure, voir les arrangements des anneaux de manœuvre qu’il faudra préparer à chaque étape; la difficulté est progressive, chaque créneau amène un effort de mémorisation additionnel, la progression des créneaux mémorisés est constante mais il faut à chaque fois mémoriser la position antérieure de chaque créneau pour savoir où se situe l’encoche radialement. Réaliser l’exemple de jeu présenté ici sans stratégie ni travail de mémoire est impossible, à titre d’information la probabilité de réaliser au hasard l’ensemble du jeu, c’est-à-dire mettre à chaque fois les encoches des anneaux de manœuvre correctement afin d’avancer d’un cran, est ici de 1 chance sur

La présente invention est décrite en se référant à des exemples spécifiques, des modifications peuvent être effectuées sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l’invention comme définie dans les revendications, en particulier les différents modes de réalisation présentés peuvent être combinés.

Les matériaux, formes, taille, disposition des éléments sont transposables ou susceptibles de modification dans la mesure où il n’y a pas une altération à l’essentialité de l’invention.

Claims

Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail caractérisé en ce qu’il est composé d’un barillet (1) constitué de plusieurs anneaux en rotation circulaire les uns par rapport aux autres, percés en leur axe d’un chemin de clé et d’une ou plusieurs encoches et d’une clé (2) composée d’une tige possédant des crans (ou dents) répartis radialement et régulièrement le long de la tige ; l’emboitement progressif de la clé dans la serrure n’est possible que si les encoches des anneaux du barillet sont parfaitement positionnées pour permettre à chaque cran d’épouser une encoche , à cet effet, des anneaux de manœuvre libérés par des espaces libres sur la tige de clé sont toujours en rotation libre.
Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il est composé d’un ou plusieurs barillets par exemple les deux barillets (1) et (3) et d’une clé (2) constituée d’un axe cranté sans anse, qui selon sa complexité et sa longueur s’introduit dans l’un ou l’autre des barillets.
Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la forme extérieure du barillet (1) est dans un mode de réalisation standard de forme cylindrique ou polygonale, avec ou sans aspérité facilitant la rotation.
Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que la face extérieure desdits anneaux (1.a) du barillet (1) comprend une marque (1.f) pour repérer l’encoche ou est marquée sur toute sa circonférence avec des caractères de tous types, chiffres (1.Ω) ou lettres (1.∆).
Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les anneaux des barillets sont de toutes formes plus complexes ; par exemple les anneaux (1.a) ont une ou plusieurs encoches (1.c) réparties radialement pour permettre de recevoir plusieurs crans simultanément, la clé autorise dans ce mode plusieurs crans sur un même diamètre de clé ; par exemple, les anneaux(1.a) sont composés d’un ou plusieurs cylindres concentriques mobiles circulairement entre eux (1.ax) et (1.ay), chaque cylindre porte une ou plusieurs encoches permettant des arrangements axiaux de méta-encoches, la clé autorise dans ce mode plusieurs hauteurs de cran répartis radialement sur la tige de clé.
Jeu de casse-tête tridimensionnel d’ouverture d’une serrure à clé mettant en œuvre d’importantes fonctions cognitives et notamment la mémoire de travail selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le système d’attache des anneaux (2.a) entre eux pour assurer la rigidité du barillet (1) et la rotation circulaire des anneaux est réalisé selon différents modes d’association, avec ou sans anneau supplémentaire de jonction, avec ou sans roulement à bille.