FR2527087A1 - Structure esthetique et ludique creuse, a elements constitutifs mobiles relativement - Google Patents

Abstract

ACTIVITE LUDIQUE. LA STRUCTURE EST CARACTERISEE EN CE QU'ELLE COMPREND: -DES CORPS (I) PSEUDO-TETRAEDRIQUES; M PIECES DE RECOUVREMENT (II) DESTINEES A RELIER LES CORPS (I); -ET DES MOYENS DE LIAISON 8, 10, 11: ASSURANT LA LIAISON PHYSIQUE ENTRE LES CORPS ET LES PIECES; AUTORISANT LE DEPLACEMENT RELATIF DE PIECES DE RECOUVREMENT GROUPEES ET ASSOCIEES AVEC LES CORPS; ASSURANT LE GUIDAGE EN ROTATION DUDIT GROUPE. APPLICATION AUX JOUETS.

Description

La présente invention est relative å une nouvelle structure constituée d'une pluralité d'éléments constitutifs assemblés pour former des ensembles mobiles relativement pouvant être combines de multiples façons afin d'offrir un aspect esthétique d'ensemble nouveau et de permettre une activité ludique basée sur le dEplace- ment relatif des différents éléments constitutifs mobiles.

L'invention vise, particulierement, une structure du type ci-dessus, dont les différents éléments mobiles relativement portent des informations visuelles de plusieurs ordres, telles que des couleurs, des symboles, des signes distinctifs. Les différentes informations peuvent ainsi être déplacées en vue de modifier l'aspect esthetique de la structure dans son ensemble ou etre combinées dans le but d'établir ou réétablir une organisation donnée de leur distribution.

L'objet de l'invention vise une structure du type cidessus qui peut être conçue et réalisée pour former un objet décoratif posé, possédant un aspect esthétique variable pouvant etre personnalisé ou encore un jouet favorisant la manipulation et l'activité intellectuelle de recherche.

Un autre objet de l'invention est de proposer une structure esthétique se présentant sous la forme d'un volume, de type général fermé, mais creux, offrant une possibilité de déplacement dans de multiples directions des éléments constitutifs qui le composent.

Un autre objet de l'invention est de proposer une structure nouvelle dont les différents éléments constitutifs mobiles peuvent appartenir à plusieurs sous-ensembles constitutifs et être changés de l'un 9 l'autre par simple manipulation desdits sousensembles, sans démontage de l'un des éléments constitutifs par rapport à d'autres.

Conformément à l'invention, la structure esthétique et ludique est caractérisée en ce qu'elle comprend
- des corps pseudo-tétraédriques disposés relati
vement entre eux de maniere que chacun jouxte
par quatre de ses arêtes quatre corps identiques
et que la totalité des corps représentent, ensem
ble, les branches de n étoiles, chaque corps
contribuant à la formation de deux étoiles,
- m pièces de recouvrement destinées à relier les
corps et à recouvrir chacune au moins partielle
ment les trois faces adjacentes de trois corps
contigus, en définissant, au moins en partie,
des facettes constituant la surface extérieure
de la structure et formant avec lesdits corps n
ensembles mobiles,
- des moyens de liaison
. assurant la relation physique et le main
tien mutuel entre le corps et les pièces,
autorisant le déplacement relatif simul
tané, par rapport aux autres corps et piè-
ces concernés, des pièces de recouvrement
reliant les corps entrant dans la formation
d'une étoile quelconque et avec lesquels les
dites pièces forment un ensemble mobile,
assurant le guidage en rotation dudit en
semble mobile sur un axe de rotation fic
tif passant par le sommet commun des corps
formant ladite étoile dudit ensemble,
et maintenant ledit ensemble en rotation
relative dans une position dans laquelle
sa surface extérieure reste inscrite dans
l'enveloppe extérieure de la structure.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une vue latérale de la structure conforme à l'invention.

La fig. 2 est une vue latérale montrant, sous un autre angle, la structure de l'invention.

Les fig. 3 et 4 sont deux perspectives illustrant deux exemples de réalisation de l'un des éléments constitutifs de la structure.

Les fig. 5 et 6 sont deux perspectives illustrant, sous deux angles différents, un autre élément constitutif de objet de l'invention.

La fig. 7 est une vue latérale, analogue à la fig. 1, montrant un aspect théorique de la composition de certains des éléments constitutifs contribuant à la formation de l'objet de l'invention.

La fig. 8 est une vue latérale analogue à la fig. 7, illustrant une phase de constitution partielle de l'objet de l'invention.

La fig. 9 est une perspective montrant, de façon éclatée, la réalisation particulière de l'un des éléments constitutifs de l'objet de l'invention.

Les fig. 10 à 12 sont des vues latérales montrant l'aspect extérieur de la structure de l'invention découlant de la conformation locale de certains au moins des éléments constitutifs.

La fig. I montre, selon une vue de face, la structure esthétique et ludique creuse, à éléments constitutifs mobiles selon l'invention. Une telle structure est, également, illustrée par la fig. 2 qui fait apparaître une vue de la structure sous un angle différent. Dans ces deux figures, les traits pointillés correspondent uniquement aux arêtes extérieures de surface sans détail technique intérieur.

La structure selon l'invention se présente sous la forme d'un corps à multiples facettes F, définissant un volume de forme générale fermée pouvant être inclus dans une enveloppe générale de type sphérique.

En réalité, les multiples facettes F définissant l'enveloppe peuvent être considérées comme étant organisées de maniere à former des groupements représentant des ensembles E mobiles relativement en rotation autour d'un axe fictif passant par un point commun à toutes les facettes entrant dans la composition d'un même ensemble E.

Les fig. 1 et 2 font apparaitre que la structure comprend n ensembles- E, E1 ... E susceptibles de pouvoir tourner chacun sur
n un axe fictif A, A1 ... An
Les ensembles E sont prévus en un nombre déterminé et, par exemple, douze, en étant chacun composés de cinq facettes F qui sont ainsi au nombre de vingt.

La structure selon l'invention offre, par conséquent, un aspect esthétique tout à fait particulier, puisque son enveloppe extérieure est constituée de la succession, composition et présentation des différentes facettes F. Ceci permet de procurer, compte tenu d'un éclairage environnant, une composition de reflets, d'ombres et de jeux de lumière qui peuvent être avantageusement mis en valeur en fonction de la nature de la matière constitutive utilisée.

Cet aspect esthétique peut être rehaussé en choisissant de faire porter aux facettes des signes visuels ou informations de plusieurs ordres, tels que des couleurs, des compositions de couleurs, des signes distinctifs, etc ... qui peuvent être groupés localement ou combinés de différentes façons possibles pour offrir de multiples variations esthetiques.

Une telle structure peut ainsi être posée sur un support en tant qu'objet décoratif.

Dans ce qui précède, il est indiqué que chaque ensemble
E peut tourner relativement sur un axe fictif A de rotation propre, de sorte que la structure de l'invention représente aussi un jouet ou un jeu offrant à l'utilisateur de multiples combinaisons possibles de la composition relative de chacune des facettes F. En effet, chaque facette F peut appartenir à un ensemble E et être aussi transférée d'un ensemble à un autre, ce qui a pour effet de modifier la composition des informations visuelles portées. Le but recherché peut donc être la modification ou, au contraire, la recherche d'une organisation déterminée pouvant être variable, selon le choix des informations.La structure devient ainsi un jeu à combinaisons multiples suscitant la dextérité de manipulation et la recherche intellectuelle visant à la détermination de l'ordre ou de la méthode devant être suivie pour obtenir l'organisation désirée, par exemple à partir d'une présentation désordonnée.

Dans ce qui precède, on indique que la structure est constituée de n ensembles E, de préférence au nombre de douze, formés chacun de facettes F qui appartiennent ainsi chacune simultanément à plusieurs ensembles E. Dans le cas de construction illustré par la fig. 2, les facettes F sont triangulaires et peuvent ainsi appartenir simultanément chacune à trois ensembles E différents. En outre, il est précisé que la structure se présente sous la forme générale d'un corps fermé, de type inscriptible dans une sphère. Il en résulte que les axes de rotation fictifs A à A concourent tous
n vers le centre commun de la structure.

La structure de l'invention, telle que se présentant en apparence comme décrit ci-dessus, est constituée par l'association de plusieurs éléments constitutifs, de deux types distincts, qui sont reliés mutuellement par des moyens de liaison aptes à assumer les fonctions de relation physique et de maintien mutuel entre lesdits éléments constitutifs, tout en permettant une libération locale de certains d'entre eux entrant dans la constitution d'un ensemble donné, lorsqu'un tel ensemble est soumis à rotation sur son axe fictif.

La fig. 3 montre que le premier type d'éléments constitutifs comprend des corps tétraédriques I, comportant chacun deux faces 11 et 12, délimitant une arête rectiligne 2 et deux faces et 32 définissant entre elles une arête rectiligne 4, les arêtes 2 et 4 étant orthogonales l'une par rapport à l'autre, sans contact entre elles. Chaque corps I est réalisé de manière que l'arête 2 présente une longueur sensiblement égale à -la distance séparant, au niveau de la surface extérieure de la structure, deux axes de rotation A, c'est- -dire les points correspondants communs aux groupes de facettes entrant dans la composition des deux ensembles E considérés. En d'autres termes, la longueur-de l'arrête 2 est sensiblement égale ou inférieure à la longueur de côté d'une facette F.

La fig. 3 montre un exemple de réalisation selon lequel le corps I est réalisé de façon massive ou creuse, mais fermée. La fig. 4, au contraire, montre une variante de réalisation consistant à réaliser le corps I sous une forme creuse ouverte. Dansun tel cas, les faces 31 et 32 sont fictives et leur plan est physiquement délimité par les aretescorrespondantes des faces 11 et 12. Dans un tel exemple de réalisation, il est prévu de relier intérieurement les faces 11 et 12 par une cloison transversale de raidissement 4a qui, le cas echéant, définit l'arete 4.

La première série d'éléments constitutifs I est destinée à former, par association, une sorte d'armature ou d'enveloppe creuse apte à établir, en association avec une seconde série d'éléments constitutifs II, une cohésion d'ensemble procurant une tenue à l'enveloppe formant la structure.

La seconde série d'éléments II comprend des pièces il, dites de recouvrement. Chaque pièce II se présente, comme illustrée par les fig. 5 et ó, sous la forme d'une pyramide possédant une base 5 triangulaire équilatérale, à partir de laquelle s'étendent trois faces latérales triangulaires équilatérales 6. Chaque pièce de recouvrement II peut etre monobloc, massive ou creuse et etre éventuellement constituée, comme cela apparait dans ce qui suit, par plusieurs éléments assemblables. Dans l'exemple illustré, la base 5 est définie par une paroi plane représentant la facette F.

La structure décrite ci-dessus peut etre considérée, théoriquement, comme résultant d'un premier agencement relatif des corps I disposés relativement, comme illustré par la fig. 7, de ma nière à délimiter, par les arêtes 2, une sorte d'enveloppe générale fermée. Dans l'exemple illustré, l'enveloppe est formée par trente corps I placés relativement, de manière à définir douze étoiles e ... en, d'axes A ... An, chacune constituées de cinq branches formées chacune par un corps I. Ainsi, chaque corps I contribue à la formation de deux étoiles. La disposition relative des corps I consiste donc à les associer mutuellement pour qu'ils soient contigus les uns aux autres par les aretes communes aux faces 11 et 12, d'une part, et 31 et 32' d'autre part.Cette association relative a pour résultat que trois corps I, se jouxtant deux à deux, délimitent une sorte de cavité trièdre 7 qui est destinée à être occupée, comme cela apparait à la fig. 8, par une pièce de recouvrement II. Une telle pièce est normalement disposée de manière que les faces latérales 6 soient placées de façon sensiblement parallèle aux faces 11 ou 12 des trois corps tétraédriques I contribuant à la délimitation de la cavité trièdre 7.

La fig. 8 permet de constater que l'association des deux séries d'éléments I et II, placés selon les flèches, aboutit à la conformation de la structure telle que définie ci-dessus.

En pratique, on conçoit que l'association des deux séries d'éléments constitutifs I et II doit, obligatoirement, faire intervenir des moyens de liaison qui sont aptes à établir une cohésion d'ensemble, de manière que lesdits éléments forment une structure cohérente manipulable. Ces moyens de liaison comprennent, selon les fig. 3 et 4, pour chaque face 11 ou 12, de chaque corps tétraédrique I, une nervure ou- languette arquée 8, d'épaisseur et de hauteur constantes. Les bords transversaux 9 de chaque nervure 8 sont situés en retrait des arêtes correspondantes délimitant les faces par rapport aux faces 31 et 32 fictives ou réelles, d'une mesure au moins égale à la hauteur de la nervure.

Les moyens de liaison font également intervenir, dans les faces 11 et 12 et dans le prolongement de la nervure 8, deux entailles 10 traversant totalement le corps I, dans le cas de réalisation selon la fig. 3, ou ménagées en coïncidence dans les faces 11 et 12 > dans le cas de réalisation selon la fig. 4. Chaque entaille 10 présente une section de passage qui est égale, au jeu près, à la section transversale d'une nervure 8. Dans tous les cas, les nervures 8 présentent une longueur qui est supérieure à la mesure d (fig. 3) séparant les bords longitudinaux extrêmes des deux nervures 8 homologues d'un même corps I.

Chaque nervure 8 est arquée selon un rayon de eourbure qui est centré sur l'axe de rotation fictif d'une étoile e pour laquelle la face considérée portant la nervure représente, compte tenu de la position relative de l'élément I la portant, une partie du plan de rotation de ladite étoile e.

Ceci a pour conséquence, comme cela est illustré par la fig. 7, que les différentes nervures 8, appartenant aux faces de cinq corps I définissant le plan de rotation d'une étoile à la contribution de laquelle lesdits corps I ne participent pas, s'inscrivent sur un même cercle parfait, centré sur l'axe fictif A de ladite étoile.

Selon une autre disposition de l'invention, chaque nervure 8 est, en outre, constituée par un segment présentant, par rapport à la face correspondante, un angle d'inclinaison différent d'un angle droit. De préférence, chaque nervure est constituée par un secteur de couronne de paroi conique, dont le sommet fictif est placé sur l'axe fictif de rotation A de l'étoile e pour laquelle la face portant ladite nervure représente, compte tenu de la position occupée par le corps auquel elle appartient, une partie du plan de rotation d'une étoile donnée.

Les fig. 3 et 4 permettent de constater que cette construction particuliere aboutit à conférer à chaque nervure-une orientation inclinée en direction de l'arete 4 ou, plus particulièrement, de l'angle de la face, portant ladite nervure, opposé à l'arrête rectiligne 2.

Les moyens de liaison font également intervenir, pour chacune des pièces de recouvrement II, une rainure 11 qui est ménagée dans chacune des faces 6, de manière à présenter une forme complémentaire aux nervures telles que définies ci-dessus. Les différentes rainures 11 coïncident entre elles pour les trois faces et débouchent, par conséquent, entre elles. La longueur de chaque rainure 11 est, dans tous les cas, supérieure à la mesure d précisée en relation avec la fig. 3.

Compte tenu de l'existence des moyens de liaison définis ci-dessus, la constitution réelle de la structure conforme à l'invention s'obtient en procédant comme suit.

Autour de l'une quelconque des pièces de recouvrement II, on dispose trois corps tétraédriques I qui sont montés par engagement relatif de la nervure 8 de l'une de leurs faces dans la rainure 11 de l'une des faces 6. La coopération des languettes 8 et des rainures 11 permet d'assurer la liaison de ces éléments constitutifs, sans risque de désolidarisation immédiate.

Une seconde pièce de recouvrement II est alors montée relativement sur la nervure de l'un des corps tétraédriques I.

Cette seconde pièce de recouvrement est ensuite complétée par l'association de deux autres corps tétraédriques complétant son pourtour.

On procède ainsi de suite, ce qui permet de constituer progressivement une enveloppe creuse formée par l'association d'une sorte d'armature porteuse constituée par les corps tétraédriques I et par une sorte d'enveloppe de recouvrement qui est formée par les pièces Il. L'enveloppe de la structure se constitue ainsi progressivement, les différents éléments constitutifs mis en place, comme dit ci-dessus, s'autoportant par l'intermédiaire des moyens de li-aison qui assurent une relation physique et un maintien mutuel entre les différents éléments constitutifs imbriqués par les nervures et rainures.

En fin de constitution de la structure, la mise en place de la dernière pièce de recouvrement II, visant à combler la dernière cavité trièdre 7 délimitée, est menée à bien en utilisant, à cette fin, une pièce de recouvrement II' constituée, comme cela apparait à la fig. 9, par une paroi 5' représentant la base et trois parois 6' indépendantes représentant les faces latérales 6.

Les parois 6' sont mises en place individuellement, de manière à permettre l'imbrication entre les nervures et les rainures correspondantes. La paroi 5' est ensuite fixée par collage sur les parois 6', ce qui rétablit l'intégrité de la pièce de recouvrement II'. A cette fin, il peut être prévu d'assurer également la liaison par collage entre les parois 6' au moment de leur mise en place individuelle dans la dernière cavité trièdre 7.

L'assemblage des éléments constitutifs comme dit cidessus et les moyens de liaison utilisés, permettent de constituer une enveloppe creuse, cohérente, possédant une tenue propre bien qu'aucun des différents éléments constitutifs ne soit, à proprement parler, rendu solidaire fixement de l'un quelconque des éléments adjacents.

L'enveloppe de la structure se présente alors comme étant définie extérieurement par la succession des facettes F formées par les bases triangulaires des pièces de recouvrement II qui sont adjacentes par leurs différentes arêtes se jouxtant.

L'assemblage comme dit ci-dessus a pour effet de placer la nervure 8 de chaque corps I en co mcidence par ses bords transversaux avec les entailles 10 des deux autres corps tétraédriques
I, contribuant à la délimitation d'une cavité trièdre 7. Cette caractéristique a pour résultat que les différents corps I formant entre eux une étoile e peuvent etre entraînés en rotation sur l'axe fictif A de ladite étoile. En effet, dans un tel cas, les différentes entailles 10 des corps tétraédriques I formant les branches d'une étoile, telle que l'étoile e de la fig. 7, permettent le déplacement desdites branches dans l'un ou l'autre des sens de la flèche fl par chevauchement sur les languettes ou nervures 8 présentées par les faces des autres corps qui délimitent le plan de rotation de ladite étoile. Cette rotation n'est pas empêchée par les pièces II puisque les rainures li correspondantes chevauchent et glissent sur les nervures 8 du plan de rotation. Par conséquent, pour chaque ensemble E, les nervures 8, correspondant au plan de rotation, forment ensemble un siège circulaire de guidage et de retenue définissant de façon pratique l'axe de rotation fictif A considéré.

Les moyens de liaison mis en oeuvre assurent donc la relation physique et le maintien mutuel entre les corps I et les pièces II, autorisent le déplacement relatif simultané desdits éléments contribuant à la formation d'un ensemble E par rapport aux autres constitutifs de l'enveloppe, assurent le guidage en rotation d'un ensemble mobile par rapport aux autres éléments constitutifs et surtout, maintiennent ledit ensemble entraîné en rotation dans une position dans laquelle la partie de surface extérieure de structure qu'il délimite, notamment par l'intermédiaire des faces F, reste inscrite dans l'enveloppe extérieure globale de ladite structure.En effet, la conformation des nervures en segments de parois coniques interdit tout déplacement relatif d'un ensemble le long de son axe de rotation et permet, par conséquent, de maintenir un ensemble en rotation dans l'enveloppe générale de la structure.

Etant donné que les mêmes moyens de liaison sont prévus entre les différentes faces de chaque pièce de refouvrement et les faces des différents corps tétraédriques, il devient possible de déplacer une pièce de recouvrement II d'un ensemble à un autre, chaque pièce de recouvrement appartenant, en effet, simultanément à trois ensembles qui peuvent être entraînés en rotation successivement et indépendamment.

Chaque facette F, contribuant à définir l'enveloppe extérieure de la structure, peut ainsi être déplacée selon de multiples combinaisons qui permettent de modifier l'aspect extérieur de la structure lorsque ces facettes comportent des signes visuels ou des informations de tous ordres.

I1 devient également possible d'utiliser la structure décrite ci-dessus en tant que jeu dans le but de rétablir un ordre de présentation des informations ou une distribution donnée en déplaçant tout ou partie des facettes F, au moyen de l'entraînement en rotation de certains au moins des ensembles mobiles relativement
E.

La possibilité pour une facette F d'appartenir à trois ensembles E augmente les possibilités de transfert et, par suite, de combinaisons pour modifier ou organiser la présentation ou la distribution des signes portés. En effet, si l'on considère la facette
F de la fig. 1, on constate qu'il est possible de l'entraîner en déplacement relatif dans l'un ou l'autre sens de rotation sur l'axe
A, avec l'ensemble E, mais qu'il est également possible d'effectuer le transfert de la même facette par rotation sur l'axe Al, en tant qu'élément constitutif de ensemble E1. La troisième possibilité de déplacement relatif réside dans la mise en rotation, dans un sens ou dans l'autre, de la facette F sur l'axe de rotation A2, par l'intermédiaire de l'ensemble E2.

I1 y a lieu de noter également que chaque facette F ayant été déplacée d'une rotation angulaire égale à un cinquième de tour, se retrouve disposée dans une autre position dans laquelle elle appartient certes toujours à l'ensemble E qui l'a initialement entraînée, mais en plus à deux autres ensembles venant se substituer aux deux premiers, à la formation desquels elle participait initialement.

I1 y a lieu de noter que l'entraînement en rotation de chaque ensemble E ne peut intervenir que dans la mesure où les corps tétraédriques I occupent leur position de référence mutuelle. En effet, si un ensemble E a été déplacé partiellement en rotation, les rainures des pièces de recouvrement II chevauchent alors simultanément les nervures 8 de deux corps tétraédriques I définissant le plan de rotation. I1 en résulte un blocage des différents corps I contigus interdisant toute possibilité de rotation des ensembles
E correspondants.

Dans ce qui précède, il est indiqué que chaque pièce de recouvrement II se présente sous la forme d'un corps pyramidal à base triangulaire, cette base constituant la facette F. Dans un tel cas de réalisation, la structure se présente alors en aspect extérieur, comme cela est montré par les fig. 1 et 2, sous la forme d'un corps icosocèdre.

I1 doit etre considéré que des variantes de réalisation peuvent être apportées pour ce qui concerne la conformation de la base 5 de certaines, au moins, des pièces de recouvrement II.

La fig. 10 fait apparaître que chaque piece de recouvrement II peut être constituée de manière que la face 5 s'inscrivant normalement dans le plan de la base soit ici remplacée par un segment de face 12 homotétique à la facette F et reliée aux arêtes des parois latérales 6 par des segments de surface plans 13, de forme trapézoldale. Selon la fig. 10, le plan du segment de face 12 est situé en retrait par rapport au plan de la facette initiale F, mais il pourrait être prévu, indifféremment, que ce plan soit au contraire placé en saillie.

Une telle conformation particulière de la surface 5, de certaines au moins des pièces de recouvrement II, permet d'augmenter les surfaces indépendantes porteuses d'informations usuelles et, par conséquent, d'accroître les possibilités de combinaison desdites informations.

En outre, une telle conformation permet d'assumer une fonction de préhension pour faciliter, éventuellement, l'entraînement en rotation de certains au moins des ensembles E, ainsi que la tenue en mains de la structure.

La fig. Il montre que certaines au moins des pièces de recouvrement II peuvent comporter une face 5 s'étendant dans le plan de la base, comme décrit précédemment, et être munies d'une saillie 14 de toute conformation appropriée.

Une autre forme de réalisation, illustrée par la fig.

12, consiste à réaliser la surface 5 constituant la base de certaines au moins des pièces de recouvrement II, de manière à lui faire comporter une saillie telle qu'un trièdre régulier défini par trois faces latérales 15 qui sont homologues aux faces latérales 6. Une telle conformation contribue également à augmenter notablement le nombre des surfaces délimitées de façon indépendante et permet d'envisager la mise en oeuvre d'informations visuelles de plusieurs ordres.

L'aspect esthétique, résultant des conformations selon les fig. 10 à 12, est inhabituel pour un corps d'apparence solide, mais en réalité creux, et permet de conférer à ce corps, en considération d'un rayonnement lumineux incident, des reflets multiples susceptibles d'être rehaussés par les teintes, couleurs ou signes portés par chacune des surfaces délimitées. La structure ainsi obtenue représente un objet esthétique et ornemental dont l'aspect extérieur est modifiable à volonté par rotation de l'un au moins des ensembles E.

L'application préférée de la structure réside dans l'utilisation, en tant que jouet ou jeu, offrant à tout utilisateur une possibilité de manipulation étonnante, compte tenu de la possible rotation indépendante de chacun des ensembles E, sans que les moyens techniques, mis en oeuvre pour permettre une telle rotation indépendante, ne soient décelables.

Les possibilités étonnantes de manipulation résident également dans le fait que chaque facette F, considérée dans sa réalisation selon la fig. 1 ou éventuellement dans son acception selon l'une des fig. 10 à 12, peut appartenir à l'un quelconque de trois ensembles E.

Un tel jeu offre donc l'avantage de susciter la réflexion et la recherche de l'utilisateur lorsque ce dernier souhaite rétablir une organisation quelconque ou prédéterminée correspondant à la réunion, l'association, l'alignement ou la composition, de certaines au moins des informations visuelles portées par les diffe- rentes faces délimitées.

Un autre avantage de l'objet de l'invention réside dans la possibilité de fabrication qui peut être effectuée à un coût relativement bas par moulage de deux séries seulement d'éléments constitutifs. En outre, l'objet de l'invention présente l'avantage de représenter une structure légère, étant donné l'absence de moyens ou corps centraux assurant le support des corps tétraédriques I et des pièces de recouvrement II.

L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (10)

REVENDICATIONS :

1 - Structure esthétique et ludique, creuse, à éléments constitutifs mobiles relativement, caractérisée en ce qu'elle comprend

- des corps (I) pseudo-tétraédriques disposés

relativement entre eux, de manière que chacun

jouxte par quatre de ses arêtes quatre corps

identiques et que la totalité des corps repré

sentent ensemble les branches de n étoiles (e),

chaque corps contribuant à la formation de deux

étoiles,

- m pièces de recouvrement (II) destinées à relier

les corps et à recouvrir chacune au moins par

tiellement les trois faces adjacentes de trois

corps contigus en définissant au moins en partie

des facettes (F) constituant la surface exté

rieure de la structure et formant avec lesdits

corps n ensembles mobiles (E),

- des moyens de liaison (8-10-1 1)

. assurant la relation physique et le main

tien mutuel entre le corps (I) et les

pièces (II),

. autorisant le déplacement relatif simul

tané, par rapport aux autres corps et

pièces concernés, des pièces de recouvre-

ment reliant des corps entrant dans la

formation d'une étoile quelconque et avec

lesquels lesdites pièces forment un ensem

ble mobile (E),

. assurant le guidage en rotation dudit

ensemble mobile sur un axe de rotation fic

tif passant par le sommet commun des corps

formant ladite étoile dudit ensemble,

. et maintenant ledit ensemble en rotation

relative dans une position dans laquelle

sa surface extérieure reste inscrite dans

l'enveloppe extérieure de la structure.

2 - Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend trente corps (I) pseudo-tétraédriques définissant ensemble douze étoiles (e) et vingt pièces de recouvrement (II) formant avec lesdits corps douze ensembles (E), chaque pièce contribuant simultanément à la formation de trois ensembles.

3 - Structure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des pièces de recouvrement (II) de forme générale pyramidale à base triangulaire, ladite base s'inscrivant dans l'enveloppe générale de la structure.

4 - Structure selon la revendication 3, caractérisée en ce que certaines au moins des pièces de recouvrement (tri) possèdent une base triangulaire définie par une surface plane (5).

5 - Structure selon la revendication 3, caractérisée en ce que certaines au moins des pièces de recouvrement (II) possèdent une base triangulaire définie par une surface offrant au moins localement une empreinte.

6 - Structure selon la revendication 3, caractérisée en ce que certaines au moins des pièces de recouvrement (11) possèdent une base triangulaire définie par un trièdre régulier.

7 - Structure selon la revendication 1, caractérisée ence que les moyens de liaison comprennent

- pour les faces des corps tetraedriques délimi

tant les faces des branches des étoiles qu'ils

contribuent à former

une nervure arquée (8) dont les extrémi

tés (9) sont situées en retrait des bords

correspondants d'une mesure au moins égale

à la hauteur de la nervure,

deux entailles (10) pratiquées dans le

prolongement de la nervure et traversant

le corps en offrant une section de passage

égale, au jeu près, à la section de la

nervure,

- pour chacune des faces des pièces de recouvrement

s 'étendant à partir de la base triangulaire

une rainure (il) complémentaire la nervure et

débouchant dans les rainures des deux autres

faces.

8 - Structure selon la revendication 7, caractérisée en ce que chaque corps (I) comporte sur deux de ses faces une nervure (8) arquée, selon un rayon de courbure, identique pour les nervures de tous les corps, centré sur l'axe de rotation fictif de l'étoile ou ensemble pour-lequel la face concernée d'un tel corps définit en partie le plan de rotation de ladite étoile.

9 - Structure selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que chaque corps comporte sur chacune de deux de ses faces une nervure arquée qui représente un segment de couronne de paroi conique dont le sommet fictif est placé sur l'axe fictif de rotation de l'étoile ou ensemble pour lequel la face portant ladite nervure définit, en partie, le plan de rotation de ladite étoile.

10 - Structure selon la revendication 7, 8 ou 9, caractérisée en ce que les moyens de liaison comprennent, pour chaque corps (I) deux nervures dont la longueur est supérieure à la distance d séparant les bords longitudinaux des nervures homologues d'un même corps et pour chaque pièce de recouvrement, une rainure dont la longueur est supérieure à la distance d.

il - Structure selon la revendication I ou 3, caractérisée en ce que l'une au moins des pièces de recouvrement (II) est constituée par quatre parois indépendantes (5'-6') mises en place et assemblées par collage lors du montage.