FR3101333A1 - Dispositif de fermeture éco-conçue à forces à l’ouverture différenciées - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne un élément de fermeture femelle (6) d’un dispositif (5) de fermeture pour un sachet (1), le premier et le deuxième bras (13a, 13b) du profilé femelle (10) présentant chacun une face interne (14a, 14b) et une face externe (15a, 15b), la face interne (14a) du premier bras (13a) faisant face à la face interne (14b) du deuxième bras (13b), le premier bras (13a) présentant une surépaisseur (20) au niveau de sa face externe (15a) de sorte qu’un rapport entre la largeur maximale (L1) du premier bras (13a) et la largeur maximale (L2) du deuxième bras (13b) est supérieur ou égal à 1.10, de préférence supérieur ou égal à 1.20 et inférieur ou égal à 1.50, par exemple supérieur ou égal à 1.30 et inférieur ou égal à 1.45. Figure pour l’abrégé : Fig. 1
Description
DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention concerne le domaine des sachets d'emballage.
Plus précisément, la présente invention concerne le domaine des sachets d'emballage comprenant des moyens d'ouverture/fermeture du type profilés complémentaires.
ETAT DE LA TECHNIQUE
De nombreux sachets d'emballage et de nombreux ensembles de fermeture à cet effet ont déjà été proposés.
De manière connue en soi, un dispositif de fermeture comprend un premier profilé et un deuxième profilé complémentaires portés par des voiles supports respectifs. Les profilés complémentaires peuvent par exemple être de type mâle/femelle, mâle/mâle, crochets complémentaires, etc.
La tendance actuelle est de chercher à proposer des ensembles de fermeture recyclables. A cet effet, il a été proposé de réaliser le dispositif de fermeture, voire les sachets complets, dans un seul et même matériau, généralement du polyéthylène. Toutefois, à l’usage, il ressort qu’il s’avère difficile de souder les ensembles de fermeture en polyéthylène sur les parois du sachet, également en polyéthylène, sans dégrader l’aspect du sachet. A haute température, le polyéthylène a en effet tendance à se froisser. Il est donc nécessaire de réduire l’épaisseur de matériau dans les ensembles de fermeture afin de diminuer la température de chauffe du dispositif de fermeture lors du soudage.
Cette diminution de l’épaisseur de matériau présente en outre l’avantage de réduire le coût matière lors de la fabrication du dispositif de fermeture ainsi que la quantité de matière utilisée pour les éléments de fermeture en comparaison avec les ensembles de fermeture conventionnels, réduisant ainsi la quantité de plastique utilisée dans chaque sachet. Cependant, la diminution de l’épaisseur réduit également les forces à l’ouverture du dispositif de fermeture, à tel point que le dispositif de fermeture ne remplit plus les exigences des fabricants de sachet en termes de résistance aux sollicitations internes (venant du contenu du sachet) et/ou externes et s’ouvre intempestivement lors de sa manutention.
A l’inverse, il a déjà été proposé d’utiliser des dispositifs de fermeture difficiles à séparer, afin de garantir que le dispositif résiste aux sollicitations internes du sachet. Toutefois, à l’usage, il s’avère que ces dispositifs sont également difficiles à ouvrir par les utilisateurs.
Un but de l’invention est de proposer de nouveaux éléments de fermeture pouvant être utilisés sur des équipements standards, qui répondent aux exigences en matière de recyclage actuelles et qui présente une résistance aux sollicitations internes accrue tout en permettant leur séparation facile par un utilisateur.
Il est à cet effet proposé, selon un premier aspect de l’invention, un élément de fermeture femelle d’un dispositif de fermeture pour un sachet, ledit élément de fermeture femelle comprenant un voile support et un profilé femelle raccordé au voile support,
le profilé femelle présentant une section en U comportant une base raccordée au voile support et un premier bras et un deuxième bras s’étendant depuis la base,
le premier et le deuxième bras du profilé femelle présentant chacun une face interne et une face externe, la face interne du premier bras faisant face à la face interne du deuxième bras,
le premier et le deuxième bras du profilé femelle présentant chacun une largeur maximale prédéterminée mesurée entre la face interne et la face externe du bras correspondant.
le profilé femelle présentant une section en U comportant une base raccordée au voile support et un premier bras et un deuxième bras s’étendant depuis la base,
le premier et le deuxième bras du profilé femelle présentant chacun une face interne et une face externe, la face interne du premier bras faisant face à la face interne du deuxième bras,
le premier et le deuxième bras du profilé femelle présentant chacun une largeur maximale prédéterminée mesurée entre la face interne et la face externe du bras correspondant.
De plus, le premier bras présente une surépaisseur au niveau de sa face externe de sorte qu’un rapport entre la largeur maximale du premier bras et la largeur maximale du deuxième bras est supérieur ou égal à 1.10, de préférence supérieur ou égal à 1.20 et inférieur ou égal à 1.50, par exemple supérieur ou égal à 1.30 et inférieur ou égal à 1.45.
Certaines caractéristiques préférées mais non limitatives de l’élément de fermeture femelle selon le premier aspect sont les suivantes, prises individuellement ou en combinaison :
- la surépaisseur présente un bord inférieur faisant face au voile support et qui s’étend à distance du voile support, ledit bord inférieur formant un décrochement au niveau de la face externe du premier bras.
- la surépaisseur présente un bord supérieur faisant face à une extrémité libre du premier bras associé et qui s’étend à distance de ladite extrémité libre, ledit bord supérieur formant un décrochement au niveau de la face externe du premier bras.
- seul le premier bras comprend une surépaisseur au niveau de sa face externe.
- le deuxième bras comprend également une surépaisseur au niveau de sa face externe.
- la surépaisseur s’étend sur une hauteur comprise entre 0.2 et 0.9 fois une hauteur totale du profilé femelle, de préférence entre 0.4 et 0.7 fois la hauteur totale.
- la surépaisseur s’étend de manière continue sur toute sa hauteur.
- la surépaisseur est discontinue le long du premier bras et est formée d’au moins deux protubérances s’étendant chacune au niveau de la face externe du bras.
- le profilé femelle présente une hauteur totale inférieure à la largeur maximale.
- un rapport entre la largeur maximale et la hauteur totale du profilé femelle est compris entre 1.3 et 2.0, par exemple de l’ordre de 1.6.
- un poids au mètre linéaire du profilé femelle est inférieur ou égal à 1.30 g/m, de préférence inférieur ou égal à 1.20 g/m. Et/ou
- la largeur maximale du premier bras est comprise entre 0.35 mm et 0.45 mm et la largeur maximale du deuxième bras est comprise entre 0.25 mm et 0.35 mm.
- la surépaisseur présente un bord inférieur faisant face au voile support et qui s’étend à distance du voile support, ledit bord inférieur formant un décrochement au niveau de la face externe du premier bras.
- la surépaisseur présente un bord supérieur faisant face à une extrémité libre du premier bras associé et qui s’étend à distance de ladite extrémité libre, ledit bord supérieur formant un décrochement au niveau de la face externe du premier bras.
- seul le premier bras comprend une surépaisseur au niveau de sa face externe.
- le deuxième bras comprend également une surépaisseur au niveau de sa face externe.
- la surépaisseur s’étend sur une hauteur comprise entre 0.2 et 0.9 fois une hauteur totale du profilé femelle, de préférence entre 0.4 et 0.7 fois la hauteur totale.
- la surépaisseur s’étend de manière continue sur toute sa hauteur.
- la surépaisseur est discontinue le long du premier bras et est formée d’au moins deux protubérances s’étendant chacune au niveau de la face externe du bras.
- le profilé femelle présente une hauteur totale inférieure à la largeur maximale.
- un rapport entre la largeur maximale et la hauteur totale du profilé femelle est compris entre 1.3 et 2.0, par exemple de l’ordre de 1.6.
- un poids au mètre linéaire du profilé femelle est inférieur ou égal à 1.30 g/m, de préférence inférieur ou égal à 1.20 g/m. Et/ou
- la largeur maximale du premier bras est comprise entre 0.35 mm et 0.45 mm et la largeur maximale du deuxième bras est comprise entre 0.25 mm et 0.35 mm.
Selon un deuxième aspect, l’invention propose également un dispositif de fermeture pour un sachet comprenant :
- un élément de fermeture femelle conforme au premier aspect, et
- un élément de fermeture mâle comprenant un voile support et un profilé mâle raccordé au voile support, le profilé mâle étant complémentaire du profilé femelle.
- un élément de fermeture femelle conforme au premier aspect, et
- un élément de fermeture mâle comprenant un voile support et un profilé mâle raccordé au voile support, le profilé mâle étant complémentaire du profilé femelle.
Selon un troisième aspect, l’invention propose un sachet comprenant un dispositif de fermeture conforme au deuxième aspect.
Optionnellement, le sachet comprend une première et une deuxième paroi reliées ensemble de manière à définir un fond, des côtés latéraux et une embouchure, le dispositif de fermeture étant relié aux parois du sache de sorte que le premier bras est disposé à l’intérieur du sachet, du côté du fond, et le deuxième bras est disposé vers l’extérieur du sachet, du côté de l’embouchure.
DESCRIPTION DES FIGURES
D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels :
Sur l’ensemble des figures, les éléments similaires portent des références identiques.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
Un sachet 1 comprend, de façon classique en soi, une première et une deuxième paroi 4 reliées ensemble de manière à définir un fond, des côtés latéraux et une embouchure 3 du sachet 1, l’embouchure 3 s’étendant à l’opposé de son fond.
Le sachet 1 peut être réalisé à l'aide d'une feuille unique repliée sur elle-même et soudée sur deux côtés ou de plusieurs feuilles, par exemple deux feuilles soudées entre elles au niveau de leurs côtés, de préférence selon des arêtes reliant les parois et formant les côtés latéraux et le fond du sachet 1.
Le sachet 1 comprend en outre un dispositif 5 de fermeture. Le dispositif 5 de fermeture s’étend à proximité de l’embouchure 3.
Le dispositif 5 de fermeture comprend un élément de fermeture femelle 6 et un élément de fermeture mâle 8 associé configuré pour coopérer avec l’élément de fermeture femelle 6 pour ouvrir et fermer le dispositif 5.
Plus précisément, l’élément de fermeture femelle 6 comprend un premier voile support 7 et un profilé femelle 10 raccordé au premier voile support 7. L’élément de fermeture mâle 8 comprend un deuxième voile support 9 et un profilé mâle 30 raccordé au deuxième voile support 9. Le premier voile support 7 et le deuxième voile support 9 peuvent chacun s’étendre de part et d’autre de l’élément de fermeture associé et/ou d’un côté seulement de l’élément de fermeture associé.
Le premier voile support 7 et le deuxième voile support 9 sont reliés respectivement à la première paroi 4 du sachet 1 et à la deuxième paroi 4 du sachet 1. Les éléments de fermeture mâle et femelle 6, 8 sont formés intégralement et en une seule pièce avec le premier et le deuxième voile support 7, 9, respectivement. Généralement, l’élément de fermeture mâle 8 et l’élément de fermeture femelle 6 sont obtenus par coextrusion dans une filière comprenant simultanément une portion configurée pour extruder le profilé 10, 30 et une portion configurée pour extruder le voile support 7, 9 correspondant. Le premier et le deuxième voile support 7, 9 peuvent être rapportés et fixés sur la première et la deuxième paroi 4 par l’intermédiaire d’une couche adhésive ou par soudure ou en variante être venus de matière (par exemple par coextrusion) avec lesdites parois 4.
Le profilé femelle 10 et le profilé mâle 30 sont associés en ce qu’ils présentent une complémentarité de forme configurée pour permettre leur engagement et leur séparation mutuelle. Ainsi, et de manière connue en soi, lors de la fermeture du dispositif 5, le profilé mâle 30 pénètre et est retenu dans le profilé femelle 10. A contrario, l’extraction du profilé mâle 30 du profilé femelle 10 a pour effet de séparer les éléments de fermeture 6, 8 et d’ouvrir le dispositif 5.
Dans ce qui suit, on qualifiera de « plan P du dispositif 5 de fermeture » le plan de la face supérieure 7a du premier voile support 7 de l’élément de fermeture femelle 6 (c’est-à-dire la face du côté de laquelle s’étend le profilé femelle 10) et par « axe X d’extension » l’axe longitudinal correspondant à la direction suivant laquelle s’étend le profilé femelle 10. On désignera par « longueur » une dimension suivant un axe sensiblement parallèle à l’axe X d’extension, par « hauteur » une dimension suivant un axe normal au plan P du dispositif 5 et par « largeur » une dimension normale à l’axe X d’extension et comprise dans un plan parallèle au plan P du dispositif 5.
Afin d’améliorer la résistance aux sollicitations internes et/ou externes des dispositifs 5 de fermeture actuels tout en répondant aux exigences de recyclabilité actuelles, le profilé femelle 10 présente une section en U comportant une base 11 raccordée au premier voile support 7, un premier bras 13a et un deuxième bras 13b s’étendant chacun depuis la base 11. La base 11 est sensiblement parallèle au voile support 7 tandis que les bras 13a, 13b s’étendent suivant une direction normale au plan P du dispositif 5.
Les bras 13a, 13b du profilé femelle 10 présentent chacun une face interne 14a, 14b et une face externe 15a, 15b, la face interne 14a du premier bras 13a faisant face à la face interne 14b du deuxième bras 13b. Les faces internes 14a, 14b des bras 13a, 13b délimitent ensemble une cavité (ou rail) configurée pour recevoir le profilé mâle 30. La base 11 présente une face supérieure 12, qui délimite la cavité 16 avec les faces internes 14a, 14b des bras 13a, 13b, et une face inférieure, qui s’étend à l’opposé par rapport à la cavité 16, dans le prolongement de la face supérieure 7a du voile support 7. En d’autres termes, la face inférieure de la base 11 est comprise dans le plan P du dispositif 5 et s’étend à distance de la face inférieure 7b du premier voile support 7. Dans ce qui suit, on considèrera que chaque bras 13a, 13b du profilé femelle 10 commence au niveau de la face supérieure 12 de la base 11. Chaque bras 13a comprend donc une extrémité inférieure 17, qui s’étend depuis la base 11 à distance du premier voile support 7, et une deuxième supérieure ou extrémité libre 18, opposée à la première extrémité et portant un crochet 19.
Le premier bras 13a du profilé femelle 10 comprend une surépaisseur 20 au niveau de sa face externe 15a de sorte qu’un rapport entre la largeur maximale L1 du premier bras 13a et la largeur maximale L2 du deuxième bras 13b est supérieure ou égale à 1.10. De préférence, ce rapport est supérieur ou égal à 1.20 et inférieur ou égal à 1.50, par exemple supérieur ou égal à 1.30 et inférieur ou égal à 1.45. Par largeur maximale L1, L2 du premier bras 13a et du deuxième bras 13b, respectivement, on comprendra ici la plus grande distance, mesurée dans un plan parallèle au plan P du dispositif 5, entre la face externe 15a, 15b et la face interne 14a, 14b des bras 13a, 13b, respectivement. La surépaisseur 20 s’étend au niveau de la face externe 15a du bras 13a afin d’augmenter localement la largeur du profilé femelle 10.
Le profilé femelle 10 n’est donc pas symétrique, le premier bras 13a du profilé femelle étant plus épais que le deuxième bras 13b.
Par exemple, la largeur maximale L1 du premier bras 13a peut être égale à environ 0.40 mm (à 10 % près), la largeur maximale L2 du deuxième bras 13b peut être égale à environ 0.30 mm (à 10 % près), le rapport L1/L2 entre les largeurs maximales des premier et deuxième bras 13a, 13b étant alors égal à 1.33.
La Demanderesse s’est en effet aperçue du fait que l’utilisation d’un dispositif 5 de fermeture comprenant :
- un profilé femelle 10 en U et un profilé mâle 30 correspondant
- le profilé femelle 10 comprenant une surépaisseur 20 localisée au niveau de la face externe 15a du premier bras 13a
- le profilé femelle 10 présentant un rapport entre la largeur maximale L1 du premier bras 13a et la largeur maximale L2 du deuxième bras 13b supérieure ou égale à 1.10
permettait de différencier les forces d’ouverture du dispositif 5 de sorte à accroître la résistance du dispositif 5 aux sollicitations internes tout en permettant une ouverture facile par un utilisateur, tout en conservant un poids au mètre linéaire acceptable du profilé femelle 10 pour un encombrement donné en largeur et en hauteur. La force à l’ouverture du dispositif 5 de fermeture comprenant cet élément de fermeture femelle 6 est en effet drastiquement augmentée du côté du premier bras 13a, en comparaison avec la force à l’ouverture nécessaire du côté du deuxième bras 13b. Le profilé femelle 10 est en effet localement plus rigide du côté du premier bras 13a grâce à la surépaisseur 20 locale au niveau de sa face externe 15a, tout en conservant une certaine souplesse au niveau de sa base 11 et de ses crochets 19 qui confère une certaine élasticité et une déformabilité au profilé femelle 10 lui permettant de mieux résister aux efforts de séparation des éléments de fermeture 6, 8 lorsqu’ils sont sollicités du côté de ce bras 13a.
permettait de différencier les forces d’ouverture du dispositif 5 de sorte à accroître la résistance du dispositif 5 aux sollicitations internes tout en permettant une ouverture facile par un utilisateur, tout en conservant un poids au mètre linéaire acceptable du profilé femelle 10 pour un encombrement donné en largeur et en hauteur. La force à l’ouverture du dispositif 5 de fermeture comprenant cet élément de fermeture femelle 6 est en effet drastiquement augmentée du côté du premier bras 13a, en comparaison avec la force à l’ouverture nécessaire du côté du deuxième bras 13b. Le profilé femelle 10 est en effet localement plus rigide du côté du premier bras 13a grâce à la surépaisseur 20 locale au niveau de sa face externe 15a, tout en conservant une certaine souplesse au niveau de sa base 11 et de ses crochets 19 qui confère une certaine élasticité et une déformabilité au profilé femelle 10 lui permettant de mieux résister aux efforts de séparation des éléments de fermeture 6, 8 lorsqu’ils sont sollicités du côté de ce bras 13a.
Par poids au mètre linéaire (en g/m), on comprendra ici le poids (en grammes) d’un mètre de profilé femelle 10 (dépourvu de voile support 7). Dans une forme de réalisation, le poids au mètre linéaire du profilé femelle 10 est inférieur ou égal à 1.30 g/m, de préférence inférieur ou égal à 1.20 g/m.
Par force à l’ouverture, on comprendra ici la force nécessaire pour ouvrir un dispositif 5 de fermeture (le protocole de mesure de cette force à l’ouverture étant détaillé plus loin dans la description). Dans le cas présent, la force nécessaire pour ouvrir un dispositif 5 conforme à l’invention est au moins égale à 6 N, de préférence supérieure ou égale à 8 N, lorsqu’elle est appliquée du côté du premier bras 13a, et au moins égale à 3 N lorsqu’elle est appliquée du côté du deuxième bras 13b. De préférence, la force à l’ouverture du côté du deuxième bras 13 est inférieure ou égale à 10 N, de préférence inférieure ou égale à 8 N, afin de faciliter l’ouverture du dispositif 5 par un utilisateur.
Avantageusement, lorsque le premier bras 13a est positionné coté intérieur du sachet 1, c’est-à-dire vers sont fond, le deuxième bras 13b étant disposé côté extérieur, c’est-à-dire vers son embouchure, le dispositif de fermeture 5 résiste fortement aux sollicitations internes du sachet 1, générées par son contenu, mais peut être ouvert sans difficulté depuis l’extérieur du sachet 1. Un tel sachet 1 peut alors être utilisé pour des contenant lourds, sans pour autant risquer de s’ouvrir de manière intempestive.
Bien entendu, la configuration inverse est également envisageable, en plaçant le premier bras 13a coté extérieur du sachet 1, le deuxième bras 13b étant disposé côté intérieur, de sorte que le dispositif de fermeture 5 résiste fortement aux sollicitations externes du sachet 1, empêchant ainsi son ouverture facile par un utilisateur.
Un tel élément de fermeture femelle 6 peut être associé à tout élément de fermeture mâle 8 conventionnel. En particulier, l’élément de fermeture mâle 8 peut comprendre, de manière non limitative, un profilé mâle 30 en forme de flèche comprenant une tige 31 s’étendant depuis le deuxième voile support 9 et deux parois inclinées 32, s’étendant chacune de part et d’autre de l’extrémité de la tige 31. Les parois inclinées 32 de la flèche sont configurées pour coopérer avec les crochets 19 du profilé femelle 10 afin de maintenir le profilé mâle 30 engagé dans le profilé femelle 10. La tige 31, les parois inclinées 32 et le deuxième voile support 9 sont formés intégralement et en une seule pièce, par exemple par coextrusion.
A titre d’exemple non limitatif, un profilé femelle en U conventionnel (dépourvu de surépaisseur) présentant une hauteur totale de 1.00 mm et la largeur L1, L2 de ses deux bras est identique et égale à 0.275 mm environ et réalisé en polyéthylène, présente un poids au mètre linéaire de l’ordre de 1.01 g/m. Un dispositif conventionnel comprenant ce profilé femelle en U conventionnel et un profilé mâle 30 du type flèche conventionnel présente en outre une force à l’ouverture de l’ordre de 3.37 N (quel que soit le côté d’application de la force, le dispositif étant symétrique).
Un profilé femelle 10 conforme à l’invention présentant un rapport L1/L2 égal à 1.33, comprenant une même hauteur totale, des largeurs maximales L1 et L2 égale à 0.4 mm et 0.3 mm, respectivement, et réalisé dans le même matériau constitutif que le profilé femelle conventionnel décrit ci-dessus présente un poids au mètre linéaire de 1.20 g/m. De plus, un dispositif 5 de fermeture comprenant ce profilé femelle 10 associé au même profilé mâle 30 du type flèche présente une force à l’ouverture, du côté du premier bras 13a, de 9.82 N et une force à l’ouverture du côté du deuxième bras 13b de 3.60 N. Il ressort donc que, pour un encombrement comparable (en hauteur totale H et en largeur maximale Lmax) et un poids au mètre linéaire comparable (la différence de poids au mètre linéaire étant inférieure à 10 %), le dispositif 5 comprenant ce profilé femelle 10 présente une force à l’ouverture du côté du premier bras 13a trois fois plus grande que celle du dispositif conventionnel équivalent tout en permettant une ouverture facile du dispositif 5 par un utilisateur du côté du deuxième bras 13b.
La surépaisseur 20 peut être monobloc et continue sur toute sa hauteur h. En variante, la surépaisseur 20 peut être discontinue le long du premier bras 13a et être formée d’au moins deux protubérances s’étendant chacune au niveau de la face externe 15a du premier bras 13a.
Le profilé femelle 10 présente une largeur minimale Lmin et une largeur maximale Lmax, correspondant respectivement à la plus petite distance et à la plus grande distance entre les faces externes 15a, 15b des bras 13a, 13b, entre leur extrémité inférieure 17 et leur extrémité libre 18. La largeur minimale Lmin et la largeur maximale Lmax sont chacune mesurées dans des plans parallèles au plan P du dispositif 5.
Dans une forme de réalisation, la surépaisseur 20 du premier bras 13a est locale et à distance de l’extrémité inférieure 17 et de l’extrémité libre 18 du premier bras 13a. La largeur minimale Lmin du profilé femelle 10 est donc strictement inférieure à sa largeur maximale Lmax.
Par ailleurs, la transition entre la portion du premier bras 13a du profilé femelle 10 qui présente une largeur minimale Lmin (typiquement, au niveau de la base 11 et de l’extrémité libre 18) et la surépaisseur 20 est abrupte, c’est-à-dire non progressive, afin de conférer l’élasticité et la déformabilité voulues au profilé femelle 10. A cet effet, le bord inférieur de la surépaisseur 20 (qui fait face au voile support) et le bord supérieur de la surépaisseur 20 (qui s’étend à proximité de l’extrémité libre 18 du premier bras 13a) forment chacun un décrochement 21 au niveau de la face externe 15a du premier bras 13a. Les bords inférieur et supérieur de la surépaisseur 20 peuvent par exemple être sensiblement parallèles au plan P du dispositif 5.
Dans une forme de réalisation, un rapport entre la largeur maximale Lmax et la largeur minimale Lmin du profilé femelle 10 est supérieur ou égal à 1.05.
La surépaisseur 20 s’étend sur une hauteur h comprise entre 0.2 et 0.9 fois une hauteur totale H du profilé femelle 10, de préférence entre 0.4 et 0.7 fois la hauteur totale H du profilé femelle 10, afin d’augmenter suffisamment la rigidité des bras 13a, 13b et donc la force à l’ouverture du dispositif 5 de fermeture, typiquement entre 0.5 et 0.6 fois la hauteur H. Par hauteur totale H, on comprendra ici la hauteur du profilé femelle 10 entre la face inférieure de sa base 11 et la deuxième extrémité des bras 13a, 13b (hors voile support 7). Par hauteur h de la surépaisseur 20, on comprendra la distance maximale entre le bord supérieur et le bord inférieur de la surépaisseur 20.
Cette configuration de la surépaisseur 20 permet ainsi de conférer une rigidité suffisante au premier bras 13a du profilé femelle 10 pour améliorer sa force à l’ouverture et sa résistance aux sollicitations (internes ou externes, selon sa position sur le sachet 1).
Par exemple, pour un profilé femelle 10 dont le premier bras 13a présente une largeur maximale L1 de l’ordre de 0.4 mm (à 10 % près), la hauteur totale H peut être égale à 0.96 mm (à 10 % près) et la hauteur h de la surépaisseur 20 peut être égale à 0.55 mm (à 10 % près).
Un rapport entre la largeur maximale Lmax du profilé femelle 10 et la hauteur totale H du profilé femelle 10 est comprise entre 1.3 et 2.0. Par exemple, pour une largeur maximale Lmax égale à 1.60 mm et une hauteur totale H égale à 0.96, le rapport Lmax/H est environ égal à 1.66.
La largeur maximale de la base 11 est par ailleurs strictement inférieure à la largeur maximale Lmax du profilé femelle 10. Par largeur de la base 11, on comprendra ici la distance entre les faces externes de la base 11 (qui s’étendent dans le prolongement des faces externes 15a, 15b des bras 13a, 13b) dans le plan P du dispositif 5. Dans une forme de réalisation, la largeur maximale de la base 11 est sensiblement égale, à 10 % près, à la largeur minimale Lmin du profilé femelle 10.
Le profilé femelle 10 comprend un crochet 19 s’étendant depuis l’extrémité libre 18 de chaque bras 13a, 13b en direction de la cavité 16, vers la base 11. Les crochets 19 et la forme de la cavité 16 du profilé femelle 10 sont dimensionnés de sorte à maintenir avec ajustement le profilé mâle 30 dans la cavité 16, lorsque le profilé mâle 30 est engagé dans le profilé femelle 10.
Pour cela, le profilé femelle 10 et le profilé mâle 30 sont dimensionnés de sorte à respecter l’un au moins des paramètres suivants :
- Lorsque le profilé femelle 10 est au repos, une distance minimale e entre les crochets 19 est au plus égale (à 10 % près) à la largeur eMde la tige 31 du profilé mâle 30.
- La cavité 16 du profilé femelle 10 est dimensionnée de sorte que la distance Lc (dans un plan parallèle au plan P du dispositif 5) entre les faces internes 14a, 14b des bras 13a, 13b est au plus égale (à 10% près) à la plus grande largeur LMde la flèche du profilé mâle 30. La plus grande largeur LMdu profilé mâle 30 correspond ici à la distance, dans le plan P du dispositif 5, entre les extrémités libres des parois inclinées 32 de la flèche.
- La hauteur hc de la cavité 16 (distance entre la face supérieure 12 de la base 11 et le sommet du crochet 19, correspondant sensiblement à l’extrémité libre 18 des bras 13a, 13b) est dimensionnée de sorte à autoriser l’insertion en force du crochet 19 dans la cavité 16, avec un faible jeu. Par exemple, la hauteur hc de la cavité 16 est sensiblement égale (à 10 % près) à la hauteur totale HMdu profilé mâle 30 (c’est-à-dire la distance entre la face supérieure 9a du deuxième voile support 9, du côté de laquelle s’étend le profilé mâle 30, et le sommet de la flèche du profilé mâle 30).
- Lorsque le profilé femelle 10 est au repos, une distance minimale e entre les crochets 19 est au plus égale (à 10 % près) à la largeur eMde la tige 31 du profilé mâle 30.
- La cavité 16 du profilé femelle 10 est dimensionnée de sorte que la distance Lc (dans un plan parallèle au plan P du dispositif 5) entre les faces internes 14a, 14b des bras 13a, 13b est au plus égale (à 10% près) à la plus grande largeur LMde la flèche du profilé mâle 30. La plus grande largeur LMdu profilé mâle 30 correspond ici à la distance, dans le plan P du dispositif 5, entre les extrémités libres des parois inclinées 32 de la flèche.
- La hauteur hc de la cavité 16 (distance entre la face supérieure 12 de la base 11 et le sommet du crochet 19, correspondant sensiblement à l’extrémité libre 18 des bras 13a, 13b) est dimensionnée de sorte à autoriser l’insertion en force du crochet 19 dans la cavité 16, avec un faible jeu. Par exemple, la hauteur hc de la cavité 16 est sensiblement égale (à 10 % près) à la hauteur totale HMdu profilé mâle 30 (c’est-à-dire la distance entre la face supérieure 9a du deuxième voile support 9, du côté de laquelle s’étend le profilé mâle 30, et le sommet de la flèche du profilé mâle 30).
Le dispositif 5 de fermeture peut notamment être réalisé en polyéthylène ou en polypropylène.
Dans une première forme de réalisation, le dispositif 5 de fermeture est en polyéthylène et les parois 4 du sachet 1 sont formées dans un complexe polyéthylène / polyéthylène.
Dans une deuxième forme de réalisation, le dispositif 5 de fermeture est réalisé en polypropylène et les parois 4 du sachet 1 sont réalisés en polypropylène ou dans un complexe polypropylène/polypropylène
Avantageusement, quelle que soit la forme de réalisation, le sachet 1 ainsi obtenu est alors formé uniquement à base de polyéthylène et de ses dérivés ou uniquement à base de polypropylène et ses dérivés, respectant ainsi les exigences actuelles en matière de recyclabilité. Les étapes de soudure du dispositif 5 sur les parois 4 du sachet 1 sont en outre facilitées et améliorées, et notamment la soudure transverse et la découpe du sachet 1, réduisant ainsi les risques de fuite du sachet 1. En effet, lorsque la hauteur du dispositif 5 de fermeture est importante, l’écrasement des profilés mâle et femelle peut être insuffisant, créant ainsi une zone privilégiée de fuites. A contrario, dans le cadre de l’invention, la hauteur du profilé femelle 10 est standard grâce à la présence de la surépaisseur 20 de sorte que la soudure transverse du dispositif 5 sur le sachet 1 est améliorée.
Dans une forme de réalisation illustrée sur la figure 2, chaque bras 13a, 13b comprend une surépaisseur 20, 20b au niveau de sa face externe 15a, 15b afin d’augmenter localement la rigidité du profilé femelle 10 ainsi que sa déformabilité. Toutefois, afin de conférer aux dispositif 5 une résistance asymétrique aux sollicitations internes et externes, la surépaisseur 20b du deuxième bras 13b est plus fine que la surépaisseur 20 du premier bras 13a, de sorte que le rapport L1/L2 reste supérieur ou égal à 1.10. La hauteur et la forme de la surépaisseur 20b du deuxième bras 13b est en revanche similaire, voire identique, à la hauteur et à la forme de la surépaisseur du premier bras 13a et s’étendra à une même distance du plan P du dispositif 5. En particulier, le bord inférieur et le bord supérieur de la surépaisseur 20b du deuxième bras 13b peuvent chacun former un décrochement 21b au niveau de la face externe.
Exemple de réalisation
Un exemple de dispositif 5 de fermeture conforme à l’invention a été illustré en figure 1.
Dans cet exemple de dispositif 5, le profilé mâle 30 et le profilé femelle 10 sont réalisés en polyéthylène.
Le profilé mâle 30 est conventionnel et présente une plus grande largeur LMégale à 0.90 mm, une largeur eMde tige 31 égale à 0.45 mm et une hauteur totale HMégale à 0.85 mm.
Le profilé femelle 10 comprend un premier bras 13a muni d’une surépaisseur 20 sur sa face externe 15a et un deuxième bras 13b dont la largeur est constante sur toute la hauteur H (et dépourvu de surépaisseur). Le profilé femelle 10 présente alors les caractéristiques suivantes :
- largeur maximale L1 du premier bras 13a = 0.40 mm
- largeur maximale L2 du deuxième bras 13b = 0.3 mm
- largeur maximale Lmax du profilé femelle 30 = 1.60 mm
- largeur minimale Lmin du profilé femelle 30 = 1.50 mm
- rapport Lmax/Lmin = 1.07
- largeur maximale de la base 11 = 1.50 mm
- hauteur h de la surépaisseur = 0.55 mm
- largeur Lc de la cavité 16, au repos (entre les faces internes 14a, 14b des bras 13a, 13b) = 0.9 mm
- hauteur totale H du profilé femelle 10 = 0.96 mm
- hauteur hc de la cavité 16 = 0.82 mm.
- largeur maximale L1 du premier bras 13a = 0.40 mm
- largeur maximale L2 du deuxième bras 13b = 0.3 mm
- largeur maximale Lmax du profilé femelle 30 = 1.60 mm
- largeur minimale Lmin du profilé femelle 30 = 1.50 mm
- rapport Lmax/Lmin = 1.07
- largeur maximale de la base 11 = 1.50 mm
- hauteur h de la surépaisseur = 0.55 mm
- largeur Lc de la cavité 16, au repos (entre les faces internes 14a, 14b des bras 13a, 13b) = 0.9 mm
- hauteur totale H du profilé femelle 10 = 0.96 mm
- hauteur hc de la cavité 16 = 0.82 mm.
Le poids au mètre linéaire de ce profilé femelle 10 est alors faible, de l’ordre de 1.20 g/m, et la force à l’ouverture du dispositif 5 de fermeture est de 9.82 N du côté du premier bras 13a et de 3.6 N du côté du deuxième bras. Le dispositif 5 présente donc une asymétrie marquée au niveau des forces d’ouverture, ce qui permet de différencier sa résistance aux sollicitations internes et externes.
Exemple comparatif
Dans cet exemple comparatif, le profilé mâle 30 du dispositif de fermeture est obtenu avec la même filière d’extrusion et réalisé dans les mêmes matériaux constitutifs que le profilé mâle 30 utilisé pour l’exemple de réalisation décrit ci-dessus.
Le profilé femelle du dispositif de fermeture comparatif est conforme à l’art antérieur et réalisé dans le même polyéthylène. Il présente en outre les caractéristiques suivantes :
- largeur maximale L1 du premier bras = 0.275 mm
- largeur maximale L2 du deuxième bras = 0.275 mm
- largeur maximale du profilé femelle = 1.9 mm
- largeur minimale du profilé femelle= 1.9 mm
- rapport Lmax/Lmin = 1.0
- largeur maximale de la base = 1.9 mm
- largeur de la cavité, au repos (entre les faces internes des bras) = 1.12 mm
- hauteur totale du profilé femelle = 1.0 mm
- hauteur de la cavité = 0.9 mm.
- largeur maximale L1 du premier bras = 0.275 mm
- largeur maximale L2 du deuxième bras = 0.275 mm
- largeur maximale du profilé femelle = 1.9 mm
- largeur minimale du profilé femelle= 1.9 mm
- rapport Lmax/Lmin = 1.0
- largeur maximale de la base = 1.9 mm
- largeur de la cavité, au repos (entre les faces internes des bras) = 1.12 mm
- hauteur totale du profilé femelle = 1.0 mm
- hauteur de la cavité = 0.9 mm.
Le profilé femelle est conforme à l’art antérieur, donc dépourvu de surépaisseur, de sorte que le rapport entre la largeur maximale et la largeur minimale du profilé femelle est égal à 1. La force à l’ouverture du dispositif de fermeture est de 3.37 N des deux côtés (symétrique).
Protocole de mesure de la force à l’ouverture
L’objectif du protocole de mesure est de déterminer, de manière fiable et reproductible, la force à l’ouverture d’un dispositif 5 de fermeture, c’est-à-dire l’effort nécessaire pour séparer le profilé mâle 30 du profilé femelle 10. Ce protocole est inspiré de la norme NF EN 14867 : 2005 pour la mesure des forces d’ouverture interne et externe des sachets 1 de congélation pour la grande distribution.
L’échantillon testé (un morceau de dispositif de fermeture) doit présenter les caractéristiques suivantes :
- ne pas avoir été manipulé au préalable ni ouvert.
- être découpé avec des ciseaux.
- ne pas avoir été manipulé au préalable ni ouvert.
- être découpé avec des ciseaux.
L’appareil 40 de mesure de la force à l’ouverture est un appareil 40 de traction verticale à vitesse réglable muni d’un capteur force enregistrant les pics en Newton (N). Ici, l’appareil 40 de mesure est une machine de contrôle LLOYD LRC Plus Series (LRCPLUS, capteur force 100 N, gamme d’effort 5 kN, vitesse comprise entre 0.01 et 1020 mm/min avec une précision inférieure à 0.2 %, une résolution de charge inférieure à 0.005% du capteur force). Afin de permettre une bonne préhension des voiles support 7, 9 par l’appareil 40 de mesure, les mors 41 sont équipés de pinces 42 configurées pour saisir chacune un voile support (voir Figure 3).
La largeur des mors 41 de l’appareil 40 de mesure et la longueur de l’échantillon testé dépend de la largeur de l’échantillon. En particulier, pour un échantillon dont la largeur maximale Lmax des voiles support 7, 9 est inférieure à 17 mm, on choisit des mors 41 présentant une largeur de 15 mm et une longueur d’échantillon égale à 50 mm (à 2 mm près). Pour un échantillon dont la largeur maximale Lmax des voiles support 7, 9 est supérieure ou égale à 17 mm, on choisit des mors 41 présentant une largeur de 25 mm et une longueur d’échantillon égale à 100 mm (à 2 mm près).
La force à l’ouverture du dispositif 5 de fermeture doit être déterminée aussi bien en cas de sollicitations internes (dues au contenu du sachet 1) qu’externes (dues à l’ouverture du sachet 1 par un opérateur), que le dispositif 5 de fermeture soit symétrique (premier et deuxième voile support 9 symétriques par rapport à un plan normal au plan P du dispositif 5 et passant par les profilés mâle et femelle emboîtés) ou asymétriques (pas de premier et/ou deuxième voile support 7, 9 d’un des côtés des profilés femelle ou mâle, respectivement – voir par exemple Figure 1).
Le procédé de mesure de la force à l’ouverture d’un échantillon donné comprend alors les étapes suivantes :
- écarter les voiles support 7, 9 de l’échantillon afin de les positionner dans les mors 41 de l’appareil 40 de mesure. Les voiles support 7, 9 doivent être écartés de la distance la plus faible possible afin de ne pas contraindre le dispositif 5. De préférence, l’échantillon est placé horizontalement.
- ouvrir les mors 41.
- faire glisser les voiles support 7, 9 dans les mors 41 jusqu’à la butée et en appui dans les mors 41. Le deuxième voile support 9, qui porte le profilé mâle 30, doit être placé dans le mors 41 mobile.
- fermer chaque pince 42 contre le voile support correspondant.
- démarrer la mesure : la vitesse de traction doit être fixée à 100 mm/min.
- écarter les voiles support 7, 9 de l’échantillon afin de les positionner dans les mors 41 de l’appareil 40 de mesure. Les voiles support 7, 9 doivent être écartés de la distance la plus faible possible afin de ne pas contraindre le dispositif 5. De préférence, l’échantillon est placé horizontalement.
- ouvrir les mors 41.
- faire glisser les voiles support 7, 9 dans les mors 41 jusqu’à la butée et en appui dans les mors 41. Le deuxième voile support 9, qui porte le profilé mâle 30, doit être placé dans le mors 41 mobile.
- fermer chaque pince 42 contre le voile support correspondant.
- démarrer la mesure : la vitesse de traction doit être fixée à 100 mm/min.
On notera que l’échantillon doit s’ouvrir en son centre. Dans le cas où l’échantillon s’ouvre par un côté, la valeur n’est pas conforme (dû à mauvais positionnement de l’échantillon dans l’appareil 40) et le test doit être refait.
Le résultat de la traction doit correspondre à un pic en Newton (N). La valeur maximale de ce pic est retenue comme la valeur de la force à l’ouverture de l’échantillon testé.
Le test doit être reproduit (de manière conforme) dix fois, et la valeur retenue correspond à la moyenne des dix mesures conformes.
Le test doit en outre réalisé des deux côtés du dispositif 5 de fermeture, afin de déterminer la force à l’ouverture lorsque l’effort est appliqué du côté du premier bras 13a du dispositif 5 et la force à l’ouverture lorsque l’effort est appliqué du côté du deuxième bras 13b.
Claims (15)
- Elément de fermeture femelle (6) d’un dispositif (5) de fermeture pour un sachet (1), ledit élément de fermeture femelle comprenant un voile support (7) et un profilé femelle (10) raccordé au voile support (7),
le profilé femelle (10) présentant une section en U comportant une base (11) raccordée au voile support (7) et un premier bras (13a) et un deuxième bras (13b) s’étendant depuis la base (11),
le premier et le deuxième bras (13a, 13b) du profilé femelle (10) présentant chacun une face interne (14a, 14b) et une face externe (15a, 15b), la face interne (14a) du premier bras (13a) faisant face à la face interne (14b) du deuxième bras (13b),
le premier et le deuxième bras (13a, 13b) du profilé femelle (10) présentant chacun une largeur maximale (L1 ; L2) prédéterminée mesurée entre la face interne (14a, 14b) et la face externe (15a, 15b) du bras correspondant (13a, 13b),
l’élément de fermeture femelle (6) étant caractérisé en ce que le premier bras (13a) présente une surépaisseur (20a) au niveau de sa face externe (15a) de sorte qu’un rapport entre la largeur maximale (L1) du premier bras (13a) et la largeur maximale (L2) du deuxième bras (13b) est supérieur ou égal à 1.10, de préférence supérieur ou égal à 1.20 et inférieur ou égal à 1.50, par exemple supérieur ou égal à 1.30 et inférieur ou égal à 1.45. - Elément de fermeture femelle (6) selon la revendication 1, dans lequel la surépaisseur (20a) présente un bord inférieur faisant face au voile support (7) et qui s’étend à distance du voile support (7), ledit bord inférieur formant un décrochement (21, 21b) au niveau de la face externe (15a) du premier bras (13a).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel la surépaisseur (20a) présente un bord supérieur faisant face à une extrémité libre du premier bras (13a) associé et qui s’étend à distance de ladite extrémité libre, ledit bord supérieur formant un décrochement (21, 21b) au niveau de la face externe (15a) du premier bras (13a).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel seul le premier bras (13a) comprend une surépaisseur (20a) au niveau de sa face externe (15a).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le deuxième bras (13b) comprend également une surépaisseur (20b) au niveau de sa face externe (15b).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel la ou les surépaisseur(s) (20a, 20b) s’étend(ent) sur une hauteur (h) comprise entre 0.2 et 0.9 fois une hauteur totale (H) du profilé femelle (10), de préférence entre 0.4 et 0.7 fois la hauteur totale (H).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la ou les surépaisseurs (20a, 20b) s’étend(ent) de manière continue sur toute sa hauteur (h).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la ou les surépaisseur(s) (20a, 20b) est(sont) discontinue(s) le long du premier bras (13a) et est formée d’au moins deux protubérances s’étendant chacune au niveau de la face externe (15a) du bras (13a).
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le profilé femelle (10) présente une largeur maximale (Lmax) prédéterminée et une hauteur totale (H), la hauteur totale (H) étant inférieure à la largeur maximale (Lmax) prédéterminée du profilé femelle (10).
- Elément de fermeture femelle (6) selon la revendication 9, dans lequel un rapport entre la largeur maximale (Lmax) prédéterminée du profilé femelle (10) et la hauteur totale (H) du profilé femelle (10) est compris entre 1.3 et 2.0, par exemple de l’ordre de 1.6.
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel un poids au mètre linéaire du profilé femelle (10) est inférieur ou égal à 1.30 g/m, de préférence inférieur ou égal à 1.20 g/m.
- Elément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 11, dans lequel la largeur maximale (Lmax) du premier bras (13a) est comprise entre 0.35 mm et 0.45 mm et la largeur maximale (Lmax) du deuxième bras (13b) est comprise entre 0.25 mm et 0.35 mm.
- Dispositif (5) de fermeture pour un sachet (1) comprenant :
- un élément de fermeture femelle (6) selon l’une des revendications 1 à 12, et
- un élément de fermeture mâle (8) comprenant un voile support (9) et un profilé mâle (30) raccordé au voile support (9), le profilé mâle (30) étant complémentaire du profilé femelle (10). - Sachet (1) comprenant un dispositif (5) de fermeture selon la revendication 13.
- Sachet (1) selon la revendication 14, comprenant une première et une deuxième paroi (4) reliées ensemble de manière à définir un fond, des côtés latéraux et une embouchure (3), le dispositif (5) de fermeture étant relié aux parois (4) du sache de sorte que le premier bras (13a) est disposé à l’intérieur du sachet (1), du côté du fond, et le deuxième bras (13b) est disposé vers l’extérieur du sachet (1), du côté de l’embouchure (3).
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2019
- 2019-09-27 FR FR1910727A patent/FR3101332B1/fr active Active
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