FR3098595A1 - Dispositif d’essai en traction et/ou torsion - Google Patents
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Abstract
Dispositif de préhension et de serrage d’une éprouvette (10b) d’essai en traction et/ou torsion pour un système de positionnement et de maintien de l’éprouvette dans une machine de test, ladite éprouvette étant cylindrique selon un axe longitudinal et pourvue à au moins une de ses extrémités d’un embout de préhension (11b) qui comporte une ligne d’amarrage (40), destinée à être fixée à l’éprouvette, munie à une première extrémité longitudinale de moyens de fixation sur un support de traction/torsion de la machine de test et munie à une seconde extrémité longitudinale d’une embase tubulaire pourvue de cannelures internes et d’un premier filetage, une douille cannelée (20b), à cannelures externes, destinée à être reçue longitudinalement dans l’embase tubulaire et bloquée en rotation dans l’embase par coopération de forme des cannelures, un manchon (30b) pourvu d’un premier taraudage (31), complémentaire du premier filetage de la ligne d’amarrage pour se visser sur l’embase tubulaire, et pourvu d’un orifice de passage de l’éprouvette au travers du manchon, pour lequel la douille cannelée (20b) comporte une empreinte creuse (24b) destinée à recevoir un embout (11b) de l’éprouvette et est conformée de sorte que le vissage du manchon sur l’embase tubulaire de la ligne d’amarrage, resserre la douille cannelée sur l’embout de l’éprouvette pour fixer l’éprouvette sur le dispositif. Figure de l’abrégé : Figure 2
Description
La présente demande concerne un dispositif pour la réalisation d’essais en traction et/ou torsion sur des éprouvettes de matériaux.
L’invention est du domaine des essais de métrologie sur des éprouvettes de matériaux métalliques pour mesurer leur résistance à la traction et/ou à la torsion à température ambiante ou élevée.
Il est connu de réaliser des essais sur des éprouvettes au moyen de machines d’essai pourvues de mors hydrauliques de prise en pince d’éprouvettes comportant une partie de forme générale cylindrique pourvues à leurs deux extrémités de parties de préhension généralement parallélépipédiques. Du fait de l’encombrement des mors et de la longueur réduite des éprouvettes, il est difficile de disposer un four autour de celles-ci pour des essais en température.
Des dispositifs chauffants à induction peuvent être utilisés mais ces derniers réalisent difficilement une chauffe homogène des éprouvettes.
Résumé
La présente demande vise à réaliser un système de préhension d’éprouvettes adaptable dans une machine d’essais et d’encombrement réduit au-dessus et au-dessous de l’éprouvette pour permettre de disposer un four à résistances chauffantes englobant l’éprouvette. En outre, le dispositif de la présente demande vise à simplifier le positionnement et le maintien des éprouvettes dans une machine d’essai de traction et torsion.
Pour ce faire la présente demande prévoit plus particulièrement un dispositif de préhension et de serrage d’une éprouvette d’essai en traction et/ou torsion pour un système de positionnement et de maintien de l’éprouvette dans une machine de test, ladite éprouvette étant cylindrique selon un axe longitudinal et pourvue à au moins une de ses extrémités d’un embout de préhension qui comporte :
- - une ligne d’amarrage, munie à une première extrémité longitudinale de moyens de fixation sur un support de traction/torsion de la machine de test destinée à être fixée à l’éprouvette et munie à une seconde extrémité longitudinale d’une embase tubulaire pourvue de cannelures internes et d’un premier filetage ;
- - une douille cannelée, à cannelures externes, destinée à être reçue longitudinalement dans l’embase tubulaire et bloquée en rotation dans l’embase par coopération de forme des cannelures ;
- - un manchon pourvu d’un premier taraudage, complémentaire du premier filetage pour se visser sur l’embase tubulaire, et pourvu d’un orifice de passage de l’éprouvette au travers du manchon,
Ce dispositif est compact et utilisable pour des essais de traction, des essais de torsion ou des essais de traction/torsion. Par ailleurs, la douille cannelée qui relie la ligne à l’éprouvette peut être utilisée en tant que pièce d’usure et remplacée aisément.
Avantageusement, les cannelures de la douille cannelée sont complémentaires des cannelures de l’embase.
Selon un mode de réalisation particulier, la douille cannelée comporte des secteurs séparés angulairement par des fentes de serrage longitudinales qui rendent plus aisé le resserrage de la douille cannelée.
La douille cannelée est préférablement fendue tous les 120° ce qui la rend ainsi plus souple et donc déformable. Cette souplesse permet la suppression des jeux radiaux au serrage.
Selon un premier mode de réalisation plus particulièrement adapté aux essais en torsion, l’embout de l’éprouvette est recouvert d’une douille intermédiaire qui se positionne entre l’embout et la douille cannelée.
L’embout équipé de ladite douille intermédiaire s’insère alors dans la douille cannelée, ladite douille intermédiaire comportant une surface externe à profil tronconique de section conjuguée à une section de la douille cannelée et une surface interne de section conjuguée à une section de l’embout.
Dans ce cas, le manchon comporte une face interne d’appui sur une face d’extrémité de la douille intermédiaire positionnée de telle sorte que le vissage du manchon sur l’embase de la ligne d’amarrage provoque l’enfoncement de la douille intermédiaire dans la douille cannelée et le coincement de la douille intermédiaire dans la douille cannelée avec serrage de l’embout de l’éprouvette.
Selon un mode de réalisation particulier, l’empreinte de la douille cannelée, la douille intermédiaire et l’embout de l’éprouvette sont de section carrée.
Selon un second mode de réalisation plus particulièrement adapté pour des essais en traction et en torsion, l’embout de l’éprouvette est reçu directement dans la douille cannelée.
L’éprouvette peut dans ce cas comporter un second filetage sur un renflement de l’éprouvette et le manchon comporter un second taraudage au niveau de l’orifice du manchon, lesdits second filetage et second taraudage étant de pas inverse des premier filetage et premier taraudage entre le manchon et la ligne d’amarrage, lesdits second filetage et second taraudage étant positionnés de sorte que, éprouvette bloquée en rotation, le vissage du manchon sur la ligne d’un côté du manchon et le vissage du manchon sur l’éprouvette de l’autre côté du manchon enfoncent l’embout de l’éprouvette dans la douille cannelée.
Selon un mode de réalisation particulier, l’embout peut comporter une section triangulaire et un profil conique s’évasant depuis son extrémité libre vers la partie d’éprouvette cylindrique et la douille cannelée comporte une empreinte de section triangulaire, l’enfoncement de l’embout dans l’empreinte repoussant les secteurs dans les cannelures et bloquant l’éprouvette en rotation dans la ligne d’amarrage. L’embout et la douille cannelée peuvent aussi avoir une section carrée.
Avantageusement, au moins une première partie de la ligne d’amarrage du côté de sa première extrémité est creuse et reçoit un circuit de refroidissement liquide qui comporte une rainure hélicoïdale réalisée dans un insert s’insérant dans la ligne.
De manière complémentaire ou alternative, une seconde partie de la ligne côté embase est creuse et comporte un circuit de refroidissement gazeux longitudinal tubulaire, la douille cannelée et l’éprouvette étant elles-mêmes munies d’un perçage longitudinal prolongeant le circuit de refroidissement de la ligne.
Le circuit de refroidissement permet de réaliser des essais de fatigue thermomécanique.
Le dispositif peut en outre comporter un dispositif de blocage en rotation du manchon. Ceci évite un desserrage du manchon lors de sollicitations en torsion entraînant une déformation de la ligne.
La présente demande concerne en outre un système de positionnement et de maintien d’une éprouvette dans une machine de test d’essai en traction et/ou torsion, qui comprend au moins un dispositif de préhension et de serrage tel que décrit précédemment à au moins une extrémité de l’éprouvette.
L’éprouvette comportant un embout de préhension à chacune de ses deux extrémités, le système comprend avantageusement un dispositif de préhension et de serrage décrit ci-avant à chacune des deux extrémités de l’éprouvette.
La présente demande concerne enfin une machine de test d’essai en traction et/ou torsion comportant un système de positionnement et de maintien d’une éprouvette décrit précédemment et comportant un four amovible de forme générale tubulaire en deux parties séparables selon un plan passant par un axe longitudinal de l’éprouvette adapté à se positionner autour de l’éprouvette et à s’appuyer sur la ou les lignes d’amarrage.
La machine de test peut comprendre un circuit de refroidissement liquide traversant et/ou un circuit de refroidissement gazeux traversant le ou les dispositifs de préhension et de serrage.
D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :
Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente divulgation, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
Les figures 1A et 1B représentent deux variantes d’un dispositif de préhension et de serrage d’une éprouvette 10a, 10b d’essai en traction et/ou torsion pour un système de positionnement et de maintien de l’éprouvette dans une machine de test comme représentée schématiquement en figure 5.
Il s’agit dans les deux cas d’une éprouvette cylindrique selon un axe longitudinal A et pourvue à au moins une de ses extrémités d’un embout de préhension 11a, 11b.
La figure 1A s’adresse à une éprouvette10a destinée principalement à des essais en torsion. La partie droite s’adresse à une éprouvette 10b destinée à des essais en traction et/ou torsion.
Pour cette éprouvette 10a destinée à des essais en torsion, l’embout de préhension 11a est ici de forme parallélépipédique à section carrée dans un plan perpendiculaire à l’axe A.
Le dispositif comporte une ligne d’amarrage 40 qui va solidariser l’éprouvette à la machine de test. Pour ce faire, l’éprouvette est munie à une première extrémité longitudinale de moyens de fixation 41 sur un support de traction/torsion de la machine de test.
Dans l’exemple de la figure 5 une ligne d’amarrage supérieure 40a relie un embout de préhension supérieur de l’éprouvette à un support mobile 73 et une ligne d’amarrage inférieure 40b relie un embout de préhension inférieur de l’éprouvette à un support fixe 74. De retour à la figure 1, côté fixation de l’embout la ligne d’amarrage 40 est munie à une seconde extrémité longitudinale d’une embase tubulaire 42 pourvue de cannelures internes 43 et d’un premier filetage 44.
De retour à la figure 1A, l’embase tubulaire de la ligne d’amarrage supérieure ou inférieure 40 reçoit une douille cannelée 20a de section carrée à cannelures externes 23, destinée à être reçue longitudinalement dans l’embase tubulaire et bloquée en rotation dans l’embase par coopération de forme des cannelures.
Un manchon 30a est pourvu d’un premier taraudage 31 représenté à la figure 2, complémentaire du premier filetage 44 de la ligne d’amarrage pour visser le manchon sur l’embase tubulaire.
Comme représenté en figure 6, le manchon est pourvu d’un orifice 32a de passage de l’éprouvette au travers du manchon. Dans ce cas l’orifice dans la partie supérieure du manchon est lisse et de diamètre suffisant pour laisser passer l’embout 11a de l’éprouvette.
La douille cannelée 20a comporte une empreinte creuse 24a qui reçoit une douille intermédiaire 50 dans laquelle vient se loger l’embout 11a de l’éprouvette.
Les cannelures de la douille cannelée 20a sont similaires aux cannelures de la douille cannelée 20b telle que représentée en figure 3A et sont complémentaires des cannelures 43 de l’embase.
De retour à la figure 1A, la douille cannelée comporte des secteurs 21a séparés angulairement par des fentes 22a de serrage longitudinales. Dans ce mode de réalisation la douille cannelée comporte quatre secteurs et quatre fentes.
Selon la figure 6, l’embout 11a de l’éprouvette 10a est recouvert de la douille intermédiaire 50, l’embout 11a s’insérant dans ladite douille intermédiaire 50 elle-même insérée dans la douille cannelée 20a.
La douille intermédiaire 50 comporte une surface externe à profil tronconique de section conjuguée à une section de la douille cannelée et une surface interne de section conjuguée à une section de l’embout.
Au fond de la douille cannelée se loge un bouchon 26 pour limiter la course de l’éprouvette et permettre un désassemblage de l’éprouvette en fin d’essai au moyen d’une tige s’enfonçant par le dessous du montage.
A la figure 1A, la douille intermédiaire comporte quatre secteurs séparés par des fentes longitudinales aux arêtes de la douille intermédiaire comme pour la douille cannelée pour permettre un resserrage de la douille intermédiaire sur l’embout lors du vissage du manchon.
Comme représenté en figure 6, le manchon 30a comporte autour de l’orifice 32a une face interne d’appui sur une face d’extrémité 50a de la douille intermédiaire 50 positionnée de telle sorte que le vissage du manchon sur l’embase de la ligne d’amarrage provoque l’enfoncement de la douille intermédiaire 50 dans la douille cannelée 20a et le coincement de la douille intermédiaire dans la douille cannelée avec serrage de l’embout 11a de l’éprouvette.
Le vissage du manchon sur l’embase tubulaire de la ligne d’amarrage, resserre ainsi la douille cannelée sur la douille intermédiaire et donc sur l’embout de l’éprouvette pour fixer l’éprouvette sur le dispositif et l’empreinte de la douille cannelée 20a, la douille intermédiaire 50 et l’embout 11a de l’éprouvette 10a sont de section carrée.
Dans l’exemple de la figure 1B, l’embout 11b de l’éprouvette 10b est reçu directement dans la douille cannelée 20b.
Dans ce cas, comme représenté en figure 2, l’éprouvette comporte un second filetage 12 sur un renflement de l’éprouvette et le manchon comporte un second taraudage 33 au niveau de l’orifice 32b du manchon.
Les seconds filetages et second taraudage 12, 33 sont complémentaires entre eux et de pas inverse du premier filetage 44 et du premier taraudage 31 entre le manchon et la ligne d’amarrage, lesdits second filetage et second taraudage étant positionnés de sorte que, éprouvette bloquée en rotation, le vissage du manchon sur la ligne enfonce l’embout de l’éprouvette dans la douille cannelée.
Pour ce faire, le manchon 30b est positionné sur l’extrémité de l’embase tubulaire 40 en début de filet, l’embout 11b de l’éprouvette est inséré dans l’orifice du manchon jusqu’à ce que le second filetage 12 soit en prise avec le second taraudage 33 et le manchon est vissé ce qui rapproche l’embout de la douille cannelé 20b jusqu’à ce que l’embout soit serré dans la douille cannelée. Pour ce faire, la longueur du manchon et les longueurs et position des pas de vis des premier taraudage/filetage 31, 44 et second taraudage/filetage 33, 12 sont adaptés à obtenir un enfoncement et un serrage suffisants de l’embout dans la douille en fin de vissage.
Il est à noter que la ligne d’amarrage 40 peut être identique dans les deux solutions décrites ci-dessus, seule la douille cannelée et le manchon étant différents pour recevoir soit l’éprouvette 10a et sa douille intermédiaire soit l’éprouvette 10b avec filetage intermédiaire.
Dans la version de la figure 1B, l’embout 11b comporte une section triangulaire et un profil conique s’évasant depuis son extrémité libre vers la partie d’éprouvette cylindrique. Cette configuration simplifie la réalisation de l’embout de l’éprouvette et diminue les efforts sur les arêtes de cette dernière lors des essais en torsion. La douille cannelée plus précisément représentée aux figures 3A et 3B comporte une empreinte de section triangulaire équilatérale, des secteurs 21b pourvus sur leurs faces externes de section circulaire de cannelures 23 adaptées à s’insérer dans les cannelures de l’embase et à empêcher la rotation de la douille cannelée dans l’embase sous des efforts de torsion et séparés par des fentes longitudinales 22b comme dans le dispositif de la figure 1A.
La douille cannelée fendue tous les 120° est ainsi plus souple et donc déformable. Cette souplesse permet la suppression des jeux radiaux au serrage.
L’enfoncement de l’embout dans l’empreinte repousse là aussi les secteurs dans les cannelures, bloque l’éprouvette en rotation dans la ligne d’amarrage et supprime aussi les jeux présents dans la liaison cannelée.
Le blocage de l’éprouvette en traction est réalisé par le manchon et les liaisons vissées 31, 44 côté embase et 12, 33 côté éprouvette.
Toujours selon la figure 2, une première partie de la ligne d’amarrage du côté de sa première extrémité est creuse et reçoit un circuit de refroidissement liquide qui comporte selon l’exemple une rainure ou gouttière hélicoïdale 49 réalisée dans un insert 48 s’insérant dans la ligne. L’entrée et la sortie du circuit de refroidissement sont réalisées par des lumières latérales 47 dans le fût de la ligne d’amarrage en communication avec la rainure hélicoïdale.
L’utilisation d’un insert inséré dans un logement tubulaire de la ligne simplifie grandement la fabrication de cette dernière.
Toujours selon la figure 2, une seconde partie de la ligne côté embase est creuse et comporte un circuit de refroidissement. La ligne comporte un canal ou circuit de refroidissement gazeux longitudinal tubulaire 45 pourvu d’une entrée latérale dans une partie haute du fût formant la ligne. Pour refroidir l’éprouvette en sorte par exemple de réaliser des cycles de chauffage refroidissement précis et à pentes raides, la douille cannelée et l’éprouvette sont munies elles-mêmes d’un perçage longitudinal 13, 25 prolongeant le circuit de refroidissement de la ligne dans l’éprouvette.
Le perçage de refroidissement de la ligne d’essai et de l’éprouvette pour passage de gaz permet ainsi d’envisager des essais de fatigue thermomécanique avec des chauffes rapides et refroidissements rapides, ce qui est impossible sans refroidissement par air.
Selon la figure 4, un dispositif de blocage en rotation du manchon est prévu.
Ce dispositif comporte deux demi-coquilles ou brides d’arrêt 61 bloquées en rotation sur le fût 45 de la ligne par un dispositif rainure clavette 64, 65 et vissées entre elles. Les demi-coquilles comportent des pions 62 destinés à s’insérer dans des logements 63 pour bloquer le manchon en rotation une fois celui-ci vissé sur la ligne et serré. Pour ce faire, les demi-coquilles sont montées avec jeu sur le fût 45, en position basse dans la rainure 64 puis approchées du manchon pour que les pions viennent s’insérer dans certains des logements et les demi-coquilles sont serrées ensemble.
Plusieurs jeux de demi-coquilles avec des pions décalés angulairement sont prévus dans le cas où les pions d’un jeu donné ne tombent pas en face des logements. Pour faire coïncider les pions avec les logements, le manchon peut aussi être légèrement resserré.
Un exemple de montage est donné en figure 5 sur une machine de test 70.
La machine de test 70 comporte de manière connue un bâti avec une base fixe 75 support d’un cylindre pourvu d’un vérin hydraulique 74 qui transmet les efforts de traction et de torsion, deux colonnes 72 sur lesquelles peut coulisser une traverse mobile 71 montée sur vérins et qui porte un cylindre fixe 73 destiné à tenir l’éprouvette en partie haute.
l’éprouvette 10a, 10b comportant un embout de préhension à chacune de ses deux extrémités, le système comprend un dispositif de préhension et de serrage 1a, 1b tel que décrit précédemment à chacune des deux extrémités de l’éprouvette. La ligne supérieure 40a est boulonnée sous le cylindre 73 fixe sur la traverse et la ligne inférieure 40b est boulonnée sur le cylindre inférieur 74 porteur du vérin hydraulique.
Pour des essais en température, la machine comporte un four amovible 80 dont une moitié est représentée. Le four est de forme générale tubulaire en deux parties 81 séparables selon un plan passant par un axe longitudinal de l’éprouvette. Le four est adapté à se positionner autour de l’éprouvette et à s’appuyer sur la ou les lignes d’amarrage, ici au moyen d’un dispositif articulé 82.
Le four comporte un dégagement central 84 pour loger un extensomètre 90 pourvu de manière connue de piges venant en contact avec l’éprouvette pour mesurer ses déformations.
La machine de test comporte selon l’exemple un circuit de refroidissement liquide 100 traversant le ou les dispositifs et ici représenté sur le dispositif inférieur et un circuit de refroidissement gazeux 110 traversant le ou les dispositifs comme décrit précédemment.
Pour fixer les idées et à titre d’exemple non limitatif, le dispositif est adapté à des éprouvettes d’une longueur de 100 à 200 mm avec un fût entre embouts de diamètre de l’ordre de 10 à 20 millimètres, des embouts de l’ordre de 15 mm de hauteur. Un intérêt de l’invention est de permettre de maximiser le diamètre du fût de l’éprouvette par exemple pour réaliser une éprouvette tubulaire dont le fût possède un diamètre extérieur de l’ordre de 18 mm avec une épaisseur de paroi de l’ordre du millimètre pour des essais en traction et ou en torsion produisant des niveaux de contraintes dans l’éprouvette de l’ordre de 1000 MPa à 1600 MPa, des cyclages de la température ambiante à des températures allant jusqu’à au moins 600°C.
Claims (13)
- Dispositif de préhension et de serrage (1, 1a, 1b) d’une éprouvette (10a, 10b) d’essai en traction et/ou torsion pour un système de positionnement et de maintien de l’éprouvette dans une machine de test, ladite éprouvette étant cylindrique selon un axe longitudinal (A) et pourvue à au moins une de ses extrémités d’un embout de préhension (11a, 11b) caractérisé en ce qu’il comporte:
- - une ligne d’amarrage (40), destinée à être fixée à l’éprouvette, munie à une première extrémité longitudinale de moyens de fixation (41) sur un support de traction/torsion de la machine de test et munie à une seconde extrémité longitudinale d’une embase tubulaire (42) pourvue de cannelures internes (43) et d’un premier filetage (44) ;
- - une douille cannelée (20a, 20b), à cannelures externes (23), destinée à être reçue longitudinalement dans l’embase tubulaire et bloquée en rotation dans l’embase par coopération de forme des cannelures ;
- - un manchon (30a, 30b) pourvu d’un premier taraudage (31), complémentaire du premier filetage (44) de la ligne d’amarrage pour se visser sur l’embase tubulaire, et pourvu d’un orifice (32a, 32b) de passage de l’éprouvette au travers du manchon,
- Dispositif de préhension et de serrage selon la revendication 1, pour lequel les cannelures (23) de la douille cannelée sont complémentaires des cannelures (43) de l’embase et pour lequel la douille cannelée comporte des secteurs (21a, 21b) séparés angulairement par des fentes (22a, 22b) de serrage longitudinales.
- Dispositif de préhension et de serrage selon la revendication 1 ou 2, pour lequel l’embout (11a) de l’éprouvette (10a) est recouvert d’une douille intermédiaire (50), l’embout (11a) s’insérant dans ladite douille intermédiaire (50) elle-même insérée dans la douille cannelée (20a), ladite douille intermédiaire comportant une surface externe à profil tronconique de section conjuguée à une section de la douille cannelée et une surface interne de section conjuguée à une section de l’embout et, pour lequel le manchon (30a) comporte une face interne d’appui sur une face d’extrémité de la douille intermédiaire (50) positionnée de telle sorte que le vissage du manchon sur l’embase de la ligne d’amarrage provoque l’enfoncement de la douille intermédiaire dans la douille cannelée et le coincement de la douille intermédiaire dans la douille cannelée avec serrage de l’embout de l’éprouvette.
- Dispositif de préhension et de serrage selon la revendication 3, pour lequel l’empreinte de la douille cannelée (20a), la douille intermédiaire (50) et l’embout (11a) de l’éprouvette (10a) sont de section carrée.
- Dispositif de préhension et de serrage selon la revendication 1 ou 2, pour lequel l’embout (11b) de l’éprouvette (10b) est reçu directement dans la douille cannelée (20b).
- Dispositif de préhension et de serrage selon la revendication 5, pour lequel l’éprouvette comporte un second filetage (12) sur un renflement de l’éprouvette et le manchon comporte un second taraudage (33) au niveau de l’orifice (32b) du manchon, lesdits second filetage et second taraudage (12, 33) étant complémentaires entre eux et de pas inverse des premier filetage et premier taraudage (44, 31) entre le manchon et la ligne d’amarrage, lesdits second filetage et second taraudage étant positionnés de sorte que, éprouvette bloquée en rotation, le vissage du manchon sur la ligne d’un côté du manchon et le vissage du manchon sur l’éprouvette de l’autre côté du manchon enfoncent l’embout de l’éprouvette dans la douille cannelée.
- Dispositif de préhension et de serrage selon la revendication 5 ou 6, pour lequel l’embout (11b) comporte une section triangulaire et un profil conique s’évasant depuis son extrémité libre vers la partie d’éprouvette cylindrique et pour lequel la douille cannelée comporte une empreinte de section triangulaire, l’enfoncement de l’embout dans l’empreinte repoussant les secteurs dans les cannelures et bloquant l’éprouvette en rotation dans la ligne d’amarrage.
- Dispositif de préhension et de serrage selon l’une quelconque des revendications précédentes, pour lequel au moins une première partie de la ligne d’amarrage du côté de sa première extrémité est creuse et reçoit un circuit de refroidissement liquide qui comporte une rainure hélicoïdale (49) réalisée dans un insert (48) s’insérant dans la ligne.
- Dispositif de préhension et de serrage selon l’une quelconque des revendications précédentes, pour lequel une seconde partie de la ligne côté embase est creuse et comporte un circuit de refroidissement gazeux longitudinal tubulaire (45), la douille cannelée et l’éprouvette étant munies elles-mêmes d’un perçage longitudinal (13, 25) prolongeant le circuit de refroidissement de la ligne.
- Dispositif de préhension et de serrage selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un dispositif (61, 62, 63, 64, 65) de blocage en rotation du manchon.
- Système de positionnement et de maintien d’une éprouvette, caractérisé en ce que, l’éprouvette (10a, 10b) comportant un embout de préhension à chacune de ses deux extrémités, le système comprend un dispositif de préhension et de serrage selon l’une quelconque des revendications 1 à 10 à chacune des deux extrémités de l’éprouvette.
- Machine de test d’essai en traction et/ou torsion (70) comportant un système de positionnement et de maintien d’une éprouvette selon la revendication 11 et comportant un four amovible (80) de forme générale tubulaire en deux parties (81) séparables selon un plan passant par un axe longitudinal de l’éprouvette et adapté à se positionner autour de l’éprouvette et à s’appuyer sur la ou les lignes d’amarrage.
- Machine de test d’essai en traction et/ou torsion selon la revendication 12 comportant un circuit de refroidissement liquide traversant le ou les dispositifs selon la revendication 8 et/ou un circuit de refroidissement gazeux traversant le ou les dispositifs selon la revendication 9.
Priority Applications (1)
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|---|---|---|---|
| FR1907763A FR3098595B1 (fr) | 2019-07-10 | 2019-07-10 | Dispositif d’essai en traction et/ou torsion |
Applications Claiming Priority (2)
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| US3354705A (en) * | 1965-06-21 | 1967-11-28 | Budd Co | Torque-tension testing apparatus and method for nut-bolt assemblies |
| US20140123773A1 (en) * | 2012-08-08 | 2014-05-08 | Mts Systems Corporation | Test specimen holder for high temperature environments |
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| DE102017222230A1 (de) * | 2017-12-08 | 2019-06-13 | Bayerische Motoren Werke Aktiengesellschaft | Prüfadapter zum Prüfen der Befestigung eines Befestigungselements auf Torsionsfestigkeit sowie Prüfvorrichtung |
| CN109991072A (zh) * | 2018-11-28 | 2019-07-09 | 南京航空航天大学 | 一种高温拉伸试验夹头及试验机 |
-
2019
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Patent Citations (5)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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