FR3098447A1

FR3098447A1 - Instrument de traçage antidérapant

Info

Publication number: FR3098447A1
Application number: FR1907878A
Authority: FR
Inventors: Abdelkader AINSEBA
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-07-12
Filing date: 2019-07-12
Publication date: 2021-01-15
Anticipated expiration: 2039-07-12
Also published as: FR3112508A1; EP3996935A1; WO2021009419A1; US20210122185A1; FR3098447B1; CA3135340A1

Abstract

L’invention concerne un instrument de traçage (10), tel que règle, équerre ou rapporteur, dans cet exemple une règle capables de se mouvoir facilement à la surface de tous matériaux, ayant à la fois une très forte adhérence au moment du traçage/découpage. L’instrument de traçage (10) est constitué d’un corps principal (12), de systèmes de glissements (14) et de systèmes d’accroche (16). La pression exercée du haut vers le bas sur la partie supérieure du corps principal (12), entraine le système de glissement (14) à se rétracter vers l’intérieur du corps principal (12) [illustré sur la figure 6]. Ainsi la surface de la bande antidérapante faisant contact avec la surface de l’objet à tracer, rempli la fonction « antidérapant», c’est-à-dire que le système d’accroche est « activé ». Une fois le « tracé » effectué ; lorsque la pression est relâchée, cela « libère » le système d’accroche (16), de ce fait le système de glissement (14) est « activé », ainsi l’instrument de traçage (10) retrouve ses propriétés d’aisance de mouvement. De manière non exhaustive, l’instrument de traçage (10) selon l’invention est particulièrement destiné dans le milieu scolaire, notamment pour les enfants atteints de dyspraxie, toutefois il peut être étendu à d’autre utilisation, pour exemples non limitatifs : le domaine des travaux du bâtiment, le domaine artistique, créativité, décoration etc. Figure pour l’abrégé : Fig. 5

Description

Instrument de traçage antidérapant

La présente invention concerne le domaine du traçage, tel que règle, équerre ou rapporteur. Notamment, un tel dispositif peut être un instrument de de traçage de la catégorie « fourniture scolaire » ou dans la catégorie travaux ou encore le domaine de la créativité, permettant de tracer ou découper toute sorte de matériau, mais pas uniquement. Le but général de l’invention est de réaliser un instrument de traçage/découpage capable de se mouvoir facilement à la surface d’un matériau, puis au moment souhaité avoir une très forte adhérence au support.

Dans le milieu scolaire nous connaissons tous les règles en plexiglas transparente, bon marché, nous offrant une glisse exceptionnelle sur une feuille de papier. Aussi ces règles ont pour avantage de se plaquer sur la feuille de papier, de telles sortes que la surface inférieure du corps de règle et la surface de la feuille de papier s’épousent parfaitement en tout point, entrainant ainsi une stabilité parfaite. De ce fait, aucun jeu n’est créé sous les bords des côtés latéraux de traçage. Cela permet de tracer aisément et d’avoir un tracé juste et précis. Toutefois ce confort consistant à déplacer la règle facilement, présente un inconvénient au moment du tracé, appelé « l’accident de glisse ».

Nous connaissons les techniques pour réaliser des instruments de traçage ayant une certaine adhérence afin de pallier aux « accidents de glisse » au moment du traçage. Par exemple les règles en métal dotés d’une matière en caoutchouc, sous forme de bande, pour créer l’accroche avec la feuille de papier. Nous connaissons aussi les règles en matière plastique doté de matière antidérapante répartis sous le corps de règle, ressemblant à des ventouses, afin d’apporter une solution de confort, principalement aux enfants ayants des difficultés de coordination des mouvements, tel que la dyspraxie par exemple.

Dans le milieu scolaire, ou de la créativité pour exemple, l’utilisateur doté d’un crayon d’une main, et manipulant l’instrument de traçage de l’autre main, a besoin de réunir les conditions les meilleurs pour faciliter la concentration, et ainsi laisser aller son imagination. Autrement dit rien ne doit gêner cette disposition mentale confortable. Nous savons que, quel que soit la gêne occasionné, celle-ci influe sur la réflexion, et par conséquent freine la pensée, donc la rapidité d’exécution. C’est pourquoi l’utilité d’avoir un instrument de traçage capable de se mouvoir facilement est essentielle puisque par prolongement et par projection mental, la facilité du déplacement de nos mains favorise notre réflexion, donc nos actions. Puis, dans un autre temps, l’utilisateur prêt à tracer ou découper, a besoin de stabiliser l’instrument de traçage en translation, pour assurer le tracé ou la coupe. Autrement dit, tout est une question de timing !

Par conséquent, l’utilisation des règles antidérapantes n’est pas pleinement satisfaisante, puisque leur propriété antidérapante qui les caractérise, considéré comme un avantage au moment du tracé pour éviter que la règle bouge, devient un inconvénient lorsque l’utilisateur déplace la règle. Du reste, dans la réalisation des règles antidérapantes, du fait de leur structure et de leur conception, le système antidérapant l’emporte sur le déplacement, c’est-à-dire que la matière antidérapante est en premier contact avec le support. C’est pourquoi le déplacement de la règle à la surface du support est freiné. De ce fait, l’instrument de traçage bloqué dans l’inertie de son mouvement, contraint l’utilisateur de pousser plus fort sur l’instrument de traçage, créant des mouvements saccadés, ce qui empêche la précision et la fiabilité. Ainsi le mouvement de l’instrument de traçage est contraint, entrainant une prise en main très difficile.

Pour atténuer cette gêne, l’utilisateur est obligé de « décoller » du support un des côtés de la règle, c’est-à-dire lever puis positionner la règle de biais par rapport au plan du support, afin de réduire les frottements dus aux propriétés antidérapantes, et enfin retrouver une relative commodité dans le déplacement, plus ou moins satisfaisante.

D’autre part, du fait de leur conception, lorsque l’instrument de traçage est posé à plat sur le support à tracer, la matière antidérapante, faisant contact en premier avec le support à tracer, surélève le corps de règle par rapport au plan du support à tracer, ainsi un vide se crée sous les bords des côtés latéraux de traçage. En conséquence, d’une part le crayon peut se loger accidentellement sous le creux et fausser le tracé. D’autre part, à cause du vide, la règle ne plaquant en tout point sur la surface du support à tracer, crée un déséquilibre, une instabilité, entrainant un jeu en rotation selon l’axe X fig. 1, qui finalement produit une règle branlante.

En sommes, plus les propriétés « antidérapante » sont élevés, plus nous perdons en fluidité de mouvement, autrement dit la manipulation des outils de géométrie devient difficile/compliqué.

Enfin, les règles antidérapante sont essentiellement axées pour réaliser des tracés sur les matériaux du milieu scolaire, c’est à dire des feuilles en papier, ainsi leur utilisation est limitée.

Pour exemple non limitatif, dans le domaine du « bricolage » notamment les applications telles que la créativité, les travaux de toutes sortes, ou de la décoration, il est essentiel au moment du traçage/découpage d’avoir une règle avec des propriétés d’adhérences élevés afin d’éviter l’accident de glisse. C’est pourquoi il est essentiel d’assurer la coupe. Les diverses techniques connues, ne permettent pas d’avoir un instrument de traçage qui admet une très bonne fluidité lors du déplacement, permettant l’ajustement et la précision du tracé et d’une très bonne accroche, quel que soit le support, au moment du tracé.

Une autre utilisation est particulièrement destinée dans le milieu scolaire, notamment pour les enfants atteints de dyspraxie. En effet cet instrument de traçage affine le geste et permet d’augmenter la confiance pour ceux qui ont des difficultés à automatiser les gestes de la main dans le temps et l’espace. Il existe un besoin en ce sens.

PRESENTATION DE L’INVENTION
La présente invention vise à remédier à l’ensemble des inconvénients précédemment exposés, elle a pour but de proposer une autre solution de traçage.

A cet effet, l’invention comporte un corps principal (et ses éléments latéraux de traçage) constitué, sur la face supérieure, d’une graduation de type connu, et sur la face inférieure, de systèmes permettant de faciliter le déplacement, appelé « système de glissement » et de systèmes permettant de bloquer, appelé « système d’accroche », c’est-à-dire antidérapant.

L’idée général est d’avoir deux systèmes interdépendants, qui de façon intuitif, permet d’agir en fonction du besoin [déplacer, mesurer, tracer, découper].

Lorsque l’instrument de traçage est posé à la surface d’un matériau où l’on souhaite agir, nous partons du principe que celui-ci puisse être manipulé/déplacé d’une seule main sans le décoller du support, c’est-à-dire en le faisant glisser. C’est pourquoi nous priorisons d’abord le « système de glissement », puis au moment voulu, par pression exercée au-dessus du corps principal, d’actionner le « système d’accroche ». Autrement dit l’instrument de traçage est par défaut libre et fluide en mouvement, puis lorsqu’on le décide, l’instrument de traçage est bloquer/immobiliser afin d’assurer le tracé/découpage, c’est-à-dire sans risque d’accident, appelé dérapage.

L’invention et ses avantages seront mieux compris à l’aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés, représentant, à titre d’exemple une forme d’exécution de cet instrument de traçage (deux modes de réalisation).

Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifique, Il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l’invention telle que définie par les revendications. En particuliers, les différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif. Autrement dit, ils ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l’invention et permettrons de la comprendre aisément. Les figures de 1 à 9 représentent le premier mode de réalisation :

représente un instrument de traçage, vue en perspective.

représente, un instrument de traçage vue de dessous.

représente un instrument de traçage vue de dessous, illustrant les billes

représente un instrument de traçage, vue en perspective, illustrant les tubes.

Illustre une coupe d’un instrument de traçage, système de glissement « activé ».

Illustre une coupe d’un instrument de traçage, système d’accroche « activé ».

représente le système de glissement.

représente le système de glissement, vue de dessous.

représente le système de glissement, vue en perspective, illustrant la buté.

Les figures de 10 à 12 représentent le second mode de réalisation :

représente un instrument de traçage, vue en perspective.

Illustre un d’un instrument de traçage, vue de côté, système de glissement « activé ».

Illustre un d’un instrument de traçage, vue de côté, système d’accroche « activé ».

DESCRIPTION DETAILLEE D’EXEMPLE DE REALISATION

Nous pouvons imaginer plusieurs conceptions pour réaliser l’instrument de traçage (10), notamment en déterminant l’agencement des deux systèmes, glissement (14) et accroche (16), afin qu’ils interagissent ensembles de façons cohérente et harmonieuse. En effet, sans que ce soit limitatif, deux configurations possibles sont détaillées dans ce document.

Quel que soit la configuration choisie, d’une façon générale l’instrument de traçage (10), comprend un corps principal (12) avec un ou plusieurs éléments latéraux de traçage. En effet, l’instrument de traçage (10), peut être conçu en un bloc, ou en plusieurs blocs.

La forme et les dimensions du corps principal (12) et des éléments de traçage latéraux, sont de nature à remplir la fonction d’un instrument de traçage (10). Sur la partie supérieure du corps principal (12), on place une graduation de type connu.

L’instrument de traçage (10) est doté sur la partie inférieure du corps principal (12), d’un ou plusieurs systèmes de glissement (14) et d’un ou plusieurs systèmes d’accroche (16).

Les systèmes glissement (14) comportent des moyens de déplacement choisi parmi la translation, la rotation, la déformation par rapport au corps principal (12). En outre le système de glissement (14) comporte des moyens destinés à faciliter le mouvement/déplacement de l’instrument de traçage (10), ainsi lorsque l’instrument de traçage (10) est posé à plat sur le support (30) de l’objet à tracer, selon le plan (X, Y) fig. 5, nous obtenons un mouvement fluide, linéaire, sans gêne.

Le système d’accroche (16) comporte des moyens destinés à adhérer sur toutes sortes de supports permettant d’éviter le dérapage, l’adhérence étant réalisé par la forme des moyens et/ou par la matière. Les moyens sont sous forme de structure, de matière antidérapante telle que gomme ou autre. Autrement dit le système d’accroche (16) à une fonction de « blocage » afin d’immobiliser l’instrument de traçage (10) en translation, selon le plan (X, Y) fig. 6, au moment décidé.

En fonction de la nature de l’objet à tracer, la forme, les dimensions, la structure et la matière du système d’accroche (16) sont de nature à remplir la fonction d’antidérapant. Aussi la surface du système d’accroche (16) en contact avec la surface de l’objet à tracer, peut occuper une partie ou toute la surface, de la partie inférieure du corps principal (12).

PREMIERE CONFIGURATION

En référence à ces dessins, la fig. 1 représente un instrument de traçage (10) monobloc, c’est-à-dire que les côtés latéraux de traçage font parties intégrante du corps principal (12) par prolongement de celui-ci, autrement dit le corps principal (12) et les éléments de traçages forment un seul bloc. Dans cet exemple l’instrument de traçage (10) comprend un corps principal (12) qui s’étend dans le sens de la longueur selon l’axe X, et a sensiblement la forme d’une règle.

L’instrument de traçage (10) contient plusieurs systèmes de glissement (14) raccordés et répartis sur le corps principal (12), afin d’obtenir un équilibre et une stabilité. Ainsi lorsque de l’instrument de traçage (10) est posé à plat sur le support (30), celui-ci n’est soumis à aucun jeu non désiré lors de sa manipulation. Le nombre et le positionnement des systèmes de glissement (14) est déterminé en fonction de la forme et des dimensions de l’instrument de traçage (10).

Les moyens pour réaliser le système de glissement (14), peuvent être un matériau tel qu’un patin glissant par exemple, ou un dispositif de roulements à billes (14c) doté préférentiellement d’une bille multidirectionnelle (14a) représenté sur la fig. 7.

Le système de glissement (14) raccordé au corps principal (12) qui est creux à l’intérieur, est constitué d’un dispositif de roulements à billes (14c), d’une bille multidirectionnelle (14a), d’un téton (14b), d’un disque rigide (14d), et d’une membrane (14e).

Le corps principal (12) comporte des orifices dans lequel sont insérés les systèmes de glissement (14), préférentiellement de forme cylindrique telle que des tubes (20). Ainsi le raccordement du système de glissement (14) s’effectue par l’intermédiaire de tubes (20) faisant partie intégrante du corps principal (12), où les systèmes de glissement (14) sont logés. Les tubes (20) ont pour fonction de recevoir et de maintenir les systèmes de glissement (14) au vertical selon l’axe Z fig. 4. A chaque tube (20) son de système glissement (14), fig. 2.

L’idée est d’exercer une pression sur la partie supérieure du corps principal (12) vers le bas selon l’axe Z, afin que le système de glissement (14) se rétracte vers l’intérieur du corps principal (12) [illustré sur la fig. 6], ainsi la surface de la matière du système d’accroche (16) fait contact avec la surface de l’objet à tracer, et rempli la fonction « d’accroche ».

Une fois la pression sur la partie supérieure du corps principal (12) relâchée, le système de glissement (14) retrouve sa position initiale, ainsi l’instrument de traçage (10) peut se déplacer facilement.

En effet la rétractation de la bille multidirectionnelle (14a), peut être réalisée par divers techniques connues, notamment, pour exemple non limitatif, en ce qu’a l’intérieur des tubes (20) des ressorts de compression (18) sont logés permettant de rétracter le système de glissement (14), ainsi lorsque la pression sur la partie supérieur du corps principal (12) est opérée, le ressort de compression (18) se comprime.

Puis, lorsque la pression sur la partie supérieure du corps principal (12) est relâchée, le ressort de compression (18), détendu, assure le maintien de la bille multidirectionnelle (14a) à l’extérieur du corps principal (12). Le ressort de compression (18) est calculé afin que l’utilisation de l’instrument de traçage (10) soit agréable/aisé/intuitif, c’est à dire que la pression exercé doit être sans effort important ni trop sensible, mais un juste équilibre pour rétracter la bille multidirectionnelle (14a).

Le système de glissement (14), comporte des moyens de maintien axial afin de centrer le ressort (18), illustré dans la fig. 7 par un téton (11b).

Lorsque la bille multidirectionnelle (14a) est rétractée, il se peut qu’un objet non désiré ou une poussière vienne se coincer à l’intérieur du corps principal (12) par le biais de l’orifice (20a), et par conséquent bloquer le système de glissement (14). Afin de pallier à cet inconvénient, une membrane (14e) est fixée au disque rigide (14d) et au corps principal (12). Ce qui rend le corps principal (12) étanche aux poussières.

La fig. 5 illustre de façon schématique, le maintien de la bille multidirectionnelle (14a) à l’extérieur du corps principal (12). Cet état est appelé : «repos », c’est-à-dire qu’aucune pression n’est activée sur le ressort, ainsi le système de glissement « activé ».

La fig. 6 illustre la rétractation de la bille multidirectionnelle (14a) à l’intérieur du corps principal (12). Cet état est appelé « travail », c’est-à-dire qu’une force est appliquée au-dessus du corps principal (12) entrainant ainsi le système de glissement (14) à l’intérieur du corps principal (12). Autrement dit le système d’accroche est « activé » par simple pression au-dessus du corps principal (12). En effet le système de glissement (14) en se rétractant, rétracte aussi, par prolongement, la bille multidirectionnelle (14a).

Le système de glissement (14) comporte des moyens de blocages, représentés dans cet exemple par une butée (14d), , empêchant le système glissement (14) de sortir du tube (20) et donc du corps principal (12). L’orifice (20a) du tube (20) à un diamètre conçu pour laisser sortir la bille multidirectionnelle (14a) [fig. 2 et fig. 3]. Le diamètre de la buté (14d) en forme de disque rigide, est supérieur au diamètre de l’orifice (20a). En outre ces moyens de blocages ont également pour fonction de guider et positionner la bille multidirectionnelle (14a) au centre de l’orifice (20a), aussi cela minimise les jeux sur les côtés à l’intérieur du tube (20), empêchant la bille multidirectionnelle de se loger par accident à l’intérieur du tube. Pour toutes ses raisons, lors des translations du système de glissement (14), les bords de l’orifice (20a) ne sont pas heurtés par la bille multidirectionnelle et optimise la fluidité du mécanisme.

A l’état « travail », c’est-à-dire à l’état « système d’accroche activé », lorsque l’instrument de traçage (10) est plaqué au support (30), la forme, la surface et la structure du système d’accroche (16) sont conçu de manière à ce que sous les bords des éléments latéraux de traçage aucun « vide » ne réside, l’idée est d’avoir une planéité parfaite avec le support (30). L’objectif est d’obtenir un instrument de traçage (10) ayant d’une part, une très bonne accroche antidérapante, d’autre part une très bonne stabilité.

Une fois le « tracé » effectué, la pression relâchée « libère » le système d’accroche (16), ainsi une aisance de mouvement est retrouvée grâce au système de glissement (14) « activé ».

SECONDE CONFIGURATION

L’idée est de réaliser une seconde conception possible, c’est-à-dire une autre forme d’instrument de traçage (10) tout en gardant le même principe et donc le même résultat, c’est-à-dire utiliser en priorité et par défaut le système de glissement (14), puis quand on le souhaite « activer » le système d’accroche (16).

Pour cette configuration, l’instrument de traçage (10) est réalisé en plusieurs blocs, le corps principal (12) et les éléments latéraux de traçage (22) sont des blocs séparés.

Dans cet exemple, l’instrument de traçage (10) comprend un corps principal (12) et deux éléments latéraux de traçage (22) disposés de part et d’autre, le long du corps principal (12) selon l’axe X, représenté dans la fig. 10.

L’instrument de traçage (10) est doté d’un ou plusieurs systèmes de glissement (14) et d’un ou plusieurs systèmes d’accroche (16).

La partie inférieure du corps principal (12), est doté de systèmes d’accroche (16). En fonction de la nature de l’objet où le tracé est effectué, la forme, les dimensions, la structure et la matière du système d’accroche (16) sont de nature à remplir la fonction d’antidérapant. Le système d’accroche (16) est relié au corps principal (12) de façon définitif ou amovible.

Du fait de leur forme, structure, conception, et matière, les éléments latéraux de traçage (22) font offices de système de glissement (14), ils comportent des moyens destinés à faciliter le déplacement de l’instrument de traçage (10).

La fig. 10 illustre un aspect d’éléments latéraux de traçage (22), qui de par leur matière et leur structure en forme de « ski », jouent le rôle de « système de glissement ».

Afin d’optimiser davantage le système de glissement (14) de l’instrument de traçage (10), la surface de la partie inférieure des éléments latéraux de traçage (22) est la plus grande possible.

Le corps principal (12) est solidaire des éléments latéraux de traçage (22) aux moyens de systèmes de fixation qui par pression exercé au-dessus du corps principal (12), permet d’opérer un mouvement en translation du haut vers le bas, et lorsque la pression est relâchée permet d’opérer un mouvement en translation du bas vers le haut. Les moyens de fixation se font de préférence par une liaison de glissière couplé avec un ressort de compression, cela permet au corps principal (12) de se mouvoir à la verticale selon le plan (Y, Z) fig. 10, par rapport aux éléments latéraux de traçage (22), du haut vers le bas et inversement.

La surface inférieure des éléments latéraux de traçage (22) en contact en premier avec le support (30), sert d’appui permet au corps principal (12), ainsi le corps principal (12) peut se mouvoir en translation du haut vers le bas et inversement.

Aussi grâce à une pression exercée au-dessus du corps principal (12), le corps principal (12) « descend » [le ressort se compresse] et plaque la surface du système d’accroche (16) sur la surface du support (30). Ainsi le système d’accroche (16) est « activé » et opère la fonction antidérapante.

En relâchant la pression exercée sur le corps principal (12) [le ressort se détend] puis, le corps principal (12) retrouve sa position initiale. De ce fait le système de glissement « activé », retrouve sa position de priorité. Les figurent 11 et 12 illustrent le mouvement en translation vertical, des éléments latéraux de traçage (22).

Les pans adjacents/verticaux des éléments latéraux de traçage (22), perpendiculaires à l’axe Y représenté dans la figure 12, ont une hauteur supérieure à la hauteur du corps principal (12) afin de protéger les doigts lors des coupes.

Claims

Instrument de traçage (10), tel que règle, équerre ou rapporteur comprenant un corps principal (12) avec un ou plusieurs éléments latéraux de traçage, l’instrument de traçage (10) est doté sur la partie inférieure, d’un ou plusieurs systèmes de glissement (14) et d’un ou plusieurs systèmes d’accroche (16), caractérisé en ce que les systèmes glissement (14) comportent des moyens de déplacement choisi parmi la translation, la rotation, la déformation par rapport au corps principal (12) et des moyens destinés à faciliter le mouvement/déplacement de l’instrument de traçage (10).
Instrument de traçage (10) selon la revendication 1 caractérisé en ce que, le système d’accroche (16) comporte des moyens destinés à adhérer sur toutes sortes de supports permettant d’éviter le dérapage, l’adhérence étant réalisé par la forme des moyens et/ou par la matière, la surface du système d’accroche (16) peut occuper une partie ou toute la surface de la partie inférieur du corps principal (12).
Instrument de traçage (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’instrument de traçage (10) est monobloc, c’est-à-dire que le corps principal (12) et les éléments de traçages forment un seul bloc et contiennent plusieurs systèmes de glissement (14) raccordés et répartis sur le corps principal (12), afin d’obtenir un équilibre et une stabilité.
Instrument de traçage (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque système de glissement comporte un dispositif de roulements à billes (14c), doté préférentiellement d’une bille multidirectionnelle (14a).
Instrument de traçage (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps principal (12) comporte des orifices dans lequel sont insérés les systèmes de glissement (14), préférentiellement de forme cylindrique tel que des tubes (20).
Instrument de traçage (10) selon la revendication 5, caractérisé en ce qu’à l’intérieur des tubes (20) des ressorts de compression (18) sont logés permettant de rétracter le système de glissement (14).
Instrument de traçage (10) selon la revendication 6 caractérisé en ce que le système de glissement (14), comporte des moyens de maintien axial afin de centrer le ressort (18).
Instrument de traçage (10) selon l’une quelconque des revendications précédente, caractérisé en ce que chaque système de glissement (14) comporte des moyens blocages, préférentiellement en forme de disque tel qu’une butée (14d) et d’une membrane (14e).
Instrument de traçage (10) selon l’une quelconque des revendications de 1 à 2, caractérisé en ce que le en ce que l’instrument de traçage (10) est réalisé en plusieurs blocs, le corps principal (12) et les éléments latéraux de traçage (22) sont des blocs séparés, les éléments latéraux de traçage (22) font offices système de glissement.
Instrument de traçage (10) selon la revendication 9, caractérisé en ce que le corps principal (12) est solidaire des éléments latéraux de traçage (22) aux moyens de système de fixation qui par pression exercé au-dessus du corps principal (12), permet d’opérer un mouvement en translation du haut vers le bas, et lorsque la pression est relâchée permet d’opérer un mouvement en translation du bas vers le haut.
Instrument de traçage (10) selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont des liaisons de glissière couplé avec un ressort de compression.
Instrument de traçage (10) selon l’une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisé en ce que les pans adjacents/verticaux des éléments latéraux de traçage (22), ont une hauteur supérieure à la hauteur du corps principal (12).