FR3098232A1

FR3098232A1 - Structure pour le lavage d’une benne à béton

Info

Publication number: FR3098232A1
Application number: FR1907515A
Authority: FR
Inventors: Rodolphe CHARVY; Christophe LASKA
Original assignee: Matequip 31; Mat'equip 31
Current assignee: Matequip 31; Mat'equip 31
Priority date: 2019-07-05
Filing date: 2019-07-05
Publication date: 2021-01-08

Abstract

Station de lavage pour bennes à béton comportant : - une première partie d’échafaudage (2) comportant des premiers poteaux (14) reliés par des premières lisses (18, 20), - une deuxième partie d’échafaudage (4) comportant des deuxièmes poteaux (14) reliés par des deuxièmes lisses (18, 20), chaque deuxième lisse (18, 20) étant sensiblement parallèle à une première lisse (18, 20), - un premier support réglable (30) monté sur la première partie d’échafaudage (2), - un second support réglable (30) monté sur la deuxième partie d’échafaudage (4). Le premier support réglable (30) et le second support réglable (30) présentent chacun un logement (42) de forme globalement concave. Chaque logement (42) de forme globalement concave d’un support réglable (30) peut se déplacer en translation pour se rapprocher ou s’éloigner de l’autre support réglable (30), les deux logements (42) de forme globalement concave se déplaçant sensiblement selon un même axe. Figure de l’abrégé : Figure 1

Description

Structure pour le lavage d’une benne à béton

La présente invention concerne une structure pour le lavage d’une benne à béton.

La présente divulgation relève plus particulièrement du domaine de la construction de bâtiments et d’ouvrages en béton. Dans ce domaine, il est connu d’amener du béton sur un chantier, par exemple à l’aide d’un camion toupie ou bien d’avoir sur place, selon la taille du chantier, une station de préparation à proximité immédiate. Une benne à béton est alors un conteneur qui est utilisé pour transférer le béton depuis le camion toupie ou la station de préparation à sa destination finale sur le chantier. Le plus souvent, une benne à béton présente une forme globalement conique, ou pyramidale, avec une trappe au niveau du sommet du cône ou de la pyramide, ledit sommet étant destiné à être orienté vers le bas. Du béton est introduit par la base ouverte du cône ou de la pyramide, la trappe étant fermée, puis la benne à béton est apportée à destination et enfin la trappe est ouverte pour laisser le béton contenu dans la benne s’écouler.

Pour éviter que du béton durcisse dans la benne et la rende petit à petit inutilisable, il est nécessaire de laver régulièrement la benne à béton.

Il existe des stations de lavage pour bennes à béton. Ces stations, appelées aussi podium ou tour de lavage, sont généralement spécifiques pour un type de bennes à béton ou bien pour des bennes à béton d’un même constructeur.

En outre, ces stations présentent une structure particulière mécanosoudée. Elles sont pour la plupart encombrantes et de ce fait difficiles à transporter et à stocker.

La présente invention a alors pour but de proposer une nouvelle structure pour réaliser une station de lavage pour bennes à béton qui puisse accueillir des bennes de nombreux types.

De préférence, la station de lavage sera facile à transporter et à stocker.

Résumé

La présente divulgation vient améliorer la situation.

À cet effet, elle propose une station de lavage pour bennes à béton, qui comporte :

- une première partie d’échafaudage comportant des premiers poteaux reliés par des premières lisses,

- une deuxième partie d’échafaudage comportant des deuxièmes poteaux reliés par des deuxièmes lisses,

- un premier support réglable monté sur la première partie d’échafaudage,

- un second support réglable monté sur la deuxième partie d’échafaudage,
le premier support réglable et le second support réglable présentant chacun un logement de forme globalement concave,
chaque logement de forme globalement concave d’un support réglable peut se déplacer en translation pour se rapprocher ou s’éloigner de l’autre support réglable, les deux logements de forme globalement concave se déplaçant sensiblement selon un même axe.

Une telle station de lavage, de par sa structure, est très modulable. Elle est en outre facilement montable et démontable, peut être aisément stockée et peut facilement être transportée d’un chantier à un autre.

On peut prévoir avantageusement que chaque deuxième lisse de la deuxième partie d’échafaudage est sensiblement parallèle à une première lisse de la première partie d’échafaudage.

Une forme de réalisation d’une station de lavage ci-dessus prévoit que chaque support réglable est monté sur deux poteaux distincts des poteaux de la première partie d’échafaudage et de la deuxième partie d’échafaudage, les deux poteaux étant chacun relié à un poteau de la première partie d’échafaudage ou de la deuxième partie d’échafaudage.

Dans cette forme de réalisation, on peut envisager en variante que la première partie d’échafaudage et la deuxième partie d’échafaudage comportent chacune un premier ensemble de quatre poteaux reliés par des lisses et un second ensemble de quatre poteaux reliés par des lisses, en ce que le premier ensemble et le second ensemble sont alignés, que chaque support réglable est disposé entre un premier ensemble et un second ensemble, et que chaque poteau d’un support réglable est fixé à un poteau d’un premier ensemble et à un poteau d’un second ensemble.

On peut alors prévoir de plus que chaque poteau est muni de rosaces, c’est-à-dire d’une platine s’étendant transversalement par rapport au poteau et munie d’orifices, et qu’une même pièce de liaison assure à chaque fois la liaison entre un poteau du premier ensemble, un poteau du second ensemble et un poteau de support réglable.

Pour une plus grande stabilité et un meilleur accès à la benne à béton à laver, la première partie d’échafaudage et la deuxième partie d’échafaudage peuvent être reliées par une troisième partie d’échafaudage comportant au moins des lisses ainsi qu’un plancher associé à un garde-corps.

Selon une variante de réalisation préférée, car simple à réaliser et fiable sur un chantier, le support réglable peut être par exemple un ensemble télescopique comportant une première pièce tubulaire fixée à une partie d’échafaudage et une seconde pièce montée coulissante dans la première pièce tubulaire et portant à l’une de ses extrémités le logement de forme globalement concave.

Le logement de forme globalement concave peut être par exemple réalisé par découpe d’une tôle, ou platine.

Pour un meilleur maintien d’une benne à béton, la première partie d’échafaudage et la deuxième partie d’échafaudage peuvent être reliées par au moins une barre destinée à servir de barre d’appui pour une benne à béton.

La présente invention propose en outre un procédé de lavage d’une benne à béton comportant une anse avec deux points d’attache sur la benne, ledit procédé comportant les étapes suivantes :

- déplacement de la benne à béton, la benne à béton étant suspendue par son anse au-dessus du sol à un moyen de levage, tel une grue ou similaire, pour l’amener entre, d'une part, une première partie d’échafaudage comportant des premiers poteaux reliés par des premières lisses, et, d'autre part, une deuxième partie d’échafaudage comportant des deuxièmes poteaux reliés par des deuxièmes lisses, chaque deuxième lisse étant par exemple sensiblement parallèle à une première lisse,

- positionnement de la benne de telle sorte que chaque point d’attache de l’anse de la benne se trouve au-dessus d’un support réglable, un premier support réglable étant monté sur la première partie d’échafaudage et un second support réglable étant monté sur la deuxième partie d’échafaudage, avec éventuellement réglage de l’espace entre les supports réglables, et

- descente de la benne à béton de telle sorte qu’elle vienne en appui sur le premier support réglable et le second support réglable, chaque support réglable présentant chacun un logement de forme globalement concave.

D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

montre une station de lavage de bennes à béton en perspective selon un mode de réalisation.

Fig. 2

est une première vue en élévation de la station de lavage de la figure 1.

Fig. 3

est une autre vue en élévation de la station de lavage de la figure 1.

Fig. 4

est une vue en coupe selon la ligne de coupe IV-IV de la figure 2.

Fig. 5

est une vue éclatée à échelle agrandie d’un support réglable visible sur les figures précédentes.

Les figures annexées et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente divulgation mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

Il est maintenant fait référence à la figure 1. On reconnait sur cette figure une construction réalisée à partir d’éléments utilisés habituellement pour réaliser un échafaudage. On suppose ici que l’échafaudage se trouve dans sa position d’utilisation. En effet, un échaudage est destiné à venir prendre appui sur un sol horizontal et il s’élève verticalement. On obtient ainsi une orientation haut/bas qui est naturelle. De manière classique, un échafaudage est composés d’éléments verticaux, appelés poteaux, reliés entre eux par des éléments horizontaux, appelés lisses. Les poteaux portent à espace régulier des points d’attache pour des lisses. Il s’agit par exemple d’une rosace, c’est-à-dire une tôle s’étendant transversalement par rapport au poteau (donc horizontalement) dans laquelle sont réalisés des trous. Les lisses sont munies à chacune de leurs extrémités d’une tête destinée à coopérer avec une rosace et maintenue en position le plus souvent à l’aide d’une clavette. Poteaux et lisses sont réalisés le plus souvent à partir d’éléments métalliques tubulaires.

La structure primaire d’un échafaudage avec des poteaux et des lisses est renforcée par des barres de renforts (le plus souvent tubulaires) appelées aussi diagonales. Ces diagonales se présentent globalement comme une lisse.

Un échafaudage est presque toujours muni d’au moins un plancher disposé en hauteur et destiné à recevoir au moins une personne. Pour accéder au plancher, il convient de prévoir au moins une échelle. Pour garantir la sécurité des personnes se trouvant sur un plancher placé en hauteur, il faut aussi prévoir des garde-corps. Les poteaux sont aussi montés sur des socles qui permettent, d'une part, de répartir la charge de l’échafaudage sur le sol, et, d'autre part, de rattraper d’éventuelles inégalités dans le sol sur lequel l’échafaudage prend place.

Bien entendu, de nombreux autres accessoires peuvent se retrouver dans la structure d’un échafaudage, par exemple des attaches socles, des crochets de levage pour pouvoir déplacer la structure à l’aide d’une grue, … .

Dans la structure illustrée sur la figure 1 (et sur les figures qui suivent) on a une première partie d’échafaudage 2 faisant face à une deuxième partie d’échafaudage 4, lesdites deux parties d’échafaudage étant reliées par une troisième partie d’échafaudage 6.

La première partie d’échafaudage 2 et la deuxième partie d’échafaudage 4 sont disposées l’une face à l’autre par rapport à un plan médian vertical et sont symétriques par rapport à ce plan médian. La description de la deuxième partie d’échafaudage 4 peut donc se déduire de la description qui va être faite ci-après de la première partie d’échafaudage 2.

La première partie d’échafaudage 2 est formée d’un premier ensemble 8 et d’un second ensemble 10 entre lesquels se trouve un dispositif porteur 12 pour benne à béton.

Le premier ensemble 8 est formé de quatre poteaux 14 disposés aux quatre coins d’un rectangle avec deux grands cotés et deux petits côtés. Chaque poteau 14 est posé sur un socle 16 réglable. Les poteaux 14 sont reliés sur les grands côtés par de grandes lisses 18 et sur les petits côtés par de petites lisses 20.

La liaison des lisses avec les poteaux se fait de manière connue de l’homme du métier. À titre d’exemple illustratif mais non limitatif, on prévoit ici que chaque poteau 14 est muni de rosaces 22 disposées régulièrement le long de chaque poteau 14. Une rosace 22 est une tôle, par exemple soudée sur son poteau, qui présente à la périphérie du poteau 14 une série (le plus souvent huit) trous. Les extrémités des lisses présentent des têtes adaptées pour coopérer avec un trou de rosace. Une fois en place, la lisse est maintenue à l’aide par exemple d’une clavette.

Le second ensemble 10 présente lui aussi quatre poteaux 14, montés chacun sur un socle 16 et disposés de manière à former un rectangle avec deux grands côtés et deux petits côtés. Les poteaux 14 du second ensemble 10 sont eux aussi reliés entre eux par des grandes lisses 18 et des petites lisses 20. Les dimensions du second ensemble 10 sont par exemple les mêmes que celles du premier ensemble 8.

Le second ensemble 10 est disposé à côté du premier ensemble 8 de telle sorte que les petits côtés de ces ensembles se trouvent en vis-à-vis. En outre, les grandes lisses 18 du premier ensemble 8 sont dans le prolongement des grandes lisses 18 du second ensemble 10.

On remarque que le premier ensemble 8 et le second ensemble 10 sont renforcés par des éléments s’étendant en biais par rapport aux poteaux et aux lisses. Ces éléments sont appelés habituellement diagonales 24 et viennent aussi se fixer, sensiblement comme une lisse, sur les rosaces 22 en étant maintenus par des clavettes.

Le premier ensemble 8 et le second ensemble 10 présentent aussi chacun deux planchers 26 et des garde-corps 28 correspondants.

Entre le premier ensemble 8 et le second ensemble 10, se trouve un dispositif porteur 12. Ce denier comporte deux poteaux 14’ ainsi qu’un support réglable 30 formé d’un tube 32 et d’un élément coulissant 34.

Les poteaux 14’ sont eux aussi montés chacun sur un socle 16. Ils sont de hauteur moindre par rapport aux poteaux 14. Chaque poteau 14’ est relié à deux poteaux 14, un poteau du premier ensemble 8 et un poteau du second ensemble 10. À chaque fois, le poteau 14’ forme avec les deux poteaux 14 correspondants un triangle sensiblement équilatéral. Ces poteaux sont reliés au niveau de leurs rosaces 22 par une pièce de liaison, appelée liaison trois pieds. Ainsi, les poteaux 14’ du dispositif porteur 12 sont solidement reliés au premier ensemble 8 et au second ensemble 10, et plus généralement à la première partie d’échafaudage 2 ou à la deuxième partie d’échafaudage 4.

Le support réglable 30 est montré en éclaté sur la figure 5. Comme mentionné, il présente un tube 32 et un élément coulissant 34.

Le tube 32 est un tube dont la section est de préférence non circulaire de manière à éviter que la pièce venant coulisser dans le tube 32 puisse pivoter à l’intérieur du tube. Dans la forme de réalisation illustrée à titre d’exemple non limitatif, le tube 32 présente une section sensiblement carrée.

Le tube 32 comporte deux pieds 36 s’étendant d’un même côté du tube 32. Un premier pied 36 est solidaire d’un cadre 38 périphérique monté et soudé autour du tube 32. Le second pied 36 est fixé à une lame soudée sur le tube 32. La forme des pieds 36, par exemple une tige pleine de section circulaire, est telle que chaque pied 36 puisse venir s’emboiter à l’intérieur de l’extrémité supérieure (ouverte) d’un poteau 14’. Il y a de préférence une concordance de forme entre les pieds 36 et la forme intérieure des extrémités de poteau 14’ de manière à limiter le jeu entre ces éléments. Bien entendu, la distance séparant les deux pieds 36 d’un tube 32 correspond à la distance séparant les deux tubes 14’ d’un dispositif porteur 12.

L’élément coulissant 34 présente une forme profilée avec une surface périphérique adaptée à la surface intérieure du tube 32. Dans le cas présent, l’élément coulissant 34 présente une section extérieure de forme carrée. La longueur de cet élément coulissant 34 est adaptée à la course que l’on souhaite réaliser dans le tube 32.

L’élément coulissant 34 porte à l’une de ses extrémités une platine 40 dans laquelle est réalisé par découpe un logement 42. La platine 40 est montée transversalement par rapport à l’axe (défini par la forme profilée) de l’élément coulissant 34. Le logement 42 est de forme globalement concave. Il présente ici, dans la forme de réalisation illustrée une forme d’un demi trou oblong 44 avec une partie arrondie destinée à se trouver en bas et des bords parallèles permettant un coulissement vers la partie arrondie. Pour aider à atteindre ce logement 42 en forme de demi trou oblong, deux bords évasés 45 sont prévus pour faire converger une attache d’anse de benne vers le logement 42.

Chaque élément coulissant 34 est monté dans son tube 32 de telle sorte que sa platine 40 se trouve en vis-à-vis de la platine de l’autre support réglable 30. Puisque la première partie d’échafaudage 2 et la deuxième partie d’échafaudage 4 sont disposées symétriquement l’une par rapport à l’autre, les deux tubes 32 sont alignés et les deux éléments coulissants 34 sont mobiles en translation le long d’un même axe.

Pour verrouiller l’élément coulissant 34 en position dans le tube 32, il est prévu deux vis de serrage 46 qui traversent une paroi du tube 42 (ici la paroi opposée aux pieds 36 mais il peut s’agir d’une autre paroi et les vis peuvent être sur des parois distinctes : on peut aussi avoir une seule vis, ou bien trois, …). Une fois l’élément coulissant 34 positionné dans le tube 32, les vis de serrage 46 sont serrées pour immobiliser l’élément coulissant 34 et ainsi le verrouiller en position.

On prévoit en outre sur le tube 32, de préférence à l’extrémité opposée à celle se trouvant face à la platine 40, un tube de maintien 47 pour éviter tout basculement du tube 32 (et donc aussi de l’élément coulissant 34) lorsqu’une charge importante repose dans le logement 42. On utilise par exemple une fixation de socle (non représentée) pour venir fixer le tube de maintien 47 à la structure du dispositif de lavage, c’est-à-dire ici à la première partie d’échafaudage 2 ou à la deuxième partie d’échafaudage 4.

La première partie d’échafaudage 2 est reliée à la deuxième partie d’échafaudage 4 par la troisième partie d’échafaudage 6.

Dans la forme de réalisation avantageuse illustrée sur les figures, il a été choisi de réaliser cette troisième partie d’échafaudage 6 sans utiliser d’autres poteaux. Cette troisième partie d’échafaudage 6 est ainsi réalisée avec des lisses de liaison 48 qui s’étendent soit entre un poteau 14 (du second ensemble 10) de la première partie d’échafaudage 2 et un poteau 14 (du second ensemble 10) de la deuxième partie d’échafaudage 4, soit entre une grande lisse 18 (du second ensemble 10) de la première partie d’échafaudage 2 et une grande lisse 18 (du second ensemble 10) de la deuxième partie d’échafaudage 4.

Cette troisième partie d’échafaudage 6 comporte aussi des planchers 26’ disposés à la même hauteur que les planchers 26. Ces planchers 26’ présentent des ouvertures qui sont associées à une échelle 50 permettant d’accéder aux planchers 26’. Des garde-corps en position haute et des plinthes en position basse sont disposés de manière à assurer la sécurité des personnes sur les planchers 26’ et 26 et aussi de manière à pouvoir passer d’un plancher 26 à un plancher 26’ se trouvant à une même hauteur.

La troisième partie d’échafaudage 6 vient relier et maintenir la première partie d’échafaudage 2 et la deuxième partie d’échafaudage 4. On remarque également la présence d’une barre 50 entre la première partie d’échafaudage 2 et la deuxième partie d’échafaudage 4. Cette barre 50 se trouve entre les deux seconds ensembles 10 et sert de butée (ou de reposoir) pour une benne à béton (non illustrée) qui repose sur les deux dispositifs porteurs 12.

Cette station de lavage peut alors recevoir une benne à béton. Une telle benne à béton comporte un conteneur de forme conique ou pyramidale. En partie inférieure (correspondant au sommet du cône ou de la pyramide) se trouve une trappe pour laisser sortir le béton se trouvant dans le conteneur lorsque la benne à béton est arrivée à destination. En partie supérieure, le conteneur est ouvert pour recevoir du béton « liquide ». Pour pouvoir transporter la benne à béton, celle-ci est munie d’une anse qui est montée pivotante par rapport au conteneur. Les anses sont rattachées au conteneur en des points d’attache qui se trouvent à l’extérieur du conteneur et forment à la périphérie de l’ouverture du conteneur un « boitier » de liaison entre le conteneur et son anse. Ces deux boitiers sont diamétralement opposés par rapport au conteneur.

Lorsqu’une benne à béton a déversé le béton qu’elle contenait au niveau d’un ouvrage à réaliser, elle est le plus souvent suspendue à un crochet d’une grue ou similaire qui vient coopérer avec son anse. Pour éviter que le peu de béton restant dans la benne sèche, il convient de la laver régulièrement. Pour effectuer un lavage, il est préférable de profiter du fait qu’elle soit suspendue par son anse à une grue (ou autre) pour venir la positionner entre la première partie d’échafaudage 2 et la deuxième partie d’échafaudage 4.

La benne à béton est alors positionnée de telle manière que chacun de ses boitiers de liaison du conteneur avec l’anse vienne se positionner au-dessus d’une platine 40. Il convient alors éventuellement de faire coulisser au moins un mais de préférence les deux éléments coulissants 34 de manière à adapter la distance séparant les platines 40 à la taille de la benne à béton. Les planchers 26 sont de préférence disposés à une hauteur telle que le réglage de la position relative des éléments coulissants 34 par rapport à leurs tubes 32 puisse se faire aisément par un opérateur se trouvant sur un plancher 26 correspondant.

Une fois les supports réglables 30 réglés pour recevoir la benne à béton qui se présente, la benne à béton peut être descendue jusqu’à ce que ses boitiers de liaison conteneur/anse viennent reposer chacun sur une platine 40 et viennent se loger dans les logements 42 correspondants.

Pour que la benne à béton soit maintenue en position dans la station de lavage de manière stable, elle bénéficie de préférence d’un appui supplémentaire par rapport aux deux points d’appui procurés par les supports réglables 30. C’est à cet effet qu’est prévue la barre 50 contre laquelle vient reposer la benne à béton.

Une fois positionnée ainsi, la benne à béton peut être libérée par la grue qui l’a apportée pour alors être lavée et/ou stockée. Pour cette opération, un opérateur/compagnon peut venir participer au lavage à partir des planchers 26 et des planchers 26’. Le travail sous la grue peut alors continuer pour les autres opérateurs/compagnons du chantier.

Cette station de lavage peut facilement être mise en œuvre sur un chantier. Elle est aisément montable (et démontable), avec des éléments que l’on trouve habituellement sur un chantier.

Grâce à sa structure, elle est très modulable. Elle peut s’adapter à la taille de chaque benne à béton, à des bennes à béton de sensiblement même capacité mais de fabricants différents. Selon les tailles de benne, la distance séparant les parties d’échafaudage peut être adaptée. Le positionnement des supports réglables en hauteur peut aussi être adapté.

La structure décrite ici permet de recevoir une benne à béton. L’homme du métier comprendra que cette structure qui forme globalement un U en vue de dessus peut facilement être doublée pour prendre une forme en H et recevoir ainsi deux bennes à béton. D’autres configurations peuvent être envisagées à deux ou encore plus de bennes à béton.

Entre deux utilisations, lorsqu’elle est démontée, elle est peu encombrante. Elle peut aussi être facilement transportée d’un chantier à un autre.

La présente divulgation ne se limite pas à l’exemple de réalisation préféré et décrit ci-avant, seulement à titre d’exemple mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée.

2 première partie d’échafaudage

4 deuxième partie d’échafaudage

6 troisième partie d’échafaudage

8 premier ensemble

10 second ensemble

12 dispositif porteur

14 poteau

14’ poteau (de 12)

16 socle

18 grande lisse

20 petite lisse

22 rosace

24 diagonale

26 plancher (de 2 et 4)

26’ plancher (de 6)

28 garde-corps

30 support réglable

32 tube

34 élément coulissant

36 pied (de 32)

38 cadre

40 platine

42 logement

44 fond

45 bord évasé

46 vis de serrage

47 tube de maintien

48 lisse de liaison

50 barre

Claims

Station de lavage pour bennes à béton, caractérisée en ce qu’elle comporte :
- une première partie d’échafaudage (2) comportant des premiers poteaux (14) reliés par des premières lisses (18, 20),
- une deuxième partie d’échafaudage (4) comportant des deuxièmes poteaux (14) reliés par des deuxièmes lisses (18, 20),
- un premier support réglable (30) monté sur la première partie d’échafaudage (2),
- un second support réglable (30) monté sur la deuxième partie d’échafaudage (4),
en ce que le premier support réglable (30) et le second support réglable (30) présentent chacun un logement (42) de forme globalement concave,
en ce que chaque logement (42) de forme globalement concave d’un support réglable (30) peut se déplacer en translation pour se rapprocher ou s’éloigner de l’autre support réglable (30), les deux logements (42) de forme globalement concave se déplaçant sensiblement selon un même axe.
Station de lavage selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque support réglable (30) est monté sur deux poteaux (14’) distincts des poteaux (14) de la première partie d’échafaudage (2) et de la deuxième partie d’échafaudage (4), les deux poteaux (14’) étant chacun relié à un poteau (14) de la première partie d’échafaudage (2) ou de la deuxième partie d’échafaudage (4).
Station de lavage selon la revendication 2, caractérisée en ce que la première partie d’échafaudage (2) et la deuxième partie d’échafaudage (4) comportent chacune un premier ensemble (8) de quatre poteaux (14) reliés par des lisses (18, 20) et un second ensemble (10) de quatre poteaux (14) reliés par des lisses (18, 20), en ce que le premier ensemble (8) et le second ensemble (10) sont alignés, en ce que chaque support réglable (30) est disposé entre un premier ensemble (8) et un second ensemble (10), et en ce que chaque poteau (14’) d’un support réglable (30) est fixé à un poteau (14) d’un premier ensemble (8) et à un poteau (14) d’un second ensemble (10).
Station de lavage selon la revendication 3, caractérisée en ce que chaque poteau (14, 14’) est muni de rosaces (22), c’est-à-dire d’une platine s’étendant transversalement par rapport au poteau et munie d’orifices, et en ce qu’une même pièce de liaison assure à chaque fois la liaison entre un poteau (14) du premier ensemble (8), un poteau (14) du second ensemble (10) et un poteau (14’) de support réglable (30).
Station de lavage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la première partie d’échafaudage (2) et la deuxième partie d’échafaudage (4) sont reliées par une troisième partie d’échafaudage (6) comportant au moins des lisses (48) ainsi qu’un plancher (26’) associé à un garde-corps.
Station de lavage selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le support réglable (30) est un ensemble télescopique comportant une première pièce tubulaire (32) fixée à une partie d’échafaudage (2, 4) et une seconde pièce (34) montée coulissante dans la première pièce tubulaire (32) et portant à l’une de ses extrémités le logement (42) de forme globalement concave.
Station de lavage selon la revendication 6, caractérisée en ce que des moyens de verrouillage (46) sont prévus entre la première pièce tubulaire (32) et la seconde pièce (34) montée coulissante.
Station de lavage selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le logement (42) de forme globalement concave est réalisé par découpe d’une tôle (40).
Station de lavage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la première partie d’échafaudage (2) et la deuxième partie d’échafaudage (4) sont reliées par au moins une barre (50) destinée à servir de barre d’appui pour une benne à béton.
Procédé de lavage d’une benne à béton comportant une anse avec deux points d’attache sur la benne, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes :
- déplacement de la benne à béton, la benne à béton étant suspendue par son anse au-dessus du sol à un moyen de levage, tel une grue ou similaire, pour l’amener entre, d'une part, une première partie d’échafaudage (2) comportant des premiers poteaux (14) reliés par des premières lisses (18, 20), et, d'autre part, une deuxième partie d’échafaudage (4) comportant des deuxièmes poteaux (14) reliés par des deuxièmes lisses (18, 20),
- positionnement de la benne de telle sorte que chaque point d’attache de l’anse de la benne se trouve au-dessus d’un support réglable (30), un premier support réglable (30) étant monté sur la première partie d’échafaudage (2) et un second support réglable (30) étant monté sur la deuxième partie d’échafaudage (4), avec éventuellement réglage de l’espace entre les supports réglables (30), et
- descente de la benne à béton de telle sorte qu’elle vienne en appui sur le premier support réglable (30) et le second support réglable (30), chaque support réglable présentant chacun un logement de forme globalement concave.