FR3098205A1 - « Couvercle à ouverture ergonomique pour réceptacle, et poubelle comprenant un tel couvercle » - Google Patents

Abstract

« Couvercle à ouverture ergonomique pour réceptacle, et poubelle comprenant un tel couvercle » L'invention se rapporte à un dispositif de couvercle (1) pour réceptacle (2), fonctionnant par ouverture manuelle (M1) pour découvrir une ouverture de dépose (10) normalement couverte. Il comprend un premier (11) et un deuxième (12) ouvrants, formant des battants articulés audit réceptacle (2) et pivotant pour : en position fermée, se rejoindre pour recouvrir toute l'ouverture (10), eten position ouverte, s'écarter (M1,M2) vers l'extérieur pour découvrir l'ouverture (10). Ils présentent chacun un rayon (R1,R2) insuffisant pour recouvrir toute l'ouverture, décrivant ainsi une trajectoire inférieure à la largeur de l'ouverture. L'ouvrant menant (11) porte une partie de préhension manuelle (110). Un mécanisme de couplage (19) conjugue mécaniquement les ouvrants entre eux par une bielle (14) qui répercute l'effort d'ouverture vers le deuxième ouvrant pour ouvrir les deux ouvrants d'une seule manoeuvre. Optionnellement, un jeu fonctionnel désynchroniser le mouvement des ouvrants en début de course, retardant le mouvement de l'ouvrant mené. Figure pour l’abrégé : Fig.1

Description

« Couvercle à ouverture ergonomique pour réceptacle, et poubelle comprenant un tel couvercle »

L'invention se rapporte à un dispositif de couvercle pour réceptacle, fonctionnant par ouverture manuelle pour découvrir une ouverture de dépose normalement couverte. Il comprend un premier et un deuxième ouvrants, formant des battants articulés audit réceptacle et pivotant pour :

• en position fermée, se rejoindre pour recouvrir toute l'ouverture, et
• en position ouverte, s'écarter vers l'extérieur pour découvrir l'ouverture.

Ils présentent chacun un rayon insuffisant pour recouvrir toute l'ouverture, décrivant ainsi une trajectoire inférieure à la largeur de l'ouverture. L'ouvrant menant porte une partie de préhension manuelle. Un mécanisme de couplage conjugue mécaniquement les ouvrants entre eux par une bielle qui répercute l'effort d'ouverture vers le deuxième ouvrant pour ouvrir les deux ouvrants d'une seule manœuvre.

Optionnellement, un jeu fonctionnel désynchronise le mouvement des ouvrants en début de course, retardant le mouvement de l'ouvrant mené.

Elle concerne en outre un conteneur ou une poubelle muni d'un tel couvercle, notamment pour une installation dans des trains ou autres véhicules de transport de voyageurs.

Etat de la technique

Différents types de couvercles sont connus pour prévoir la fermeture d'un réceptacle, c'est-à-dire un récipient prévu pour recueillir des objets ou matières qui y sont déposés par gravité, par exemple une corbeille ou poubelle prévue pour recevoir des déchets.

Des poubelles sont prévues en particulier dans de nombreux espaces collectifs ou recevant du public, destinés à recevoir des déchets de la vie quotidienne tels que des résidus et emballages de repas.

En particulier dans des véhicules de transport de voyageurs, il est souvent prévu des poubelles de petite taille, entre autres pour des raisons d'encombrement, et qui sont en général vidées à l'issue de chaque voyage. Cela est vrai en particulier dans des transports ferroviaires, mais aussi dans tous types de transports tels que des cars routiers ou des tramways, ou des avions, voire des bateaux.

Par exemple dans les trains, pour limiter les risques d'incendie, il est en général nécessaire que les poubelles ne restent pas ouvertes. Elles doivent donc être munies d'un dispositif de fermeture dont la position stable est fermée. Parfois, la fonction fermeture est assurée par un clapet sur ressort que le voyageur doit pousser vers l’intérieur de la poubelle. Parfois, la fonction est assurée par un couvercle à soulever. Ce type de fermeture ne vise pas à obtenir une véritable étanchéité, mais à recouvrir l'ouverture pour éviter les appels d'air en cas de combustion à l'intérieur du réceptacle, voire à en cacher le contenu et limiter les risques d'expulsion du contenu en cas de mouvement du véhicule, par exemple pour des besoins d'esthétique et d'hygiène.

Les dispositifs existants présentent différents inconvénients. Par exemple, il est arrivé que des voyageurs se blessent, la main coincée dans le clapet. En outre cette solution n’est pas très hygiénique car la surface visible du clapet entre en contact avec les déchets et les mains des voyageurs. Parfois, des dégoulinures se propagent sur la surface du clapet lorsque des boissons y sont jetées, même dans un gobelet.

Dans le cas d'un couvercle à soulever, le mouvement à effectuer pour cette simple opération est assez ample, et doit être souvent de plusieurs décimètres. La prise de la pièce n’est facilement ergonomique, et le mouvement de rotation doit cependant être précis malgré les mouvements du train. Ces inconvénients sont exacerbés si l’embouchure de la poubelle est verticale, c'est-à-dire est située dans une face verticale, ce qui est une situation assez courante compte tenu des contraintes d'encombrement qui sont fréquentes pour l'intégration des poubelles dans un véhicule. En retombant le couvercle peut générer un claquement qui n'est ni discret ni qualitatif.

Un but de l’invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique dans la fermeture d'un tel réceptacle. En particulier, il est recherché des améliorations dans le domaine de l'ergonomie, la sécurité et l'hygiène, à l'utilisation et/ou à l'entretien ; de préférence en tenant compte des contraintes spécifiques à ou exacerbées par le contexte d'un véhicule telles que l'encombrement et/ou de l'utilisation en tant que poubelle.

Présentation de l’invention

L’invention propose un dispositif de fermeture par couvercle pour un réceptacle. Un réceptacle est ici défini comme un récipient prévu pour recevoir des objets par simple dépose, et dans lequel ils sont déposés ou reposeront sous l'effet de la gravité. Une application typique citée ici est celle d'un réceptacle pour déchets, mais ne constitue qu'un exemple non limitatif. Une application préférée porte sur un dispositif de couvercle pour un réceptacle pour déchets dans un espace collectif ou public, par exemple comme mobilier pour des bâtiments publics ou comme équipement pour des véhicules de transport de voyageurs, notamment ferroviaires ou routiers ou aériens. Ce dispositif est du type à ouvrant articulé à la paroi du réceptacle, fonctionnant par ouverture manuelle pour découvrir une ouverture de dépose qui est normalement couverte. Une telle ouverture de dépose constitue une région entièrement ouverte dans une des parois du réceptacle. Typiquement mais non obligatoirement, un tel dispositif de couvercle fonctionne en recouvrant simplement l'ouverture de dépose, sans nécessité d'étanchéité.

Selon l'invention, ce dispositif de couvercle comprend au moins un premier ouvrant et un deuxième ouvrant, qui forment des battants articulés audit réceptacle, par exemple par des charnières, et qui pivotent pour se déplacer entre au moins :

• une position fermée, dans laquelle les deux ouvrants se rejoignent pour recouvrir la totalité de ladite ouverture, et
• une position ouverte, dans laquelle les deux ouvrants pivotent, vers l'extérieur du réceptacle en s'écartant l'un de l'autre pour découvrir ladite ouverture.

En outre, ces ouvrants présentent chacun une dimension radiale maximale, par exemple dans le plan de l'ouverture, qui est insuffisante pour recouvrir la totalité de l'ouverture. Notamment, cette dimension radiale maximale est inférieure à 75% de l'écart entre les bords de l'ouverture de dépose, voire inférieure à 60%, tout en se combinant pour recouvrir entièrement l'ouverture quand ils sont en position fermée. Ainsi ces ouvrants ne s'écartent pas de leur articulation, par exemple du bord de l'ouverture de plus que de cette dimension radiale maximale lors d'une manœuvre d'ouverture.

Selon l'invention, le premier ouvrant, dit menant, est muni d'une partie de préhension agencée pour permettre de lui appliquer manuellement un effort d'ouverture, typiquement exercé directement et uniquement avec la main.

En outre, le dispositif selon l'invention comprend un mécanisme de couplage par lequel ledit premier ouvrant est relié mécaniquement au deuxième ouvrant, dit mené, par au moins une bielle c'est-à-dire une pièce rigide articulée en deux points différents sur chacun desdits ouvrants, typiquement par des articulations pivots. Cette bielle est agencée pour répercuter ledit effort d'ouverture du premier ouvrant vers le deuxième ouvrant dans le sens d'un mouvement d'ouverture dudit deuxième ouvrant, produisant ainsi une ouverture nominale des deux ouvrants obtenue de façon conjuguée par manœuvre manuelle du seul premier ouvrant.

On obtient ainsi un mouvement des deux ouvrants obtenu par une seule action manuelle. Du fait qu'il y a plusieurs ouvrants qui obstruent chacun seulement une partie de l'ouverture, ces ouvrants peuvent aussi être qualifiés d'ouvrants partiels, ou de "demi-ouvrants" dans le cas d'un dispositif qui présente exactement deux ouvrants de dimensions similaires.

Chaque ouvrant peut ainsi présenter des dimensions inférieures à celle de l'ouverture, et leur trajectoire d'ouverture ne parcourt qu'un espace réduit par rapport à un couvercle unique pour la même ouverture. L'encombrement en est donc réduit, pour le déplacement des ouvrants ainsi que pour l'accès par l'utilisateur et l'intégration facilitée.

Ayant une trajectoire d'ouverture plus courte, le mouvement à effectuer pour obtenir l’ouverture est aussi nettement plus faible, même si l'on doit manœuvrer l'ouvrant menant par sa partie la plus éloignée de son axe de pivotement. Ce mouvement d'ouverture peut ainsi être limité à quelques centimètres, en tirant ou appuyant selon l'orientation de l’embouchure (de préférence en tirant vers soi l’ouvrant le plus proche), et libère rapidement une large ouverture.

L'ergonomie est ainsi améliorée en diminuant l'amplitude du mouvement de la main de l'utilisateur ainsi que les risques de blessures, sur les ouvrants ou sur le mobilier alentour.

Les demi-ouvrants en position ouverte ont également une fonction de canalisation des déchets de telle sorte qu’ils soient dirigés vers le centre du réceptacle, et que l’environnement de la poubelle n’est pas souillé par des projections éventuelles.

De plus, les faces extérieures des ouvrants sont naturellement éloignées du trajet des déchets, et risquent moins de recevoir des déchets collants voire liquides. Une fois refermée la poubelle reste ainsi d’aspect plus propre.

Typiquement, le mécanisme de transmission est disposé en un ou plusieurs bords de l'ouverture, afin de ne pas obstruer le passage. Par exemple il est disposé à une extrémité de l'ouverture, voire aux deux extrémités, et de préférence à l'intérieur du réceptacle, une telle extrémité étant définie comme un bord de l'ouverture qui s'étend entre les articulations du premier ouvrant et du deuxième sur les parois du réceptacle.

Typiquement, le premier ouvrant et le deuxième ouvrant sont articulés aux bords de l'ouverture par des charnières d'axes parallèles entre eux ou formant un angle de moins de 30°, voire moins de 10°. Leur mouvement d'ouverture s'effectue alors par pivotement autour de l'axe de leurs charnières respectives. Alternativement ou en combinaison, d'autres types d'articulations sont possibles, par exemple par des pantographes parallèles produisant une combinaison de pivotement et de translation.

De préférence, le mécanisme est alors disposé et fonctionne dans un plan perpendiculaire aux charnières des ouvrants, par exemple parallèle à une paroi latérale du réceptacle. Il est par exemple masqué, vis-à-vis de l'extérieur, par le bord de l'ouverture de dépose.

Selon une particularité, le premier ouvrant présente un bord extérieur du côté de son articulation et un bord dit central par lequel il rejoint le deuxième ouvrant pour former la surface extérieure dudit couvercle. La partie de préhension comprend alors une lèvre formée dans ledit bord central du premier ouvrant et s'écartant vers l'extérieur du réceptacle pour présenter une surface d'appui inclinée pour faire face au deuxième ouvrant, par exemple formant un angle de moins de 90°, voire 60° par rapport à la surface du premier ouvrant. Il est ainsi possible à un utilisateur, situé du côté du bord extérieur du premier ouvrant, de soulever le bord central dudit premier ouvrant en accrochant le doigt sous ladite surface et en tirant vers lui.

Selon une autre particularité, la bielle est montée pivotante (avec ou sans translation), d'une part sur le premier ouvrant et d'autre part sur le deuxième ouvrant, selon des axes de bielle qui sont parallèles aux charnières. En outre, au moins l'un desdits axes de bielle est situé en dehors du plan des charnières et est monté sur une partie dite renvoi fixe qui est solidaire de l'un desdits ouvrants et s'étend vers l'intérieur du réceptacle. La rotation du premier ouvrant vers l'extérieur fait ainsi pivoter le renvoi fixe vers le deuxième ouvrant, sur lequel il appuie par l'intermédiaire de la bielle et ainsi le pousse lui aussi vers l'extérieur.

Encore selon une autre particularité, la bielle est reliée avec au moins l'un des premier ou deuxième ouvrants par une articulation présentant une course dite préalable qui est parcourue, lors de l'action manuelle sur le premier ouvrant, avant de mettre en mouvement le deuxième ouvrant. Ce parcours peut être totalement ou libre, ou avec une transmission partielle d'effort par exemple avec amortissement. On obtient ainsi une désynchronisation, par une première phase où l'ouvrant menant est seul en mouvement, qui permet par exemple de limiter les risques d'interférence entre la main de l'utilisateur et le mouvement de l'ouvrant mené.

Par exemple, la course préalable est produite, au sein de l'articulation concernée, au moins par une biellette intermédiaire de faible longueur, qui est montée pivotante selon deux axes différents entre la bielle et l'ouvrant correspondant, par exemple entre la bielle et le renvoi fixe.

Alternativement ou en combinaison, la course préalable est produite, au sein de l'articulation concernée, au moins par un arbre monté pivotant au sein d'un alésage formant une lumière suffisamment allongée dans au moins une direction pour permettre audit arbre de se déplacer en translation avant de transmettre l'effort depuis premier ouvrant vers le deuxième ouvrant.

Dans certains modes de réalisation, le premier ouvrant et le deuxième ouvrant forment deux plaques qui se rejoignent en position fermée dans une position sensiblement parallèle et coplanaire, au moins au niveau de la surface extérieure. Leurs positions peuvent être exactement coplanaires ou avec un léger décalage, par exemple inférieur à deux fois l'épaisseur de l'ouvrant le plus mince.

Dans d'autres modes de réalisation, le premier ouvrant et le deuxième ouvrant forment deux plaques qui se rejoignent en position fermée pour former entre eux, au moins du côté de l'extérieur, une arête sensiblement parallèle à leurs articulations. Les deux ouvrants délimitent ainsi entre eux un volume qui dépasse de l'ouverture de dépose. Typiquement, ce volume dépassant est fermé aux extrémités par une extension des parois du réceptacle. L'arête ainsi formée entre les ouvrants constitue par exemple une arête d'un polyèdre formé par le réceptacle et le couvercle, par exemple parallèle aux charnières.

Optionnellement, au moins un des ouvrants présente une forme tridimensionnelle, formant une surface extérieure non plane délimitant un volume dépassant des bords de l'ouverture et fermant ledit volume aux extrémités des articulations. Le dispositif peut ainsi former un couvercle qui dépasse du réceptacle et referme lui-même les extrémités, s'adaptant ainsi sur un réceptacle dont l'ouverture de dépose présente une forme plane, c'est-à-dire que ses bords sont tous coplanaires entre eux.

L'invention propose en outre une poubelle ou un conteneur à réceptacle comprenant un réceptacle présentant une ouverture de dépose, laquelle est munie d'un dispositif de couvercle tel qu'exposé ici qui agencé pour fermer ladite ouverture.

En particulier, cette poubelle ou ce conteneur est intégré ou installé à l'intérieur d'un véhicule de transport de voyageurs, ou est agencé pour être fixé de manière fixe ou amovible dans un tel véhicule, par coopération de formes avec un support.

Par exemple, son réceptacle présente une partie de fixation qui coopère ou est agencée pour coopérer avec un dispositif de fixation intégré ou installé à l'intérieur d'un véhicule de transport de voyageurs, selon une cinématique réalisant une fixation amovible, permettant ainsi une extraction facile pour vidage et/ou nettoyage. Alternativement ou en combinaison cette cinématique réalise un mouvement de renversement qui dirige l'ouverture de dépose vers le bas, permettant ainsi un vidage facile sans extraire ou détacher complètement la poubelle.

Des modes de réalisation variés de l’invention sont prévus, intégrant selon l’ensemble de leurs combinaisons possibles les différentes caractéristiques optionnelles exposées ici.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de mise en œuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels :

les Fig.1a et Fig.1b sont des schémas en perspective qui illustrent un premier exemple de mode de réalisation de l’invention, sur une poubelle de train avec ouverture inclinée, respectivement en positions fermée et ouverte ;

: la Fig.2 est un schéma en vue de dessus de l'exemple de la Fig.1 ;

les Fig.3a et Fig.3b sont des schémas en vue de côté partielle qui illustrent l'exemple de la Fig.1, respectivement en positions fermée et ouverte ;

: les Fig.4a et Fig.4b sont des schémas en vue de côté partielle qui illustrent un deuxième exemple de mode de réalisation de l’invention, avec ouverture horizontale, respectivement en positions fermée et ouverte ;

: les Fig.5a et Fig.5b sont des schémas en vue de côté partielle qui illustrent un troisième exemple de mode de réalisation de l’invention, avec ouverture verticale, respectivement en positions fermée et ouverte ;

: les Fig.6a, Fig.6b et Fig.6c sont des schémas en vue de côté partielle qui illustrent une variante de l'invention, appliquée à l'exemple de la Fig.5, avec désynchronisation par biellette intermédiaire ;

: les Fig.7a, Fig.7b et Fig.7c sont des schémas en vue de côté partielle qui illustrent une autre variante de l'invention, appliquée à l'exemple de la Fig.5, avec désynchronisation par lumière de coulissement ;

: les Fig.8a et Fig.8b sont des schémas en vue de côté partielle, qui illustrent un quatrième exemple de mode de réalisation de l’invention, avec ouverture fermée par un couvercle en deux plaques formant une arête, respectivement en positions fermée et ouverte ;

: la Fig.9 est une vue en perspective qui illustre le mode de la Fig.8 en position fermée ;

: les Fig.10a et Fig.10b sont des schémas en vue de côté partielle qui illustrent un cinquième exemple de mode de réalisation de l’invention, avec ouverture fermée par un couvercle en deux volumes formant une arête, respectivement en positions fermée et ouverte ;

: la Fig.11 est une vue en perspective qui illustre le mode de la Fig.10 en position fermée.

Dans l'ensemble des exemple modes de réalisation ici décrits, l’ouvrant global est en fait réalisé en deux parties, c'est-à-dire en deux ouvrants qui forment chacun sensiblement la moitié d'un ouvrant global et pourraient donc aussi être qualifiés de"demi-ouvrants". La traction de l’un des ouvrants entraîne l’ouverture de l’autre ouvrant, par une conjugaison par bielles ou biellettes de géométrie adaptée. Ce mécanisme forme un système de deux demi ouvrants conjugués dans leur mouvement, qui permet d'ouvrir la poubelle rapidement et simplement.

Les deux ouvrants sont équilibrés au juste nécessaire pour assurer la fonction monostable fermé, c'est-à-dire juste assez pour que les ouvrants se referment tout seuls une fois qu'ils ne sont plus manipulés, mais de préférence pas plus de 20% voire 10% de l'effort nécessaire. On limite ainsi l’effort d'ouverture pour l'utilisateur, tout en gardant une fermeture discrète. Cet équilibrage se fait de préférence par équilibrage gravitaire. Il peut aussi comprendre des ressorts ou des vérins, de compensation et/ou d'amortissement.

Les Fig.1 à Fig.3 illustrent un premier exemple de mode de réalisation de l’invention. Il s'agit ici d'une poubelle 3 de train dont la forme est proche d'un parallélépipède rectangle. Le réceptacle 2 est destiné à être posé ou accroché contre une paroi verticale par l'une de ses grandes faces, formant sa paroi arrière 22. Sa face supérieure, ici l'une de ses plus petites faces, est dirigée vers le haut et comporte l'ouverture de dépose 10.

Dans ce mode de réalisation, la face supérieure portant l'ouverture 10 est légèrement inclinée, et descend vers le bas du côté de la paroi avant 21, c'est-à-dire le côté par lequel l'utilisateur y accèdera. Cette inclinaison est comprise entre 30° et 60°, par exemple de l'ordre de 45°, mais peut être aussi choisie différente en fonction de l'environnement d'installation.

Le premier ouvrant (11) et le deuxième ouvrant (12) forment deux plaques qui se rejoignent en position fermée, dans une position parallèle et sensiblement coplanaire.

Dans cet exemple, le premier ouvrant (11) et le deuxième ouvrant (12) sont articulés aux bords de l'ouverture (10) par des charnières (119, 129) d'axes parallèles entre eux. Leur mouvement d'ouverture s'effectue par pivotement autour de l'axe de leurs charnières respectives comme illustré en Fig.1b et Fig.3b.

Le premier ouvrant (11) présente un bord extérieur du côté de son articulation 119, et un bord dit central 112 par lequel il rejoint le deuxième ouvrant (12) pour former la surface extérieure dudit couvercle.

Dans cet exemple, la partie de préhension (110) comprend une lèvre formée dans ledit bord central (112) du premier ouvrant (11) et s'écartant vers l'extérieur du réceptacle (12) pour présenter une surface d'appui (1190) inclinée en direction du deuxième ouvrant 12, ici de l'ordre de 45°. Cette partie de préhension permet ainsi à un utilisateur situé du côté du bord extérieur du premier ouvrant (11) de soulever le bord central (112) dudit premier ouvrant en accrochant le doigt sous ladite surface, ou contre le bord extérieur de cette lèvre, et en tirant vers lui (M1).

Dans leur mouvement d'ouverture, ces ouvrants présentent chacun une dimension radiale maximale. Comme illustré en Fig.2, le premier ouvrant 11 présente une dimension radiale maximale R1, au niveau de la lèvre de préhension 110, et R1' au niveau du reste de son bord central. Le deuxième ouvrant 12 présente une dimension radiale maximale R2. Lors d'une manœuvre d'ouverture (M1, M2), chaque ouvrant ne s'écarte donc pas de son articulation de plus que de cette dimension radiale maximale.

Comme on le voit, ces dimensions radiales R1, R1' et R2 font que chaque ouvrant est trop petit recouvrir la totalité de l'ouverture (10).

Par rapport à un ouvrant unique qui couvrirait la totalité de l'ouverture 10, et donc aurait un rayon total valant R1+R2, le mouvement M1 exercé par l'utilisateur dans l'invention ne se fait que selon un rayon valant R1, et est donc bien plus réduit en amplitude, en longueur de trajectoire et en rayon.

Comme illustré en Fig.3, la bielle (14) est montée pivotante, ici sans translation, d'une part sur le premier ouvrant (11) et d'autre part sur le deuxième ouvrant (12), selon des axes de bielle qui sont parallèles aux charnières.

L'un 134 de ces axes est situé en dehors du plan des charnières (119, 129) et est monté sur un renvoi fixe (13) qui est solidaire de l'ouvrant mené (11) et s'étend vers l'intérieur du réceptacle 2.

L'autre axe 124 de la bielle 14 est ici fixé directement sur l'ouvrant mené 12, mais il pourrait aussi être monté sur un autre renvoi fixe solidaire de cet ouvrant mené.

Comme illustré en Fig.2 par les rectangles en pointillés, le mécanisme de conjugaison 19 est situé latéralement en dehors de l’ouverture utile. Cet exemple présente un mécanisme de chaque côté des ouvrants, mais pourrait aussi se contenter d'un unique mécanisme d'un seul côté.

A titre d'exemple, les ouvrants font par exemple environ 100 mm de largeur R1', R2 chacun, donc fournissent 200 mm de largeur d’ouverture pour un mouvement de rotation d'un rayon de 100 mm.

Le renvoi fixe 13 sur l’ouvrant menant 11 fait environ 50 mm, et la bielle 14 qui ouvre l’ouvrant mené 12 mesure environ 100 mm.

Ce ratio de longueur de bielle peut être déterminé et modifié pour permettre d’amplifier le mouvement si besoin. Cela peut être utile par exemple dans le cas d'un jeu pour désynchroniser les mouvements comme illustré en Fig.6 et Fig.7, ou pour ouvrir très haut dans le cas d’un ouvrant vertical comme illustré en Fig.5, Fig.6 et Fig.7.

La Fig.4 illustre un deuxième exemple de mode de réalisation de l’invention, qui diffère de l'exemple de la Fig.1 par son ouverture horizontale. Dans cet exemple, la fermeture conjuguée des ouvrants forme la face supérieure verticale de la poubelle, formant ici la totalité de cette face.

A titre d'exemple, interchangeable avec les autres, la partie de préhension 110 présente une autre forme, qui est ici située au niveau de la charnière 119 de l'ouvrant menant 11. Elle forme un levier qui permet de faire basculer l'ouvrant sans avoir besoin d'accéder au bord central.

La Fig.5 illustre un troisième exemple de mode de réalisation de l’invention, qui diffère de la Fig.1 par la présence d'une ouverture verticale. Dans cet exemple, la fermeture conjuguée des ouvrants forme ainsi la face avant verticale de la poubelle, formant ici une portion à l'intérieur de cette face.

Dans certains modes de réalisation, ici exemplifiés en Fig.5 et Fig.6, il est prévu un jeu fonctionnel dans le mécanisme 19 pour désynchroniser le mouvement des ouvrants 11, 12, par exemple pour éviter l’interférence de la main de l’utilisateur avec l’ouvrant opposé.

Dans ces exemples, la bielle (14) est reliée avec le renvoi fixe 13 de l'ouvrant (11) par une articulation présentant une course préalable, qui est parcourue (M15), lors de l'action manuelle (M1) sur le premier ouvrant (11), avant de mettre en mouvement (M2) le deuxième ouvrant (12).

En Fig.6, cette désynchronisation est réalisée par une biellette intermédiaire 15, qui remplace l'articulation directe entre le renvoi fixe 13 et la bielle 14. Cette biellette intermédiaire 15 est montée pivotante par un axe 135 sur le renvoi fixe 13, et par un autre axe 145 sur la bielle 14. Lors de l'actionnement M1 de l'ouvrant menant 11, le renvoi fixe 13 va alors faire pivoter M15 la biellette intermédiaire 15 avant de commencer à soulever la bielle 14, et donc avant d'entraîner M2 l'ouvrant mené 12.

En Fig.7, cette désynchronisation est réalisée par une lumière de coulissement 143, portée par la bielle 14 et dans laquelle peut coulisser le pivot 134. Lors de l'actionnement M1 de l'ouvrant menant 11, le renvoi fixe 13 va alors faire coulisser M15 le pivot 134 dans la lumière 143avant de commencer à soulever la bielle 14, et donc avant d'entraîner M2 l'ouvrant mené 12. Alternativement, la lumière peut aussi être réalisée dans le renvoi fixe plutôt que dans la bielle.

En Fig.8 est illustré un exemple dans lequel ce que le premier ouvrant (11) et le deuxième ouvrant (12) forment deux plaques qui se rejoignent en position fermée pour former entre eux une arête 112' sensiblement parallèle à leurs articulations (119, 129), délimitant entre eux un volume qui dépasse de l'ouverture de dépose 10'. Cette arête 112' est ici parallèle aux arêtes du polyèdre formé par le réceptacle 2 et le couvercle 1'.

Ce volume dépassant est ici fermé aux extrémités par une extension 23 des parois latérales du réceptacle (2), par exemple formant une arête parallèle d'un polyèdre formé par le réceptacle et le couvercle)

Dans cet exemple, la poubelle forme un parallélépipède rectangle dont l'une des arêtes horizontales est formée par la rencontre des deux ouvrants du couvercle 1'.

En Fig.9 est illustré un exemple dans lequel les ouvrants présentent chacun une forme tridimensionnelle, et forment ensemble une surface extérieure non plane délimitant un volume dépassant des bords de l'ouverture 10'.

Ce volume dépassant est ici fermé aux extrémités des articulations par les faces latérales 241, 242 des ouvrants.

Dans les exemples des Fig.9 et Fig.10, la poubelle forme un parallélépipède rectangle dont l'une des arêtes horizontales est formée par la rencontre des deux ouvrants 11, 12 du couvercle 1'.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.

Nomenclature

1 dispositif de fermeture par couvercle, à plaques coplanaires

1' dispositif de fermeture par couvercle, à ouvrant formant arête

2 réceptacle

3 poubelle

10 ouverture de dépose dans le plan de la fermeture

10' ouverture de dépose en retrait de la fermeture

11 premier ouvrant, ouvrant menant

12 deuxième ouvrant, ouvrant mené

13 renvoi fixe sur premier ouvrant

14 bielle de transmission entre les ouvrants

21 première paroi du réceptacle, paroi avant

22 deuxième paroi du réceptacle, paroi arrière

23, 23' paroi latérale du réceptacle, extension de fermeture

24 paroi latérale du réceptacle

241,242 paroi latérales des ouvrants non plans

105 biellette intermédiaire de débattement, sur renvoi fixe de premier ouvrant

110 partie de préhension du premier ouvrant

112 bord central du premier ouvrant

112' arête du volume dépassant de l'ouverture

124 axe de bielle sur deuxième ouvrant

134 axe de bielle hors plan

135 axe d'articulation de la biellette intermédiaire avec le renvoi fixe

143 lumière de débattement, sur renvoi fixe de premier ouvrant

145 axe d'articulation de la biellette intermédiaire avec la bielle de transmission

1190 surface d'appui de la partie de préhension

119 articulation/charnière du premier ouvrant

129 articulation/charnière du deuxième ouvrant

19 mécanisme de couplage

M1 mouvement d'ouverture du premier ouvrant

M2 mouvement d'ouverture du deuxième ouvrant

R1, R1', R2 dimension radiale maximale du premier, deuxième ouvrant

Claims (13)

1. Dispositif de couvercle (1) pour un réceptacle (2), du type à ouvrant articulé à la paroi (21, 22) du réceptacle (2), fonctionnant par ouverture manuelle (M1) pour découvrir une ouverture de dépose (10) normalement couverte,
   caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier ouvrant (11) et un deuxième ouvrant (12), lesquels forment des battants articulés audit réceptacle (2) et qui pivotent pour se déplacer entre au moins :
   - une position fermée, dans laquelle les deux ouvrants se rejoignent pour recouvrir la totalité de ladite ouverture (10), et
   - une position ouverte, dans laquelle les deux ouvrants pivotent (M1), (M2) vers l'extérieur du réceptacle en s'écartant l'un de l'autre pour découvrir ladite ouverture (10),
   en ce que lesdits ouvrants présentent chacun une dimension radiale maximale (R1, R2) qui est insuffisante pour recouvrir la totalité de l'ouverture (10), et ainsi ne s'écartent pas de leur articulation de plus que de cette dimension radiale maximale lors d'une manœuvre d'ouverture (M1, M2),
   en ce que le premier ouvrant (11), dit menant, est muni d'une partie de préhension (110) agencée pour permettre de lui appliquer manuellement un effort d'ouverture (M1),
   et en ce que le dispositif comprend un mécanisme de couplage (19) par lequel ledit premier ouvrant (11) est relié mécaniquement au deuxième ouvrant (12), dit mené, par au moins une bielle (14) agencée pour répercuter ledit effort d'ouverture du premier ouvrant vers le deuxième ouvrant (12) dans le sens d'un mouvement d'ouverture (M2) dudit deuxième ouvrant, produisant ainsi une ouverture des deux ouvrants (11, 12) par manœuvre manuelle (M1) du seul premier ouvrant (11).
2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le premier ouvrant (11) et le deuxième ouvrant (12) sont articulés aux bords de l'ouverture (10) par des charnières (119, 129) d'axes parallèles entre eux ou formant un angle de moins de 30°, leur mouvement d'ouverture s'effectuant par pivotement autour de l'axe de leurs charnières respectives.
3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier ouvrant (11) présente un bord extérieur du côté de son articulation et un bord dit central (112) par lequel il rejoint le deuxième ouvrant (12) pour former la surface extérieure dudit couvercle,
   et en ce que la partie de préhension (110) comprend une lèvre formée dans ledit bord central (112) du premier ouvrant (11) et s'écartant vers l'extérieur du réceptacle (12) pour présenter une surface d'appui (1190) inclinée pour faire face au deuxième ouvrant (12), permettant ainsi à un utilisateur situé du côté du bord extérieur du premier ouvrant (11) de soulever le bord central (112) dudit premier ouvrant en accrochant le doigt sous ladite surface et en tirant vers lui (M1).
4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 2 à 3, caractérisé en ce que la bielle (14) est montée pivotante d'une part sur le premier ouvrant (11) et d'autre part sur le deuxième ouvrant (12), selon des axes de bielle qui sont parallèles aux charnières, au moins l'un (134) desdits axes de bielle étant situé en dehors du plan des charnières (119, 129) et monté sur une partie dite renvoi fixe (13), laquelle est solidaire de l'un (11) desdits ouvrants (11, 12) et s'étend vers l'intérieur du réceptacle.
5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bielle (14) est reliée avec au moins l'un (11) des premier ou deuxième ouvrants par une articulation (15, 143) présentant une course dite préalable qui est parcourue (M15), lors de l'action manuelle (M1) sur le premier ouvrant (11), avant de mettre en mouvement (M2) le deuxième ouvrant (12).
6. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la course préalable est produite, au sein de l'articulation concernée (134), au moins par une biellette intermédiaire (105) de faible longueur, qui est montée pivotante selon deux axes différents entre la bielle (14) et l'ouvrant correspondant (11).
7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la course préalable est produite, au sein de l'articulation concernée (134), au moins par un arbre monté pivotant au sein d'un alésage formant une lumière (143) suffisamment allongée dans au moins une direction pour permettre audit arbre de se déplacer en translation avant de transmettre l'effort depuis premier ouvrant (11) vers le deuxième ouvrant (12).
8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier ouvrant (11) et le deuxième ouvrant (12) forment deux plaques qui se rejoignent en position fermée dans une position parallèle et sensiblement coplanaire, au moins au niveau de la surface extérieure.
9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le premier ouvrant (11) et le deuxième ouvrant (12) forment deux plaques qui se rejoignent en position fermée pour former entre eux une arête (112') sensiblement parallèle à leurs articulations (119, 129), délimitant entre eux un volume qui dépasse de l'ouverture de dépose (10').
10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un des ouvrants présente une forme tridimensionnelle, formant une surface extérieure non plane délimitant un volume dépassant des bords de l'ouverture et fermant ledit volume aux extrémités des articulations.
11. Poubelle (3) ou conteneur à réceptacle, comprenant un réceptacle (2) présentant une ouverture de dépose (10) et un dispositif de couvercle (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes agencé pour fermer ladite ouverture.
12. Poubelle (3) ou conteneur selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il est intégré ou installé à l'intérieur d'un véhicule de transport de voyageurs, ou en ce qu'il est agencé pour être fixé de manière fixe ou amovible dans un tel véhicule par coopération de formes avec un support.
13. Poubelle (3) ou conteneur selon l’une quelconque des revendications 11 à 12, caractérisé en ce que son réceptacle (2) présente une partie de fixation qui coopère ou est agencée pour coopérer avec un dispositif de fixation intégré ou installé à l'intérieur d'un véhicule de transport de voyageurs, selon une cinématique réalisant une fixation amovible et/ou réalisant un mouvement de renversement qui dirige l'ouverture de dépose (10) vers le bas.