FR3096889A1 - Pilulier entieremment secable et procede modulaire de remplissage, stockage et distribution de medicaments - Google Patents

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Abstract

Pilulier jetable (1) comprenant une bande d’accroche supérieure (3) adaptée pour être accrochée à un support et une partie de conditionnement inférieure (5) formée de cellules (7) adaptées pour accueillir un ou plusieurs médicaments, la partie de conditionnement (5) étant prédécoupée en plusieurs colonnes (C1, C2, C3, C4), la bande d’accroche (3) étant prédécoupée en plusieurs sections (S1, S2, S3, s4) dans le prolongement des plusieurs colonnes, afin de permettre la séparation des colonnes entre elles avec les sections de bande d’accroche qui leur correspondent. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

PILULIER ENTIEREMMENT SECABLE ET PROCEDE MODULAIRE DE REMPLISSAGE, STOCKAGE ET DISTRIBUTION DE MEDICAMENTS
DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention concerne le domaine général de l’emballage de médicaments sous forme galénique solide divisée non pulvérulente, tels que par exemple des comprimés, des cachets, des gélules, des capsules, des pilules, des pastilles, des dragées, etc… L'invention concerne un dispositif de stockage et de distribution de tels médicaments et un procédé de remplissage, stockage et distribution de tels médicaments.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Il est connu de l’art antérieur de répartir l’ensemble des médicaments solides prescrits à un patient pour une semaine au sein d’un pilulier jetable hebdomadaire de stockage et de distribution présentant classiquement 28 cellules de stockage de médicaments thermoformées dans un support en PVC ou en APET ou autre matière équivalente.
Les cellules d'un tel pilulier hebdomadaire sont réparties selon quatre colonnes et sept lignes, chaque colonne correspondant à l'un de quatre temps de prise usuels de médicaments quotidiens (matin, midi, soir et coucher), chaque ligne correspondant à un jour de la semaine. On peut nommer ce type de piluliers un « 4 temps ».
Chaque cellule est adaptée pour accueillir un ou plusieurs médicaments. Une fois l’ensemble des cellules rempli selon la prescription médicale du patient, les cellules sont recouvertes par un revêtement de scellage adapté pour venir se coller sur les rebords de chaque cellule. De cette manière chaque cellule se trouve fermée par une partie du revêtement de scellage qui forme ainsi une étiquette d'obturation. L’étiquette d’obturation d’une cellule peut comporter des indications concernant l’identité du patient, les médicaments contenus dans la cellule ou d’autres informations relatives au temps de prise correspondant à ladite cellule. C’est le cas par exemple si, pour un temps de prise particulier, le patient ne doit prendre un médicament spécifique qu’en cas de besoin comme par exemple un médicament antalgique en cas de cas de douleurs.
Au sein d’une structure accueillant des malades sous prescription médicamenteuse, l’utilisation d’un pilulier pour chaque malade permet de simplifier et sécuriser la distribution. D’une part, l’ensemble des prises médicamenteuses d’une semaine peut être répartie et conservé dans un pilulier étiqueté en amont de la distribution. D’autre part, le pilulier comprenant les 28 cellules et le revêtement de scellage qui les recouvre est adapté pour que chaque cellule puisse être détachée facilement et sans outil particulier par le personnel médical afin d’être apportée au patient au moment de la prise correspondante. En particulier, il est possible de détacher une ligne de quatre cellules, correspondant aux quatre temps de prise usuels de la journée. Enfin, les médicaments à distribuer aux malades au cours d’une journée peuvent correspondre à la dernière ligne de chacun des piluliers conservés éventuellement pendus les uns derrière les autres, facilitant ainsi la récupération de ces médicaments en début de journée.
Un tel système d’emballage, stockage et distribution n’empêche pas de prendre en compte les situations où un pilulier rempli et recouvert de son revêtement de scellage comprend une ou plusieurs colonnes vides. Cette situation, correspondant à celle d’un patient qui ne prend pas de médicament à une certaine prise de la journée, entraîne alors l’utilisation, la manipulation et le stockage de cellules vides, avec les coûts associés de matière et de mobilisation humaine, et génère inutilement des déchets.
Certains patients requièrent des temps de prise complémentaires en dehors des quatre temps de prise usuels (par exemple en matinée à 10h et en après-midi à 16h). La prescription de médicaments à au moins un temps de prise usuel et à au moins un temps de prise complémentaire requiert alors l’utilisation de deux piluliers distincts pour un même malade. En particulier, si des médicaments sont prescrits à seulement un temps de prise usuel et à seulement un temps de prise complémentaire, deux piluliers 4 temps sont utilisés. Dans cette situation des moyens matériels sont mobilisés pour prendre en charge 8 temps de prise alors que seulement 2 temps de prise sont à prendre en charge.
Une cellule d'un pilulier peut contenir un nombre limité de médicaments. Au-delà-de cette limite, il est nécessaire d’utilise un second pilulier afin d’accueillir les médicaments prescrits qui n’ont pas pu être placés dans le premier pilulier.
Il a été proposé un autre type de pilulier jetable dans lequel le pilulier ne comprend qu’une seule colonne de 7 cellules, correspondant aux médicaments à prendre lors d’un des quatre temps de prise usuel quotidien ou l’un des temps de prise complémentaire pendant une semaine.
Ce second système limite la gestion de cellules vides et la génération inutile de déchets dans les situations où un patient ne prend pas de médicament à une certaine prise de la journée.
Cependant, pour les malades prenant des médicaments à plusieurs temps de prise, plusieurs piluliers distincts doivent être utilisés et préparés entrainant un surplus de manipulation notable. A titre d’exemple, pour les malades prenant des médicaments à quatre temps de prise usuels quotidien, quatre piluliers séparés deviennent nécessaires pour distribuer les médicaments prescrits, là où, avec le système précédent, un seul pilulier de quatre colonnes solidaires était nécessaire.
Il y a donc un besoin d’un système d’emballage, stockage et distribution de médicaments qui soit adaptable aux malades quel que soit le nombre de temps de prise requis par leur traitement, quel que soit le nombre de médicaments à prendre par temps de prise, et sans entraîner un surplus de manipulation notable ni un surcoût de matériaux.
Un but général de l’invention est de pallier les inconvénients des procédés de fabrication additive de l’art antérieur.
Notamment, un but de l’invention est de proposer une solution pour prendre en compte les situations d’un patient qui, pendant une semaine, ne prend pas de médicament à un certain temps de prise usuel de la journée.
Un autre but de l’invention est de proposer une solution capable de prendre en compte les situations d’un patient qui, pendant une semaine, ne prend pas de médicament à un certain temps de prise usuel de la journée et prend des médicaments à un temps de prise complémentaire.
Un autre but de l’invention est de proposer une solution capable de prendre en compte les situations d’un patient qui, pendant une semaine, prend à un certain temps de prise plus de médicaments que ne peut en contenir une cellule d’un pilulier.
Le but est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à un pilulier jetable comprenant une bande d’accroche supérieure adaptée pour être accrochée à un support et une partie de conditionnement inférieure formée de cellules adaptées pour accueillir un ou plusieurs médicaments, la partie de conditionnement étant prédécoupée en plusieurs colonnes, la bande d’accroche étant prédécoupée en plusieurs sections dans le prolongement des plusieurs colonnes, afin de permettre la séparation des colonnes entre elles avec les sections de bande d’accroche qui leur correspondent.
Un tel pilulier peut être avantageusement complété par les différentes caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison :
le pilulier comprend un revêtement de scellage autocollant recouvrant la bande d’accroche supérieure et la partie de conditionnement inférieure, le revêtement de scellage autocollant étant prédécoupé selon des directions de chemins de prédécoupe de la bande d’accroche et de la partie de conditionnement inférieure ;
chaque section de la bande d’accroche supérieure est adaptée pour être accrochée à un support ;
chaque section de la bande d’accroche supérieure est adaptée pour être accrochée en deux endroits du support ;
chaque section de la bande d’accroche supérieure comprend deux évidements formés chacun d’une encoche reliant un bord supérieur de la section à un trou formé dans la section, les évidements étant séparés de la distance séparant les deux endroits du support correspondant à ladite section ;
la partie de conditionnement inférieure est prédécoupée en plusieurs lignes, le pilulier présentant une lacune à chaque intersection entre deux chemins de prédécoupe, de sorte que chaque cellule présente au moins un bord arrondi ;
le pilulier présente une lacune à chaque intersection entre deux chemins de prédécoupe, les droites correspondant aux bords extérieurs haut et bas du pilulier et les droites correspondant aux bords extérieurs droite et gauche du pilulier, de sorte que chaque cellule présente des bords arrondis.
L’invention porte également sur un support de pilulier adapté pour suspendre les piluliers tels qu’on a pu les présenter plus haut, comprenant un ensemble de zones d’accroche s’étendant de manière parallèle, les zones d’accroche étant réparties par couple, la distance séparant deux zones d’un couple étant identique d’un couple à un autre.
Un tel support peut être avantageusement complété par un ensemble de tiges de section circulaire s’étendant de manière parallèle, chaque tige présentant deux parties rectilignes reliées par une partie coudée, les deux parties étant disposées dans un plan vertical de sorte qu’une partie rectiligne est située en dessous de l’autre et que la partie coudée est en saillie du support.
L’invention porte également sur un procédé de remplissage d’un pilulier adapté au remplissage des piluliers tels qu’on a pu les présenter plus haut, le procédé comprenant :
- une étape d’enregistrement des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade,
- une étape d’identification d’un nombre de temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit,
- une étape de calcul du nombre minimum de pilulier à utiliser,
- une étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise, de colonnes comprises dans le ou les piluliers à utiliser, au cours de laquelle seules des colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit apparaissent activées, le procédé comprenant en outre, dans le cas où au moins une colonne n’apparaît pas activée,
- une étape de validation des colonnes activées proposées dans l’étape d’affichage avec possibilité d’activation ou de désactivation des colonnes
Un tel procédé peut être avantageusement complété par les différentes caractéristiques ou étapes suivantes prises seules ou en combinaison :
dans le cas où les colonnes activées proposées ont été validées durant l’étape de validation, une étape de reclassement, des colonnes validées selon l’ordre chronologique du temps de prise quotidien de sorte à laisser le moins d’espace possible entre elles ;
au cours de l’étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise, dans le cas où une des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade correspond à un nombre de médicaments supérieur à la contenance d’une cellule, le nombre de colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit est augmenté d’au moins une unité.
DESCRIPTION DES FIGURES
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative, et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels :
Les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques d’un base d’un pilulier selon un aspect de l’invention.
La figure 3 représente de manière schématique un revêtement de scellage autocollant.
La figure 4 représente de manière schématique une partie d’un support pouvant accueillir un pilulier selon un aspect de l’invention.
les figures 5 et 6 représentent de manière schématique un support pouvant accueillir un pilulier selon un aspect de l’invention.
La figure 7 représente schématiquement un procédé de remplissage d’un pilulier.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
Les piluliers « 4 temps » jetables comprennent classiquement une bande d’accroche supérieure adaptée pour être accrochée à un support et une partie de conditionnement inférieure formée des cellules adaptées pour accueillir un ou plusieurs médicaments.
L’ensemble de la bande d’accroche supérieure et la partie de conditionnement inférieure forment une base du pilulier.
Il est proposé ici un pilulier jetable comprenant une bande d’accroche supérieure adaptée pour être accrochée à un support et une partie de conditionnement inférieure formée de cellules adaptées pour accueillir un ou plusieurs médicaments, la partie de conditionnement étant prédécoupée en plusieurs colonnes.
Par exemple, la partie de conditionnement inférieure est prédécoupée en deux, trois, quatre ou davantage de colonnes.
La partie de conditionnement inférieure est prédécoupée selon différentes droites verticales qui séparent les cellules selon plusieurs colonnes.
Par défaut dans cet exposé, on considère que le pilulier est orienté de sorte que les droites verticales sont orientées selon la verticale, la bande d’accroche supérieure étant placée au-dessus de la partie de conditionnement inférieure. Il est cependant possible que ce ne soit pas le cas, notamment au cours de l’accroche du pilulier à son support.
Classiquement, le prédécoupage de la base s’arrête au niveau de la bande d’accroche supérieure de sorte que cette bande d’accroche supérieure reste entière depuis le remplissage du pilulier jusqu’à l’utilisation de la dernière cellule.
Il est proposé ici que la bande d’accroche supérieure soit également prédécoupée en plusieurs sections dans le prolongement des plusieurs colonnes, afin de permettre la séparation des colonnes entre elles avec les sections de bande d’accroche qui leur correspondent.
Par exemple, dans le cas où le pilulier comprend quatre colonnes, la bande d’accroche supérieure est prédécoupée selon les trois droites verticales qui définisse les quatre colonnes, ce qui définit ainsi quatre sections de la bande d’accroche supérieure dans le prolongement des quatre colonnes de la partie de conditionnement inférieure.
Les figures 1 et 2 représentent schématiquement une base d’un tel pilulier 1 comprenant quatre colonnes. La figure 1 est une représentation du pilulier 1 de face et la figure 2 une représentation de profil.
Le pilulier 1 comprend une bande d’accroche supérieure 3 et une partie de conditionnement inférieure 5. La partie de conditionnement inférieure 5 est formée de cellules 7 adaptées pour accueillir un ou plusieurs médicaments. En particulier des alvéoles 11, aménagées au sein d’une cellule 7, sont prévues à cet effet.
La partie de conditionnement inférieure 5 est prédécoupée selon trois droites verticales V1, V2 et V3 qui séparent les cellules en quatre colonnes C1, C2, C3 et C4.
La bande d’accroche supérieure 3 est également prédécoupée selon les trois droites verticales V1, V2 et V3, séparant la bande d’accroche supérieure en quatre secteurs S1, S2, S3 et S4.
Le prédécoupage de la bande d’accroche supérieure dans le prolongement du prédécoupage de la partie de conditionnement inférieure donne la possibilité de détacher une ou plusieurs colonnes du pilulier sur toute la hauteur du pilulier en un seul mouvement sans avoir recours à un outil.
Dans un pilulier « 4 temps » selon l’art antérieur, le haut de la colonne n’est pas prédécoupé et il est nécessaire d’utiliser un outil afin de découper la matière sur toute la hauteur.
Il devient ainsi aisé de gérer les prescriptions à la fois des malades qui prennent des médicaments à chaque temps de prise usuel et des autres malades. Pour un malade ne prenant aucun médicament à un ou plusieurs temps de prise usuel, il est possible de retirer à son pilulier une ou plusieurs colonnes, et ce en un seul mouvement sans l’aide d’un outil de découpage.
Par ailleurs, quel que soit le malade, le pilulier comprenant l’ensemble de ses médicaments pour 7 jours est constitué d’une seule structure comprenant une, deux, trois, quatre ou davantage de colonnes solidaires. Ce cas de figure où, à chaque malade correspond un seul pilulier d’un seul tenant permet de simplifier la préparation, la logistique de stockage et de distribution, de réduire les volumes de matière utilisés et les coûts associés.
Pour les malades ne prenant aucun médicament à un ou plusieurs temps de prise usuels quotidiens, le pilulier ne comprend pas de cellules en correspondance de ces temps de prise, ni d’étiquette d’obturation couvrant ces cellules. Les indications éventuelles concernant ces temps de prise particuliers, du type signalisation de médicaments à prendre seulement en cas de besoin du patient à certains moments de la journée, peuvent être précisées sur d’autres étiquettes du pilulier du patient, par exemple sur l’étiquette du temps de prise juste précédent, ou bien elles peuvent être rappelées par un logiciel.
La bande d’accroche supérieure et la partie de conditionnement inférieure peuvent être fabriquées à partir d’une surface en plastique thermoformable.
La bande d’accroche supérieure, la partie de conditionnement inférieure et en particulier les cellules de la partie de conditionnement peuvent être thermoformées.
Le pilulier peut comprendre un revêtement de scellage autocollant recouvrant la bande d’accroche supérieure et la partie de conditionnement inférieure, le revêtement de scellage autocollant étant prédécoupé selon les directions des chemins de prédécoupe de la bande d’accroche et de la partie de conditionnement inférieure
La figure 2 représente schématiquement la base d’un pilulier 1 ainsi qu’un revêtement de scellage autocollant 51. Le revêtement 51 vient au cours du remplissage du pilulier couvrir les cellules 11. Le revêtement 51 présente une partie supérieure 53 adaptée pour être mise en regard d’une région de la bande d’accroche supérieure 3, et une partie inférieure 55 adaptée pour être mise en regard en regard d’une région de la partie de conditionnement inférieure 5. La partie inférieure 55 est divisée en surfaces 57 adaptées pour être mise en regard de cellules 7.
La figure 3 représente schématiquement un revêtement 61 de face et illustre la partie supérieure 53, la partie inférieure 55 et les surfaces 57.
Le revêtement 61 représenté ici peut couvrir deux colonnes de la base du pilulier. Si le pilulier ne comprend que deux colonnes, un revêtement 61 tel que représenté suffit à couvrir l’ensemble des cellules. Si le pilulier comprend davantage de colonnes, il est possible d’utiliser un revêtement plus large adapté pour couvrir davantage de colonnes.
Le revêtement 61 est prédécoupée selon une droite verticales Vs qui sépare les surfaces en deux colonnes. Le revêtement 61 est adapté de sorte que la droite verticale Vs vient en regard d’une droite verticale de découpe de la base du pilulier.
Le revêtement de scellage est, comme dans l’art antérieur, adapté pour venir se coller sur les rebords de chaque cellule. De cette manière chaque cellule se trouve fermée par une partie du revêtement de scellage qui forme ainsi une étiquette d'obturation.
Les chemins de prédécoupe correspondent aux droites selon lesquelles la matière du pilulier a été retirée ou entamée de sorte qu’une personne, par exemple faisant partie du personnel hospitalier, puisse facilement et sans outil particulier détacher deux parties du pilulier selon ce chemin.
Dans le cas de pilulier comprenant quatre colonnes, les chemins de prédécoupe peuvent par exemple correspondre aux différentes droites verticales V1 à V3 décrites précédemment.
Le revêtement de scellage autocollant est appliqué sur la base une fois que les médicaments ont été répartis dans les différentes cellules. Le pilulier, une fois rempli et une fois le revêtement de scellage appliqué, comprend un revêtement de scellage autocollant prédécoupé selon la même forme que la prédécoupe de la base. Les différentes colonnes, mêmes recouvertes par le revêtement de scellage autocollant peuvent être détachées les unes des autres et ce en détachant également la section de la bande d’accroche supérieure lui correspondant avec la partie du revêtement de scellage autocollant qui la recouvre.
Cela permet, une fois le pilulier rempli et étiqueté par le préparateur, de conserver la séparabilité des colonnes sur toute la hauteur du pilulier.
Les systèmes pour suspendre les piluliers « 4 temps » comprennent classiquement deux tiges parallèles de suspension fixées à un mur ou une paroi et écartées horizontalement l'une de l'autre. Chaque pilulier « 4 temps » peut présenter deux évidements de même forme. Chaque évidement peut être formé d’une encoche et d’un trou, l’encoche partant d’un des bords du pilulier parallèle aux lignes de cellules puis rejoignant le trou. L’écart entre les évidements correspond à l’écart séparant les deux tiges de suspension de façon à pouvoir faire passer les tiges dans les évidements et suspendre le pilulier aux deux tiges.
Plus précisément, le bord du pilulier comprenant l’évidement correspond au bord supérieur de la bande d’accroche supérieure du pilulier « 4 temps ».
L’utilisation de piluliers dont on peut retirer une ou plusieurs sections de la bande d’accroche supérieure nécessite, pour le stockage, de modifier le système de support.
Il est proposé ici que chaque section de la bande d’accroche supérieure soit adaptée pour être accrochée à un support. Ainsi, chaque section peut être accrochée au support mural indépendamment de la présence ou de l’absence d’autres sections dans le pilulier.
Il est alors possible d’accrocher à un même support des piluliers comprenant une, deux, trois, quatre ou davantage de colonnes solidaires.
Chaque section de la bande d’accroche supérieure peut être adaptée pour s’accrocher en deux endroits du support. Une section accrochée ou pendue en deux points prend une position stable une fois accrochée et relâchée. En particulier une section accrochée en deux points ne suit pas une oscillation transitoire, alors qu’une section accrochée ou pendue en un seul point peut suivre un mouvement d’oscillation transitoire une fois qu’elle a été pendue et relâchée.
Dans cette situation, chaque section peut comprendre deux points d’accroche ou deux lieux d’accroche pour être accrochés au support. Le nombre de lieux d’accroche est égal au double du nombre de colonnes comprises dans un pilulier. Dans le cas de pilulier comportant un maximum de trois colonnes et trois sections cela représente un total maximal de six lieux d’accroche différents. Le support comporte au moins six zones différentes d’accroche correspondant aux six lieux d’accroche.
Un lieu d’accroche d’une section peut être un évidement formé d’une encoche reliant un bord supérieur de la section à un trou formé dans la section, les évidements étant séparés de la distance séparant les deux endroits du support correspondant à ladite section.
La figure 1 représente un évidement 13 formé d’une encoche 15 qui relie le bord supérieur de la section S4 de la bande d’accroche supérieure 3 du pilulier 1 et d’un trou plein 17.
Ce lieu d’accroche permet d’y glisser une zone d’accroche du support le long de l’encoche jusqu’au trou. La zone d’accroche du support peut par exemple être une tige d’accroche.
Si les évidements sont séparés de la distance d séparant les deux endroits du support correspondant à ladite section, alors il est possible de glisser simultanément les deux zones d’accroche du support le long de l’encoche jusqu’au trou de leur évidement correspondant.
Dans le cas où le pilulier comprend plusieurs colonnes et sections solidaires, la géométrie des évidements et des zones d’accroche du support en correspondance peut être adaptée pour pouvoir glisser simultanément toutes les zones d’accroche le long de l’encoche jusqu’au trou de leur évidement correspondant.
Une fois que les zones d’accroche du support ont été placées dans le trou de leur évidement correspondant, il est possible de lâcher le pilulier de sorte que celui-ci reste pendu au support d’accroche, sans oscillation transitoire.
La géométrie de l’évidement peut en particulier être prévue pour qu’au niveau de la jonction entre l’encoche et le trou, la bande d’accroche supérieure du trou se trouve à une hauteur plus importante que la bande d’accroche supérieure de l’encoche. La force de gravité s’exerçant sur le pilulier a tendance alors à maintenir les zones d’accroche du support dans leurs trous correspondants.
La hauteur de la bande d’accroche supérieure du trou et celle de la bande d’accroche supérieure de l’encoche est évaluée en considérant le pilulier orienté de sorte que les droites verticales sont orientées selon la verticale, la bande d’accroche supérieure étant placée au-dessus de la partie de conditionnement inférieure.
Il est proposé que le pilulier tel qu’on l’a décrit précédemment présente une partie de conditionnement inférieure prédécoupée en plusieurs lignes.
Par exemple, le pilulier est prédécoupé selon une pluralité de droites horizontales qui séparent les cellules en plusieurs lignes. Cela permet de détacher les cellules par ligne sans recourir à un outil de découpage.
La figure 1 représente les lignes horizontales H1 à H7 qui séparent les cellules 7 en lignes, par exemples les lignes L4 et L5.
Le pilulier peut présenter une lacune à chaque intersection entre deux chemins de prédécoupe, de sorte que chaque cellule présente au moins un bord arrondi.
Les chemins de prédécoupe correspondent aux droites selon lesquelles la matière du pilulier a été retirée ou entamée de sorte qu’une personne, par exemple faisant partie du personnel hospitalier, puisse facilement et sans outil particulier détacher deux parties du pilulier selon ce chemin.
Les chemins de prédécoupe peuvent par exemple correspondre aux différentes droites horizontales H1 à H7, et aux différentes droites verticales V1 à V3 décrites précédemment.
La figure 1 représente la lacune 9 au niveau de l’intersection entre la ligne verticale V3 et la ligne horizontale H5.
Cette lacune 9 présente une forme globale de losange dont les quatre côtés sont courbés vers l’intérieur du losange. Cette lacune 9 permet lors du découpage de manipuler une cellule 7 dont les bords sont arrondis. Cela réduit le risque d’entaille et de blessure lors de la manipulation des cellules 7.
Il est possible d’arrondir tous les bords de toutes les cellules en usinant la base du pilulier non seulement au niveau des intersections citées plus haut, mais également aux intersections qui impliquent les quatre bords rectilignes extérieurs du pilulier.
La base présente alors une lacune à chaque intersection entre d’une part une des droites parmi les droites horizontales H1 à H7 et les droites horizontales correspondant au bord extérieur haut Hh et bas Hb de la base et d’autre part une des droites parmi les droites verticale V1 à V3 et les droites verticales correspondant au bord extérieur droite Vd et gauche Vg de la base.
Cela permet d’ajouter des lacunes 10, 12 et 14 telles que représentées sur la figure 1, de sorte que chaque cellule présente des bords arrondis.
Le revêtement de scellage peut également être prédécoupé selon des droites horizontales. La figure 3 représente schématiquement le revêtement de scellage 61 prédécoupé selon les droites horizontales Hs1, Hs2, Hs3, Hs4, Hs5, Hs6 et Hs7.
Ces droites sont adaptées pour pouvoir être mises en regard des droites de découpes horizontales de la base du pilulier. De cette manière, il est possible de détacher au sein d’un pilulier rempli les cellules recouvertes d’une étiquette d’obturation par ligne sans recourir à un outil de découpage.
Il est également proposé un support de pilulier pour suspendre un pilulier selon la présentation précédente comprenant un ensemble de zones d’accroche s’étendant de manière parallèle, les zones d’accroche étant réparties par couple, la distance séparant deux zones d’un couple étant identique d’un couple à un autre.
Il a déjà été précisé que le pilulier peut comprendre au niveau de chaque section deux points d’accroche ou deux lieux d’accroche pour être accrochés au support. Un lieu d’accroche du pilulier collabore avec une zone d’accroche du pilulier pour assurer la suspension du pilulier sur le support.
Comme un pilulier peut comporter respectivement deux, trois, quatre sections voire davantage, cela représente pour le support un total respectivement de quatre, six, huit voire davantage de zones d’accroche différentes. Le nombre de zones d’accroche du support est au moins égal au double du nombre de sections du pilulier.
Dans la situation d’un pilulier accroché au support, un lieu d’accroche du pilulier se trouve placé au niveau du support quelque part au sein d’une zone d’accroche, une zone d’accroche pouvant accueillir plusieurs lieux d’accroche de plusieurs piluliers.
Les zones d’accroche sont réparties par couple, chaque couple correspondant à un secteur et ses deux évidements.
L’espace séparant deux évidements est le même d’un secteur à l’autre, la distance d représentée sur la figure 1 est constante pour les quatre secteurs représentés. Pour cette raison, les zones d’accroche d’un couple sont séparées de cette distance d constante d’un couple de zones d’accroche à un autre.
Les zones d’accroche peuvent être des tiges de section circulaire, les différentes tiges n’étant pas reliées les unes aux autres. Le support comprend alors huit tiges indépendantes disposées de manière parallèle.
Les zones d’accroche peuvent être des tiges de section circulaire.
Dans un mode possible de réalisation, deux zones d’accroche d’un couple sont reliées l’une à l’autre par une partie coudée.
Dans un autre mode possible de réalisation, le support comprend un ensemble de tiges de section circulaire s’étendant de manière parallèle, chaque tige présentant deux parties rectilignes reliées par une partie coudée, les deux parties étant disposées dans un plan vertical de sorte qu’une partie rectiligne est située en dessous de l’autre et que la partie coudée est en saillie du support.
Chaque tige peut être également nommée étrier.
La figure 4 représente un étrier 30 comprenant deux parties rectilignes 31 et 32 parallèles, reliées entre elles par une partie coudée 25 de l’étrier 30. La partie coudée 25 correspond à la partie la plus en saillie du support, l’étrier 30 étant relié au reste du support dans la zone opposée à la partie coudée 25.
La distance 23 séparant les deux parties rectilignes 31 et 32 et le diamètre 19 deux parties rectilignes sont adaptées pour que deux parties rectilignes 31 et 32 puissent être glissées dans les évidements 13 des sections.
Les deux parties rectilignes 31 et 32 peuvent être utilisées comme zones d’accroche et présentent une longueur 21 suffisante pour pouvoir accueillir plusieurs piluliers pendus les uns derrière les autres.
Les figures 5 et 6 représentent un support 40 auquel est suspendu un pilulier 1 ou 51.
Le support 40 comprend une partie verticale 41 adaptée pour être fixée à une cloison verticale par des moyens de fixation 42.
Le support 40 comprend ici huit étriers 30 s’étendant de manière parallèle. Pour chaque étrier 30, les deux parties rectilignes 31 et 32 sont disposées dans un plan vertical de sorte que la partie rectiligne 31 est située en dessous de la partie rectiligne 32. Pour chaque étrier 30, la partie coudée 25 fait saillie du support de sorte que c’est cette partie coudée qui est la plus proche d’une personne qui fait face au support 40.
Les zones d’accroches correspondent aux parties rectilignes inférieures 31. Comme il a été représenté sur les figures 5 et 6, le pilulier 1 ou 51 est pendu au support 40 au niveau des parties rectilignes inférieures 31.
Chaque lieu d’accroche correspond à un étrier fixé au support par les deux parties rectilignes. Une telle disposition permet une plus grande stabilité, et en particulier moins de vibrations au niveau des zones d’accroche.
La disposition des étriers dans un plan vertical de sorte qu’une partie rectiligne est située en dessous de l’autre et que la partie coudée soit en saillie du support, permet également de faire glisser le pilulier 1 ou 51 le long des zones d’accroche vers l’avant puis de le faire tourner le long des parties coudées. Le pilulier peut être ainsi facilement placé dans un plan horizontal voire tourné de sorte que les lieux d’accroche se trouvent en bas du pilulier : il est ainsi possible de facilement voir la face arrière du pilulier, sans avoir à décrocher le pilulier.
En rapport avec le pilulier tel que décrit plus haut, il est proposé, comme représenté sur la figure 7, un procédé de remplissage d’un tel pilulier comprenant
- une étape d’enregistrement des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade,
- une étape d’identification d’un nombre de temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit,
- une étape de calcul du nombre minimum de piluliers à utiliser,
- une étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise, de colonnes comprises dans le ou les piluliers à utiliser, au cours de laquelle seules des colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit apparaissent activées, le procédé comprenant en outre, dans le cas où au moins une colonne n’apparaît pas activée,
- une étape de validation des colonnes activées proposées dans l’étape d’affichage.
L’enregistrement des prescriptions médicamenteuses du malade permet d’identifier les différents temps de prise possibles comme les temps de prise quotidienne usuels (matin, midi, soir, coucher) ou complémentaires (par exemple en matinée à 10h et en après-midi à 16h) pour lesquels il y a au moins un médicament à prendre.
Ce nombre de temps de prise utiles est ensuite comparé au nombre maximal de colonnes dans un pilulier pour connaître le nombre minimum de pilulier à utiliser pour effectuer le remplissage.
Le nombre maximal de colonnes dans un pilulier peut être égal à deux, trois, quatre voire davantage.
Plus précisément le nombre de piluliers à utiliser est la partie entière du rapport du nombre de temps de prise utiles par le nombre maximal de colonnes dans un pilulier.
Durant l’étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise, toutes les colonnes du ou des piluliers à utiliser peuvent être affichées. Le nombre de colonnes affichées est donné par le produit du nombre de piluliers à utiliser par le nombre maximal de colonnes dans un pilulier.
Le nombre des colonnes affichées est supérieur ou égal au nombre de temps de prise utiles.
Parmi les colonnes affichées, des colonnes apparaissent activées. Le nombre des colonnes qui apparaissent activées est égal au nombre de temps de prise utiles.
Le procédé de remplissage proposé permet durant l’étape d’affichage de signaler à l’opérateur sur le support d’aide de gestion des temps de prise que le nombre des colonnes qui apparaissent activées est inférieur au nombre de colonnes affichées. C’est-à-dire que le procédé proposé permet de signaler à l’opérateur que les colonnes mobilisées dans les piluliers à utiliser ne sont pas toutes nécessaires pour ce patient.
L’opérateur est incité à ne conserver que les colonnes destinées à accueillir au moins un médicament pour les opérations ultérieures de remplissage manuel des cellules.
Durant l’étape de validation, l’opérateur peut valider les colonnes qui apparaissent activées, et compte lors des opérations ultérieures de remplissage manuel des cellules seules ces colonnes seront prises en compte.
Durant l’étape suivante de validation l’opérateur a également la possibilité de réactiver les colonnes qui ne sont pas apparues activées à l’étape précédente. De cette manière, toutes les colonnes affichées seront prises en compte lors des opérations ultérieures de remplissage manuel des cellules.
Durant l’étape suivante de validation l’opérateur a également la possibilité de réactiver seulement une partie des colonnes qui ne sont pas apparues activées à l’étape précédente, de les réactiver toutes et d’en ajouter d’autres, ou encore de ne réactiver aucune colonne et de supprimer des colonnes parmi celles qui apparaissent activées. Les colonnes ainsi choisies puis validées par l’opérateur seront les colonnes prises en compte lors des opérations ultérieures de remplissage manuel des cellules.
Dans le cas où le nombre maximal de colonnes dans un pilulier vaut quatre et si aucun médicament n’est prescrit pour les temps de prise complémentaire et au moins un des temps de prise usuel, alors la situation correspond dans l’art antérieur à un pilulier comprenant au moins une des quatre colonnes vide en fin de remplissage.
Le procédé de remplissage proposé permet durant l’étape d’affichage de signaler le risque de colonne vide en fin de remplissage : parmi les quatre colonnes possibles, seules les colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit apparaissent activées. Si l’opérateur valide, seules les colonnes utiles seront prises en compte dans le procédé de remplissage, limitant ainsi la matière utilisée.
Le procédé de remplissage peut en outre être complété dans le cas où les colonnes activées proposées ont été validées durant l’étape de validation, par une étape de reclassement des colonnes validées selon l’ordre chronologique du temps de prise quotidien de sorte à ne laisser aucun espace entre deux colonnes validées d’un pilulier.
L’effet de cette étape est de retirer l’espace laissé dans un pilulier par une éventuelle colonne centrale non validée.
Les colonnes validées sont par exemple serrées les unes contre les autres vers la gauche, de façon à faire apparaître sur la droite la ou les colonnes qu’il est nécessaire de retirer avant les opérations ultérieures de remplissage manuel des cellules.
Le reclassement des colonnes validées selon l’ordre chronologique du temps est optionnel. D’autres types de reclassement peuvent être envisagés. En particulier, le reclassement peut être effectué en regroupant d’abord les temps de prise usuels dans l’ordre chronologique puis les temps de prise complémentaires dans l’ordre chronologique.
Dans le cas où les temps de prise utiles sont dans l’ordre chronologique : matin, 10h, 16h et coucher, ce reclassement donnera au niveau du pilulier l’ordre suivant dans les colonnes ; matin, coucher, 10h, 16h.
Dans le cas où le nombre de piluliers à utiliser est égal à deux, il peut y avoir un premier pilulier comprenant un nombre de colonnes validées égal au nombre maximal de colonnes et un second pilulier comprenant un nombre de colonnes validées au plus égal au nombre maximal de colonnes.
Le premier pilulier peut correspondre aux premiers temps de prise selon l’ordre chronologique et le second pilulier aux derniers temps de prise.
Au sein du second pilulier les colonnes validées sont par exemple serrées les unes contre les autres vers la gauche, de façon à faire apparaître sur la droite l’éventuelle ou les éventuelles colonnes qu’il est nécessaire de retirer avant les opérations ultérieures de remplissage manuel des cellules.
De cette manière, il est possible de retirer en un seul mouvement la ou les colonnes inutiles pour les opérations de remplissage manuel, tout en conservant le nombre minimum de piluliers d’un seul tenant et comprenant toutes les prises médicamenteuses hebdomadaires du patient.
Le plus couramment, le nombre de piluliers à utiliser est égal à un, et un seul pilulier d’un seul tenant est nécessaire pour la suite des opérations.
Dans le cas particulier précédemment évoqué où des médicaments sont prescrits à seulement un temps de prise usuel et à seulement un temps de prise complémentaire, il apparaît à l’opérateur sur le support d’aide de gestion des temps de prise seulement deux colonnes activées. L’opérateur peut ainsi ne conserver que ces deux colonnes qui sont reclassées, par exemple selon l’ordre chronologique du temps de prise quotidien, et sans laisser aucun espace entre elles.
Il est obtenu en fin de procédé un pilulier de deux colonnes là où dans l’art antérieur deux piluliers 4 temps complets étaient utilisés. Dans cette situation, la matière utilisée pour le remplissage, le stockage et la distribution des médicaments est divisée par 4.
La ou les colonnes retirées pour la préparation du pilulier tel que présenté peuvent ensuite être réutilisées pour la préparation d’autres piluliers.
Il est ainsi possible de diminuer la matière mobilisée dans l’utilisation des piluliers, de diminuer les déchets, de diminuer les coûts de matière associés et les couts associés de mobilisation humaine. L’économie de matière et de couts est significative compte-tenu de la variabilité importante dans la répartition des temps de prise des prescriptions.
Le procédé de remplissage peut également être adapté pour que, au cours de l’étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise, dans le cas où une des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade correspond à un nombre de médicaments supérieur à la contenance d’une cellule, le nombre de colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit, est augmenté d’une unité.
Dans ce cas où une des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade correspond à un nombre de médicaments supérieur à la contenance d’une cellule, tout se passe alors comme si la colonne correspondante était dédoublée.
Dans certaines situations, le nombre de colonnes nécessaires dépasse 4. Il y a par exemple plus de quatre temps de prise pour lesquels au moins un médicament est prescrit, ou bien il y a un dédoublement d’une ou plusieurs colonnes de sorte que le nombre de colonnes dépasse 4.
Dans ces cas-là, les médicaments de 4 premières colonnes correspondant aux premiers temps de prise, par exemple selon l’ordre chronologique, sont répartis dans un premier pilulier de quatre colonnes. Et les médicaments des colonnes suivantes sont répartis dans un second pilulier contenant le nombre de colonnes suivantes correspondant aux temps de prise suivants, par exemple selon l’ordre chronologique.
Il est également proposé un système d’aide au remplissage comprenant :
une unité de traitement de l’information dans laquelle il est possible d’enregistrer des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade. L’unité de traitement est adaptée pour déterminer combien de colonnes sont nécessaires pour accueillir tous les médicaments prescrits sur une semaine, enregistre le choix de l’opérateur quant aux options possibles de remplissage,
un système d’affichage relié à l’unité de traitement qui renseigne l’opérateur sur le nombre de colonnes nécessaires, les fait apparaitre activées par défaut et propose de valider cette option.
L’unité de traitement peut être par ailleurs adaptée pour reclasser les colonnes validées de sorte à ne laisser aucun espace entre deux colonnes validées d’un pilulier. Le reclassement peut être effectué selon l’ordre chronologique du temps de prise quotidien.
L’unité de traitement peut également être adaptée dans le cas où une des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade correspond à un nombre de médicaments supérieur à la contenance d’une cellule, pour augmenter d’une unité le nombre de colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit.
Dans les situations où le nombre de colonnes nécessaires dépasse 4. L’unité de traitement peut répartir les médicaments selon :
quatre premières colonnes correspondant aux premiers temps de prise, par exemple selon l’ordre chronologique dans un premier pilulier de quatre colonnes,
des colonnes suivantes correspondant aux temps de prise suivants par exemple selon l’ordre chronologique dans un second pilulier contenant le nombre de colonnes suivantes.

Claims (12)

  1. Pilulier jetable (1) comprenant une bande d’accroche supérieure (3) adaptée pour être accrochée à un support et une partie de conditionnement inférieure (5) formée de cellules (7) adaptées pour accueillir un ou plusieurs médicaments, la partie de conditionnement (5) étant prédécoupée en plusieurs colonnes (C1, C2, C3, C4), caractérisé en ce que la bande d’accroche (3) est prédécoupée en plusieurs sections (S1, S2, S3, S4) dans le prolongement des plusieurs colonnes, afin de permettre la séparation des colonnes entre elles avec les sections de bande d’accroche qui leur correspondent.
  2. Pilulier selon la revendication 1 comprenant un revêtement de scellage (51, 61) autocollant recouvrant la bande d’accroche supérieure (3) et la partie de conditionnement inférieure (5), le revêtement de scellage autocollant étant prédécoupé selon les directions de chemins de prédécoupe de la bande d’accroche et de la partie de conditionnement inférieure.
  3. Pilulier selon la revendication 1 ou 2 dans lequel chaque section de la bande d’accroche supérieure est adaptée pour être accrochée à un support.
  4. Pilulier selon la revendication 3 dans lequel chaque section de la bande d’accroche supérieure est adaptée pour être accrochée en deux endroits du support.
  5. Pilulier selon la revendication 4 dans lequel chaque section de la bande d’accroche supérieure comprend deux évidements (13) formés chacun d’une encoche (15) reliant un bord supérieur de la section à un trou (17) formé dans la section, les évidements étant séparés de la distance séparant les deux endroits du support correspondant à ladite section.
  6. Pilulier selon l’un des revendications précédentes, dans lequel la partie de conditionnement inférieure est prédécoupée en plusieurs lignes (L4), le pilulier présentant une lacune (9) à chaque intersection entre deux chemins de prédécoupe, de sorte que chaque cellule présente au moins un bord arrondi.
  7. Pilulier selon la revendication 6, dans lequel le pilulier présente une lacune à chaque intersection entre deux chemins de prédécoupe, les droites correspondant aux bords extérieurs haut et bas du pilulier et les droites correspondant aux bords extérieurs droite et gauche du pilulier, de sorte que chaque cellule présente des bords arrondis.
  8. Kit comprenant un pilulier selon l’une des revendications précédentes et un support (40) de pilulier comprenant un ensemble de zones d’accroche (31) s’étendant de manière parallèle, les zones d’accroche étant réparties par couple, la distance séparant deux zones d’un couple étant identique d’un couple à un autre.
  9. Kit selon la revendication 8 dans lequel le support (40) comprend un ensemble de tiges (30) de section circulaire s’étendant de manière parallèle, chaque tige présentant deux parties rectilignes (31, 32) reliées par une partie coudée (25), les deux parties étant disposées dans un plan vertical de sorte qu’une partie rectiligne (31) est située en dessous de l’autre partie rectiligne (32) et que la partie coudée est en saillie du support.
  10. Procédé (P) de remplissage d’un pilulier selon l’une des revendications 1 à 7, comprenant :
    - (P1) une étape d’enregistrement des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade,
    - (P2) une étape d’identification d’un nombre de temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit,
    - (P3) une étape de calcul du nombre minimum de pilulier à utiliser,
    - (P4) une étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise de colonnes comprises dans le ou les piluliers à utiliser,
    caractérisé en ce que dans l’étape d’affichage des colonnes, seules des colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit apparaissent activées, le procédé comprenant en outre, dans le cas où au moins une colonne n’apparaît pas activée,
    - (P5) une étape de validation des colonnes activées proposées dans l’étape d’affichage.
  11. Procédé de remplissage selon la revendication 10 comprenant en outre, dans le cas où les colonnes activées proposées ont été validées durant l’étape de validation, une étape de reclassement des colonnes validées selon l’ordre chronologique du temps de prise quotidien de sorte à ne laisser aucun espace entre deux colonnes validées d’un pilulier.
  12. Procédé de remplissage selon l’une des revendications 10 à 11 pour lequel, au cours de l’étape d’affichage sur un support d’aide de gestion des temps de prise, dans le cas où une des prises médicamenteuses hebdomadaires prescrites à un malade correspond à un nombre de médicaments supérieur à la contenance d’une cellule, le nombre de colonnes correspondant aux temps de prise quotidiens pour lesquels il y a au moins un médicament prescrit est augmenté d’au moins une unité.
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FR2913333A1 (fr) * 2007-03-05 2008-09-12 Olivier Michel Albert Lucien Foubet Pilulier multi-compartiments
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FR3059228A1 (fr) * 2016-11-28 2018-06-01 Distraimed Adaptateur et procede pour la suspension de piluliers a une suspente comprenant deux tiges paralleles ecartees horizontalement

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