FR3095462A1 - Elément de construction à absorbeurs de résonance - Google Patents

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Abstract

Elément de construction à absorbeur s de résonnance L’invention concerne un élément de construction (1) comprenant au moins une paroi de construction (2a, 2b) et une pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) comprenant chacun au moins une lame (100), un support (200) et un poids (300), la lame (100) incluant une portion intermédiaire (108) apte à osciller autour d’une position d’équilibre, le support (200) est configuré pour maintenir la lame (100) et le support (200) étant solidarisé sur la paroi de construction (2a, 2b), le poids (300) étant porté par la portion intermédiaire de la lame (100), caractérisé en ce qu’une masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) représente 2 à 25% d’une masse totale de l’élément de construction (1). Figure pour l’abrégé : Figure 1

Description

Elément de construction à absorbeurs de résonnance
Le domaine de la présente invention est celui des éléments de construction destinés à séparer des espaces, de tels éléments de constructions devant assurer une bonne isolation acoustique.
L'isolation acoustique entre deux pièces séparées par une paroi est typiquement assurée soit grâce à l'augmentation de la masse surfacique de la paroi, soit grâce au doublage de cette paroi. Dans le cas de cloisons à double parois, ces cloisons se comportent en basses fréquences comme un système masse-ressort-masse où la lame d'air joue le rôle du ressort couplant les deux plaques entre elles. Pour les basses fréquences, on parle ici de fréquence de « respiration » qui correspond à un déplacement en opposition de phase des plaques constituant la cloison.
Le document FR3027082A1 divulgue un absorbeur dynamique fixé sur une plaque qui joue un rôle de paroi. Un tel absorbeur dynamique comprend une lame, un poids et un moyen de fixation permettant d’attacher l’absorbeur dynamique sur la paroi. Un tel absorbeur dynamique réduit la transparence acoustique des parois dans le domaine des basses fréquences.
Les parois pour lesquelles on souhaite réduire la transparence acoustique sont équipées d’une pluralité d’absorbeurs dynamiques. Rendre optimal le nombre d’absorbeurs dynamiques est une problématique essentielle des concepteurs d’éléments de constructions destinés à assurer une bonne isolation acoustique.
Les éléments de constructions actuels intégrant de tels absorbeurs dynamiques méritent d’être optimisés. Il est en effet important que la proportion d’absorbeurs dynamiques par paroi soit ajustée, d’une part pour réduire efficacement la fréquence de respiration et également pour optimiser les coûts engendrés par l’ajout d’absorbeurs dynamiques à la paroi.
Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus en concevant un élément de construction doté d’un nombre adéquat d’absorbeurs de résonnances, sans que ce nombre soit surévalué afin de minimiser les coûts relatifs à un tel équipement, ou sous-évalué ce qui nuirait à l’isolation acoustique par ledit élément de construction.
L’invention concerne ainsi un élément de construction comprenant au moins une paroi de construction et une pluralité d’absorbeurs de résonnance comprenant chacun au moins une lame, un support et un poids, la lame incluant une portion intermédiaire apte à osciller autour d’une position d’équilibre, le support étant configuré pour maintenir la lame et le support est solidarisé sur la paroi de construction, le poids étant porté par la portion intermédiaire de la lame, caractérisé en ce qu’une masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance représente 2 à 25% d’une masse totale de l’élément de construction. Ceci permet de s’assurer d’un bon rapport coût économique /performance d’isolation acoustique.
Selon un exemple, la masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance représente 5 à 15% d’une masse totale de l’élément de construction.
De manière plus limitative, la masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance représente 10% d’une masse totale de l’élément de construction.
La masse totale de l’élément de construction inclut la masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance et une masse de la paroi de construction. La masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance de 2 à 25% correspond à l’inclusion massique de la pluralité d’absorbeurs de résonnance dans l’élément de construction. Une telle masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance assure une réduction, voire une suppression, d’une transparence acoustique de la paroi de construction aux basses fréquences, c’est-à-dire des fréquences comprises entre 50 Hz et 150 Hz.
Pour une cloison 72/48, la masse de l’élément de construction ramenée au m² de surface est égale à 17,5kg. En supposant que le poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 50g et pour une inclusion massique égale à 2%, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 7. Dans ces mêmes conditions et pour un poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 1000g, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 0,35.
Toujours pour cette cloison 72/48 et en supposant que le poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 50g, pour une inclusion massique égale à 25%, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 87,5. Dans ces mêmes conditions et pour un poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 1000g, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 4,37.
Pour une cloison 120/70, la masse de l’élément de construction ramenée au m² de surface est égale à 35kg. En supposant que le poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 50g et pour une inclusion massique égale à 2%, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 14. Dans ces mêmes conditions et pour un poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 1000g, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 0,7.
Toujours pour cette cloison 120/70 et en supposant que le poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 50g, pour une inclusion massique égale à 25%, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 175. Dans ces mêmes conditions et pour un poids de l’absorbeur de résonnance est égal à 1000g, le nombre d’absorbeur de résonnance au m² est égal à 8,75.
Selon un exemple plus précis, une inclusion massique égale à 10% permet de réduite la transparence acoustique de 3 à 4 décibels pour une cloison 120/70. Une telle inclusion correspond à 7 absorbeurs de résonnance par m², tous accrochés à une même paroi, ou 3,5 absorbeurs de résonnance par m² répartis sur deux parois placées en vis-à-vis.
Le premier chiffre de l’indication « 72/48 » ou « 120/70 » illustre l’épaisseur de la cloison, parois comprises, tandis que le deuxième chiffre de cette indication illustre l’épaisseur de l’espace interne de cette cloison ménagé entre ces parois. Les indications ci-dessus illustrent des exemples de cloisons donnés de manière non-limitative.
La paroi de construction est destinée à assurer la séparation de deux espaces. La paroi de construction est par exemple un élément d'un plafond suspendu, une dalle de plancher, une paroi d'une cloison verticale simple ou double, un élément de doublage. La paroi de construction est faite d’au moins un matériau rigide choisi parmi le verre, le béton, les métaux, le plâtre, les matières plastiques, le bois ou les matériaux composite. Avantageusement, la paroi de construction comprend au moins du plâtre, par exemple une plaque de plâtre.
La pluralité d’absorbeurs de résonnance peut comprendre au moins deux absorbeurs de résonnance fixés sur la paroi de construction. Le nombre d’absorbeur de résonnance est fonction d’une masse unitaire de chaque absorbeur de résonnance, et du rapport entre la masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance et la masse totale de l’élément de construction, compris entre 2 et 25%. Selon le type d’absorbeur de résonnance employé, leur nombre peut varier pour un même rapport.
La lame de l’absorbeur de résonnance présente une première extrémité opposée à une deuxième extrémité. La lame s’étend majoritairement selon un axe d’extension entre sa première extrémité et sa deuxième extrémité. La première extrémité et la deuxième extrémité sont fixes lorsqu’elles sont bloquées avec le support.
La portion intermédiaire est située entre la première extrémité et la deuxième extrémité de la lame. La lame se comporte comme un ressort couplant le poids au support. La lame est constituée d’un matériau élastique et rigide. Par exemple, la lame est en bois ou en un matériau synthétique.
Le support de l’absorbeur de résonnance comprend un premier moyen de fixation qui coopère avec la première extrémité de la lame pour la maintenir et un deuxième moyen de fixation qui coopère avec la deuxième extrémité de la lame pour la maintenir. Le support est par ailleurs fixé à la paroi de construction dans l’élément de construction.
La lame et le support sont deux éléments distincts. Ils coopèrent ensemble, la première extrémité coopérant avec le premier moyen de fixation d’une part, et la deuxième extrémité coopérant avec le deuxième moyen de fixation d’autre part. Par coopérer, on entend que la lame et le support interagissent, par exemple par coulissement, et peuvent être bloqué l’un par rapport à l’autre.
Le poids de l’absorbeur de résonnance est porté par la lame entre le premier moyen de fixation et le deuxième moyen de fixation. Le poids est par exemple dans un matériau métallique.
La lame et le poids sont aptes à osciller conjointement autour d’une position d’équilibre. La position d’équilibre est la position dans laquelle la lame et le poids sont au repos. L’oscillation a lieu lorsque l’absorbeur de résonnance est soumis aux vibrations de la paroi de construction, par exemple lorsque soumis aux basses fréquences évoquées plus haut.
Dans un exemple de réalisation, le poids et la lame sont deux éléments distincts qui sont solidarisés l’un à l’autre. Par exemple, le poids est vissé ou collé sur la lame. Dans un autre exemple de réalisation, la lame et le poids forment un ensemble monobloc, en ce sens que la lame et le poids ne peuvent être dissociés sans qu’il ne soit porté atteinte à l’intégrité de la lame ou du poids.
Selon un aspect de l’invention, l’élément de construction comprend deux parois de construction parallèles l’une à l’autre et séparées par un espace intermédiaire, la pluralité d’absorbeurs de résonnance étant située dans l’espace intermédiaire. L’élément de construction est à double parois, avantageusement deux parois de construction faite de mêmes matériaux. Les deux parois de construction sont parallèles l'une à l'autre et séparées par l’espace intermédiaire qui est inclus dans l’élément de construction. L’espace intermédiaire contient par exemple de l’air, ou est au moins partiellement rempli par un matériau d'isolation, cet élément d’isolation ayant au moins des propriétés d’isolation acoustique, pouvant également avoir d’autres propriétés, comme des propriétés d’isolation thermique. Comme élément d’isolation, on peut citer en exemple un matelas de laine minérale, de verre ou une mousse.
Lorsque les absorbeurs de résonnance sont fixés sur un élément de construction à double parois, les absorbeurs de résonnance sont disposés dans l’espace intermédiaire, autrement dit sur au moins l’une des faces des plaques de construction tournée vers l’espace intermédiaire. Cette disposition a un avantage esthétique puisqu’elle permet de masquer les absorbeurs de résonnance du point de vue des pièces que l’élément de construction sépare.
Selon un aspect de l’invention, chacune des deux parois de construction comprend une face interne opposée à une face externe, la face interne des deux parois de constructions étant orientée vers l’espace intermédiaire, la pluralité d’absorbeurs de résonnance étant fixée à la face interne de l’une et/ou de l’autre des parois de construction. La pluralité d’absorbeurs de résonnance est ainsi soit répartie sur chaque paroi de construction, soit située sur l’une ou l’autre des parois de construction.
Selon un aspect de l’invention, les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sont répartis de façon régulière sur la face interne de l’une et/ou l’autre paroi de construction. Par régulier, on entend que les absorbeurs de résonnance ont une répartition uniforme. Par exemple, les absorbeurs de résonnance sont équidistants les uns des autres. La répartition régulière permet d’absorber de façon égale les vibrations qui animent la paroi de construction, et ce sur toute son étendue.
Selon un aspect de l’invention, la paroi de construction comprend une région périphérique et une région centrale, la pluralité d’absorbeurs de résonnance étant solidarisée sur la région centrale de la paroi de construction. Lorsque l’élément de construction comprend une unique paroi de construction, la pluralité d’absorbeurs de résonnance se trouve fixée à la région centrale de ladite paroi de construction. Lorsque l’élément de construction comprend une double parois, la pluralité d’absorbeurs de résonnance se trouve, dans un exemple de réalisation, fixée à la région centrale de l’une des parois de construction. Dans un autre exemple de réalisation, lorsque l’élément de construction comprend la double parois, la pluralité d’absorbeurs de résonnance se trouve répartie sur les deux parois de construction au niveau de leur région centrale respective.
Selon un aspect de l’invention, au moins un absorbeur de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance étend sa lame horizontalement ou verticalement. On entend par « horizontalement » ou « verticalement » le fait que la lame s’étende sensiblement dans l’une ou l’autre de ces directions. L’horizontalité et la verticalité de la lame sont à apprécier lorsque l’élément de construction est en position d’utilisation. Avantageusement, tous les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance étendent leurs lames horizontalement ou verticalement. Alternativement, des absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance étendent leurs lames horizontalement, et d’autres absorbeurs de résonnance de la pluralité des absorbeurs de résonnance étendent leurs lames verticalement.
Selon un aspect de l’invention, l’élément de construction comprend une ossature, l’ossature comprenant au moins un premier rail s’étendant selon un premier axe de l’ossature et un deuxième rail s’étendant dans un deuxième axe de l’ossature différent du premier axe, au moins un absorbeur de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance étendant sa lame parallèlement au premier axe ou au deuxième axe. L’ossature à vocation à former un squelette de maintien mécanique de l’élément de construction. La paroi de construction est au moins maintenue par le premier rail et le deuxième rail qui forment deux zones d’appui et de fixation de la paroi de construction. La paroi de construction et l’ossature coopèrent au niveau de la région périphérique de la paroi de construction. Par exemple, la paroi de construction est fixée au premier rail et au deuxième rail par au moins un moyen de solidarisation, avantageusement par une pluralité de moyens de solidarisation, tels des clous, de vis ou d’agrafes. La masse totale de l’élément de construction telle que précédemment décrite n’inclue pas une masse de l’ossature.
Dans un exemple de réalisation, le premier rail et le deuxième rail sont orthogonaux l’un à l’autre. L’ossature comprend un troisième rail, opposé au premier rail. Lorsque la face interne et la face externe de la paroi de construction sont rectangulaires, parallèle au premier axe et un quatrième rail, opposé au deuxième rail et parallèle au deuxième axe. Ainsi, la paroi de construction est encadrée par l’ossature au moyen des quatre rails.
Par exemple, le premier rail solidarise la paroi de construction avec un plafond. Par exemple, le troisième rail solidarise la paroi de construction avec un sol. Par exemple, le deuxième rail relie le premier rail et le troisième rail et solidarise la paroi de construction latéralement avec l’ossature entre le plafond et le sol. Par exemple, le quatrième rail relie le premier rail et le troisième rail et solidarise la paroi de construction latéralement avec l’ossature entre le plafond et le sol.
Par exemple, l’ossature peut être réalisée en bois, ou en un matériau métallique, ou en tout autre matériau connu compatible avec l’invention. Il va de soi que toute construction avec une simple forme de montants ou de tasseaux, en bois par exemple, convient également, ainsi qu’une ossature faite d’appuis ou de suspentes ponctuelles.
Selon un aspect de l’invention, les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance étendent leurs lames parallèlement au premier axe de l’ossature ou au deuxième axe de l’ossature. La lame d’au moins une partie des absorbeurs de résonnance étend son axe d’extension parallèlement au premier axe ou au deuxième axe. Avantageusement, toutes les lames de la pluralité d’absorbeurs de résonnance ont leurs axes longitudinaux parallèles.
Selon un aspect alternatif de l’invention, dans un premier groupe d’absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance, les lames s’étend parallèlement au premier axe et dans un deuxième groupe d’absorbeurs de résonnance les lames s’étendent parallèlement au deuxième axe.
Selon un aspect de l’invention, au moins une partie des absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sont répartis en quinconce sur la même paroi de construction. Ces absorbeurs de résonnance sont répartis en quinconce dans un plan d’extension majoritaire de la paroi de construction. Le plan d’extension majoritaire de la paroi de construction est le plan dans lequel il étend sa plus grande dimension. Notamment, le plan d’extension majoritaire passe entre la face interne et la face externe de la paroi de construction est parallèle à ce plan d’extension.
La répartition en quinconce est appréciée par rapport à la position du poids de chaque absorbeur de résonnance. Lorsque disposés en quinconce, les absorbeurs de résonnance sont alternativement situés le long d’au moins deux lignes distinctes. Avantageusement, ces lignes sont parallèles à l’un ou l’autre des axes de l’ossature.
Selon un aspect de l’invention, l’élément de construction comprend une première paroi de construction et une deuxième paroi de construction, au moins trois absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sont répartis alternativement sur la première paroi de construction et la deuxième paroi de construction. Les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sont disposés en alternance sur l’une et l’autre des faces internes dans un plan perpendiculaire au plan d’extension majoritaire. Alors, les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sont décalés les uns par rapport aux autres.
Selon un aspect de l’invention, Les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sont disposés en face à face, dans un plan perpendiculaire au plan d’extension majoritaire de la paroi de construction.
Selon un aspect de l’invention, au moins une partie des absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance est répartie de façon régulière le long de lignes formées par l’intersection entre des plans transverses équidistants les uns par rapport aux autres et l’une et/ou l’autre face interne de l’une et/ou l’autre des parois de construction. Les plans transverses sont transverses en ce sens qu’ils sont perpendiculaires à au plan d’extension majoritaire de l’élément de construction. La répartition en quiconque est faite sur les deux parois de construction, de façon régulière, à la fois dans le plan transverse et/ou dans les deux plans des faces internes des parois de construction.
Selon un aspect de l’invention, la paroi de construction comprend un premier marquage de position pour indiquer une position d’un moyen de solidarisation reliant la paroi de construction à une ossature et un deuxième marquage de position distinct du premier marquage de position, le deuxième marquage de position permettant de positionner l’absorbeur de résonnance sur la paroi de construction. L’ossature est celle précitée.
La paroi de construction est fixée à l’ossature grâce à au moins un moyen de solidarisation. Avantageusement, la paroi de construction est fixée à l’ossature grâce à au moins une pluralité de moyens de solidarisation, tels des clous, des vis ou des agrafes. Le premier marquage de position permet de positionner le moyen de solidarisation en une position adéquate sur la paroi, plus particulièrement au moment où la paroi de construction est solidarisée à l’ossature à l’aide du moyen de solidarisation.
Dans l’élément de construction selon l’invention, le support de l’absorbeur de résonnance est fixé à la paroi de construction. Au moment où l’absorbeur de résonnance est solidarisé avec la paroi de construction, l’absorbeur de résonnance est positionné sur le deuxième marquage de position pour adopter une position adéquate.
Le premier marquage de position est visible de l’utilisateur qui réalise le montage de la paroi de construction sur l’ossature. Le deuxième marquage de position est visible de l’utilisateur qui assemble l’élément de construction selon l’invention en réalisant le montage de la pluralité d’absorbeurs de résonnance sur la paroi de construction.
Le premier marquage de position et le deuxième marquage de position sont par exemple situés sur des faces opposées de la paroi de construction. Lorsque l’élément de construction est à double parois, le premier marquage de position est préférentiellement disposé sur la face externe de la paroi de construction qui est la face par laquelle est inséré le moyen de solidarisation. Lorsque l’élément de construction est à double parois, le deuxième marquage de position est préférentiellement disposé sur la face interne, qui est la face qui reçoit l’absorbeur de résonnance. Alternativement, le premier marquage de position et le deuxième marquage de position sont disposés sur au moins une même face de la paroi de construction. Avantageusement encore, le premier marquage de position et le deuxième marquage de position sont disposés sur les deux faces de la paroi de construction.
Dans un exemple de réalisation, le premier marquage de position se situe dans la région périphérique de la paroi de construction et le deuxième marquage de position se situe dans la une région centrale de la paroi de construction.
Le deuxième marquage de position est par exemple configuré pour différents types d’absorbeurs de résonnance. Par exemple, différents types de deuxième marquage de position peuvent coexister sur une même paroi de construction, de sorte à ce qu’une même paroi puisse être facilement équipée de l’un ou l’autre des types d’absorbeur de résonnance. Dans ce cas, les différents types de deuxième marquage de position sont différentiables.
Le premier marquage de position et/ou le deuxième marquage de position sont des marquages visuels. On comprend par « marquage visuel » le fait que la paroi de construction soit au moins poinçonnée, ou munie d’un symbole ou d’un signe identifiant le premier marquage de position et/ou le deuxième marquage de position comme tels. Par exemple, un poinçon ou une croix est ménagée dans l’épaisseur de la paroi de construction. Par exemple, le premier marquage de position et/ou le deuxième marquage correspond au moins à un trait plein ou discontinu, ou à une croix, ou à un cercle, ou toute autre forme géométrique. Dans un exemple de réalisation, le deuxième marquage visuel est accompagné d’un sigle, par exemple un numéro, permettant de lui associer un type d’absorbeur de résonnance. Dans un autre de réalisation, un gabarit d’au moins un élément de l’absorbeur de résonnance ou de tout l’absorbeur de résonnance est reproduit sur la paroi de construction pour en indiquer la position et l’orientation de celui-ci.
Selon un aspect de l’invention, le deuxième marquage de position permet de positionner au moins le support de l’absorbeur de résonnance. Lorsque le support est fixé à la paroi de construction via le premier moyen de fixation et le deuxième moyen de fixation, le deuxième marquage de position indique au moins la position du premier moyen de fixation et/ou du deuxième moyen de fixation.
Selon un aspect de l’invention, le deuxième marquage de position permet de positionner au moins un dispositif de fixation du support de l’absorbeur de résonnance. Le dispositif de fixation est distinct du support. Le dispositif de fixation permet de fixer le support sur la paroi de construction. Par exemple, lorsque le dispositif de fixation du support de l’absorbeur de résonnance sur la paroi de construction est une vis, le deuxième marquage de position situe un point d’insertion de la vis dans la paroi de construction. Par exemple, lorsque le dispositif de fixation du support de l’absorbeur de résonnance sur la paroi de construction est un matériau adhérant, tel une bande collante, par exemple double-faces, une substance collante comme une colle, le deuxième marquage de position localise la position du matériau adhérant. Dans le cas d’une bande collante, la bande collante est, dans un premier temps, disposée en fonction du deuxième marquage, sur la paroi de construction, et dans en deuxième temps, le support est fixé contre la bande collante.
Selon un aspect de l’invention, le deuxième marquage de position permet de positionner au moins le poids de l’absorbeur de résonnance.
Selon un aspect de l’invention, au moins un dispositif de fixation fixe l’absorbeur de résonnance à la première paroi de construction. Le dispositif de fixation maintien l’absorbeur de résonnance en position sur la première paroi de résonnance. Il autorise son oscillation autour de la position d’équilibre. Le dispositif de fixation est une pièce rapportée sur l’absorbeur de résonnance et sur la première paroi de construction. Par exemple, le dispositif de fixation est ajouté par collage, vissage ou tout autre moyen permettant de solidariser l’absorbeur de résonnance avec la première paroi de construction.
Selon un aspect de l’invention, l’absorbeur de résonnance comprend au moins un support, le support comprenant une surface de fixation fixée à la première paroi de construction par le dispositif de fixation. Le support est solidarisé sur la paroi de construction. Le support est configuré pour maintenir la lame, le support étant fixe de par sa coopération avec le dispositif de fixation, tout en gardant la lame apte à être mobile par oscillation. Par exemple, le support fixe la lame en deux points, à une première extrémité longitudinale de la lame et à une deuxième extrémité longitudinale de la lame. Par exemple, le support comprend un premier moyen de fixation de la lame et un deuxième moyen de fixation de la lame, le premier moyen de fixation de la lame fixant la première extrémité longitudinale de la lame et le deuxième moyen de fixation de la lame fixant la deuxième extrémité longitudinale de la lame.
Selon un aspect de l’invention, le dispositif de fixation comprend un matériau adhérant. Le dispositif de fixation a des propriétés physiques d’adhérence. Par exemple, le dispositif de fixation comprend une colle.
Selon un aspect de l’invention, le matériau adhérant est une bande collante. La bande est une lame, une feuille ou un tissage de faible épaisseur, comprenant deux surfaces. La bande est longue et étroite. Elle est apte à être découpée de sorte à l’adapter aux dimensions du support. Elle est avantageusement souple de sorte à s’adapter au support. Par exemple, la bande est une feuille de papier. La bande est collante sur l’une et l’autre de ses surfaces.
La bande collante lorsqu’elle est, par exemple, imprégnée de colle. Par exemple, la bande est enduite de colle. La bande est collante sur l’une et/ou l’autre de ses faces.
Selon un aspect de l’invention, le support comprend au moins deux surfaces de fixation et deux dispositifs de fixation coopèrent avec l’une et l’autre des surfaces de fixation pour fixer le support sur la première paroi de construction. Le support est fixé au moyen de deux dispositifs de fixation distincts. Par exemple, un premier dispositif de fixation fixe une première surface de fixation du support, et un deuxième premier dispositif de fixation fixe une deuxième surface de fixation du support. Cette fixation en deux points distincts fiabilise la fixation du support.
Dans un exemple de réalisation, le premier moyen de fixation de la lame comprend la première surface de fixation et le deuxième moyen de fixation de la lame comprend la deuxième surface de fixation.
Selon un aspect de l’invention, un même dispositif de fixation fixe une pluralité d’absorbeurs de résonnance. Le dispositif de fixations s‘étend alors sur la première paroi de construction. Par exemple, le dispositif de fixation est de dimension supérieure aux surfaces de fixation des supports de la pluralité d’absorbeurs de résonnance.
Selon un aspect de l’invention, les absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance ont leur ou leurs surfaces de fixation alignées selon un axe d’extension du dispositif de fixation. Par exemple, le premier dispositif de fixation fixe les premières surfaces de fixation des supports des absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance et le deuxième dispositif de fixation fixe les deuxièmes surfaces de fixation des supports des absorbeurs de résonnance de la pluralité d’absorbeurs de résonnance, les premières surfaces de fixation étant alignées selon l’axe d’extension du premier dispositif de fixation, et les deuxièmes surfaces de fixation étant alignées selon l’axe d’extension du deuxième dispositif de fixation. Cette configuration s’applique notamment dans le cas dans de deux bandes collantes parallèles, avantageusement dans le cas du dispositif de fixation correspondant à un adhésif double-face.
Selon un aspect de l’invention, la bande collante comprend une première surface adhérant à la première paroi de construction et une deuxième surface adhérant au support. La bande est collante sur l’une et l’autre de ses faces. Par exemple, la bande collante est un adhésif double-face.
D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels :
est une vue générale et en perspective d’un élément de construction selon l’invention, dans un premier mode de réalisation,
est une vue schématique de l’élément de construction de la figure 1,
est une vue schématique de l’élément de construction dans un deuxième mode de réalisation,
est une vue schématique de l’élément de construction selon l’invention dans un troisième mode de réalisation,
est une vue schématique de l’élément de construction selon l’invention dans un quatrième mode de réalisation,
est une vue schématique, partielle et en coupe longitudinale de l’élément de construction selon l’invention muni d’un dispositif de fixation,
est une vue schématique de l’élément de construction selon l’invention illustré en figure 6.
Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.
Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou latérales, se réfèrent à l'orientation l’élément de construction selon l’invention. La direction longitudinale correspond à un axe principal de l’élément de construction dans lequel il s’étend, alors que les orientations latérales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l'axe principal. Les dénominations « premier », « deuxième », … n’ont pas vocation à hiérarchiser les termes qu’ils accompagnent mais ont pour but de distinguer ces termes.
La figure 1 montre un élément de construction 1 selon un exemple de réalisation de l’invention. Cet élément de construction 1 comprend au moins une paroi de construction 2a, 2b et au moins une pluralité d’absorbeurs de résonnance 3. L’élément de construction 1 selon l’invention décrit en figure 1 comprend en l’espèce deux parois de construction 2a, 2b, une première paroi de construction 2a et une deuxième paroi de construction 2b, dressées verticalement l’une en face de l’autre, parallèles l’une à l’autre.
Chaque paroi de construction 2a, 2b s’étend dans un plan d’extension majoritaire 10a, 10b, respectivement nommés premier plan d’extension majoritaire 10a et deuxième plan d’extension majoritaire 10b. Il est entendu qu’une telle disposition est un exemple et qu’une disposition horizontale ou inclinée de l’élément de construction 1 est également couverte par l’invention.
L’élément de construction 1 comprend une pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 solidarisés, dans l’exemple de la figure 1, avec la deuxième paroi de construction 2b. La première paroi de construction 2a et la deuxième paroi de construction 2b sont séparées par un espace intermédiaire 8, la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 étant située dans l’espace intermédiaire 8.
L’absorbeur de résonnance 3 comprend au moins une lame 100, un support 200 et un poids 300. L’absorbeur de résonnance 3 est décrit plus particulièrement dans la figure 2.
Selon l’invention, on considère que les figures 1 à 5 sont représentatives d’une masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 qui représente 2 à 25% d’une masse totale de l’élément de construction 1, avantageusement 5 à 15%, encore plus avantageusement 10%.
Par exemple, la masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 est comprise entre 50g et 1000g, pour une masse totale de l’élément de construction 1 comprise entre 15kg et 50kg, notamment 17,5kg pour une cloison 72/48 et 35kg pour une cloison 120/70.
Une autre manière de définir l’invention est de déterminer un nombre d’absorbeurs de résonnance 3 donnés par surface d’élément de construction en m². Le tableau ci-dessous synthétise cette idée :
Minimum et Maximum d’inclusion massique, en % Masse d’un absorbeur de résonnance, en grammes Cloison 72/48 Cloison 120/70
Poids au m², en kg 17,5 35
2 50 Nombre d’absorbeurs de résonnance par m² 7 14
1000 0,35 0,7
25 50 87,5 175
1000 4,37 8,75
La première paroi de construction 2a et la deuxième paroi de construction 2b, prises en tant que telles, sont, dans l’exemple de la figure 1, identiques. Chaque paroi de construction 2a, 2b est par exemple une plaque de plâtre à feuilles de papier ou de carton disposée sur les deux grandes faces de la plaque de plâtre. De telles plaques de plâtre sont généralement d’une épaisseur comprise entre 6 mm et 25 mm, pour une largeur comprise entre 400mm et 1250mm et une hauteur recoupée en fonction de la surface à couvrir, à partir d’une hauteur issue de fabrication comprise entre 300mm et 4210mm.
L’élément de construction 1 selon l’invention comprend également un premier rail 4 qui est interposée entre la première paroi de construction 2a et la deuxième paroi de construction 2b. Le premier rail 4 s’étend selon un premier axe 40. Un tel premier rail 4 est un organe porteur de la paroi de construction 2a, 2b, en l’espèce de la première paroi de construction 2a et de la deuxième paroi de construction 2b, notamment quand celles-ci sont fixées sur ce premier rail 4 par vissage. Dans l’exemple illustré sur la figure 1, le premier rail 4 est un montant, c’est-à-dire un organe dressé verticalement.
Le premier rail 4 peut faire partie d’une ossature 5 qui forme un squelette de maintien mécanique de la paroi de construction 2a, 2b, en l’espèce de la première paroi de construction 2a et de la deuxième paroi de construction 2b. Une telle ossature 5 peut également comprendre un rail supérieur dit deuxième rail 6 et un rail inférieur 7 entre lesquels le premier rail 4 est au moins disposée, et avantageusement une multiplicité de telles premiers rails 4. Le deuxième rail 6 s’étend selon un deuxième axe 60 de l’ossature 5, différent du premier axe 40 de l’ossature 5, avantageusement perpendiculaire au premier axe 40. L’ossature 5 est exclue du calcul de la masse totale de l’élément de construction 1.
Le deuxième rail 6 est disposé horizontalement et forme une zone d’appui et de fixation d’un bord périphérique supérieur d’au moins la première paroi de construction 2a et/ou de la deuxième paroi de construction 2b, le bord périphérique supérieur étant situé dans une région périphérique 20 de ladite paroi. Un tel deuxième rail 6 est solidarisé au plafond de la pièce destinée à recevoir l’élément de construction 1 selon l’invention. Le rail inférieur 7 est disposé horizontalement et forme une zone d’appui et de fixation d’un bord périphérique inférieur de l’une de la première paroi de construction 2a et/ou de la deuxième paroi de construction 2b, le bord périphérique inférieur étant situé dans la région périphérique 20 de ladite paroi. Un tel rail inférieur 7 est solidarisé au sol de la pièce destinée à recevoir l’élément de construction 1 selon l’invention. Par exemple, l’ossature 5 peut être réalisée en bois, ou en métal, ou en tout autre matériau connu compatible avec l’invention.
L’espace intermédiaire 8 est ménagé entre la première paroi de construction 2a et la deuxième paroi de construction 2b et la ou les premiers rails 4. L’épaisseur de cet espace intermédiaire 8 est déterminée par une épaisseur du premier rail 4. Selon l’invention, cet espace intermédiaire 8 loge les absorbeurs de résonnance 3.
Les absorbeurs de résonnance 3 sont répartis dans l’espace intermédiaire 8, c’est-à-dire sur une face interne 13a de la première paroi de construction 2a et/ou sur la face interne 13b de la deuxième paroi de construction 2b, la face interne 13a, 13b étant orientée vers l’espace intermédiaire 8 et opposée à une face externe 14a, 14b. Les absorbeurs de résonnance 3 sont à une distance non-nulle du premier rail 4, et avantageusement non nulle du deuxième rail 6 et du rail inférieur 7. D’une manière plus générale, les absorbeurs de résonnance 3 sont à distance non-nulle de l’ossature 5. Les absorbeurs de résonnance 3 sont situés dans une région centrale 21 bordée par la région périphérique 20. L’agencement des absorbeurs de résonnance 3 illustrée en figure 1 est non limitative, et l’on pourrait, sans sortir du cadre de l’invention, avoir un agencement différent.
Ces absorbeurs de résonnance 3 sont répartis sur une hauteur et une largeur de l’espace intermédiaire 8 et peuvent être rendus solidaires de l’une et/ou l’autre des parois de construction 2a, 2b.
Dans un exemple de réalisation illustré à la figure 1, l’élément de construction 1 peut comprendre un élément d’isolation 9 acoustique et/ou thermique. Bien que représenté de manière tronquée, un tel élément d’isolation 9 est disposé de haut en bas entre le deuxième rail 6 et le rail inférieur 7, et de gauche à droite. Un tel élément d’isolation 9 peut occuper tout ou partie de l’épaisseur de l’espace intermédiaire 8.
L’élément d’isolation 9 est réalisé dans un matériau poreux, par exemple à cellules ouvertes, de sorte à autoriser un mouvement de l’air au travers de ses pores. Selon un exemple, un tel matériau poreux se présente sous forme de fibres libres ou agglomérées entre elles par un liant, sous forme de matériaux granulaires, ou encore sous forme de mousse. Un tel matériau est par exemple une laine de verre, une mousse à pores ouverts, une laine de roche ou encore un matériau à base de laine végétale tel que le bois, le chanvre ou le lin.
La figure 2 montre la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 de la figure 1, solidarisée à la deuxième paroi de construction 2b. La pluralité d’absorbeurs de résonnance 3, située dans l’espace intermédiaire 8, est illustrée par transparence et en traits pleins pour faciliter la lecture de la figure 2. La pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 est fixée à la face interne 13b de la deuxième paroi de construction 2b, la deuxième paroi de construction 2b faisant ici face au lecteur. La face interne 13a de la première paroi de construction 2a est dépourvue d’absorbeurs de résonnance 3. La première paroi de construction 2a de l’élément de construction 1 est représentée en arrière-plan.
Dans cet exemple de réalisation, la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 comprend neuf absorbeurs de résonnance 3. Pour un absorbeur de résonnance 3 donné, la lame 100 a une première extrémité 101 opposée à une deuxième extrémité 102. La lame 100 étend sa plus grande dimension selon un axe d’extension 103. Dans la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3, plusieurs absorbeurs de résonnance 3 peuvent avoir leurs axes longitudinaux 103 confondus. En l’espèce, les absorbeurs de résonnance 3 sont alignés, par groupe de trois, sur un même axe d’extension 103. L’ensemble des axes longitudinaux 103 sont compris dans un même plan parallèle au plan d’extension majoritaire 10b.
Selon un exemple de l’invention, au moins un absorbeur de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 étend sa lame 100 horizontalement ou verticalement. En l’espèce, tous les axes longitudinaux 103 sont horizontaux et parallèles au deuxième axe 60.
La lame 100 comprend une portion intermédiaire 108 entre la première extrémité 101 et la deuxième extrémité 102. Cette portion intermédiaire 108 est apte à osciller avec le poids 300 qu’elle porte. En l’espèce, les poids 300 sont alignés, par trois, selon un plan transverse 12 qui est perpendiculaire à l’axe d’extension 103 de la lame 100. Ce plan transverse 12 est parallèle à un axe principal 11 de l’élément de construction 1, l’élément de construction 1 étendant sa plus grande dimension selon l’axe principal 11. En conséquent, le plan transverse 12 est parallèle au premier axe 40 de l’ossature 5. Les trois plans transverses 12 sont équidistants entre eux lorsqu’immédiatement adjacents. Ainsi, les absorbeurs de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 sont répartis de façon régulière sur la face interne 13b de la deuxième paroi de construction 2b, aux intersections d’un quadrillage formé par les plans transverses 12 et les axes longitudinaux 103.
La paroi de construction 2a, 2b comprend la région périphérique 20 et la région centrale 21, schématiquement séparées par un cadre 15 en pointillés. La pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 est solidarisée avec la région centrale 21 de la paroi de construction 2a, 2b. La région périphérique 20 est périphérique à la région centrale 21. La région périphérique 20 est immédiatement adjacente aux premiers rails 4, au deuxième rail 6, ainsi qu’au rail inférieur 7, le deuxième rail 6 et le rail inférieur 7 étant non représentés.
Le support 200 comprend un premier moyen de fixation 201 et un deuxième moyen de fixation 202. Le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 participent à fixer l’absorbeur de résonnance 3 à la deuxième paroi de construction 2b au niveau de la région centrale 21. Par ailleurs, le premier moyen de fixation 201 maintient la première extrémité 101 de la lame 100, et deuxième moyen de fixation 202 maintient la deuxième extrémité 102 de la lame 100.
En se référant maintenant à la figure 3, on voit l’ensemble de construction dans un autre mode de réalisation. Seule la deuxième paroi de construction 2b est illustrée. La deuxième paroi de construction 2b est vue selon un angle orthogonal à sa face interne 13b. Seuls deux absorbeurs de résonnance 3 sont représentés, dont l’un en pointillés pour faciliter la lecture de la figure 3. La description de la figure 2 s’applique néanmoinsmutatis mutandisà la figure 3 et on pourra s’y reporter pour la compréhension et la mise en œuvre de l’invention.
Les absorbeurs de résonnance 3 illustrés aux figures 1 à 3 s’étendent horizontalement, ou sensiblement horizontalement, puisque leurs axes longitudinaux 103 sont horizontaux.
La figure 3 illustre la deuxième paroi de construction 2b qui comprend un premier marquage de position 16 et un deuxième marquage de position 17 distinct du premier marquage de position 16. Il est entendu que le premier marquage de position 16 et/ou le deuxième marquage de position 17 peuvent, tout en restant couverts par l’invention, être retrouvés sur la deuxième paroi de construction 2b et/ou la première paroi de construction 2a. En l’espèce dans le cas d’une double parois, le premier marquage de position 16 et le deuxième marquage de position 17 sont disposés sur la face interne 13b opposée à la face externe 14b de la paroi de construction concernée. Il est entendu que le premier marquage de position 16 et/ou le deuxième marquage de position 17 peuvent, tout en restant couverts par l’invention, être retrouvés sur la face interne 13a, 13b et/ou sur la face externe 14a, 14b. Selon une alternative, le premier marquage de position 16 et/ou le deuxième marquage de position 17 peuvent se retrouver sur l’une et/ou l’autre face.
Le premier marquage de position 16 indique une position d’un moyen de solidarisation 18, représenté en figure 2, reliant la paroi de construction 2a, 2b à l’ossature 5. Avantageusement dans le cas d’une double parois de construction 2a, 2b, le premier marquage de position 16 est disposé sur la face externe 14a, 14b, puisque le moyen de solidarisation reliant la paroi de construction 2a, 2b à l’ossature 5 est ajouté depuis la face externe 14a, 14b. En l’espèce, le premier marquage de position 16 est disposé sur la face interne 13a, 13b. Notamment, le premier marquage de position 16 est disposé dans la région périphérique 20. Il est représenté par une succession de croix fines, réparties en deux groupes, chaque groupe s’étendant parallèlement à l’axe principal 11 de sorte à coïncider avec les premiers rails 4 pour que le moyen de solidarisation 18 solidarise la paroi de construction 2a, 2b sur le premier rail 4.
Le deuxième marquage de position 17 permet de positionner l’absorbeur de résonnance 3 sur la paroi de construction 2a, 2b. Avantageusement dans le cas d’une double parois de construction 2a, 2b, le deuxième marquage de position 17 est au moins disposé sur la face interne 13a, 13b, puisque l’absorbeur de résonnance 3 est préférentiellement trouvé sur la face interne 13a, 13b. Notamment, il est disposé dans la région centrale 21. Dans l’exemple de la figure 3, le deuxième marquage de position 17 permet de positionner au moins le support 200 de l’absorbeur de résonnance 3. En l’espèce, le deuxième marquage de position 17 permet de positionner au moins un dispositif de fixation 19 du support 200 de l’absorbeur de résonnance 3 sur la paroi de construction. En l’espèce, le deuxième marquage de position 17 comprend des lignes barrées 171, parallèle au plan transverse 12, indiquant la position du support 200, et plus particulièrement indiquant la position du premier moyen de fixation 201 et du deuxième moyen de fixation 202, là où la ligne est barrée.
Dans l’exemple de la figure 3, le deuxième marquage de position 17 permet également de positionner le poids 300 de l’absorbeur de résonnance 3. En l’espèce, le deuxième marquage de position 17 est constitué de croix 170 épaisses, situées dans le plan transverse 12, destinées à coïncider avec un centre du poids 300 de l’absorbeur de résonnance 3.
La figure 4 illustre un autre mode de réalisation de l’invention dans lequel tous les axes longitudinaux 103 des lames 100 sont verticaux. De façon particulière, tous les axes longitudinaux 103 des lames 100 sont également parallèles au premier axe 40 de l’ossature 5. Les axes longitudinaux 103 des lames 100 sont parallèles à l’axe principal 11 de l’élément de construction 1. Les axes longitudinaux 103 des lames 100 s’inscrivent dans les plans transverses 12. Outre ces différences, la description de la figure 2 s’appliquemutatis mutandisà la figure 4 et on pourra s’y reporter pour la compréhension et la mise en œuvre de l’invention.
Dans l’exemple illustré à la figure 4, les absorbeurs de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 sont répartis de façon régulière le long de lignes formées par l’intersection entre les plans transverses 12 équidistants les uns par rapport aux autres et la face interne 13a, 13b de la paroi de construction qui porte les absorbeurs de résonnance 3.
Les absorbeurs de résonnance 3 illustrés aux figures 4 et 5 s’étendent verticalement, ou sensiblement verticalement, puisque leurs axes longitudinaux 103 sont verticaux.
La figure 5 illustre deux modes de réalisation de l’invention pouvant être mis en œuvre indépendamment ou conjointement, avec une disposition de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 différente de ce qui a été précédemment décrit. Outre cette différence, la description de la figure 2 s’appliquemutatis mutandisà la figure 5 et on pourra s’y reporter pour la compréhension et la mise en œuvre de l’invention.
D’une part, on considère la disposition relative des absorbeurs de résonnance 3 disposés sur une même plaque. D’autre part, on considère la disposition relative des absorbeurs de résonnance 3 disposés sur l’une et l’autre plaque.
Dans cet exemple de réalisation, la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 a des absorbeurs de résonnance 3 répartis en quinconce sur une unique paroi de construction 2a, 2b. En l’espèce, une partie des absorbeurs de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 sont répartis en quinconce sur la première paroi de construction 2a. L’autre partie des absorbeurs de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 sont répartis en quinconce sur la deuxième paroi de construction 2b. Les axes longitudinaux 103 des lames 100 sont compris dans l’un des plans transverses 12.
Au moins trois absorbeurs de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 sont répartis alternativement sur la première paroi de construction 2a et la deuxième paroi de construction 2b. Par alternatif, on entend que les absorbeurs de résonnance 3 ne sont pas disposés en vis-à-vis les uns des autres. Dans la figure 5, toute la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 est répartie alternativement sur la première paroi de construction 2a et sur la deuxième paroi de construction 2b. En ce sens, la répartition de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 dans l’élément de construction 1 est tridimensionnelle. Ainsi, un seul absorbeur de résonnance 3 est présent à l’intersection d’une droite transverse 120 comprise dans le plan transverse 12, cette droite transverse 120 étant perpendiculaire à l’axe principal 11 de l’élément de construction 1. Seules certaines droites transverses 120 sont représentées afin de faciliter la lecture de la figure 5. Une telle disposition évite toute interférence mécanique ou d’absorption entre deux absorbeurs de résonnance 3 qui serait disposés strictement l’un en face de l’autre.
La figure 6 illustre la fixation de l’absorbeur de résonnance 3 sur la face interne 13a de la paroi de construction 2a. La figure 6 est une vue rapprochée selon une coupe perpendiculaire à la première paroi de construction 2a passant par un axe d’allongement 190 du dispositif de fixation 19. L’élément d’isolation acoustique 9 n’est pas représenté, et l’absorbeur de résonnance 3, vu au niveau de son support 200, est schématisé par un rectangle.
La figure 6 montre un dispositif de fixation 19 qui fixe le support 200 de l’absorbeur de résonnance 3 à la première paroi de construction 2a.
Le dispositif de fixation 19 s’étend selon l'axe d’allongement 190 parallèle à l’axe principal 11 de l’élément de construction 1. En l’espèce, le dispositif de fixation 19 comprend un matériau adhérant qui est une bande collante comprenant un matériau collant. Le dispositif de fixation 19 en forme de bande collante comprend une première surface 191 et une deuxième surface 192, collantes. La première surface 191 adhère à la première paroi de construction 2a et la deuxième surface 192 adhère au support 200, de sorte à ce que le support 200 soit fixé à la première paroi de construction 2a.
Le support 200 comprenant une surface de fixation 2010. La deuxième surface 192 et la surface de fixation 2010 sont en contact. Ainsi, la surface de fixation 2010 est fixée à la première paroi de construction 2a par le dispositif de fixation 19.
La figure 7 illustre la première paroi de construction 2a, vue du côté de sa face interne 13a. Des absorbeurs de résonnance 3, six absorbeurs de résonnance 3 dans cet exemple, sont fixés horizontalement à la face interne 13a de la première paroi de construction 2a. Un même dispositif de fixation 19 fixe une pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 et un même absorbeur de résonnance 3 est fixé par deux dispositifs de fixation 19. La description de la figure 6 s’appliquemutatis mutandisà la figure 7 et l’on pourra s’y reporter pour la compréhension et la réalisation de l’invention.
Dans ce mode de réalisation, deux dispositifs de fixation 19 fixent l’absorbeur de résonnance 3. Le support 200 comprend deux surfaces de fixation 2010, non visibles du fait de l’angle de vue mais situé sur le support 200 en vis-à-vis de l’un et l’autre des dispositifs de fixation 19. Deux dispositifs de fixation 19 coopèrent avec l’une et l’autre des surfaces de fixation 2010. Toute l’étendue de la surface de fixation 2010 est au contact du dispositif de fixation 19.
Comme un même dispositif de fixation 19 fixe une pluralité d’absorbeurs de résonnance 3, et que les absorbeurs de résonnance 3 sont distants les uns des autres, une partie du dispositif de fixation 19, du côté de sa deuxième surface 192, est dissociée de l’absorbeur de résonnance 3. Par exemple, la deuxième surface 192 du dispositif de fixation 19 colle l’élément d’isolation 9, non représenté. La première surface 191 du dispositif de fixation 19 est totalement au contact de la face interne 13a de la première paroi de construction 2a.
Les absorbeurs de résonnance 3 de la pluralité d’absorbeurs de résonnance 3 ont leurs surfaces de fixation 2010 alignées selon l’axe d’allongement 190 du dispositif de fixation 19. Les axes d’extension 190 des différents dispositifs de fixation 19 sont tous parallèles entre eux et parallèle à l’axe principal 11 de l’élément de construction 1, de sorte à ce que les absorbeurs de résonnance 3 aient une disposition régulière sur la première paroi de construction 2a.
On comprend à la lecture de ce qui précède que la présente invention propose un ensemble de construction configuré pour obtenir une bonne isolation acoustique tout en maitrisant les coûts associés à l’utilisation d’absorbeurs de résonnance. Cet ensemble de construction optimise le nombre d’absorbeurs de résonnance fixés à la paroi de construction de l’ensemble de construction tout en garantissant l’efficacité d’absorption des vibrations à basse fréquence.
L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens. En particulier, la forme de l’absorbeur de résonnance peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où l’absorbeur de résonnance,in fine, remplit les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document.

Claims (14)

  1. Elément de construction (1) comprenant au moins une paroi de construction (2a, 2b) et une pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) comprenant chacun au moins une lame (100), un support (200) et un poids (300), la lame (100) incluant une portion intermédiaire (108) apte à osciller autour d’une position d’équilibre, le support (200) étant configuré pour maintenir la lame (100) et le support (200) est solidarisé sur la paroi de construction (2a, 2b), le poids (300) étant porté par la portion intermédiaire de la lame (100), caractérisé en ce qu’une masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) représente 2 à 25% d’une masse totale de l’élément de construction (1).
  2. Elément de construction selon la revendication 1, dans lequel la masse de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) représente 5 à 15% de la masse totale de l’élément de construction (1).
  3. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément de construction (1) comprend deux parois de construction (2a, 2b) parallèles l’une à l’autre et séparées par un espace intermédiaire (8), la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) étant située dans l’espace intermédiaire (8).
  4. Elément de construction selon la revendication précédente, dans lequel chacune des deux parois de construction (2a, 2b) comprend une face interne (13a, 13b) opposée à une face externe (14a, 14b), la face interne (13a, 13b) des deux parois de constructions (2a, 2b) étant orientée vers l’espace intermédiaire (8), la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) étant fixée à la face interne (13a, 13b) de l’une et/ou l’autre des parois de construction (2a, 2b).
  5. Elément de construction selon la revendication précédente, dans lequel les absorbeurs de résonnance (3) de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) sont répartis de façon régulière sur l’une et/ou l’autre face interne (13a, 13b) de l’une et/ou l’autre des parois de construction (2a, 2b).
  6. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi de construction (2a, 2b) comprend une région périphérique (20) et une région centrale (21), la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) étant solidarisée avec la région centrale (21) de la paroi de construction (2a, 2b).
  7. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins un absorbeur de résonnance (3) de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) étendant sa lame (100) horizontalement ou verticalement.
  8. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie des absorbeurs de résonnance (3) de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) sont répartis en quinconce sur la même paroi de construction (2a, 2b).
  9. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications 4 à 8 en combinaison avec la revendication 3, comprenant une première paroi de construction (2a) et une deuxième paroi de construction (2b), au moins trois absorbeurs de résonnance (3) de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) sont répartis alternativement sur la première paroi de construction (2a) et la deuxième paroi de construction (2b).
  10. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie des absorbeurs de résonnance (3) de la pluralité d’absorbeurs de résonnance (3) est répartie de façon régulière le long de lignes formées par l’intersection entre des plans transverses (12) équidistants les uns par rapport aux autres et l’une et/ou l’autre face interne (13a, 13b) de l’une et/ou l’autre des parois de construction (2a, 2b).
  11. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi de construction (2a, 2b) comprend un premier marquage de position (16) pour indiquer une position d’un moyen de solidarisation reliant la paroi de construction (2a, 2b) à une ossature (5) et un deuxième marquage de position (17) distinct du premier marquage de position (16), le deuxième marquage de position (17) permettant de positionner l’absorbeur de résonnance (3) sur la paroi de construction (2a, 2b).
  12. Elément de construction selon la revendication précédente, dans lequel le deuxième marquage de position (17) permet de positionner au moins le support (200) de l’absorbeur de résonnance (3).
  13. Elément de construction selon l’une quelconque des revendications 11 à 12, dans lequel le deuxième marquage de position (17) permet de positionner au moins un dispositif de fixation du support (200) de l’absorbeur de résonnance (3).
  14. Elément de construction l’une quelconque des revendications 11 à 13, dans lequel le deuxième marquage de position (17) permet de positionner au moins le poids (300) de l’absorbeur de résonnance (3).
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