FR3095461A1

FR3095461A1 - Absorbeur de résonance pour une paroi de construction

Info

Publication number: FR3095461A1
Application number: FR1904356A
Authority: FR
Inventors: Benjamin Sourcis; Pierre Leroy
Original assignee: Saint Gobain Isover SA France; Saint Gobain Placo SAS
Current assignee: Saint Gobain Isover SA France; Saint Gobain Placo SAS
Priority date: 2019-04-25
Filing date: 2019-04-25
Publication date: 2020-10-30
Anticipated expiration: 2039-04-25
Also published as: FR3095461B1

Abstract

Titre de l'invention : Absorbeur de résonnance pour une paroi de construction Absorbeur de résonnance (3) pour une paroi de construction (2), l’absorbeur de résonnance (3) comprenant au moins une lame (100), un support (200) et une masse (300) portée par la lame (100), le support (200) étant destiné à être fixé à la paroi de construction (2), caractérisé en ce que le support (200) est configuré pour adopter alternativement au moins une première position d’utilisation par rapport à la lame (100) dans laquelle l’absorbeur de résonnance (3) présente une première fréquence de résonnance et une deuxième position d’utilisation par rapport à la lame (100) dans laquelle l’absorbeur de résonnance (3) présente une deuxième fréquence de résonnance. Figure pour l’abrégé : Figure 2

Description

Absorbeur de résonnance pour une paroi de construction

Le domaine de la présente invention est celui des éléments de construction destinés à séparer des espaces, tels que des parois de construction, simples ou doubles, et des éléments de construction comprenant au moins une telle paroi, ces éléments de construction ayant vocation à assurer une isolation acoustique.

L'isolation acoustique entre deux pièces séparées par une paroi est typiquement assurée soit grâce à l'augmentation de la masse surfacique de la paroi, soit grâce au doublage de cette paroi. Dans le cas de cloisons à double parois, ces cloisons vibrent et se comportent en basses fréquences comme un système masse-ressort-masse où la lame d'air joue le rôle du ressort couplant les deux plaques entre elles. Pour les basses fréquences, c’est-à-dire des fréquences comprises entre 50 Hz et 150 Hz, on parle de fréquence de « respiration » qui correspond à un déplacement en opposition de phases des plaques constituant la cloison. Une double parois de type 72/48 a une fréquence de respiration avoisinant les 110Hz, une double parois de type 120/70 a une fréquence de respiration avoisinant les 63Hz.

Il est connu de fixer à la paroi un absorbeur dynamique apte à atténuer la fréquence de respiration. L’efficacité d’amortissement ou d’absorption de ces vibrations de la paroi par l’absorbeur dynamique dépend de l’adéquation entre la fréquence de résonnance de l’absorbeur dynamique et la fréquence de respiration qui caractérise la paroi. La fréquence de respiration de la paroi varie en fonction de la surface massique de la paroi, et, lorsqu’il s’agit d’une double parois, de la distance entre les deux parois. Le choix de l’absorbeur dynamique, dépend ainsi des fréquences propres à la structure à amortir.

Le document FR3027082A1 divulgue un absorbeur dynamique fixé sur une plaque qui joue un rôle de paroi. Un tel absorbeur dynamique comprend une lame, une masse et un dispositif de fixation permettant d’attacher l’absorbeur dynamique sur la paroi. Un tel absorbeur dynamique réduit la transparence acoustique des parois dans le domaine des basses fréquences par pompage énergétique. Cependant, un tel absorbeur dynamique est dédié à un type de paroi, et n’est efficace que pour ce type de paroi. Il est nécessaire d’utiliser différents types d’absorbeurs dynamiques lorsque les parois sont de nature différente.

Le but de la présente invention est donc de résoudre au moins l’inconvénient décrit ci-dessus en concevant un absorbeur polyvalent, pouvant être installé sur différents types de parois. Un tel absorbeur est apte à être accordé sur la fréquence de respiration à éliminer.

L’invention concerne un absorbeur de résonnance pour une paroi de construction, l’absorbeur de résonnance comprenant au moins une lame ayant une première extrémité longitudinale opposée à une deuxième extrémité longitudinale, un support qui comprend un premier moyen de fixation apte à coopérer avec la première extrémité longitudinale de la lame et un deuxième moyen de fixation apte à coopérer avec la deuxième extrémité longitudinale de la lame, l’absorbeur comprenant au moins une masse portée par la lame entre le premier moyen de fixation et le deuxième moyen de fixation, le support étant destiné à être fixé à la paroi de construction, caractérisé en ce que le support est configuré pour adopter alternativement au moins une première position d’utilisation par rapport à la lame dans laquelle l’absorbeur de résonnance présente une première fréquence de résonnance et une deuxième position d’utilisation par rapport à la lame dans laquelle l’absorbeur de résonnance présente une deuxième fréquence de résonnance.

La première fréquence de résonnance et la deuxième fréquence de résonnance sont distinctes et par exemple séparées d’une valeur égale à 5Hz, 10Hz, 15Hz ou un multiple de ces valeurs. Par exemple, la première fréquence de résonnance est égale à 50Hz et la deuxième fréquence de résonnance est égale à 100Hz.

L’absorbeur de résonnance est ainsi apte à être accordé à la fréquence de résonnance voulue. Le fait que l’absorbeur de résonnance soit configuré pour alternativement présenter au moins une première fréquence de résonnance et une deuxième fréquence de résonnance, distincte de la première fréquence de résonnance, rend adaptable l’absorbeur de résonnance à différents types de paroi. L’absorbeur de résonnance, rendu polyvalent, est ainsi standardisé.

La lame s’étend selon un axe longitudinal entre sa première extrémité longitudinale et sa deuxième extrémité longitudinale. La lame comprend une partie intermédiaire entre sa première extrémité et sa deuxième extrémité. C’est la partie intermédiaire qui porte la masse.

La lame est apte à osciller dans la première position d’utilisation et dans la deuxième position d’utilisation, ces deux positions d’utilisation étant distinctes. La lame se comporte comme un ressort couplant la masse au support. La lame est constituée d’un matériau élastique et rigide. Par exemple, la lame est en bois ou en un matériau synthétique.

La masse portée par la lame est par exemple dans un matériau identique à la lame. Par exemple la masse est métallique.

La lame et la masse sont aptes à osciller conjointement autour d’au moins une position d’équilibre. Dans un exemple de réalisation, la masse et la lame sont deux éléments distincts qui sont solidarisés l’un à l’autre. Par exemple, la masse est vissée sur la lame. Dans un autre exemple de réalisation, la lame et la masse forment un ensemble monobloc, en ce sens que la lame et la masse ne peuvent être dissociées sans que ne soit porté atteinte à l’intégrité de l’une ou l’autre de ces pièces.

La lame et le support sont deux éléments distincts. Ils coopèrent ensemble, la première extrémité longitudinale coopérant avec le premier moyen de fixation d’une part, et la deuxième extrémité longitudinale coopérant avec le deuxième moyen de fixation d’autre part. Par coopérer, on entend que la lame et le support interagissent, directement ou indirectement. Le support est apte à fixer les extrémités longitudinales de la lame pour adopter soit la première position d’utilisation, soit la deuxième position d’utilisation.

La première fréquence de résonnance est apte à contrer des fréquences de respiration d’un premier spectre de fréquences de respiration la paroi de construction. La deuxième fréquence de résonnance est apte à contrer des fréquences de respiration d’un deuxième spectre de fréquences de respiration de la paroi de construction, le premier spectre de fréquences de respiration étant distinct du deuxième spectre de fréquences de respiration.

L’absorbeur de résonnance, lorsque mis en œuvre, adopte soit la première position d’utilisation, soit la deuxième position d’utilisation. L’invention vise à la fois l’absorbeur de résonnance assemblé, tel qu’on peut le trouver lorsqu’il est solidarisé à la paroi de construction, ou tel qu’on peut le trouver avant qu’il soit solidarisé, par exemple sur un chantier de construction ou chez un fournisseur de matériel de construction. L’invention vise également l’absorbeur de résonnance en pièces détachées, par exemple sous forme de kit destiné à être monté. L’absorbeur de résonnance objet de l’invention comprend ainsi un support coopérant avec la lame, ou ledit support dissocié de la lame.

Selon un aspect de l’invention, au moins le premier moyen de fixation et/ou le deuxième moyen de fixation sont configurés pour adopter au moins les deux positions d’utilisation distinctes sur la lame. Le premier moyen de fixation et/ou le deuxième moyen de fixation sont configurés pour adopter alternativement la première position d’utilisation, pour que l’absorbeur de résonnance soit à la première fréquence, et la deuxième position d’utilisation, pour que l’absorbeur de résonnance soit à la deuxième fréquence. Le premier moyen de fixation et/ou le deuxième moyen de fixation peuvent être déplacés longitudinalement sur la lame de sorte à adopter l’une ou l’autre position d’utilisation.

La portion intermédiaire de la lame comprend une partie utile apte à osciller avec la masse. La partie utile apte à osciller est caractérisée par une dimension longitudinale qui est variable. La dimension longitudinale de cette partie utile oscillante est différente lorsque l’absorbeur de résonnance est dans la première position d’utilisation ou dans la deuxième position d’utilisation.

Selon un aspect de l’invention, la masse est disposée de façon centrée entre le premier moyen de fixation et le deuxième moyen de fixation. Par « centré » on entend que, lors de la mise en œuvre de l’invention, la masse est disposée à équidistance entre le premier moyen de fixation et le deuxième moyen de fixation. Avantageusement, la masse a un centre de gravité qui est coaxial avec un centre de la partie utile apte à osciller.

Selon un aspect de l’invention, la première extrémité longitudinale de la lame et la deuxième extrémité longitudinale de la lame sont configurées pour coulisser par rapport au support. La première extrémité longitudinale de la lame et la deuxième extrémité longitudinale de la lame sont ainsi aptes à glisser dans le support, c’est-à-dire dans le premier moyen de fixation et/ou dans le deuxième moyen de fixation, respectivement. Lame et support sont montés coulissant de sorte à pouvoir passer de la première position d’utilisation à la deuxième position d’utilisation de manière simple. Leur montage est coulissant selon l’axe longitudinal de la lame. Avantageusement, lors de la mise en œuvre de l’absorbeur de résonnance, le montage coulissant est rendu inopérant. Ainsi, lors de la mise en œuvre de l’absorbeur de résonnance, ce dernier est soit dans la première position d’utilisation, soit dans la deuxième position d’utilisation.

Selon un aspect de l’invention, la lame comprend au moins un repère de position de l’un des moyens de fixation permettant d’adopter l’une des positions d’utilisation. Le repère de position permet de dimensionner longitudinalement la partie utile apte à osciller. Il est utilisé lors du montage de la lame sur le support, par exemple au moment du montage de l’absorbeur de résonnance sur la paroi de construction. Le repère de position est visible par l’utilisateur qui réalise le montage de la lame dans le support. Par exemple, le repère de position est positionné sur l’une des faces de la lame. Le repère de position est destiné à être positionné face à une partie du support, par exemple au niveau d’une tranche de l’un des moyens de fixation.

Selon un aspect de l’invention, l’absorbeur de résonnance comprend au moins le repère de position, dit premier repère de position, sur la lame du côté de la première extrémité longitudinale de la lame et au moins un deuxième repère de position, différent du premier repère de position, sur la lame du côté de la deuxième extrémité longitudinale de la lame, le premier repère de position et le deuxième repère de position permettant d’adopter l’une des positions d’utilisation. Le premier repère de position et le deuxième repère de position sont destinés à être positionnés face à deux parties distinctes du support, par exemple au niveau d’une tranche du premier moyen de fixation et d’une tranche du deuxième moyen de fixation, respectivement. Grâce au premier repère de position et au deuxième repère de position, le positionnement de la lame est coordonné de part et d’autre de la masse et la masse reste centrée. Le premier repère de position et le deuxième repère de position sont dédiés au dimensionnement de l’absorbeur de résonnance. Le premier repère de position et le deuxième repère de position permettent de dimensionner la partie utile apte à osciller. Le premier repère de position et le deuxième repère de position sont par exemple équidistants par rapport au centre de gravité de la masse.

Selon un aspect de l’invention, le repère de position est un marquage visuel ménagé sur la lame. On comprend par « marquage visuel » le fait que le repère de position correspond au moins à une rainure ou un symbole ou un signe visible par l’installateur. Par exemple, le repère de position est au moins un trait plein ou un trait discontinu, ou au moins une indication associée à un type de cloison déterminé, ou au moins une rainure. Ce marquage visuel nécessite un ajustement manuel pour que la lame soit arrêtée sur ledit repère de position. Par exemple, le repère de position associe l’indication « 72/48 » ou « 120/70 », désignant un type de cloison, à un trait signifiant à quel endroit doit coïncider la tranche du moyen de fixation. Le premier chiffre de l’indication « 72/48 » illustre l’épaisseur de la cloison, parois comprises, tandis que le deuxième chiffre de cette indication illustre l’épaisseur de l’espace interne de cette cloison ménagé entre ces parois. Les indications ci-dessus illustrent des exemples de cloisons donnés de manière non-limitative.

Selon un aspect de l’invention, la lame comprend au moins le repère de position de l’un des moyens de fixation permettant d’adopter la première position d’utilisation et une marque de position de l’un des moyens de fixation permettant d’adopter la deuxième position d’utilisation. La marque de position, comme le repère de position, permet de dimensionner longitudinalement la partie utile apte à osciller. C’est un marquage visuel tel que précédemment décrit. Par exemple, sur la lame, le repère de position associe l’indication « 72/48 » à un premier trait permettant de positionner la lame dans sa première position d’utilisation et la marque de position associe l’indication « 120/70 », à un deuxième trait permettant de positionner la lame dans sa deuxième position d’utilisation.

Selon un aspect de l’invention, la lame comprend au moins la marque de position, dite première marque de position, du côté de la première extrémité longitudinale de la lame et au moins une deuxième marque de position, différente de la première marque de position, sur la lame du côté de la deuxième extrémité longitudinale de la lame, la première marque de position et la deuxième marque de position permettant d’adopter la deuxième position d’utilisation.

Selon un aspect alternatif de l’invention, le support comprend un organe de butée, le support adoptant la première position d’oscillation lorsque la première extrémité longitudinale de la lame et la deuxième extrémité longitudinale de la lame sont toutes deux en butée de l’organe de butée.

Selon un aspect de l’invention, l’absorbeur de résonnance est caractérisé en ce qu’il présente un taux d’amortissement défini par une formule telle que taux d’amortissement = c / (2√ KM)+/- 1%. Le taux d’amortissement correspond à la capacité qu’à l’absorbeur de résonnance à disperser l’énergie. Dans la formule, « c » est un coefficient d’amortissement, « K » correspond à un ressort de raideur et « M » est la masse de l’absorbeur de résonnance.

Selon un aspect de l’invention, l’absorbeur de résonnance comprend au moins un moyen de blocage permettant de bloquer le premier moyen de fixation et/ou le deuxième moyen de fixation par rapport à la lame dans la première position d’utilisation ou deuxième position d’utilisation. La partie utile apte à osciller est définie lors du montage de l’absorbeur de résonnance. Lors de la mise en œuvre de l’absorbeur de résonnance, la partie utile apte à osciller est invariable, en ce sens que la lame est bloquée sur le support et n’est plus ajustable. Le moyen de blocage solidarise le premier moyen de fixation et/ou le deuxième moyen de fixation avec la lame. On comprend ainsi que, lorsque l’absorbeur de résonnance est en pièces détachées ou lorsque la partie utile apte à osciller est en cours de définition, le moyen de blocage est inopérant. Lorsque le moyen de blocage exerce sa fonction de blocage de la lame par rapport au support, l’absorbeur de résonnance est soit en première position d’utilisation soit en deuxième position d’utilisation.

Par exemple, le moyen de blocage opère un serrage du premier moyen de fixation et/ou du deuxième moyen de fixation contre la lame. Par exemple, le moyen de blocage est au moins un rivet ou un boulon, assurant la liaison lame/support en les traversant.

Avantageusement, le moyen de blocage comprend un premier élément de blocage dédié à bloquer la première extrémité longitudinale et le premier moyen de fixation, le moyen de blocage comprenant un deuxième élément de blocage dédié à bloquer la deuxième extrémité longitudinale et le deuxième moyen de fixation.

Selon un aspect de l’invention, la masse a un poids compris entre 50 g et 1000 g, par exemple 500 g. De manière avantageuse, le poids de la masse peut être plus spécifiquement compris entre 300 g et 700 g, ou entre 400 g et 600 g.

L’invention concerne également un élément de construction comprenant au moins une paroi de construction en un matériau rigide et au moins un absorbeur de résonnance tel que précédemment décrit.

La paroi de construction est destinée à assurer la séparation de deux espaces. La paroi de construction est par exemple un élément d'un plafond suspendu, une dalle de plancher, une paroi d'une cloison verticale simple ou double, ou un élément de doublage. Avantageusement, la paroi de construction fait partie d’une cloison à double parois qui comprend deux parois de construction parallèles l'une à l'autre et séparées par un espace intermédiaire. L’espace intermédiaire contient par exemple de l’air, ou est au moins partiellement rempli par un matériau d'isolation, que ce soit un élément d’isolation acoustique ou thermique. Comme élément d’isolation acoustique, on peut citer en exemple un matelas de laine minérale, par exemple de la laine de verre ou de la laine de roche, ou encore une mousse élastique.

La paroi de construction est faite d’au moins un matériau rigide choisi parmi le verre, le béton, les métaux, le plâtre, les matières plastiques, le bois ou les matériaux composite. Avantageusement, la paroi de construction comprend au moins du plâtre, par exemple une plaque de plâtre.

L’élément de construction peut comprendre un ou plusieurs absorbeurs de résonnance. Lorsque le ou les absorbeurs de résonnance sont fixés sur une cloison à double parois, les absorbeurs de résonnance sont disposés dans l’espace intermédiaire, autrement dit sur au moins l’une des faces des plaques de construction tournée vers l’espace intermédiaire.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels :

est une vue générale, en perspective, d'un élément de construction comprenant des absorbeurs de résonnance selon l’invention ;

est une vue en perspective d’un absorbeur de résonnance selon l’invention ;

est une vue schématique de l’absorbeur de résonnance selon l’invention dans une première position d’utilisation ;

est une vue schématique de l’absorbeur de résonnance selon l’invention dans une deuxième position d’utilisation ;

est une vue schématique de l’absorbeur de résonnance selon l’invention dans une troisième position d’utilisation ;

Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou latérales, se réfèrent à l'orientation de l’absorbeur de résonnance selon l’invention. La direction longitudinale correspond à l'axe longitudinal de l’absorbeur de résonnance dans lequel il s’étend majoritairement, alors que les orientations latérales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal. Les dénominations « premier », « deuxième », … n’ont pas vocation à hiérarchiser les termes qu’ils accompagnent mais ont pour but de distinguer ces termes.

La figure 1 montre un élément de construction 1 selon un exemple de réalisation de l’invention. Cet élément de construction 1 comprend au moins une paroi de construction 2 en un matériau rigide et au moins un absorbeur de résonnance 3 selon l’invention. L’élément de construction 1 décrit en figure 1 comprend en l’espèce deux parois de construction 2, dressées verticalement l’une en face de l’autre. Il est entendu qu’une telle disposition est un exemple et qu’une disposition horizontale ou inclinée est également couverte par l’invention. L’élément de construction 1 comprend une pluralité d’absorbeurs de résonnance 3, l’absorbeur de résonnance 3 étant plus particulièrement décrit dans la figure 2. Pour éviter de surcharger la figure 1, seulement certains de ces absorbeurs de résonnance 3 sont référencés.

La paroi de construction 2 est par exemple une plaque de plâtre à feuilles de papier ou de carton disposée sur les deux grandes faces de la plaque de plâtre. De telles plaques de plâtre sont généralement d’une épaisseur comprise entre 6 mm et 25 mm, pour une largeur comprise entre 400 mm et 1250 mm et une hauteur recoupée en fonction de la surface à couvrir, à partir d’une hauteur issue de fabrication comprise entre 300 mm et 4210 mm.

L’élément de construction 1 selon l’invention comprend également une armature 4 qui est interposée entre les deux parois de construction 2. Une telle armature 4 est un organe porteur des parois de construction 2, notamment quand celles-ci sont fixées sur cette armature 4 par vissage, agrafage ou cloutage. Dans l’exemple illustré sur la figure 1, l’armature 4 est un montant, c’est-à-dire un organe dressé verticalement.

L’armature 4 peut faire partie d’une ossature 5 qui forme un squelette de maintien mécanique des deux parois de construction 2. Une telle ossature 5 peut également comprendre un rail supérieur 6 et un rail inférieur 7 entre lesquels l’armature 4 est au moins disposée, et avantageusement une multiplicité de telles armatures 4. Le rail supérieur 6 est disposé horizontalement et forme une zone d’appui et de fixation d’un bord périphérique supérieur d’au moins une des deux parois de construction 2. Un tel rail supérieur 6 est solidarisé au plafond de la pièce destinée à recevoir l’élément de construction 1 selon l’invention. Le rail inférieur 7 est disposé horizontalement et forme une zone d’appui et de fixation d’un bord périphérique inférieur d’au moins une des deux parois de construction 2. Un tel rail inférieur 7 est solidarisé au sol de la pièce destinée à recevoir l’élément de construction 1 selon l’invention. Par exemple, l’ossature 5 peut être réalisée en bois, ou en un matériau métallique, ou en tout autre matériau compatible avec l’invention. Il va de soi que toute construction avec des montants d’ossature 5 en simple forme de montants ou tasseaux, en bois par exemple, convient également, ainsi que des ossatures 5 faites d’appuis ou suspentes ponctuelles.

Un espace intermédiaire 8 est ménagé entre les deux parois de construction 2 et la ou les armatures 4. L’épaisseur de cet espace intermédiaire 8 est déterminée par une épaisseur de l’armature 4. Selon l’invention, cet espace intermédiaire 8 loge les absorbeurs de résonnance 3.

Les absorbeurs de résonnance 3 sont répartis dans l’espace intermédiaire 8, c’est-à-dire sur une face interne à la paroi de construction 2, en étant néanmoins à une distance non-nulle de l’armature 4, et avantageusement non nulle du rail supérieur 6 et du rail inférieur 7. D’une manière plus générale, les absorbeurs de résonnance 3 sont à distance non-nulle de l’ossature 5. L’agencement des absorbeurs de résonnance 3 illustrée en figure 1 est non limitative, et l’on pourrait, sans sortir du cadre de l’invention, avoir un agencement différent.

Ces absorbeurs de résonnance 3 sont répartis sur une hauteur et une largeur de l’espace intermédiaire 8 et peuvent être rendus solidaires de l’une et/ou l’autre des parois de construction 2.

Dans un exemple de réalisation illustré à la figure 1, l’élément de construction 1 peut comprendre un élément d’isolation 9 acoustique et/ou thermique. Bien que représenté de manière tronquée, un tel élément d’isolation 9 est disposé de haut en bas entre le rail supérieur 6 et le rail inférieur 7, et de gauche à droite, entre deux supports. Un tel élément d’isolation 9 peut occuper tout ou partie de l’épaisseur de l’espace intermédiaire 8.

L’élément d’isolation 9 est réalisé dans un matériau poreux, par exemple à cellules ouvertes, de sorte à autoriser un mouvement de l’air au travers de ses pores. Selon un exemple, un tel matériau poreux se présente sous forme de fibres libres ou agglomérées entre elles par un liant, sous forme de matériaux granulaires, ou encore sous forme de mousse. Un tel matériau poreux est par exemple une laine de verre, une mousse à pores ouverts, une laine de roche ou encore un matériau à base de laine végétale tel que le bois, le chanvre ou le lin.

La figure 2 montre l’absorbeur de résonnance 3, illustré assemblé tel qu’il peut l’être au préalable à sa fixation sur la paroi de construction 2.

L’absorbeur de résonnance 3 comprenant au moins une lame 100, un support 200 et une masse 300. Dans cet exemple de réalisation, la lame 100, le support 200 et la masse 300 sont des éléments distincts, pouvant être dissociés les uns les autres, et notamment trouvés sous la forme de pièces détachées dans un kit de fabrication d’un absorbeur de résonnance 3 selon l’invention.

Le support 200 est configuré pour adopter alternativement au moins deux positions d’utilisation par rapport à la lame 100. Dans une première position d’utilisation, l’absorbeur de résonnance 3 présente une première fréquence de résonnance. Dans une deuxième position d’utilisation, l’absorbeur de résonnance 3 présente une deuxième fréquence de résonnance. En l’espèce, le support 200 est illustré, dans la figure 2, dans la première position d’utilisation.

La lame 100 a une première extrémité longitudinale 101 opposée à une deuxième extrémité longitudinale 102. La lame 100 étend sa plus grande dimension selon un axe longitudinal 103. La lame 100 comprend une première face 104 et une deuxième face 105 opposée à la première face 104. La première face 104 et la deuxième face 105 sont raccordées par une troisième face 106 et une quatrième face 107, la première face 104, la deuxième face 105, la troisième face 106 et la quatrième face 107 s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal 103 de la lame 100.

La lame 100 comprend une portion intermédiaire 108 entre la première extrémité longitudinale 101 et la deuxième extrémité longitudinale 102. Cette portion intermédiaire 108 de la lame 100 comprend une partie utile 109 apte à osciller avec la masse 300. La dimension longitudinale de la partie utile 109a est ici celle correspondant à la première position d’utilisation.

La lame 100 comprend une portion cylindrique 110 centrale destinée à recevoir la masse 300. La portion cylindrique 110 est inclue dans la portion intermédiaire 108 et dans la partie utile 109 apte à osciller. La portion cylindrique 110 est monobloc avec le reste de la lame 100, qui a une épaisseur constante. L’épaisseur est la distance la plus courte mesurée entre la première face 104 et la deuxième face 105. La lame 100 est apte à osciller, au niveau de sa partie utile 109, en réponse à au moins une fréquence de respiration de la paroi de construction 2.

Le support 200 comprend un premier moyen de fixation 201 apte à coopérer avec la première extrémité longitudinale 101 de la lame 100 et un deuxième moyen de fixation 202 apte à coopérer avec la deuxième extrémité longitudinale 102 de la lame 100. La dimension longitudinale de la partie utile 109 est mesurée entre le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202. Par ailleurs, au moins le premier moyen de fixation 201 et/ou le deuxième moyen de fixation 202 sont configurés pour adopter au moins les deux positions d’utilisation distinctes sur la lame 100.

En l’espèce, le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 sont identiques en forme et en dimensions. Un premier logement 203 traversant est ménagé dans le premier moyen de fixation 201 et un deuxième logement 204 traversant est ménagé dans le deuxième moyen de fixation 202. Par « traversant » on entend que le premier logement 203 et le deuxième logement 204 comprennent chacun deux ouvertures 205, 206, 207, 208. Le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 comprennent chacun deux tranches 225, 226, 227, 228. Chaque tranche 225, 226, 227, 228 comprend une ouverture 205, 206, 207, 208.

La première extrémité longitudinale 101 de la lame 100 et la deuxième extrémité longitudinale 102 de la lame 100 sont configurés pour être montées coulissant par rapport au support 200, comme des flèches bidirectionnelles 10 l’illustrent. Le premier moyen de fixation 201 comprend, dans une première tranche 225, une première ouverture 205 et, dans une deuxième tranche 226, une deuxième ouverture 206, permettant l’insertion par coulissage de la première extrémité longitudinale 101 de la lame 100. Le deuxième moyen de fixation 202 comprend, dans une troisième tranche 227, une troisième ouverture 207 et, dans une quatrième tranche 228, une quatrième ouverture 208 permettant l’insertion par coulissage de la deuxième extrémité longitudinale 102 de la lame 100.

Le premier moyen de fixation 201 et/ou le deuxième moyen de fixation 202 forment ainsi des coulisseaux.

Lors du montage de la lame 100 sur le support 200, la première extrémité longitudinale 101 est engagée dans le premier moyen de fixation 201 via sa deuxième ouverture 206, et la deuxième extrémité longitudinale 102 est engagée dans le deuxième moyen de fixation 202 via sa quatrième ouverture 208.

Lorsque l’absorbeur de résonnance 3 est pré-assemblé, la deuxième ouverture 206 du premier moyen de fixation 201 et la quatrième ouverture 208 du deuxième moyen de fixation 202 sont situées, respectivement, entre la masse 300 et la première ouverture 205 du premier moyen de fixation 201 d’une part, et entre la masse 300 et la troisième ouverture 207 du deuxième moyen de fixation 202, d’autre part.

Le premier logement 203 est délimité par une première paroi interne 209 du premier moyen de fixation 201, le premier logement 203 et la première paroi interne 209 étant illustrés par transparence aux figures 3, 4 et 5. La première extrémité longitudinale 101 de la lame 100 prend appui contre la première paroi interne 209. Le deuxième logement 204 est délimité par une deuxième paroi interne 210 du deuxième moyen de fixation 202, le deuxième logement 204 et la deuxième paroi interne 210 étant illustrés par transparence aux figures 3, 4 et 5. La deuxième extrémité longitudinale 102 de la lame 100 prend appui contre la deuxième paroi interne 210. En phase de pré-assemblage, un premier jeu 211 autorise le coulissement entre la première paroi interne 209 et la première extrémité longitudinale 101 de la lame 100. Il en va de même pour le coulissement entre la deuxième paroi interne 210 et la première extrémité longitudinale 102 de la lame 100, où un deuxième jeu 212 autorise ce glissement. Le premier jeu 211 et le deuxième jeu 212 sont illustrés par transparence aux figures 3, 4 et 5.

La masse 300 est portée de façon centrée par la lame 100, à la fois longitudinalement, entre le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202, et transversalement, entre la troisième face 106 et la quatrième face 107 de la lame 100. La masse 300 est solidarisée avec la lame 100, par exemple au moyen d’une vis, ici non visible car insérée du côté de la deuxième face 105 de la lame 100. La masse 300 comprend une première surface 301 et une deuxième surface 302 opposée à la première surface 301. La portion cylindrique 110 de la lame 100 est destinée à recevoir la masse 300, elle-même cylindrique. La deuxième surface 302 de la masse 300 prend appui sur la première face 104 de la lame 100, se superposant sur la portion cylindrique 110. Les figures illustrent une masse 300 de section circulaire, mais il est entendu que l’invention couvre toute forme de masse.

Le support 200 est destiné à être fixé à la paroi de construction 2 comme illustré par la figure 1. Le support 200 est par exemple fixé par collage, vissage ou tout autre moyen permettant de solidariser le support 200 sur la paroi de construction 2. Le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 sont solidarisés avec la paroi de construction 2 de sorte à ce que la deuxième face 105 de la lame 100 soit en vis-à-vis de la paroi de construction 2. Ainsi la lame 100 est disposée entre la masse 300 et la paroi de construction 2.

Les figures 3, 4 et 5 illustrent l’absorbeur de résonance 3 de la figure 2 dans différentes positions d’utilisation, avec une partie utile 109 différente dans chaque position d’utilisation. La description de la figure 2 s’appliquemutatis mutandisaux figures 3, 4 et 5 qui illustrent différentes mises en œuvre de l’absorbeur de résonnance 3 présenté en figure 2, et on pourra se reporter à la description faite en figure 2 pour comprendre et mettre en œuvre l’invention.

Pour passer de l’une à l’autre des positions d’utilisations illustrées aux figures 3, 4 et 5, le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 sont déplacés par coulissement, et ce en symétrie par rapport à la masse 300. Ce mode opératoire n’est pas limitatif, et l’invention vise également la possibilité d’effectuer un positionnement dissymétrique de la masse. Alors, la masse 300 est décentrée longitudinalement.

Lorsque l’absorbeur de résonnance 3 est accordé, le coulissement est bloqué à l’aide d’un moyen de blocage 11. En présence du moyen de blocage 11, l’absorbeur de résonnance 3 ne peut plus être accordé. L’absorbeur de résonnance 3 comprend au moins un moyen de blocage 11 permettant de bloquer le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 par rapport à la lame 100 dans l’une des positions d’utilisation. Le moyen de blocage 11 peut également avoir pour fonction de fixer le support 200 à la paroi de construction 2. En l’espèce, deux moyens de blocage 11, par exemple des rivets ou vis 11a, 11b, bloquent la lame 100 avec le support 200 : un premier rivet ou vis 11a bloque le premier moyen de fixation 201 et la première extrémité longitudinale 101 de la lame 100 et un deuxième rivet ou vis 11b bloque le deuxième moyen de fixation 202 et la deuxième extrémité longitudinale 102 de la lame 100.

Les figures 3, 4 et 5 montrent la lame 100 comprend au moins le repère de position 111 de l’un des moyens de fixation 201, 202 permettant d’adopter la première position d’utilisation. La lame 100 comprend au moins une marque de position 113 de l’un des moyens de fixation 201, 202 permettant d’adopter la deuxième position d’utilisation. La lame 100 comprend en outre au moins un repère additionnel 115 de position de l’un des moyens de fixation 201, 202 permettant d’adopter une troisième position d’utilisation. Le repère de position 111 est un marquage visuel ménagé sur la lame 100. Il en est de même pour la marque de position 113 et le repère additionnel 115 de position.

Dans la figure 3, la figure 4 et la figure 5, ces marquages visuels sont des traits pleins tracés sur la première face 104 de la lame 100. Ces marquages visuels s’étendent perpendiculairement à l’axe longitudinal 103. Lorsque ces marquages visuels sont masqués par le support 200, de par leur position, ils sont illustrés en pointillés.

En l’espèce, la lame 100 comprend le repère de position 111, dit premier repère de position 111, et un deuxième repère de position 112. La lame 100 comprend la marque de position 113, dit première marque de position 113, et une deuxième marque de position 114. La lame 100 comprend le repère additionnel 115 de position, dit premier repère additionnel 115 de position, et un deuxième repère additionnel 116 de position.

Le premier repère de position 111 et le deuxième repère de position 112 permettent de visualiser la position que le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 doivent adopter pour être en première position d’utilisation. La première marque de position 113 et la deuxième marque de position 114 permettent de visualiser la position que le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 doivent adopter être en deuxième position d’utilisation. Le premier repère additionnel 115 de position et le deuxième repère additionnel 116 de position permettent de visualiser la position que le premier moyen de fixation 201 et le deuxième moyen de fixation 202 doivent adopter pour être en troisième position d’utilisation.

Dans l’exemple de la figure 3, la deuxième tranche 226 du premier moyen de fixation 201 est alignée sur le premier repère de position 111 et la quatrième tranche 228 du deuxième moyen de fixation 202 coïncide avec le deuxième repère de position 112. La dimension longitudinale de la partie utile 109a est ici celle correspondant à la première position d’utilisation.

Dans l’exemple de la figure 4, la deuxième tranche 226 du premier moyen de fixation 201 est alignée sur la première marque de position 113 et la quatrième tranche 228 du deuxième moyen de fixation 202 coïncide avec la deuxième marque de position 114. La dimension longitudinale de la partie utile 109b est ici celle correspondant à la deuxième position d’utilisation.

Dans l’exemple de la figure 5, la deuxième tranche 226 du premier moyen de fixation 201 est alignée sur le premier repère additionnel 115 de position et la quatrième tranche 228 du deuxième moyen de fixation 202 coïncide avec le deuxième repère additionnel 116 de position. La dimension longitudinale de la partie utile 109c est ici celle correspondant à la troisième position d’utilisation.

On comprend à la lecture de ce qui précède que la présente invention propose un absorbeur de résonnance polyvalent, configuré pour être accordé en fonction du type de paroi de construction sur lequel il est destiné être fixé. Cet absorbeur de résonnance, destiné notamment à être inclus dans un ensemble de construction, offre plusieurs configurations, ce qui permet de simplifier le nombre de références d’absorbeurs de résonnance tout en garantissant l’adaptation de l’absorbeur de résonnance au type de paroi de construction. Le choix de l’absorbeur de résonnance est ainsi simplifié lors du montage.

L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens. En particulier, la forme de l’absorbeur de résonnance peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où l’absorbeur de résonnance, in fine, remplit les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document.

Claims

Absorbeur de résonnance (3) pour une paroi de construction (2), l’absorbeur de résonnance (3) comprenant au moins une lame (100) ayant une première extrémité longitudinale (101) opposée à une deuxième extrémité longitudinale (102), un support (200) qui comprend un premier moyen de fixation (201) apte à coopérer avec la première extrémité longitudinale (101) de la lame (100) et un deuxième moyen de fixation (202) apte à coopérer avec la deuxième extrémité longitudinale (102) de la lame (100), l’absorbeur comprenant au moins une masse (300) portée par la lame (100) entre le premier moyen de fixation (201) et le deuxième moyen de fixation (202), le support (200) étant destiné à être fixé à la paroi de construction (2), caractérisé en ce que le support (200) est configuré pour adopter alternativement au moins une première position d’utilisation par rapport à la lame (100) dans laquelle l’absorbeur de résonnance (3) présente une première fréquence de résonnance et une deuxième position d’utilisation par rapport à la lame (100) dans laquelle l’absorbeur de résonnance (3) présente une deuxième fréquence de résonnance.
Absorbeur de résonnance (3) selon la revendication 1, dans lequel au moins le premier moyen de fixation (201) et/ou le deuxième moyen de fixation (202) sont configurés pour adopter au moins les deux positions d’utilisation distinctes sur la lame (100).
Absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la masse (300) est disposée de façon centrée entre le premier moyen de fixation (201) et le deuxième moyen de fixation (202).
Absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première extrémité longitudinale (101) de la lame (100) et la deuxième extrémité longitudinale (102) de la lame (100) sont configurées pour coulisser par rapport au support (200).
Absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la lame (100) comprend au moins un repère de position (111) de l’un des moyens de fixation (201, 202) permettant d’adopter l’une des positions d’utilisation.
Absorbeur de résonnance (3) selon la revendication précédente, dans lequel le repère de position (111) est un marquage visuel ménagé sur la lame (100).
Absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications 5 à 6, dans lequel la lame (100) comprend au moins le repère de position (111) de l’un des moyens de fixation (201, 202) permettant d’adopter la première positions d’utilisation et une marque de position (113) de l’un des moyens de fixation (201, 202) permettant d’adopter la deuxième position d’utilisation.
Absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins un moyen de blocage (11) permettant de bloquer le premier moyen de fixation (201) et/ou le deuxième moyen de fixation (202) par rapport à la lame (100) dans la première position d’utilisation ou dans la deuxième position d’utilisation.
Absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la masse (300) a un poids compris entre 50 g et 1000 g.
Elément de construction comprenant au moins une paroi de construction (2) en un matériau rigide et au moins un absorbeur de résonnance (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes.