FR3094461A1 - Boitier destiné à être monté dans un véhicule avec des moyens de fixation de guides de lumière - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un boitier (1), destiné à être monté dans un véhicule, comprenant: - un logement (10) de réception d’un circuit électronique (2), - au moins deux passages de lumière (13, 14) de l’intérieur du logement vers l’extérieur du boitier, - des moyens de fixation (3, 4) au niveau de chaque passage de lumière d’une extrémité d’un guide de lumière externe de manière à ce qu’elle reçoive la lumière sortante, - une ouverture de connexion (20) distincte des passages de lumière et débouchant dans ledit logement, pour recevoir un connecteur lorsqu’un circuit électronique est agencé dans le logement. Figure pour l’abrégé : figure 6

Description

Boitier destiné à être monté dans un véhicule avec des moyens de fixation de guides de lumière

La présente invention concerne le domaine des dispositifs lumineux, en particulier des dispositifs lumineux de véhicule automobile. Plus particulièrement, la présente invention concerne un boitier destiné à être monté dans un véhicule et à contenir les sources de lumière alimentant en lumière différents guides de lumière.

Dans l’automobile, il est connu d’illuminer différentes zones d’un véhicule ou d’une partie de véhicule par des guides de lumière distincts. En particulier, à chaque zone illuminée est associé un module distinct, comprenant au moins une source de lumière et au moins un guide de lumière de lumière recevant la lumière de cette source.

Chacun de ces modules comprend un boitier contenant le circuit imprimé et les composants permettant l’alimentation et, dans le cas de diodes électroluminescentes, le pilotage des sources de lumière. Le boitier comprend donc des moyens de fixation et/ou de positionnement du dioptre d’entrée du guide de lumière par rapport à la source de lumière correspondante. On a donc autant de boitier par guide de lumière, ce qui présente un certains encombrement.

Dans un environnement restreint, il peut être compliqué d’intégrer ces différents boitiers.

On peut par exemple les placer de manière distante, chacun à un emplacement spécifique disponible. Mais la complexité est alors reportée sur la connexion électrique, en particulier si les illuminations des modules doivent être synchronisées. Par ailleurs, il faut que de tels emplacements soient présents dans le véhicule.

D’autres solutions utilisent une source de lumière commune pour plusieurs zones à éclairer, cette source de lumière étant couplée à un guide de lumière à branches. Le tronc commun de ce guide reçoit la lumière et la guide jusqu’à chacune de ces branches, qui ensuite guident chacune la lumière jusqu’à une zone à illuminer distincte. Cependant, la réalisation d’un tel guide puis de son montage et de son positionnement est délicate.

Un but de la présente invention est donc de trouver une solution pour un système de plusieurs guides de lumière, notamment illuminant des zones distinctes, moins encombrant et sans compliquer davantage le système de guides de lumière.

A cet effet, un premier objet de l’invention concerne un boitier, notamment destiné à être monté dans un véhicule, le boitier comprenant:
- un logement adapté pour recevoir un circuit électronique,
- au moins deux passages de lumière permettant chacun le passage de la lumière de l’intérieur du logement vers l’extérieur du boitier,
- des moyens de fixation, notamment des organes de fixation, adaptés et destinés à fixer au niveau de chaque passage de lumière une extrémité d’un guide de lumière externe au boitier de manière à ce que cette extrémité reçoive la lumière passant de l’intérieur du logement vers l’extérieur du boitier,
- une ouverture de connexion distincte des passages de lumière et débouchant dans ledit logement, l’ouverture de connexion étant destinée à recevoir un connecteur lorsqu’un circuit électronique est agencé dans le logement.

Ainsi, ce boitier peut accueillir d’une part plusieurs guides de lumière externes au boitier et d’autre part, les sources de lumière correspondantes à l’intérieur du logement et connectées au circuit électronique. L’encombrement est réduit par rapport aux solutions à plusieurs modules, sans compliquer le système de guide de lumière, puisqu’il n’est pas nécessaire d’utiliser des guides à branches.

Le dispositif selon l’invention peut optionnellement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- au moins l’un des passages de lumière est formé par une douille présentant d’un côté une ouverture de réception pour recevoir l’extrémité du guide de lumière correspondant, et de l’autre côté, une ouverture d’entrée de lumière, ladite ouverture d’entrée étant en vis-à-vis de l’ouverture de réception et débouchant dans ledit logement ; cela permet un positionnement simple et efficace du guide de lumière sur le boitier, il suffit ensuite de positionner une source de lumière dans le logement et en vis-à-vis de l’ouverture de réception, pour que le guide propage la lumière émise par cette source ;
- la douille comprend au moins un organe d’accrochage ; une fixation simple du guide de lumière peut ainsi être assurée ; par exemple, la douille peux comprendre deux ergots flexibles, notamment diamétralement opposés ; ces ergots peuvent notamment être formés dans le passage de lumière correspondant ;
- le boitier comprend sur sa ou ses surfaces extérieures des moyens de montage destinés à assurer le montage du boitier dans le véhicule ;
- les moyens de montage sont des glissières et/ou des rails ; cela permet un montage simple du boitier dans un véhicule, notamment sur des rails et/ou des glissières complémentaires ;
- au moins certain(e)s des rails et/ou des glissières sont agencés selon des directions différentes et non parallèles entre elles ; le boitier peut être ainsi monté selon différentes orientations, adaptées à différentes configurations dans un véhicule ;
- le boitier comprend une première partie et une deuxième partie, au moins la première partie formant une coque, la deuxième partie fermant ladite coque de manière à former les parois du boitier et à définir le logement ; c’est une forme simple de réalisation d’un boitier ;
- le boitier peut consister en cette première partie et en cette deuxième partie ; on simplifie davantage l’assemblage du boitier ;
- ladite première partie comprend les passages de lumière et lesdits moyens de fixation ;
- ladite première partie comprend les moyens de montage ; cela permet de diminuer les chaines de cote entre les moyens de fixation et les moyens de montage ; une fois que le boitier équipe le véhicule, le positionnement des zones illuminées est ainsi plus précis ;
- ladite deuxième partie est un couvercle ; le boitier est ainsi simple à réaliser ;
- ladite première partie et ladite deuxième partie sont clipsées entre elles par des organes de clipsage ; le montage d’un circuit électronique dans le boitier est ainsi simplifié ;
- les organes de clipsage de ladite première partie et de ladite deuxième partie sont agencés à l’extérieur du boitier ; le volume du boitier peut ainsi être davantage réduit, tout en conservant plus de place pour le circuit électronique ;
- les surfaces internes de ladite première partie et de ladite deuxième partie comprennent des épaulements présentant chacun une surface d’appui, les surfaces d’appui des épaulements de ladite première partie étant contenues dans un premier plan et les surfaces d’appui des épaulements de ladite deuxième partie étant contenues dans un deuxième plan parallèle au premier plan et à distance de ce dernier de manière à permettre de prendre en étau une carte de circuit imprimé entre les surfaces d’appui des épaulements de ladite première partie et celles des épaulements de ladite deuxième partie ; cela permet un positionnement simple et efficace du circuit imprimé ;
- le boitier comprend des rainures et/ou des nervures internes sensiblement perpendiculaires aux bords de l’ouverture de connexion, de manière à permettre un guidage en translation au travers de ladite ouverture de connexion ; ainsi, cela simplifie le guidage d’un connecteur complémentaire destiné à alimenter le circuit imprimé.

Un autre objet de l’invention est un dispositif lumineux de véhicule comprenant un boitier selon l’invention et un circuit imprimé équipé de sources de lumière, ledit circuit imprimé étant monté dans ledit logement de manière à ce que la lumière émise par les sources de lumière entre dans lesdits passages de lumière et à ce qu’un connecteur du circuit imprimé soit accessible au niveau de l’ouverture de connexion de manière à permettre son branchement.

Ainsi, le dispositif lumineux est prêt à être monté dans le véhicule dans un endroit restreint et à recevoir les guides de lumière.

Le dispositif lumineux selon l’invention peut optionnellement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- le circuit imprimé est une carte de circuit imprimé dont les tranches forment la périphérie, ladite périphérie étant de forme complémentaire avec les parois du boitier, notamment la surface de la carte peut être voisine de la surface de logement ; le dispositif lumineux est ainsi très compact ;
- le boitier comprend des moyens de positionnement et des moyens de maintien du circuit imprimé ;
- le boitier comprend des guides de lumière présentant chacun une première extrémité et une deuxième extrémité, la première extrémité de chaque guide de lumière étant montée dans l’un desdits passages de lumière et fixée par les moyens de fixation correspondant, de manière à ce que la lumière émise par les sources de lumière entre par cette première extrémité et soit guidée vers la deuxième extrémité du guide correspondant ; on a ainsi un dispositif d’illumination permettant de guider la lumière dans différentes zones ;
- ledit dispositif est un dispositif d’éclairage intérieur de l’habitacle d’un véhicule ; la présente invention est particulièrement adaptée à l’éclairage intérieur car elle permet de placer les deuxième extrémités de guide à des endroits très différents dans le véhicule, par exemple distant de plus de 50 centimètres ;
- les sources de lumière sont des diodes électroluminescentes montées sur le circuit imprimé ; ce sont des sources de lumière particulièrement adaptées à la présente invention, permettant ainsi de les positionner facilement en face des passages de lumière.

Un autre objet de l’invention est un véhicule comprenant un dispositif lumineux selon l’invention.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée des exemples non limitatifs qui suivent, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, parmi lesquels :

La figure 1 représente une vue en perspective vue de dessus selon un exemple de réalisation d’un boitier selon de l’invention ;

La figure 2 représente une vue en perspective vue de dessous du boitier de la figure 1 ;

La figure 3 représente une vue une vue en perspective vue de dessous de la partie supérieure du boitier de la figure 1 ;

La figure 4 représente une vue une vue en perspective vue de dessus de la partie inférieure du boitier de la figure 1 ;

La figure 5 représente une vue éclatée d’un exemple d’un dispositif lumineux selon l’invention comprenant le boitier de la figure 1 équipé d’un circuit imprimé, entre les parties des figures 3 et 4 ;

La figure 6 représente une coupe longitudinale du dispositif lumineux de la figure 5 ;

La figure 7 représente une coupe longitudinale du boitier de la figure 1 ;

La figure 8 représente une coupe transversale du dispositif lumineux de la figure 5 ;

La figure 9 représente de manière schématique un dispositif lumineux intégrant le boitier illustré aux figures 1 à 8 et les zones illuminées par celui-ci.

Sauf indication contraire, les termes « transversal », « longitudinal », ainsi que leurs déclinaisons en genre ou en nombre, se réfèrent à la largeur et à la longueur du boitier. Les termes « inférieur », « supérieur », « bas », « dessus », « dessous », « vertical » ainsi que leurs déclinaisons en genre ou en nombre, se réfèrent à l’orientation du boitier en figure 1.

Les figures 1 à 4 illustrent un boitier 1 selon un exemple de réalisation de l’invention. Ce boitier 1 est ici destiné à être monté dans un véhicule de manière à assembler un système d’illumination intérieure de ce véhicule, par exemple comme illustré en figure 9.

Ce boitier 1 comprend des parois délimitant un logement interne 10, visible en figures 6 à 8.

Ici cette délimitation est réalisée de manière simple, le boitier 1 étant formé de deux parties : une première partie 11, représentée isolément en figure 3, et une deuxième partie 12, représentée isolément en figure 4.

La première partie 11 forme une coque sur laquelle se referme la deuxième partie 12, qui forme donc ici un couvercle.

Comme ici, la première partie 11 et la deuxième partie 12 sont clipsées entre elles par des organes de clipsage 31, 32. Ici, les organes de clipsage de la première partie 11 sont formés par des ergots rigides 31 par rapport à la paroi de la première partie 11. Les organes de clipsage de la deuxième partie 12 sont formés par des arceaux 32 flexibles, qui sont agencés de manière à se déformer puis se loger autour des ergots rigides 31, lorsque l’on assemble la première partie 11 à la deuxième partie 12.

Ici, ces organes de clipsage 31, 32 sont agencés à l’extérieur du boitier 1. Par ailleurs, comme ici, la déformation pour le clipsage se réalise vers l’extérieur.

Cela permet de garder un maximum d’espace libre dans le logement 10.

Le logement 10 est adapté pour recevoir un circuit électronique.

Les figures 5, 6 et 8, illustrent un circuit électronique ici, une carte de circuit imprimé, ci-après carte 2, assemblée dans le boitier 1.

Le boitier 1 comprend une ouverture de connexion 20 donnant accès à l’intérieur du logement 10. Ainsi, comme on peut le voir en figure 6, il est possible de connecter la carte 2 lorsqu’elle est assemblée dans le boitier 1, par le connecteur d’une connexion filaire et depuis l’extérieur du boitier 1.

Ici le boitier 1 s’étend longitudinalement selon une direction perpendiculaire au plan de l’ouverture de connexion 20, qui correspond donc à la direction de branchement.

D’une manière générale, les parois du boitier 1 peuvent comme ici, former globalement un parallélépipède comprenant par rapport à son axe longitudinal une face arrière, des faces latérales, une face supérieure visible en figure 1 et une face inférieure visible en figure 2. L’avant du boitier 1 peut, comme ici, être dépourvu de paroi, formant ainsi directement l’ouverture de connexion 20 et son bord 19. De ce fait, l’extrémité avant du boitier 1 forme dans ce cas directement avec ses parois latérales,supérieure et inférieure un manchon femelle pour revoir un connecteur mâle.

Le boitier 1 comprend au moins deux passages de lumière 13, 14 communiquant directement entre l’intérieur du logement 10 et l’extérieur du boitier 1.

Comme on peut le voir plus en détail en figures 1 et 3, et selon les coupes des figures 6 et 8, le boitier 1 comprend deux douille 3, 4. Chacune des douilles 3, 4 est ici formée sur la première partie 11.

Chacune des douilles 3, 4 présente un aspect de cheminée dont le conduit central forme un passage de lumière 13, 14. Ce dernier s’étend entre d’un côté une ouverture de réception 15, 16 débouchant sur l’extérieur du boitier 1, au sommet de la douille correspondante 3, 4, et de l’autre côté, une ouverture d’entrée de lumière 17, 18 débouchant dans ledit logement 10.

Ce boitier 1 comprend sur ses surfaces extérieures des moyens de montage 5 à 9 destinés à assurer le montage du boitier 1 dans le véhicule. Ici ces moyens de montage sont formés par des glissières 5 à 9. Chacune peut ainsi être glissée sur une languette appropriée du véhicule de manière à monter le boitier 1 selon une orientation donnée.

Ici la face latérale gauche du boitier 1 comprend deux glissières verticales 5 et 7, selon l’orientation de la figure 1. De même, la face latérale droite du boitier 1 comprend deux glissières verticales 6 et 8. Le boitier 1 peut donc être monté indifféremment par son côté gauche ou son côté droit.

De plus, la face supérieure du boitier 1 comprend une glissière transversale 9, donc agencée selon une direction différente et non parallèle à la direction des autres glissières 5 à 8. Il est ainsi possible de monter le boitier 1 par sa face supérieure mais également par un glissement selon une direction différente, ce qui peut être intéressant selon l’encombrement dans le véhicule.

Les douilles 3, 4 forment ici également des moyens de fixation 3, 4 adaptés à fixer au niveau de chaque passage de lumière 13, 14 une extrémité d’un guide de lumière externe au boitier 1, de manière à ce que cette extrémité reçoive la lumière passant de l’intérieur du logement 10 vers l’extérieur du boitier 1, via ces passages 13, 14.

Chaque douille 3, 4 comprend un ergot flexible 37, 38 saillant à l’intérieur du passage de lumière 13, 14 correspondant, formant ainsi au moins un organe d’accrochage de cette extrémité de guide.

Comme ici, les ergots flexibles 37, 38 peuvent être formés par des découpes dans les parois latérales des douilles 3, 4, de sorte qu’ils s’escamotent vers l’extérieur lors de l’insertion d’un guide pour exercer ensuite un serrage ou un maintien de cette extrémité. Par exemple, les ergots flexibles 37, 38 peuvent s’écarter au passage d’une nervure à l’extrémité du guide ou de simplement la largeur de cette extrémité, puis revenir se loger respectivement derrière cette nervure ou dans une rainure complémentaire.

Les douilles 3, 4 délimitent ainsi à la fois le passage de lumière 13, 14 et le logement de fixation d’une extrémité de guide.

Comme on peut le voir en figures 3 et 4, les surfaces internes de la première partie 11 et de ladite deuxième partie 12 comprennent des nervures formant des épaulements 33, 34. Chacun de ces épaulements 33, 34 présente une surface d’appui 33’, 34’.

Les surfaces d’appui 33’ des épaulements 33 de la première partie 11 sont contenues dans un premier plan. Les surfaces d’appui 34’ des épaulements 34 de la deuxième partie 12 sont contenues dans un deuxième plan parallèle au premier plan et à distance de ce dernier.

Ici, les surfaces d’appui 34’ de la deuxième partie 12 sont chacune en vis-à-vis d’une surface d’appui 33’. Ainsi, comme on peut le voir en figure 7, les surfaces d’appui 34’ de la deuxième partie 12 et les surfaces d’appui 33’ de la première partie 11 qui se font face sont à une même distance, dite ci-après écart d’appui.

Comme on peut le voir sur les figures 6 et 8, cet écart d’appui correspond environ à l’épaisseur de la carte 2, voire lui est légèrement inférieur. Ainsi, simplement en logeant la carte 2 entre les deux parties 11, 12, et en refermant ces dernières l’une sur l’autre, la carte est prise en étau entre les surfaces d’appui 33’ des épaulements 33 de ladite première partie 11 et celles 34’ des épaulements 34 de ladite deuxième partie 12.

Comme ici, pour améliorer le positionnement de la carte 2 dans le boitier 1 avant de le refermer, les parois latérales de la première partie 11 sont pourvues de colonnes de positionnement 35 complémentaires d’encoches 25 (visibles en figure 5).

Ainsi les épaulements 33, 34 et les colonnes de positionnement 35 forment respectivement les moyens de maintien et les moyens de positionnement de la carte 2.

Comme dans l’exemple illustré, les épaulements 34 de la deuxième partie 12 peuvent comprendre un chanfrein 30, référencé en figure 4. Ce chanfrein 30 est situé juste sous la surface d’appui 34’ de l’épaulement 34 correspondant de la deuxième partie 12 et orienté vers l’extérieur du boitier 1. Les épaulements 33 de la première partie 11 peuvent comprendre également, comme ici, un prolongement 33’’ saillant moins large que la surface d’appui 33’ de l’épaulement correspondant 33. Ce prolongement 33’’, référencé en figure 7, s’étend à partir de cette surface d’appui 33’ et vers la deuxième partie 12. Comme on peut le voir en figures 7 et 8, lors de l’assemblage, les prolongements 33’’ peuvent glisser sur les chanfreins 30 en vis-à-vis d’eux, permettant ainsi un pré-positionnement des deux première et deuxième parties 11, 12 avant leur encliquetage.

La carte 2 présente des tranches formant la périphérie 28 de la carte. Pour améliorer davantage le positionnement, la carte 2 est dimensionnée de manière à ce que cette périphérie 28 soit au plus proche des parois du boitier 1. Ainsi la largeur et la longueur du logement 10 sont voisines de celles de la carte 2, avec ici un léger jeu compris entre 0,1 et 0,5 millimètres (mm), notamment 0,3 mm.

La carte 2 comprend deux sources de lumière, ici des diodes électroluminescentes, ci-après LED 23, 24.

Celles-ci sont alignées longitudinalement. Une fois la carte 2 montée et positionnée dans le logement 10, les LED 23, 24 sont positionnées respectivement en face d’une ouverture d’entrée de lumière 17, 18 correspondante.

Ici les passages de lumière 13, 14 sont droits, les ouvertures d’entrée de lumière 17, 18 étant de ce fait directement en regard des ouvertures de réception 15, 16. De ce fait, la lumière de chaque LED 23, 24 est transmise directement dans le passage de lumière 13, 14 correspondant vers l’extérieur du boitier 1.

Par ailleurs, les douilles 3, 4 peuvent comme ici être agencées de manière à permettre l’enfoncement d’un guide de lumière dans la majorité du passage de lumière correspondant 13, 14, favorisant ainsi le guidage de la lumière hors de la douille 3, 4 correspondante.

La surface interne de la face supérieure de la première partie 11 est pourvue au niveau de et en arrière de l’ouverture de connexion 20 de nervures de guidage 21, s’étendant selon une direction sensiblement orthogonale aux bords de l’ouverture de connexion 19. De même, la surface interne de la deuxième partie 12 est pourvue au niveau de et en arrière de l’ouverture de connexion 20 de rainures de guidage 22, s’étendant selon une direction sensiblement orthogonale aux bords de l’ouverture de connexion 19.

D’une manière générale, comme ici, la carte 2 peut comprendre une fiche de connexion 26, formant le connecteur de la carte. Par celle-ci, les LED 23, 24 peuvent être alimentées en courant électrique via des pistes conductrices.

Comme ici, la fiche de connexion 26 peut être agencée entre les rainures 22 et nervures 21 de guidage. Notamment, la fiche de connexion 26 peut être parallèle à ces rainures 22 et nervures 21 de guidage.

Ainsi le manchon formé par l’extrémité avant du boitier 1 forme un connecteur femelle, les rainures 22 et nervures 21 de guidage permettant le guidage en translation au travers de l’ouverture de connexion 20.

Le boitier 1 forme ainsi avec la carte 2 un dispositif lumineux 40 prêt à être monté dans un véhicule, comme illustré en figure 9.

En figure 9, le dispositif lumineux est complété d’un premier et d’un deuxième guides de lumière 43, 44, présentant chacun une première extrémité 43e, 44e et une deuxième extrémité 43s, 44s.

La première extrémité 43e du premier guide de lumière 43 est montée dans le passage de lumière 13 de la douille avant 3 et clipsée avec les ergots flexibles 37. La lumière émise par la LED avant 23 entre ainsi par cette première extrémité 43e et est guidée vers la deuxième extrémité 43s du premier guide 43, qui illumine ainsi une première zone Z1 de l’habitacle.

De manière similaire, la première extrémité 44e du deuxième guide de lumière 44 est montée dans le passage de lumière 14 de la douille arrière 4 et clipsée avec les ergots flexibles correspondants 38. La lumière émise par la LED arrière 24 entre ainsi par cette première extrémité 44e et est guidée vers la deuxième extrémité 44s du deuxième guide 44, qui illumine ainsi une deuxième zone Z2 de l’habitacle.

La connexion filaire est réalisée en branchant un connecteur externe 42 au travers de l’ouverture de connexion 20.

La figure 9 est une représentation schématique. Le boitier 1 peut par exemple être placé en arrière du tableau de bord et les deuxièmes extrémités 43s, 44s être agencées de manière à illuminer au travers du tableau de bord vers le conducteur et le passager avant, par exemple au niveau de la place assise, les guides de lumière 43, 44 formant alors des liseuses ou pouvant servir de lumière d’accueil à l’ouverture du véhicule.

Cependant d’autres exemples, notamment d’autres orientations sont possibles. Par exemple, le boitier 1 pourrait être orienté vers le bas et placé dans le plafond de l’habitacle.

Claims (14)

1. Boitier (1) destiné à être monté dans un véhicule et comprenant:
   - un logement (10) adapté pour recevoir un circuit électronique (2),
   - au moins deux passages de lumière (13, 14) permettant chacun le passage de la lumière de l’intérieur du logement vers l’extérieur du boitier,
   - des moyens de fixation (3, 4) adaptés et destinés à fixer au niveau de chaque passage de lumière une extrémité d’un guide de lumière externe au boitier de manière à ce que cette extrémité reçoive la lumière passant de l’intérieur du logement vers l’extérieur du boitier,
   - une ouverture de connexion (20) distincte des passages de lumière et débouchant dans ledit logement, l’ouverture de connexion étant destinée à recevoir un connecteur lorsqu’un circuit électronique (2) est agencé dans le logement.
2. Boitier (1) selon la revendication 1, dans lequel au moins l’un des passages de lumière (13, 14) est formé par une douille (3, 4) présentant d’un côté une ouverture de réception (15, 16) pour recevoir l’extrémité du guide de lumière correspondant, et de l’autre côté, une ouverture d’entrée (17, 18) de lumière, ladite ouverture d’entrée étant en vis-à-vis de l’ouverture de réception et débouchant dans ledit logement (10).
3. Boitier (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la douille comprend au moins un organe d’accrochage (37, 38).
4. Boitier (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boitier comprend sur sa ou ses surfaces extérieures des moyens de montage (5 à 9) destinés à assurer le montage du boitier dans le véhicule.
5. Boitier (1) selon la revendication 4, dans lequel les moyens de montage (5 à 9) sont des glissières et/ou des rails.
6. Boitier (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une première partie (11) et une deuxième partie (12), au moins la première partie formant une coque, la deuxième partie fermant ladite coque de manière à former les parois du boitier et à définir le logement (10).
7. Boitier (1) selon la revendication 6, dans lequel ladite première partie comprend les passages de lumière (13, 14) et lesdits moyens de fixation (3, 4).
8. Boitier (1) selon la revendication 6 ou 7, dans lequel les surfaces internes de ladite première partie (11) et de ladite deuxième partie (12) comprennent des épaulements (33, 34) présentant chacun une surface d’appui (33’, 34’), les surfaces d’appui (33’) des épaulements (33) de ladite première partie (11) étant contenues dans un premier plan et les surfaces d’appui (34’) des épaulements (34) de ladite deuxième partie (12) étant contenues dans un deuxième plan parallèle au premier plan et à distance de ce dernier de manière à permettre de prendre en étau une carte de circuit imprimé (2) entre les surfaces d’appui (33’) des épaulements (33) de ladite première partie (11) et celles (34’) des épaulements (34) de ladite deuxième partie (12).
9. Boitier (1) selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel le boitier comprend des rainures (22) et/ou des nervures internes (21) sensiblement perpendiculaires aux bords de l’ouverture de connexion (20), de manière à permettre un guidage en translation au travers de ladite ouverture de connexion.
10. Dispositif lumineux de véhicule comprenant un boitier (1) selon l’une des revendications précédentes et un circuit imprimé (2) équipé de sources de lumière (23, 24), ledit circuit imprimé étant monté dans ledit logement (10) de manière à ce que la lumière émise par les sources de lumière entre dans lesdits passages de lumière (13, 14) et à ce qu’un connecteur du circuit imprimé (26) soit accessible au niveau de l’ouverture de connexion (20) de manière à permettre son branchement.
11. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel le boitier (1) comprend des moyens de positionnement (35) et des moyens de maintien (33, 34) du circuit imprimé (2).
12. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, comprenant des guides de lumière (43, 44) présentant chacun une première extrémité (43e, 44e) et une deuxième extrémité (43s, 44s), la première extrémité de chaque guide de lumière étant montée dans l’un desdits passages de lumière (13, 14) et fixée par les moyens de fixation (3, 4) correspondant, de manière à ce que la lumière émise par les sources de lumière (23, 24) entre par cette première extrémité et soit guidée vers la deuxième extrémité du guide correspondant.
13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, dans lequel ledit dispositif est un dispositif d’éclairage intérieur (40) de l’habitacle d’un véhicule.
14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 10 à 13, dans lequel les sources de lumière (23, 24) sont des diodes électroluminescentes montées sur le circuit imprimé.