FR3094388A1 - Bassin d'agrement constitue de panneaux en pierre - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un bassin d'agrément destiné à être rempli d'eau, enterré ou semi-enterré dans une excavation (101) du sol (100), comportant un fond (1) et des parois (2) verticales reposant sur un radier (3) en béton ferraillé, dans lequel le fond (1) et les parois (2) sont constitués de panneaux (4) modulaires en pierre faiblement poreuse, chaque panneau comportant deux grandes faces (41, 42), l'une intérieure apparente et l'autre extérieure tournée vers le sol (100), chaque panneau (4) étant associé avec au moins trois panneaux voisins, la jointure (5) entre deux panneaux voisins étant obturée par au moins un matériau adhérant à la pierre et imperméable à l'eau. Les panneaux sont de préférence des plaques en granit naturel, taillées d'un seul bloc, sans revêtement. Le bassin est rapidement construit. Il est robuste et durablement étanche, avec une apparence originale inédite. FIGURE 1

Description

BASSIN D'AGREMENT CONSTITUE DE PANNEAUX EN PIERRE
La présente invention appartient au domaine de la construction de bassins aquatiques enterrés ou semi-enterrés, et plus particulièrement de bassins modulaires réalisés à l'aide de panneaux assemblés entre eux.
Elle a pour objet un bassin d'agrément, tel qu'une piscine de loisir ou un bassin décoratif, enterré au moins en partie dans le sol, dont les parois et le fond sont réalisés à l'aide de panneaux en pierre dotés de joints adhésifs et étanches.
La piscine enterrée (ou creusée) est le type le plus répandu et le plus apprécié car c'est le plus durable et celui qui offre la plus grande liberté de choix, comparé aux piscines hors-sol. Il existe trois types principaux de piscines enterrées : les piscines à coque, les piscines maçonnées et les piscines en kits aussi appelées piscines modulaires. Ces dernières sont composées d'un bassin en éléments préfabriqués et d'un revêtement d'étanchéité, le tout étant généralement équipé d'un dispositif de filtration afin d'assurer un bon traitement de l'eau. Les éléments préfabriqués peuvent être des coffrages modulaires qui devront être remplis par du béton et des ferraillages. Selon une autre technique, les éléments préfabriqués peuvent être des panneaux modulaires rigides qui une fois assemblés constituent la paroi du bassin.
De manière connue, les panneaux modulaires s'emboitent et/ou se fixent sur une dalle en béton préalablement coulée. Différents matériaux peuvent être utilisés. L'acier représente le meilleur rapport qualité/prix mais il doit être bien protégé contre la corrosion du fait de l'humidité et de l'acidité de certains sols. L'aluminium est aussi employé mais il est nettement plus onéreux. Le béton armé est apprécié pour sa robustesse bien que plus difficile à manipuler. Des panneaux en bois ou en matériaux composites sont également proposés. Les panneaux sont assemblés les uns aux autres par boulonnage de leurs rives verticales et/ou collage. En particulier pour les panneaux constitués de plaques en béton, on utilise une colle de type colle-ciment. L'ancrage du bord inférieur des panneaux à la dalle peut se faire de multiples manières qui ne seront pas énumérées ici.
Ces structures modulaires ne sont pas étanches et doivent être recouvertes soit d'une toile plastifiée réalisée sur mesure, appelée liner, soit d'une membrane en PVC armé se présentant sous forme de lés à souder. La mise en place de ces revêtements est délicate et demande une grande dextérité pour ne pas les déchirer durant la pose et surtout pour bien les plaquer au sol et aux parois, sans laisser de plis. Une couche de feutre imputrescible doit préalablement être collée au fond du bassin pour éviter le pourrissement. Quand on utilise des panneaux de béton, on peut appliquer une peinture ou poser un carrelage à condition de recouvrir préalablement les panneaux d'un enduit d'étanchéité.
Dans toutes ces techniques, la construction nécessite de nombreuses étapes de mise en place et de fixation, souvent longues et fastidieuses, entrecoupées par des périodes de séchage. Le rendu est esthétiquement uniforme et peu intéressant, sauf à ajouter des étapes supplémentaires d'étanchéisation et de pose d'un revêtement carrelé.
Le système selon l'invention se distingue de tous les systèmes connus à ce jour et permet de remédier aux inconvénients qui leur sont inhérents. Il permet de réaliser un bassin enterré ou semi-enterré très rapidement en utilisant des panneaux prédécoupés en pierre de faible porosité, qui sont assemblés entre eux pour former les parois et le fond du bassin, l'étanchéité étant assurée par un joint à base de polymères. Les panneaux constituant le fond du bassin sont placés sur une dalle préalablement coulée, puis les panneaux formant les parois sont assemblés, les joints étant réalisés au fur et à mesure du montage. La structure obtenue est d'une grande solidité immédiatement et durablement, que le bassin soit totalement ou partiellement enterré.
Ainsi, un objectif de l'invention est d'offrir un bassin de type piscine, bassin d'agrément ou autre destiné à contenir de l'eau, qui soit simple et rapide à construire, solide, durablement étanche et facile à entretenir. Un autre objectif de l'invention est de proposer un système constructif modulaire mettant en œuvre des panneaux prédécoupés selon un calepinage prédéfini, choisi pour s'adapter à toutes dimensions et à tous sites d'installation. Un autre objectif de l'invention est d'utiliser des matériaux naturels restant apparents et offrant une esthétique originale. Encore un objectif de l'invention est d'assurer une étanchéité parfaite sans recourir à un habillage des panneaux de structure. Encore un objectif de la présente invention est de proposer un procédé de construction répondant aux exigences ci-dessus à un coût raisonnable.
La présente invention a ainsi pour objet un bassin d'agrément destiné à être rempli d'eau, du type enterré ou semi-enterré dans une excavation pratiquée dans le sol, comportant un fond et des parois verticales reposant sur un radier en béton ferraillé, bassin dans lequel le fond et les parois sont constitués de panneaux modulaires en pierre faiblement poreuse, chaque panneau comportant deux grandes faces planes parallèles entre elles définissant le plan principal des panneaux, l'une intérieure apparente et l'autre extérieure tournée vers le sol, et quatre faces latérales planes longeant les côtés des grandes faces perpendiculairement à celles-ci, chaque panneau étant associé avec au moins trois panneaux voisins, la jointure entre deux panneaux voisins étant obturée par au moins un matériau adhérant à la pierre et imperméable à l'eau.
Les panneaux constituant tant les parois que le fond du bassin sont faits de pierre faiblement poreuse, et idéalement non-poreuse. Différentes pierres naturelles présentent une résistance mécanique satisfaisante et peuvent être mises en œuvre dans l'invention, mais le granit convient particulièrement bien du fait de son excellente inertie chimique, tant vis-à-vis de l'eau que des différents produits désinfectants, antifongiques ou autres, fréquemment ajoutés dans les bassins d'agrément, ce qui lui assure une grande longévité. Le granit est en effet un type de roche non poreuse, imperméable, grenue (c'est-à-dire constituée de grains visibles à l'œil nu) et cohérente. En outre, du fait de sa texture, de son aptitude au polissage et de ses gammes de coloris, il offre des caractéristiques esthétiques particulièrement intéressantes. D'autres types de pierre peuvent certes être utilisés, mais celles qui sont poreuses, telles que le marbre, doivent être écartées, car leur tenue en milieu aqueux est limitée à quelques années seulement.
Ainsi, selon une caractéristique préférée, les panneaux constitutifs du fond et des parois du bassin objet de l'invention sont des plaques en granit naturel, taillées d'un seul bloc, chaque panneau constituant un module. La découpe en tranches se fait en atelier selon un calepinage prédéfini, puis les panneaux sont transportés sur le lieu de construction du bassin. L'ensemble des panneaux prédécoupés destinés à la construction d'un bassin constitue ainsi un kit prêt à l'installation. Une série de ces panneaux sera utilisée pour réaliser le fond du bassin, une autre série servira à la construction des parois verticales, leur installation se faisant directement sur le site.
Les panneaux d'un même bassin, ou au moins de chaque série, ont généralement des formes et des dimensions identiques, ce qui rendra leur agencement aisé. Ils présentent deux grandes faces planes parallèles entre elles qui définissent le plan principal des panneaux. De manière générale, ces faces adoptent une forme carrée ou rectangulaire. On peut éventuellement imaginer d'autres formes, par exemple en quadrilatères réguliers ou non, mais alors le montage prendra une tournure bien plus complexe. Ces grandes faces sont bordées par quatre faces latérales, planes également, longeant les côtés des grandes faces perpendiculairement à celles-ci. Dans la mesure où ces faces latérales sont longues et étroites, elles sont souvent considérées comme formant la tranche du panneau. Tant que les panneaux ne sont pas installés, leur orientation n'est pas fixée. Par contre, une fois en place, on pourra qualifier les différentes faces en fonction de leur position relativement à l'ensemble du bassin. On désigne l'une des grandes faces comme étant extérieure : c'est celle qui est tournée vers le sol et sera masquée à la vue une fois le bassin construit ; on désigne l'autre grande face comme étant intérieure : c'est celle qui reste apparente, formant la surface du bassin en contact avec l'eau qui le remplira. De même, les faces latérales reçoivent les qualificatifs adéquats selon leur emplacement. Pour les panneaux verticaux constitutifs des parois, la face latérale tournée vers le bas sera dite inférieure, et une face latérale sera dite sommitale s'il s'agit d'une face la plus haute, affleurant la surface du sol.
Cette terminologie sera utilisée dans la suite de la description de l'invention.
Tous les panneaux sont associés avec quatre panneaux voisins, sauf ceux ayant une face sommitale libre qui n'ont que trois voisins. La jonction peut se faire par accolement de deux parois latérales quand les panneaux voisins sont dans un même plan, ou bien par accolement d'une paroi latérale contre la bordure d'une grande face intérieure lorsque les panneaux concernés forment un angle entre eux.
De manière avantageuse, les faces latérales des panneaux sont perpendiculaires à leurs grandes faces, de sorte que l'association des panneaux se fait à angle droit, en ne laissant qu'un interstice réduit entre eux, de moins d'un centimètre et généralement de trois à huit millimètres. De telles variations sont normales et inévitables compte tenu du niveau de précision des techniques de découpe de la pierre. L'obturation de l'interstice entre deux panneaux accolés est assurée par un joint imperméable et adhérant à la pierre, ce qui est suffisant pour obtenir l'étanchéité requise du bassin. Ce système constructif permet ainsi de disposer d'un bassin fait uniquement de panneaux modulaires en pierre, sans revêtement.
Le bassin selon l'invention est dit enterré ou semi-enterré dans la mesure où il est construit dans une excavation creusée dans le sol. Il peut être totalement enterré si le terrain est nivelé, ou bien partiellement enterré notamment lorsque le terrain est en pente, ou bien si l'on réalise un bassin à débordement. Dans un bassin semi-enterré, certains des panneaux verticaux constituant les parois se trouvent pour partie au-dessus du niveau du sol. Dans tous les cas, la construction d'un tel bassin nécessite de creuser une excavation de dimensions appropriées dans le sol.
Une fois les opérations de terrassement terminées, un radier en béton ferraillé est réalisé dans le fond de l'excavation, qui a pour rôle d'offrir une plateforme stable sur laquelle les autres éléments reposent, en assurant l'isolation avec le sol et en permettant de répartir les charges sur le terrain. Il est installé dans le respect des règles de l'art bien connues des professionnels. Le radier est isolé du sol par un film de protection imperméable en matière synthétique souvent désigné par le nom commercial "film polyane", évitant les infiltrations. Le film de protection s'étend dans toute l'excavation en remontant jusqu'à la surface du sol.
Selon une caractéristique du bassin objet de l'invention, le fond comprend une première série de panneaux posés à plat sur le radier pour former une dalle, et les parois comprennent une deuxième série de panneaux s'élevant verticalement, lesdits panneaux verticaux étant posés en appui sur une face latérale dite face latérale inférieure et agencés en une rangée ou en plusieurs rangées superposées, dont une rangée inférieure qui est placée au contact du pourtour de la dalle et en appui direct sur le radier. Ainsi, les parois entourent la dalle et y sont accolées. Leur poids s'applique directement sur le radier et non à la périphérie des panneaux du fond. Une fois la construction terminée, les panneaux verticaux vont ainsi bloquer efficacement la dalle, contribuant à la robustesse de l'ensemble.
Conformément à un mode de réalisation de l'invention, la face extérieure des panneaux formant la dalle et la face inférieure des panneaux verticaux de la rangée inférieure sont fixés au radier par un mortier-colle, par exemple à base de ciment ou de résine.
Selon une autre caractéristique du bassin objet de l'invention, l'espace se trouvant entre les parois et la périphérie de l'excavation est garni d'une ceinture de béton dans laquelle sont noyés des éléments de ferraillage. Il peut s'agir de fers qui ressortent du radier et se prolongent verticalement sur une hauteur équivalente à celle des parois (ou du moins sur leur partie enterrée). Un treillis de tiges soudées peut être utilisé. Ni la ceinture de béton, ni à plus forte raison le ferraillage, ne sont visibles lorsque le bassin est terminé.
Selon une caractéristique intéressante de l'invention, les parois sont arrimées à la ceinture de béton par des crochets d'ancrage dont une première portion est fixée à un panneau vertical et une seconde portion est noyée dans la ceinture de béton.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque crochet d'ancrage est fixé par sa première portion dans un percement prévu sur la face latérale sommitale d'un panneau vertical, ladite première portion présentant un coude qui est logé dans une encoche pratiquée entre l'orifice du percement et la face extérieure du panneau. Les crochets sont collés dans le percement les recevant avec un produit approprié. On comprend que pour un panneau semi-enterré, les percements sont pratiqués de sorte que les crochets d'ancrage soient fixés au-dessous du niveau du sol. À noter que ces percements et encoches peuvent être réalisés en atelier lors de la découpe des panneaux, ou bien sur le chantier pendant la construction du bassin.
Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, un premier panneau vertical et un second panneau vertical dont la jonction forme un angle sont maintenus ensemble par des crochets d'angle comportant une première portion et une seconde portion fixées chacune à un des panneaux verticaux, à proximité de l'angle. Cette disposition revêt toute son importance lors de la construction du bassin. En effet, comme il sera expliqué plus loin en détail, les parois doivent pouvoir résister à la pression d'étais de soutien jusqu'au coulage de la ceinture de béton périphérique.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdites première et seconde portions des crochets d'angle sont fixées chacune dans un percement pratiqué sur la face latérale sommitale desdits panneaux verticaux, une portion intermédiaire reliant lesdites première et seconde portions étant logée dans une rainure ménagée entre les deux percements. Les crochets sont collés dans les percements les recevant avec un produit approprié. À noter que ces percements et rainures peuvent être creusés en atelier lors de la découpe des panneaux, ou sur le chantier durant la construction du bassin.
Comme exposé plus haut, deux panneaux contigus sont unis par une jointure obturant l'interstice, existant entre eux. Selon une caractéristique de la présente invention, les jointures entre les faces de deux panneaux accolés sont obturées par au moins un matériau choisi parmi les colles polymères, les mastics polymères, les résines silicones, les mortiers-colles.
Selon une caractéristique intéressante de la présente invention, les jointures entre les faces accolées de deux panneaux voisins sont obturées par deux matériaux choisis parmi les colles polymères, les mastics polymères (notamment acryliques ou silicones), les résines de silicone, les mortiers-colles, appliqués entre lesdites faces en deux bandes longitudinales, l'une essentiellement adhésive longeant la face extérieure des panneaux, l'autre essentiellement étanche à l'eau longeant la face intérieure desdits panneaux.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les jointures sont composées d'une bande en élastomère de polyuréthane longeant la face extérieure des panneaux, et d'une bande étanche en élastomère silicone longeant la face intérieure desdits panneaux.
Le bassin selon l'invention peut adopter des formes et des dimensions très variées, en profondeur comme en étendue. Les limites économiques sont généralement plus limitantes que les contraintes techniques. De manière générale, le fond est horizontal bien qu'un fond incliné puisse être réalisé aussi, auquel cas les panneaux des parois devront être de forme adaptée, avec un calepinage détaillé pour assembler les différentes pièces correctement. Comme déjà mentionné, le bassin peut être construit totalement ou partiellement enterré, sur un terrain horizontal ou en pente.
En pratique, les dimensions des panneaux peuvent varier en fonction du bloc de pierre dont on dispose et qui doit être débité en tranches pour fournir les panneaux d'un kit de construction d'un bassin. De ce fait, les cotes du bassin à réaliser peuvent ne pas être toujours exactement respectées, et peuvent même s'écarter du plan initial de 5%, voire jusqu'à 10%, en fonction du bloc disponible. Quoi qu'il en soit, le système constructif utilisé selon l'invention permet de réaliser des bassins sans contrainte majeure de dimensions. Par exemple, il peut avoir une profondeur d'un mètre (ou même moins), et jusqu'à plusieurs mètres, typiquement 3 ou 4 mètres. Les parois peuvent être réalisées en une rangée de panneaux ou en plusieurs rangées superposées, jointées comme décrit précédemment. Dans ce dernier cas, on peut prévoir d'installer des crochets d'ancrage à chaque niveau. La surface du bassin peut également varier de quelque m2à plusieurs dizaines de m2. Le bassin peut être agencé de manière à comprendre un volume principal, assorti d'extensions ou de renfoncements rompant la monotonie du volume principal, et dans lesquels peuvent être aménagés un escalier, des engins d'exercice, des banquettes, ou autre …
Les panneaux sont de préférence de grande taille, par exemple d'une surface comprise entre 1 m2et 5 m2, et plus ou moins allongés. Ils peuvent avoir des grandes faces formant un carré ou un rectangle, par exemple de un à trois mètres de côté. Leur épaisseur est de quelques centimètres, ce qui suffit à leur conférer une résistance mécanique élevée compte tenu de la solidité intrinsèque déjà importante de la pierre. Le choix du matériau et du système constructif permet, ici encore, de répondre à cet impératif avec des panneaux bien plus minces que ceux utilisés dans d'autres systèmes modulaires. Ils peuvent par exemple avoir une épaisseur comprise par exemple entre 2 cm et 6 cm. Les panneaux du fond peuvent être plus minces que les panneaux verticaux, car ils subissent moins de contraintes, de l'ordre respectivement de 2 cm à 3 cm pour le fond, contre 4 cm à 6 cm pour les parois. C'est pourquoi, selon une caractéristique préférée de la présente invention, les grandes faces des panneaux ont une longueur allant de 1,50 m à 3,00 m et une largeur allant de 1,00 m à 2,20 m, les panneaux constituant le fond du bassin ayant une épaisseur de 2 cm à 3 cm et les panneaux constituant les parois ayant une épaisseur de 4 cm à 6 cm. Les épaisseurs peuvent être supérieures, ce qui implique un budget plus élevé sans revêtir d'utilité en termes de solidité ou d'aspect.
Une fois la structure principale du bassin construite, des aménagements peuvent lui être apportés. Il est possible d'adjoindre un escalier permettant l'entrée et la sortie de l'eau sans effort. Un tel escalier peut être aménagé en construisant des marches contre l'une au moins des parois verticales. Les marches peuvent être maçonnées en béton selon les techniques connues. Bien entendu, elles sont de préférence recouvertes de plaques de pierre faiblement poreuse, par exemple de granit. Si l'on souhaite obtenir une unité de teinte, on choisit une pierre identique à celle des parois. Au contraire, on peut choisir des pierres de différentes couleurs pour jouer sur des tons.
Le sol environnant le bassin est facilement remblayé à la fin des travaux car seule la partie superficielle du sol reste à égaliser. Il peut être lissé, laissant apparaître uniquement la tranche sommitale des parois et laissé tel quel. Pour un rendu plus élaboré, une margelle peut être posée en bordure du bassin, de manière à recouvrir le sommet des parois verticales et les berges environnantes. La margelle peut avantageusement être réalisée en pierre, dans un ton identique ou pas de celle du bassin, selon l'effet esthétique recherché.
Le bassin selon l'invention peut en outre être équipé d'un système d'alimentation en eau et d'un système d'évacuation, associés à un dispositif de filtration, en circuit ouvert ou recyclé. Les technologies existantes sont compatibles avec la structure et les matériaux constituant le bassin selon l'invention et peuvent y être associées sans difficulté. D'autres aménagements peuvent être apportés au bassin tel que décrit ci-dessus, selon les techniques connues des professionnels (bains à bulles, bassins à déversement, etc.). Ces systèmes et dispositifs, disponibles dans le commerce et bien connus de l'homme du métier, ne seront pas décrits ici en détail.
Ainsi, le bassin selon l'invention peut comporter au moins un des équipements suivants :
- une margelle recouvrant la face sommitale des panneaux verticaux,
- un escalier dont les marches sont maçonnées contre au moins une des parois verticales,
- des moyens d'alimentation et d'évacuation de l'eau, associés à un système de filtration.
Le bassin à panneaux modulaires en pierre décrit ci-dessus permet d'avoir une structure très résistante et autoportante, avec des travaux d'une durée réduite. Le procédé mis en œuvre pour sa construction est en effet efficace et rapide, ce qui abaisse d'autant le coût des travaux. C'est pourquoi un autre objet de la présente invention concerne un procédé de construction d'un bassin d'agrément tel décrit précédemment, comprenant les étapes consistant à :
a) - préparer une série de panneaux en pierre faiblement poreuse destinés à la construction du fond et des parois verticales dudit bassin,
b) - réaliser un radier en béton ferraillé dans une excavation préalablement creusée,
c) - poser et coller sur ledit radier les panneaux constituant le fond pour former une dalle,
d) - installer les panneaux constituant les parois, côte à côte et verticalement de sorte qu'ils sont posés en appui sur une face latérale, dite face latérale inférieure, et agencés en une rangée ou en plusieurs rangées superposées,
e) - réaliser les jointures entre les panneaux voisins à l'aide d'au moins un matériau adhérant à la pierre et imperméable à l'eau,
f) - installer des crochets d'angle et des crochets d'ancrage sur la face sommitale desdits panneaux verticaux, et monter des étais entre les faces intérieures des parois verticales opposées deux à deux,
g) - couler une ceinture de béton dans l'espace se trouvant entre les parois et la périphérie de l'excavation, puis après séchage, retirer les étais.
Selon une caractéristique intéressante du procédé objet de l'invention, à l'étape a), les panneaux sont préparés en taillant des plaques en granit naturel d'un seul bloc, selon un calepinage prédéfini. Cette étape est réalisée en atelier, de sorte que les panneaux préfabriqués sont livrés en kit sur le lieu de la construction. Différents détails peuvent être réalisés en atelier, comme par exemple des percements destinés à recevoir des crochets d'angle ou d'ancrage, une lucarne permettant l'installation des conduits d'arrivée et d'évacuation de l'eau, ou autre.
On comprend que les étapes a) de découpe des panneaux et b) de creusement du sol et de réalisation d'un radier peuvent être menées de manière plus ou moins synchronisée, l'essentiel étant bien entendu que le radier soit prêt pour démarrer la construction du bassin à proprement parler. Après la pose de la dalle de fond, les parois sont montées. Selon une caractéristique préférée de l'invention, la rangée inférieure de panneaux verticaux est placée au contact du pourtour de la dalle, en appui direct sur le radier.
De préférence également, les étapes d) et e) sont conduites simultanément. Les jointures sont réalisées au fur et à mesure de la pose des panneaux, en appliquant sur au moins une des faces accolées de panneaux voisins deux bandes de matériaux, l'une essentiellement adhésive longeant la face extérieure desdits panneaux, l'autre essentiellement étanche à l'eau longeant la face intérieure desdits panneaux.
Finalement, selon une autre caractéristique du procédé inventif, celui-ci peut comprendre la construction d'au moins un des équipements suivants :
- une margelle recouvrant la face sommitale des panneaux verticaux,
- un escalier dont les marches sont maçonnées contre au moins une des parois verticales,
- des moyens d'alimentation et d'évacuation de l'eau, associés à un système de filtration.
Les travaux peuvent être exécutés très rapidement, généralement en une journée. L'assemblage des panneaux, à l'aide d'un engin de levage, est instantané. Aucun revêtement n'est nécessaire. Le bassin peut être mis en eau au bout de quelques jours. Il est d'apparence originale, avec une conformation répondant au souhait de chaque utilisateur associée à une esthétique plaisante et unique.
La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lumière de la description qui va être faite d'une variante de réalisation, non limitative, en relation avec les figures annexées, dans lesquelles :
La Fig.1 est une vue schématique en coupe d'un bassin selon l'invention.
La Fig.2 est une vue en perspective d'un panneau constitutif d'un bassin selon l'invention.
La Fig.3 est une représentation de la structure d'un radier selon l'invention.
La Fig.3a montre un détail du ferraillage de ce même radier.
La Fig.4 est une vue en perspective d'un assemblage d'angle de panneaux constitutifs d'un bassin selon l'invention.
La Fig.4a représente un percement pour crochet d'angle d'un panneau constitutif du bassin selon l'invention.
La Fig.4b montre un crochet d'angle utilisé dans un bassin selon l'invention.
La Fig.4c montre un crochet d'ancrage utilisé dans un bassin selon l'invention.
La Fig.5 est une vue en perspective d'un bassin selon l'invention, avec escalier et margelle.
Comme représenté aux figures 1 et 5, le bassin d'agrément présenté en exemple est du type enterré dans une excavation 101 pratiquée dans un sol 100. Le sol 100 désigne un terrain dans sa profondeur et sa surface apparente, quelle que soit sa nature pédologique ou rocheuse et son éventuel aménagement préalable, aux abords d'une habitation, à l'écart dans un parc, ou autre. Le bassin comporte un fond 1 et des parois 2 verticales reposant sur un radier 3 en béton ferraillé.
Les parois 2 et le fond 1 sont constitués de panneaux 4 modulaires en pierre faiblement poreuse. Les modules sont des plaques taillées d'un seul bloc. Dans le présent exemple de réalisation, elles sont en granit naturel du Tarn (Sidobre), connu pour être l'un des plus résistants et de grande longévité, avec une durée de vie estimée à 200 ans, contre 50 ans pour le béton. Le granit est plus dur que du métal et inaltérable. Il offre une riche palette de coloris qui ne changent pas au cours du temps.
Comme illustré à la Fig.2, chaque panneau 4 comporte deux grandes faces 41 et 42 planes et parallèles entre elles, de 2,60 m x 1,50 m. Une fois les panneaux 4 installés, l'une des faces est la face intérieure 41 qui reste apparente dans le bassin et sera au contact de l'eau, et l'autre face est la face extérieure 42 tournée vers le sol 100. Quatre faces latérales 43, 44, 45, 46, planes également, longent les côtés des deux grandes faces 41, 42, perpendiculairement à celles-ci. Les grandes faces 41, 42, définissent le plan principal des panneaux 4, les faces latérales 43, 44, 45, 46, en constituant la tranche. Certaines plaques 4a, ici d'une épaisseur de 3 cm, sont posées à plat sur le radier 3 et forment une dalle 110. D'autres plaques 4b, ici d'une épaisseur de 5 cm, sont posées verticalement et forment les parois 2. Par convention, la face latérale la plus basse est appelée face inférieure 43b et la face la plus haute, face sommitale 44b, ces qualificatifs n'étant déterminés qu'une fois que la plaque concernée est montée à sa place.
Chaque panneau 4 est associé avec trois ou quatre panneaux voisins, selon sa position dans le montage du bassin. La jointure 5 entre deux panneaux voisins est obturée pour rendre l'ensemble étanche. Les jointures 5 sont placées au fur et à mesure de la construction, en appliquant sur les surfaces à accoler, d'une part un mastic polyuréthane adhérant sur la partie longeant la face extérieure 42 non visible du panneau 4 concerné, et d'autre part un composé silicone sur la partie longeant la face intérieure 41 visible du panneau 4 concerné, dont le rôle est d'étanchéifier la jointure et d'avoir une finition de qualité. On choisit le composé silicone de préférence dans un ton neutre ou en harmonie avec la couleur de la pierre, de sorte qu'il ne masque pas la teinte du granit et soit le plus discret possible, et même imperceptible à jusqu'à une faible distance. De tels produits sont distribués sous différentes marques dans le commerce, avec des spécifications connues des professionnels. Ils sont appliqués en quantité suffisante pour combler des interstices de 0,5 mm à quelques millimètres, voire jusqu'à un centimètre en cas d'éventuelles irrégularités de coupe. On obtient ainsi des joints adhérents, étanches, et quasiment indécelables.
L'espace se trouvant entre les parois 2 et la périphérie de l'excavation 101 est garni d'une ceinture 120 de béton dans laquelle sont noyés des éléments de ferraillage. Le ferraillage se fait à l'aide de filantes et d'épingles constituant des raidisseurs respectivement horizontaux et verticaux, formant un treillis 121 s'élevant verticalement autour du bassin.
Ce système constructif est réalisé dans l'excavation 110 préalablement creusée. Après le terrassement, on pose un film de protection 102 couvrant le fond de l'excavation 110 et remontant en périphérie jusqu'à la surface du sol 100. Puis on prépare le ferraillage du radier 3 qui comprend deux niveaux de treillis soudés et des raidisseurs. On pose un premier treillis 103a sur tout le fond de l'excavation 110, en le tenant écarté du film de protection 102, par exemple par de petits plots. On installe les raidisseurs, qui sont en l'occurrence des poutres en béton armé (ou longrines 104) réparties sur la surface prévue pour le radier 3. Le radier 3 schématisé à la Fig.3 comprend des longrines périphériques 104a et une longrine centrale 104b, en béton de 15 cm x 35 cm, armées de filantes 105 de 8 mm à 10 mm de diamètre (Fig.3a) espacées de 15 cm. Un second niveau de treillis soudé 103b est ensuite posé et attaché au premier treillis par des épingles placées verticalement tous les 30 cm pour assurer la cohésion entre ceux-ci. Le treillis vertical 121 est fixé dans le radier 3 par des épingles, à l'aide de fers faisant fonction de semelle de reprise, de manière à obtenir une liaison rigide et résistante entre les différents plans de la structure. On remarque que le radier 3 comporte une surface principale 3a rectangulaire, à laquelle est adjointe une extension 3b, également pourvue de ferraillage. Cette extension 3b est prévue pour recevoir un escalier, comme il sera décrit plus loin. On coule ensuite du béton sur ce montage, après avoir pris soin de le délimiter par un coffrage.
Le montage du bassin à proprement dit peut alors commencer. Les panneaux 4a du fond sont posées avec encollage par un mortier-colle déformable à fort pouvoir adhérant (liant hydraulique, résine plastifiante, charges minérales et adjuvants), tel que celui proposé par CEGECOL sous la marque "Carroflex". On obtient une dalle 110, plane et horizontale, à laquelle les parois 2 vont être associées.
Les panneaux 4b constitutifs des parois 2 sont posés côte à côte, à l'aide d'un engin de levage, en appui sur leur face latérale inférieure 43b. Cette face est placée sur le pourtour de la dalle 110 et à son contact, en appui direct sur le radier 3, de sorte que les parois 2 entourent la dalle 110 sans qu'elle supporte leur poids. Toutes les jointures sont faites au fur et à mesure de la pose, selon la méthode expliquée plus haut. Outre le maintien des panneaux verticaux 4b par collage, on les solidarise par des crochets d'angle 125 en acier inoxydable (Fig.4). Comme représenté en Fig.4b, ces crochets d'angle en forme d'agrafe, comportent une première portion 125a, une seconde portion 125b, et une portion intermédiaire 125c reliant les première et seconde portions. Comme illustré en Fig.4a, un premier panneau vertical 4b' et un second panneau vertical 4b" dont la jonction forme un angle, comportent chacun un percement 126 pratiqué sur leur face latérale sommitale 44b à proximité de cet angle. Les percements ont une profondeur de 4 cm et de 1 cm de diamètre. Une rainure 127 de 6 cm de long est ménagée entre les deux percements 126. La première portion 125a et la seconde portion 125b sont engagées chacune dans le percement 126 d'un panneau, la portion intermédiaire 125c étant logée dans la rainure 127, de sorte que le crochet d'angle 125 est intégré dans les panneaux. Les crochets d'angle sont fixés par une colle de type résine de polyester, apte à solidariser le métal et la pierre. Les panneaux sont ainsi correctement maintenus durant la pose des étais lors de l'étape suivante de construction.
Des crochets d'ancrage 122 en acier inoxydable sont également mis en place sur la face latérale sommitale 44b des panneaux verticaux 4b. Ces crochets d'ancrage, tels qu'illustrés en Fig.4c, comportent une première portion 122a, une seconde portion 122b, et une portion intermédiaire 122c, les première et seconde portions étant orientée selon des axes différents, par exemple sensiblement perpendiculaires. Comme on le voit en Fig.4, la face latérale sommitale 44b d'un panneau vertical 4b, comporte un percement 123, d'une profondeur de 4 cm et de 1 cm de diamètre, et une encoche 124 située entre l'orifice du percement 123 et la face extérieure 41 dit panneau. La première portion 122a du crochet d'ancrage 122 est engagée et collée à l'aide d'une résine de polyester dans le percement 123, et le coude 122d qu'elle fait avec la portion intermédiaire 122c est logé dans l'encoche 124. De la sorte, la portion intermédiaire 122c et la seconde portion 122b s'étendent dans l'espace se trouvant entre les parois 2 et la périphérie de l'excavation 101. On installe plusieurs crochets d'angle 122 répartis sur la face sommitale 44b de chaque panneau, par exemple trois par panneau. Les panneaux seront ainsi solidement arrimés à la ceinture de béton qui sera coulée dans une étape ultérieure de la construction.
L'étape suivante consiste à installer des étais entre les faces intérieures 41 des parois verticales 2 opposées deux à deux, pour pouvoir couler une ceinture 120 de béton à l'extérieur du bassin, dans l'espace se trouvant entre les parois 2 et la périphérie de l'excavation 101. On choisit un béton hydrofugé répondant aux normes en vigueur pour la construction des piscines, apte à résister à des pressions de 300 kg/m3à 350 kg/m3. On ajoute le béton progressivement jusqu'au sommet des panneaux verticaux 4b, en y noyant les crochets d'angles 122. On procède à un lissage et on laisse sécher.
Après quelques jours, on peut poser une margelle 130 recouvrant la face sommitale 44b des panneaux verticaux 4b et les berges du bassin. Les jointures seront réalisées comme précédemment décrit. Par ailleurs, un escalier 140 est ajouté dans l'extension 3b du bassin. Les marches en granit sont d'abord fixées aux parois, de part et d'autre, puis du béton est coulé. Un système de circulation et de filtration de l'eau est prévu. Il est commodément mis en place avant la pose des étais. Les parois 4b sont dotées des orifices adéquats. Une trappe 150 permettra d'y accéder depuis la berge du bassin. Différents dispositifs existent qu'un professionnel saura choisir et installer sans difficulté.

Claims (18)

  1. Bassin d'agrément destiné à être rempli d'eau, du type enterré ou semi-enterré dans une excavation (101) pratiquée dans le sol (100), comportant un fond (1) et des parois (2) verticales reposant sur un radier (3) en béton ferraillé, caractérisé en ce que le fond (1) et les parois (2) sont constitués de panneaux (4) modulaires en pierre faiblement poreuse, chaque panneau comportant deux grandes faces (41, 42) planes parallèles entre elles définissant le plan principal des panneaux, l'une intérieure apparente et l'autre extérieure tournée vers le sol (100), et quatre faces latérales (43, 44, 45, 46) planes longeant les côtés desdites grandes faces perpendiculairement à celles-ci, chaque panneau (4) étant associé avec au moins trois panneaux voisins, la jointure (5) entre deux panneaux voisins étant obturée par au moins un matériau adhérant à la pierre et imperméable à l'eau.
  2. Bassin selon la revendication 1, caractérisé en ce que les panneaux (4) sont des plaques en granit naturel, taillées d'un seul bloc.
  3. Bassin selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le fond (1) comprend une première série de panneaux (4a) posés à plat sur le radier (3) pour former une dalle (110), et les parois (4) comprennent une deuxième série de panneaux (4b) s'élevant verticalement, lesdits panneaux verticaux étant posés en appui sur une face latérale dite face latérale inférieure (43b) et agencés en une rangée ou en plusieurs rangées superposées, dont une rangée inférieure qui est placée au contact du pourtour de la dalle (110) et en appui direct sur le radier (100).
  4. Bassin selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la face extérieure (42) des panneaux (4a) formant la dalle (110) et la face inférieure (43b) des panneaux verticaux (4b) de la rangée inférieure sont fixés au radier (100) par un mortier-colle.
  5. Bassin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'espace se trouvant entre les parois (2) et la périphérie de l'excavation (101) est garni d'une ceinture (120) de béton dans laquelle sont noyés des éléments de ferraillage.
  6. Bassin selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les parois (2) sont arrimées à la ceinture (120) de béton par des crochets d'ancrage (122) dont une première portion est fixée à un panneau vertical (4b) et une seconde portion est noyée dans la ceinture (120) de béton.
  7. Bassin selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque crochet d'ancrage (122) est fixé par sa première portion dans un percement (123) prévu sur la face latérale sommitale (44b) d'un panneau vertical (4b), ladite première portion présentant un coude qui est logé dans une encoche (124) pratiquée entre l'orifice du percement (123) et la face extérieure (41) dudit panneau.
  8. Bassin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un premier panneau vertical (4b') et un second panneau vertical (4b") dont la jonction forme un angle sont maintenus ensemble par des crochets d'angle (125) comportant une première portion et une seconde portion fixées chacune à un desdits panneaux verticaux, à proximité de l'angle.
  9. Bassin selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites première et seconde portions des crochets d'angle (125) sont fixées chacune dans un percement (126) pratiqué sur la face latérale sommitale (44b) desdits panneaux verticaux, une portion intermédiaire reliant lesdites première et seconde portions étant logée dans une rainure (127) ménagée entre lesdits deux percements.
  10. Bassin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les jointures (5) entre les faces accolées de deux panneaux (4) voisins sont obturées par deux matériaux choisis parmi les colles polymères, les mastics polymères, les résines silicones ou les mortiers-colles, appliqués entre lesdites faces accolées en deux bandes longitudinales, l'une essentiellement adhésive longeant la face extérieure (42) desdits panneaux, l'autre essentiellement étanche à l'eau longeant la face intérieure (41) desdits panneaux.
  11. Bassin selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites jointures sont composées d'une bande en élastomère de polyuréthane longeant la face extérieure (42) desdits panneaux, et d'une bande étanche en élastomère silicone longeant la face intérieure (41) desdits panneaux.
  12. Bassin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les grandes faces (41, 42) des panneaux (4) ont une longueur de 1,50 m à 3,00 m et une largeur de 1,00 m à 2,20 m, les panneaux (4a) constituant le fond (1) du bassin ayant une épaisseur de 2 cm à 3 cm et les panneaux (4b) constituant les parois (2) une épaisseur de 4 cm à 6 cm.
  13. Bassin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un des équipements suivants :
    - une margelle (130) recouvrant la face sommitale (44b) des panneaux verticaux (4b),
    - un escalier (140) dont les marches sont maçonnées contre au moins une des parois (2),
    - des moyens d'alimentation et d'évacuation de l'eau, associés à un système de filtration.
  14. Procédé de construction d'un bassin d'agrément selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à :
    a) - préparer une série de panneaux (4) en pierre faiblement poreuse destinés à la construction du fond (1) et des parois verticales (2) dudit bassin,
    b) - réaliser un radier (3) en béton ferraillé dans une excavation (101) préalablement creusée,
    c) - poser et coller sur ledit radier les panneaux (4a) constituant le fond (1) pour former une dalle (110),
    d) - installer les panneaux (4b) constituant les parois (2), côte à côte et verticalement de sorte qu'ils sont posés en appui sur une face latérale (43b), dite face latérale inférieure, et agencés en une rangée ou en plusieurs rangées superposées,
    e) - réaliser les jointures (5) entre les panneaux voisins à l'aide d'au moins un matériau adhérant à la pierre et imperméable à l'eau,
    f) - installer des crochets d'angle (125) et des crochets d'ancrage (122) sur la face sommitale (44b) desdits panneaux verticaux, et monter des étais entre les faces intérieures (41) des parois verticales (2) opposées deux à deux,
    g) - couler une ceinture (120) de béton dans l'espace se trouvant entre les parois (2) et la périphérie de l'excavation (101), puis après séchage, retirer les étais.
  15. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, à l'étape a), les panneaux (4) sont préparés en taillant des plaques en granit naturel d'un seul bloc, selon un calepinage prédéfini.
  16. Procédé selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que, à l'étape d), la rangée inférieure de panneaux verticaux (4b) est placée au contact du pourtour de la dalle (110), en appui direct sur le radier (3).
  17. Procédé selon l'une des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que les jointures (5) sont réalisées au fur et à mesure de la pose des panneaux (4), en appliquant sur au moins une des faces accolées de panneaux voisins deux bandes de matériaux, l'une essentiellement adhésive longeant la face extérieure (42) desdits panneaux, l'autre essentiellement étanche à l'eau longeant la face intérieure (41) desdits panneaux.
  18. Procédé selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend en outre la construction d'au moins un des équipements suivants :
    - une margelle (130) recouvrant la face sommitale (44b) des panneaux verticaux (4b),
    - un escalier (140) dont les marches sont maçonnées contre au moins une des parois verticales (4b),
    - des moyens d'alimentation et d'évacuation de l'eau, associés à un système de filtration.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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