FR3092726A1 - Drague destinée à la pêche aux coquillages - Google Patents

Abstract

Titre : Drague destinée à la pêche aux coquillages Drague pour la pêche aux coquillages comportant un châssis rigide (1) sur lequel est fixée une barre rigide (6) munie de dents (8) de manière à définir un râteau, caractérisé en ce que la barre rigide formant râteau (6) est constituée par deux éléments de barre de préférence en acier essentiellement solidaires en rotation logés l’un dans l’autre et ayant une section en forme de polygone de préférence régulier, à savoir un tube externe (9) et un axe interne (10) qui sont séparés par des tampons élastiques (11), notamment en caoutchouc, l’un des éléments de barre (9, 10) étant fixé au châssis rigide (1) et les dents (8) du râteau étant fixées à l’élément de barre (10, 9) non fixé au châssis rigide (1). Figure 6

Description

Drague destinée à la pêche aux coquillages.

La présente invention a pour objet une drague adaptée à la pêche aux coquillages, en particulier à la coquille Saint Jacques.

Une telle drague a plus précisément pour fonction de permettre de capturer des animaux enfouis à faible profondeur sur des fonds marins tels que des moules, des huitres, ou des coquilles Saint Jacques, voire, des poissons fouisseurs comme le lançon.

Les dragues de ce type sont, de façon classique, traînées sur des fonds marins par un navire tracteur et comportent d’une part un châssis rigide par lequel elles sont fixées à ce navire tracteur, et d’autre part, un filet en règle générale métallique destiné à contenir les animaux capturés.

A la fin de la pêche, le châssis rigide et le filet sont soulevés à l’aide d’un palan puis vidés dans un bassin.

Le châssis rigide d’une drague destinée à la pêche aux coquillages a une première extrémité ou extrémité avant sur laquelle sont montés des éléments permettant son accrochage au navire tracteur et une seconde extrémité ou extrémité arrière sur laquelle est fixée une barre rigide munie de dents classiquement constituées par des lames métalliques rigides de manière à définir un râteau permettant de racler le fond de la mer pour faire décoller les coquillages qui y sont enfouis.

Le filet est, quant à lui, également fixé à l’extrémité arrière du châssis rigide pour permettre de ramasser les coquillages déterrés par le râteau.

Il est à noter qu’en raison du poids de leur châssis et surtout de celui des coquillages ramassés dans le filet ainsi que de la résistance qu’elles offrent en présence d’obstacles, les dragues du type susmentionné sont dangereuses à utiliser, et des accidents graves pouvant aller jusqu’à un basculement du navire tracteur doivent parfois être déplorés.

Pour remédier à cet inconvénient et améliorer la sécurité des pêcheurs de coquillages, il a déjà été proposé d’équiper les lames métalliques rigides constitutives des dents du râteau d’un système amortisseur formant ressort de façon à leur permettre de s’escamoter en présence d’obstacles.

De tels modes de réalisation sont toutefois particulièrement onéreux du fait des nombreuses opérations, en particulier, de soudure qui sont ainsi nécessaires en raison de la multitude d’éléments constituant la drague.

BUT DE L’INVENTION

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une drague destinée à la pêche aux coquillages simple et peu onéreuse mais parallèlement de nature à garantir une sécurité optimum des pêcheurs.

EXPOSE ET AVANTAGES DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention a pour objet une drague destinée à la pêche aux coquillages du type susmentionné dans laquelle la barre rigide formant râteau est constituée par deux éléments de barre de préférence en acier essentiellement solidaires en rotation, logés l’un dans l’autre et ayant une section en forme de polygone de préférence régulier, à savoir un tube externe et un axe interne qui sont séparés par des tampons élastiques, en particulier des bandes élastiques notamment en caoutchouc, pouvant avoir des sections diverses.

Selon l’invention, l’un des éléments de barre est fixé à l’extrémité arrière du châssis rigide et les dents du râteau sont fixées à l’élément de barre non fixé à l’extrémité arrière du châssis rigide.

Cette configuration permet d’obtenir, de façon très simple, un système amortisseur du fait que les tampons élastiques se compriment et se déforment automatiquement en présence de contraintes, en particulier d’obstacles.

Selon une caractéristique préférentielle de l’invention, les deux éléments de barre ont des sections qui se déduisent l’une de l’autre par similitude et sont décalés par rotation.

Ces sections peuvent, à titre d’exemple, être triangulaires, hexagonales ou carrées.

Dans ce dernier cas, les éléments de barre sont avantageusement décalés par rotation d’un angle de 90°.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, l’axe interne est fixé à l’extrémité arrière du châssis rigide et les dents du râteau sont fixées au tube externe.

Selon ce premier mode de réalisation, l’axe interne peut avantageusement être subdivisé en deux segments d’axe indépendants fixés chacun à l’extrémité arrière du châssis rigide et séparés chacun du tube externe par une série de tampons élastiques.

Une telle configuration permet d’améliorer, dans une large mesure, la sécurité des pêcheurs.

En effet, si le tube externe accroche un obstacle tel qu’un rocher, il se plie et s’extrait des segments d’axe en glissant entre ceux-ci, ce qui permet d’exclure tout danger de faire couler le navire tracteur.

Selon ce premier mode de réalisation de l’invention, il peut également être envisagé de combiner un axe interne en une seule pièce et un tube externe subdivisé en une série de tronçons de tube.

Une dent du râteau peut être montée sur chacun de ces tronçons de tube, de sorte que chaque dent soit ainsi indépendante.

Selon un second mode de réalisation de l’invention, le tube externe peut également être fixé à l’extrémité arrière du châssis rigide tandis que les dents du râteau sont fixées à l’arbre interne.

Ce second mode de réalisation oblige à munir le tube externe de fentes de passage des dents du râteau.

Indépendamment de ce qui précède, il est à noter que les pêcheurs souhaitent, en règle générale, adapter l’inclinaison des dents du râteau d’une drague destinée à la pêche aux coquillages à la nature du fond de la mer devant être raclé.

Cette inclinaison peut être réglée directement lors de la fabrication de la drague.

Selon une autre caractéristique de l’invention on peut toutefois avantageusement envisager d’équiper les dragues d’organes de réglage de l’orientation des dents du râteau.

A cet effet, les éléments de barre peuvent posséder plusieurs facettes ou des cannelures de manière à permettre de choisir l’inclinaison des dents.

Il est également possible d’équiper le châssis rigide de plusieurs perçages de façon à permettre aux pêcheurs de choisir les emplacements souhaités pour obtenir la bonne orientation des dents.

Les caractéristiques de la drague qui fait l’objet de l’invention seront décrites plus en détails en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels :

est une vue en perspective représentant une drague conforme à l’invention,

est une vue en coupe de la barre rigide,

est une vue éclatée d’une première variante de réalisation de la barre rigide,

est une vue éclatée d’une seconde variante de réalisation de la barre rigide,

est une vue éclatée d’une troisième variante de réalisation de la barre rigide,

est une vue éclatée d’une drague équipée d’une barre rigide conforme à la seconde variante de réalisation représentée sur la figure 4,

représente en vue latérale d’un détail de la drague schématisant une variante de réalisation des organes de réglage de l’orientation des dents du râteau,

est une vue en perspective schématisant une autre variante de réalisation des organes de réglage de l’orientation des dents de râteau.

DESCRIPTION D’UN MODE DE REALISATION DE L’INVENTION

Selon les figures 5 et 6, la drague est essentiellement constituée par un châssis rigide 1 destiné à être traîné sur des fonds marins par un navire tracteur non représenté.

Ce châssis rigide comporte une extrémité avant 2 par laquelle il peut être accroché au navire-tracteur et une extrémité arrière 3 portant une barre rigide 6 sur laquelle sont montées des dents 8 de manière à définir un râteau.

L’extrémité avant 2 du châssis 1 est plus précisément constituée par une entretoise reliée à la barre rigide 6 par deux ensembles de traverses latérales 13, 14 fixées les unes aux autres, à savoir deux traverses latérales avant 13 et deux traverses latérales arrière 14.

L’entretoise 2 comporte un perçage 4 permettant le montage d’éléments d’accrochage du châssis 1 au navire tracteur qui ne sont pas représentés.

L’entretoise 2 est également équipée de sabots 5 permettant le maintien en hauteur du châssis 1 au-dessus des fonds marins.

La barre rigide 6 porte, quant à elle, une plaque 7 munie d’une série de dents 8 fixées côte à côte de manière à définir un râteau.

Selon les figures 2 à 6 la barre rigide 6 comporte deux éléments de barre en acier 9, 10 de section carrée qui sont logés l’un dans l’autre et sont décalés par rotation de 90°.

La barre rigide 6 est plus précisément constituée par un tube externe 9 et par un axe interne 10 qui sont séparés par des tampons en caoutchouc 11.

Ces tampons en caoutchouc permettent de maintenir le tube externe 10 et l’axe interne 9 essentiellement solidaires en rotation.

Selon les figures 1 et 6, l’axe interne 10 est fixé solidairement aux traverses latérales arrière 14 du châssis 1 par des embouts d’extrémité 12.

La plaque 7 portant les dents 8 est fixée sur la face avant du tube externe 9 qui n’est relié à l’axe interne 10 et au châssis rigide 1 que par les tampons en caoutchouc 11.

Cette configuration permet d’obtenir un système amortisseur du fait que les tampons en caoutchouc 11 se compriment et se déforment automatiquement en présence d’obstacles.

Selon une première variante de réalisation de la barre rigide 6 représentée sur la figure 3, le tube externe 9 et l’axe interne 10 ainsi que les tampons en caoutchouc 11 sont respectivement constitués par des éléments en une seule pièce.

Selon une seconde variante de réalisation de la barre rigide 6 représentée sur la figure 4, le tube externe 9 est, là encore, réalisé en une seule pièce, mais l’axe interne est subdivisé en deux segments d’axe indépendants 10.1, 10.2 qui sont chacun séparés du tube externe 9 par un segment de tampon en caoutchouc 11.1, 11.2.

Selon la figure 6, chaque segment d’axe 10.1, 10.2 est fixe solidairement à une traverse latérale arrière 14 du châssis 1 par un embout d’extrémité 12.

Selon une troisième variante de réalisation de la barre rigide 6, représenté sur la figure 5, l’axe interne 10 est constitué par un élément en une seule pièce alors que le tube externe est subdivisé en une série de tronçons de tubes 9’ séparés chacun de l’axe interne 9 par un tronçon de tampon en caoutchouc 11’.

Selon les figures 3 à 6, les embouts d’extrémité 12 de l’axe interne 10 ou des segments d’axe interne 10.1, 10.2 sont équipés de facettes de façon à permettre leur fixation sur les traverses latérales arrière 14 du châssis 1 dans différentes positions angulaires et par suite, de régler l’orientation des dents 8.

Selon la figure 6, les traverses latérales 13, 14 du châssis 1 comportent des perçages 15 permettant de les fixer les unes aux autres dans différentes positions et, par suite, de faire varier la longueur globale du châssis 1.

Selon la figure 7, les traverses latérales arrière 14 portant l’axe interne 10 ou les segments d’axe interne 10.1, 10.2 sont respectivement fixées à leur extrémité opposée à une traverse latérale avant 13 par l’intermédiaire d’une plaquette de montage 16 essentiellement perpendiculaire à celle-ci et munie d’une série de perçages de montage 17.

Le choix de l’un de ces perçages de montage permet de régler l’orientation des dents 8.

Selon la figure 8, deux tablettes, à savoir une tablette supérieure 181 et une tablette inférieure 182 sont respectivement fixées solidairement à l’entretoise avant 2 à la partie centrale et au-dessus et en-dessous de celle-ci.

Chacune de ces tablettes comporte un perçage 4 permettant le montage d’éléments d’accrochage du châssis 1.

Les perçages 4 de l’entretoise 2 et des tablettes 181, 182 sont alignés.

Le choix de l’un de ces perçages 4 pour le montage des éléments d’accrochage permet de régler l’inclinaison des dents 8.

Selon la figure 8, deux tablettes, à savoir une tablette supérieure 181 et une tablette inférieure 182 sont respectivement fixées solidairement à l’entretoise avant 2 à la partie centrale et au-dessus et en dessous de celle-ci.

Chacune de ces tablettes 18.1, 18.2 comporte un perçage 4 permettant le montage d’éléments d’accrochage du châssis 1.

Les perçages 4 de l’entretoise 2 et des tablettes 18.1, 18.2 sont alignés.

Le choix de l’un de ces perçages 4 pour le montage des éléments d’accrochage permet de régler l’inclinaison des dents 8.

NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX

1 Châssis rigide

2 Entretoise avant

3 Extrémité arrière

4 Perçage

5 Sabot

6 Barre rigide

7 Plaque munie de dents

8 Dent

9 Tube externe

9’ Tronçon de tube

10 Axe interne

10.1, 10.2 Segments d’axe

11 Tampon en caoutchouc

11’ Tronçon de tampon en caoutchouc

11.1, 11.2 Segments de tampon en caoutchouc

12 Embout d’extrémité

13 Traverse latérale avant

14 Traverse latérale arrière

15 Perçage

16 Plaquette de montage

17 Perçage de montage

18.1, 18.2 Tablettes

Claims (8)

1. Drague pour la pêche aux coquillages en particulier à la coquille Saint Jacques destinée à être trainée sur des fonds marins par un navire tracteur et comportant d’une part un châssis rigide (1) ayant une première extrémité ou extrémité avant (2) sur laquelle sont montés des éléments permettant son accrochage au navire tracteur et une seconde extrémité ou extrémité arrière (3) sur laquelle est fixée une barre rigide (6)munie de dents (8) de manière à définir un râteau permettant de racler le fond de la mer pour faire décoller les coquillages qui y sont enfouis, et d’autre part, un filet en règle générale métallique fixé à l’extrémité arrière (3) du cadre rigide (1) et permettant de ramasser les coquillages déterrés par le râteau, caractérisé en ce que la barre rigide formant râteau (6) est constituée par deux éléments de barre de préférence en acier essentiellement solidaires en rotation logés l’un dans l’autre et ayant une section en forme de polygone de préférence régulier, à savoir un tube externe (9) et un axe interne (10) qui sont séparés par des tampons élastiques (11), notamment en caoutchouc, l’un des éléments de barre (9, 10) étant fixé à l’extrémité arrière (3) du châssis rigide (1) et les dents (8) du râteau étant fixées à l’élément de barre (10, 9) non fixé à l’extrémité arrière (3) du châssis rigide (1).
2. Drague conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que les deux éléments de barre (9, 10) ont des sections similaires et sont décalés par rotation.
3. Drague conforme à la revendication 2, caractérisée en ce que les deux éléments de barre (9, 10) ont une section carrée et sont décalés par rotation de 90°.
4. Drague conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l’axe interne (10) est fixé à l’extrémité arrière (3) du châssis rigide (1) et les dents (8) du râteau sont fixées au tube externe (9).
5. Drague conforme à la revendication 4, caractérisée en ce que l’axe interne (10) est subdivisé en deux segments d’axe (10.1, 10.2) indépendants fixés chacun à l’extrémité arrière (3) du châssis rigide (1) et séparés chacun du tube externe (9) par une série de tampons élastiques (11.1, 11.2).
6. Drague conforme à la revendication 4, caractérisée en ce que le tube externe est subdivisé en une série de tronçons de tube (9’).
7. Drague selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le tube externe est fixé à l’extrémité arrière du châssis rigide et les dents du râteau sont fixées à l’axe interne.
8. Drague conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l’orientation des dents (8) du râteau est réglable.