FR3053874B1

FR3053874B1 - Kit pour former un dispositif d'exondation de supports d'huitres, structure d'ostreiculture et procede d'assemblage du kit

Info

Publication number: FR3053874B1
Application number: FR1756612A
Authority: FR
Inventors: Patrick Bouchet
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-07-12
Filing date: 2017-07-12
Publication date: 2019-06-07
Anticipated expiration: 2037-07-12
Also published as: FR3053874A1; FR3053873B1; FR3053873A1

Abstract

Le kit (100) pour former un dispositif d'exondation de supports (105) d'huîtres comporte : - un arbre (110) comportant au moins une accroche (115) pour câble, - au moins deux plaques (205) de support de l'arbre comportant chacune un moyen (210) de fixation amovible à un rail externe, - au moins un câble (120) pour être fixé à une accroche d'une part et à un support d'huîtres d'autre part, - un volant (125) amovible et comportant un moyen de fixation à l'arbre de manière à enrouler ou dérouler le câble autour de l'arbre en fonction d'une rotation réalisée.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention vise un kit pour former un dispositif d’exondation de supports d’huîtres, une structure d’ostréiculture et un procédé d’assemblage dudit kit. Elle s’applique, notamment, au domaine de l’ostréiculture.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Dans le domaine de l’ostréiculture, c’est à dire de l’élevage d’huîtres, les huîtres sont stockées dans des parcs à huîtres le temps d’atteindre une taille suffisante pour être consommées.

Dans des systèmes actuels, le procédé d’élevage consiste à fixer, grâce à du ciment, de petites huîtres sur un fil. Afin de fixer les huîtres à ce fil, un premier groupe d’huîtres est positionné en deux rangées dans un creux d’une plaque de taule ondulée, puis, après un dépôt de ciment sur les huîtres, un fil est positionné de manière à suivre le creux de la plaque ondulée et pour cimenter les deux colonnes d’huitres. Un point de ciment est ensuite fait sur le fil et une autre colonne d’huitres est posée contre le ciment de sorte à ce que, par groupe de trois, le fil soit entouré d’huitres. Une fois les huîtres fixées au fil, le fil est plongé dans une étendue d’eau marine et retenu par un support de fil. L’ostréiculture nécessite de sortir ces fils de l’eau occasionnellement, ce qui, compte-tenu du poids cumulé des fils et des huîtres, nécessite un temps important si l’exondation est réalisée fil par fil comme actuellement.

On connaît également des systèmes qui altèrent les structures d’ostréiculture existantes de sorte à automatiser l’exondation des huîtres. Or ces structures sont souvent louées à l’ostréiculteur et doivent être rendues en l’état initial. Ces systèmes présentent ainsi l’inconvénient de dénaturer les structures, ce qui nécessite leur remplacement en cas de changement de locataire. II n’existe pas de systèmes satisfaisant pour, à partir des structures d’ostréiculture actuelles, permettre une optimisation de la rapidité de l’exondation du procédé d’ostréiculture sans dénaturer les structures existantes.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise kit pour former un dispositif d’exondation de supports d’huîtres, qui comporte : - un arbre comportant au moins une accroche pour câble, - au moins deux plaques de support de l’arbre comportant chacune un moyen de fixation amovible à un rail externe, - au moins un câble pour être fixé à une accroche d’une part et à un support d’huîtres d’autre part, - un volant amovible et comportant un moyen de fixation à l’arbre de manière à enrouler ou dérouler le câble autour de l’arbre en fonction d’une rotation réalisée.

Grâce à ces dispositions, le kit peut être installé sur une structure existante et peut être démonté après utilisation sans altérer la structure. Ceci permet, notamment, un réaménagement (« retrofit », en anglais) de ces structures. De plus, ces dispositions permettent une grande modularité car le dispositif assemblé peut être mis en œuvre sur une partie seulement de la structure d’ostréiculture, laissant une autre partie libre d’être utilisée différemment ou grâce à un autre dispositif similaire. De plus, le dispositif permet de lever des câbles situés de part et d’autre de l’arbre et coulissant sur des tiges de la structure d’ostréiculture, ce qui permet avec un seul dispositif d’exonder l’équivalent de plusieurs tiges d’un coup.

Dans des modes de réalisation, le kit objet de la présente invention comporte au moins une plaque de soutien de l’arbre comportant chacune un moyen de fixation amovible à deux tiges d’exondation.

Ceci permet de renforcer le soutien de l’arbre qui, selon l’espacement des rails, peut être soumis à un effort important. De plus, chaque plaque de soutien limite l’effort latéral exercé par le déplacement du câble en coulissement contre la tige en rigidifiant lesdites tiges.

Dans des modes de réalisation, le kit objet de la présente invention comporte pour chaque plaque de support et/ou de soutien, une plaque élévatrice comportant un moyen de liaison au moyen de fixation et un moyen d’attache au rail externe.

Ceci permet d’ajuster la hauteur de l’arbre en fonction de la hauteur de support d’huitres à exonder.

Dans des modes de réalisation, le kit objet de la présente invention comporte un moyen d’entraînement en rotation automatique de l’arbre.

Ceci permet de réaliser l’exondation sans effort pour l’opérateur.

Dans des modes de réalisation, le kit objet de la présente invention comporte un moyen d’association mécanique de l’arbre à un arbre tiers, de sorte qu’une rotation de l’arbre entraîne l’arbre tiers en rotation.

Ceci permet de réaliser l’exondation simultanée de supports associés à deux arbres de deux kits objets de la présente invention. Dans des variantes, un nombre supérieur à deux arbres est entraîné en rotation simultanément.

Dans des modes de réalisation, le kit objet de la présente invention comporte au moins un tube présentant une fente latérale destinée à permettre le passage d’une tige de structure d’ostréiculture et à permettre le coulissement d’au moins un câble sur une surface externe.

Chaque tube permet de limiter l’usure et le frottement du câble lors du coulissement dudit câble.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise une structure d’ostréiculture, qui comporte : - deux rails de support de tiges d’exondation non colinéaires, - au moins un dispositif d’exondation de support d’huîtres formé par un kit, objet de la présente invention, fixé à chaque rail.

Dans des modes de réalisation, la structure objet de la présente invention comporte au moins deux tiges d’exondations, supportées par les rails, l’arbre étant positionné entre les deux tiges, au moins un câble étant en appui sur chaque tige.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières de la structure objet de la présente invention étant similaires à ceux du kit objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé d’assemblage d’un kit objet de la présente invention, qui comporte : - une étape de fixation de chaque plaque de support à un rail distinct d’une structure d’ostréiculture, - une étape de liaison de l’arbre à chaque plaque, - une étape de fixation d’au moins un câble à au moins une accroche de l’arbre et - une étape de fixation du volant.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte en amont de l’étape de liaison, une étape de fixation de chaque plaque de soutien à deux tiges d’exondation fixées aux rails.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières du procédé objet de la présente invention étant similaires à ceux du kit objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif et du procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du kit objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d’une plaque de soutien kit objet de la présente invention, - la figure 3 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d’une plaque d’élévation du kit objet de la présente invention, - la figure 4 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d’une structure d’ostréiculture objet de la présente invention et - la figure 5 représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes particulière du procédé objet de la présente invention.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE RÉALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

Par « kit >>, on entend un ensemble de pièces mécaniques destinées à être assemblées pour former un dispositif et ce de manière réversible pour démonter ledit dispositif.

On observe, sur la figure 1, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du kit 100 objet de la présente invention. Ce kit 100 pour former un dispositif d’exondation de supports 105 d’huîtres, caractérisé en ce qu’il comporte : - un arbre 110 comportant au moins une accroche 115 pour câble, - au moins deux plaques 205 de support de l’arbre comportant chacune un moyen 210 de fixation amovible à un rail externe, - au moins un câble 120 pour être fixé à une accroche d’une part et à un support d’huîtres d’autre part, - un volant 125 amovible et comportant un moyen de fixation à l’arbre de manière à enrouler ou dérouler le câble autour de l’arbre en fonction d’une rotation réalisée.

Chaque support 105 est, par exemple, une surface souple repliée sur elle-même. Cette surface souple est par exemple réalisée en matériau plastique, organique ou métallique tissé.

On positionne des huîtres sur une face de la surface positionnée à l’intérieur du pli une fois la surface souple pliée. Alternativement, on positionne des huîtres sur les deux faces de la surface.

Le pli est maintenu en position par des agrafes, par exemple, ou par tout autre fixation amovible, tel un mécanisme d’enclipsage, connu de l’Homme du Métier. L’arbre 110 est, par exemple, réalisé en matière plastique, métallique ou organique. Préférentiellement, l’arbre est réalisé en acier inoxydable ou en acier galvanisé. Cet arbre 110 présente préférentiellement une forme de cylindre de révolution tournant autour de son axe.

Au moins une accroche 115 est positionnée sur la périphérie de l’arbre 110. Chaque accroche 115 est, par exemple, un crochet ou un orifice destiné à être traversé par le câble 120 ou par un appendice de fixation du câble. Dans des variantes, une accroche 115 est réalisée par clouage, vissage, enclipsage ou collage du câble 120 sur l’arbre 110.

Dans les variantes où une accroche 115 est un orifice traversé par un câble 120, un nœud du câble 120 est réalisé ou une butée est positionnée de l’autre côté de l’orifice de manière à empêcher ce nœud ou cette butée de traverser de nouveau l’orifice.

Le câble 120 est réalisé en matière plastique, métallique ou organique. La longueur du câble 120 est choisie pour que déroulé, le support 105 soit immergé dans un plan d’eau au-dessus duquel est mis en œuvre le dispositif 100.

Les plaques 205 de support sont formées, par exemple, de platines d’appui configurées pour être en appui sur les rails 140 sans nécessiter de soudure ou de perçage desdits rails 140 de sorte à les laisser intacts. Ces platines comportent, par exemple, des ailettes grossièrement verticales configurées pour entourer le rail 140 lorsque la platine est posée contre le rail. Ceci permet d’éviter un mouvement latéral de la plaque 205.

Ces platines sont surmontées d’un corps de soutien de l’arbre 110 présentant une hauteur déterminée et munis d’un orifice permettant le passage de l’arbre 110 de sorte à en permettre la rotation et, initialement, le déplacement longitudinal de l’arbre 110 à travers l’orifice. Une fois que l’arbre 110 a traversé les orifices des deux plaques 205 les plus éloignées, celui-ci est correctement soutenu et prêt à l’usage.

Le kit 100 comporte autant de plaques 205 que d’espaces inter-rails à couvrir le long d’un axe transversal plus un, de manière à couvrir tous ces espaces interrails. On appelle ces espaces inter-rails des tables, ce qui signifie qu’un même arbre 100 peut couvrir plusieurs tables.

Les plaques 205 sont positionnées entre deux tiges 145, également transversales et parallèles à l’arbre 110. Les câbles 120 sont préférentiellement positionnés en appui, de part et d’autre, sur les tiges 145 de sorte à ce que la rotation d’un arbre 110 permette de remonter les supports associés à deux tiges 145.

Préférentiellement, le kit 100 comporte au moins une plaque 215 de soutien de l’arbre comportant chacune un moyen 220 de fixation amovible à deux 145 tiges d’exondation.

Les plaques 215 de soutien sont formées, par exemple, de platines d’appui configurées pour être en appui sur les tiges 145 sans nécessiter de soudure ou de perçage desdits tiges 145 de sorte à les laisser intacts. Ces platines comportent, par exemple, des ailettes grossièrement verticales configurées pour entourer les tiges 145 lorsque la platine est posée contre chaque tige. Ceci permet d’éviter un mouvement latéral de la plaque 215. Dans des variantes, les ailettes peuvent être reliées, une fois qu’elles entourent la tige 145, par un moyen de verrouillage en position de la plaque 215. Ce moyen de verrouillage est, par exemple, formé d’un écrou et d’un boulon.

Ces platines sont surmontées d’un corps de soutien de l’arbre 110 présentant une hauteur déterminée et munis d’un orifice, ou un logement, permettant le passage de l’arbre 110 de sorte à en permettre la rotation et, initialement, le déplacement longitudinal de l’arbre 110 à travers l’orifice ou le logement.

Le kit 100 comporte autant de plaques 215 que d’espaces inter-rails à couvrir le long d’un axe transversal, de manière à couvrir tous ces espaces inter-rails.

Les plaques 215 sont positionnées en appui sur deux tiges 145, également transversales et parallèles à l’arbre 110. Les câbles 120 sont préférentiellement positionnés en appui, de part et d’autre, sur les tiges 145 de sorte à ce que la rotation d’un arbre 110 permette de remonter les supports associés à deux tiges 145.

On observe, en figure 2, un exemple de telle plaque 205 de soutien.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 3, le kit 100 comporte pour chaque plaque de support 205 et/ou de soutien 215, une plaque 225 élévatrice comportant un moyen 230 de liaison au moyen de fixation et un moyen 235 d’attache au rail externe.

Un exemple d’une telle plaque 225 élévatrice est illustré en figure 3.

Le moyen 230 de liaison est, par exemple, une platine configurée pour être entourée par le moyen, 210 ou 220, de fixation de la plaque, 205 ou 215.

Le moyen d’attache 235 est, par exemple, similaire au moyen de fixation, 210 ou 220, de la plaque, 205 ou 215, située au-dessus de la plaque 225 élévatrice.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté en figure 3, le kit 100 comporte au moins un tube 405 présentant une fente latérale destinée à permettre le passage d’une tige 145 de structure d’ostréiculture et à permettre le coulissement d’au moins un câble 120 sur une surface externe.

Ce tube 405 est obtenu, par exemple, par la réalisation d’une fente le long d’une canalisation ordinaire achetée dans le commerce. Le dimensionnement de la fente est choisi pour permettre le passage d’une tige 145 et la longueur de la canalisation est ajustée sur site, ou prédéterminée, en fonction de la longueur de tige disponible entre la plaque de soutien 215 et la plaque de support 205 choisies. Préférentiellement, le kit 100 comporte un tube 405 pour chaque intervalle de tige 145 entre deux plaques, 205 et/ou 215, devant être protégé par un tube. Préférentiellement, ces intervalles devant être protégés correspondent aux intervalles dans lesquels des câbles 120 doivent coulisser contre les tiges 145.

Ainsi, dans des variantes préférentielles, le kit 100 comporte huit tubes 405, ou un tube à découper d’une longueur équivalente à la somme des huit tubes 405 à mettre en œuvre, trois plaques 205 de support, deux plaques de soutien 215 pour chaque pair de rails 140 et de tiges 145.

Le volant 125 est, par exemple, un anneau en matériau métallique, plastique ou organique configuré pour être fixé en son centre à une pièce d’entraînement mécanique de l’arbre 110 de sorte qu’une fois solidarisés, le volant 125 et la pièce soient dépendants l’un de l’autre en rotation. Le volant 125 est par ailleurs amovible du reste du kit 100 de sorte à pouvoir être employé avec une pluralité d’arbres 110 issus de kits 100 similaires. Le caractère amovible du volant 125 est obtenu, par exemple, par l’existence d’un orifice complémentaire à la forme de la pièce d’entraînement.

Ainsi, le dispositif formé par le kit 100 assemblé fonctionne de la manière suivante : - on positionne l’arbre 110 au-dessus d’une étendue d’eau, - on tourne le volant 125 jusqu’à ce que l’extrémité d’au moins un câble 120 soit émergée, - on fixe, à chaque câble 120 émergé, un support 105, - on tourne le volant 125 jusqu’à ce que chaque support 105 soit immergé et - lorsque les huîtres ont atteint une taille suffisante, on tourne le volant 125 pour émerger chaque support 105 que l’on collecte.

Comme on le comprend, chaque câble 120 présente de préférence une longueur identique.

Dans des variantes, le dispositif 100 comporte un moyen de verrouillage en position de l’arbre 110. Ce moyen de verrouillage est, par exemple, un verrou magnétique ou mécanique.

Dans ces modes de réalisation, le volant 125 présente, par exemple, une protubérance dentée ou magnétique en son centre jumelée à des dents ou un matériau magnétique complémentaire de la pièce de sorte qu’une fois positionnés au contact, le volant 125 et la pièce soient solidaires en rotation.

Chaque rail 140 correspond à un rail mis en œuvre dans les solutions actuelles, ces rails étant disposés de manière pérenne au-dessus de l’étendue d’eau. Ces rails 140 supportent des tiges 145, ou perches, qui servent aujourd’hui d’attache aux supports d’huîtres connus de l’homme du métier. L’usage des tiges 145 est ici détourné lorsque le câble 120 est en appui sur ces tiges 145 mais fixé à l’arbre 110, les tiges 145 servent alors à déporter le point de chute/remontée des supports 105 par rapport à l’arbre 110 de manière à, avec un seul arbre, présenter plusieurs axes de chute/remontée différents. Avec un seul arbre 110, la surface d’eau exploitée est ainsi agrandie.

Dans des modes de réalisation, le volant 125 est mécaniquement solidaire d’une première pièce dentée positionnée sur l’axe de rotation du volant, cette pièce étant reliée par une chaîne à une deuxième pièce dentée, mécaniquement solidaire de l’arbre 110, dont l’axe est déporté par rapport à l’axe de rotation de la première pièce.

Les pièces et la chaîne sont réalisées en matériau plastique, organique ou métallique. L’utilisation de ces pièces permet de déporter l’axe de rotation du volant 125 par rapport à l’axe de rotation de l’arbre 110. En fonction des dimensions des pièces l’effort réalisé au niveau du volant 125 peut être diminué par rapport au même effort si le volant 125 était fixé directement à l’arbre 110.

Dans des modes de réalisation, le kit 100 comporte un moyen 240 d’entraînement en rotation automatique de l’arbre 110.

Ce moyen 240 d’entraînement est, par exemple, un moteur associé à une jonction mécanique assurant la transmission d’un mouvement de rotation à l’arbre 110. Dans des variantes, ce moyen 240 d’entraînement est configuré pour transmettre un mouvement de rotation à deux arbres 110 simultanément. Ceci peut être réalisé, par exemple, par la mise en œuvre d’un moyen 245 d’association mécanique de l’arbre 110 à un arbre tiers, de sorte qu’une rotation de l’arbre entraîne l’arbre tiers en rotation. Ce moyen 245 d’association est, par exemple, une courroie de transmission de tout type connu de l’homme du métier.

Dans des modes de réalisation, le support 105 d’huître est une surface repliée sur elle-même, la surface présentant au moins une lumière dont la plus petite dimension, selon le plan formé par la surface, est comprise entre deux et cinq centimètres.

Chaque lumière permet de passage de courants d’eau, favorisant la croissance des huîtres.

Préférentiellement, la hauteur de la lumière est comprise entre deux et cinq centimètres, et la lumière présente une forme de rectangle.

On observe, en figure 4, un mode de réalisation particulier de la structure 200 objet de la présente invention. Cette structure 200 d’ostréiculture comporte : - deux rails 140 de support de tiges 145 d’exondation non colinéaires, - au moins un dispositif 100 d’exondation de support d’huîtres, tel que décrit en regard de la figure 1, fixé à chaque rail.

Dans des modes de réalisation, la structure 200 comporte un volant 125 amovible unique pour au moins deux dispositifs 100 d’exondation.

Dans des modes de réalisation, la structure 200 comporte au moins deux tiges 145 d’exondations, supportées par les rails 140, l’arbre 110 étant positionné entre les deux tiges, au moins un câble 120 étant en appui sur chaque tige.

Dans des variantes, la structure 200 comporte un kit 100 pour chaque paire de tiges 145.

Dans des variantes préférentielles, l’ensemble des moyens mécaniques rigides est réalisé en acier inoxydable.

On observe, en figure 5, schématiquement, un mode de réalisation particulier du procédé 300 objet de la présente invention. Ce procédé 300 d’assemblage d’un kit tel que décrit en regard de la figure 1 comporte : - une étape 305 de fixation de chaque plaque de support à un rail distinct d’une structure d’ostréiculture, - une étape 310 de liaison de l’arbre à chaque plaque, - une étape 315 de fixation d’au moins un câble à au moins une accroche de l’arbre et - une étape 320 de fixation du volant. L’étape 305 de fixation est réalisée, par exemple, par une mise en appui de chaque plaque de support contre chaque rail. L’étape 310 de liaison est réalisée, par exemple, par l’insertion de l’arbre à travers les orifices de chaque plaque de support. L’étape 315 de fixation d’au moins un câble est réalisée, par exemple, par l’une des méthodes décrites en regard de la figure 1. L’étape 320 de fixation du volant est réalisée, par exemple, par l’une des méthodes décrites en regard de la figure 1.

Dans des modes de réalisation préférentiels, le procédé 300 comporte en amont de l’étape de liaison, une étape 325 de fixation de chaque plaque de soutien à deux tiges d’exondation fixées aux rails.

Cette étape 325 de fixation est réalisée, par exemple, par une mise en appui de chaque plaque de soutien contre chaque pair de tiges.

Claims

REVENDICATIONS

1. Kit (100) pour former un dispositif d’exondation de supports (105) d’huîtres, caractérisé en ce qu’il comporte : - un arbre (110) comportant au moins une accroche (115) pour câble, - au moins deux plaques (205) de support de l’arbre comportant chacune un moyen (210) de fixation amovible à un rail externe, - au moins un câble (120) pour être fixé à une accroche d’une part et à un support d’huîtres d’autre part, - un volant (125) amovible et comportant un moyen de fixation à l’arbre de manière à enrouler ou dérouler le câble autour de l’arbre en fonction d’une rotation réalisée.
2. Kit (100) selon la revendication 1, qui comporte au moins une plaque (215) de soutien de l’arbre comportant chacune un moyen (220) de fixation amovible à deux tiges d’exondation.
3. Kit (100) selon l’une des revendications 1 ou 2, qui comporte pour chaque plaque de support (205) et/ou de soutien (215), une plaque (225) élévatrice comportant un moyen (230) de liaison au moyen de fixation et un moyen (235) d’attache au rail externe.
4. Kit (100) selon l’une des revendications 1 à 3, qui comporte un moyen (240) d’entraînement en rotation automatique de l’arbre (110).
5. Kit (100) selon l’une des revendications 1 à 4, qui comporte un moyen (245) d’association mécanique de l’arbre (110) à un arbre tiers, de sorte qu’une rotation de l’arbre entraîne l’arbre tiers en rotation.
6. Kit (100) selon l’une des revendications 1 à 5, qui comporte au moins un tube (405) présentant une fente latérale destinée à permettre le passage d’une tige (145) de structure d’ostréiculture et à permettre le coulissement d’au moins un câble (120) sur une surface externe.
7. Structure (200) d’ostréiculture, caractérisée en ce qu’elle comporte : - deux rails (140) de support de tiges (145) d’exondation non colinéaires, - au moins un dispositif (100) d’exondation de support d’huîtres formé par un kit, selon l’une des revendications 1 à 6, fixé à chaque rail.
8. Structure (200) selon la revendication 7, qui comporte au moins deux tiges (145) d’exondations, supportées par les rails (140), l’arbre (110) étant positionné entre les deux tiges, au moins un câble (120) étant en appui sur chaque tige.
9. Procédé (300) d’assemblage d’un kit selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comporte : - une étape (305) de fixation de chaque plaque de support à un rail distinct d’une structure d’ostréiculture, - une étape (310) de liaison de l’arbre à chaque plaque, - une étape (315) de fixation d’au moins un câble à au moins une accroche de l’arbre et - une étape (320) de fixation du volant.
10. Procédé (300) selon la revendication 9 quand la revendication 9 dépend de la revendication 2, qui comporte en amont de l’étape de liaison, une étape (325) de fixation de chaque plaque de soutien à deux tiges d’exondation fixées aux rails.