FR3092125A1

FR3092125A1 - Dispositif de liaison réglable

Info

Publication number: FR3092125A1
Application number: FR1900658A
Authority: FR
Inventors: Daniel Mouton
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-01-24
Filing date: 2019-01-24
Publication date: 2020-07-31
Anticipated expiration: 2039-01-24
Also published as: EP3914789A1; FR3092125B1; WO2020152285A1

Abstract

L’invention concerne un dispositif de liaison réglable à l’effet de composer avec le même élément, des blocs à bancher ou des blocs coffrant, dans un choix de plusieurs largeurs, tout en réduisant le poids des blocs ainsi constitués autant que leur volume de transport pour ce qui concerne les blocs de béton de granulat minéral et, pour ce concerne les blocs coffrant en mousse, étendre les possibilités de choix des largeurs de la partie réservée au matériau de remplissage, que ce soit du béton ou un autre matériau. Le dispositif, selon l’invention, est particulièrement destiné à la réalisation d’entretoises de blocs à bancher en béton, de blocs coffrant en mousse ou de blocs de panneaux de bois.

Description

Dispositif de liaison réglable

La présente invention a pour objet d’apporter des perfectionnements à la construction de divers murs au moyen d’un dispositif de liaison réglable à l’effet de composer avec le même élément, des blocs à bancher ou des blocs coffrant, dans un choix de plusieurs largeurs, tout en réduisant le poids des blocs ainsi constitués autant que leur volume de transport pour ce qui concerne les blocs de béton de granulat minéral et, pour ce concerne les blocs coffrant en mousse, étendre les possibilités de choix des largeurs de la partie réservée au matériau de remplissage, que ce soit du béton ou un autre matériau.

La quasi-totalité des produits proposés et mis sur le marché sont des blocs de granulats du type « bloc à bancher » qui sont moulés en une seule pièce et qui présentent au moins une alvéole verticale fermée sur ses 4 faces par les parois extérieures et les entretoises internes.

S’ils permettent la mise en place des barres d’armatures verticales sans grande difficulté, ces blocs nécessitent cependant un recouvrement sensible de ces barres surtout pour des ouvrages de hauteur importante.

Ces blocs se mettent en œuvre par alignement et superposition des rangs et par un remplissage des blocs en béton généralement armé.

Des blocs de ce type présentent des dispositifs d’emboîtement facilitant leurs alignements verticaux et/ou horizontaux.

Les blocs à bancher existants sont en général disponibles dans un choix limité de largeurs de fabrication : 20, 25, 27 ou 30 cm. Ces blocs sont assemblables au moins par emboîtement longitudinal puis par superposition, avec ou sans emboîtement vertical selon les modèles et les fabricants.

Les entretoises reliant les deux faces extérieures des blocs à bancher sont conçues pour recevoir des barres horizontales à espacement régulier.

Par ailleurs, les blocs à bancher sont presque tous réalisés en béton de granulat minéral alors que leur utilisation pourrait être pertinente pour des murs réalisés en béton de fibres végétales, en particulier, s’ils étaient produits dans ce matériau qui permet un allègement du bloc lui-même mais aussi une meilleure isolation thermique.

Cependant, la masse des entretoises entrave une bonne répartition du matériau de remplissage, même avec un béton dont la masse volumique est importante, et plus encore avec un matériau de beaucoup plus faible densité.

De même, dans cette proposition de bloc fermé, le poids des blocs à bancher dans des largeurs de 20 à 30 cm est non-négligeable, 20 à 24 kg et constitue un facteur de pénibilité à la manutention pour l’opérateur chargé de leur mise en œuvre.

Le positionnement de ces blocs fermés ne peut se faire qu’à côté de poteaux de structure existante et l’habillage de ces poteaux est alors réalisé sur mesure et sur place.

D’un autre côté, des blocs de polystyrène pour la plupart, du type « bloc coffrant », qui sont moulés soit en une seule pièce avec leurs entretoises intégrées au moulage, qu’elles soient elles-mêmes dans le même matériau que les parois du bloc ou dans un autre matériau, métallique par exemple, soit moulés en 2 pièces faciales (parois) qui seront ensuite jointes par une entretoise, en matériau de type plastique en général, pour former le bloc coffrant.

Dans le cas où le bloc est moulé en une seule fois avec des entretoises du même matériau, il possède, hormis le matériau lui-même et ses qualités isolantes, les mêmes défauts que les blocs à bancher en béton de granulats.

Dans le cas où le bloc est fabriqué et constitué par deux pièces de parois qu’il faut assembler par une entretoise, la mise en œuvre des barres d’armatures, surtout horizontales, s’en trouve grandement facilitée à condition que les entretoises soient uniquement traversantes et ne soient pas des « cadres » fermés.

Ces blocs se mettent également en œuvre par alignement et superposition des rangs et par un remplissage de la partie réservée à cet effet en béton généralement armé.

Les blocs coffrant existants sont en général disponibles dans un choix étendu de largeurs de fabrication qui varie essentiellement par l’épaisseur d’une ou des deux parois du bloc.

Cependant, c’est la dimension interne disponible pour le coulage du béton qui est conditionnée par la largeur des entretoises qui sont dans la quasi-totalité des cas de largeur fixe. Les largeurs fixes varient essentiellement entre 14 et 21 cm.

Ces blocs coffrant pourraient être plus facilement utilisés si la dimension des entretoises permettait d’élargir la partie réservée au béton afin d’intégrer dans celui-ci des poteaux de structure existante, par exemple.

Les entretoises disponibles sur le marché et vendues indépendamment de blocs sont essentiellement destinées aux blocs légers de mousse, polystyrène et autres mousses, peu au bois, mais pas aux produits de granulat minéral de type béton et sont de largeurs non-réglables.

Pour pallier aux différents inconvénients évoqués ci-dessus, l’invention a pour objet de proposer un dispositif de liaison réglable, une entretoise, à l’effet de composer par assemblage du même élément, des blocs à bancher ou des blocs coffrant, dans un choix de plusieurs largeurs tout en réduisant le poids des blocs ainsi constitués autant que leur volume de transport pour ce qui concerne les blocs en béton de granulats et, pour ce qui concerne les blocs coffrant, des largeurs plus importantes de la partie réservée au béton.

Le dispositif est constitué d’un élément simple qui s’emboîte mutuellement l’un dans l’autre, en vis-à-vis, pour constituer une entretoise avec la possibilité de régler l’écartement des deux parois du bloc à composer dans différentes largeurs de blocs à bancher similaires à celles existantes sur le marché : 20, 25 et 27,5 cm en particulier, et même jusqu’à 30 cm.

Le matériau des éléments constituant l’entretoise, de préférence en matière de type plastique, bien plus léger que le matériau des parois du bloc de béton de granulats, réduit ainsi sensiblement le poids de ce bloc lors de sa mise en œuvre.

Ainsi, des blocs à bancher qui sont produits dans une hauteur de 20 cm, par exemple, seront sensiblement allégés du poids des entretoises en béton.

Ce gain de poids peut également permettre de produire des parois plus hautes, 25 cm par exemple, qui, une fois assemblées pour former le bloc, resteront d’un poids légèrement inférieur au bloc de hauteur en 20 cm avec ses entretoises en béton, ce qui constituera un gain de productivité en n’ayant à poser que 8 blocs au mètre-carré, en 50 cm de longueur par exemple, au lieu de 10 blocs.

Un dispositif de l’entretoise permet son emboîtement dans des réservations qui auront été prévues à cet effet dans les éléments constituant les parois à assembler pour former le bloc.

Par ailleurs, afin de passer plus aisément, à l’horizontale, certaines barres d’armatures ou des armatures préassemblées, une seule paroi peut être montée sur les entretoises, laissant ainsi l’autre côté libre pour passer et ligaturer ces armatures. La seconde paroi peut être mise en place après cette tâche.

De même, pour des raisons de poids qui peuvent rendre difficile la mise en place en hauteur des blocs complets sur les derniers rangs d’un mur, l’assemblage de la seconde paroi peut être fait dans un second temps, après que la première paroi équipée des entretoises ait été mise en place.

Les éléments des blocs, parois et entretoises, étant livrés démontés à chaque étape de livraison, le volume de transport est très sensiblement réduit pour ce qui concerne les blocs en béton de granulats en particulier et la palettisation est optimisée.

Pour les fabricants, l’intérêt est qu’il n’y a qu’une seule pièce à fabriquer pour former les entretoises, aux largeurs multiples, autant que pour les éléments de parois du bloc où une seule pièce peut être fabriquée, se positionnant indifféremment à droite ou à gauche.

Ces aspects facilitent grandement la gestion des stocks de ces éléments pour lesquels aucune gestion de différentes dimensions n’est nécessaire.

Pour la fabrication des éléments de parois en béton, il n’y a plus de place prise par des alvéoles dans les moules ; les moules peuvent ainsi produire 2 à 3 fois plus de mètre-carré équivalent/blocs en une seule opération de presse et le volume de stockage sur parc est réduit dans des proportions légèrement supérieures à celles de la production énoncée précédemment.

Ainsi, selon une première caractéristique, le dispositif réglable de liaison de deux parois peut être composé par un même élément (1), qui s’assemble mutuellement l’un dans l’autre, en vis-à-vis, pour constituer une entretoise réglable en largeur au moyen de crans en saillie (2et3) emboîtables dans des ouvertures en guichet (4), muni d’un système de verrouillage (5) et, sur son arête supérieure horizontale (8) et sur son arête verticale oblique intérieure (9), des encoches (10et11), ainsi que d’un dispositif d’emboîtement (23) à insérer dans une paroi (20).

Par ailleurs, l’entretoise, une fois assemblée aux parois du bloc, peut constituer une prise manuelle naturelle facilitant la manutention du bloc. La forme et la section de l’élément sont réduites afin de faciliter cette prise, d’une part, et ne pas entraver la répartition du matériau de remplissage des blocs, d’autre part.

Une partie de la paroi de l’élément peut être perforée à ce même effet, tant pour assurer l’emboîtement des pièces entre elles, que pour ne pas entraver le passage du béton au coulage, que pour placer d’éventuelles barres d’armatures complémentaires.

Selon un mode de réalisation, les crans et les alvéoles disposés alternativement sur la partie supérieure et horizontale haute permettent un assemblage par emboîtement de deux éléments semblables.

Afin de faciliter le réglage des emboîtements des éléments entre eux, les crans en saillie peuvent être disposés à espaces réguliers pour correspondre aux dimensions standards, en largeur, des blocs à bancher.

Par ailleurs, ce système d’emboîtement mutuel doit pouvoir supporter le poids des blocs assemblés sans se déformer par un ajustement précis, dans la forme, d’un cran avec une ouverture en guichet.

Ainsi, selon une seconde caractéristique, l’élément (1), qui est en forme d’équerre en vue de face, peut présenter sur une seule face de la partie haute et horizontale (12) de cette équerre, des crans en saillie (2et3) disposés verticalement à espaces réguliers ainsi que, alternativement entre ces crans (2), des ouvertures en guichet (4) de même forme que les crans en saillie (2) et sensiblement de même largeur, disposées de la même manière et en même nombre.

Afin de maintenir la position de l’emboîtement choisi et son maintien durant les opérations de manutention et de mise en place du bloc, et ainsi que durant la phase de coulage du béton ou d’un autre matériau de remplissage, un dispositif de verrouillage de l’emboîtement permet, par simple pression manuelle exercée par l’opérateur, de figer cette position.

Disposé sur un cran qui est toujours engagé quelle que soit la position d’emboîtement choisie, ce dispositif peut permettre de déboîter assez facilement les deux éléments en cas d’erreur de choix de la largeur de l’entretoise formée.

Ainsi selon une caractéristique supplémentaire, le verrouillage de la position choisie d’emboitement de deux éléments (1) peut être assuré, au moins en combinaison avec le cran de tête (3), par un dispositif (5) placé sur deux côtés opposés de ce cran (3), actionné par une simple pression manuelle de l’opérateur, et dont la largeur cumulée, à la base de jonction avec la partie horizontale haute (12), des deux dispositifs (5) et du cran (3), est égale à la largeur du cran (2).

Par ailleurs, le débordement de la partie verticale de l’entretoise, en pied de celle-ci, peut assurer un guidage avec le bloc du rang inférieur ce qui facilite la fabrication des éléments de parois qui n’ont pas besoin, particulièrement à cet effet, de profilés d’emboîtement ni sur leurs arases inférieures ni sur leurs arases supérieures.

De même, à la pose, l’alignement vertical de chaque rang de blocs avec le rang inférieur est assuré par les entretoises dont la base de celles-ci dépasse de l’arase basse de chaque paroi, constituant ainsi un guide physique à la bonne mise en place du bloc, tel qu’illustré en particulier sur la figure 16.

Ainsi, le pied (14) de la partie verticale (13) de l’élément (1) peut être terminé partiellement par une platine d’arrêt (16) de la longueur d’emboîtement dans la paroi (20) et la partie verticale (13) se termine par une partie saillante (17) à l’appui (18) sur la paroi (20) du bloc inférieur.

L’entretoise formée par l’assemblage de deux éléments peut recevoir d’éventuelles barres d’armatures à béton.

Ainsi, l’arase supérieure (8) de la partie haute et horizontale (12) peut être munie d’encoches (10) et la partie verticale (13) peut être munie sur son chant vertical oblique intérieur (9) d’une encoche (11) formant un ergot (19).

Par ailleurs, à mesure que l’on élargi l’entretoise, les ouvertures en guichet qui ne sont plus obstruées par un cran peuvent également recevoir des barres d’armatures, tel que représenté sur les figures 18 à 20, sans pour autant les utiliser toutes, ce qui contribue conséquemment au renforcement du béton.

L’entretoise constituée par l’assemblage de deux éléments doit s’insérer dans les deux parois qu’elles relient et maintenir leur écartement tant à la manipulation qu’au coulage du matériau de remplissage.

Un dispositif par emboîtement coulissant permet de positionner facilement l’entretoise formée par les deux éléments dans une paroi. Autant pour limiter la longueur de coulissement de l’entretoise que pour utiliser celle-ci comme poignée de préhension, la hauteur totale de l’élément doit être inférieure à la hauteur de la paroi et la partie femelle du dispositif intégrée dans la paroi ne doit pas être débouchante en partie haute de celle-ci, tel qu’illustré sur la figure 16.

Ainsi, le chant vertical (6) de la partie verticale (13) de l’élément (1) peut être terminé par un profilé en retour (7) positionné perpendiculairement à la face de cette partie verticale (13) de l’élément (1) et que ce profilé (7) s’étend sur la hauteur (H 1) de l’élément (1) et que cette hauteur (H 1) est inférieure à la hauteur (H 2) de la paroi (20).

Afin de compenser à la fois l’excentrement de l’axe de l’entretoise, lors de l’assemblage de deux éléments, et de renforcer la jonction avec le profilé d’emboîtement qui pourrait être fortement sollicitée lors des manipulations des blocs, un renfort d’épaisseur peut être placé dans l’angle entre le profilé et la partie verticale, le tout constituant le dispositif d’emboîtement complet dans une paroi, tel qu’illustré par la figure 14.

Ainsi, le dispositif d’emboîtement coulissant mâle (23) de l’élément (1) peut être constitué à leur jonction perpendiculaire avec, et par, la partie verticale (13), avec le profilé vertical (7) et avec un renfort d’épaisseur (21), disposé dans l’angle de jonction qui s’étend verticalement depuis le haut de l’élément (1) à la platine d’arrêt (16) située en pied (14) de la partie verticale (13).

Le dispositif d’emboîtement femelle (24), correspondant au dispositif d’emboîtement mâle (23) de l’élément (1) disposé dans la paroi (20), fait partie du présent brevet.

Ainsi, le dispositif d’emboîtement femelle (24), correspondant au dispositif d’emboîtement mâle (23) de l’élément (1) disposé dans la paroi (20), fait partie du présent brevet.

Ce dispositif de liaison réglable est approprié à la réalisation de blocs à bancher en général, en béton de granulat minéral ou de terre cuite, mais aussi pour des blocs de béton cellulaire ou tout autre type de béton.

Il est également approprié pour des blocs coffrant de type polystyrène expansé ou extrudé, de polystyrène graphité ou d’autres mousses, de polyuréthane par exemple.

L’utilisation de ce dispositif de liaison réglable pour des panneaux de plaquettes ou de particules de bois, pour les murs de constructions en bois où un remplissage avec un isolant en vrac est utilisé, peut être aussi adaptée.

Le mode général de réalisation des murs est similaire à la majorité des ouvrages réalisés avec des blocs à bancher, sans qu’il soit utile de décrire les différentes opérations de réalisation des parties structurelles en béton armé ou en bois qui relèvent chacune de leurs règles professionnelles ou normatives.

Les figures annexées illustrent l’invention :

représente l’élément 1 en vue de face du côté des crans ;

représente l’élément 1 en vue de face du côté sans crans ;

représente deux éléments 1 en vis-à-vis en première position d’assemblage, vue de dessus ;

représente en vue de face les deux éléments 1 assemblés de la figure 3 ;

représente deux éléments 1 en vis-à-vis en seconde position d’assemblage, vue de dessus ;

représente en vue de face les deux éléments 1 assemblés de la figure 5 ;

représente deux éléments 1 en vis-à-vis en troisième position d’assemblage, vue de dessus ;

représente en vue de face les deux éléments 1 assemblés de la figure 7 ;

représente deux éléments 1 en vis-à-vis en quatrième position d’assemblage, vue de dessus ;

représente en vue de face les deux éléments 1 assemblés de la figure 9 ;

représente deux éléments 1 en vis-à-vis en cinquième position d’assemblage, vue de dessus ;

représente en vue de face les deux éléments 1 assemblés de la figure 11 ;

représente le détail du dispositif de verrouillage disposé de chaque côté du cran de tête ;

représente le détail de l’emboîtement d’un élément 1 dans une paroi ;

représente le détail de l’emboîtement dans une paroi sans élément 1 ;

représente l’insertion verticale d’une entretoise dans 2 parois et son positionnement sur les parois inférieures ;

représente une possibilité de positionnement des barres d’armatures dans les encoches et dans les ouvertures en guichet ;

représente une possibilité de positionnement des barres d’armatures dans les encoches et dans les ouvertures en guichet.

Détails des éléments :

En référence à ces figures, l’élément (1) illustré par les figures 1 à 3 est en forme d’équerre et constitué en une seule pièce de :
- une partie plate horizontale haute (12) continuée par une partie plate verticale (13) débordant en partie haute de la partie horizontale (12) ;
- crans en saillie (2) disposées à espaces réguliers sur une seule face de la partie horizontale haute (12) ;
- d’ouvertures en guichet (4) disposées alternativement et à espaces réguliers entre les crans en saillie (2) et sensiblement de la même largeur que ceux-ci ;
- dispositifs de verrouillage (5) d’emboîtement disposés individuellement sur deux côtés opposés du cran de tête (3), actionnable par simple pression manuelle ;
- un profilé (7) disposé verticalement et perpendiculairement à la face de la partie verticale (13) sur la hauteur (H 1) de son chant vertical (6) ;
- une platine d’arrêt (16) disposée en pied (14) de la partie verticale (13) ;
- une partie saillante (17) à l’appui (18)sur le bloc inférieur, en continuité de la partie verticale (13) ;
- des encoches (10) disposées sur l’arase supérieure de la partie horizontale haute (12) ;
- une encoche (11) disposée sur le chant vertical intérieur et oblique (9) de la partie verticale (13) formant un ergot (19).

Afin de faciliter les emboîtements, les crans en saillie (2) peuvent être d’une dimension très légèrement inférieure à celle des ouvertures en guichet (4).

Principe d’assemblage :

Présenter deux éléments (1) avec leurs crans (2et3) en vis-à-vis et leur profilé d’emboîtement (7) vers l’extérieur, en choisissant une largeur tel que montré sur les figures 3, 5, 7, 9 et 11, puis en exerçant une pression manuelle pour engager les crans (2et3) dans les ouvertures en guichet (4) et bloquer les dispositifs de verrouillage (5).

Les figures 4, 6, 8, 10 et 12 illustrent les différentes possibilités de positions d’emboîtement.

La partie saillante (17) du pied (14) de l’élément (1) est particulièrement utile au guidage du bloc constitué sur les blocs du rang inférieur, tel qu’illustré sur la figure 16.

La réalisation d’un emboîtement maximal en largeur, selon la figure 12, par les deux crans de tête (3) seulement, se fait de préférence par moitié, en emboîtant l’élément (1) dans chaque paroi (20) à assembler par entretoise, en mettant d’abord en place une paroi munie de ses éléments (1), puis en plaçant ensuite la paroi opposée à relier et en insérant les crans (3) une fois en position, afin d’éviter des risques de rupture des éléments (1) ou de leurs crans (3) dans cette position où la contrainte de flexion, due au poids des parois (20), est maximale.

Ce montage et ce positionnement en deux étapes, quelle que soit la largeur choisie, est particulièrement adapté, contrairement aux blocs à bancher fermés, au montage des blocs autour d’un ouvrage existant, cage d’armatures en particulier, poteau en bois, en béton ou en acier par ailleurs.

L’insertion de barres d’armatures, dans les encoches (10et11) prévues à cet effet ou dans les ouvertures en guichet (4) se fait à l’avancement de l’érection du rang de blocs au moins avant de fermer l’about du rang ou en fonction de la longueur des barres à placer dans ces dispositifs (10,11ou4) pouvant les recevoir.

Les figures 17 à 20 illustrent les possibilités de placement des barres d’armatures.

A titre d’exemples non-limitatifs des blocs peuvent ainsi être composés avec 4 éléments (1), soit 2 entretoises :
- des blocs à bancher en béton de 20 cm, de 22,5 cm, de 25 cm, de 27,5 cm et de 30 cm ;
- des blocs coffrant en PSE, PG, PU, XPS avec des largeurs de partie interne réservée au béton variant de 14 et 24 cm environ ;
- des murs en panneaux de bois ou de particules de bois, avec des largeurs de partie interne réservée à l’isolant variant de 14 et 24 cm environ.

Mur comportant des blocs caractérisé en ce qu’un bloc au moins de ce mur comporte au moins deux éléments1.

L’élément, selon l’invention et la nature du matériau utilisé pour sa fabrication, est particulièrement destiné à la réalisation d’entretoises de blocs à bancher en béton, de blocs coffrant en mousse ou de blocs de panneaux de bois.

Claims

Dispositif réglable de liaison de deux parois, constituant une entretoise réglable en largeur, caractérisé en ce qu’il est composé par deux éléments (1) qui s’assemblent mutuellement l’un dans l’autre, en vis-à-vis, au moyen de crans en saillie (2et3) emboîtables dans des ouvertures en guichet (4), muni d’un système de verrouillage (5) et, sur l’arête supérieure horizontale (8) de la partie haute et horizontale (12), des encoches (10) et, sur l’arête verticale oblique intérieure (9) de la partie verticale (13), une encoche (11) formant un ergot (19), ainsi que d’un dispositif d’emboîtement mâle (23) à insérer dans un dispositif d’emboîtement femelle (24) placée dans une paroi (20).
Dispositif réglable de liaison de deux parois selon la revendication 1 caractérisé en ce que l’élément (1), qui est en forme d’équerre en vue de face, présente sur une seule face de la partie haute et horizontale (12) de cette équerre, les crans en saillie (2et3) disposés verticalement à espaces réguliers ainsi que, alternativement entre ces crans en saillie (2), les ouvertures en guichet (4) de même forme que les crans en saillie (2) et sensiblement de même largeur, disposées de la même manière et en même nombre.
Dispositif réglable de liaison de deux parois selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que le verrouillage de la position choisie d’emboitement de deux éléments (1) est assuré, au moins en combinaison avec le cran de tête (3), par le système de verrouillage (5) placé sur deux côtés opposés de ce cran de tête (3), actionné par une simple pression manuelle de l’opérateur, et dont la largeur cumulée, à la base de jonction avec la partie horizontale haute (12), des deux systèmes de verrouillage (5) et du cran de tête (3), est égale à la largeur du cran en saillie (2).
Dispositif réglable de liaison de deux parois selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie verticale (13) de l’élément (1) est munie d’un pied (14), ledit pied étant terminé partiellement par une platine d’arrêt (16) de la longueur d’emboîtement dans la paroi (20) et que la partie verticale (13) se termine par une partie saillante (17) à l’appui (18) sur la paroi (20) du bloc inférieur.
Dispositif réglable de liaison de deux parois selon la revendication 1 caractérisé en ce que le chant vertical (6) de la partie verticale (13) de l’élément (1) est terminé par un profilé en retour (7) positionné perpendiculairement à la face de cette partie verticale (13) de l’élément (1) et que ce profilé (7) s’étend sur la hauteur (H 1) de l’élément (1) et que cette hauteur (H 1) est inférieure à la hauteur (H 2) de la paroi (20).
Dispositif réglable de liaison de deux parois selon les revendications 1, 4 et 5 caractérisé en ce que le dispositif d’emboîtement mâle (23) de l’élément (1) est constitué à la jonction perpendiculaire avec la partie verticale (13), avec le profilé en retour (7) et avec un renfort d’épaisseur (21), disposé dans l’angle de jonction qui s’étend verticalement depuis le haut de l’élément (1) à la platine d’arrêt (16) située en pied (14) de la partie verticale (13).
Dispositif d’emboîtement femelle (24), caractérisé en ce qu’il est disposé dans une paroi (20) pour l’emboîtement avec le dispositif d’emboîtement mâle (23) du dispositif de liaison réglable selon l’une quelconque des revendications précédentes.
Mur selon les revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un bloc au moins de ce mur comporte au moins deux éléments1.