FR3090284A1 - Sac équipé d’un accessoire de répartition de charge - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne un sac comprenant une bretelle de portage, dans lequel :- une armature (2) équipe la bretelle, laquelle armature présente des propriétés élastiques,- l’armature (2) présente une portion supérieure courbée (20) située, en usage, au niveau de l’épaule sur laquelle est installée la bretelle,- la portion supérieure courbée (20) se prolonge vers le bas par une portion longitudinale avant (21) conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une première région du tronc du porteur autre que l’épaule sur laquelle est installée la bretelle de portage,- la portion supérieure courbée (20) se prolonge également par une portion longitudinale arrière (22) conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une seconde région du tronc du porteur autre que l’épaule, laquelle seconde région est distincte de la première région. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 2a

Description

Description
Titre de l'invention : Sac équipé d’un accessoire de répartition de charge
[0001] Domaine technique,
[0002] L’invention a pour objet un sac équipé d’un accessoire de répartition de charge.
Elle concerne le domaine technique général des sacs à dos ou paquetage portés par le corps humain.
[0003] Technique antérieure,
[0004] Une charge transportée dans un sac est transmise au dos du porteur par des bretelles qui passent sur les épaules dudit porteur. Si la charge est importante, le poids du sac est principalement transféré au niveau des hanches (dans le cas où une ceinture ventrale équipe le sac) et au niveau des épaules du porteur, qui peut ressentir une pression excessive et inconfortable à ce niveau du corps. De nombreuses solutions ont été proposées pour réduire cette distribution inconfortable de la charge sur les épaules du porteur.
[0005] Les documents brevets EP2371232 (ADIDAS) ou FR2781135 (ROSSIGNOL) décrivent par exemple un sac comprenant une paire de bretelles. Une portion de la partie supérieure de chaque bretelle est constituée par une partie élastique limitée en allongement. Cette partie élastique vise à découpler le sac à dos de son porteur pour d'une part améliorer le confort en permettant au porteur de moins ressentir sur ses épaules les mouvements, en général brusques, lors de la pratique du sport ou lors du déplacement dudit porteur.
[0006] Le document brevet EP0570193 (KARRIMOR) décrit une épaulette pour la bretelle d'un sac, qui comporte un élément allongé en mousse synthétique comprenant une ou plusieurs feuilles en matière plastique relativement rigide montées sur sa face éloignée du corps du porteur. L'épaulette contient plusieurs bandes allongées en matière plastique relativement rigide disposées côte-à-côte dans le sens de la longueur de l'élément en mousse, en étant séparées par des espacements. Lorsqu'une telle épaulette est utilisée sur le sac à dos, la surface de transmission est accrue, ce qui augmente le confort du porteur et/ou la capacité de charge. Grâce aux bandes allongées, la charge est étalée et les épaulettes deviennent flexibles.
[0007] Le document brevet EP2606763 (WOOHYUNG) décrit une bretelle de portage d’un sac comprenant une partie pouvant être gonflée à l’air. Ce coussin d’air permet non seulement de réduire l’effet de la pression sur l’épaule du porteur, mais également, en entrant en contact étroit avec l'épaule, d’empêcher le sac de glisser ou de se déplacer latéralement.
[0008] Le document brevet US5961019 (GLEASON) décrit une bretelle de portage d’un sac pourvue d’un coussinet permettant d’amortir et de répartir le poids du sac sur les épaules de l’utilisateur.
[0009] Le document brevet EPI499212 (COMPAGNIA DEL VIAGGIO) décrit une bretelle de portage d’un sac pourvue d’un organe additionnel pour mieux répartir le poids du sac sur les épaules de l’utilisateur. Cet organe additionnel est composé de segments articulés.
[0010] Dans toutes les solutions techniques précitées, les bretelles appuient principalement sur les épaules et les clavicules du porteur de sorte que les épaules et les clavicules restent sollicitées.
[0011] Le document brevet US2011/108595 (HOAG LANCE) décrit une structure exosquelettique pour sac à dos. Cette structure permet de reporter tout ou partie de la charge vers les hanches du porteur. Sa conception est toutefois particulièrement complexe, encombrante et doit être relativement onéreuse.
[0012] Le document brevet FR3052650 (ERRAFI) décrit un sac comprenant une bretelle de portage droite et une bretelle de portage gauche adaptées, en usage, à s’installer respectivement au niveau de l’épaule droite et de l’épaule gauche d’un porteur. Une armature de rigidification équipe chacune des bretelles de portage, cette armature présentant une portion supérieure courbée en crochet qui se prolonge vers le bas par une portion longitudinale. L’armature est réalisée dans un matériau présentant des propriétés élastiques, de sorte que ladite armature se déforme élastiquement avec un effet ressort lorsque le sac est installé sur les épaules du porteur. La portion supérieure courbée en crochet est située, en usage, au niveau de l’épaule sur laquelle est installée la bretelle de portage équipée de l’armature de rigidification. La portion longitudinale présente un segment qui est vrillé autour de l’axe longitudinal de ladite portion longitudinale de manière à ce que, en usage, la bretelle de portage équipée de l’armature de rigidification se plaque contre une région du tronc du porteur autre que l’épaule sur laquelle est installée ladite bretelle, ladite bretelle se plaquant contre la partie latérale du torse, au niveau des flancs, dans la région de l’hypochondre et/ou des flancs latéraux du porteur de sorte que tout ou partie de la charge dudit sac est répartie au niveau de cet appui.
L’armature décrite dans ce document brevet forme un accessoire de répartition de charge qui permet de ne plus porter tout ou partie du poids du sac sur l’épaule et la clavicule du porteur. Le poids du sac est maintenant déporté, au moins en partie, vers une zone d’appui qui peut être davantage sollicitée que les épaules, avec un degré de confort acceptable pour le porteur. Le sac paraît alors plus léger à porter pour le porteur.
Les effets de cette armature peuvent toutefois trouvés des limites lorsque le sac a une charge relativement importante (par exemple égale ou supérieure à 10 kg). En effet, avec de telles charges, la bretelle se plaque contre la partie latérale du torse mais également contre l’épaule du porteur de sorte que ces dernières sont davantage sollicitées, avec un degré de confort moindre pour le porteur. En outre, ces armatures ne sont pas particulièrement bien adaptées pour des sacs mono-bretelle.
[0013] Un objectif de l’invention est de remédier à cet état des choses.
Un autre objectif de l’invention est d’améliorer le confort du porteur pour des charges importantes et/ou d’augmenter la charge à porter.
Un objectif supplémentaire de l’invention est de proposer un sac avec lequel le poids de la charge est mieux réparti sur le corps du porteur.
Encore un autre objectif supplémentaire de l’invention est de proposer une solution pour déporter tout ou partie du poids du sac des épaules du porteur, qui soit simple, d’encombrement réduit et peu onéreuse.
[0014] Présentation de l’invention.
[0015] La solution proposée par l’invention est un sac comprenant au moins une bretelle de portage adaptée, en usage, à s’installer au niveau d’une épaule d’un porteur, dans lequel :
- une armature de rigidification équipe la bretelle de portage, laquelle armature présente des propriétés élastiques de sorte qu’elle se déforme élastiquement avec un effet ressort lorsque ladite bretelle équipée de ladite armature est installée sur une épaule du porteur,
- l’armature de rigidification présente une portion supérieure courbée située, en usage, au niveau de l’épaule sur laquelle est installée la bretelle de portage,
- la portion supérieure courbée se prolonge vers le bas par une portion longitudinale avant s’étendant, en usage, vers le bas du tronc du porteur, depuis la face ventrale dudit porteur,
- la portion longitudinale avant est conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une première région du tronc du porteur autre que l’épaule sur laquelle est installée ladite bretelle,
- la portion supérieure courbée se prolonge également par une portion longitudinale arrière, laquelle portion longitudinale arrière s’étend, en usage, vers le bas du tronc du porteur, depuis la face dorsale dudit porteur,
- la portion longitudinale arrière est conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une seconde région du tronc du porteur autre que l’épaule, laquelle seconde région est distincte de la première région.
[0016] L’armature de rigidification forme maintenant un arceau qui est installé de part et d’autre du tronc du porteur. Cet arceau enserre le tronc du porteur et agit comme une pince de sorte que le poids du sac est maintenant déporté, au moins en partie, vers deux zones d’appuis (la première région du tronc où appui la portion longitudinale avant et la seconde région du tronc où appui la portion longitudinale arrière). La charge du sac peut alors être augmentée par rapport à celle du sac décrit dans le document brevet ER3052650 précité, avec un degré de confort équivalent pour le porteur. Le sac paraît donc encore plus léger à porter. En outre, le fait que l’armature agisse comme une pince, permet de l’utiliser sur un sac mono-bretelle.
[0017] D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont listées ci-dessous. Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus, et faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :
- La portion longitudinale arrière est avantageusement conformé de manière à ce que, en usage, ladite portion se plaque contre une région dorsale du porteur ou contre un flanc latéral dudit porteur.
- Selon un mode de réalisation, la portion longitudinale arrière comporte un segment qui est vrillé autour de l’axe longitudinal de ladite portion longitudinale arrière, de sorte que ladite portion longitudinale arrière présente une face d’appui qui, en usage, est orientée parallèlement à la seconde région d’appui du tronc du porteur.
- En alternative, la portion longitudinale arrière présente un galbe dont la courbure assure, en usage, le plaquage de ladite portion longitudinale arrière contre une région dorsale du porteur ou contre un flanc latéral dudit porteur.
- En alternative, la portion longitudinale arrière intègre une aile latérale agencée pour, en usage, se plaquer contre une région dorsale du porteur ou contre un flanc latéral dudit porteur.
- La portion longitudinale avant est avantageusement conformée de manière à ce que, en usage, ladite portion se plaque contre une région ventrale du porteur ou contre un flanc latéral dudit porteur.
- Selon un mode de réalisation, la portion longitudinale avant comporte un segment qui est vrillé autour de l’axe longitudinal de ladite portion longitudinale avant, de sorte que ladite portion longitudinale avant présente une face d’appui qui, en usage, est orientée parallèlement à la première région d’appui du tronc du porteur.
- En alternative, la portion longitudinale avant présente un galbe dont la courbure assure, en usage, le plaquage de ladite portion longitudinale avant contre une région ventrale du porteur ou contre un flanc latéral dudit porteur.
- En alternative, la portion longitudinale avant intègre une aile latérale agencée pour, en usage, se plaquer contre une région ventrale du porteur ou contre un flanc latéral dudit porteur.
- La portion longitudinale avant et/ou la portion longitudinale arrière peuvent présenter une extrémité libre ayant une forme évasée.
- Avantageusement, le sac comporte une bretelle de portage droite et une bretelle de portage gauche adaptées, en usage, à s’installer respectivement au niveau de l’épaule droite et de l’épaule gauche d’un porteur, chacune desdites bretelles étant équipée d’une armature de rigidification.
[0018] Brève description des figures.
D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :
- une vue arrière d’un sac conforme à l’invention,
- est une vue de profil d’une armature conforme à l’invention, selon un premier mode de réalisation
- est une vue de face de l’armature de la figure 2a,
- est une vue en coupe selon A-A de l’armature de la figure 2a,
- est une vue en coupe selon A-A de l’armature de la figure 2a, dans une variante de réalisation,
- est une vue en coupe selon A-A de l’armature de la figure 2a, dans une autre variante de réalisation,
- est une vue de profil d’une armature conforme à l’invention, selon un deuxième mode de réalisation,
- montre, en perspective partielle, l’association d’une armature conforme à l’invention et d’une bretelle de portage, selon une première variante de réalisation,
- montre, en perspective partielle, l’association d’une armature conforme à l’invention et d’une bretelle de portage, selon une deuxième variante de réalisation,
- montre, en perspective partielle, l’association d’une armature conforme à l’invention et d’une bretelle de portage, selon une troisième variante de réalisation,
- montre l’association d’une armature conforme à l’invention et d’une bretelle de portage, selon une quatrième variante de réalisation,
- illustre, dans une vue d’ensemble de face, un sac conforme à l’invention porté par un porteur, équipé de l’armature de la figure 2a,
- illustre, dans une vue d’ensemble de côté, le sac de la figure 5,
- situe une première région d’appui ventrale de l’armature sur le tronc du porteur,
- situe une seconde région d’appui dorsale de l’armature sur le tronc du porteur,
- situe une région d’appui de l’armature sur un flanc latéral du porteur,
- est une vue de profil d’une armature conforme à l’invention, selon un troisème mode de réalisation,
- est une vue de face de l’armature de la figure 8a,
- illustre, dans une vue d’ensemble de côté, un sac conforme à l’invention équipée d’une armature selon la figure 8a ou 8b, porté par un porteur,
- est une vue de profil d’une armature conforme à l’invention, selon un quatrième mode de réalisation,
- est une vue en coupe selon B-B de l’armature de la figure 9a, - est une vue en coupe selon C-C de l’armature de la figure 9a, - est une vue de profil d’une armature conforme à l’invention, selon un cinquième mode de réalisation,
- est une vue en coupe selon D-D de l’armature de la figure 10a,
- illustre le positionnement, dans la région dorsale du porteur, d’une armature conforme à l’invention, selon un cinquième mode de réalisation,
- illustre le positionnement, dans la région ventrale du porteur, de l’armature selon le cinquième mode de réalisation,
- illustre le positionnement, dans la région du flanc latéral du porteur, de l’armature selon le cinquième mode de réalisation,
- illustre le positionnement, dans la région dorsale du porteur, d’une armature conforme à l’invention, selon un sixième mode de réalisation,
- illustre le positionnement, dans la région ventrale du porteur, de l’armature selon le sixième mode de réalisation,
- illustre le positionnement, dans la région du flanc latéral du porteur, de l’armature selon le sixième mode de réalisation,
- est une vue de profil d’une armature non couverte par l’invention, - [fig.l] illustre, dans une vue d’ensemble de côté, un sac conforme à l’invention porté par un porteur, équipé de l’armature de la figure 13.
[0019] Description des modes de réalisation,
[0020] L’invention concerne un sac destiné à être porté par un corps humain. Par “sac” on entend tout type d’accessoire muni d’une ou plusieurs bretelles de portage et qui est porté par le corps humain. Il peut s’agir d’un sac de voyage, d’un sac de sport, d’un sac de golf, d’un sac de randonné, d’un sac militaire ou de pompier, d’un cartable d’écolier, d’un porte-bébé, d’un gilet de protection (gilet pare-balle, vêtement de démineur), etc. De manière générale, ce sac est destiné à transporter une charge : vêtements, cahiers, matériel dont matériel militaire, bouteille à oxygène, lance à incendie, livres, accessoires de sport, bébé, etc.
[0021] La figure 1 représente un sac 1 du type sac à dos. Ce sac 1 est d’une conception classique. Il comprend notamment une cavité interne pour recevoir la charge à porter. Il présente une face arrière 10 qui, en usage (c’est-à-dire lorsque le sac 1 est porté), est en contact avec le dos du porteur.
[0022] Pour améliorer le confort du portage, l’extrémité inférieure de la face arrière 10 du sac 1 peut éventuellement se prolonger de chaque côté pour former des prolongements de hanche 10a, 10b du porteur. Chacun de ces prolongements 10a, 10b peut alors être pourvu d’une ceinture abdominale ou ventrale en deux parties 100a, 100b, qui permet de fixer la partie inférieure du sac 1 autour de la taille du porteur. Sur la figure 4, une boucle d’attache 100c permet de solidariser les deux parties 100a et 100b de cette ceinture. Cette dernière est bien connue de l’homme du métier. Cette ceinture abdominale n’est toutefois pas nécessaire pour la mise en œuvre de l’invention, la figure 5 illustrant, par exemple, un sac 1 qui en est dépourvue. Pour améliorer davantage le confort du porteur, la face arrière 10 peut être pourvue d’appuis lombaires 10c en surépaisseur.
[0023] Sur la figure 1, le sac 1 comprend une paire de bretelles de portage, respectivement une bretelle droite 1 la et une bretelle gauche 11b, lesquelles bretelles sont disposées sur la face arrière 10. Le sac 1 peut toutefois ne comporter qu’une seule bretelle de portage, auquel cas ledit sac est dit mono-bretelle. En usage, et comme illustré sur la figure 5, la bretelle droite 1 la est installée au niveau de l’épaule droite ED du porteur P et la bretelle gauche 11b est installée au niveau de son épaule gauche EG. Ces bretelles 1 la, 11b sont généralement plates. Leur largeur est par exemple comprise entre 10 mm et 100 mm.
[0024] Sans les armatures de rigidification 2 décrites plus avant dans la description, les bretelles lia et 11b sont souples, c’est-à-dire aisément déformable manuellement. Elles présentent chacune une extrémité supérieure, respectivement 110a et 110b, qui sont fixées sur la partie supérieure de la face arrière 10, par exemple par couture. Elles présentent également chacune une extrémité inférieure, respectivement 11 la et 111b, qui sont fixées sur la partie supérieure de la face arrière 10, par exemple par couture. Les extrémités inférieures 11 la et 111b sont avantageusement rattachées à la partie inférieure du sac 1 au moyen de sangles de réglage, respectivement 12a et 12b qui permettent de rendre les bretelles 10a, 10b réglables en longueur. L’extrémité supérieure 120a, 120b des sangles 12a, 12b est avantageusement reliées à l’extrémité inférieure 111a, 111b des bretelles lia, 11b par une boucle de réglage (non représentée). Sur la figure 1, l’extrémité inférieure 121a, 121b des sangles 12a, 12b est fixée sur le prolongement de hanche 10a, 10b, par exemple par couture. Sur la figure 6, l’extrémité inférieure 121a, 121b des sangles 12a, 12b est directement fixée au bas de la face arrière 10, par exemple par couture.
[0025] Les bretelles lia, 11b peuvent également être pourvues d’une attache ventrale en deux parties 119a, 119b, qui permet un meilleur ajustement de la position du sac 1 et de la position desdites bretelles selon l’anatomie et la morphologie du porteur P. Sur la figure 5, une boucle d’attache 119c permet de solidariser les deux parties 119a et 109b de cette attache.
[0026] Sur le figure 1, chaque bretelle 1 la et 11b est vrillée sur elle-même. Ce mouvement de torsion des bretelles 1 la et 11b est rendu possible grâce à une armature de rigidification 2 qui équipe une ou les deux dites bretelles, de manière temporaire ou permanente. Par « rigidification » on entend que les armatures 2 rigidifient les bretelles 1 la et 11b. Aussi, les bretelles 1 la et 11b sont plus rigides - ou moins souples - avec les armatures 2 que sans ces armatures, et/ou lesdites armatures impriment leur forme auxdites bretelles.
[0027] Ces armatures de rigidification 2 sont représentées sur les figures 2a, 2b, 3a et 3b. Pour simplifier la conception, l’armature équipant la bretelle droite 1 la est identique à l’armature équipant la bretelle gauche 11b. Les armatures droite et gauche peuvent toutefois être distinctes selon le type de sac à équiper et/ou selon l’anatomie et/ou la morphologie du porteur P.
[0028] Selon un mode de réalisation, les armatures 2 sont minces c’est-à-dire que leur section transversale présente une largeur ‘Ί” qui est supérieure à leur épaisseur ‘’e” (figure 2c). A titre d’exemple la largeur ‘Ί” est comprise entre 5 mm et 80 mm et l’épaisseur ‘’e” comprise entre 0,5 mm et 15 mm. Le caractère mince des armatures 2 leur confère légèreté, souplesse et élasticité.
[0029] Sur les figures 2a et 2c, les armatures 2 se présentent sous la forme de lames plates, à section transversale rectangulaire, ayant une forme générale en arceau (ou en fer à cheval). Les armatures 2 peuvent toutefois avoir une autre section transversale, notamment une section en ovale ou concave légèrement cintrée (figure 2d) de manière à épouser davantage la morphologie du porteur. Sur la figure 2e, l’armature 2 présente des nervures 200 permettant de la rigidifier.
[0030] Les armatures 2 présente des propriétés élastiques lui permettant de se déformer élastiquement, de manière réversible. Cette élasticité permet aux armatures 2 de suivre au mieux la courbure des bretelles lia, 11b ainsi que celle du tronc du porteur P, avec un effet ressort, comme expliqué en détail plus avant dans la description. Les armatures 2 peuvent être réalisées en : - plastique tel qu’un PVC ; - en métal tel que inox, alliage d’aluminium, alliage de cuivre, alliage de laiton ; - en matériau composite tel que fibres de verre ou fibres de carbone mélangées à une résine thermoplastique ou thermodurcissable ; bois stratifié, bois lamellé-collé ; - etc. Tout autre matériau convenant à l’homme du métier peut être utilisé. L’armature 2 peut encore être formée de plusieurs matériaux, comprenant par exemple une âme réalisée dans un matériau métallique, laquelle âme est enrobée de silicone ou d’un autre matériau plastique souple assurant une isolation électrique en plus d’un confort accru.
[0031] Sur les figures 2a et 2b, l’armature 2 présente une portion supérieure courbée, respectivement 20, qui est située, en usage, au niveau de l’épaule ED, EG sur laquelle est installée la bretelle de portage lia, 11b équipée de l’armature 2 respective. Ces portions en crochet 20 ont préférentiellement la forme d’un arc dont la courbure est adaptée à la morphologie des épaules ED, EG du porteur P.
[0032] Cette portion courbée 20 se prolonge vers le bas par une portion longitudinale avant et par une portion longitudinale arrière 22, de sorte que l’armature 2 a une forme générale en arceau ou en fer à cheval. La portion longitudinale avant 21 est installée dans la bretelle de portage 1 la, 11b. Elle s’étend, en usage, vers le bas du tronc du porteur P, depuis la face ventrale dudit porteur. Sur les figures 5 et 6, la portion longitudinale avant 21 s’étend dans la longueur de la bretelle de portage 1 la, 11b, jusqu’à l’extrémité inférieure 111a, 111b. L’extrémité inférieure 210 de la portion longitudinale avant 21 (c’est-à-dire l’extrémité libre) peut ne pas atteindre l’extrémité inférieure 111a, 111b des bretelles lia, 11b.
[0033] La portion longitudinale arrière 22 s’étend, en usage, vers le bas du tronc du porteur P, depuis la face dorsale dudit porteur. Les portions longitudinales avant 21 et arrière 22 sont ainsi disposées symétriquement de part et d’autre du plan coronal ou plan frontal du porteur P (plan de la figure 6 - plan perpendiculaire au plan médian et au plan transverse et qui sépare le corps du porteur en une partie antérieure ou ventrale et une partie postérieure ou dorsale).
[0034] Sur les figures annexées, de part la configuration des bretelles 1 la, 11b, les portions longitudinales arrière 22 ne coopèrent pas directement avec lesdites bretelles de sorte qu’elles viennent directement en contact avec le tronc du porteur. Toutefois, selon la configuration du sac 1 et des bretelles lia, 11b, les portions longitudinales arrière 22 peuvent coopérer directement avec lesdites bretelles, de la même façon que les portions longitudinales avant 21.
[0035] La longueur déroulée de l’armature 2 (longueur entre les extrémités 210-220) est par exemple comprise entre 200 mm et 2 m, la longueur des portions longitudinales 21a, 21b étant par exemple comprise entre 100 mm et 1,5 m. Cette longueur dépend de l’anatomie et/ou de la morphologie du porteur, ce dernier pouvant être un écolier enfant, un adolescent, un adulte, et un homme ou une femme.
[0036] Différentes techniques permettant de solidariser les armatures 2 aux bretelles lia, 11b vont maintenait être expliquées en détail, en référence aux figures 4a, 4b et 4c.
[0037] Dans le mode de réalisation de la figure 4a, tout ou partie de l’armature 2 est installée à l’intérieur de la bretelle 1 la, 11b. Les armatures 2 peuvent ainsi être placées ou retirées des bretelles lia, 11b selon le souhait du porteur. Lorsque les armatures 2 sont retirées, le porteur retrouve un sac classique. Sur les figures 1 et 6, l’extrémité supérieure 110a et 110b des bretelles 1 la, 11b est fixée sur la partie supérieure de la face arrière 10 du sac 1.
[0038] La bretelle 1 la, 11b est souple et formée par une couche 114 matelassée ou de rembourrage, par exemple en mousse en élastomère, laquelle couche est recouverte d’un matériau de protection 116 du type tissu, plastique, cuir, etc. Dans cette configuration, seules la portion courbée 20 et la portion longitudinale avant 21 sont installée dans la bretelle 1 la, 11b. Sur les figures annexées, la portion longitudinale arrière 22 reste située en dehors de la bretelle 1 la, 11b. La portion courbée 20 et la portion longitudinale avant 21 sont insérées dans un fourreau 115 aménagé à l’intérieur de la bretelle lia, 11b. Ce fourreau 115 présente une section transversale qui correspond à celle de l’armature 2, ses dimensions pouvant toutefois être légèrement supérieures, par exemple de quelques millimètres, pour faciliter l’insertion de la portion courbée 20 et de la portion longitudinale avant 21. Sa longueur correspond à la longueur combinée de la portion courbée 20 et de la portion longitudinale avant 21. La bretelle lia, 11b fait ainsi office de manchon ou de gaine, dans lequel est logée la portion courbée 20 et la portion longitudinale avant 21.Le fourreau 115 présente une ouverture 1150 par laquelle sont insérés la portion courbée 20 et la portion longitudinale avant 21. Cette ouverture 1150 est avantageusement placée au niveau de l’extrémité supérieure 110a, 110b de la bretelle 1 la, 11b. Cette position de l’ouverture 1150 permet de faciliter l’insertion de l’armature 2. On glisse d’abord l’extrémité inférieure 210 de la portion longitudinale avant 21dans le fourreau 115 par l’ouverture 1150, puis on poursuit l’insertion de la portion longitudinale avant 21 pour terminer par l’insertion de la portion en crochet 20.
[0039] Dans le mode de réalisation de la figure 4b, l’armature 2 est installée sur la bretelle de portage 1 la, 11b. Les armatures 2 peuvent ainsi être ajoutées à des bretelles lia, 11b traditionnelles ou être enlevées selon le souhait du porteur. Lorsque les armatures 2 sont retirées, le porteur retrouve un sac classique. La bretelle 1 la, 11b est du type décrit précédemment en référence à la figure 4a, sans aménagement d’un fourreau dans ladite bretelle. La portion courbée 20 et la portion longitudinale avant 21 viennent ici en recouvrement de la bretelle 1 la, 11b. Elles recouvrent plus particulièrement le matériau de protection 116, et se placent sur la face externe de la bretelle 1 la, 11b, c’est-à-dire la face qui n’est pas en contact avec le corps du porteur. Pour assurer le maintien en position de la portion courbée 20 et de la portion longitudinale avant 21 sur la bretelle 1 la, 11b, on prévoit des moyens de fixation 117 qui se présentent par exemple sous la forme de boucles ou de passants, répartis sur tout ou partie de la longueur de ladite bretelle. On peut également envisager de maintenir la portion courbée 20 et de la portion longitudinale avant 21 sur la bretelle lia, 11b au moyen de bande à boucles et à crochets du type Velcro®. Pour que l’armature 2 reste bien positionnée sur la bretelle 1 la, 11b, l’extrémité inférieure 210 de la portion longitudinale avant 21 est avantageusement logées dans une pièce de butée 119. Cette dernière se présente par exemple sous la forme d’une poche cousue sur la face externe de la bretelle 1 la, 11b et dans 1 laquelle l’extrémité 210. Une ouverture 118 est aménagée dans la bretelle lia, 11b de sorte que la portion longitudinale arrière 22 puisse traverser ladite bretelle et s’étendre vers le bas du tronc du porteur, depuis la face dorsale dudit porteur. Cette ouverture 118 se présente par exemple sous la forme d’une fente débouchant d’une part au niveau de la face externe de la bretelle lia, 11b et d’autre part au niveau de la face interne de ladite bretelle (la face qui est en contact avec le corps du porteur).
[0040] Dans le mode de réalisation de la figure 4c, l’armature 2 est insérée de manière permanente à l’intérieur de la bretelle lia, 11b. Comme décrit précédemment en référence à la figure 4a, la bretelle 1 la, 11b est formée par une couche 114matelassée ou de rembourrage, par exemple en mousse en élastomère, laquelle couche est recouverte d’un matériau de protection 116 du type tissu, plastique, cuir, etc. La portion courbée 20 et la portion longitudinale avant 21 forment maintenant l’âme de la bretelle 1 la, 11b, en étant entourée de la couche 114, à laquelle elle peut être solidarisée par exemple par collage. Une ouverture est aménagée dans la bretelle lia, 11b pour faire sortir la portion longitudinale arrière 22 de ladite bretelle. Selon la configuration de la bretelle 1 la, 11b, la portion longitudinale arrière 22 peut toutefois également former l’âme de ladite bretelle en étant entourée de la couche 114.
[0041] Lorsqu’une armature 2 est associée à une bretelle 1 la, 11b, celle-ci prend la forme de ladite armature, au moins celle de la portion courbée 20 et de la portion longitudinale avant 21. La bretelle lia, 11b prend également la forme de la portion longitudinale arrière 22 lorsque celle-ci coopère avec ladite bretelle. L’armature 2 permet donc de conformer la bretelle 1 la, 11b. Cette propriété est utilisée, dans le cadre de l’invention, pour créer des nouveaux points ou zones d’appui de ladite bretelle dans une région du tronc du porteur autre que les épaules ED, EG.
[0042] Dans le mode de réalisation des figures 2a et 2b, la portion longitudinale avant 21et la portion longitudinale arrière 22 présentent chacune un segment 211, 221 qui est vrillé sur lui-même ou, en d’autres termes, vrillé autour de l’axe longitudinal Aa, Ab de ladite portion longitudinale respective. Cet axe longitudinal Aa, Ab correspond à la ligne qui passe par le centre de la section transversale de la portion longitudinale 21, 22 respective. Cette ligne peut être droite ou incurvée. Les segments vrillés 211, 221 peuvent être obtenus directement lors du moulage de l’armature 2 ou lors de sa mise en forme. On peut par exemple utiliser un matériau thermo-formable, tel qu’un PVC, le chauffer et appliquer une torsion à chaud pour obtenir la vrille, l’armature refroidie gardant cette forme. Chaque segment vrillé 211, 221 comporte avantageusement une partie droite 212, 222 qui prolonge ledit segment vers le bas. La longueur des parties droites 212, 222 est par exemple comprise entre 10 cm et 20 cm. Au sens de la présente invention, la partie droite 212, 222 est un élément du segment vrillé 211, 221. La vrille permet d’orienter la portion longitudinale avant 2let la portion longitudinale arrière 22 de sorte qu’elles présentent une face d’appui orientée parallèlement vers la zone d’appui.
[0043] Dans les sacs traditionnels, les bretelles passent sur les épaules et les clavicules du porteur, descendent contre les pectoraux puis passent sous les aisselles. Les épaules et les pectoraux sont donc les principales zones d’appui des bretelles, la majeure partie du poids de la charge étant reprise au niveau desdites épaules. Pour remédier à cela, les segments vrillés 211, 221 conforment la portion longitudinale avant 21 et la portion longitudinale arrière 22 pour qu’elles se plaquent chacune contre une région distincte du tronc du porteur P autre que l’épaule ED, EG sur laquelle est installée la bretelle de portage lia, 11b et/ou la clavicule CD, CG. Les portions longitudinales 21 et 22 peuvent se plaquer ou appuyer directement contre une région du tronc du porteur P lorsqu’elles ne coopèrent pas directement avec les bretelles lia, 11b (notamment pour la portion longitudinale arrière 22), ou peuvent se plaquer ou appuyer indirectement dans le cas contraire, lesdites bretelles faisant alors interface entre ledit tronc et lesdites portions longitudinales. Quel que soit le cas de figure, on parlera de « plaquage » ou « d’appui » des portions longitudinales 21 et 22, que ce plaquage ou cet appui soit direct ou indirect.
[0044] Plus particulièrement, comme cela apparaît sur les figures 5 et 6, le segment vrillé 211 de la portion longitudinale avant 21 va imprimer un mouvement de torsion à la bretelle lia, 11b de sorte que cette dernière suive au mieux la courbure du tronc du porteur P et vienne se plaquer contre une première région du tronc dudit porteur. Il s’agit d’une région ventrale du porteur (pectoraux, thorax ventre, abdomen) située dans la courbe en pointillés illustrée sur la figure 7a ou contre un flanc latéral F dudit porteur, dont la zone est située dans la courbe en pointillés illustrée sur la figure 7c. La portion longitudinale avant 21 est ainsi en appui contre cette première région, principalement au niveau du segment vrillé 211 et de sa partie droite 212.
[0045] Le segment vrillé 221 va également permettre à la portion longitudinale arrière 22 de suive au mieux la courbure du tronc du porteur P et venir se plaquer contre une second région du tronc dudit porteur qui est distincte de la première région évoquée au paragraphe précédent. La portion longitudinale arrière 22 agit principalement au niveau de son segment vrillé 221 et de la partie droite 222 de ce dernier. La seconde région d’appui est une région dorsale du porteur (dos, lombaire) située dans la courbe en pointillés illustrée sur la figure 7b ou un flanc latéral F dudit porteur, dont la zone est située dans la courbe en pointillés illustrée sur la figure 7c.
[0046] Il est avantageux que la surface d’appui des portions longitudinales avant 21 et arrière 22 soit maximale au niveau des régions d’appui, notamment lorsque celles-ci sont localisées au niveau des flancs latéraux F. Cela permet non seulement d’augmenter le report de charge sur ces zones d’appui, mais également d’améliorer le confort. Pour ce faire, les segments vrillés 211, 221 sont préférentiellement vrillés d’un quart de tour autour de leur portion longitudinale respective. Ainsi, chaque segment fait un angle d’environ 90° (à +/- 5°) avec la portion en crochet 20. Pour optimiser davantage le confort et améliorer le plaquage des portions longitudinales avant 21 et arrière 22 contre les flancs F, les segments vrillés 211, 212 ne sont pas vrillés dans le même sens. Lorsque l’armature 2 équipe la bretelle droite 1 la, le segment 211 de la portion longitudinale avant 21 est vrillé dans le sens horaire (référencé Sa sur la figure 2a), autour de l’axe longitudinal Aa, tandis que le segment 211 de la portion longitudinale arrière 22 est vrillé dans un sens anti-horaire (référencé Sb sur la figure 2a), autour de l’axe longitudinal Ab. Le sens des vrilles est inversé lorsque l’armature 2 équipe la bretelle gauche 11b. En tout état de cause, il n’est pas nécessaire de prévoir deux modèles distincts d’armatures pour équiper les bretelles droite et gauche dans la mesure où chaque portion longitudinale 21, 22 peut être utilisée indifféremment comme portion longitudinale avant ou comme portion longitudinale arrière. Il suffit simplement de positionner l’armature 2 dans le bon sens, selon qu’elle équipe la bretelle droite 1 la ou la bretelle gauche 11b. Il en résulte une économie en termes de fabrication.
[0047] La figure 3 illustre un mode de réalisation où les extrémités libre 210, 220 des portions longitudinales avant 21 et arrière 22 ont une forme évasée, en forme de patte d’oie. Cette forme évasée permette de maximiser encore davantage la surface d’appui des portions longitudinales avant 21 et arrière 22 au niveau des régions d’appui.
[0048] Dans le mode de réalisation des figures 8a, 8b et 8c, les portions longitudinales 21, 22 sont plus courtes que dans le mode de réalisation des figures 2a et 2b. Les segments vrillés 211, 221 peuvent être dépourvus de leur partie rectiligne 212, 222 ou la longueur de ces dernières peut être plus courte, par exemple comprise entre 1 cm et 10 cm. D’un point de vue anatomie musculaire et en se rapportant à la figure 8c, la surface d’appui de la portion longitudinale avant 21 est alors localisée dans la zone du grand pectoral ou en haut du dentelé. La surface d’appui des portions longitudinales arrières 22 est quant à elle localisée au niveau du trapèze ou en haut du grand dorsal. La surface d’appui des portions longitudinales avant 21 et arrière 22 est réduite par rapport au mode de réalisation des figures 2a et 2b, mais de bons résultats sont toutefois obtenus en termes de confort pour le porteur et de diminution du ressenti du poids de la charge portée.
[0049] Selon une variante de réalisation non représentée permettant d’aboutir à un résultat similaire, les segments vrillés 211-212, 221-222 n’ont pas la même longueur. Par exemple, le segment vrillé 211-212 correspond à celui du mode de réalisation des figures 8a, 8b et 8c tandis que le segment vrillé 221 correspond à celui du mode de réalisation des figures 2a et 2b. Ou inversement.
[0050] Corne indiqué précédemment, la vrille des segments 211, 221 est une solution constructive permettant d’orienter la portion longitudinale avant 2let la portion longitudinale arrière 22 de sorte qu’elles présentent une face d’appui orientée parallèlement à la zone d’appui. Cette solution par vrillage est particulièrement bien adaptée lorsque la portion courbée 20 et les portions longitudinales 21 et 22 sont plates (ayant chacune une section transversale rectangulaire par exemple). Ce résultat peut toutefois être obtenu en employant d’autres solutions constructives plus simples et moins onéreuses. Par exemple, les figures 9a, 9b et 9c illustrent un mode de réalisation où la portion courbée 20 a une section transversale ronde et les portions longitudinales 21 et 22 sont plates, par exemple avec une section transversale rectangulaire. Ce changement de section permet d’orienter facilement la face d’appui des portions longitudinales 21 et 22, sans qu’il soit utile de prévoir un quelconque vrillage. Les figures 10a et 10b illustrent un autre mode de réalisation où la portion courbée 20 et les portions longitudinales 21 et 22 ne sont pas plates et ont la même section transversale, par exemple ronde ou carrée, conférant à l’armature 2 une certaine flexibilité. Les portions longitudinales 21 et 22 intègrent chacune une aile latérale 213, 223 agencée pour, en usage, se plaquer contre une région du tronc du porteur. L’aile latérale 213, 223 se présente avantageusement sous la forme d’une plaque plate, dont la longueur est par exemple comprise entre 2 cm et 20 cm et dont la largeur est par exemple comprise entre 1 cm et 5 cm. Les ailes latérales 213, 223 sont par exemple rapportées par soudage ou collage sur l’âme des portions longitudinales 21 et 22. Le positionnement des ailes latérales 213, 223 assure l’orientation de leur face d’appui parallèlement à la zone d’appui sur le tronc du porteur.
[0051] Les figures lia, 11b et 11c illustrent un autre mode de réalisation où les segments 211-212, 221-222 ne sont pas vrillés. Chaque portion longitudinale 21 et 22 présente un galbe au niveau des flancs L du porteur P qui épouse sensiblement le contour dudit flanc. Lorsque l’armature 2 est vue de face (figure 1 la) ou de dos (figure 11b), le galbe présente une courbure qui est décalée du plan contenant la portion courbée 20.
[0052] Les figures 12a, 12b et 12c illustrent un autre mode de réalisation où les segments 211-212, 221-222 sont galbés de façon à ce qu’ils se plaquent contre les régions d’appui ventrale et dorsale du porteur P. Lorsque l’armature 2 est vue de côté (figure 12c), la courbure des galbes confère à ladite armature une forme en oméga.
[0053] Quel que soit le mode de réalisation, l’armature 2 permet d’enserrer le tronc du porteur au niveau de deux zones d’appui : la première région où appui la portion longitudinale avant 21 et la seconde région du tronc où appui la portion longitudinale arrière 22. Ces deux zones d’appui sont situées du même côté du tronc (à droite ou à gauche du plan sagittal du porteur). Lorsque le porteur P installe le sac 1 sur ses épaules ED, EG, la portion longitudinale avant 21 et la portion longitudinale arrière 22 de chaque armature 2 s’écartent au niveau du tronc du porteur P et agissent comme des mâchoires en se déformant élastiquement, avec un effet ressort, pour enserrer, sans le blesser, ledit tronc. La déformation des armatures 2 est induite par le poids du sac 1 lorsque celui-ci est porté par le porteur. En d’autres termes, c’est principalement lorsque le sac 1 est porté par le porteur que les armatures 2 se déforment pour se mettre en place et appuyer au niveau de zones d’appui.
[0054] Lorsque chacune des brettelles lia, 11b est équipée d’une armature 2, on obtient un double effet de pincement : l’armature 2 coopérant avec la bretelle droite lia agit comme une pince dans la partie droite du tronc (par rapport au plan sagittal du porteur) et l’armature 2 coopérant avec la bretelle gauche 11b agit comme une pince dans la partie gauche dudit tronc, droite et gauche étant définies par rapport au plan sagittal du porteur. Tout ou partie du poids de la charge est alors déporté et réparti au niveau de ces deux nouvelles zones d’appui, déchargeant les épaules ED, EG et/ou les clavicules CD, CG, de tout ou partie du poids qu’elles supportaient initialement sans l’utilisation des armatures 2.
[0055] On peut également obtenir un effet de pincement (à droite, à gauche ou en diagonale du tronc) avec une seule armature 2, ce qui permet d’équiper un sac mono-bretelle. On rappelle que dans le document brevet ER3052650 précité, cet effet de pincement ne pouvait être obtenu que par la coopération de deux armatures disposée chacune dans une bretelle.
[0056] La conformation des armatures 2 lors du portage du sac 1, permet de moins solliciter les épaules ED, EG du porteur P. Aussi, il paraît avantageux que les portions en crochet 20 soient conformées de manière à ce que, en usage, les bretelles lia, 11b soient décalées vers l’avant et/ou vers le haut des clavicules CD, CG et/ou des épaules ED, EG du porteur P. Comme cela apparaît sur la figure 6, on prévoit avantageusement que la courbure de la portion en crochet 20 soit supérieure à celle des épaules ED, EG de sorte que ladite portion ne soit pas, ou peu, en appui contre les épaules ED, EG et/ ou les clavicules CD, CG.
[0057] Chaque armature 2 forme en définitive un accessoire de répartition de charge qui permet de ne plus porter tout ou partie du poids du sac 1 sur les épaules ED, EG. L’intégrité physique des clavicules CD, DG est en outre davantage respectée qu’avec un sac classique. Cet accessoire permet de déporter le poids du sac 1 vers une ou plusieurs zones d’appui qui peuvent être davantage sollicitées que les épaules, avec un degré de confort acceptable pour le porteur. L’inventeur a notamment pu constater que lorsqu’un sac classique avait ses bretelles équipées des armatures 2, la charge à porter pouvait être augmentée de 30% à 50% sans perception significative pour le porteur. En d’autres termes, pour une même charge, un sac dont les bretelles sont équipées des armatures 2 paraît plus léger pour le porteur. Une augmentation de 30% à 50% de la charge est au contraire ressentie de manière négative par le porteur, avec ce même sac mais dont les bretelles ne sont pas équipées des armatures 2. En outre, lorsque les bretelles lia, 11b sont équipées des armatures 2, elles deviennent globalement plus rigides que des bretelles traditionnelles. Ces bretelles lia, 11b ainsi équipées forment des anses que le porteur peut facilement saisir pour mettre en place son sac 1. Et de manière générale, la mise en place des bretelles lia, 11b est plus rapide et plus aisée.
[0058] Selon un mode de réalisation non couvert par la présente invention, l’armature de rigidification est du type décrite dans le document brevet FR3052650 précité, c’est-à-dire en forme de canne. Elle ne comporte qu’une seule portion longitudinale. Cette armature est adaptée pour équiper une bretelle de portage d’un sac. Elle présente des propriétés élastiques de sorte qu’elle se déforme élastiquement avec un effet ressort lorsque la bretelle équipée de ladite armature est installée sur une épaule du porteur. Sur la figure 13, l’armature 2’ présente une portion supérieure courbée en crochet 20’ située, en usage, au niveau de l’épaule sur laquelle est installée la bretelle de portage. La portion supérieure courbée en crochet 20’ se prolonge vers le bas par une portion longitudinale 21’ s’étendant, en usage, vers le bas du tronc du porteur P, depuis la face ventrale du porteur. La portion longitudinale 21’ est conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une région du tronc du porteur autre que l’épaule sur laquelle est installée la bretelle de portage équipée de l’armature. Plus particulièrement, la portion longitudinale 21’ est conformée de manière à ce que, en usage, ladite portion se plaque contre une région ventrale du porteur (figure 7a) ou contre un flanc latéral dudit porteur (figure 7c).
[0059] La portion longitudinale 21’ correspond à la portion longitudinale avant 21 décrite précédemment, et peut être réalisée selon les modes de réalisation :
- des figures 2a et 2b : la portion longitudinale 21’ comporte un segment 211’ qui est vrillé autour de l’axe longitudinal Aa de ladite portion longitudinale, de sorte que ladite portion longitudinale présente une face d’appui qui, en usage, est orientée parallèlement à la région d’appui du tronc du porteur. Le segment 211’ peut se prolonger vers le bas par une partie rectiligne 212’.
- de la figure 3 : la portion longitudinale 21’ présente une extrémité libre 210’ ayant une forme évasée.
- des figures 8a, 8b et 8c : la portion longitudinale 21’ est plus courte. Le segment vrillé 211’ peut être dépourvu de sa partie rectiligne 212’ ou la longueur de cette dernière peut être plus courte, par exemple comprise entre 1 cm et 10 cm.
- des figures 9a, 9b et 9c : la portion courbée en crochet 20’ a une section transversale ronde et la portion longitudinale 21’ est plate, par exemple avec une section transversale rectangulaire. Ce changement de section permet d’orienter facilement la face d’appui de la portion longitudinale 21’, sans qu’il soit utile de prévoir un quelconque vrillage.
- des figures 10a et 10b : la portion longitudinale 21’ intègre une aile latérale 213 agencée pour, en usage, se plaquer contre une région ventrale du porteur ou contre un flanc latéral F dudit porteur. La portion courbée en crochet 20’ et la portion longitudinale 21’ ne sont pas plates et ont la même section transversale, par exemple ronde ou carrée, conférant à l’armature 2’ une certaine flexibilité.
- des figures 1 la, 11b et 1 le : la portion longitudinale 21’ présente un galbe dont la courbure assure, en usage, le plaquage de ladite portion longitudinale contre un flanc latéral du porteur.
- des figures 12a, 12b et 12c : la portion longitudinale 21’ présente un galbe dont la courbure assure, en usage, le plaquage de ladite portion longitudinale contre une région ventrale du porteur.
[0060] En outre, quel que soit le mode de réalisation et comme illustré sur la figure 13, l’extrémité libre 200’ de la portion courbée en crochet 20’ est avantageusement recourbée vers le haut. Dans cette configuration, la bretelle lia, 11b est relevée vers le haut au niveau de son attache 110a, 110b, pour éviter qu’elle ne vienne appuyer sur les trapèzes du porteur P. Le confort du porteur est donc accrue.
[0061] L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. Notamment, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement dans un autre mode de réalisation. Par exemple, la portion longitudinale avant 21 peut être réalisée selon un mode de réalisation et la portion longitudinale arrière 22 réalisée selon un autre mode de réalisation. Egalement, l’armature équipant la bretelle droite lia peut être réalisée selon un mode de réalisation et l’armature équipant la bretelle gauche 11b peut être réalisée selon un autre mode de réalisation.
[0062] En tout état de cause, on comprendra que diverses modifications peuvent être apportées à ces éléments et/ou moyens et/ou étapes, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l’invention. En particulier :
- La section transversale de la portion en crochet 20 peut être différente de celle des portions longitudinales 21, 22. La section transversale des portions longitudinales 21, 22 peut notamment être plus large que celle de la portion en crochet 20 de manière à augmenter la surface de la zone d’appui.
- Chaque segment vrillé 211, 221 peut être vrillé de plus ou moins un quart de tour autour de l’axe longitudinal Aa, Ab, selon l’anatomie et/pou la morphologie du porteur P. Ainsi, chaque segment vrillé 211, 221 peut par exemple faire un angle compris entre 30° et 160° avec la portion en crochet 20.

Claims (1)

  1. Revendications [Revendication 1] Sac comprenant au moins une bretelle de portage (lia, 11b) adaptée, en usage, à s’installer au niveau d’une épaule (ED, EG) d’un porteur (P), dans lequel : - une armature de rigidification (2) équipe la bretelle de portage (lia, 11b), laquelle armature présente des propriétés élastiques de sorte qu’elle se déforme élastiquement avec un effet ressort lorsque ladite bretelle équipée de ladite armature est installée sur une épaule (ED, EG) du porteur (P), - l’armature de rigidification (2) présente une portion supérieure courbée (20) située, en usage, au niveau de l’épaule (ED, EG) sur laquelle est installée la bretelle de portage (lia, 11b), - la portion supérieure courbée (20) se prolonge vers le bas par une portion longitudinale avant (21) s’étendant, en usage, vers le bas du tronc du porteur (P), depuis la face ventrale dudit porteur, - la portion longitudinale avant (21) est conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une première région du tronc du porteur (P) autre que l’épaule (ED, EG) sur laquelle est installée la bretelle de portage (lia, 11b), caractérisé en ce que : - la portion supérieure courbée (20) se prolonge également par une portion longitudinale arrière (22) s’étendant, en usage, vers le bas du tronc du porteur (P), depuis la face dorsale dudit porteur, - la portion longitudinale arrière (22) est conformée de manière à ce que, en usage, elle se plaque contre une seconde région du tronc du porteur (P) autre que l’épaule (ED, EG), laquelle seconde région est distincte de la première région. [Revendication 2] Sac selon la revendication 1, dans lequel la portion longitudinale arrière (22) est conformé de manière à ce que, en usage, ladite portion se plaque contre une région dorsale du porteur (P) ou contre un flanc latéral (F) dudit porteur. [Revendication 3] Sac selon la revendication 2, dans lequel la portion longitudinale arrière (22) comporte un segment (221) qui est vrillé autour de l’axe longitudinal (Ab) de ladite portion longitudinale arrière, de sorte que ladite portion longitudinale arrière présente une face d’appui qui, en usage, est orientée parallèlement à la seconde région d’appui du tronc du porteur (P).
    [Revendication 4] Sac selon la revendication 2, dans lequel la portion longitudinale arrière (22) présente un galbe dont la courbure assure, en usage, le plaquage de ladite portion longitudinale arrière contre une région dorsale du porteur (P) ou contre un flanc latéral (F) dudit porteur. [Revendication 5] Sac selon la revendication 2, dans lequel la portion longitudinale arrière (22) intègre une aile latérale (223) agencée pour, en usage, se plaquer contre une région dorsale du porteur (P) ou contre un flanc latéral (F) dudit porteur. [Revendication 6] Sac selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la portion longitudinale avant (21) est conformée de manière à ce que, en usage, ladite portion se plaque contre une région ventrale du porteur (P) ou contre un flanc latéral (F) dudit porteur. [Revendication 7] Sac selon la revendication 6, dans lequel la portion longitudinale avant (21) comporte un segment (211) qui est vrillé autour de l’axe longitudinal (Aa) de ladite portion longitudinale avant, de sorte que ladite portion longitudinale avant présente une face d’appui qui, en usage, est orientée parallèlement à la première région d’appui du tronc du porteur (P). [Revendication 8] Sac selon la revendication 6, dans lequel la portion longitudinale avant (21) présente un galbe dont la courbure assure, en usage, le plaquage de ladite portion longitudinale avant contre une région ventrale du porteur (P) ou contre un flanc latéral (F) dudit porteur. [Revendication 9] Sac selon la revendication 6, dans lequel la portion longitudinale avant (21) intègre une aile latérale (213) agencée pour, en usage, se plaquer contre une région ventrale du porteur (P) ou contre un flanc latéral (F) dudit porteur. [Revendication 10] Sac selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la portion longitudinale avant (21) et/ou la portion longitudinale arrière (22) présente une extrémité libre (210, 220) ayant une forme évasée. [Revendication 11] Sac selon l’une des revendications précédentes, comportant une bretelle de portage droite (1 la) et une bretelle de portage gauche (11b) adaptées, en usage, à s’installer respectivement au niveau de l’épaule droite (ED) et de l’épaule gauche (EG) d’un porteur (P), chacune desdites bretelles étant équipée d’une armature de rigidification (2).
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