FR3089533A1

FR3089533A1 - Revêtement à queues d’arondes

Info

Publication number: FR3089533A1
Application number: FR1872483A
Authority: FR
Inventors: Paul Ryckaert
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-12-07
Filing date: 2018-12-07
Publication date: 2020-06-12

Abstract

Revêtement à queues d’arondes. L’invention concerne un type de revêtement, de sol ou mural, flottant et démontable, constitué de carreaux (13) solidarisés les uns aux autres par des découpent en queues d’arondes. Des demis (14 et 15) ou quarts de carreaux (16) permettent d’obtenir une surface rectangulaire. Des carreaux élargis (17, 18 et 19) permettent d’ajuster la surface couverte aux dimensions du local. Ces carreaux sont réalisables en bois, en céramique, en liège ou en plastique, par découpe laser, emboutissage ou moulage. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 4

Description

Titre de l'invention : Revêtement à queues d’arondes

[0001] La présente invention concerne un revêtement à queues d’arondes, constitué de carreaux, solidaires entre eux de par leur forme et démontables individuellement.

[0002] Traditionnellement, les revêtements sont fixés par des clous, de la colle ou du ciment, selon qu’il s’agit de bois ou de céramique. Il existe des parquets flottants, où les lames se clipsent entre elles, mais qui nécessitent une découpe et ne sont pas démontables. Il existe des carreaux à clips, avec un dispositif d’accrochage fixé sous le carreau. Ils sont démontables et on peut n’échanger qu’un seul carreau, mais le dispositif d’accrochage introduit une faiblesse mécanique et induit un surcoût.

[0003] Un brevet « puzzle à carreler » a été déposé le 15 novembre 1996, numéro LR2734008 Al, qui permet, avec une seule forme de pièce, d’obtenir un assemblage qui peut s’étendre à l’infini. Mais la surface couverte n’est pas rectangulaire, l’absence d’axe ou de centre de symétrie rend la découpe complexe, le mode d’accrochage donne un lien mécanique faible, il nécessite donc une grande précision de fabrication et laisse une possibilité de décrochage suite à l’appui d’un poids important.

[0004] Le dispositif selon l’invention permet de solidariser les carreaux par leurs évidements en queue d’aronde, avec la tenue mécanique liée à ce type d’assemblage. Chaque queue d’aronde s’accroche à deux demis queues d’arondes de deux autres carreaux, ce qui permet d’obtenir une surface continue et de l’étendre autant que nécessaire. Des moitiés et des quarts de carreaux permettent d’obtenir des bords linéaires et des angles droits. Des carreaux élargis permettent d’approcher sans découpe, les dimensions d’un local. L’écart résiduel, réparti sur les deux faces du rectangle, est compatible avec un couvre- joint. Le jeu entre les carreaux permet un emboîtement doux et un démontage à l’aide de lames glissées dans les interstices ou à l’aide de ventouses. Le jeu permet d’absorber les variations de dimensions dues à l’humidité ou à la température.

[0005] Selon des modes particuliers de réalisation :

- Les carreaux peuvent être découpés, sans pertes, directement dans un panneau, par découpe laser, par exemple sur du bois reconstitué avec un placage en bois noble, ou par emboutissage sur des panneaux de liège. Mais les carreaux sont obtenus en deux passes. La précision du positionnement devra être, pour ce mode de réalisation, de l’ordre du centième de millimètre. En contre partie, cette technique permet d’utiliser des panneaux de petite surface et même des chutes.

- Les carreaux peuvent être moulés, avec tout matériau compatible comme par exemple, le polychlorure de vinyle ou le polystyrène.

- Les carreaux en céramique sont usinés. Les dimensions obtenues permettent l’adjonction d’un joint élastique. Ce joint peut être large afin d’accepter une faible on- dulation du sol.

[0006] Les carreaux peuvent être de petites dimensions pour faciliter le transport et la manutention. Des variations de couleur et de matière permettent des effets décoratifs personnalisables et modifiables après la pose.

[0007] Les dessins annexés illustrent l’invention :

[0008] [fig.l] représente l’insertion du carreau dans un rectangle.

[0009] [fig-2] représente le dessin d’une queue d’aronde.

[0010] [fig.3] représente le dessin du carreau complet

[0011] [fig.4] représente la disposition des carreaux dans un local.

[0012] En référence à ces dessins, le carreau s’insère dans un rectangle divisé en quatre dans les deux dimensions (1) et s’obtient en positionnant les deux queues d’arondes conformément au tracé en pointillé (2). Une façon de dessiner la queue d’aronde est donnée par la figure 2. Tracer une oblique (4) passant par le milieu de la verticale (3), avec une pente 5/3 soit 59° par rapport à l’horizontale. Les bissectrices de l’oblique avec les horizontales (5) coupent la verticale en deux points (6). Ce sont les centres des arcs de raccordement (7) entre les horizontales et le segment oblique (8). Le carreau complet est obtenu par symétrie horizontale (9) puis verticale (10).

[0013] Les carreaux (13) s’emboîtent les uns dans les autres pour couvrir le local (12). Les bords rectilignes sont obtenus par des demi-carreaux pour la longueur (14) ou la largeur (15). Les angles sont complétés par des quarts de carreaux, deux types sont nécessaires (16). Pour s’ajuster à la taille du local sans découpe, on utilise des types de carreaux supplémentaires pour la longueur (17) ou la largeur (18). Pour la longueur, des modèles supplémentaires peuvent être nécessaires pour avoir le même pas d’ajustement que la largeur. Pour les angles, dix nouveaux types sont nécessaires pour éviter toute découpe, quelques exemples (20) apparaissent sur la figure. On peut utiliser un type unique, couvrant tous les cas, avec des rainures de prédécoupe au dos (19), pour simplifier la fabrication, tout en limitant le plus possible la découpe.

[0014] Le dessin du carreau permet la réalisation d’un gabarit pour une découpe avec une défonceuse. La symétrie centrale du carreau permet de limiter le gabarit à la découpe d’un demi-carreau. La découpe de l’autre moitié est obtenue par le même gabarit, après rotation du carreau. Cette technique génère beaucoup de perte et nécessite beaucoup de travail, mais l’outillage limité la met à la porté d’un particulier.

[0015] Le revêtement selon l’invention, compte tenu des matériaux possibles, est particulièrement destiné aux revêtements de sol, intérieurs et extérieurs, sur des surfaces planes, ou légèrement ondulées dans le cas de carreaux à joints larges. Mais il peut également être utilisé comme couche d’isolation avec, par exemple, du liège ou du polystyrène.

Claims

Revendications [Revendication 1] Revêtement à queues d’arondes caractérisé en ce qu’il est constitué de carreaux (13) destinés à être solidarisés entre eux de par leur forme en queue d’aronde, chaque queue d’aronde s’accrochant à deux demis queues d’arondes de deux autres carreaux. [Revendication 2] Revêtement à queues d’arondes selon la revendication 1 caractérisé en ce que des moitiés et des quarts de carreaux permettent d’obtenir des bords linéaires (14 et 15) et des angles droits (16), et des carreaux élargis permettent d’approcher sans découpe, les dimensions d’un local. [Revendication 3] Revêtement à queues d’arondes selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il est réalisé en bois, en liège, en céramiques, en polychlorure de vinyle ou en polystyrène. [Revendication 4] Revêtement à queues d’arondes selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il est réalisé par découpe laser, par emboutissage ou par découpe avec un gabarit. [Revendication 5] Utilisation de revêtement à queue d’aronde selon la revendication 1 en tant que revêtement de sol.

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