FR3089113A1

FR3089113A1 - Simulateur de gravite

Info

Publication number: FR3089113A1
Application number: FR1912007A
Authority: FR
Inventors: Pierre Lechat
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-12-04
Filing date: 2019-10-25
Publication date: 2020-06-05
Anticipated expiration: 2039-10-25
Also published as: FR3089112A1; FR3089113B1

Abstract

Ensemble mécanique destiné à créer une gravité artificielle lors d’un examen radiologique du rachis par IRM SCANNER. L’invention concerne un dispositif permettant de reproduire les contraintes de la position vertical sur le rachis afin de déceler un canal étroit : pathologie très invalidante. Les examens actuels ne sont pas toujours fiables : en position allongée le rachis ne subit plus la gravité, les vertèbres sont en mode détendu, faussant ainsi le diagnostic. Le dispositif mécanique comporte un cadre (châssis) tubulaire et un sous-ensemble équipé sur ses extérieurs d’un jeu de glissières de 500mm permettant une amplitude importante, un tiroir équipé de deux glissières 300mm permettra un réglage précis .Au centre, un mécanisme (vis écrou volant) est destiné au déplacement précis du tiroir (support de pieds). En face de ce sous-ensemble, un dispositif est équipé de deux éléments au profil concave afin de limiter le déplacement des épaules. La dimension établie en position debout servira de référence lors des réglages pendant toute la durée de l’IRM SCANNER. Les éléments d’ossature sont habillés d’une protection en tôle aluminium ou plaque plexiglas.

Description

Titre de l'invention : Simulateur de gravité [0001] La présente invention concerne le domaine de la radiologie IRM SCANNER. Elle présente un mécanisme permettant de reproduire les contraintes de la position verticale (tassement), lors d’examens en position allongée, afin de déceler une sténose canal étroit. La sténose du canal rachidien est un processus dégénératif arthrosique qui implique un ou plusieurs des éléments suivants : les formations osseuses sur les vertèbres, des excroissances osseuses se formant sur les vertèbres au niveau des articulations. Les ligaments qui maintiennent les vertèbres s’épaississent ou changent de forme, ils exercent une pression vers l’intérieur du canal rachidien créant un rétrécissement de ce dernier et un pincement des nerfs (queue de cheval). Le patient rencontre une grande difficulté à la marche dont l’autonomie est réduite dès 15 à 20 mètres de déplacement.

[0002] Les examens actuels IRM SCANNER ne sont pas toujours fiables : en effet, en position verticale, le rachis subit la charge de la gravité, tassant les vertèbres et pinçant les nerfs (queue de cheval). L’autonomie de la marche se retrouve sévèrement réduite. En position allongée lors de l’examen, le rachis n’est plus exposé à cette gravité, les vertèbres sont en mode détendu, repos faussant ainsi la lecture radiologique. Les radiologues, après un petit entretien avec le patient, se trouve confronté à une autonomie de marche très réduite et un canal du rachis apparemment normal ; Le diagnostique est alors difficile à établir.

[0003] Le dispositif présenté dans l’invention permet de remédier aux inconvénients d’un examen IRM SCANNER classique. Ce dispositif comporte un cadre tubulaire (châssis) dont la largeur permet de passer dans l’appareil IRM SCANNER. Une partie du cadre est composée d’un sous ensemble équipé destiné a manœuvrer un tiroir support de pieds dans un mouvement de translation obtenu mécaniquement avec une tige filetée à pas trapézoïdale, un volant de manœuvre gradué, d’écrou et d’un guide à corps lisse. La liaison du tiroir avec son support est réalisée avec un jeu de glissières. Le reposepieds est muni d’un revêtement antidérapant. Un système de mouvement vertical permet de régler la hauteur de l’appui des pieds par deux glissières latérales destinées à assurer un bon alignement des jambes avec le corps.

[0004] Le système du contact de la tête est composé d’une équerre verticale, d’une glissière sur la base à plat, de deux broches et guides et de deux ressorts de faible poussée assumant un contact permanent avec la plaque de mesure du laser.

[0005] Le processus de l’examen IRM SCANNER se déroule ainsi : le patient doit rester debout pendant 15 minutes environ, permettant à la gravité d’effectuer ses contraintes.

[0006] Il sera mesuré avec précision avec une toise, cette mesure sera la référence des réglages à effectuer pour rétablir le tassement des vertèbres. Cette opération consiste à retrouver la taille initiale du patient. Il sera placé sur le châssis tubulaire entre le support des pieds et des épaules. La mesure sera prise entre la plante des pieds et la partie supérieure de la tête.

[0007] Pendant l’examen un contrôle permanent sera effectué avec un mesureur laser et parallèlement avec le mesureur de l’appareil IRM SCANNER, créant ainsi une sécurité. Un dialogue sera établi entre l’opérateur et le patient afin d’assurer le bon déroulement de la mesure initiale.

[0008] Le système de pression est mécanique, pas de mouvement hydraulique, pneumatique, ou électrique, simplement une vis à pas trapézoïdale manœuvrée avec un volant gradué. Il faut un tour pour créer un déplacement de 4 mm, soit un quart de tour pour un déplacement de 1 mm, ce qui permet un déplacement sécurisé.

[0009] Les dessins présentés en annexe illustre l’invention :

[0010] [fig. 1] représente le dispositif de l’invention vue de côté.

[0011] [fig.2] représente le dispositif de l’invention vue du dessus.

[0012] Le cadre châssis est constitué de tubes et de raccords (coudes et T) sur son périmètre. Ce mode opératoire « soudure sur raccord » permet de palier aux déformations importantes (tube sur tube en soudure). Le cadre reçoit deux traverses parallèles à la largeur afin de rigidifier l’ensemble et de supporter le sous-ensemble coté pieds et à l’opposé, coté tête : le support d’appui des épaules et des éléments de mesure.

[0013] Le sous-ensemble coté pieds est constitué d’un tiroir et d’un support en cornière de 20 /20 mm, de deux fers plats de 60x4 mm, qui recevront les glissières (300mm) qui permettront la liaison cadre-tiroir.

[0014] Les éléments en cornières et les fers plats seront réalisés par coupes (machine-outil) ou par lapidaire, des chanfreins sur ces coupes permettront de réaliser des soudures résistantes et des finitions de surface. La partie d’appui des pieds sera réglable en hauteur par deux glissières (petits réglages), destinée à assurer un bon alignement des jambes avec le corps. Ce sous-ensemble sera équipé de deux jeux de glissières créant ainsi la liaison avec le cadre châssis permettant une amplitude de déplacement importante (500mm). Ces glissières seront équipées d’un système de blocage après réglage. Le déplacement du tiroir dans son cadre sera assuré par vis trapézoïdale, écrou et palier à corps lisse.

[0015] Coté tête, le support d’épaules comprend deux parties réglables perpendiculairement et dans le même alignement. Ces deux éléments sont dotés d’un profil concave et d’un revêtement semi-rigide permettant d’allier un contact confortable des épaules et la stabilité de la lecture laser.

[0016] Le système de contact du haut de tête est composé d’une équerre verticale (d’une glissière sur la partie basse de cette dernière), deux broches et guide assurent son dé placement. Deux ressorts de faible poussée assurent un contact permanent de l’appui sur une plaque située sur la partie haute destinée au récepteur de mesure du laser.

[0017] La présente invention vise particulièrement à remédier aux différents inconvénients mentionnés ci-dessus, proposant un ensemble mécanique reconstituant une gravité artificielle : permettant ainsi les conditions invalidantes de la position verticale, lors de l’examen radiologique (IRM).

Claims

Revendications [Revendication 1] la présente invention est caractérisée en ce qu’elle est équipée d’un dispositif permettant une compression du rachis (tassement) afin de simuler la gravité et déceler un canal étroit. [Revendication 2] Un dispositif caractérisé en ce qu’il est composé d’un châssis (1) sur lequel est disposé un sous-ensemble équipé d’un tiroir (3), un cadre (2) et un support de pieds (5). [Revendication 3] Le dispositif selon la revendication (1) et (2) est caractérisé par des glissières latérales (300 mm) (8) permettant une translation précise lors des réglages. [Revendication 4] Un dispositif selon la revendication (6) comporte deux appuis caractérisés par un profil concave et un revêtement de confort. [Revendication 5] Un dispositif selon la revendication (7) caractérisé par une équerre amovible, un appui tête (7) et deux ressorts, assurant la lecture permanente du réglage par laser (compression du corps afin de rétablir la mesure initiale). [Revendication 6] Un dispositif caractérisé (4) d’un équipement de glissières (500 mm) permettant d’augmenter la course de l’ensemble support-pieds (5), le réglage se faisant à l’aide d’un volant (9) actionnant une tige filetée (11) et un écrou (10). [Revendication 7] Un dispositif selon la revendication (4) (3) est équipé d’un système de blocage après les réglages inhérents aux taux de compression du patient désiré.

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