FR3088051A1

FR3088051A1 - Vehicule automobile comprenant un deflecteur etanche aux gravillons.

Info

Publication number: FR3088051A1
Application number: FR1871380A
Authority: FR
Inventors: Stephane Berth
Original assignee: PSA Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2018-11-07
Filing date: 2018-11-07
Publication date: 2020-05-08
Anticipated expiration: 2038-11-07
Also published as: FR3088051B1

Abstract

Véhicule automobile comprenant un soubassement (1) et un déflecteur (2) formant un carénage (12) aérodynamique du soubassement (1), ce soubassement (1) comprenant un équipement sensible (3) au choc. Le déflecteur (2) comprend une protubérance (4, 5) présentant une surface (8) à une distance maximale de 3mm du soubassement (1), la surface (8) s'étendant transversalement au véhicule sur la largeur du déflecteur (2) et la distance minimale (Dmin) entre la périphérie de cette surface (8) et cet équipement sensible (3) n'excédant pas 40 mm, préférentiellement 20 mm, cette surface (8) étant située en avant de l'équipement sensible (3) par rapport au sens de progression considéré du véhicule.

Description

Titre de 1’invention : Véhicule automobile comprenant un déflecteur étanche aux gravillons.

[0001] La présente invention concerne les pièces de véhicule automobile, et en particulier mais non exclusivement des protections destinées à être placées sous le véhicule, par exemple sous le réservoir ou une batterie de traction de celui-ci.

[0002] On connaît une pièce placée sous le réservoir du véhicule et formant un écran de protection sous la caisse du véhicule. Une telle pièce est un déflecteur remplissant essentiellement des fonctions aérodynamiques en réalisant un carénage profilé. Un tel déflecteur comprend un corps réalisé en un matériau déformable comme les matériaux thermoplastiques, le corps présentant une première face en contact avec le réservoir ou le bloc batterie et une deuxième face tournée vers l'extérieur du véhicule. La première face est pourvue d'une plaque de mousse d'épaisseur constante collée sur celle-ci, de plots anti-vibration, de nervures de rigiditication pour éviter une vibration du déflecteur. La plaque de mousse et les plots sont en contact avec le réservoir ou le bloc de la batterie, et permettent d'atténuer des vibrations transmises au corps par le réservoir ou le bloc qui sont dues au roulage du véhicule. Les nervures de rigidification ne sont en général pas en contact avec le réservoir ou le bloc de la batterie, et augmentent la raideur du corps pour éviter, par exemple, une mise en résonnance du corps par l’excitation des vibrations transmises au corps.

[0003] La fonction de protection du déflecteur est une fonction de protection contre les gravillons ou l’eau projetés par les roues du véhicule. Mais un écartement est préservé entre le corps du déflecteur et le réservoir ou le bloc batterie, par exemple pour y loger les plots anti-vibration. Ainsi, des gravillons peuvent s’y loger en passant par des ouvertures et, outre le bruit occasionné, peuvent être à l’origine de dégradation par chocs ou abrasion sur des équipements sensibles de type connectique.

[0004] On connaît du document de brevet LR2961357-A1 un capotage de protection sur lequel est prévu au moins un aileron disposé dans la partie du capotage de protection tournée vers l'avant du véhicule et qui fait saillie vers le haut et vers l'avant, de façon à renforcer la protection en cas de projection d'eau ou de gravillons.

[0005] Malheureusement ce capotage n’est pas du tout adapté au soubassement d’un véhicule. Il existe donc un besoin d’un déflecteur apportant une protection efficace pour des équipements sensibles. Le but de l’invention est de remédier à cet inconvénient, notamment en optimisant ce déflecteur.

[0006] A cet effet, l’invention a pour objet un véhicule automobile comprenant un soubassement et un déflecteur formant un carénage aérodynamique du soubassement, ce soubassement comprenant un équipement sensible au choc, tel que le déflecteur comprend une protubérance présentant une surface correspondant à un ensemble de points à une distance maximale de 3mm du soubassement, cette surface s’étendant transversalement au véhicule sur la largeur du déflecteur et la distance minimale entre la périphérie de cette surface et cet équipement sensible n’excédant pas 40 mm, préférentiellement 20 mm, cette surface étant située en avant de l’équipement sensible par rapport au sens de progression considéré du véhicule.

[0007] Ainsi, en cas de choc survenant contre le déflecteur et déformant ce dernier, la surface sert de butée et limite cette déformation à un enfoncement de 3mm, la protubérance servant alors à transmettre au soubassement les efforts dus au choc. L’un des avantages est que, étant à proximité de l’équipement sensible, c’est-à-dire à moins de 40 mm, la protubérance garantie la protection de l’équipement sensible. Cet agencement permet également de protéger du choc l’équipement sensible sans avoir à rigidifier tout le déflecteur, ce qui nécessiterait un nombre de protubérances conséquent sur toute la surface du déflecteur le rendant plus complexe et plus lourd, pour un résultat incertain.

[0008] En outre, la protubérance comprenant cette surface, et cette surface étant située en avant de l’équipement sensible par rapport au sens de progression considéré du véhicule et s’étendant transversalement au véhicule sur la largeur du déflecteur, la protubérance est elle aussi transversale et située en avant de l’équipement sensible. Ainsi cette protubérance qui est proche ou en contact avec le soubassement, permet de bloquer la progression de gravillons qui s’immiscent entre le déflecteur et le soubassement en passant par des entrées formées, par exemple, par une ouverture du déflecteur pour le passage de bras de suspension ou pour un accès de maintenance, ou encore plus simplement par un passage d’entrée d’air pour le refroidissement du soubassement lui-même, l’entrée d’air pouvant être une écope. Ces gravillons, de taille plus grosse que 3mm, seront donc ainsi stoppés et n’atteindront jamais l’équipement sensible, qui reste protégé de toute abrasion ou frottement contre ces gravillons, ou de chocs non prévus provoqués par un choc sous le déflecteur et transmis directement à l’équipement sensible par un ou plusieurs gravillons coincés entre l’équipement sensible et le déflecteur.

[0009] Bien entendu, la surface ne recouvre pas l’équipement sensible, puisque c’est ce dernier qui est à protéger. La surface prend donc appui sur un équipement non sensible du soubassement, ou à défaut moins sensible aux chocs que l’équipement sensible. Egalement, plus la surface est grande, plus l’effet des chocs sera atténué et répartis sur le soubassement.

[0010] On entendra par carénage dans tout le texte de ce document, la peau extérieure du déflecteur en contact avec le flux d’air provoqué par la vitesse du véhicule en marche.

[0011] On comprendra par soubassement dans tout le texte de ce document, une face du véhicule en vis à vis d’une surface de roulage du véhicule, par exemple la route pour un véhicule automobile. Ce soubassement regroupe tous les équipements qui seraient directement exposés aux projections de la surface de roulage sans la présence du déflecteur. Pour la route, ces projections sont par exemple des gravillons, des pierres, de l’eau, projetés par les roues, ou encore des obstacles volumineux par-dessus lesquels le véhicule rentre en contact. Ce soubassement comprend, à titre exemples non limitatifs, une partie du châssis, notamment le dessous d’un plancher, un réservoir, un bloc batterie comprenant un bac dans lequel se trouvent un ou plusieurs modules de batterie, et des équipements sensibles comme des conduites, des faisceaux électriques, des connecteurs, des capteurs.

[0012] On entendra par « cette surface étant située en avant de l’équipement sensible par rapport au sens de progression considéré du véhicule » dans tout le texte de ce document, le fait que si l’on considère la progression en marche avant du véhicule, l’avant du véhicule étant l’extrémité du véhicule comprenant les feux de route, la surface est vers l’avant du véhicule par rapport à l’équipement sensible, et également à l’avant de l’équipement sensible par rapport au sens de la progression en marche avant. Si à l’inverse on considère la progression en marche arrière du véhicule, la surface se trouve à l’avant de l’élément sensible par rapport au sens de progression en marche arrière, c’est-à-dire à l’arrière de l’élément sensible par rapport au véhicule.

[0013] Ainsi pour un véhicule allant autant en marche avant qu’en marche arrière, par exemple un véhicule de chantier, on aura avantage à avoir une surface en avant de l’équipement sensible pour les deux sens de marche.

[0014] Selon un mode de réalisation de l’invention, la surface est une surface en contact avec le soubassement.

[0015] Un avantage de cette disposition est que le déflecteur, localement à l’équipement sensible, ne s’enfonce pas sous l’effet d’un choc. Un autre avantage est que même les gravillons inférieurs à 3mm sont stoppés.

[0016] Selon un mode de réalisation de l’invention, la protubérance est une nervure pleine, notamment orthogonale au carénage.

[0017] Un avantage de cette disposition, est qu’elle n’a aucun impact sur la peau extérieure du déflecteur et permet de garder le carénage le plus aérodynamique possible. Cette disposition est avantageuse dans le cas où cette nervure pleine est dans une zone hors chocs, car cette nervure n’est pas la solution la plus résistante aux chocs, comme cela sera décrit ci-dessous. Elle a cependant l’avantage d’être la plus légère et plus facilement implantable dans un environnement compacté de type soubassement. L’orthogonalité est la meilleure orientation pour la résistance aux chocs. Mais cette nervure peut être inclinée dans le sens de progression considéré du véhicule : cette in clinaison à l’avantage de donner une souplesse à la nervure par une déformation possible par flexion, et garantie donc un meilleur contact de la nervure contre le soubassement empêchant ainsi tout gravillon de passer entre cette nervure et le soubassement. Indépendamment du fait que cette nervure soit en contact ou non avec le soubassement, cette inclinaison a en outre l’avantage de bloquer les gravillons à son pied, les empêchant de remonter le long de la nervure et donc, de forcer le passage entre la nervure et le soubassement.

[0018] Selon une variante de réalisation, la protubérance est un enfoncement du déflecteur, notamment un emboutis, constitué d’un fond et d’une paroi périphérique, le fond étant la surface à une distance maximale de 3mm du soubassement.

[0019] Ainsi, cette réalisation très simple, permet d’avoir une rigidification importante grâce à la paroi périphérique qui s’oppose à la déformation du déflecteur, localement à l’équipement sensible : en cas de choc survenant contre le déflecteur et déformant ce dernier, la paroi périphérique sera comprimée contre le soubassement. Mais la paroi périphérique ayant sa tranche orientée vers le choc de par sa forme d’enfoncement, elle aura peu ou pas de déformation car elle sera sollicitée en compression plus qu’en flexion. La surface, et la paroi périphérique jouent donc la fonction d’une cale faisant butée.

[0020] La paroi périphérique permet en outre de bloquer la progression des gravillons, cette paroi ayant au moins une partie transversale au véhicule sur la largeur du déflecteur.

[0021 ] Cet enfoncement peut être réalisé par la forme d’un moule dans lequel le déflecteur est injecté pour un déflecteur à base de plastique ou en aluminium, ou par la forme d’une matrice dans lequel le déflecteur est emboutis pour un déflecteur à base de plastique, d’aluminium, ou d’acier.

[0022] En variante de réalisation, cet enfoncement peut être une cuvette renversée et rapportée sur un corps du déflecteur, et offre l’avantage d’être encore plus rigide bien que ce soit plus complexe à mettre en œuvre.

[0023] Selon un mode de réalisation, la paroi périphérique au plus près de l’équipement sensible est orthogonale au carénage.

[0024] Cette disposition permet de ne solliciter la paroi périphérique qu’en compression, offrant alors une grande rigidité. En effet, le choc crée en général une force de réaction du déflecteur dont la composante principale est orthogonale à la surface du carénage.

[0025] Selon un mode de réalisation, la protubérance est un ensemble comprenant la nervure pleine et l’enfoncement du déflecteur, la nervure pleine étant en continuité de matière avec la paroi périphérique.

[0026] Un avantage de cette disposition, est qu’elle permet de prolonger la protubérance dans des zones où il n’y a pas de place suffisante pour l’enfoncement. C’est une disposition efficace pour que, par exemple, la protubérance, et donc la surface, puisse être transversale au véhicule sur toute la largeur du déflecteur.

[0027] Selon un mode de réalisation de l’invention, la surface comprend un moyen de fixation du déflecteur sur le soubassement, notamment un trou de passage d’une vis ou d’un clip.

[0028] Selon un mode de réalisation de l’invention, la surface s’étend transversalement au véhicule sur toute la largeur du déflecteur.

[0029] Un avantage de cette caractéristique est qu’il n’est laissé aucune possibilité aux gravillons de progresser entre le déflecteur et le soubassement par-dessus cette protubérance.

[0030] Selon un mode de réalisation, la surface encercle partiellement ou totalement l’équipement sensible.

[0031] Cette caractéristique permet de renforcer la rigidité du déflecteur à proximité de l’équipement sensible, car la surface, qui sert de butée, va protéger l’équipement sensible sur sa périphérie. En outre, cette disposition permet de protéger l’équipement sensible pour tous les sens de marche du véhicule.

[0032] Elle permet en outre de pouvoir isoler complètement l’équipement sensible des gravillons s’immisçant entre le déflecteur et le soubassement, et pour plusieurs sens de progression considérés du véhicule.

[0033] Selon un mode de réalisation, le soubassement comprend un élément amortisseur de vibrations disposé au droit de la surface.

[0034] Ainsi cet élément amortisseur va éviter la génération de bruits parasites, mais aussi protéger un revêtement de surface du soubassement, soubassement qui gardera ainsi sa protection contre son oxydation.

[0035] Selon un mode de réalisation de l’invention, l’élément amortisseur est un textile, notamment une feutrine.

[0036] Selon un mode de réalisation de l’invention, le textile est collé sur le déflecteur.

[0037] Selon un mode de réalisation de l’invention, le soubassement comprend un dispositif de stockage d’énergie, l’équipement sensible au choc étant un équipement du dispositif de stockage parmi une conduite hydraulique, un faisceau électrique, un connecteur fluidique ou électrique, un capteur, un boîtier électronique.

[0038] Selon un mode de réalisation de l’invention, le dispositif de stockage d’énergie est un bloc batterie de traction d’un véhicule électrique ou hybride.

[0039] En effet, on peut prendre l’exemple non limitatif d’un connecteur d’un circuit de refroidissement d’un bloc batterie d’un véhicule électrique ou hybride, positionné sous le bloc batterie c’est-à-dire sous le soubassement selon la définition précédente. Ce connecteur se trouverait directement exposé aux projections des gravillons ou aux chocs sans la présence du déflecteur. Or si ce connecteur venait à être arraché ou simplement déboité, cela provoquerait l’arrêt immédiat du véhicule par mesure de sécurité. En effet, un tel bloc batterie, en particulier avec des modules lithium-ion, peut thermiquement s’emballer et prendre feu en l’absence du bon fonctionnement de ce circuit de refroidissement.

[0040] La surface de contact encerclant partiellement le connecteur va isoler complètement le connecteur des chocs et des gravillons s’immisçant entre le déflecteur et le soubassement, y compris lorsque le véhicule avance en marche-arrière. Cet encerclement est ici partiel car le connecteur est prolongé par une conduite dont le cheminement ne doit pas être obstrué par la paroi périphérique ou la nervure pleine. Cependant, on peut envisager un trou de passage pour la conduite à travers la paroi périphérique ou la nervure pleine, et donc avoir un encerclement total, mais ce n’est pas une réalisation préférée car cela laisserait une partie de la conduite en dehors de la protection conférée par le déflecteur, ce qui n’est pas optimal en terme de sécurité.

[0041 ] D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description des exemples de réalisation non limitatifs qui vont suivre, faite en référence aux figures 1 à 5 annexées, qui représentent :

[0042] [fig.l] représente une vue d’un soubassement d’un véhicule avec des équipements sensibles, sans déflecteur et vue de dessous le véhicule.

[0043] [fig.2] représente une vue d’un déflecteur selon l’invention, vue par-dessus le déflecteur, et en y représentant les emplacements des équipements sensibles.

[0044] [fig.3] représente une vue en coupe du soubassement du véhicule et d’un déflecteur selon l’invention, monté sur le soubassement, à proximité d’un équipement sensible.

[0045] [fig.4] est un schéma d’un déflecteur selon l’invention.

[0046] [fig.5] est une vue du déflecteur locale à un équipement sensible, vue par-dessus le déflecteur.

[0047] La figure 1 décrit un exemple de soubassement 1 sans déflecteur 2. C’est le fond d’un bac de batterie contenant des modules de batterie à refroidir. Ce refroidissement est apporté par un circuit de refroidissement comprenant des conduites raccordées à des connecteurs 3 qui sont des équipements sensibles 3 aux chocs, en particulier les chocs provenant de projections de gravillons, de pierre, d’eau ou de boue, ou tout objet sur une route et qui se retrouve projeté contre le soubassement 1 par le passage des roues du véhicule. On peut constater la présence de plusieurs connecteurs 3 dans différentes zones du soubassement qui sont éloignées les unes des autres. Ces connecteurs 3 raccordent les conduites à des plaques de refroidissement qui se trouvent à l’intérieur du bac batterie. Si l’un des connecteurs 3 se trouve déboité ou arraché suite à un choc, le circuit de refroidissement présente alors une fuite de son fluide caloporteur qui provoque immédiatement une défaillance du refroidissement imposant l’immobilisation du véhicule comme précédemment décrit.

[0048] La figure 2 est une vue d’un déflecteur 2 selon l’invention, vue selon une première face, par-dessus le déflecteur 2, c’est-à-dire le déflecteur 2 « vu » par le soubassement. Y sont représentés des emplacements d’équipements sensibles 3. Ce déflecteur est pourvu d’un certain nombre de nervures de rigidification, mais elles ne suffisent pas à avoir une rigidité du déflecteur 2 suffisante pour protéger efficacement les équipements sensible 3 contre chocs précédemment décrits. La seconde face du déflecteur est la face dite de carénage 12, qui est représentée dans la figure 4. Cette figure 2 divulgue des enfoncements 4 du déflecteur 2, qui ne sont pas tous repérés par soucis de clarté de cette figure 2, mais qui sont facilement reconnaissables de par leur forme. Ces enfoncements 4, qui du côté de la première face sont des protubérances 4, sont disposés à proximité des équipements sensibles 3, qui sont dans cet exemple les connecteurs 3 du circuit de refroidissement, et sont disposés de telle sorte qu’il encercle en partie les connecteurs 3. Une protubérance particulière 6 est représentée, car elle comprend un moyen de fixation 13 du déflecteur 2 sur le soubassement L [0049] La figure 3 est une vue en coupe du soubassement 1 du véhicule et d’un déflecteur 2 selon un exemple de réalisation de l’invention, monté sur le soubassement 1, à proximité d’un équipement sensible 3. C’est un déflecteur 2 formant le carénage 12 (représenté en figure 4) aérodynamique du soubassement 1. Ce soubassement 1 comprend l’équipement sensible 3 au choc, et ce déflecteur 2 comprend une protubérance 4 présentant une surface 8 en contact avec le soubassement, et une protubérance 5 présentant une surface 8 correspondant à un ensemble de points situés à une distance maximale d_max de 3mm du soubassement 1, la distance minimale D_minentre la périphérie 9 (représentée en figure 5) de cette surface 8 et cet équipement sensible 3 n’excédant pas 40 mm, préférentiellement 20 mm. La protubérance 4, 5 est l’enfoncement 4, 5 du déflecteur 2, notamment un emboutis, et est constitué d’un fond 10 et d’une paroi périphérique 11 (représentés en figure 4), le fond 10 étant la surface

8.

[0050] La distance maximale d_max est la distance limite au-delà de laquelle un point quelconque de la protubérance est exclu de la surface 8. Dans le cas où cette distance maximale d_max est nulle, qui est le cas de la protubérance 4, cela correspond au cas de l’invention où la surface 8 est une surface en contact avec le soubassement 1.

[0051] On remarquera que l’enfoncement repéré 5 a une paroi périphérique 11 au plus près du connecteur 3 qui est verticale, à l'angle de dépouille prés. Cette verticalité, qui est une orthogonalité par rapport au carénage 12, permet de ne solliciter la paroi péri8 phérique 11 qu’en compression à cet endroit, lors d’un choc, conférant une grande rigidité à proximité du connecteur 3.

[0052] La distance minimale D_min est la plus petite distance entre l’équipement sensible 3, qui est un objet (solide), et la périphérie 9 de la surface 8 qui est une construction géométrique. Avec la déformation du déflecteur 2 en cas de choc, cela peut être vu comme le point d’appui ou de contact de l’enfoncement 4, 5 sur le soubassement 1 pendant le choc, ce point étant le plus proche de l’équipement sensible 3.

[0053] La figure 4 reprend pour l’essentiel la figure 3, en plus schématique, mais illustre le fond 10 et la paroi périphérique 11, ainsi que le carénage 12. On retrouve également la verticalité de la paroi périphérique 11 de l’enfoncement 5 au plus près du connecteur 3.

[0054] Cette figure schématise en outre des moyens de fixation du déflecteur 2 sur le soubassement 1, symbolisés par les ronds noirs 15. Mais en variante, la surface 8 comprend également un moyen de fixation 13 (représenté sur la figure 1 ) du déflecteur 2 sur le soubassement 1, par exemple un trou de passage d’une vis ou d’un clip.

[0055] La figure 4 divulgue en outre le soubassement 1 comprenant un élément amortisseur 14 de vibrations, disposé au droit de la surface en contact 8. Ainsi, dans cet exemple, l’élément amortisseur 14 est un patin inséré entre la surface en contact 8 et le bac de batterie 1.

[0056] Cet élément amortisseur 14 est avantageusement un textile, notamment une feutrine, qui a l’avantage d’être d’une faible épaisseur et donc peu encombrant. Mais en variante, cet élément amortisseur 14 est par exemple en élastomère.

[0057] Cet élément amortisseur 14 est par exemple collé ou clipsé sur le déflecteur 2, mais peut être collé ou clipsé sur le soubassement 1.

[0058] La figure 5 est une vue du déflecteur 2 locale à un équipement sensible 3, vue pardessus le déflecteur 2, C’est-à-dire « vue » par le soubassement 1.

[0059] Cette figure 5 illustre la périphérie 9 de la surface en contact 8, et la distance minimale D_min sur deux exemples d’enfoncement. Cette périphérie 9 est une ligne qui délimite une figure géométrique curviligne, cette figure géométrique étant plane ou non. En l’espèce, cette figure géométrique est la surface 8, en contact avec ou distante de d_mindu soubassement et qui, dans cet exemple, est sensiblement rectangulaire pour les enfoncements 4, 5, 6 et épouse le bac du bloc batterie 1, ce bac ayant une forme quelconque.

[0060] Cette figure 5 montre un second exemple de réalisation de protubérance 7, cette protubérance 7 étant une nervure pleine 7, notamment orthogonale au carénage 12. Cette nervure pleine 7 est formée par une continuité de matière du déflecteur 2 et se différencie des enfoncements 4, 5, 6 par le fait qu’elle n’a pas de paroi périphérique 11 mais juste une paroi formant l’épaisseur de la nervure 7. La surface 8 de cet exemple de protubérance 7 est alors un rectangle très mince, sa largeur étant sensiblement

Γ épaisseur de la nervure 7. Cette figure 5 divulgue ainsi un ensemble de protubérances 4, 5, 6, 7 comprenant la nervure pleine 7 et l’enfoncement du déflecteur 4, 5, 6, la nervure pleine 7 étant en continuité de matière avec la paroi périphérique 11 de l’enfoncement 4, 5, 6.

[0061] Dans cette configuration, la surface 8, qui est alors une surface composée par l’ensemble des surfaces des protubérances 4, 5, 6, 7, encercle partiellement l’équipement sensible 3. De la même manière, en variante, cet encerclement peut être total.

[0062] Dans un autre exemple, non illustré, ce même encerclement peut être obtenu par une seule des protubérances 4, 5, 6, 7.

[0063] Selon la variante de réalisation de la figure 5, le mouvement du véhicule allant de droite à gauche de la figure 5, la protubérance 4, 5, 6, 7 s’étend transversalement au véhicule, avantageusement sur toute la largeur du déflecteur 2. Ainsi l’ensemble des nervures 7 et des enfoncements 4, 5, 6 forment une barrière de protection étanche au gravillons, mais aussi aux projection d’eau, de boue, ou de neige, susceptibles de s’immiscer entre le déflecteur 2 et le soubassement 1, cette barrière étant locale à l’équipement sensible 3 améliorant ainsi sa protection. On notera que, par exemple, les enfoncements 4, 5, 6, présente une surface 8 en contact avec le bloc batterie 1, alors que les surfaces 8 les nervures 7 ne sont pas en contact avec le bloc batterie 1 mais à une distance maximale d_max de 3 mm du bloc batterie 1.

[0064] Le bloc batterie 1 fait partie d’un dispositif de stockage d’énergie, l’équipement sensible 3 au choc étant un équipement du dispositif de stockage parmi une conduite hydraulique, un faisceau électrique, le connecteur fluidique 3 ou électrique, un capteur, un boîtier électronique.

[0065] Le véhicule est avantageusement un véhicule à propulsion électrique ou hybride, par exemple un véhicule hybride ayant une machine de propulsion thermique couplée en série ou en parallèle à une machine de propulsion électrique.

Claims

Revendications [Revendication 1] Véhicule automobile comprenant un soubassement (1) et un déflecteur (2) formant un carénage (12) aérodynamique du soubassement (1), ce soubassement (1) comprenant un équipement sensible (3) au choc, caractérisé en ce que le déflecteur (2) comprend une protubérance (4, 5, 6, 7) présentant une surface (8) correspondant à un ensemble de points à une distance maximale (d_max) de 3mm du soubassement (1), notamment en contact avec le soubassement (1), la surface (8) s’étendant transversalement au véhicule sur la largeur du déflecteur (2) et la distance minimale (D_mm) entre la périphérie (9) de cette surface (8) et cet équipement sensible (3) n’excédant pas 40 mm, préférentiellement 20 mm, cette protubérance (4, 5, 6, 7) étant située en avant de l’équipement sensible (3) par rapport au sens de progression considéré du véhicule. [Revendication 2] Véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisé en ce que la protubérance (7) est une nervure pleine, notamment orthogonale au carénage (12). [Revendication 3] Véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisé en ce que la protubérance (4, 5, 6) est un enfoncement du déflecteur (2), notamment un emboutis, constitué d’un fond (10) et d’une paroi périphérique (11), le fond (10) étant la surface (8) à une distance maximale (d_max) de 3mm du soubassement ( 1 ). [Revendication 4] Véhicule automobile selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi périphérique (11) au plus près de l’équipement sensible (3) est orthogonale au carénage (12). [Revendication 5] Véhicule selon la revendication 2 en combinaison avec la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la protubérance (4, 5, 6, 7) est un ensemble comprenant la nervure pleine (7) et l’enfoncement (4, 5, 6) du déflecteur (2), la nervure pleine (7) étant en continuité de matière avec la paroi périphérique (11). [Revendication 6] Véhicule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface (8) comprend un moyen de fixation (13) du déflecteur (2) sur le soubassement (1), notamment un trou de passage d’une vis ou d’un clip. [Revendication 7] Véhicule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface (8) s’étend transversalement au véhicule sur toute la largeur du déflecteur (2) [Revendication 8] Véhicule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce

que le soubassement (1) comprend un élément amortisseur de vibrations (14) disposé au droit de la surface (8). [Revendication 9] Véhicule selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le soubassement (1) comprend un dispositif de stockage d’énergie, l’équipement sensible au choc (3) étant un équipement du dispositif de stockage parmi une conduite hydraulique, un faisceau électrique, un connecteur fluidique (3) ou électrique, un capteur, un boîtier électronique. [Revendication 10] Véhicule selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de stockage d’énergie est un bloc batterie de traction d’un véhicule électrique ou hybride.

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