FR3085694A1 - Procede de construction de murs de bâtiment au moyen de blocs de beton moules emboitables - Google Patents

Procede de construction de murs de bâtiment au moyen de blocs de beton moules emboitables Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de construction de murs de bâtiment au moyen de blocs de béton moulés munis de plots de centrage et d'emboîtements mâles et femelles, fabriqués dans un béton ayant des propriétés d'isolation thermique, afin de réaliser, par combinaison d'assemblage, des murs en différentes épaisseurs, rectilignes et/ou cintrés, dont le bloc principal (1, 1 bis, 1ter) comporte, d'une part, un décalage longitudinal (L) et vertical (V) afin de rompre la continuité des joints d'assemblage traversant (29 et 30) et, d'autre part, dont l'ensemble des blocs comporte des orifices verticaux traversant (23) destinés à faciliter le passage des réseaux encastrés (gaines électriques et/ou conduits d'alimentation d'eau), ainsi que le procédé de réalisation d'un mur avec de tels blocs. Le procédé selon l'invention est particulièrement destiné à la réalisation des murs extérieurs de maisons individuelles, d'immeubles d'habitations et de bureaux.

Description

La présente invention a pour objet d’apporter des perfectionnements à la construction de murs d’édifice au moyen de blocs de béton moulés emboîtables entre eux, sans nécessité absolue de liaison par un mortier ou une colle, qui permettent, par combinaison d’assemblage de ces blocs, de composer des murs d’épaisseurs multiples, rectilignes et cintrés, en éliminant la problématique liée aux joints d’assemblage traversant, tant horizontaux que verticaux, tout en facilitant le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau encastrés par des orifices prévus à cet effet lors de la préfabrication.
La grande majorité des blocs proposés et mis sur le marché sont des blocs de granulats dits « lourds » (parpaings, moellons), même allégés pour certains, qui n’ont pas de résistance thermique particulière, ou relativement faible, et nécessitent l’adjonction de matériaux isolants par l’intérieur et/ou par l’extérieur afin de satisfaire aux exigences de la réglementation thermique et de ses évolutions.
Ces blocs se mettent en oeuvre selon des techniques bien connues et clairement établies par superposition des rangs et par un scellement des blocs au moyen de mortier de ciment en alignant ceux-ci au moyen de cordeau et de fil à plomb.
Des blocs de ce type plus récents et plus perfectionnés, intégrants à la fois des isolants de diverses natures, polystyrène, laine de roche, mousse polyuréthane ou autres et des détails d’emboîtement facilitant leurs alignements verticaux et/ou horizontaux, mais nécessitant toujours un scellement au moyen de mortier de ciment ou de colle spécifique, ont été mis sur le marché depuis de nombreuses années.
Les différents blocs de granulats légers tels que les blocs de béton cellulaire, béton de pierre-ponce, béton d’ardoise et autres, ainsi que les briques de terre cuite alvéolées tiennent aujourd’hui une place significative sur le marché de la construction où une performance d’isolation thermique minimale est imposée par la Réglementation.
Tous ces blocs ou briques restent toujours très consommateurs en maind’œuvre de chantier et sont, pour certains, assez délicats à mettre en œuvre tant par les colles qui sont devenues des produits très techniques dans leur préparation et dans leurs conditions de mise en œuvre (dosage précis, temps d’ouverture limité, taux d’humidité des blocs ou briques, conditions climatiques lors de la mise en œuvre) que par la minutie de calage qu’impose le collage par « joint mince ».
Les pertes de produits, aussi bien des colles que des blocs ou briques, sont sensibles et leur coût plus important que pour les pertes de produits basiques tels que les blocs de granulats lourds et leur mortier de pose.
Des nouveaux blocs à base de fibres naturelles sont apparus depuis quelques années et apportent, de par la nature de leur matériau de base (chanvre, lin, miscanthus, colza, etc....) une amélioration significative des performances d’isolation thermique et acoustique, mais n’apportent pas, ou peu, de gain réel en terme de besoin de main d’œuvre de pose car ils reprennent des formes et des techniques de pose communes aux blocs de granulats lourds ou légers.
Des règles professionnelles, en particulier celles de l’Association « Construire en chanvre », ont été éditées depuis une dizaine d’année et permettent d’encadrer la réalisation d’ouvrages en chanvre tant dans les formulations de béton que dans des principes constructifs à respecter.
Pour ce qui concerne les matériaux, plusieurs fournisseurs proposent aujourd’hui des fibres (chènevotte, anas de lin, paille de colza) sous diverses formes de conditionnement, en général par sac de 200 litres soit environ 20 kg qui sont disponibles chez les négociants en matériaux de construction et certaines enseignes de bricolage.
Des cimentiers proposent également des liants prêts à l’emploi composés spécifiquement pour ces bétons à base de fibres végétales.
Ces matériaux ont ainsi passé le cap d’une diffusion limitée aux premiers essayistes à une diffusion ouverte à tous par des canaux de commercialisation à grande échelle puisqu’ils sont parallèlement de plus en plus acceptés par un grand nombre d’utilisateurs et reconnus par le régime des assurances-construction.
Par ailleurs, l’utilisation des bottes de paille semble également susciter un regain d’intérêt qui reste cependant marginal, au vu de la taille du marché de la construction, et essentiellement pratiquée par des auto-constructeurs.
Bien qu’attractive dans une approche simpliste qui se résume à empiler des bottes de paille, cette technique n’est pas aussi aisée dans sa mise en œuvre tant par le poids propre des bottes, que des découpes à effectuer sur celles-ci aux endroits de jonction avec d’autres éléments : poteaux et tirants en bois, portes et fenêtres, que de la réalisation des enduits, sur un support résilient, dont les temps d’exécution sont bien plus longs que sur un mur constitué de blocs ou de briques et qui nécessite souvent et préalablement un arasement, à l’aide d’une tronçonneuse ou d’une débrousailleuse, des surfaces à enduire.
Les largeurs de murs qu’induisent les bottes de paille, environ 35 à 45 cm, semblent être mieux acceptées aujourd’hui par la clientèle que dans un passé encore proche où la recherche du meilleur ratio shon/shob (surface hors œuvre nette/surface hors œuvre brute) était privilégié, d’autant qu’aujourd’hui des bonus de surface constructible supplémentaire sont accordées par certaines collectivités dans l’objectif de faciliter une bonne isolation thermique sans pénaliser la surface habitable du projet.
Tous les blocs ou briques existants sont en général disponibles dans plusieurs largeurs de fabrication mais ne permettent de composer qu’une largeur de mur correspondant à la largeur du bloc choisi, jusqu’à environ 45 cm pour certaines briques de terre cuite alvéolées ou 50 cm pour des blocs de béton cellulaire. Ces blocs et ces briques sont assemblables par superposition mais ne sont pas conçus pour composer facilement, par combinaison d’assemblage, des murs de largeurs multiples.
Les blocs de granulats lourds montés au mortier de ciment, tels que les parpaings par exemple, peuvent bien évidemment être assemblés de manière à composer des murs plus épais que leur largeur de fabrication, mais ce type de montage n’apporte pas plus de résistance thermique à l’ouvrage ainsi réalisé et il n’est pas recouru à ce type d’assemblage pour les constructions de murs de logements, par simple bon sens.
Les blocs de fibres végétales, en chanvre pour la plupart, sont généralement disponibles jusqu’à une largeur de 30 cm quelle que soit leur forme. La résistance thermique du bloc dans cette largeur est certes suffisante pour satisfaire à la règlementation mais avec un seuil minimaliste qui ne peut être augmenté significativement qu’en augmentant la largeur des blocs ou, moins significativement, en améliorant les formulations de béton au détriment de la résistance mécanique des blocs et donc du mur qu’ils constituent.
Seuls certains blocs pleins parfaitement parallélépipédiques, de chanvre en particulier, permettent de composer des murs en différentes largeurs ; ils nécessitent cependant d’être montés avec un mortier, à base de chaux, ce qui rend leur temps de montage presque identique aux blocs allégés de granulats.
Par ailleurs, le passage des gaines électriques et des réseaux de plomberie dans les murs est très largement réalisé sur le chantier par encastrement au moyen de saignées plus ou moins bien faites qu’il faut ensuite reboucher. Ces travaux, qui sont des sources de nuisances (sonores, poussières et gravats), peuvent parfois causer des dommages à d’autres ouvrages encastrés, aux écrans pare-vapeur, peuvent être à l’origine de fissurations parfois préjudiciables et ont un coût de main-d’œuvre sensible.
Pour pallier aux différents inconvénients évoqués plus haut, l’invention a pour objet de proposer un procédé de construction de murs d’édifice par différents blocs moulés dont les caractéristiques apportent à la fois une plus grande simplicité dans leur mise en œuvre et permettent, par composition d’assemblage, de réaliser des murs épais, plus épais que les largeurs des produits proposés sur le marché, qui offre au client et à l’usager une isolation thermique poussée associée à un confort hygrométrique intérieur, obtenus en particulier par les propriétés des bétons à base de fibres végétales ou de béton cellulaire, en permettant de composer, avec le même bloc principal, qui peut se monter à sec, des murs d’épaisseur supérieure aux standards des produits existants en réglant concomitamment une partie importante des problématiques liées à l’encastrement des gaines électriques et des réseaux d’alimentation d’eau dans les murs.
Pour ce faire, un perfectionnement apporté par le procédé est que les blocs possèdent des orifices verticaux traversant qui, quelle que soit la combinaison d’assemblage des blocs, assurent un passage pour les gaines électriques en particulier, sans nécessité de rainurer ultérieurement le mur sur le chantier. Ces passages sont repérés sur les faces des blocs pour faciliter le positionnement au perçage, sur chantier, de la réservation des boîtiers électriques et/ou des sorties de réseaux d’alimentation d’eau.
Ainsi, selon une première caractéristique, parmi les blocs qui tous sont monoblocs, le bloc principal qui est asymétrique, ressemblant visuellement à deux parallélépipèdes accolés présentant entre eux un décalage dans le sens longitudinal et un décalage dans le sens vertical, comporte des plots de centrage et d’emboîtement en face supérieure et en face inférieure, ces plots pouvant être mâles sur les faces décalées en retrait et femelles sur les faces décalées en saillie, et que ce bloc peut comporter sur un côté au moins des orifices verticaux traversant, disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement, chacun pouvant être visualisé sur la face latérale du bloc par un repère indiquant un passage possible des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau.
Un perfectionnement apporté par le procédé et la forme des blocs principaux est la discontinuité, dans le même plan, des joints d’assemblage traversant verticaux aussi bien qu’horizontaux, que ce soit en superposition simple des blocs ou en superposition chevauchante pour les murs composés en épaisseur supérieure à la largeur du bloc principal.
Ainsi, selon un mode de réalisation, le décalage longitudinal du bloc principal, le long de son axe vertical longitudinal, peut être sensiblement égal à l’entraxe des plots dudit bloc, afin de rompre la continuité du joint d’assemblage vertical traversant entre deux blocs aboutés, d’une part, et d’assurer la régularité de l’emboîtement avec les autres blocs, d’autre part.
De même, la hauteur du décalage vertical du bloc principal, le long de son axe vertical longitudinal, peut être comprise entre 1/25ème et 1/6ème de la hauteur totale du bloc, afin de rompre la continuité du joint d’assemblage horizontal traversant entre deux blocs superposés.
Par ailleurs, la hauteur des plots de centrage et d’emboîtements peut être sensiblement égale à la hauteur du décalage vertical précédemment indiqué.
Le procédé constructif intègre des blocs rectilignes mais également des blocs cintrés en plusieurs rayons afin de compléter le procédé sur un point qui n’est pas vraiment présent dans la majorité des gammes de produits existants sur le marché.
Ainsi, par une caractéristique supplémentaire, la série de blocs comporte un bloc principal rectiligne et un bloc principal cintré décliné en différents rayons pouvant être compris de manière non-limitative entre 2,00 mètres et 6,00 mètres.
Les emboîtements mutuels entre les blocs sont assurés par des plots de centrage, mâles et femelles, qui permettent, par légère différence de dimensions entre les plots mâles et les plots femelles, de compenser d’éventuelles irrégularités de fabrication, d’une part, et de compenser le léger désaxement, dû au rayon de courbure, des plots des blocs cintrés par rapport aux plots des blocs rectilignes, d’autre part.
Ainsi, par une autre caractéristique, afin de pouvoir associer les murs rectilignes avec des murs cintrés à leur point de jonction ou de croisement, les plots de centrage emboîtables mâles sont de dimensions légèrement inférieures aux dimensions des plots de centrage emboîtables femelles.
Des blocs complémentaires au bloc principal, demi-bloc et quart de bloc, permettent toutes les combinaisons d’assemblages en mur courant, en about de murs, en angle de mur saillant ou rentrant, aux croisements ou à la jonction avec un mur de refend, ou pour une réservation d’un élément de la structure porteuse.
Un perfectionnement supplémentaire apporté par le procédé avec ses blocs complémentaires ouverts par un embrèvement, et non alvéolés, est de pouvoir ériger des murs lorsque la structure porteuse, en bois en général, est déjà réalisée, alors que la majorité des systèmes existants ne propose que des blocs alvéolés qui ne peuvent être passés autour d’un poteau existant, ou d’une cage d’armatures métalliques, que par le haut de ce poteau ou de cette cage, ce qui est impossible si le poteau est déjà liaisonné en tête à des poutres ou à d’autres éléments de la construction.
Des demis blocs-chaînage complètent les séries afin de réaliser les chaînages, les linteaux, les renforts sous les appuis de fenêtres par exemple, ou divers autres renforts en béton en particulier, et les rives de plancher.
Le procédé constructif comprend ainsi la pose combinée de blocs principaux rectilignes et de blocs complémentaires rectilignes mutuellement associables ou emboîtables entre eux, ainsi que la pose combinée de blocs principaux cintrés et de blocs complémentaires cintrés mutuellement associables ou emboîtables entre eux, afin que les murs formés par les blocs rectilignes soient associables avec les murs formés par les blocs cintrés, par emboîtement mutuel des blocs rectilignes et des blocs cintrés à leur point de jonction ou à leur croisement.
De par sa forme particulière et son asymétrie, le bloc principal permet à la fois une composition de mur d’épaisseur égale à la largeur du bloc principal, les blocs étant superposés directement l’un sur l’autre avec un décalage, à chaque rang, d’un demibloc dans le sens longitudinal du mur, et, pour des compositions plus épaisses de murs, par l’adjonction sur une face d’un demi-bloc ou d’un bloc entier, voire de plusieurs blocs, qui sont maintenus entre eux par chevauchement des blocs principaux du rang supérieur.
Pour assurer ce chevauchement, il suffit, lors de la pose, de retourner le bloc principal ou d’inverser son sens d’orientation longitudinal, la réversibilité de celui-ci fonctionnant dans les deux cas.
Ces compositions de murs en différentes épaisseurs, à partir des blocs proposés par la présente invention, peuvent ainsi trouver place à différents endroits d’une même construction, en façade nord par exemple avec un mur plus épais que les autres murs de l’édifice.
Ainsi, par une caractéristique supplémentaire, l’épaisseur des murs rectilignes et/ou cintrés est composable selon un pas au moins égal à la largeur du bloc principal ou multiple de la moitié de cette même largeur.
Le mode général de réalisation des murs est similaire à la majorité d’autres systèmes par superposition des blocs, demis ou entiers, décalés d’un demi-bloc à chaque rang, posés par simple emboîtement, sans nécessité absolue de mortier ou de colle, sans qu’il soit utile de décrire les différentes opérations de réalisation des parties structurelles en bois ou en béton armé qui relèvent chacune de leur DTU.
Cependant, le procédé possède la caractéristique chronologique de mise en œuvre suivante :
- Mise en place des cages d'armatures sur les armatures en attente laissées au niveau d’un dallage ou d’un plancher préalablement réalisé, s’il s’agît d’une construction à structure en béton armé ;
Réalisation d’un lit de mortier hydrofugé à l’emplacement prévu des murs à ériger ;
- Pose, réglage et alignement du premier rang de blocs sur le lit de mortier ;
- Pose par emboîtement des rangs supérieurs décalés à chaque rang d’un demi-bloc dans le sens longitudinal du mur ;
- A ce stade et selon les configurations propre à chaque construction, pose des demi blocs-chaînages nécessaires à l’éventuelle réalisation des renforts horizontaux en béton armé sous les appuis de fenêtre ;
- Dès que le quatrième rang de blocs est posé : coulage du béton des renforts verticaux jusqu’à mi-hauteur des blocs du quatrième rang, et coulage du béton des éventuels renforts horizontaux présents dans cette hauteur ;
- Pose par emboîtement des rangs supérieurs décalés à chaque rang d’un demi-bloc dans le sens longitudinal du mur jusqu’à l’arase inférieure des linteaux ;
- Pose par emboîtement des demi blocs-chaînages nécessaires à la réalisation des linteaux et pose de leurs armatures ;
- Coulage en béton des renforts verticaux et des linteaux ;
- Pose par emboîtement des rangs supérieurs décalés à chaque rang d’un demi-bloc dans le sens longitudinal du mur jusqu’à l’arase inférieure des chaînages ou de la sous-face du plancher ;
- Pose par emboîtement des demi blocs-chaînages nécessaires à la réalisation des chaînages et/ou des rives de plancher, et pose de leurs armatures ;
- Coulage du complément de béton des renforts verticaux et des chaînages ;
- Traçage et découpe des réservations des boîtiers électriques et de sortie des réseaux d’alimentation d’eau à l’endroit choisi visualisé par un repère sur la face latérale des blocs ;
- Tirage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau dans les passages débouchant sur cette réservation.
Le matériau constitutif des blocs peut être un béton de fibre d’origine végétale (chènevotte, anas de lin, miscanthus, roseau, typha, bambou, canne à sucre, paille de colza, fibre de bois ou d’autre fibre d’origine végétale), un béton cellulaire, un béton de pierre-ponce, un béton de billes d’argile, un béton d’ardoise, un béton d’autre matériau d’origine minérale, un béton de fibre synthétique, un béton fibré ultra performant, selon le cahier des charges des clients tant dans les performances recherchées en résistance mécanique que dans les performances recherchées en résistance thermique.
Les figures annexées illustrent de manière non-limitative l’invention :
- la figure 1 représente le bloc principal en perspective ;
- la figure 2 représente le bloc principal en vue de dessus ;
- la figure 3 représente le bloc principal en vue de côté de la figure 1 ;
- la figure 4 représente le bloc principal en vue de bout de la figure 1 ;
- la figure 5 représente le bloc principal en perspective, dans une longueur utile différente sur un côté ;
- la figure 6 représente le bloc principal en vue de dessus, dans une longueur utile différente sur un côté ;
- la figure 7 représente le bloc principal en vue de côté de la figure 5, dans une longueur utile différente sur un côté ;
- la figure 8 représente le bloc principal en vue de bout de la figure 5, dans une longueur utile différente sur un côté ;
- la figure 9 représente le bloc principal en perspective, dans une longueur utile différente sur deux côtés ;
- la figure 10 représente le bloc principal en vue de dessus, dans une longueur utile différente sur deux côtés ;
- la figure 11 représente le bloc principal en vue de côté de la figure 9, dans une longueur utile différente sur deux côtés ;
- la figure 12 représente le bloc principal en vue de bout de la figure 9, dans une longueur utile différente sur deux côtés ;
- la figure 13 représente le demi-bloc en perspective ;
- la figure 14 représente le demi-bloc en vue de dessus ;
- la figure 15 représente le demi-bloc en vue de côté de la figure 13;
- la figure 16 représente le demi-bloc en vue de bout de la figure 13;
- la figure 17 représente le quart de bloc en perspective ;
- la figure 18 représente le quart de bloc en vue de dessus ;
- la figure 19 représente le quart de bloc en vue de bout de la figure17 ;
- la figure 20 représente le demi-bloc de la figure 13 avec embrèvement droit en perspective ;
- la figure 21 représente le demi-bloc de la figure 20 en vue de dessus;
- la figure 22 représente le demi-bloc de la figure 20 en vue de côté ;
- la figure 23 représente le demi-bloc de la figure 20 en vue de bout ;
- la figure 24 représente le demi-bloc de la figure 13 avec embrèvement gauche en perspective ;
- la figure 25 représente le demi-bloc de la figure 24 en vue de dessus ;
- la figure 26 représente le demi-bloc de la figure 24 en vue de côté ;
- la figure 27 représente le demi-bloc de la figure 24 en vue de bout ;
- la figure 28 représente le demi-bloc de la figure 13 avec embrèvement central en perspective ;
- la figure 29 représente le demi-bloc de la figure 28 en vue de dessus ;
- la figure 30 représente le demi-bloc de la figure 28 en vue de côté ;
- la figure 31 représente le demi-bloc de la figure 28 en vue de bout ;
- la figure 32 représente le quart de bloc avec embrèvement en perspective ;
- la figure 33 représente le quart de bloc avec embrèvement en vue de dessus ;
- la figure 34 représente le quart de bloc avec embrèvement en vue de côté ;
- la figure 35 représente le bloc principal cintré en perspective ;
- la figure 36 représente le bloc principal cintré en vue de dessus;
- la figure 37 représente le bloc principal cintré en vue de côté de la figure 35;
- la figure 38 représente le bloc principal cintré en vue de bout de la figure 35;
- la figure 39 représente le demi-bloc cintré, rayon intérieur, en perspective ;
- la figure 40 représente le demi-bloc cintré, rayon intérieur, en vue de dessus ;
- la figure 41 représente le demi-bloc cintré, rayon intérieur, en vue de côté de la figure 39 ;
- la figure 42 représente le demi-bloc cintré, rayon intérieur, en vue de bout de la figure 39 ;
- la figure 43 représente le demi-bloc cintré, rayon extérieur, en perspective ;
- la figure 44 représente le demi-bloc cintré, rayon extérieur, en vue de dessus ;
- la figure 45 représente le demi-bloc cintré, rayon extérieur, en vue de côté de la figure 43 ;
- la figure 46 représente le demi-bloc cintré, rayon extérieur, en vue de bout de la figure 43 ;
- la figure 47 représente le quart de bloc cintré, rayon intérieur, en perspective ;
- la figure 48 représente le quart de bloc cintré, rayon intérieur, en vue de dessus ;
- la figure 49 représente le quart de bloc cintré, rayon intérieur, en vue de côté de la figure 47 ;
- la figure 50 représente le quart de bloc cintré, rayon extérieur, en perspective ;
- la figure 51 représente le quart de bloc cintré, rayon extérieur, en vue de dessus ;
- la figure 52 représente le quart de bloc cintré, rayon extérieur, en vue de côté de la figure 50 ;
- la figure 53 représente les deux demi bloc-chaînage en perspective ;
- la figure 54 représente les deux demi bloc-chaînage en vue de dessus ;
- la figure 55 représente les deux demi bloc-chaînage en vue de dessous ;
- la figure 56 représente le demi bloc-chaînage à plots femelles en vue de côté ;
- la figure 57 représente les deux demi bloc-chaînage en vue de bout ;
- les figures 58 et 59 représentent le bloc-chaînage d’angle à plots mâles, chacune sous un angle différent de perspective ;
- la figure 60 représente le bloc-chaînage d’angle à plots mâles en vue de dessus ;
- la figure 61 représente le bloc-chaînage d’angle à plots mâles en vue de côté ;
- les figures 62 et 63 représentent le bloc-chaînage d’angle à plots femelles, chacune sous un angle différent de perspective ;
- la figure 64 représente le bloc-chaînage d’angle à plots femelles en vue de dessus ;
- la figure 65 représente le bloc-chaînage d’angle à plots femelles en vue de côté ;
- la figure 66 représente une superposition sur 3 rangs en simple épaisseur de 3 blocs principaux, en vue de bout ;
- la figure 67 représente, pour la solution simple de la figure 66, une proposition de calepinage du premier rang des blocs, en angle, avec évidement pour la structure porteuse, en vue de dessus ;
- la figure 68 représente, pour la proposition précédente de la figure 67, une proposition de calepinage du second rang des blocs, en angle, avec évidement pour la structure porteuse, en vue de dessus ;
- la figure 69 représente une superposition sur 3 rangs composée en épaisseur de blocs principaux et de demi-blocs, en vue de bout ;
- la figure 70 représente, pour la solution composée de la figure 69, une proposition de calepinage du premier rang des blocs, en angle, avec évidement pour la structure porteuse, en vue de dessus ;
- la figure 71 représente, pour la proposition précédente de la figure 70, une proposition de calepinage du second rang des blocs, en angle, avec évidement pour la structure porteuse, en vue de dessus ;
- la figure 72 représente une superposition sur 3 rangs composée en épaisseur de 2 blocs principaux, en vue de bout ;
- la figure 73 représente, pour la solution composée de la figure 72, une proposition de calepinage du premier rang des blocs, en angle, avec évidement pour la structure porteuse, en vue de dessus ;
- la figure 74 représente, pour la proposition précédente de la figure 73, une proposition de calepinage du second rang des blocs, en angle, avec évidement pour la structure porteuse, en vue de dessus.
Détails des blocs :
En référence à ces figures, le bloc principal (1) illustré par les figures 1 à 4 est constitué de :
- un corps monobloc décalé sensiblement par moitié, le long de son axe longitudinal (A-A) dans le sens longitudinal (L), également décalé, sur ce même axe, dans le sens vertical (V) ;
- des plots de centrage et d’emboîtement femelles (17) sur chaque face décalée en saillie (40), supérieure et inférieure, et des plots de centrage et d’emboîtement mâles (16) sur chaque face décalée en retrait (41), supérieure et inférieure ;
- des orifices verticaux traversant (23), en arrière d’une face (42) du bloc, disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- des repères verticaux (25), indiquant la position de ces orifices verticaux, placés sur la face latérale (42) du bloc (1) où se trouvent les orifices verticaux traversant (23).
La longueur utile (21) du bloc principal (1) est égale ou peut être égale à un multiple, entier ou non, à sa largeur (19).
Ainsi, le bloc principal (1) peut être décliné en plusieurs longueurs utiles telles qu’illustrées à titre d’exemple par les figures 5 à 8 avec le bloc 1bis, et par les figures 9 à 12 avec le bloc 1ter.
Afin de permettre la régularité des emboîtements, le décalage longitudinal (L) est égal à l’entraxe (X) des plots du bloc principal (1).
La hauteur (26) du bloc principal (1) est comprise entre 20 et 40 cm.
Afin d’assurer la discontinuité du joint d’assemblage dans le plan horizontal (29), le décalage vertical (V) du bloc (1) est compris entre 1/25ème et 1/6ème de la hauteur (26) du bloc (1).
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est sensiblement égale à la hauteur du décalage vertical (V) du bloc (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant (23) peuvent être compris dans un diamètre de 16 à 30 millimètres.
Les repères verticaux (25) indiquant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont matérialisés par un marquage ou par une engravure comprise entre 1 et 3 millimètres.
Un second bloc (2) illustré par les figures 13 à 16 est constitué de :
- un corps monobloc, sans aucun décalage longitudinal ni vertical, d’une longueur (22) égale à la longueur utile (21) du bloc principal (1) ;
- des plots de centrage et d’emboîtement femelles (17) sur sa face inférieure et des plots de centrage et d’emboîtement mâles (16) sur sa face supérieure, le bloc pouvant ainsi être positionné et emboîté sur les autres blocs avec les plots mâles (16) en bas et les plots femelles (17) en haut ou, inversement, avec les plots mâles (16) en haut et les plots femelles (17) en bas ;
- des orifices verticaux traversant (23), dont deux sont placés sur chaque petit côté du bloc (2), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- des repères verticaux (25), indiquant l’emplacement de ces orifices verticaux, placés sur les trois faces latérales du bloc (2) où se trouvent les orifices verticaux traversant (23).
La largeur (27) du bloc (2) est égale à la moitié de sa longueur (22) ainsi qu’à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (1).
La hauteur du bloc (2) est égale à la hauteur (26) du bloc principal (1).
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Un troisième bloc (3) illustré par les figures 17 à 19 est constitué de :
- un corps monobloc, sans aucun décalage longitudinal ni vertical, d’une longueur et d’une largeur identique (28) égales à la moitié de la longueur (22) du bloc (2) ainsi qu’à la largeur (27) du bloc (2) et à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (1).
- un plot d’emboîtement femelle (17) sur sa face inférieure et un plot d’emboîtement mâle (16) sur sa face supérieure, le bloc pouvant ainsi être positionné et emboîté sur les autres blocs avec le plot mâle (16) en bas et le plot femelle (17) en haut ou, inversement, avec le plot mâle (16) en haut et le plot femelle (17) en bas ;
- deux orifices verticaux traversant (23), placés chacun sur deux côtés latéraux adjacents du bloc (3), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- des repères verticaux (25), visualisant l’emplacement de ces orifices verticaux, placés sur les faces latérales du bloc (3) où se trouvent les orifices verticaux traversant (23).
La hauteur du bloc (3) est égale à la hauteur (26) du bloc principal (1).
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Un quatrième bloc en version droite (4) illustré par les figures 20 à 23, et en version gauche (5) illustré par les figures 24 à 27 est constitué de :
- un corps monobloc, sans aucun décalage longitudinal ni vertical, d’une longueur (22) égale à la longueur utile (21) du bloc principal (1) ;
- deux plots de centrage et d’emboîtement, l’un entier et l’autre de 3A de cercle, femelles (17) sur sa face inférieure et deux plots de centrage et d’emboîtement, l’un entier et l’autre de 3A de cercle, mâles (16) sur sa face supérieure, le bloc pouvant ainsi être positionné et emboîté sur les autres blocs avec les plots mâles (16) en bas et les plots femelles (17) en haut ou, inversement, avec les plots mâles (16) en haut et les plots femelles (17) en bas ;
- trois orifices verticaux traversant (23), dont deux sont placés sur le grand côté du bloc (4 et 5) et un sur le petit côté entier du bloc (4 et 5), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- trois repères verticaux (25), visualisant l’emplacement de ces orifices verticaux, placés sur les trois faces latérales du bloc (4 et 5) où se trouvent les orifices verticaux traversant (23) ;
- un embrèvement dans un angle, sur toute la hauteur du bloc (4 et 5), de dimensions identiques sur ces côtés et égales à la moitié de la largeur (27) du bloc (4 et 5), amputant d’1/4 de cercle l’un des plots de centrage et d’emboîtement, sur chaque face où ils se trouvent.
La largeur (27) du bloc (4 et 5) est égale à la moitié de sa longueur (22) ainsi qu’à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (1).
La hauteur du bloc (4 et 5) est égale à la hauteur (26) du bloc principal (1).
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Un sixième bloc (6) illustré par les figures 28 à 31 est constitué de :
- un corps monobloc, sans aucun décalage longitudinal ni vertical, d’une longueur (22) égale à la longueur utile (21) du bloc principal (1) ;
- deux plots de centrage et d’emboîtement de 3A de cercle femelles (17) sur sa face inférieure et deux plots de centrage et d’emboîtement de 3A de cercle mâles (16) sur sa face supérieure, le bloc pouvant ainsi être positionné et emboîté sur les autres blocs avec les plots mâles (16) en bas et les plots femelles (17) en haut ou, inversement, avec les plots mâles (16) en haut et les plots femelles (17) en bas ;
- quatre orifices verticaux traversant (23), dont deux sont placés sur le grand côté du bloc (6) et un sur chaque petit côté du bloc (6), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17);
- des repères verticaux (25), visualisant l’emplacement de ces orifices, placés sur les trois faces latérales du bloc (6) où se trouvent les orifices (23);
- un embrèvement latéral sur un des grands côtés du bloc (6), sur toute la hauteur du bloc (6), de largeur égale à la moitié de la largeur (27) du bloc (6) et de longueur égale à la moitié de la longueur (22) du bloc (6) axée à mi-longueur du bloc (6), amputant chaque plot d’emboîtement d’1/4 de sa surface
La largeur (27) du bloc (6) est égale à la moitié de sa longueur (22) ainsi qu’à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (1).
La hauteur du bloc (6) est égale à la hauteur (26) du bloc principal (1).
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Un septième bloc (7) illustré par les figures 32 à 34 est constitué de :
- un corps monobloc, sans aucun décalage longitudinal ni vertical, d’une longueur et d’une largeur identique (28) égales à la moitié de la longueur (22) du bloc (2) ainsi qu’à la largeur (27) du bloc (2) et à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (1).
- un plot d’emboîtement femelle (17) sur sa face inférieure et un plot d’emboîtement mâle (16) sur sa face supérieure, le bloc pouvant ainsi être positionné et emboîté sur les autres blocs avec le plot mâle (16) en bas et le plot femelle (17) en haut ou, inversement, avec le plot mâle (16) en haut et le plot femelle (17) en bas ;
- deux orifices verticaux traversant (23), placés chacun sur deux côtés latéraux entiers et adjacents du bloc (7), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- des repères verticaux (25), visualisant l’emplacement de ces orifices, placés sur deux faces latérales du bloc (7) où se trouvent les orifices (23);
- un embrèvement dans un angle, sur toute la hauteur du bloc (7), de dimensions identiques sur ces côtés et égales à la moitié de la largeur (28) du bloc (7).
La hauteur du bloc (7) est égale à la hauteur (26) du bloc principal (1).
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier sur la paroi intérieure du mur à réaliser, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Un huitième bloc (8) illustré par les figures 35 à 38 est constitué de la même manière que le bloc principal (1) ; il est également dénommé « bloc principal » mais il est cintré selon des rayons pouvant varier de manière non-limitative entre 2,00 mètres et 6,00 mètres.
Le bloc (9) représenté par les figures 39 à 42 et le bloc (10) représenté par les figures 43 à 46 correspondent respectivement à la moitié intérieure et à la moitié extérieure du bloc (8). Ces blocs (9 et 10) sont constitués de la même manière que le bloc (2) mais ils sont cintrés dans des rayons variables identiques à ceux du bloc (8).
Le bloc (11) représenté par les figures 47 à 49 et le bloc (12) représenté par les figures 50 à 52 correspondent respectivement à la moitié en longueur du bloc (9) et à la moitié en longueur du bloc (10). Ces blocs (11 et 12) sont constitués de la même manière que le bloc (3) mais ils sont cintrés dans des rayons variables identiques à ceux du bloc (8). En outre, ces blocs (11 et 12) ne comportent qu’un seul orifice vertical traversant (23) et qu’un seul repère vertical (25).
Des blocs avec embrèvements selon les figures 20, 24, 28 et 32, mais cintrés (non-représentés), avec des embrèvements respectivement similaires dont les dimensions sont cependant légèrement altérées par l’effet des rayons de cintrage, font également partie de la série de blocs cintrés.
Les rayons proposés dans la fourchette indiquée plus haut, mais non-limitative, augmentent par pas successifs correspondant chaque fois à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (8).
Les demi blocs-chaînages (13 et 14), illustrés conjointement par les figures 53 à 57 permettent le coffrage des ouvrages tels que les linteaux, les renforts sous les appuis de fenêtres, les chaînages et, par élément unique droit ou gauche, celui des rives de planchers. Ils se distinguent entre eux par une différence d’épaisseur de leur talon (32). Ces demi-blocs sont complétés par un bloc-chaînage d’angle décliné en deux versions (15a et 15b) d’épaisseur de talon différente, illustrés respectivement par les figures 54 à 57 et 58 à 61, afin de compenser le décalage vertical (V) des blocs sur lesquels ils sont emboîtés.
Les demi blocs-chaînages (13 et 14) illustrés par les figures 53 à 57 sont constitués de :
- une joue latérale verticale (31) ;
- un talon horizontal (32) dont la différence d’épaisseur entre le demi-bloc (13) et le demi-bloc (14) est égale à la hauteur du décalage vertical (V) du bloc principal (1) et dont la largeur (33) est égale à la moitié de la largeur (19) du bloc principal (1) moins 5 mm ;
- des plots de centrage et d’emboîtement femelles (17) sur la face inférieure du demi-bloc au talon plus épais (14) et des plots de centrage et d’emboîtement mâles (16) sur la face inférieure du demi-bloc au talon plus fin (13) ;
- des orifices verticaux traversant (23), placés dans la joue latérale (31) de chaque bloc (13 et 14), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- des repères verticaux (25), visualisant l’emplacement de ces orifices, placés sur chaque face latérale des blocs (13 et 14) où se trouvent les orifices verticaux traversant (23) ;
La hauteur (34) des blocs (13 et 14) est comprise entre 20 et 40 cm.
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Les blocs-chaînages d’angle (15a et 15b) illustrés respectivement par les figures 58 à 61 et 62 à 65 sont constitués de :
- deux joues latérales verticales (35) adjacentes formant un angle à 90° entre elles ;
- un talon horizontal (36), ouvert dans l’angle diamétralement opposé à celui de la jonction des deux joues latérales (35), dont la différence d’épaisseur entre le bloc d’angle (15a) et le bloc d’angle (15b) est égale à la hauteur du décalage vertical (V) du bloc principal (1) et dont la largeur (19) est égale à la largeur (19) du bloc principal (1) ;
- des plots de centrage et d’emboîtement femelles (17) sous la face inférieure du bloc d’angle au talon plus épais (15b) et des plots de centrage et d’emboîtement mâles (16) sous la face inférieure du bloc d’angle au talon plus fin (15a) ;
- des orifices verticaux traversant (23), placés dans les joues latérales (35) de chaque bloc (15a et 15b), disposés dans l’alignement vertical des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) ;
- des repères verticaux (25), visualisant l’emplacement de ces orifices, placés sur chaque face latérale des blocs (15a et 15b) où se trouvent les orifices verticaux traversant (23) ;
La hauteur (34) des blocs (15a et 15b) est comprise entre 20 et 40 cm.
La hauteur des plots de centrage et d’emboîtement (16 et 17) est égale à la hauteur des mêmes plots (16 et 17) du bloc principal (1).
Afin d’assurer le passage des gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, les orifices verticaux traversant (23) sont de diamètres identiques à ceux du bloc principal (1).
Les repères verticaux (25) visualisant l’emplacement des orifices verticaux traversant (23) sont identiques à ceux du bloc principal (1).
Principe d’assemblage :
Le premier rang de blocs, selon les propositions de calepinage des figures 67, 70 et 73 par exemple, est posé sur un lit de mortier hydrofugé, les blocs principaux (1) étant orientés dans le même sens longitudinal et les orifices verticaux traversant étant positionnés du côté qui est défini comme la face intérieure du mur.
Des blocs complémentaires avec embrèvements (4, 5 et 6), viennent compléter et assurer les détails des angles dans le cas d’une composition d’épaisseur de mur (18) égale à la largeur (19) du bloc principal (1) tel qu’illustré sur la figure 67. Sur cette figure le détail d’angle est un évidement dans lequel sera coulé un raidisseur vertical en béton armé.
Les blocs complémentaires sont calés à l’aide du lit de mortier hydrofugé, plus ou moins épais, de manière à ce que leur arase supérieure soit au même niveau que l’arase supérieure du ou des blocs qu’ils jouxtent. Sur la figure 67, le bloc (6) et le bloc (5) situé en extérieur de l’angle de mur seront arasés au niveau supérieur des blocs qu’ils jouxtent chacun sur un côté, en l’occurrence deux blocs principaux (1), sur leurs faces supérieures décalées en saillie (40). De même, le bloc (4) situé en intérieur de l’angle de mur sera arasé au niveau supérieur des blocs qu’ils jouxtent sur deux côtés, en l’occurrence les deux mêmes blocs principaux (1), mais sur leurs faces supérieures décalées en retrait (41).
Les blocs complémentaires (5 et 6) sont posés avec leurs plots femelles vers le haut afin de correspondre aux plots des faces en saillie (40) des blocs (1) les jouxtant, tandis que le bloc (4) sera posé, lui, avec ses plots mâles vers le haut afin de correspondre aux plots des faces en retrait (41) des blocs (1) le jouxtant.
Le décalage vertical (V) est ainsi assuré et l’empilement par superposition et emboîtements des blocs des rangs supérieurs pourra se faire après alignement des blocs du premier rang et prise du mortier hydrofugé.
Les blocs s’emboîtent mutuellement entre eux par les plots mâles (16) et femelles (17) alternativement disposés sur leurs faces supérieures et inférieures. Le décalage vertical (V), le long de l’axe longitudinal (A-A), participe également au maintien mutuel des blocs entre eux.
La figure 68 illustre la proposition de calepinage du second rang en relation avec la proposition de calepinage du premier rang illustré par la figure 67.
On peut voir, en comparant ces deux figures, le décalage de pose d’un demibloc, dans le sens longitudinal, des blocs principaux (1), le changement de position à 90° du bloc (6) et l’introduction de blocs (2) qui permettent d’assurer à la fois le recouvrement des joints d’assemblages du rang inférieur et la tenue de tous les blocs entre eux par les plots de centrage et d’emboîtements.
Par ailleurs, les figures 67 et 68 illustrent également l’articulation des blocs avec embrèvement (4, 5, 6) dans le cas d’un poteau déjà existant, en bois par exemple. L’embrèvement de ces blocs et leurs emboîtements respectifs décalés à chaque rang, permet ainsi d’ériger aisément les blocs autour du poteau, sans devoir les « passer par le haut » du poteau tel qu’il en serait avec des blocs alvéolés.
On peut également constater sur ces deux figures, 67 et 68, que les orifices verticaux traversant (23) sont toujours en continuité de superposition, en intérieur du mur situé dans l’angle rentrant, et forment ainsi le passage (24) visible sur les figures 66, 69 et 72.
La pose des rangs suivants peut ainsi se faire, en utilisant à chaque rang impair le même calepinage qu’au premier rang, et à chaque rang pair, le même calepinage qu’au second rang.
Arrivé au niveau où des éventuels renforts horizontaux sont à réaliser, en particulier ceux situés sous les appuis de fenêtre, des demi blocs-chaînages (13 et 14) sont posés en respectant d’une part les débordements réglementaires de chaque côté de l’ouverture et, d’autre part, l’association appropriée des talons (32), épais et mince, selon le décalage (V) à compenser présenté par les blocs du rang inférieur. Les armatures de ces renforts sont posées dans la réservation ainsi créée par les deux demis blocs-chaînages (13 et 14).
Après la pose du 4ème rang de blocs et le calage vertical et l’alignement de ces quatre rangs, le bétonnage partiel des renforts verticaux peut se faire, afin de rigidifier la base des murs avant l’érection des autres rangs. La hauteur de coulage est arrêtée à mi-hauteur du 4ème bloc afin que la reprise de bétonnage se situe à mi-hauteur de bloc. Si des renforts horizontaux sont présents dans cette hauteur, ils sont coulés en même temps que la première partie des renforts verticaux.
La pose des rangs suivants peut continuer, toujours en appliquant l’alternance de calepinage entre les rangs impairs et les rangs pairs, jusqu’à l’arase inférieure des linteaux de portes et de fenêtres et de toutes baies en général.
Des demi blocs-chaînages (13 et 14) sont alors posés en respectant toujours les débordements réglementaires de chaque côté de l’ouverture et, d’autre part, l’association appropriée des talons (32), épais et mince, selon le décalage (V) à compenser présenté par les blocs du rang inférieur. Les armatures de ces renforts sont posées dans la réservation ainsi créée par les deux demis blocs-chaînages (13 et 14).
Le béton y est coulé ainsi que dans les renforts verticaux restés en attente depuis le premier coulage.
La pose des rangs suivants peut continuer, toujours en appliquant l’alternance de calepinage entre les rangs impairs et les rangs pairs, jusqu’à l’arase inférieure des chaînages et/ou de l’arase de la sous-face de plancher.
Des demi blocs-chaînages (13 et 14) sont alors posés en respectant l’association appropriée des talons (32), épais et mince, selon le décalage (V) à compenser présenté par les blocs du rang inférieur. Les armatures de ces renforts sont posées dans la réservation ainsi créée par les deux demis blocs-chaînages (13 et 14).
Dans le cas d’une rive de plancher, un seul demi bloc-chaînage (13 ou 14) est posé, sélectionné selon son talon qui sera en adéquation avec le décalage (V) à compenser présenté par les blocs du rang inférieur.
Le coulage en béton du complément de hauteur des renforts verticaux peut alors se faire avant la mise en place des armatures du plancher.
De par sa forme particulière et son asymétrique, le bloc principal permet donc à la fois une composition de mur d’une épaisseur (18) égale à la largeur (19) du bloc principal (1) illustrée par les figures 66 à 68, les blocs étant superposés directement l’un sur l’autre avec un décalage, à chaque rang, d’un demi-bloc dans le sens longitudinal du mur, comme il est décrit ci-avant, mais aussi, pour des compositions plus épaisses de murs, par l’adjonction sur une face d’un demi-bloc (figure 69) ou d’un second bloc principal (figure 72), voire de plusieurs blocs (non figurés), qui sont ensuite tenus par chevauchement des blocs principaux du rang supérieur tels qu’illustrés sur les figures 70 à 71 et 73 à 74.
Au second rang, de par sa réversibilité, le simple retournement du bloc principal (1) ou l’inversion de son sens d’orientation longitudinal, assure dans les deux cas l’emboîtement et le chevauchement avec le rang inférieur.
Ce sont alors les orifices verticaux traversant du bloc complémentaire (2 et/ou 3) qui assurent la continuité du passage vertical (24) pour les gaines électriques en face intérieure du mur.
Les principes d’assemblages énoncés plus haut sont ainsi identiques pour les compositions de murs dont la largeur (18) est plus épaisse que la largeur (19) du bloc principal (1 et 8), à savoir :
- calage du premier rang sur un lit de mortier hydrofugé avec alignement de l’arase supérieure des blocs complémentaires (2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12 et les blocs cintrés non-illustrés) au même niveau d’arase supérieure que le niveau des blocs principaux (1 et 8) les jouxtant ;
- même sens d’orientation longitudinal des blocs principaux (1 et 8) sur un même rang ;
- même orientation verticale des plots mâles (16) et femelles (17) des blocs complémentaires (2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12 et les blocs cintrés nonillustrés) que celle des blocs principaux (1 et 8) les jouxtant ;
- décalage de pose d’un demi-bloc, dans le sens longitudinal, des blocs principaux (1 et 8), et de tous les blocs en général.
Les figures 66, 69 et 72 illustrent ainsi les principes d’emboîtement et de chevauchement des blocs principaux à chaque rang, assurant ainsi le maintien, par emboîtement des plots mâles (16) et femelles (17) des blocs du rang inférieur.
Par ailleurs, ces mêmes figures illustrent la discontinuité, chacun dans leur plan, des joints d’assemblage horizontaux (29) et verticaux (30).
Toujours en référence à ces figures et en complément à celles-ci, selon les figures 67, 68, 70, 71, 73 et 74 illustrant des exemples de propositions de calepinage, la superposition des orifices verticaux traversant (23) assurant la disponibilité et la continuité d’un passage vertical (24) pour les gaines électriques et/ou des réseaux d’alimentation d’eau, en particulier en face intérieure du mur, est illustrée.
II est à noter que les blocs complémentaires avec embrèvements (4, 5, 6, 7,) ainsi que les blocs cintrés similaires (non-illustrés) sont essentiellement utiles aux murs dont l’épaisseur (18) est égale à la largeur (19) du bloc principal (1), au-delà de cette épaisseur, ces blocs peuvent cependant être utiles à la réalisation de détails particuliers en mur courant ou à la jonction avec un élément particulier.
II est également à noter que, tel qu’illustré sur certaines de ces figures (67, 68, 70, 71,73 et 74), des passages de gaines peuvent se trouver naturellement disponibles dans les angles, en face extérieure de mur, pouvant servir à des alimentions électriques d’appareillages d’éclairage ou de sécurité. Visible sur les blocs, la continuité ou la noncontinuité verticale des repères (25) permettent de s’assurer de la disponibilité, ou non, du passage (24).
Au cas où un besoin particulier de passage d’une quelconque gaine se révélerait être indisponible à l’endroit voulu, un rainurage classique peut toujours être réalisé.
Le matériau constitutif des blocs est en particulier un béton de fibres végétales (chènevotte, anas de lin, miscanthus, roseau, typha, bambou, canne à sucre, paille de colza, fibres de bois ou autres) assurant à la fois des performances d’isolation thermique, acoustique et de perméance à la vapeur d'eau, dont les différentes formulations peuvent varier selon les cahiers des charges des clients. Les formulations peuvent ainsi permettre de produire des blocs non-porteurs à forte résistance thermique jusqu’à des blocs porteurs à résistance thermique, par contrecoup, plus faible. Le matériau peut également être, bien sûr, un béton cellulaire, un béton d’argile, de pierreponce ou d’ardoise.
A titre d’exemples non-limitatifs des murs peuvent ainsi être composés :
• A partir d’un bloc principal en largeur (19) de 30 cm par exemple :
- murs en largeur (18) de 30 cm, 45 cm, 60 cm, 75 cm, 90 cm et plus, par pas de en 15 cm.
• A partir d’un bloc principal en largeur (19) de 40 cm par exemple :
- murs en largeur (18) de 40 cm, 60 cm, 80 cm, 100 cm et plus, par pas de 20 en cm.
Le procédé de construction selon l’invention est particulièrement destiné à la réalisation de murs extérieurs de maisons individuelles et d’immeubles de logements et, plus généralement, de tous locaux nécessitant une température de confort intérieur liée à une activité humaine.
Mur comportant des blocs du procédé de construction selon l’invention caractérisé en ce qu’un rang au moins de ce mur comporte au moins deux blocs.
Le procédé de construction selon l’invention peut également être utilisé pour des travaux de rénovation thermique par l’intérieur et/ou par l’extérieur, éventuellement avec les demi-blocs et les quarts de bloc uniquement.

Claims (8)

  1. REVENDICATIONS
    1. Bloc moulé (1) caractérisé en ce qu’il est monobloc et asymétrique, ressemblant visuellement à deux parallélépipèdes accolés présentant entre eux un décalage dans le sens longitudinal (L) et un décalage dans le sens vertical (V), comportant au moins deux plots de centrage et d’emboîtement en face supérieure et au moins deux plots de centrage et d’emboîtement en face inférieure, ces plots étant mâles (16) sur les faces supérieures et inférieures décalées en retrait (41) et femelles (17) sur les faces supérieures et inférieures décalées en saillie (40), et que ce bloc comporte sur une face latérale (42) au moins un orifice vertical traversant (23), disposé dans l’alignement vertical d’un plot de centrage et d’emboîtement (16 et 17), et que l’emplacement de cet orifice (23) est visualisé sur la face latérale (42) du bloc par un repère (25).
  2. 2. Bloc (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que son décalage longitudinal (L) le long de l’axe longitudinal (A-A) est sensiblement égal à l’entraxe (X) des plots dudit bloc.
  3. 3. Bloc (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la hauteur de son décalage vertical (V) est compris entre 1/25ème et 1/6ème de la hauteur (26) dudit bloc.
  4. 4. Blocs selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisés en ce que les plots de centrage emboîtables mâles (16) et femelles (17) sont d’une hauteur sensiblement égale à la hauteur du décalage vertical (V).
  5. 5. Blocs selon les revendications 1, 4 et 5 caractérisés en ce que les plots de centrage emboîtables mâles (16) sont de dimensions légèrement inférieures aux dimensions des plots de centrage emboîtables femelles (17).
  6. 6. Bloc selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que son matériau constitutif est un béton de fibre d’origine végétale choisie parmi la chènevotte, l’anas de lin, le miscanthus, le roseau, le typha, le bambou, la canne à sucre, la paille de colza, la fibre de bois, la fibre de cocotier, la fibre de palmier ou d’autre fibre d’origine végétale, un béton cellulaire, un béton de pierre-ponce, un béton de billes d’argile, un béton d’ardoise, un béton d’autre matériau d’origine minérale, un béton de fibre synthétique ou un béton fibré ultra performant.
  7. 7. Ensemble de blocs selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte une série de blocs rectilignes (1 à 7) et une série de blocs similaires cintrés (8 à 12).
  8. 8. Mur comportant des blocs selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 5 caractérisé en ce qu’un rang au moins de ce mur comporte au moins deux blocs
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