FR3084533A1

FR3084533A1 - Connecteur electrique comprenant un levier d'assistance a l'accouplement

Info

Publication number: FR3084533A1
Application number: FR1857027A
Authority: FR
Inventors: Pierre Vincent
Original assignee: Tyco Electronics France SAS
Current assignee: Tyco Electronics France SAS
Priority date: 2018-07-27
Filing date: 2018-07-27
Publication date: 2020-01-31
Anticipated expiration: 2038-07-27
Also published as: FR3084533B1; DE102019211097A1

Description

Connecteur électrique comprenant un levier d’assistance à l’accouplement

La présente invention se rapporte à un connecteur électrique comprenant un levier d’assistance à l’accouplement ainsi qu’un élément d’assurance de position du connecteur adapté pour assurer le maintien du verrouillage du connecteur électrique.

Il est connu d’utiliser des connecteurs électriques, notamment dans l’industrie automobile, en combinaison avec un levier d’assistance à l’accouplement et un dispositif d’assurance de position du connecteur, soit dispositif CPA - de l’anglais « Connector Position Assurance ». Tandis que le levier fournit un avantage mécanique permettant de faciliter l’assemblage des connecteurs électriques en réduisant la force de couplage nécessaire, le CPA permet d’assurer le verrouillage du connecteur électrique et son maintien dans des environnements pouvant être régulièrement soumis à des chocs et/ou à des vibrations qui, sans CPA, pourraient résulter en une déconnexion et/ou un mauvais fonctionnement des connecteurs électriques.

Le document EP 2 675 021 A2 décrit un système de connexion électrique, pourvu d’un premier boîtier et d'un deuxième boîtier, et d’un levier d’assistance à l’accouplement sur lequel est disposé un dispositif CPA de manière coulissante à la poignée du levier selon deux directions perpendiculaires entre elles. De ce fait, il est nécessaire que la poignée du levier de EP 2 675 021 A2 ait un design particulier pour permettre au dispositif CPA d’être monté sur le levier de manière à ce que le dispositif CPA puisse être déplaçable dans deux directions différentes. De plus, une étape d’assemblage supplémentaire - préalable à celle de l’accouplement même des boîtiers, est nécessaire afin de monter le dispositif CPA sur le levier d’assistance à l’accouplement, par encliquetage par exemple.

Selon la méthode d’assemblage décrite par EP 2 675 021 A2, lors d’une première et d’une seconde étape, le premier boîtier est accouplé au deuxième boîtier, puis le levier sur lequel est disposé le dispositif CPA est pivoté jusqu’à une position fermée. Lors d’une troisième étape, une force est appliquée par un opérateur sur les moyens de verrouillage du levier afin de sécuriser l’assemblage de boîtiers. Finalement, dans une quatrième étape, l’élément CPA est coulissé de manière à verrouiller ces moyens de verrouillage. Le montage du dispositif CPA sur le levier, l’assemblage et le verrouillage du système de connexion électrique selon EP 2 675 021 A2 ne comprennent ainsi pas moins de cinq étapes au cours desquelles un opérateur exécute manuellement plusieurs mouvements distincts.

Afin d’améliorer l’assemblage de connecteur électrique comprenant un levier d’assistance à l’accouplement qui est prévu pour être verrouillé au moyen d’un dispositif CPA, l’objet de la présente invention est de simplifier la structure et la conception du levier d’assistance à l’accouplement, et aussi de permettre une réduction du nombre d’étapes d’assemblage et une simplification de la manipulation pour un opérateur lors de l’assemblage.

Selon la présente invention, cet objet est atteint par un système de connexion électrique connecteur électrique comprenant un premier boîtier de connecteur configuré pour être accouplé avec un second boîtier de connecteur selon une direction d’accouplement dans une position dite assemblée; et un levier monté en rotation par rapport au premier boîtier, pour assister l’assemblage du premier boîtier avec le second boîtier, caractérisé en ce que le levier et le premier boîtier sont configurés tel que, dans une position prédéterminée du levier par rapport au premier boîtier, une translation rectiligne du levier par rapport au premier boîtier dans une direction de verrouillage allant d’un état permettant une rotation du levier, dite position non-bloquée, vers un état empêchant une rotation du levier, dite position bloquée dans laquelle un désaccouplement des boîtiers est empêché, est rendue possible.

Ainsi, la structure du levier est simplifiée car le levier permet, à lui seul, par une rotation suivie d’une translation, d’empêcher un désaccouplement des boîtiers. Selon la présente invention, la position bloquée du système de connexion est ainsi assurée sans moyen CPA externe à monter au levier. La fonction de verrouillage est en effet réalisée par une translation du levier. Ainsi, les moyens CPA sont intégrés au levier, ce qui permet de simplifier la conception et le design du levier. Il n’est donc plus nécessaire de concevoir une structure pour le levier, une autre structure pour l’élément CPA et de s’assurer durant la conception que ces deux structures pourront coopérer ensemble.

De plus, l’étape d’assemblage des boîtiers par assistance du levier et l’étape de verrouillage des boîtiers sont réduites à une seule étape grâce au levier capable de pivoter et de translater de manière rectiligne. De ce fait, la manipulation de l’assemblage et du verrouillage des boîtiers peut être effectuée d’une seule main et d’un geste continu par un opérateur. La réduction du nombre d’étapes d’assemblage et la simplification de l’assemblage permet ainsi la réduction des coûts d’assemblage. Les coûts de production et de manutention peuvent également être réduits grâce à l’utilisation d’un seul composant, le levier, en lieu et place d’au moins un levier et d’un élément CPA, car le nombre de composants nécessaires au système de connexion électrique est réduit.

La présente invention, relatif à un système de connexion électrique, peut être davantage améliorée grâce aux modes de réalisation suivants.

Selon une autre réalisation de l’invention, dans la position bloquée, la rotation du levier peut être empêchée par complémentarité de forme entre le levier et le premier boîtier. La liaison par complémentarité de forme permet de faciliter l’assemblage du levier au premier boîtier car ce type de liaison ne nécessite pas d’élément de fixation supplémentaire tel que des vis, des écrous, des tiges etc. Cette réalisation permet ainsi de minimiser le nombre de composants du système de connexion électrique et donc, d’en faciliter la livraison et d’en réduire les coûts.

Selon une autre réalisation de l’invention, l’un du premier boîtier et du levier peut comprendre au moins un évidemment oblong ou un trou oblong, et l’autre du premier boîtier et du levier peut comprendre au moins un plot servant de pivot de section circulaire; tel que l’évidemment oblong ou le trou oblong peut être configuré pour coopérer avec le plot de manière à permettre une translation rectiligne du levier par rapport au premier boîtier dans la direction de verrouillage. La coopération d’un évidement oblong ou d’un trou oblong avec un plot servant de pivot permet la présence d’un espace entre le plot et les parois de l’évidement oblong ou du trou oblong. Cet espace possible un déplacement en translation rectiligne du levier par rapport au premier boîtier, tout en maintenant la capacité du levier à pivoter par rapport au premier boîtier. Cette réalisation permet ainsi deux mouvements différents du levier à l’aide d’éléments structurels communs, ce qui permet de réduire de manière avantageuse le nombre de composant du système.

Selon une autre réalisation de l’invention, l’évidemment oblong ou le trou oblong, du levier ou du premier boîtier, peut comprendre une tige qui s’étend depuis une paroi de l’évidemment ou du trou vers le centre du trou ou de l’évidemment ; telle que la tige peut être configurée pour être alignée et logée dans une rainure agencée dans le plot servant de pivot du levier ou du premier boîtier lors d’une translation rectiligne du levier par rapport au premier boîtier, de manière à réaliser la complémentarité de forme. De cette manière, la tige assure une liaison par complémentarité de forme entre le levier et le premier boîtier afin de prévenir la rotation du levier par rapport au premier boîtier autour de l’axe du plot servant de pivot, notamment lors de l’utilisation de tels systèmes dans des environnements soumis à des chocs et/ou des vibrations. Cette tige permet aussi d’indiquer visuellement à un opérateur l’avancée du déplacement en translation selon la position de la tige dans la rainure. Cette caractéristique offre ainsi un repère visuel à l’opérateur lors de l’assemblage.

Selon une autre réalisation de l’invention, la paroi interne de l’évidement oblong ou du trou oblong peut être chanfreinée et peut comprendre au moins une encoche dans la direction de profondeur de l’évidement ou du trou, de manière à présenter un épaulement sur lequel un ergot du plot servant de pivot peut s’appuyer contre dans la position bloquée et selon la direction d’accouplement, afin de permettre un assemblage et une liaison par complémentarité de forme entre le levier et le premier boîtier. Ces moyens structurels permettent d’assurer le maintien du levier au premier boîtier sans la nécessité d’avoir recours à des moyens de fixation supplémentaires (vis, etc.) qui augmenteraient de manière désavantageuse le nombre de composants du système de connexion électrique. En outre, l’encoche et l’ergot sont davantage de moyens structurels intégrés directement au levier et au premier boîtier qui permettent de faciliter l’assemblage et le montage du levier au premier boîtier.

Selon une autre réalisation de l’invention, la direction de verrouillage correspondant au déplacement en translation rectiligne du levier vers la position bloquée, peut être réalisée avec un angle prédéterminé, en particulier perpendiculaire, par rapport à la direction d’accouplement du premier boîtier et du deuxième boîtier vers la position assemblée. Il est avantageux que la direction d’accouplement et la direction permettant le verrouillage du boîtier ne soient pas parallèles entre elles, afin d’éviter qu’une même contrainte, selon une direction de sollicitation, engendre un déverrouillage involontaire du levier et un désaccouplement des boîtiers. En effet, afin de réduire ce risque, il est préférable d’éviter une situation dans laquelle la direction de sollicitation, la direction de verrouillage et la direction d’accouplement sont parallèles entre elles.

Selon une autre réalisation de l’invention, le levier peut comprendre au moins une barre de verrouillage élastiquement déformable et configurée pour être encliquetée avec un élément de contre-encliquetage du premier boîtier par un mouvement de translation du levier vers le premier boîtier vers la position bloquée ; de manière à ce qu’un encliquetage de la barre de verrouillage est réalisable pour empêcher une rotation du levier et/ou une translation du levier dans un sens opposé à celui de la direction de verrouillage. Le verrouillage du système est ainsi activé par un déplacement en translation du levier qui se fait quand le levier se trouve dans la position prédéterminée suite au pivotement en rotation du levier. De cette manière, un opérateur peut effectuer l’assemblage de boîtiers à l’aide du levier et le verrouillage de l’assemblage, par encliquetage de la barre de verrouillage, d’un geste continu, ne nécessitant pas de lâcher le levier ou d’utiliser deux mains. Ainsi, la barre de verrouillage permet d’assurer les fonctions d’un dispositif CPA. La présente invention permet ainsi de faciliter l’assemblage et le verrouillage du système de connexion tout en réduisant le nombre de composants d’un tel système. L’encliquetage de la barre de verrouillage dans le premier boîtier permet aussi d’indiquer visuellement à un opérateur que la position bloquée est correctement atteinte. Cette caractéristique offre ainsi un repère visuel à l’opérateur lors de l’assemblage.

Selon une autre réalisation de l’invention, au moins une des extrémités longitudinales de la barre de verrouillage du levier peut être renforcée par des épaulements configurés pour réduire les efforts mécaniques fournis par le premier boîtier sur la barre de verrouillage dans la position bloquée selon une direction de sens opposé à la direction d’accouplement et ayant une forme complémentaire à au moins une portion coopérante de l’élément de contre-encliquetage du premier boîtier. Ces épaulements permettent ainsi de protéger la barre et d’éviter que la barre ne se casse sous la pression d’effort mécanique du premier boîtier, notamment dans des environnements soumis à des chocs et/ou à des vibrations intenses. Ces épaulements permettent également de soulager les efforts mécaniques subis par la tige de l’évidement oblong ou du trou oblong appliqués selon une direction de sens opposé à la direction d’accouplement.

Selon une autre réalisation de l’invention, dans lequel le levier peut être réalisé d’une seule pièce monobloc en forme de «U» comprenant une section centrale depuis laquelle s’étendent perpendiculairement deux sections latérales. De cette manière, le design de la pièce est simplifié car il n’est pas nécessaire d’assembler plusieurs composants pour réaliser le levier selon la présente invention.

Selon une autre réalisation de l’invention, chacune des deux sections latérales du levier peut être pourvue d’un trou oblong, la section centrale du levier est munie d’une barre de verrouillage et le premier boîtier peut comprendre deux plots servant de pivot coopérant respectivement avec les trous oblongs du levier ; tels que les axes de rotation des deux plots servant de pivot sont confondus.

Selon une autre réalisation de l’invention, le levier et le premier boîtier peuvent comprendre un moyen de retenue apte à maintenir en place le levier au premier boîtier afin d’empêcher un désassemblage du levier et du premier boîtier. Ainsi un désassemblage involontaire du système peut être éviter.

Selon une autre réalisation de l’invention, un premier moyen de retenue peut être formé par au moins un plot du premier boîtier comprenant une ouverture et par le levier comprenant un ergot de forme complémentaire à l’ouverture de manière à ce qu’une translation rectiligne du levier par rapport au premier boîtier vers la position dite bloquée permette d’emboîter l’ergot du levier dans l’ouverture du premier boîtier. L’emboîtement de l’ergot dans l’ouverture, qui ont une forme complémentaire l’un par rapport à l’autre, permet d’améliorer le maintien du levier avec le premier boîtier dans la position dite bloquée. Ainsi, un désassemblage involontaire du levier avec le premier boîtier peut être évité.

Selon une autre réalisation de l’invention, un deuxième moyen de retenue peut être formé par au moins un plot du premier boîtier comprenant un ergot, et par le trou oblong du levier qui est chanfreiné de manière à présenter un épaulement ; tel que l’épaulement est apte à être positionné au moins partiellement entre l’ergot du plot et une face latérale du premier boîtier, afin de permettre un maintien du levier avec le premier boîtier par liaison par complémentarité de forme. Ainsi, un désassemblage involontaire du levier avec le premier boîtier peut être évité.

Selon une autre réalisation de l’invention, le levier peut comprendre une saignée au niveau de l’épaulement du trou oblong, telle que la saignée a une forme complémentaire à l’ergot du premier boîtier, de manière à pourvoir assembler le levier au second boîtier en faisant coïncider l’ergot à la saignée. La saignée du levier de forme complémentaire à l’ergot du premier boîtier permet de faciliter le montage du levier au premier boîtier.

L’objet de la présente invention peut aussi être atteint par un boîtier équipé d’un levier, tel que le levier est monté en rotation par rapport au boîtier pour assister l’assemblage du boîtier avec un boîtier de connecteur conjugué, caractérisé en ce que le boîtier et le levier sont configurés tels que, dans une position prédéterminée du levier par rapport au boîtier, une translation rectiligne du levier par rapport au boîtier est rendue possible d’un état permettant une rotation du levier, dite position non-bloquée, vers un état empêchant une rotation du levier, dite position verrouillée dans laquelle un désaccouplement des boîtiers est empêché.

Ainsi, la structure du levier est simplifiée car le levier permet à lui seul, par une rotation suivie d’une translation, d’empêcher un désaccouplement des boîtiers. Selon la présente invention, la position bloquée du système de connexion est ainsi assurée sans moyen CPA externe à monter au levier. La fonction de verrouillage est en effet réalisée par une translation du levier. Ainsi, les moyens CPA sont intégrés au levier, ce qui permet de simplifier la conception et le design du levier. Il n’est donc plus nécessaire de concevoir une structure pour le levier, une autre structure pour l’élément CPA et de s’assurer durant la conception que ces deux structures pourront coopérer ensemble. De plus, l’étape d’assemblage des boîtiers par assistance du levier et l’étape de verrouillage des boîtiers sont réduites à une seule étape grâce au levier capable de pivoter et de translater de manière rectiligne. De ce fait, la manipulation de l’assemblage et du verrouillage des boîtiers peut être effectuée d’une seule main et d’un geste continu par un opérateur. La réduction du nombre d’étapes d’assemblage et la simplification de l’assemblage permet ainsi la réduction des coûts d’assemblage. Les coûts de production et de manutention peuvent également être réduits grâce à l’utilisation d’un seul composant, le levier, en lieu et place d’au moins un levier et d’un élément CPA, car le nombre de composants nécessaires au système de connexion électrique est réduit.

L’objet de la présente invention peut aussi être atteint par une méthode pour assembler un système de connexion électrique comprenant les étapes de : a) assembler le premier boîtier avec le deuxième boîtier selon leur direction d’accouplement ; b) pivoter le levier jusqu’à ce que la position prédéterminée; c) pousser le levier de manière à le déplacer en translation rectiligne selon la direction de verrouillage de la position prédéterminée vers la position bloquée empêchant une rotation du levier et empêchant un désaccouplement du système de connexion électrique.

Cette méthode a l’avantage de réduire le nombre d’étapes nécessaires à l’assemblage de verrouillage d’un système de connexion électrique par rapport aux méthodes connues de l’état de l’art. La réduction des étapes de montage est rendue possible par la capacité du levier à pouvoir pivoter et translater par rapport au premier boîtier. De ce fait, un assemblage et un verrouillage de l’assemblage peut être effectué par un opérateur par un geste continu, ce qui contribue à un gain de temps. En facilitant l’assemblage et en réduisant le nombre d’étapes d’assemblage, les coûts d’assemblage s’en trouvent également réduits.

La présente invention, relatif à une méthode pour assembler un système de connexion électrique, peut être davantage améliorée grâce aux modes de réalisation suivants.

Selon une autre réalisation de l’invention, l’étape c) de la méthode peut comprendre pousser la tige de l’évidement oblong ou du trou oblong dans la rainure agencée dans le plot servant de pivot, ou pousser la rainure agencée dans le plot servant de pivot vers la tige de l’évidement oblong ou du trou oblong ; pour empêcher une rotation du levier. De cette manière, la tige assure une liaison par complémentarité de forme entre le levier et le premier boîtier afin de prévenir un désassemblage, notamment lors de l’utilisation de tels systèmes dans des environnements soumis à des chocs et/ou des vibrations. De plus, lors de l’assemblage, cette tige permet aussi d’indiquer visuellement à un opérateur l’avancée du déplacement en translation selon la position de la tige dans la rainure. Cette caractéristique offre ainsi un repère visuel à l’opérateur lors de l’assemblage.

Selon une autre réalisation de l’invention, à l’étape c) le levier peut être poussé jusqu’à un encliquetage de la barre de verrouillage du levier avec l’élément de contre-encliquetage du premier boîtier pour réaliser une liaison par complémentarité de forme dans la direction de translation rectiligne et dans la direction de rotation du levier par rapport premier boîtier. Le verrouillage du système est ainsi activé par un déplacement en translation du levier qui se fait dans la continuité du pivotement en rotation du levier. De cette manière, un opérateur peut effectuer l’assemblage de boîtiers à l’aide du levier et le verrouillage de l’assemblage, par encliquetage de la barre de verrouillage, d’un geste continu, ne nécessitant pas de lâcher le levier ou d’utiliser deux mains. Ainsi, la barre de verrouillage permet d’assurer les fonctions d’un dispositif CPA. La présente invention permet ainsi de faciliter l’assemblage et le verrouillage du système de connexion tout en réduisant le nombre de composants d’un tel système.

Les modes de réalisation et les variantes discutées précédemment peuvent être combinés pour former davantage de variantes de mode de réalisation avantageux de la présente invention.

L’invention et ses avantages seront expliqués plus en détail dans la suite au moyen de modes de réalisation préférés et en s’appuyant notamment sur les figures d’accompagnement suivantes, dans lesquelles :

la figure 1 illustre schématiquement une vue éclatée d’un système de connexion selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

la figure 2a illustre schématiquement le système de connexion selon le premier mode de réalisation de l’invention dans un état où le levier est monté au premier boîtier dans une position initiale où le système est partiellement assemblé et n’est pas encore bloqué ;

la figure 2b illustre schématiquement une vue en coupe de la figure 2a faisant apparaître la structure du levier ;

la figure 3a illustre schématiquement le système de connexion selon le premier mode de réalisation de l’invention après la rotation du levier, dans une position dite prédéterminée ; la figure 3b illustre schématiquement une vue en coupe de la figure 3a sous un autre angle faisant apparaître la structure du levier ;

la figure 4a illustre schématiquement le système de connexion selon le premier mode de réalisation de l’invention après la translation du levier, dans une position dite bloquée ;

la figure 4b illustre schématiquement une vue en coupe de la figure 4a sous un autre angle faisant apparaître la structure du levier ;

la figure 5 illustre schématiquement une vue d’un premier boîtier selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

la figure 6a illustre schématiquement un levier et le premier boîtier selon le deuxième mode de réalisation de l’invention dans un état où le levier est monté au premier boîtier dans la position initiale du système ;

la figure 6b illustre partiellement un système de connexion selon le deuxième mode de réalisation de l’invention après la rotation du levier, dans la position dite prédéterminée ;

la figure 6c illustre partiellement un système de connexion selon le deuxième mode de réalisation de l’invention après la translation du levier, dans la position dite bloquée.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail en utilisant des modes de réalisation avantageux d'une manière exemplaire et en référence aux dessins. Les modes de réalisation décrits sont simplement des configurations possibles et il faut garder à l'esprit que les caractéristiques individuelles telles que décrites ci-dessus peuvent être fournies indépendamment les unes des autres ou peuvent être omises tout à fait lors de la mise en œuvre de la présente invention.

La figure 1 illustre une vue éclatée d’un système de connexion électrique 1 selon un premier mode de réalisation de l’invention. Le système de connexion électrique 1 comprend un levier 100, un premier boîtier 200 et un second boîtier 300. Le premier boîtier 200 et le second boîtier 300 sont configurés pour être accouplés l’un à l’autre selon une direction d’accouplement représentée par la flèche 3, tel que le second boîtier 300 est prévu pour être introduit dans une ouverture 201 du premier boîtier 200. Les boîtiers 200, 300 sont pourvus de connecteurs électriques qui ne sont pas représentés sur la figure 1.

Le levier 100 est configuré pour être monté en rotation par rapport au premier boîtier 200 afin d’assister l’assemblage du premier boîtier 200 avec le second boîtier 300. La méthode d’assemblage du système de connexion 1 sera davantage décrit par rapport aux figures 2a-b, 3ab et 4a-b. Le levier 100 va être davantage décrit dans ce qui suit.

Le levier 100 est formé d’une seule pièce monobloc en forme de «U» comprenant une section centrale 101 depuis laquelle s’étendent perpendiculairement deux sections latérales 103, 105. Le levier 100, selon le premier mode de réalisation de l’invention, est en matière plastique et est moulé par injection dans un procédé en une seule fois. La production du levier 100 est ainsi réalisée de manière avantageuse car il n’est pas nécessaire de produire et d’assembler plusieurs composants pour réaliser le levier 100 selon la présente invention.

Selon le premier mode de réalisation, les sections latérales 103, 105 du levier 100 sont symétriques par symétrie miroir. Ainsi, la description d’une des sections latérales 103 ou 105, s’applique de manière intégrale à l’autre section latérale 103 ou 105 par symétrie. De ce fait, les mêmes numéros de référence sont utilisés pour décrire les caractéristiques des sections latérales 103, 105.

Les sections latérales du levier 100 peuvent également être asymétriques selon un mode de réalisation différent du premier mode de réalisation.

Dans le premier mode de réalisation, chaque section latérale 103,105 du levier 100 comprend un trou oblong 107. Les trous oblongs 107 sont alignés l’un par rapport à l’autre de manière à ce que leurs axes respectifs 109 sont confondus.

Dans un autre mode de réalisation alternatif, chaque sections latérales 103,105 du levier pourrait comprendre, à la place des trous oblongs 107, des évidements oblongs, c’est-à-dire nontraversant, du côté des faces internes 113, 115 des sections latérales 103, 105 du levier 100.

Les trous oblongs 107 du levier 100 sont formés et disposés tels que leur plus grand diamètre D a une direction parallèle à la longueur L1 de chaque section latérale 103,105.

Chaque trou 107 du levier 100 comprend en outre une tige 117 de section rectangulaire et de longueur L2 qui s’étend depuis une paroi 119 du trou oblong 107 vers le centre du trou 107 de manière parallèle au plus grand diamètre D du trou 107. Dans des modes de réalisation alternatifs, la tige 117 peut avoir une section triangulaire ou trapézoïdale.

De plus, selon le premier mode de réalisation représenté à la figure 1, la paroi 119 de chaque trou 107 du levier 100 est chanfreinée de manière à former un épaulement 121 et comprend au moins une encoche 123 dans la direction de l’axe 109 du trou 107.

Chaque face interne 113,115 des sections latérales 103,105 du levier 100 est également pourvue d’une rainure arquée 125 débouchant vers une zone 126 sur le côté 127 du levier 100 qui est le côté opposé à la section centrale 101 du levier 100. L’extrémité interne 129 de la rainure arquée 125 comprend une partie 131 dont la courbure est nulle.

De plus, dans le premier mode de réalisation, les faces internes 113, 115 des sections latérales 103, 105 du levier 100 comprennent des évidements 133a, 133b, 133c et 133d permettant d’alléger la structure du levier 100.

Le levier 100 comprend aussi des moyens de verrouillage 140 assurant la fonction de CPA. Les moyens de verrouillage 140 sont intégrés au levier 100, de manière à ce que l’élément CPA et le levier d’assistance 100 sont réalisés en une seule pièce. Cela permet de simplifier le design et la conception du levier 100. Les coûts de production et de manutention peuvent ainsi être réduits car un seul composant, le levier 100, en lieu et place d’au moins un levier et d’un dispositif CPA distinct, est nécessaire à l’assemblage et au verrouillage du système de connexion électrique 1.

La barre de verrouillage 141 est munie à chaque extrémité longitudinale d’épaulements 145 qui permettent de renforcer la barre de verrouillage 141 afin de réduire les efforts mécaniques fournis par le premier boîtier 200 sur la barre de verrouillage 141 lorsque le système 1 est assemblé. Cet aspect sera davantage décrit au figures 3a-b et 4a-4b.

Le levier 100 décrit ci-dessus est configuré pour être monté en rotation sur le premier boîtier 200. Le premier boîtier 200 va être davantage décrit dans ce qui suit.

Le premier boîtier 200 est pourvu de l’ouverture 201 qui permet la réception du second boîtier 300. Selon le premier mode de réalisation de l’invention, deux faces latérales 203 du premier boîtier 200 (une seule est visible sur l’angle de vue de la figure 1), sont identiques entre elles. Ainsi, la description d’une des sections latérales 203, s’applique de manière intégrale à l’autre section latérale par symétrie. De ce fait, les mêmes numéros de référence sont utilisés pour décrire les caractéristiques des deux sections latérales du premier boîtier 200.

Il faut néanmoins garder à l'esprit que les sections latérales du boîtier 200 peuvent être asymétriques selon un mode de réalisation différent du premier mode de réalisation.

Chaque face latérale 203 du premier boîtier 200 est pourvue d’une lumière 205 dont la longueur L3 est parallèle à la direction d’accouplement 3. Cette lumière 205 est dimensionnée de manière à ce qu’une protubérance 301 du second boîtier 300 puisse venir s’y loger et puisse translater à l’intérieur de la lumière 205 et de la rainure arquée 125 du levier 100 lors de l’assemblage des boîtiers 200, 300.

Chaque face latérale 203 du premier boîtier 200 est également pourvue d’un plot 207 servant de pivot au levier 100. Le plot 207 a une section circulaire faisant saillie de manière perpendiculaire à la face latérale 203 vers l’extérieur du premier boîtier 200.

Selon le premier mode de réalisation de l’invention, les axes 209 des plots 207 sont confondus.

Le plot 207 comprend une rainure rectiligne débouchante 211 parallèle à la plus grande longueur L4 du second boîtier 200. La rainure 211 du plot 207 est dimensionnée et configurée pour que la tige 117 du levier 100 puisse y être logée afin de fournir une liaison par complémentarité de forme entre le levier 100 et le premier boîtier 200. Le plot 207 est évidé pour former la rainure 211 de manière à ce que le plot 207 évidé est capable de rester robuste. Cet aspect sera davantage décrit aux figures 3a-b et 4a-b.

Selon le premier mode de réalisation représenté à la figure 1, le plot 207 de chaque face latérale 203 du boîtier 200 comprend également un ergot 213, davantage visible aux figures 3a et 3b, de forme complémentaire à l’encoche 123 du levier 100 et qui est configuré de manière à pouvoir s’appuyer contre l’épaulement 121 du trou oblong 107 lorsque le levier 100 est monté au premier boîtier 200.

Le second boîtier 300 comprend d’une portion 303 emboîtable dans l’ouverture 201 de du second boîtier 200. Les faces 305, 307 de plus long côté du boîtier 300 sont chacune pourvues d’une protubérance 301 de section circulaire. La protubérance 301 est dimensionnée de manière à pouvoir glisser dans la lumière 205 du second boîtier 200 et dans la rainure arquée 125 du levier 100.

La description des figures 2a-b, 3a-b et 4a-b sera faite relativement au système de connexion 1 dans une position initiale (figures 2a-b), puis dans une position prédéterminée (figures 3a-b) et finalement dans une position bloquée (figures 4a-b) ; ainsi qu’à une méthode d’assemblage du système de connexion 1, selon le premier mode de réalisation de l’invention, dont l’étape a) est représenté en figures 2a-b, l’étape b) en figures 3a-b et l’étape c) en figures 4a-b.

Les éléments ayant le même numéro de référence déjà utilisé dans la figure 1 ne seront pas décrits à nouveau en détail, mais il est fait référence à leur description ci-dessus.

Les figures 2a et 2b illustrent le système de connexion 1 dans un état où le levier 100 est monté au premier boîtier 200 dans une position initiale, et le deuxième boîtier 300 est partiellement assemblé au premier boîtier 200.

Le levier 100 est monté au premier boîtier 200 par emboîtement du plot 207 de chaque face latérale 203 dans le trou oblong 107 de chaque face latérales 103, 105 du levier 100. Le levier 100 est maintenu par complémentarité de forme avec le premier boîtier 200 au moyen de l’ergot 213 du plot 207 qui s’appuie contre l’épaulement 121 du trou oblong 107 selon une direction normale à l’épaulement 121 orientée vers l’intérieur du premier boîtier 200. Ainsi, le maintien du levier 100 au premier boîtier 200 est assuré sans avoir recours à des moyens de fixation supplémentaires (vis, etc.) qui augmenteraient de manière désavantageuse le nombre de composants du système de connexion électrique.

Dans la position initiale telle qu’illustrée à la figure 2a, le levier 100 est monté de manière à ce que la plus grande longueur L1 des sections latérales 103, 105 du levier 100 soit perpendiculaire à la plus grande longueur L4 du premier boîtier 200. De cette manière, la tige 117 du trou oblong 107 est perpendiculaire à la rainure 211 du plot 107 servant de pivot. Ainsi, la tige 117 reste en dehors de la rainure conjuguée 211. En conséquence, dans la position initiale, le levier 100 n’est pas adapté pour être verrouillé au premier boîtier 200.

De ce fait, un pivotement en rotation du levier 100 autour de l’axe 209 du plot 207 du premier boîtier 200 est possible selon une direction de rotation 5.

Dans la position initiale telle qu’illustrée par la vue en coupe de la figure 2b, un mouvement d’introduction du deuxième boîtier 300 dans le premier boîtier 200, selon la direction d’accouplement 3, permet de loger la protubérance 301 du deuxième boîtier 300 dans la partie débouchante 126 de la rainure arquée 125 du levier 100.

La figure 2b met aussi en évidence un espace 9 entre le plot 207 de section circulaire du premier boîtier 200 et le trou oblong 107 du levier 100. Cet espace 9 rend possible, en plus d’une rotation du levier 100, un déplacement en translation rectiligne du levier 100 par rapport au premier boîtier 200 qui sera davantage décrit par rapport aux figures 3a, 3b, 4a et 4b.

Les figures 3a et 3b illustrent schématiquement le système de connexion 1 dans une position dite prédéterminée après la rotation du levier 100 selon la direction de rotation 5.

Depuis la position initiale, illustrée aux figures 2a et 2b, le levier 100 a été pivoté par un opérateur selon la direction de rotation 5 jusqu’à ce que le côté longitudinale 104 de chaque face latérale 103,105 du levier 100 arrive en butée contre le côté de plus grande longueur L4 du premier boîtier 200. Cette butée de rotation définit la position prédéterminée du système de connexion 1 selon la présente invention.

Telle qu’illustrée en figure 3a, dans la position prédéterminée, la longueur L3 de la tige 117 du levier 100 est alignée avec la rainure 211 du plot 207 du premier boîtier 200, telle que la tige 117 n’est pas encore logée intégralement dans la rainure 211. De ce fait, la position prédéterminée correspond à une position non-bloquée où un mouvement en rotation du levier 100 n’est pas encore empêché.

L’ergot 213 du plot 207, quant à lui, appuie contre l’épaulement 121 du trou oblong 107 selon une direction normale à l’épaulement 121 orientée vers l’intérieur du premier boîtier 200 afin d’empêcher un désassemblage du levier 100 par rapport au premier boîtier 200.

La figure 3a illustre aussi des moyens de verrouillage 140 assurant la fonction de CPA. Les moyens de verrouillage 140 sont intégrés au levier 100, de manière à ce que l’élément CPA et le levier d’assistance 100 sont réalisés en une seule pièce. Les coûts de production et de manutention peuvent ainsi être réduits car un seul composant, le levier 100, en lieu et place d’au moins un levier et d’un dispositif CPA distinct, est nécessaire à l’assemblage et au verrouillage du système de connexion électrique 1.

Les moyens de verrouillage 140 sont situés au niveau de la section centrale 101. Une barre de verrouillage 141 est formée sur la section centrale 101 du levier 100 par un trou oblong 143 qui s’étend parallèlement à la longueur L5 de la section centrale 101. La barre de verrouillage 141 est munie à chaque extrémité longitudinale d’épaulements 145 qui permettent de renforcer la barre de verrouillage 141 afin de réduire les efforts mécaniques fournis par le premier boîtier 200 sur la barre de verrouillage 141 selon une direction 4 de sens opposé à la direction d’accouplement. De manière complémentaire au moyen de verrouillage 141 du levier 100, le premier boîtier 200 comprend un élément de contre-encliquetage 215. La barre de verrouillage 141 est élastiquement déformable et capable d’être encliquetée contre l’élément de contre-encliquetage 215 du premier boîtier 200 par un mouvement de translation du levier 100 vers le premier boîtier 200.

La figure 3b illustre la protubérance 301 du second boîtier 200 à l’intérieur de la rainure 125 du levier 100 en position prédéterminée. A cette étape, à la fin la rotation du levier 100, la protubérance 301 du second boîtier 300 n’est pas encore en butée avec l’extrémité interne 129 de la rainure 125. En conséquence, il y a espace au niveau de la partie 131 de courbure nulle de la rainure 125. L’espace 9 dans le trou oblong 107 du levier 100 et l’espacel 1 dans la rainure 125 du levier 100 sont de même dimension.

Les figures 4a, 4b illustrent schématiquement le système de connexion 1 selon le premier mode de réalisation de l’invention après une translation du levier 100 de la position prédéterminée vers une position dite bloquée.

Depuis la position prédéterminée, illustrée aux figures 3a et 3b, le levier 100 a été poussé par un opérateur afin de déplacer le levier 100 en translation rectiligne selon une direction de verrouillage 13 jusqu’à un encliquetage de la barre de verrouillage 141 des moyens de verrouillage 140 contre les éléments de contre-encliquetage 215 du premier boîtier 200. Après l’encliquetage de la barre de verrouillage 141, le système de connexion 1 est dans une position dite bloquée. Dans la position bloquée, une rotation du levier 100 et une translation du levier 100 dans un sens 15 opposé à celui de la direction de verrouillage 13 sont empêchés. Ainsi, un désaccouplement des boîtiers 200, 300 est empêché.

La direction de verrouillage 13 est perpendiculaire à la direction d’accouplement 3 du premier boîtier 200 et du deuxième boîtier 300. Cela permet d’éviter qu’une seule contrainte suffise à provoquer un déverrouillage involontaire du levier 100 et un désaccouplement des boîtiers 200, 300.

Telle qu’illustrée en figure 4a, dans la position bloquée, la tige 117 du levier 100 est intégralement logée, c’est-à-dire jusqu’en butée, dans la rainure 211 du plot 207 du premier boîtier 200. De ce fait, la tige 117 assure une liaison par complémentarité de forme entre le levier 100 et le premier boîtier 200 afin de prévenir un désassemblage, notamment lors de l’utilisation de tels systèmes dans des environnements soumis à des chocs et/ou des vibrations. De plus, lors de l’assemblage, cette tige 117 permet d’indiquer visuellement à l’opérateur l’avancée du déplacement en translation selon la direction 13 en fonction de la position de la tige 117 dans la rainure 211 du plot 207. Cette caractéristique offre ainsi un repère visuel à l’opérateur lors de l’assemblage. Les épaulements 145 de la barre de verrouillage 141 permettent de protéger la tige 117 et d’éviter que la tige 117 ne se casse sous les contraintes mécaniques sollicitées parle premier boîtier 200 dans la position bloquée, notamment dans des environnements soumis à des chocs et/ou à des vibrations intenses.

Au cours du déplacement en translation selon la direction de verrouillage 13 vers la position bloquée, l’ergot 213 du plot 207 a coulissé le long de l’épaulement 121 du trou oblong 107 et appuie contre l’épaulement 121 selon une direction normale à l’épaulement 121 orientée vers l’intérieur du premier boîtier 200. Cela permet d’empêcher un désassemblage du levier 100 par rapport au premier boîtier 200.

La figure 4b illustre la protubérance 301 du second boîtier 200 à l’intérieur de la rainure 125 du levier 100 en position bloquée. A cette étape, à la fin la translation du levier 100, la protubérance 301 est en butée contre l’extrémité interne 129 de la rainure 125. En conséquence, il n’y a plus d’espace 11 au niveau de la partie 131 de courbure nulle de la rainure 125 qui permettrait de déplacer la protubérance 301 davantage selon la direction de verrouillage.

C’est la coopération du trou oblong 107 avec le plot 207 de section circulaire servant de pivot qui a permis de créer un espace 9 (comblé à l’étape illustrée à la figure 4b) pour rendre possible un déplacement en translation rectiligne du levier 100 par rapport au premier boîtier 200, tout en maintenant la capacité du levier 100 à pivoter par rapport au premier boîtier 200 autour de l’axe 209 du plot 207. Cette réalisation permet ainsi deux mouvements différents du levier 100 à l’aide d’un élément commun, le trou oblong 107, ce qui permet de réduire de manière avantageuse le nombre de composant du système 1.

Ainsi, la structure du levier 100 est simplifiée car le levier permet à lui seul, par une rotation suivie d’une translation, d’empêcher un désaccouplement des boîtiers 200, 300. Selon la présente invention, la position bloquée du système de connexion 1 est ainsi assurée sans moyen CPA externe à monter au levier 100. La fonction de verrouillage est en effet réalisée par une translation du levier 100. Ainsi, les moyens CPA 140 sont intégrés au levier 100, ce qui permet de simplifier la conception et le design du levier 100. Il n’est donc plus nécessaire de concevoir une structure pour le levier, une autre structure pour l’élément CPA et de s’assurer durant la conception que ces deux structures pourront coopérer ensemble.

L’étape d’assemblage des boîtiers 200, 300 par assistance du levier 100 et l’étape de verrouillage des boîtiers 200, 300 sont réduites à une seule étape grâce au levier 100 capable de pivoter et de translater de manière rectiligne. De ce fait, la manipulation de l’assemblage et du verrouillage des boîtiers 200, 300 peut être effectuée d’une seule main et d’un geste continu par l’opérateur. La réduction du nombre d’étapes d’assemblage et la simplification de l’assemblage permet ainsi la réduction des coûts d’assemblage.

Une réalisation d’un levier 1000 et d’un premier boîtier 2000 selon un deuxième mode de l’invention est décrite dans ce qui suit en référence aux figures 5, 6a, 6b et 6c.

Seuls les éléments qui différent du premier mode de l’invention sont décrits. Les éléments ayant le même numéro de référence déjà utilisé dans les figures précédentes ne seront pas décrits à nouveau en détail, mais il est fait référence à leur description ci-dessus.

Selon le deuxième mode de réalisation, chaque face latérale 203 du premier boîtier 2000, illustré à la figure 5, est pourvue d’un plot 2007 servant de pivot à un levier 1000, illustré en figures 6a, 6b et 6c.

Le plot 2007 a une section essentiellement circulaire faisant saillie de manière perpendiculaire à chacune des faces latérales 203 vers l’extérieur du premier boîtier 2000. Le plot 2007 comprend une rainure rectiligne débouchante 211 parallèle à la plus grande longueur L4 du second boîtier 2000 tel que décrit selon le premier mode de réalisation.

Dans ce deuxième mode de réalisation, le levier 1000 et le premier boîtier 2000 du système de connexion sont complétés par un moyen de retenue permettant d’empêcher un désassemblage du levier 1000 d’avec le premier boîtier 2000, au niveau du plot 2007 du premier boîtier 2000.

Par rapport au premier de mode de réalisation, le plot 2007 du boîtier 2000 selon le deuxième mode de réalisation comprend un ergot 2013 de forme complémentaire à une saignée 1023 du levier 1000, représenté aux figures 6a, 6b et 6c. L’ergot 2013, ici de forme triangulaire dans le, est pourvu d’un côté 2003 en forme de méplat 2003 dont la longueur longitudinale L6 est parallèle à la plus grande longueur L4 du second boîtier 2000.

Dans un autre mode de réalisation, la longueur L6 du méplat 2003 n’est pas parallèle à la longueur L6 du second boîtier, mais inclinée par rapport à celle-ci.

L’ergot 2013 est également dimensionné de manière à fournir un espace vide 2014 d’une épaisseur L7, dans une direction X normale à la face latérale 203, entre la face latérale 203 et l’ergot 2013.

De plus, par rapport au premier mode de réalisation de l’invention, le plot 2007 du boîtier 2000 est également pourvu d’une ouverture 2001 de forme complémentaire à un ergot 1001 du levier 1000, décrit dans la suite à la figure 6a. L’ouverture 2001 est adjacente à l’extrémité débouchante de la rainure 211 du plot 2007. En particulier, l’ouverture 2001 est disposée au-dessus et/ou audessous de la rainure 211 et est ouverte dans la même direction que la rainure 211. Tandis que la rainure 211 correspond à un évidement du plot 2007 réalisé depuis la face la plus externe S1 du plot 2007 vers la face latérale 203 du premier boîtier 2000 selon la direction X; l’ouverture 2001 est réalisée depuis la face latérale 203 vers la face externe S1 du plot 2007.

Le premier boîtier 2000 selon le deuxième mode de réalisation comprend sur au moins une face latérale 203, deux protubérances 2005, 2009. Les protubérances 2005, 2009 ont respectivement des fonctions de maintien et de guidage qui sont davantage décrites par rapport aux figures 6a et 6b.

La figure 6a illustre le levier 1000 et le premier boîtier 2000 dans la position initiale telle que décrit aux figures 2a. et 2b.

Par rapport au premier de mode de réalisation, le levier 1000 du deuxième mode de réalisation est pourvu d’un ergot 1001 de forme complémentaire à l’ouverture 2001 de premier boîtier 2000. L’ergot 1001 a la forme d’une tige 1002 qui s’étend depuis l’épaulement 121 du trou oblong 107, sensiblement au-dessus ou en dessous de la tige 117, selon une direction parallèle à la longueur de la tige 117 du trou oblong 107. La tige 1002 est, dans ce mode de réalisation plus courte que la longueur de la tige 117. L’ouverture 2001 est positionnée et est dimensionnée telle qu’une translation rectiligne du levier 1000 par rapport au premier boîtier 2000 selon l’axe Y vers la position dite bloquée, permet d’emboîter l’ergot 1001 du levier 1000 dans l’ouverture 2001 du premier boîtier 2000.

De plus, le levier 1000 comprend une saignée 1023 au niveau de l’épaulement 121 du trou oblong 107, avec une forme complémentaire à l’ergot 2013 du premier boîtier 2000. Cette complémentarité de forme permet de monter le levier 1000 au premier boîtier 2000 en faisant coïncider l’ergot 2013 à la saignée 1023.

L’espace vide 2014 entre l’ergot 2013 et la face 203 du premier boîtier 2000 permet de positionner l’ergot 2013 au moins partiellement au-dessus et/ou sur l’épaulement 121 du trou 107 du levier 1000 entre la face 203 du premier boîtier 2000 et l’ergot 2013. Ainsi, l’ergot 2013 établit une liaison par complémentarité de forme avec l’épaulement 121 du trou oblong 107 du premier levier 1000 lorsque le levier 1000 est monté au premier boîtier 2000.

Un désassemblage du levier 1000 est donc évité par le maintien du levier 1000 avec le premier boîtier 2000 dans la direction X au moyen de l’ergot 2013 du plot 2007 qui retient l’épaulement 121 du trou oblong 107 en place dans une deuxième position du levier 1000 comprise entre la position initiale et la position prédéterminée.

De ce fait, le maintien du levier 1000 au premier boîtier 2000 est assuré sans avoir recours à des moyens de fixation supplémentaires (vis, etc.) qui augmenteraient de manière désavantageuse le nombre de composants du système de connexion électrique.

Dans la position initiale illustrée en figure 6a, la protubérance 2005 permet d’empêcher une rotation du levier 1000 dans une direction opposée au sens de rotation 5. La protubérance 2009, sert de point dur en début de rotation du levier 1000. C’est-à-dire que lors de l’assemblage des boîtiers 2000, 300 entraîné par la rotation du levier 1000 jusqu’à la position prédéterminée, qui est enclenché par un utilisateur en appliquant une force suffisante permettant de faire glisser le levier 1000 au-dessus de la protubérance 2009 pour le faire pivoter dans le sens de rotation 5. De ce fait, la protubérance 2009 aide à prévenir une rotation involontaire du levier 1000 dans la position initiale dans le sens de rotation 5, par exemple lors du transport du connecteur.

Dans un autre mode de réalisation, la protubérance 2009 peut aussi permettre de guider la rotation du levier 1000 en conjonction avec une rainure du levier 1000 (non représenté).

La figure 6b illustre la position dite prédéterminée, c’est-à-dire à la position après la rotation du levier 1000 selon la direction de rotation 5. La figure 6b met en évidence l’alignement de la tige 117 du levier 1000 avec la rainure 211 du premier boîtier 2000 afin de permettre l’introduction de l’ergot 1001 dans l’ouverture 2001 du plot 2007. Tandis que l’ergot 2013 permet la retenue du levier 1000 dans la position initiale et la position prédéterminée, l’emboîtement de l’ergot 1001 dans l’ouverture 2001 permet d’améliorer le maintien du levier 1000 au premier boîtier 2000 dans la position bloquée, et qui sera davantage décrit à la figure 6c.

Le maintien de l’assemblage du levier 1000 et du premier boîtier 2000, afin de prévenir un mouvement du levier 1000 selon la direction X, est ainsi permis par des moyens de retenue tel que comme indiqué ci-dessus par l’ergot 1001 et l’ouverture 2001 mais aussi par la liaison par complémentarité de forme entre l’ergot 2013 et l’épaulement 121 du trou oblong 107 du premier levier 1000.

De cette manière, le risque de désemboîtement du levier 1000 et du premier boîtier 2000 dans la direction X par rapport à la surface latérale 203 du premier boîtier 2000 est réduit.

Le méplat 2003 de l’ergot 2013 est adapté pour fournir une zone de maintien à l’épaulement 121 du levier 1000, en particulier dans la position dite prédéterminée telle qu’illustrée en figure 6b.

La figure 6c illustre la position dite bloquée, c’est-à-dire à la position après la rotation du levier 1000 selon la direction de rotation 5.

Telle qu’illustrée en figure 6c, dans la position bloquée, la tige 117 du levier 1000 est intégralement logée, c’est-à-dire jusqu’en butée, dans la rainure 211 du plot 207 du premier boîtier 2000 par une translation du levier 1000 selon la direction Y. De ce fait, la tige 117 assure une liaison par complémentarité de forme entre le levier 1000 et le premier boîtier 2000.

Selon le deuxième mode de réalisation, le maintien du système de connexion dans la position bloquée n’est pas seulement assuré par la tige 117 du levier 2000 et les moyens de verrouillage 140, mais par davantage de moyen de retenue.

En effet, le logement de l’ergot 1001 dans l’ouverture 2001 suite à la translation du levier 1000 par rapport au premier boîtier 2000 selon la direction X, fournit un moyen de retenue permettant à la fois le maintien en position par rapport à une rotation involontaire dans un sens opposé à la direction 5 et à un mouvement involontaire du levier 1000 selon la direction X.

De ce fait, un risque de cassure de la tige 117 ou de la barre de verrouillage 141 sous l’effet de contraintes mécaniques par exemple, est réduit car le système inventif est pourvu de plusieurs moyens de retenue.

D’autre part, dans la position prédéterminée et dans la position bloquée telles qu’illustrées en figures 6b et 6c, la protubérance 2005 du premier boîtier 2000 fournit un moyen de blocage au levier 1000 dans une direction opposée au sens de rotation 5.

Dans un autre mode de réalisation, la protubérance 2005 est pourvu d’un ergot (non représenté) qui s’étend depuis la protubérance 2005 de manière à être superposé à une partie du levier 1000 dans la position prédéterminée et dans la position bloquée. L’ergot de la protubérance 2005 forme un moyen de retenue supplémentaire à l’assemblage du levier et du premier boîtier.

Comme le levier 100 et le premier boîtier 200 selon le premier mode de réalisation, le levier 1000 et le premier boîtier 2000 selon le deuxième mode de réalisation sont également adaptés pour être assemblés avec le second boîtier 300 selon le premier mode de réalisation.

Les modes de réalisation décrits sont simplement des configurations possibles et il faut garder à l'esprit que les caractéristiques individuelles du premier mode de réalisation et du deuxième mode de réalisation peuvent être combinées entre elles ou fournies indépendamment les unes des autres.

Références des figures : système de connexion électrique : direction d’accouplement : direction de sens opposé au sens d’accouplement : direction de rotation : direction opposée à la direction de rotation

9, 11 : espace : direction de translation, direction de verrouillage : direction de sens opposé au sens de translation

100 : levier, 1000

101 : section centrale, face centrale

103, 105 : section latérale, face latérale 107 : trou oblong

109 : axe du trou oblong

113, 115 : face interne du levier

117 : tige

119 : paroi du trou

121 : épaulement du trou

123 : encoche du trou

125 : rainure arquée

126 : partie débouchant de la rainure

127 : côté opposé du levier

129 : extrémité interne de la rainure

131 : partie de la rainure

133 a,b,c,d : évidements du levier

140 : moyen de verrouillage

141 : barre de verrouillage

143 : trou oblong sur section centrale

1001 : ergot

1002 : tige

1023 : saignée

200, 2000 : premier boîtier

201 : ouverture

203 : face latérale

205 : lumière

207, 2007 : plot

209 : axe plot

211 : rainure du plot

213, 2013 : ergot

215 : élément de contre-encliquetage

2001 : ouverture

2003 : côté, méplat

2005, 2009 : protubérance

2014 : espace

300 : second boîtier

301 : protubérance

303 : portion

305, 307 : face

L1 : plus grande longueur d’une face latérale 103, 105 du levier 100

L2 : longueur tige 117

L3 : longueur de la lumière 205

L4 : plus grande longueur du premier boîtier 200

L5 : longueur de la section centrale 101

L6 : longueur du méplat 2003

L7 : épaisseur

D : plus grand diamètre du trou 107 a (alpha) : angle

X, Y, Z : coordonnées

Claims

Revendications

1. Système de connexion électrique comprenant :

un premier boîtier de connecteur (200, 2000) configuré pour être accouplé avec un second boîtier (300) de connecteur selon une direction d’accouplement (3) dans une position dite assemblée ; et un levier (100, 1000) monté en rotation par rapport au premier boîtier (200, 2000), pour assister l’assemblage du premier boîtier (200, 2000) avec le second boîtier (300), caractérisé en ce que :

le levier (100,1000) et le premier boîtier (200, 2000) sont configurés tel que, dans une position prédéterminée du levier (100, 1000) par rapport au premier boîtier (200, 2000), une translation rectiligne du levier (100,1000) par rapport au premier boîtier (200, 2000) dans une direction de verrouillage (13) allant d’un état permettant une rotation du levier (100,1000), dite position non-bloquée, vers un état empêchant une rotation du levier (100,1000), dite position bloquée dans laquelle un désaccouplement des boîtiers (200, 2000, 300) est empêché, est rendue possible.
2. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans la position bloquée, la rotation du levier (100,1000) est empêchée par complémentarité de forme entre le levier (100,1000) et le premier boîtier (200, 2000).
3. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’un du premier boîtier (200, 2000) et du levier (100,1000) comprend au moins un évidemment oblong ou un trou oblong (107), et l’autre du premier boîtier (200, 2000) et du levier (100,1000) comprend au moins un plot (207, 2007) de section circulaire servant de pivot ;

tei que [’évidemment oblong ou le trou oblong (107) est configuré pour coopérer avec le plot (207, 2007) de manière à permettre une translation rectiligne du levier (100,1000) par rapport au premier boîtier (200, 2000) dans la direction de verrouillage (13).
4. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 3, dont [’évidemment oblong ou le trou oblong (107), du levier (100) ou du premier boîtier (200, 2000), comprend une tige (117) qui s’étend depuis une paroi (119) de l’évidemment ou du trou (107) vers le centre du trou ou de l’évidemment (107) ;

telle que la tige (117) est configurée pour être alignée et logée dans une rainure (211) agencée dans le plot (207, 2007) servant de pivot du levier (100,1000) ou du premier boîtier (200, 2000) lors d’une translation rectiligne du levier (100,1000) par rapport au premier boîtier (200, 2000), de manière à réaliser la complémentarité de forme.
5. Système de connexion électrique (1) selon les revendications 3 ou 4, telle que la paroi interne (119) de l’évidement oblong ou du trou oblong (107) est chanfreinée et comprend au moins une encoche (123) dans la direction de profondeur de l’évidement ou du trou (107), de manière à présenter un épaulement (121) sur lequel un ergot (213) du plot (207) servant de pivot peut s’appuyer contre dans la position bloquée et selon la direction d’accouplement (3), afin de permettre un assemblage et une liaison par complémentarité de forme entre le levier (100) et le premier boîtier (200).
6. Système de connexion électrique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la direction de verrouillage (13) correspondant au déplacement en translation rectiligne du levier (100,1000) vers la position bloquée, est réalisé avec un angle prédéterminé, en particulier perpendiculaire, par rapport à la direction d’accouplement (3) du premier boîtier (200, 2000) et du deuxième boîtier (300) vers la position assemblée.
7. Système de connexion électrique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont lequel le levier (100,1000) comprend au moins une barre de verrouillage (141) élastiquement déformable et capable d’être encliquetée contre un élément de contre-encliquetage (215) du premier boîtier (200, 2000) par un mouvement de translation du levier (100,1000) vers le premier boîtier (200, 2000) vers la position bloquée ;

de manière à ce qu’un encliquetage de la barre de verrouillage (141) est configuré pour empêcher une rotation du levier (100,1000) et/ou une translation du levier (100,1000) dans un sens opposé (14) à celui de la direction de verrouillage (13).
8. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 7, dont au moins une des extrémités longitudinales de la barre de verrouillage (141) du levier (100,1000) est renforcée par des épaulements (145) configurés pour réduire les efforts mécaniques fournis par le premier boîtier (200, 2000) sur la barre de verrouillage (141) dans la position bloquée et ayant une forme complémentaire à au moins une portion coopérante de l’élément de contre-encliquetage (215) du premier boîtier (200, 2000).
9. Système de connexion électrique (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le levier (100,1000) est réalisé d’une seule pièce monobloc en forme de «U» comprenant une section centrale (101) depuis laquelle s’étendent perpendiculairement deux sections latérales (103, 105).
10. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 9, dans lequel chacune des deux sections latérales (103, 105) du levier (100 ; 1000) est pourvue d’un trou oblong (107), la section centrale (101) du levier (100 ; 1000) est munie d’une barre de verrouillage (141) et le premier boîtier (200, 2000) comprend deux plots (207, 2007) servant de pivot coopérant respectivement avec les trous oblongs (107) du levier (100,1000) ;

tels que les axes de rotation (209) des deux plots (207, 2007) servant de pivot sont confondus.
11. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 10, dans lequel le levier (1000) et le premier boîtier (2000) comprennent un moyen de retenue (1001, 2002, 2013, 121) apte à maintenir en place le levier (1000) au premier boîtier (2000) afin d’empêcher un désassemblage du levier (1000) et du premier boîtier (2000).
12. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 11, dont un premier moyen de retenue est formé par au moins un plot (2007) du premier boîtier (2000) comprenant une ouverture (2001) et par le levier (1000) comprenant un ergot (1001) de forme complémentaire à l’ouverture (2001) de manière à ce qu’une translation rectiligne du levier (1000) par rapport au premier boîtier (2000) vers la position dite bloquée permette d’emboîter l’ergot (1001) du levier (1000) dans l’ouverture (2001) du premier boîtier (2000).
13. Système de connexion électrique (1) selon l’une quelconque des revendications 11 ou 12, dont un deuxième moyen de retenue est formé par au moins un plot (2007) du premier boîtier (2000) comprenant un ergot (2013), et par le trou oblong (107) du levier (1000) qui est chanfreiné de manière à présenter un épaulement (121) ;

tel que l’épaulement (121) est apte à être positionné au moins partiellement entre l’ergot (2013) du plot (2007) et une face latérale (203) du premier boîtier (1000), afin de permettre un maintien du levier (1000) avec le premier boîtier (2000) par liaison par complémentarité de forme.
14. Système de connexion électrique (1) selon la revendication 13, dans lequel le levier (1000) comprend une saignée (1023) au niveau de l’épaulement (121) du trou oblong (107), telle que la saignée (123) a une forme complémentaire à l’ergot (2013) du premier boîtier (2000), de manière à pourvoir assembler le levier (1000) au second boîtier (2000) en faisant coïncider l’ergot (2013) à la saignée (1023).
15. Boîtier de connecteur électrique équipé d’un levier, tel que le levier (100) est monté en rotation par rapport au boîtier (200, 2000) pour assister l’assemblage du boîtier (200, 2000) avec un boîtier de connecteur conjugué (300), caractérisé en ce que :

le boîtier (200, 2000) et le levier (100,1000) sont configurés tels que, dans une position prédéterminée du levier (100,1000) par rapport au boîtier (200, 2000), une translation rectiligne du levier (100) par rapport au premier boîtier (200, 2000) est rendue possible d’un état permettant une rotation du levier (100,1000), dite position nonbloquée, vers un état empêchant une rotation du levier (100,1000), dite position verrouillée dans laquelle un désaccouplement des boîtiers (200, 2000, 300) est empêché.
16. Méthode pour assembler un système de connexion électrique selon l’une des revendication 1 à 14 comprenant les étapes de :

a) Assembler le premier boîtier (200, 2000) avec le deuxième boîtier (300) selon leur direction d’accouplement (3) ;

b) Pivoter le levier (100,1000) jusqu’à ce que la position prédéterminée;

c) Pousser le levier (100,1000) de manière à le déplacer en translation rectiligne selon la direction de verrouillage (13) de la position prédéterminée vers la position bloquée empêchant une rotation du levier (100,1000) et empêchant un désaccouplement du système de connexion électrique.
17. Méthode pour assembler un système de connexion électrique selon la revendication 16 en combinaison avec la revendication 4, dans laquelle l’étape c) comprend pousser la tige (117) de l’évidement oblong ou du trou oblong (107) dans la rainure agencée (211) dans te plot (207, 2007) servant de pivot, ou pousser la rainure agencée (211) dans le plot (207, 2007) servant de pivot vers la tige (117) de l’évidement oblong ou du trou oblong (107); pour empêcher une rotation du levier pour empêcher une rotation du levier (100,1000).

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18. Méthode pour assembler un système de connexion électrique selon la revendication 16 ou 17 en combinaison avec la revendication 7, dans laquelle l’étape c) le levier (100,1000) est poussé jusqu’à un encliquetage de la barre de verrouillage (141) du levier (100,1000) avec l'élément de contre-encliquetage (215) du premier boîtier (200, 2000) pour réaliser une liaison par complémentarité de forme dans la direction de translation rectiligne et dans 10 la direction de rotation du levier par rapport premier boîtier.