FR3083349A1 - Procede d exploration de vues d un plan numerique contenant une pluralite de zones d information affichees sur un dispositif d affichage tactile, et dispositif d affichage tactile - Google Patents

Abstract

Selon un procédé d'exploration de vues d'un plan numérique contenant une pluralité de zones d'information (3), affichées sur un dispositif d'affichage tactile (1) : • on sélectionne une vue parmi les vues du plan (100), affichée entièrement ; • on commute dans un mode dédié à l'exploration ; • on définit un point de position (6) à l'intérieure de cette vue (100) en mettant en contact un élément de pointage (2) avec le dispositif d'affichage tactile (1) ; • le point de position (6) est déplacé à l'intérieur de la vue (100) de manière à traverser différentes zones d'information (3) ; • à chaque fois que le point de position (6) entre à l'intérieur d'une zone d'information (3), on déclenche l'affichage, dans une fenêtre de lecture (5), d'au moins une partie de l'information relative à cette zone (3) ; • lorsque la fenêtre de lecture (5) est affichée, et à un moment où le contact entre l'élément de pointage (2) et le dispositif d'affichage tactile (1) est maintenu, la fenêtre de lecture (5) recouvre moins de la moitié de la vue (100). Dispositif mettant en œuvre le procédé.

Description

Titre de l'invention : Procédé d’exploration de vues d’un plan numérique contenant une pluralité de zones d’information affichées sur un dispositif d’affichage tactile, et dispositif d’affichage tactile.

[0001] L’invention concerne un procédé d’exploration de vues d’un plan numérique contenant une pluralité de zones d’information, tels que des liens hypertextes ou des objets numériques documentés, affichées sur un dispositif d’affichage tactile, tel qu’une tablette ou un smartphone, du genre permettant de détecter le contact et la position du contact sur un écran d’affichage du dispositif tactile d’un élément de pointage, tel que le doigt de Γ utilisateur ou un stylet. Elle concerne également un dispositif d’affichage configuré pour mettre en œuvre ledit procédé.

[0002] · Technique antérieure [0003] Les dispositifs d’affichage avec écran tactile ont connu ces dernières années une grande diffusion grâce à la facilité d’utilisation intuitive qu’ils permettent. Ils sont utilisés dans de nombreux domaines, dont en particulier celui de la présentation d’informations.

[0004] C’est le cas par exemple dans la technique décrite par le document ER3043806 Al qui concerne un système de visualisation de plan numérique. Des plans numériques sont diffusés par un serveur à une flotte de dispositifs de visualisation qui permettent aux utilisateurs de les visualiser. Les dispositifs de visualisation permettent, selon certaines configurations avantageuses, d’afficher par exemple le plan par zones, c’est-à-dire avec un niveau de zoom choisi et centré sur une information d’intérêt. C’est par exemple également le cas dans la technique relative aux systèmes GPS usuellement installés dans les véhicules routiers, où le plan numérique prend notamment pour support de fond une carte territoriale.

[0005] Il est courant que les plans numériques accueillent des informations localisées, ou des zones d’informations. Par exemple, dans le domaine de la construction, il existe plusieurs logiciels, à l’image de celui commercialisé par la société BLUEPAD SAS, proposant des fonctionnalités permettant de localiser une annotation sur un plan numérique sous la forme d’un repère interactif. Lorsque l’utilisateur touche ponctuellement le repère sur son écran tactile, on affiche à l’écran l’intégralité des informations concernant ce repère, informations que l’utilisateur peut lire et modifier. Par exemple également, dans le domaine des réseaux, il existe des systèmes utilisant des cartes en fond de plan et présentant des maillages plus ou moins denses de réseaux routiers, de réseaux électriques, ou de réseaux enterrés, constituant autant de zones d’information. Lorsque l’utilisateur touche un tronçon sur son écran tactile, on affiche à l’écran des informations relatives au tronçon en question.

[0006] En l’état actuel de la connaissance, l’action de touche ponctuelle, sur le dispositif tactile qui est, dans les situations les plus largement répandues, un smartphone ou une tablette tactile, se fait au doigt, le plus souvent, ou avec un stylet, parfois. C’est une action délicate qui demande de la précision lorsque les zones d’informations sont petites ou fines. En fonction de l’état de surface de l’écran tactile (poussière, réduction de la sensibilité due à un film de protection, ...), et de sa qualité technologique, il arrive que l’acquisition par le dispositif tactile de l’action de touche soit mise en échec, ce quoi oblige l’utilisateur à réessayer, générant ainsi une perte de temps et de la frustration. L’acquisition peut également être mise en échec plus souvent lorsque l’utilisateur a les mains sales, ou des doigts plus épais que la moyenne, ce qui arrive régulièrement dans le domaine de la construction où le personnel est habitué à effectuer des tâches physiques dans un environnement poussiéreux.

[0007] Dans le domaine de la construction, il n’est pas rare d’être confronté à des plans numériques chargés de plusieurs centaines d’annotations, uniquement différenciées par leur numéro d’indexation. Un utilisateur qui recherche une annotation spécifique sans connaître son numéro d’identification doit alors parcourir une à une chaque annotation dans un secteur du plan numérique, voire dans le pire des cas, dans tout le plan numérique, jusqu’à trouver l’annotation qu’il recherche. Lorsque les annotations sont collaboratives, il arrive même que l’utilisateur ne soit pas à l’origine de la création de l’annotation. Il ne connaît donc pas, a priori, ni sa localisation approximative, ni son contenu ou ses mots clés, ni son numéro d’indexation. La recherche est alors particulièrement hasardeuse et contraignante et nécessite un nombre important d’actions de touche.

[0008] Un procédé fournissant une solution approchante à la question de l’exploration de vues d’un plan numérique est un procédé consistant à proposer à l’utilisateur des filtres ou une barre de recherche conduisant à mettre graphiquement en évidence la zone d’information recherchée lorsque l’utilisateur sélectionne ou saisie certains paramètres. Ce procédé usuel ne fonctionne cependant que lorsque l’utilisateur connaît un minimum d’éléments caractéristiques de la zone d’information recherchée (par exemple : un type, des mots clés, le nom du créateur de l’information). Les filtres et les systèmes de recherche s’appuient en effet sur les métadonnées de la zone d’information pour pouvoir la mettre en exergue. Ces métadonnées ne sont pas toujours connues, surtout dans un contexte collaboratif. Ce procédé usuel a également l’inconvénient de demander un effort important à l’utilisateur, qui doit se concentrer sur sa recherche et saisir des filtres et des mots clés pertinents. Enfin, dans un contexte de saisie tactile, et en l’état actuel de la technologie, il est courant que l’utilisateur doive remplir chaque lettre de sa recherche ou de son mot clé en effectuant une touche ponctuelle au doigt ou au stylet sur un clavier virtuel parfois peu ergonomique, ce qui, en usage intensif, est perçu comme particulièrement désagréable. Enfin, un tel procédé de recherche ne permet pas vraiment à un utilisateur qui découvrirait le plan numérique de l’explorer, à proprement parler. En effet, ce procédé de recherche n’apporte pas une solution satisfaisante à un utilisateur qui souhaiterait accéder à une découverte rapide et à une compréhension d’ensemble des zones d’information d’un plan numérique qu’il ne connaît pas, par exemple dans le cadre d’une première lecture.

[0009] L’invention vise à fournir un procédé d’exploration de vues d’un plan numérique contenant des zones d’information affichées sur un dispositif d’affichage tactile permettant à un utilisateur d’accéder rapidement à une compréhension d’ensemble de ces zones d’information dans le cas d’un plan numérique qu’il découvre. C’est aussi un objectif que de proposer une solution de recherche d’une zone d’information spécifique qui minimise le nombre d’actions de touches ponctuelles nécessaires pour y arriver, permettant ainsi de réduire les efforts demandés à l’utilisateur. Par ailleurs, l’invention vise à proposer un procédé d’exploration robuste capable de compenser les erreurs d’acquisition des actions de touches ponctuelles des dispositifs d’affichage tactiles les moins fiables, ou utilisés en situation dégradée (poussière, saleté, etc).

[0010] · Description de l’invention [0011] Avec ces objectifs en vue, l’invention a pour objet un procédé d’exploration de vues d’un plan numérique contenant une pluralité de zones d’information, affichées sur un dispositif d’affichage tactile, caractérisé en ce que :

- on sélectionne une vue parmi les vues du plan numérique, affichée entièrement par le dispositif d’affichage tactile ;

- on commute dans un mode dédié à l’exploration de cette vue du plan numérique ;

- on définit un point de position à l’intérieur de cette vue du plan numérique en mettant en contact un élément de pointage avec le dispositif d’affichage tactile ;

- le point de position est déplacé à l’intérieur de la vue du plan numérique en suivant le déplacement de l’élément de pointage maintenu en contact avec le dispositif d’affichage tactile ;

le point de position est déplacé de manière à traverser successivement différentes zones d’information ;

- à chaque fois que le point de position entre à l’intérieur d’une zone d’information, dite zone active, on déclenche l’affichage, sur le dispositif d’affichage tactile, et dans une fenêtre de lecture, d’au moins une partie de l’information relative à cette zone active ;

- lorsque la fenêtre de lecture est affichée, et à un moment où le contact entre l’élément de pointage et le dispositif d’affichage tactile est maintenu, la fenêtre de lecture recouvre moins de la moitié de la vue sélectionnée du plan numérique.

[0012] On entend par « vue d’un plan numérique », une représentation graphique en deux dimensions, qui, lorsqu’elle est affichée, équivaudrait à ce que percevrait un utilisateur en regardant une version papier de ce plan numérique à une distance où les mentions de ce plan sont exploitables dans un mode d’utilisation normal. De manière plus directe, il peut aussi s’agir de l’affichage d’une image, par exemple une image bitmap, sur un écran. Une « vue d’un plan numérique » peut également être une extraction en deux dimensions, ou une projection en deux dimensions, ou plus généralement une représentation réduite à deux dimensions, d’un plan numérique en trois dimensions, ou plus, appelé également maquette numérique. Par extension, le plan numérique peut également être une carte géographique numérique sur laquelle serait représentée, par exemple, différents réseaux. Dans ce cas, une « vue du plan » serait l’affichage, par exemple sur un écran, d’une partie de cette carte numérique, à un niveau de zoom donné.

[0013] On entend par « niveau de zoom », en lien avec une vue d’un plan numérique susceptible de subir des transformations homothétiques, et conformément au sens commun, un nombre strictement positif caractérisant l’état de grossissement de la vue par rapport à un état de référence dont le niveau de zoom est 1 ou 100%. Le ratio entre deux niveaux de zoom d’une vue d’un plan numérique correspond au rapport de la transformation homothétique permettant de passer d’un état (niveau de zoom au dénominateur) à l’autre (niveau de zoom au numérateur).

[0014] On entend par « image bitmap » ou « carte de points » une image matricielle constituée d’une matrice de points, usuellement colorés ou en niveaux de gris, c’est-à-dire, constituée d’un tableau, d’une grille, etc, ou chaque case possède une valeur de couleur ou de niveau de gris qui lui est propre et est considérée comme un point de l’image, autrement dit un pixel. Il s’agit donc d’une juxtaposition de points de couleurs ou de niveaux de gris formant, dans leur ensemble, une image.

[0015] On entend par « zone d’information », en lien avec une vue d’un plan numérique, un espace au sein de cette vue délimitée par un contour et associé à un ensemble homogène d’informations. Dans le cas d’une vue d’un plan numérique définie par une image bitmap, la plus petite zone d’information possible est un pixel de cette image ; la plus grande zone d’information possible est l’image toute entière ; n’importe quel ensemble de pixels contigus peut constituer une zone d’information. Par soucis de simplification et de clarté, on considérera dans le cadre de cette description détaillée qu’un pixel ne peut appartenir qu’à une seule zone d’information, même s’il est possible d’imaginer des cas plus complexes. Un rectangle dessiné sur un plan numérique, symbolisant une coupe transversale d’un mur, est un exemple de zone d’information. Les informations homogènes y-relatives peuvent par exemple être sa hauteur, son matériau constitutif, sa date de construction, etc. Un trait dessiné sur une carte numérique, sym bolisant le tracé d’un câble, est un autre exemple de zone d’information. Les informations homogènes y-relatives peuvent par exemple être sa longueur, son nom, sa profondeur moyenne d’enfouissement, etc. Les informations homogènes peuvent également être dépendantes de certains éléments contextuels. Par exemple, dans le cas d’une vue d’un plan numérique générée par projection d’une maquette numérique en 3 dimensions, les informations homogènes d’une zone d’information peuvent intégrer, par exemple, des valeurs caractérisant l’orientation sous laquelle cette maquette est visualisée au moment de la projection.

[0016] Les « dispositifs d’affichage tactiles », communément appelés écrans tactiles, peuvent fonctionner selon différentes technologies, par exemple par détection de variation de capacité du fait de l’organe de pointage qui approche ou touche l’écran, par mesure de résistivité lors d’un contact entre deux couches provoqué par l’organe de pointage, ou par détection optique au-dessus de la surface de l’écran. Quelle qu’en soit la technologie, la partie tactile de l’écran fournit l’indication de la présence d’un contact et dans ce cas les coordonnées d’un point de contact. L’organe de pointage peut être un objet dédié tel qu’un stylet ou le doigt d’un utilisateur. Certaines technologies peuvent fournir l’indication de plusieurs points de contact lorsque plusieurs organes sont en contact, mais les informations seront ignorées dans ce cas, sauf mention contraire précisée dans le déroulé du procédé. Il se peut que l’indication d’une position soit faite alors même que l’organe de pointage est simplement proche de l’écran sans être en contact physique, cependant cette indication de position est appelée ici par extension point de contact et on considérera que l’organe de pointage est en contact. Le dispositif d’affichage tactile est communément indifférencié de sa zone d’affichage, même s’il arrive souvent que l’écran tactile lui-même soit incorporé, pour des raisons techniques diverses, à un support plus large. Le dispositif d’affichage tactile a comme caractéristique majeure de ne disposer que de son écran tactile en guise de moyen de commande unique ou privilégié. C’est un moyen de commande qui se suffit à lui-même et qui ne nécessite pas de périphérique tiers.

[0017] On entend par « élément de pointage », ou organe de pointage, tout élément permettant d’interagir avec le dispositif d’affichage tactile, notamment en effectuant des touches ponctuelles et/ou des touches continues. Il s’agit communément du doigt de Γutilisateur, ou d’un stylet.

[0018] On entend par « touche ponctuelle », ou « appui ponctuel », en lien avec un élément de pointage interagissant avec un dispositif d’affichage tactile, l’action effectuée par Γutilisateur, selon laquelle on procède à un contact éphémère entre l’élément de pointage et l’écran tactile en un point unique. Cette mise en contact éphémère dure généralement quelques dixièmes de seconde. Il s’agit de l’équivalent d’un clic de souris dans un environnement informatique traditionnel. Au sein de l’atelier de déve6 loppement « ionic », la touche ponctuelle correspond à l’évènement « tap » qui est spécifiquement identifié comme durant moins de 250 millisecondes. En opposition, une « touche continue », ou un « appui continu », correspond à une mise en contact prolongée, durant plus d’une seconde, et même généralement plusieurs secondes.

[0019] Le procédé permet à un utilisateur de lire au moins une partie des données relatives à chaque zone d’information sur la vue du plan numérique de manière très simple et rapide. En particulier, dans ses configurations standards, le procédé ne demande qu’un seul appui sur l’écran tactile, et se déroule entièrement sur la base d’un contact continu entre l’écran tactile et l’élément de pointage. Le procédé ne demande pas à l’utilisateur d’effectuer des touches ponctuelles sur l’écran tactile. De fait, on se prémunit de tous les problèmes d’acquisition lorsque le dispositif tactile interprète mal les touches ponctuelles effectuées par l’utilisateur et qu’il est nécessaire de réitérer une ou plusieurs fois la commande. Le procédé compense alors les défaillances techniques des dispositifs tactiles utilisés en environnement dégradé, par exemple en environnement poussiéreux, comme cela est souvent le cas sur un chantier de construction. En comparaison avec un procédé classique au titre duquel Γutilisateur devrait toucher ponctuellement, et une à une, chaque zone d’information à l’écran, le procédé objet de la présente invention est plus rapide dans son exécution, demande moins d’effort à Γutilisateur et est beaucoup moins impacté par l’aspect aléatoire de la capture de l’évènement de touche, notamment sur les matériels les moins performants. Lorsque les zones d’information sont très petites, le procédé objet de la présente invention comporte également l’avantage d’être très précis, et plus agréable pour l’utilisateur, parce qu’il est plus facile de viser une zone petite en ajustant la position d’un point à l’écran au cours d’un contact continu plutôt que de viser précisément cette même zone en effectuant des touches ponctuelles. De même, lorsque les zones d’information apparaissent de façon dense à l’écran, ce procédé plus précis facilite la navigation entre ces zones.

[0020] Le procédé diffère d’un simple procédé de sélection puisqu’il permet à l’utilisateur de traverser plusieurs zones d’information affichées à l’écran, successivement, même lorsque la fenêtre de lecture est ouverte. Cela est rendu possible par le fait que cette fenêtre de lecture, en tous points, recouvre moins de la moitié de la vue du plan numérique. De fait, et en positionnant astucieusement la fenêtre en fonction de la position, à l’écran, de la zone d’information active, il est possible de ne pas interrompre l’utilisateur qui peut poursuivre son parcours sur la vue sans être gêné. Si la fenêtre de lecture venait couvrir toute la vue du plan numérique au moment de son ouverture, l’élément de pointage ne pointerait plus la vue après ouverture de la fenêtre et le parcours de Γutilisateur serait interrompu. Dès lors, il ne s’agirait plus d’un procédé d’exploration.

[0021] De manière traditionnelle, le changement de vue d’un plan numérique est effectué en touchant l’écran tactile d’un geste continu. Par exemple, en effectuant une opération de pincement (deux doigts), il est usuel de commander un zoom arrière. De même, en effectuant une opération de glissement (un doigt) en contact avec l’écran, on commande usuellement un déplacement latéral de l’image. Ces commandes sont couramment mobilisées dans le cadre de la lecture d’images sur des dispositifs d’affichages tactiles et constituent un standard pour l’homme de l’art. Ces commandes usuelles sont incompatibles avec le mode de fonctionnement du procédé objet de la présente invention ; mais nous avons remarqué qu’en commutant dans un mode dédié où ces commandes usuelles sont désactivées, après que l’utilisateur eut sélectionné une vue pleinement affichée à l’écran, on pouvait astucieusement solutionner ce conflit. La commutation est donc importante, et elle a pour effet de rompre avec les commandes usuellement utilisées dans les procédés de navigation sur images mis en œuvre par des dispositifs d’affichage tactiles.

[0022] Selon un perfectionnement, lorsque l’on rompt le contact entre l’élément de pointage et le dispositif d’affichage tactile à un moment où le point de position se trouve à l’intérieur d’une zone d’information, la fenêtre de lecture est agrandie, et peut éventuellement recouvrir plus de la moitié de la vue sélectionnée du plan numérique. Ce perfectionnant permet, à l’utilisateur d’accéder à une lecture plus complète des données relatives à la zone active sans avoir à effectuer de touche ponctuelle. L’agrandissement de la fenêtre de lecture se fait d’un geste simple et unique qui place directement l’utilisateur dans une posture où il est capable d’interagir avec la fenêtre agrandie, par exemple en touchant des boutons affichés dans cette fenêtre et lui permettant de modifier les données de la zone d’information. Ce perfectionnement ajoute une fonctionnalité de sélection à ce procédé d’exploration ; la sélection étant logiquement la conséquence de l’exploration.

[0023] Selon un autre perfectionnement du procédé, après agrandissement de la fenêtre de lecture, une partie de la vue du plan numérique, au moins, reste visible, et la fenêtre de lecture reprend sa taille d’origine lorsque l’on renoue le contact entre l’élément de pointage et le dispositif d’affichage tactile de telle sorte que le point de position généré se situe à l’intérieur de cette partie de la vue du plan numérique restée visible. Ce perfectionnement permet de faire fonctionner le procédé en boucle, en alternant des phases d’exploration de zones, sur la vue, et de lecture détaillée. En comparaison avec un procédé classique qui nécessiterait que l’on ferme la fenêtre de lecture (action 1) avant de reprendre la recherche (action 2) ce perfectionnement réduit de 1 le nombre d’actions nécessaires pour arriver au même résultat. Ce perfectionnement permet également de commander le rétrécissement ou la fermeture de la fenêtre de lecture sans avoir à procéder par une action de touche ponctuelle.

[0024] Une variante du procédé nécessite un moyen de commande alternatif ; par exemple un clavier de commande connecté au dispositif d’affichage tactile. Après avoir commuté dans le mode dédié à l’exploration, on permet de modifier la vue sélectionnée au cours du procédé à travers ce moyen de commande alternatif. Cette variante offre une plus grande souplesse d’utilisation mais nécessite du matériel supplémentaire.

[0025] Selon un perfectionnement du procédé, tant que le contact entre l’élément de pointage et le dispositif d’affichage tactile est maintenu :

la vue sélectionnée du plan numérique est décomposée en deux sections complémentaires, lorsque le point de position se trouve dans l’une de ces sections, la fenêtre de lecture recouvre uniquement une partie de l’autre section, et, lorsque le point de position passe de l’une de ces deux sections, dite d’origine, à l’autre, dite d’arrivée, au cours d’un déplacement, la fenêtre de lecture bascule de la section d’arrivée à la section d’origine.

[0026] Ce mode de réalisation garantit à l’utilisateur la possibilité d’explorer l’intégralité de la vue du plan numérique sans jamais être gêné par l’affichage de la fenêtre de lecture.

[0027] En complément, on propose également une variante selon laquelle les deux sections complémentaires sont des rectangles accolés dont la séparation est orthogonale au plus grand côté de la zone d’affichage du dispositif d’affichage tactile lorsque celle-ci est elle-même rectangulaire. Cette variante permet de minimiser la probabilité de basculement de la fenêtre de lecture d’une section à l’autre, en minimisant la longueur de la séparation entre ces deux sections dans le cas d’une zone d’affichage rectangulaire. En l’état actuel de la technique la quasi-totalité des dispositifs d’affichage tactiles sont équipés d’un écran rectangulaire et répondent donc à cette situation. Cette variante permet de préserver les ressources matérielles du dispositif d’affichage tactile (mémoire vive, puissance de calcul, etc) pendant le déroulé du procédé et sollicite moins l’attention de l’utilisateur, en comparaison avec d’autres modes de fonctionnement privilégiant une autre forme de découpage des sections.

[0028] Selon certaines mises en œuvre particulières du procédé, et lorsque le dispositif d’affichage tactile dispose d’une horloge capable de mesurer le temps, la fenêtre de lecture n’apparaît qu’après une temporisation prédéterminée décomptée à partir du moment où le point de position pénètre la zone active. Cette typologie de mise en œuvre est de nature à apporter un confort à l’utilisateur en n’affichant successivement que les données relatives à des zones sur lesquelles il se concentre. Par ailleurs, ce mode de fonctionnement peut également être de nature à préserver les ressources matérielles du dispositif d’affichage tactile (mémoire vive, puissance de calcul, etc) en écartant du champ d’analyse les zones d’information survolées rapidement par l’utilisateur.

[0029] Selon une certaine typologie de modes de réalisation, on affiche dans la fenêtre de lecture au moins une partie de l’information relative à plusieurs zones d’information récemment traversées par le point de position. Cela apporte du confort à l’utilisateur dans les cas où il a besoin de mémoriser une partie de ses recherches ou de son parcours d’exploration, notamment dans les cas où il serait amené à comparer des données entre-elles relativement à des zones d’information différentes.

[0030] Selon d’autres modes de réalisation du procédé, la fenêtre de lecture est affichée, éventuellement vide, dès que l’on commute dans le mode dédié à l’exploration de la vue sélectionnée du plan numérique. Il s’agit d’une version différente du procédé qui ampute en permanence une partie de la vue du plan numérique, mais qui a l’avantage de moins solliciter les ressources matérielles du dispositif d’affichage tactile tout en évitant à l’utilisateur des effets de clignotement de la fenêtre de lecture possiblement sources d’inconfort. Ces variantes du procédé présentent également l’avantage ergonomique de matérialiser visuellement la commutation dans le mode dédié à l’exploration.

[0031] Selon un perfectionnement du procédé, celui-ci prend fin lorsque l’on rompt le contact entre l’élément de pointage et le dispositif d’affichage tactile à un moment où le point de position ne se trouve dans aucune zone d’information. Ce mode de réalisation permet d’arrêter le procédé de manière simple, en minimisant le nombre de gestes requis par l’utilisateur et en le plaçant dans une posture suivant laquelle il a toute liberté pour agir de nouveau sur le dispositif tactile, par exemple en touchant de nouveau l’écran tactile pour changer la vue sélectionnée du plan numérique ou accéder à une autre fonction.

[0032] L’invention a également pour objet un dispositif d’affichage tactile apte à mettre en œuvre le procédé tel que décrit précédemment, configuré pour afficher des vues d’un plan numérique contenant une pluralité de zones d’information et explorer lesdites vues, caractérisé en ce qu’il comporte :

- des moyens de sélection pour sélectionner une vue parmi les vues du plan numérique affichée entièrement par le dispositif d’affichage tactile ;

- des moyens de commutation pour commuter le dispositif dans un mode d’exploration ;

- des moyens de définition d’un point de position à l’intérieur de la vue sélectionnée du plan numérique lorsque ce dispositif d’affichage tactile est en contact avec un élément de pointage ;

- le dispositif étant configuré pour :

- le déplacement du point de position à l’intérieur de la vue du plan numérique en suivant le déplacement de l’élément de pointage maintenu en contact avec le dispositif d’affichage tactile ;

- le déplacement du point de position de manière à traverser successivement différentes zones d’information ;

- à chaque fois que le point de position entre à l’intérieur d’une zone d’information, le déclenchement de l’affichage, dans une fenêtre de lecture, et sur le dispositif d’affichage tactile, d’au moins une partie de l’information relative à cette zone d’information, dite zone active ;

- le recouvrement de moins de la moitié de la vue sélectionnée du plan numérique avec la fenêtre de lecture, lorsque cette fenêtre de lecture est affichée, et à un moment où le contact avec l’élément de pointage est maintenu.

[0033] · Brève description des figures [0034] D’autres avantages pourront encore apparaître à l’homme du métier à la lecture des exemples ci-dessous, illustrés par les figures annexées, données à titre illustratif : [0035] [fig. 1] représente un dispositif d’affichage tactile conforme à un mode de réalisation de l’invention.

[0036] [fig.2] représente un logigramme décrivant une succession d’étapes conformes à un mode de réalisation de l’invention.

[0037] [fig.3] représente un autre logigramme décrivant une succession d’étapes conformes à un extrait d’un mode de réalisation plus complexe de l’invention.

[0038] [fig.4] et [0039] [fig.5] représentent un dispositif d’affichage tactile selon deux états complémentaires contribuant à un mode de réalisation particulier de l’invention.

[0040] [fig.6] représente un dispositif d’affichage tactile dans un état participant à un autre mode de réalisation particulier de l’invention.

[0041] · Description détaillée [0042] On va maintenant décrire de manière détaillée un mode de réalisation de l’invention.

[0043] Un dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) d’une vue d’un plan numérique (Fig 1 repère 100) conforme à un mode de réalisation de l’invention est représenté sur la figure 1. Le dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile comporte un écran (Fig 1 repère 10) de forme rectangulaire et muni d’une interface tactile formant des moyens de saisie et permettant à l’utilisateur de désigner au moins un point sous la forme de coordonnées selon deux axes perpendiculaires, que l’on désignera par la suite axe X et axe Y, à l’aide d’un organe de pointage (Figl - repère 2). Le dispositif (Fig 1 - repère 1) comporte en outre, de manière classique, un processeur, une mémoire de programme et une mémoire de données. Le procédé selon l’invention fait partie d’une application permettant l’affichage des vues d’un plan numérique (Fig 1 - repère 100) avec le stockage des informations de ce plan dans la mémoire de données et est par exemple mis en œuvre par une application programmée sous la forme d’une ap11 plication Web développée en Javascript et mobilisant une succession d’évènements

HTML. L’organe de pointage est classiquement un doigt (Fig 1 - repère 2) de l’utilisateur ou un stylet, non représenté.

[0044] Lors du fonctionnement de l’application, l’interface avec l’utilisateur lui permet de choisir et d’afficher entièrement à l’écran (Fig 1 - repère 10) une vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) stockée dans la mémoire. Optionnellement, l’affichage est réalisé en transférant les données du plan numérique à partir d’un serveur distant, non représenté. L’affichage est réalisé avec un niveau de zoom et une position choisie.

[0045] Pour cela, dans un mode de réalisation simple, le plan numérique est constitué d’une seule image, par exemple connue sous la forme d’un fichier au format PNG ou JPEG, mémorisé dans la mémoire informatique de stockage du dispositif d’affichage (Fig 1 repère 1) tactile. Cette image est affichée par l’intermédiaire d’un conteneur de type IMG inclus dans un conteneur de type DIV. Les dimensions du conteneur DIV correspondent aux dimensions de la fenêtre d’affichage, à l’écran (Fig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile. Ce mode de réalisation selon lequel le plan numérique est défini par une seule image est adapté aux plans de petite taille. Pour les plans de grandes tailles on peut envisager d’adapter le procédé décrit en utilisant d’autres modes de visualisation plus complexes, comme par exemple un mode de visualisation connu où le plan est préalablement décomposé en plusieurs sous-parties, chaque sous-partie constituant une zone isolée de ce plan, ou un extrait de plan. Chaque sous-partie pouvant être affichée seule, avec un niveau de zoom prédéterminé, de telle sorte que le choix du niveau de zoom se fait automatiquement lorsque l’on commande l’affichage de l’une ou l’autre des sous-parties. Fa sélection de la vue (Fig 1 - repère 100) se fait en naviguant à l’intérieur du plan. Dans un plan en 2 dimensions, on peut sélectionner (Fig2 - Etape Al) une vue (Fig 1 - repère 100), correspondant au conteneur DIV contenant l’image du plan, affiché à l’écran (Fig 1 repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile, en opérant des combinaisons de déplacement horizontaux et verticaux depuis l’origine. On peut notamment procéder en déplaçant son doigt (Fig 1 - repère 2) en contact avec l’écran (Fig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile, comme il est usuel de le voir, pour commander le déplacement de l’image à l’intérieur de ce conteneur DIV au moyen d’une application paramétrée à cet effet, et mobilisant les propriétés « top » et « left » de la propriété « style » de la balise IMG constituant l’image.

[0046] Dans le cas où le plan est en 3 dimensions (maquette numérique), on peut sélectionner (Fig2 - Etape Al) une vue (Fig 1 - repère 100), correspondant à la fenêtre d’affichage sur l’écran (Fig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile en opérant des combinaisons de rotations autour des trois axes de l’espace ainsi que des combinaisons de déplacements par translation en X, Y, Z. On pourra notamment utiliser à cet effet une liseuse de « Modèle Informatique du Bâtiment », comme par exemple Autodesk Viewer, qui, une fois installée et paramétrée comme il est usuel de le faire, en lien avec le dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile, proposera les commandes nécessaires à cette navigation dans une maquette numérique au format IFC tel que défini dans la norme ISO 16739:2013.

[0047] Une mise en œuvre alternative consiste à sélectionner (Fig 2 - Etape Al) la vue (Fig 1 - repère 100), dans un plan numérique en deux dimensions rectangulaire comme il est usuel d’en rencontrer, après l’avoir définie sur un dispositif informatique secondaire prévu à cet effet et communicant avec le dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile, par exemple un serveur disposant des moyens de commandes et des ressources matérielles et logicielles nécessaires. Sur ce dispositif secondaire, on définira cette vue (Fig 1 - repère 100), par exemple au moyen d’une souris en sélectionnant deux angles opposés du rectangle la constituant. L’utilisateur cliquera ainsi sur un premier pixel à l’intérieur du plan numérique, puis sur un second, que l’on considérera alors comme étant les extrémités de l’une des diagonales de ce rectangle. Les bords du rectangle seront construits de manière à être parallèles au bord du plan. Ces informations seront mémorisées dans la mémoire de stockage du serveur puis transmises au dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile qui les mémorisera également. La vue (Fig 1 - repère 100) pourra être affichée sur ce dernier en tenant compte des coordonnées et des dimensions du rectangle par rapport à l’origine du plan numérique, définie par exemple comme étant son coin supérieur gauche. Le niveau de zoom sera adapté de manière à ce que la vue (Fig 1 - repère 100) définie occupe au mieux la zone d’affichage sur l’écran (Fig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile.

[0048] Le niveau de zoom est défini en opérant par exemple un agrandissement ou un rétrécissement du plan. Dans le cadre de cette réalisation préférée, le plan est constitué d’une image bitmap manipulée au moyen d’une application mobilisant des balises HTML de type DIV et IMG. Le zoom avant ou arrière est déclenché par l’utilisateur qui effectue un action de pincement, ou son contraire, en touchant à deux doigts l’écran (Fig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile, comme il est usuel de le voir. Cet évènement déclenchera un appel qui modifiera alors les attributs « height » et « width » (hauteur et largeur) de la balise IMG et qui provoquera une réactualisation de l’affichage.

[0049] Au démarrage du procédé, la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) correspond donc à ce que l’utilisateur aura décidé d’afficher (Fig2 - Etape Al) dans la totalité de la fenêtre d’affichage correspondant au conteneur DIV évoqué ci-avant.

[0050] Un bouton de démarrage (Fig 1 - repère 4), est affiché sur l’écran (Fig 1 - repère 10) tactile au moyen d’une balise de type « button » et forme des moyens de commutation. Lorsque l’utilisateur appuie sur ce bouton (Lig 1 - repère 4), on commute (Lig 2 Etape A2) le dispositif d’affichage (Lig 1 - repère 1) dans un mode d’exploration de la vue du plan numérique (Lig 1 - repère 100) sélectionnée. La vue (Lig 1 - repère 100) reste fixe en mode d’exploration.

[0051] Un premier évènement HTML est attaché à cette balise de type « button ». C’est un évènement de type « dragstart » qui est activé par un appui d’un élément de pointage, par exemple un doigt (Lig 1 - repère 2) de l’utilisateur, sur l’écran (Lig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Lig 1 - repère 1) tactile. Ce contact positionne (Lig 2 - Etape A3) un point de contact (qui coïncide dans le cas présent avec le point qui nous intéresse au titre du procédé, et que l’on appellera point de position (Lig 1 - repère 6)) dont on suit les positions successives lorsque l’utilisateur déplace son doigt (Lig 1 repère 2) maintenu en contact avec l’écran (Lig 1 - repère 10). Selon une réalisation variante, cet évènement fait apparaître un pointeur 11, par exemple en forme d’une cible. La cible 11 apparaît au moyen d’une balise de type <a>, qui intègre éventuellement un décalage paramétré de façon à ce qu’elle n’apparaisse pas masquée par le doigt (Lig 1 - repère 2) de l’utilisateur. Par exemple, la cible 11 est une image carrée de 43 pixels de côté. Son centre peut être matérialisé par un pixel de couleur vive. Un décalage vertical Dv serait par exemple fixé à 90 pixels (-90 pixels dans un repère habituellement orienté vers le bas). Un décalage latéral Dh serait par exemple fixé à - 21 pixels, donc vers la gauche (dans un repère habituellement orienté vers la droite), de manière à ce que le centre de la cible 11 apparaisse aligné avec le centre du doigt (Lig 1 - repère 2). Avec une résolution d’écran typique de 10 pixels par mm, le décalage vertical serait de 9 mm et le décalage latéral serait de 2,1 mm. Au titre de cette réalisation variante, le centre de la cible servira de point de référence pour la définition des zones d’information (Lig 1 - repère 3) traversées dans la suite du procédé. Il s’agira donc de notre point de position (Lig 1 - repère 6). On pourra suivre sa position dans la vue du plan numérique (Lig 1 - repère 100) à partir de la connaissance des coordonnées successives du point de contact, corrigées du décalage retenu.

[0052] Dans le cadre de cette réalisation préférée, on fige la vue du plan numérique (Lig 1 repère 100) au moment où l’on commute (Eig2 - Etape A2) en faisant appel à la fonction « freezeScroll » de l’atelier de développement « ionic ».

[0053] Un deuxième évènement HTML est également attaché au bouton de démarrage (Lig 1 - repère 4). Il s’agit d’un évènement de type « drag », qui permet de suivre les déplacements de l’élément de pointage (Lig 1 - repère 2) tant qu’il reste en contact avec l’écran (Lig 1 - repère 10) tactile. Cet évènement est déclenché à chaque mouvement de doigt (Lig 1 - repère 2) de l’utilisateur et commande le calcul des coordonnées du point de position (Lig 1 - repère 6) (c’est-à-dire le point de contact, dans le cas présent, puisque, on le rappelle, les deux coïncident). Cet évènement commande également la comparaison entre les coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6) et les coordonnées définissant les différentes zones d’information (Fig 1 - repère 3).

[0054] Au titre du procédé objet de la présente invention, et dans le cadre de cette réalisation préférée, l’utilisateur (Fig 2 - Etape A4) déplace son doigt (Fig 1 - repère 2) en contact avec l’écran (Fig 1 - repère 10) tactile, et donc le point de position (Fig 1 - repère 6), à l’intérieur de la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), en cherchant à survoler successivement différentes zones d’information (Fig 1 - repère 3). Cela peut être fait de manière consciente, lorsque ces zones d’information (Fig 1 - repère 3) sont visibles à l’écran (Fig 1 - repère 10), ou de façon aléatoire, lorsqu’elles sont indétectables à l’écran (Fig 1 - repère 10). L’utilisateur ajuste sa vitesse de déplacement en fonction des modalités particulières de mises en œuvre du procédé retenues. Notamment, et si la détection des zones d’information (Fig 1 - repère 3) nécessite un certain laps de temps (par exemple pour des raisons de contrainte matérielle, de temporisation, etc), l’utilisateur peut être amené à devoir arrêter son déplacement régulièrement, à des moments où le point de position (Fig 1 - repère 6) se trouve à l’intérieur d’une zone d’information (Fig 1 - repère 3), tout en maintenant le contact entre l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2) et l’écran (Fig 1 - repère 10) tactile.

[0055] Dans le cadre de la réalisation préférée décrite au titre de cette présente description détaillée, les zones d’information (Fig 1 - repère 3) mesurent toutes un seul pixel chacune. Elles sont repérées par leurs coordonnées selon l’axe X et l’axe Y, définies, par exemple dans le cas présent, par rapport à l’origine de la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) caractérisée par le coin supérieur gauche du conteneur DIV constituant la fenêtre d’affichage. Elles apparaissent par exemple à l’écran (Fig 1 repère 10) sous la forme d’un point de couleur qui contraste avec la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). A titre d’exemple, chaque zone d’information (Fig 1 repère 3) est associée à une valeur alphanumérique qui constitue son information homogène de référence. Au démarrage du procédé, chaque zone d’information (Fig 1 repère 3) est connue ; par exemple, elles sont mémorisées dans la mémoire informatique du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile sous la forme d’un tableau à trois colonnes, où chaque ligne correspond à une zone d’information (Fig 1 repère 3), et où la première colonne est réservée à sa position en X, la seconde à sa position en Y, et la troisième à sa alphanumérique associée. Selon des modes de réalisation plus complexes, les zones d’informations (Fig 1 - repère 3) peuvent prendre des formes variées et quelconques. Dans ce cas, on pourra par exemple isoler chaque pixel de ces zones d’information (Fig 1 - repère 3) complexes pour en faire une zone d’information (Fig 1 - repère 3) unitaire et revenir au cas détaillé ci-présent. Selon d’autres modes de réalisation, une ou plusieurs zone d’information (Fig 1 - repère 3) peut ne pas être détectable à l’écran (Fig 1 - repère 10), par exemple lorsque sa couleur est localement identique à celle des pixels environnant dans la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). Dans ce cas de figure, I’utilisateur ne verra tout simplement pas les zones (Fig 1 - repère 3) en question, et mais elles pourront être explorées « à l’aveugle », au hasard des déplacements (Fig 2 - Etape A4) du point de position (Fig 1

- repère 6).

[0056] Lorsque (Fig 2 - Etape A41) le point de position (Fig 1 - repère 6) entre dans une zone d’information (Fig 1 - repère 3), on déclenche l’affichage (Fig 2 - Etape A42) d’une fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) intégrant les données relatives à la zone (Fig 1 - repère 3) en question, à savoir, dans le cas présent, la valeur alphanumérique qui constitue son information homogène de référence. Au titre de cette réalisation préférée, lorsque (Fig 2 - Etape A41) les coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6) sont égales aux coordonnées du pixel constituant l’une des zones d’information (Fig 1

- repère 3), on déclenche (Fig2 - Etape A42) l’affichage d’un élément HTML de type DIV contenant la valeur alphanumérique de référence de cette zone d’information (Fig 1 - repère 3), appelée zone active. Dans le cadre de cette réalisation préférée, ce conteneur DIV (Figl - repère 5) nouvellement affiché à la même largeur que le conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). Sa hauteur est égale au quart de la hauteur du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). Lorsque le dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile est tenu de telle façon à ce que l’écran (Fig 1 - repère 10) soit maintenu dans un plan dit vertical, la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est affichée dans la moitié supérieure du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) lorsque le point de position (Fig 1 - repère 6) se trouve dans la moitié inférieure de cette vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), comme cela est représenté par la figure 4. De même, la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est affichée dans la moitié inférieure du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) lorsque le point de position (Fig 1 - repère 6) se trouve dans la moitié supérieur, comme cela est représenté par la figure 5. Dans le cadre de cette réalisation préférée, la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est affichée accolée au bord supérieur ou au bord inférieur, selon les cas, du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), de sorte que le point de position (Fig 1 - repère 6) n’est jamais masqué par cette fenêtre (Fig 1 - repère 5). Selon des réalisations variantes, et tant que le conteneur DIV constituant la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est plus petit qu’une moitié de la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), il est possible d’adapter l’emplacement de la fenêtre (Fig 1 - repère 5) de telle sorte que le point de position (Fig 1 - repère 6) ne soit pas recouvert et que I’utilisateur ne soit pas gêné dans ses manipulations au cours du déplacement (Fig 2 - Etape A4) de l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2), de zones en zones (Fig 1 - repère 3). Afin d’améliorer le contraste et la compréhension de l’information matérialisée par la valeur alphanumérique, il est conseillé d’attribuer un fond coloré, par exemple blanc, au conteneur DIV constituant la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5). Par défaut, la valeur alphanumérique apparaît en noir. Lorsque la valeur alphanumérique est trop grande pour être contenue entièrement dans la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5), on peut choisir de la tronquer ou de la faire déborder. Dans les deux cas, le début de l’information homogène de référence, au moins, sera visible, ce qui sera le plus souvent suffisant à l’utilisateur dans le cadre d’un objectif d’exploration, tel que poursuivi par la présente invention.

[0057] Selon certaines configurations particulières du présent procédé, lorsque des zones d'information (Fig 1 - repère 3) sont plus grandes qu’un pixel et lorsque ces zones (Fig 1 - repère 3) se trouvent au milieu de la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) sélectionnée, il est possible de faire basculer la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) d’une moitié du conteneur DIV principal à l’autre en fonction de l’emplacement du point de position (Fig 1 - repère 6), de manière dynamique, au cours d’un déplacement. A ce titre, l’évènement de type « drag » commandant le calcul des coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6) pourra agir de façon conditionnelle sur les propriétés « top » ou « bottom » de la propriété « style » du conteneur DIV constituant la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5).

[0058] Dans le cadre de cette réalisation préférée, et lorsque l’écran (Fig 1 - repère 10) d’affichage du dispositif (Fig 1 - repère 1) tactile est rectangulaire, on choisira de répartir les deux moitiés du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) en tenant compte de la dimension principale de cet écran (Fig 1 - repère 10), de telle sorte que chacune de ces moitiés se rapproche le plus possible d’une surface carrée, comme cela est représenté par les figures 4 et 5. Cela permet de réduire la longueur du segment séparant ces deux moitiés, et donc de diminuer la probabilité de basculement, en comparaison avec le cas inverse où les moitiés seraient choisies pour être les plus fines possibles. Selon cette description détaillée, les deux moitiés du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) sont donc des sections complémentaires constituant des rectangles accolés dont la séparation est orthogonale au plus grand côté de l’écran (Fig 1 - repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile. Bien évidemment, d’autres choix de conception peuvent être retenus, en fonction des objectifs ergonomiques poursuivis.

[0059] Selon certaines configurations variantes, on peut choisir d’afficher la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) de manière permanente et de n’afficher son contenu alphanumérique que lorsque (Fig 2 - Etape A41) le point de position (Fig 1 - repère 6) entre dans une zone d’information (Fig 1 - repère 3). Lorsque le point de position (Fig 1 repère 6) ne se trouvera dans aucune zone d’information (Fig 1 - repère 3), la fenêtre pourra par exemple être affichée vide. Elle pourrait par ailleurs dans ce cas être affichée dès le démarrage du procédé.

[0060] Selon certaines configurations variantes, on peut choisir de masquer ou de supprimer (Fig 2 - Etape A44) la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) au moment (Fig 2- Etape A43) où le point de position (Fig 1 - repère 6) sort d’une zone d’information (Fig 1 repère 3) sans être dans aucune autre zone d’information (Fig 1 - repère 3). Pour cela, et toujours en exploitant l’évènement de type « drag » commandant la calcul des coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6), on attribuera par exemple la valeur « none » à la propriété « style » de la propriété « display » du conteneur DIV constituant cette fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) lorsque la condition précitée sera vérifiée.

[0061] Dans une mise en œuvre plus complexe, représentée par les figures 5 et en partie par la figure 3, le procédé est enrichi et l’on permet à l’utilisateur de rompre le contact entre l’écran (Fig 1 - repère 10) et l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2) à un moment (Fig 3 - Etape A421) où le point de position (Fig 1 - repère 6) est à l’intérieur d’une zone d’information (Fig 1 - repère 3) ; c’est-à-dire, dans le cadre de cette description détaillée, à un moment où les coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6) correspondent aux coordonnées d’un pixel constituant l’une des zones d’information (Fig 1 - repère 3). Lorsque l’utilisateur effectue cette opération (Fig 3 - Etape A421), la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est agrandie (Fig 3 - Etape A422) et peut recouvrir tout ou partie de la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), comme on peut le voir sur la figure 5. A ce titre, la rupture du contact entre l’écran (Fig 1 - repère 10) et l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2) à un moment où le point de position (Fig 1 - repère 6) est à l’intérieur d’une zone d’information (Fig 1 - repère 3) déclenche un évènement de type « dragend », préalablement attaché au bouton de démarrage (Fig 1 - repère 4), qui a pour action d’augmenter les propriétés « height » et/ou « width » de la propriété « style » du conteneur DIV constituant la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5). Cela permet notamment d’afficher, selon certaines configurations avantageuses, une plus grande partie de la valeur alphanumérique dans les cas de figure où celle-ci était au préalable tronquée. Cela permet également, selon certaines autres configurations avantageuses, d’apporter à l’utilisateur des fonctionnalités supplémentaires, comme par exemple la capacité de modifier la valeur alphanumérique par l’intermédiaire d’un autre bouton tactile configuré à cet effet, comme il est usuel de le voir.

[0062] Dans une mise en œuvre encore plus complexe, représentée par la figure 3, on enrichit davantage encore le procédé objet de la présente invention en permettant à l’utilisateur de revenir à l’état (Fig 2 - Etape A4) où l’on suit le déplacement du point de position (Fig 1 - repère 6) sur la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) lorsque (Fig 3 - Etape A423) l’utilisateur renoue le contact entre l’écran (Fig 1 - repère 10) et l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2), à un endroit où le conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) reste visible sur l’écran (Fig 1 - repère 10), après que la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) eut été agrandie comme évoqué ci-avant. Le procédé peut ainsi fonctionner en boucle en alternant des phases (Fig 2 Etape A4) de déplacements en contact avec l’écran (Fig 1 - repère 10) (dragstart / drag) et des phases (Fig 3 - Etape A422) de lecture des informations (dragend). A ce titre, et dans le cadre de cette réalisation préférée, on choisit d’agrandir la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) à l’étape précédente (Fig 3 - Etape A422) en limitant sa taille à deux tiers du conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). Une partie de cette vue (Fig 1 - repère 100) reste donc visible en dépit de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) affichée par-dessus. L’évènement « dragend » qui commande l’agrandissement de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) commande également l’accrochage de trois évènements au conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), respectivement de type « dragstart », « drag » et « dragend ». Ces évènements sont chacun respectivement similaires aux évènements de type « dragstart », « drag » et « dragend » précédemment décrits de sorte que les premières phases du procédé objet de la présente invention puissent être répétées. Le nouvel évènement de type « dragstart » est activé par un appui d’un élément de pointage, par exemple un doigt (Fig 1 - repère 2) de l’utilisateur, sur l’écran (Fig 1 repère 10) du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile, à l’intérieur de la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). Ce contact repositionne le point de contact (qui coïncide là encore avec le point de position (Fig 1 - repère 6)) dont on suit les positions successives lorsque (Fig 2 - Etape A4) l’utilisateur déplace son doigt (Fig 1 repère 2) maintenu en contact avec l’écran (Fig 1 - repère 10). Cet évènement de type « dragstart » commande la réduction de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5), qui reprend alors son format d’origine ; c’est-à-dire son format avant agrandissement. On utilisera pour cela de nouveau les propriétés « height » et/ou « width » de la propriété « style » du conteneur DIV constituant la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5). Selon que le point de position (Fig 1 - repère 6) est situé dans la moitié basse de l’écran (Fig 1 - repère 10), ou dans sa moitié haute, la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est positionnée dans la moitié opposée de façon à ne pas perturber les manipulations de Γutilisateur. Selon que le point de position (Fig 1 - repère 6) est positionné à l’intérieur d’une zone d’information (Fig 1 - repère 3), ou non, la fenêtre de lecture (Fig 1 repère 5) et affichée, ou non (Fig 3 - Etapes A4242 / Etape A4241 / Etape A4243). Selon certaines configurations variantes, on peut choisir de laisser cette fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) affichée dans tous les cas, éventuellement vide si le point de position (Fig 1 - repère 6) est à l’extérieur de toutes les zones d’information (Fig 1 repère 3). L’évènement de type « drag », comme précédemment décrit, permet de suivre les déplacements de l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2) tant qu’il reste en contact avec l’écran (Fig 1 - repère 10) tactile. Cet évènement est déclenché à chaque mouvement de doigt (Fig 1 - repère 2) de l’utilisateur et commande le calcul des coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6). Cet évènement commande également la comparaison entre les coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6) et les coordonnées définissant les différentes zones d’information (Fig 1 - repère 3). Comme précédemment, on affiche la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) et son contenu alphanumérique lorsque (Fig 2 - Etapes A41 et A42) le point de position (Fig 1 - repère 6) se trouve à l’intérieur d’une zone d’information (Fig 1 - repère 3). Enfin, l’évènement de type « dragend » commande l’agrandissement de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) lorsque le contact entre l’écran (Fig 1 - repère 10) et l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2) est rompu à un moment où le point de position (Fig 1 repère 6) se trouve à l’intérieur d’une zone d’information (Fig 1 - repère 3). La fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) est agrandie dans les mêmes proportions que précédemment. L’évènement de type « dragend » commande de nouveau l’accrochage de trois évènements au conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 repère 100), respectivement de type « dragstart », « drag » et « dragend », et identiques à ceux que nous venons de détailler. Le procédé fonctionne ainsi en boucle.

[0063] Selon certaines configurations du procédé objet de la présente invention, on intègre au cours du déroulé un dernier évènement de type « dragend » qui commande l’arrêt du procédé lorsque l’utilisateur rompt le contact entre l’élément de pointage (Fig 1 repère 2) et l’écran (Fig 1 - repère 10) dans des conditions prévues à cet effet. Dans le cadre de cette réalisation préférée, par exemple, et tout en intégrant la possibilité de faire fonctionner le procédé en boucle, ce dernier évènement de type « dragend » est attaché au bouton de démarrage (Fig 1 - repère 4) avant démarrage du procédé, ainsi qu’au conteneur DIV constituant la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100) au moment où un autre évènement de type « dragend » commande l’agrandissement de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5), comme nous venons de le voir. Ce dernier évènement « dragend » est alors déclenché lorsque (Fig 2 - Etape A5) l’utilisateur rompt le contact entre l’écran (Fig 1 - repère 10) et l’élément de pointage (Fig 1 repère 2) à un moment où le point de position (Fig 1 - repère 6) est à l’extérieur de toutes les zones d’information (Fig 1 - repère 3). Cette action rend alors inopérants tous les autres évènements, à l’exception des évènements attachés au bouton de démarrage (Fig 1 - repère 4) qui permettent de relancer éventuellement le procédé, et l’on commute dans le mode de fonctionnement normal en rendant notamment possible, par exemple, les manipulations de zoom et de déplacement sur la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). On rappelle que l’on utilise, dans le cadre de cette réa lisation préférée, la fonction « freezeScroll » de l’atelier de développement « ionic ».

[0064] Selon un mode de réalisation variant, il est possible d’inclure au procédé une temporisation prédéfinie de telle sorte que la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) n’apparaisse qu’après un certain laps de temps au cours duquel le point de position (Fig 1 - repère 6) sera resté à l’intérieur de la zone d’information (Fig 1 - repère 3). Dans le cadre de cette réalisation préférée, le dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile est équipé d’une horloge capable de mesurer le temps, dans le but de mettre en œuvre cette temporisation. Suite au calcul des coordonnées du point de position (Fig 1 - repère 6) déclenché par l’évènement de type « drag » à chaque déplacement de l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2), et lorsque le point de position (Fig 1 - repère 6) est détecté comme étant à l’intérieur de l’une des zones d’information (Fig 1 - repère 3), on déclenche un compteur de chronométrage. Si le point de position (Fig 1 - repère 6) sort de la zone d’information (Fig 1 - repère 3) en question alors que le compteur n’a pas atteint un certain laps de temps prédéfini, par exemple 2 secondes, alors ce compteur est remis à zéro, et éventuellement arrêté, selon que le point de position (Fig 1 - repère 6) se trouve dans une autre zone d’information (Fig 1 - repère 3) ou dans aucune zone d’information. Si au bout des 2 secondes prédéfinies, le point de position (Fig 1 repère 6) est toujours placé dans la même zone d’information (Fig 1 - repère 3) (c’est-à-dire, dans le cas présent, que l’utilisateur n’a pas déplacé l’élément de pointage pendant 2 secondes), alors on déclenche l’affichage de la fenêtre de lecture (Fig 1 repère 5).

[0065] Selon un mode de réalisation, on affiche dans la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5), lorsqu’elle est visible, plusieurs valeurs alphanumériques correspondant à des zones d’information (Fig 1 - repère 3) traversées au cours du parcours de l’élément de pointage (Fig 1 - repère 2). Ainsi, lorsque le point de position (Fig 1 - repère 6) entre dans sa première zone d’information (Fig 1 - repère 3), on affiche la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) et la valeur alphanumérique correspondante. La fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) reste affichée en permanence et la valeur alphanumérique également. Pour ce faire, on ne tient pas compte du fait que le point de position (Fig 1 - repère 6) sort de la zone d’information (Fig 1 - repère 3). Lorsque ce point entre dans une seconde zone, on ajoute, dans la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5), la valeur alphanumérique associée à cette seconde zone (Fig 1 - repère 3). Cet ajout peut se faire par concaténation des deux valeurs alphanumériques, en choisissant par exemple de faire apparaître la seconde valeur en début de chaîne, de manière à ce qu’elle ait une plus faible probabilité d’être tronquée dans les cas où la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) ne serait pas assez grande. De même que précédemment, on ne tiendra pas compte du fait que le point de position (Fig 1 - repère 6) sorte de la seconde zone d’information (Fig 1 - repère 3). On peut par la suite répéter ce processus plusieurs fois, en ajoutant à chaque fois que le point de position (Fig 1 - repère 6) entre dans une zone d’information (Fig 1 - repère 3), la valeur alphanumérique y relative à la liste des valeurs alphanumériques concaténées, par exemple en début de chaîne. Cette concaténation peut notamment se faire en récupérant le contenu de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) au moyen de son attribut « innerHTML », comme il est usuel de le voir, auquel on additionne la valeur alphanumérique de la nouvelle zone (Fig 1 - repère 3) traversée ; cette valeur alphanumérique constituant le premier terme de la somme. On réaffecte ensuite à l’attribut « innerHTML » de la fenêtre de lecture (Fig 1 - repère 5) cette nouvelle chaîne concaténée. Selon d’autres configurations variantes, on peut également ne mémoriser que les valeurs alphanumériques de certaines zones d’information (Fig 1 - repère 3) traversées en permettant à Γutilisateur, par exemple, de mobiliser une commande spécifique, prévue à cet effet, lorsque le point de position (Fig 1 - repère 6) se trouve à l’intérieur de l’une quelconque des zones d’informations (Fig 1 - repère 3) en question.

[0066] Selon certains modes de réalisation, on peut également laisser à l’utilisateur la possibilité de disposer d’un moyen de commande alternatif, après que l’on eût commuté en mode exploration, pour lui permettre de sélectionner une autre vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100). Par exemple, dans le cadre d’une réalisation variante, le dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile est connecté à un clavier numérique constituant un moyen de commande alternatif. Lorsque Γ utilisateur commute en mode exploration, les touches directionnelles « droite » et « gauche » du clavier sont rendues actives. Différentes vues du plan numérique sont mémorisées dans la mémoire informatique de stockage du dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile au démarrage du procédé. Elles sont toutes numérotées, par exemple par ordre de mémorisation. Lorsque l’utilisateur appuie sur la flèche directionnelle « droite », on modifie l’image courante affichée par le conteneur DIV principal en allant rechercher l’image correspondant à la vue de plan numérique (Fig 1 - repère 100) suivante, dans l’ordre de numérotation. De même, lorsque l’utilisateur appuie sur la flèche directionnelle « gauche » du clavier, on modifie l’image courante en allant rechercher l’image de la vue de plan numérique (Fig 1 - repère 100) précédente, dans l’ordre de numérotation. Si l’image courante est la dernière, par ordre de numérotation, lorsque l’on appuie sur la flèche de « droite », on affichera alors, par exception, l’image correspondant à la première vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), dans l’ordre de numérotation. Si l’image courante est la première, par ordre de numérotation, lorsque l’on appuie sur la flèche de « gauche », on affichera alors, par exception, l’image correspondant à la dernière vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), dans l’ordre de numérotation. Selon d’autres modes de réalisation, l’image constituant le plan numérique est plus grande que le conteneur DIV principal permettant l’affichage d’une vue de ce plan numérique (Fig 1 - repère 100). Fes touches directionnelles du clavier connecté au dispositif d’affichage (Fig 1 - repère 1) tactile permettent alors de déplacer cette image du plan numérique, et donc de modifier la vue du plan numérique (Fig 1 - repère 100), en modifiant les valeurs de l’attribut « offset » horizontalement et verticalement, définies usuellement depuis le coin supérieur gauche du conteneur DIV d’affichage, lorsque celui-ci contient l’image en question matérialisée par une balise de type IMG.

[Revendication 1] [Revendication 2] [Revendication 3] [Revendication 4]

Revendications

Claims (1)

1. Procédé d’exploration de vues d’un plan numérique (100) contenant une pluralité de zones d’information (3), affichées sur un dispositif d’affichage tactile (1), caractérisé en ce que :

   on sélectionne une vue parmi les vues du plan numérique (100), affichée entièrement par le dispositif d’affichage tactile (1) ;

   on commute dans un mode dédié à l’exploration de cette vue du plan numérique (100) ;

   on définit un point de position (6) à l’intérieur de cette vue du plan numérique (100) en mettant en contact un élément de pointage (2) avec le dispositif d’affichage tactile (1) ;

   le point de position (6) est déplacé à l’intérieur de la vue du plan numérique (100) en suivant le déplacement de l’élément de pointage (2) maintenu en contact avec le dispositif d’affichage tactile (1) ;

   le point de position (6) est déplacé de manière à traverser successivement différentes zones d’information (3) ;

   à chaque fois que le point de position (6) entre à l’intérieur d’une zone d’information (3), dite zone active, on déclenche l’affichage, sur le dispositif d’affichage tactile (1), et dans une fenêtre de lecture (5), d’au moins une partie de l’information relative à cette zone active (3) ; lorsque la fenêtre de lecture (5) est affichée, et à un moment où le contact entre l’élément de pointage (2) et le dispositif d’affichage tactile (1) est maintenu, la fenêtre de lecture (5) recouvre moins de la moitié de la vue sélectionnée du plan numérique (100).

   Procédé selon la revendication 1 et selon lequel, lorsque l’on rompt le contact entre l’élément de pointage (2) et le dispositif d’affichage tactile (1) à un moment où le point de position (6) se trouve à l’intérieur d’une zone d’information (3), la fenêtre de lecture (5) est agrandie.

   Procédé selon la revendication 2 et selon lequel :

   après agrandissement de la fenêtre de lecture (5), une partie de la vue du plan numérique (100), au moins, reste visible, et, la fenêtre de lecture (5) reprend sa taille d’origine lorsque l’on renoue le contact entre l’élément de pointage (2) et le dispositif d’affichage tactile (1) de telle sorte que le point de position (6) généré se situe à l’intérieur de cette partie de la vue du plan numérique (100) restée visible. Procédé selon l’une des revendications précédentes et selon lequel, après avoir commuté dans le mode dédié à l’exploration, on dispose

   d’un moyen de commande alternatif permettant de modifier la vue du plan numérique sélectionnée (100) au cours du procédé. [Revendication 5] Procédé selon l’une des revendications précédentes et selon lequel, tant que le contact entre l’élément de pointage (2) et le dispositif d’affichage tactile (1) est maintenu : la vue sélectionnée du plan numérique (100) est décomposée en deux sections complémentaires, lorsque le point de position (6) se trouve dans l’une de ces sections, la fenêtre de lecture (5) recouvre uniquement une partie de l’autre section, et, lorsque le point de position (6) passe de l’une de ces deux sections, dite d’origine, à l’autre, dite d’arrivée, au cours d’un déplacement, la fenêtre de lecture (5) bascule de la section d’arrivée à la section d’origine. [Revendication 6] Procédé selon les revendications 5 et selon lequel les deux sections complémentaires sont des rectangles accolés dont la séparation est orthogonale au plus grand côté de la zone d’affichage (10) du dispositif d’affichage tactile (1) lorsque celle-ci (10) est elle-même rectangulaire. [Revendication 7] Procédé selon l’une des revendications précédentes et selon lequel la fenêtre de lecture (5) n’apparaît qu’après une temporisation prédéterminée décomptée à partir du moment où le point de position (6) pénètre la zone active (3). [Revendication 8] Procédé selon l’une des revendications précédentes et selon lequel on affiche dans la fenêtre de lecture (5) au moins une partie de l’information relative à plusieurs zones d’information (3) récemment traversées par le point de position (6). [Revendication 9] Procédé selon l’une des revendications précédentes, à l’exception de la 7, et selon lequel la fenêtre de lecture (5) est affichée, éventuellement vide, dès que l’on commute dans le mode dédié à l’exploration de la vue sélectionnée du plan numérique (100). [Revendication 10] Procédé selon l’une des revendications précédentes et selon lequel le procédé prend fin lorsque l’on rompt le contact entre l’élément de pointage (2) et le dispositif d’affichage tactile (1) à un moment où le point de position (6) ne se trouve dans aucune zone d’information (3). [Revendication 11] Dispositif d’affichage tactile (1) apte à mettre en œuvre le procédé selon l’une des revendications 1 à 10, configuré pour afficher des vues d’un plan numérique (100) contenant une pluralité de zones d’information (3) et explorer lesdites vues (100), caractérisé en ce qu’il comporte : - des moyens de sélection pour sélectionner une vue parmi les vues du

   plan numérique (100) affichée entièrement par le dispositif d’affichage tactile (1) ;

   - des moyens de commutation pour commuter le dispositif (1) dans un mode d’exploration ;

   - des moyens de définition d’un point de position (6) à l’intérieur de la vue sélectionnée du plan numérique (100) lorsque ce dispositif d’affichage tactile (1) est en contact avec un élément de pointage (2) ;

   - le dispositif (1) étant configuré pour :

   - le déplacement du point de position (6) à l’intérieur de la vue sélectionnée du plan numérique (100) en suivant le déplacement de l’élément de pointage (2) maintenu en contact avec le dispositif d’affichage tactile (1) ;

   - le déplacement du point de position (6) de manière à traverser successivement différentes zones d’information (3) ;

   - à chaque fois le point de position (6) entre à l’intérieur d’une zone d’information (3), le déclenchement de l’affichage, dans une fenêtre de lecture (5), et sur le dispositif d’affichage tactile (1), d’au moins une partie de l’information relative à cette zone d’information (3), dite zone active ;

   - le recouvrement de moins de la moitié de la vue sélectionnée du plan numérique (100) avec la fenêtre de lecture (5), lorsque cette fenêtre de lecture (5) est affichée, et à un moment où le contact avec l’élément de pointage (2) est maintenu.