FR3081946A1 - Ensemble de liaison comportant une piece de liaison et au moins deux pieces d'appui - Google Patents

Abstract

Cet ensemble de liaison comporte : - une pièce de liaison (2) en matériau composite comprenant une base (6) et une paroi principale, la base comportant des trous (10) pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation ; - au moins deux pièces d'appui (20) chacune percée d'un orifice traversant et chacune destinée à être associée à un des deuxièmes éléments de fixation, les pièces d'appui étant placées de part et d'autre de la paroi principale ; la paroi principale et la base étant jointes par des prolongements (18) de forme courbe de part et d'autre de la paroi principale définissant chacun une zone de réception d'une pièce d'appui, les trous pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation étant en partie formés au travers des prolongements courbés.

Description

Ensemble de liaison comportant une pièce de liaison et au moins deux pièces d’appui

La présente invention concerne un ensemble de liaison comportant une pièce de liaison et au moins deux pièces d’appui.

FR-2970432-A1 divulgue une pièce de liaison en forme de T destinée à assurer une fixation entre deux éléments, par exemple dans le but d’assembler des pièces mécaniques au sein d’équipements aéronautiques. La pièce est réalisée en matériau composite comportant des fibres de renfort noyées dans une matrice en résine.

L’emploi d’un matériau composite permet d’obtenir de bonnes performances structurelles tout en limitant la masse de la pièce, ce qui est important pour les applications du domaine aéronautique, mais présente l’inconvénient de favoriser certains modes de rupture mécanique. Notamment, lorsque la pièce est sollicitée en traction sur la portion principale verticale, la matrice de résine est elle aussi localement sollicitée en traction, notamment au niveau de la jonction avec la base, ce qui favorise une rupture prématurée de la pièce.

L’invention vise donc à réduire encore plus ces inconvénients en proposant un ensemble de liaison comportant une pièce de liaison et au moins deux pièces d’appui.

A cet effet, l’invention concerne un ensemble de liaison caractérisé en ce qu’il comporte :

- une pièce de liaison en matériau composite comprenant une base et une paroi principale s’étendant en saillie depuis une face supérieure de la base selon un premier plan géométrique, la base s’étendant selon un deuxième plan géométrique essentiellement perpendiculaire au premier plan en définissant deux branches opposées de part et d’autre de la paroi principale, la paroi principale comportant une ouverture pour recevoir un premier élément de fixation, la base comportant des trous pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation ;

- au moins deux pièces d’appui chacune percée d’un orifice traversant et chacune destinée à être associée à un des deuxièmes éléments de fixation, les pièces d’appui étant placées de part et d’autre de la paroi principale ;

la paroi principale et la base étant jointes par des prolongements de forme courbe de part et d’autre de la paroi principale, les prolongements définissant chacun une zone de réception d’une pièce d’appui, les trous pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation étant en partie formés au travers des prolongements courbés.

Grâce à l’invention, l’emploi de pièces d’appui permet de répartir l’effort exercé par la pièce sur la base, notamment lorsque la pièce est sollicitée en traction sur sa paroi principale. Ainsi, la matrice de résine située au niveau de la jonction est alors sollicitée en compression au lieu d’être sollicitée en traction, ce pour quoi elle présente une meilleure résistance.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel ensemble de liaison peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toute combinaison techniquement admissible :

- Le rayon de courbure de chaque prolongement joignant la paroi principale avec la base est compris entre 5cm et 30cm.

- Chaque zone de réception est conformée pour recevoir une pièce d’appui de forme cylindrique ou partiellement cylindrique.

- La zone de réception est formée par des logements creux ménagés dans la base de la pièce de liaison et au moins en partie formés par les prolongements de forme courbe, chaque logement creux présentant une forme arrondie et concave et étant destiné à recevoir une pièce d’appui de forme hémisphérique.

- Les logements creux situés d’un même côté de la paroi principale sont séparés de chaque logement voisin par un bossage de forme convexe.

- La paroi principale comporte un bossage vertical sur chacune de ses faces principales.

- Chaque bossage vertical se prolonge jusque sur le bossage de forme convexe séparant les logements creux.

- Chaque zone de réception est prolongée par un rebord recourbé formant une butée empêchant le glissement de la pièce d’appui.

- La pièce de liaison comporte une paroi secondaire, jointe à l’extrémité libre de la paroi principale et s’étendant perpendiculairement au premier plan géométrique.

- La pièce de liaison comporte plusieurs parois principales analogues jointes chacune à la base par des prolongements de forme courbe.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d’un mode de réalisation d’un ensemble de liaison donné uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique d’un ensemble de liaison selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 2 est une représentation schématique d’un ensemble de liaison selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 3 est une représentation schématique d’un ensemble de liaison selon un troisième mode de réalisation de l’invention ;

- les figures 4 et 5 sont des représentations schématiques d’un ensemble de liaison selon un quatrième mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 6 est une représentation schématique d’un ensemble de liaison selon un cinquième mode de réalisation de l’invention.

La figure 1 représente un mode de réalisation d’un ensemble de liaison qui comporte une pièce de liaison 2, ou ferrure, comprenant une paroi principale 4 et une base 6.

Par exemple, la pièce de liaison 2 est destinée à assurer une fixation entre deux éléments, ici dans le but d’assembler des pièces mécaniques au sein d’équipements aéronautiques.

La paroi principale 4, aussi nommée voile, s’étend en saillie depuis une face supérieure de la base 6, selon un premier plan géométrique P1, entre une première extrémité ancrée à la base 6 et une deuxième extrémité dite « libre >> formant une partie supérieure de la pièce 2.

La base 6 s’étend selon un deuxième plan géométrique P2 essentiellement perpendiculaire au premier plan P1 en définissant deux branches, ou portions, opposées qui dépassent de part et d’autre de la paroi principale 4.Par exemple, la base 6 a ici la forme d’une pièce massive monobloc.

Par « essentiellement perpendiculaire >>, on entend ici que l’angle aigu entre les plans P1 et P2 est compris entre 30° et 90° inclus,de préférence entre 45° et 90°, de préférence encore entre 60° et 90° inclus.

Ainsi, la pièce de liaison 2 présente une section globalement en forme de « T >> renversé, la paroi principale 4 formant la branche principale du « T >>.

Dans l’exemple illustré, la paroi principale 4 s’étend verticalement et la base 6 s’étend horizontalement, de sorte que le plan P1 forme dans ce cas un plan de symétrie de la pièce 2.

Les arêtes supérieures bordant les faces principales de la paroi 4 sont ici parallèles avec les arêtes de la base 6.

La paroi principale comporte au moins une ouverture 8 traversante pour recevoir chacun un premier élément de fixation. II y a ici quatre ouvertures 8 mais, en variante, le nombre d’ouvertures 8 peut être différent. La ou les ouvertures 8 sont préférentiellement ménagées au niveau de la partie libre de la paroi 4.

Les premiers éléments de fixation permettent de solidariser la paroi principale 4 à un premier élément mécanique, non illustré. Par exemple, les premiers éléments de fixation sont des vis ou des boulons et comportent ici une tige, notamment filetée. Chaque tige est reçue dans une ouverture 8. Alternativement, le ou les premiers éléments de fixation sont des liaisons mécaniques, par exemple une rotule.

La base 6 comporte des trous 10 pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation. Dans cet exemple, deux trous 10 sont ménagés sur chaque portion latérale de la base 6. Les deuxièmes éléments de fixation permettent de solidariser la paroi principale 4 à un deuxième élément mécanique, non illustré. Par exemple, les deuxième éléments de fixation sont des vis ou des boulons et comportent ici une tige, notamment filetée, reçue dans une ouverture 10.

La pièce 2 est réalisée en matériau composite comportant des fibres de renfort noyées dans une matrice en matériau polymère, notamment en résine.

Dans l’exemple illustré, la paroi principale 4 comporte deux pans 12 et 14 formant des faces principales opposées de la paroi 4. Les pans 12 et 14 sont unis dans une partie supérieure libre de la paroi 4 et forment ici des faces planes parallèles opposées de la paroi 4. En descendant vers la base 6, les pans 12 et 14 divergent en s’écartant l’un de l’autre jusqu’à arriver en contact avec la base 6.

Par exemple, la paroi 4 est formée à partir de deux plaques souples comportant un empilement d’une multitude de couches laminées de plis ou nappes d’une préforme fibreuse imprégnée de résine, de préférence une préforme fibreuse à orientation anisotrope ou unidirectionnelle, chaque plaque formant un des pans 12 et 14. L’espace situé entre les pans 12 et 14 est rempli par un cœur 16 de la pièce 2 lui aussi réalisé en matériau composite et formant en partie la base 6. Ainsi, la pièce 2 ne comporte pas de cavité creuse entre les pans 12 et 14.

La paroi principale 4 et la base 6 sont jointes par des prolongements 18 de forme courbe, aussi nommés portions de jonction, qui définissent chacun une zone de réception d’une pièce d’appui 20. Les trous 10 pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation sont en partie formés au travers des prolongements 18.

Les prolongements 18 ont ici un profil courbe et une surface extérieure de forme concave.

Par exemple, la projection géométrique des prolongements 18 dans un plan géométrique perpendiculaire aux plans P1 et P2 présente une forme d’arc de cercle dont le centre est situé vers l’extérieur de la pièce 2.

Dans l’exemple illustré, les prolongements 18 sont formés de chaque côté de la paroi 4, par les parties divergentes des pans 12 et 14.

Avantageusement, le rayon de courbure de chaque prolongement 18 est compris entre 5cm et 30cm inclus, de préférence est compris entre 10cm et 25cm inclus. Par exemple, le rayon de courbure est mesuré dans le plan perpendiculaire aux plans P1 et P2.

Par exemple, le rayon de courbure est choisi en fonction de la courbure des faces de contact des pièces d’appuis 20. En particulier, ici, pour chaque prolongement 18, la partie courbée de la pièce d’appui 20 est en contact avec la zone de réception et est tangente à la direction d’extension de la face correspondante de la paroi 4.

L’ensemble de liaison comporte en outre au moins une pièce d’appui 20, ici au nombre de deux, chacune reçue dans une zone de réception correspondante de la pièce 2. Les pièces d’appui 20 sont ici identiques, de sorte que seule l’une d’entre elles est décrite en détail.

De façon générale, une pièce d’appui 20, aussi nommée « rondelle », (« washer » en anglais) désigne ici un élément mécanique destiné à coopérer avec un des deuxièmes éléments de fixation, par exemple en étant intercalée entre la zone de réception et une tête du deuxième élément de fixation correspondant, afin de répartir les contraintes mécaniques reçues par la pièce 2, notamment lorsque celle-ci est sollicitée en traction sur sa paroi 4 tout en étant fixée au deuxième élément. Les pièces d’appui 20 font ici partie de l’ensemble de liaison.

La pièce d’appui 20 est percée de trous traversants qui sont alignés avec les trous 10 lorsque la pièce d’appui 20 est montée sur la pièce 2 et qui sont ici perpendiculaires à l’axe longitudinal de la pièce d’appui 20. En pratique, toutefois, un désalignement peut être autorisé pour compenser d’éventuels jeux de montage. Le diamètre de perçage du trou 10 peut être différent du diamètre de perçage du trou correspondant formé dans la pièce d’appui 20.

Dans cet exemple, les pièces d’appui 20 sont de forme cylindrique ou au moins en partie cylindriques, par exemple ont une forme d’une portion de cylindre, notamment un quart de cylindre creux.

Le terme « portion de cylindre » peut par exemple désigner un cylindre qui aurait été découpé selon son plan longitudinal, par exemple tronqué sur une corde de sa génératrice, notamment pour former un quart de cylindre ou un demi-cylindre, de telle sorte que la base de la pièce d’appui 20 a une forme de portion de disque, notamment une forme de quart de disque dans le cas où la pièce d’appui est un quart de cylindre et où la génératrice a une forme de cercle. La génératrice peut en variante avoir une forme d’ellipse ou d’oblong.

Chaque pièce d’appui 20 est couchée dans une zone de réception, l’axe longitudinal de la pièce d’appui 20 étant aligné selon le deuxième plan P2. Ainsi, la face extérieure cylindrique de chaque pièce d’appui 20 est en contact avec la zone de réception.

Les pièces d’appui 20 sont ici en matière métallique mais, en variante, peuvent être réalisées en matière plastique ou en matériau composite.

Les pièces d’appui 20 permettent de répartir l’effort exercé sur la base 6, notamment lorsque la pièce 2 est sollicitée en traction sur sa paroi principale 4. Ainsi, lorsque la pièce 2 est sollicitée en traction sur sa portion principale 4, la résine située au niveau de la jonction 18 est sollicitée en compression au lieu d’être sollicitée en traction, ce pour quoi elle présente une meilleure résistance. La tenue mécanique de la pièce 2 s’en trouve ainsi améliorée.

Optionnellement, des pièces d’appui additionnelles 22 peuvent être utilisées en complément de chaque pièce d’appui 20.

La figure 2 représente un ensemble de liaison 2’ selon un deuxième mode de réalisation. Les éléments de cet ensemble de liaison qui sont analogues au premier mode de réalisation portent les mêmes références et ne sont pas décrits en détail, dans la mesure où la description ci-dessus peut leur être transposée.

L’ensemble 2’ diffère notamment de l’ensemble de liaison de la figure 1 en ce que les pièces d’appui 20 sont remplacées par des pièces d’appui 30 cylindriques pleines, ici ayant une forme de quart de cylindre plein. La référence 32 désigne l’extrémité supérieure de la zone de contact formée par le prolongement 18 recourbé. Grâce à cette disposition, l’appui exercé par les pièces d’appui 30 est augmenté.

La figure 3 représente une pièce de liaison 2” d’un ensemble de liaison selon un troisième mode de réalisation de l’invention. Les éléments de cette pièce de liaison qui analogues à la pièce 2 portent les mêmes références et ne sont pas décrits en détail, dans la mesure où la description ci-dessus peut leur être transposée.

La pièce 2” diffère notamment de la pièce 2 en ce que les prolongements 18 recourbés sont terminés par une portion recourbée relevée 40 qui forme une butée terminale 42 en s’éloignant de la partie principale 4.

Cette disposition empêche les pièces d’appui 20 ou 30 de glisser hors de la zone de réception pendant des phases d’assemblage de l’ensemble de liaison et également lorsque la pièce 2 est sollicitée. En effet, en cas de sollicitation sur la paroi 4, les pans 12 et 14 tendent à être écartés de la base 6 au niveau des pièces d’appui 20, ce qui peut entraîner un déplacement non souhaité des pièces d’appui 20 dans le cas où un jeu de montage est présent. La butée 42 permet donc de caler la rondelle, ce qui favorise la reprise d’effort sur la base 6.

Les figures 4 et 5 représentent un ensemble de liaison selon un quatrième mode de réalisation de l’invention, qui comporte une pièce de liaison 50 en matériau composite, analogue à la pièce 2 pour laquelle, mis à part des différences de forme, la description cidessus peut être transposée.

En particulier, la pièce 50 comporte une paroi principale 52, aussi nommée voile, qui s’étend en saillie selon un premier plan géométrique P1 depuis une face supérieure d’une base 54 de la pièce 50, entre une première extrémité ancrée à la base 54 et une extrémité libre formant une partie supérieure de la pièce 50. L’extrémité libre de la paroi 52 présente ici une forme en arc de cercle ou plus généralement une forme courbe.

La base 54 s’étend selon un deuxième plan géométrique P2 essentiellement perpendiculaire au premier plan P1, en définissant deux branches opposées de part et d’autre de la paroi principale. La pièce 50 présente ici aussi une section en forme de T. Le plan P1, ici vertical, forme un plan de symétrie de la pièce 50.

La paroi 52 comporte une unique ouverture traversante 56, ici aménagée pour recevoir un premier élément de fixation de type rotule, bien qu’en variante le nombre d’ouvertures 56 est peut être différent.

La paroi principale 52 comporte deux faces principales opposées 58 de forme essentiellement planes, qui sont ici parallèles dans la partie supérieure de la paroi 52 et qui, dans la partie inférieure de la paroi 52, par exemple à partir de la mi-hauteur de la paroi 52, divergent en s’écartant l’une de l’autre vers l’extérieur de la pièce 50 jusqu’à arriver en contact avec la base 54. Par exemple, la paroi 52 est formée à partir de plaques souples comportant un empilement d’une multitude de couches laminées de plis ou nappes d’une préforme fibreuse imprégnée de résine, de façon analogue aux pans 12 et 14.

La paroi principale 52 et la base 54 sont jointes par des prolongements 60 de forme courbe qui définissent chacun une zone de réception d’une pièce d’appui hémisphérique 68, appelées à jouer un rôle similaire aux pièces d’appui 20 ou 30. Un ou plusieurs trous, non illustrés, sont aménagés au travers de la base 54 dans chaque zone de réception pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation.

Dans l’exemple illustré, les faces 58 présentent une pente rectiligne lorsqu’elles divergent l’une de l’autre et les prolongements 60 sont formés au niveau des logements 62, par exemple en formant un profil en forme de « V » vu selon un plan perpendiculaire aux plans P1 et P2. La partie de la paroi 52 et donc de la pièce 50 située entre les faces 58 divergentes est remplie par un cœur de la pièce 50 lui aussi réalisé en matériau composite et étant joint à la face supérieure de la base 54. Ainsi, la pièce 50 ne comporte pas de cavité creuse entre les faces 58.

Avantageusement, le rayon de courbure de chaque prolongement 60 est compris entre 5cm et 30cm inclus, de préférence est compris entre 10cm et 25cm inclus.

Dans l’exemple illustré, la zone de réception est formée par des logements creux 62 ménagés dans la base 54 de la pièce 50 et au moins en partie formés par les prolongements 60. Chaque logement creux 62 présente une forme arrondie et concave et est destiné à recevoir une pièce d’appui 68 de forme hémisphérique.

Avantageusement, les logements creux 62 situés d’un même côté de la paroi principale 52 sont séparés de chaque logement 62 voisin par un bossage 64 de forme convexe. Plus précisément, de chaque côté de la paroi principale 52, les logements 62 adjacents situés du même côté de la paroi 62 sont séparés deux à deux par un bossage 64.

Dans l’exemple illustré, la pièce 50 comporte deux logements 62 de chaque côté de la paroi 52. La pièce 50 peut, en variante, comporter un nombre différent de logements 62, par exemple trois ou quatre logements 62 de chaque côté de la paroi 52.

De préférence, la paroi principale 52 comporte sur chacune de ses faces principales un bossage vertical 66, faisant saillie par rapport à ladite face principale.

Chaque bossage vertical 66 s’étend ici essentiellement verticalement le long de la face principale correspondante.

Par exemple, chaque bossage vertical 66 se prolonge jusque sur le bossage 64 séparant les logements creux.

Dans l’exemple illustré, la pièce 50 comporte deux bossages 66 chacun formé sur une des faces principales opposées de la paroi 52. Le sommet de chaque bossage 66 est ici situé sous l’ouverture 56.

Chaque pièce d’appui 68 de forme hémisphérique comporte une face de contact arrondie en forme de demi-boule ou de calotte, et une face essentiellement plate. La courbure de la face arrondie est complémentaire de la courbure du logement 62.

Chaque pièce d’appui 68 est percée d’un trou traversant 70 s’étendant entre la face essentiellement plate d’une part et le sommet de la face arrondie d’autre part. Lorsqu’une pièce d’appui 68 est reçue dans un logement 62 correspondant, le trou 70 est aligné avec le trou correspondant ménagé dans le logement 62.

Les pièces d’appui 68 sont par exemple réalisées en matière métallique mais, en variante, peuvent être réalisées en matière plastique ou en matériau composite.

La figure 6 représente un ensemble de liaison selon un cinquième mode de réalisation. Les éléments de cet ensemble de liaison qui sont analogues aux précédents modes de réalisation portent les mêmes références et ne sont pas décrits en détail, dans la mesure où la description ci-dessus peut leur être transposée.

L’ensemble de liaison comporte une pièce de liaison 80 en matériau composite telle que décrit ci-dessus, la pièce 80 jouant un rôle analogue aux pièces 2 et 50 pour assurer une liaison mécanique entre des premier et deuxième éléments. La pièce 80 autorise ici en outre la fixation d’un troisième élément en plus des premier et deuxième éléments, comme expliqué ci-après.

La pièce 80 comporte ici deux parois 82, ici identiques entre elles et analogues aux parois 4, et une base 84 plane depuis laquelle s’étendent les parois 82. Les parois 82 s’étendent parallèlement à un plan P1 et la base 84 s’étend essentiellement parallèle à un plan P2, analogues aux plans P1 et P2 définis précédemment.

Les zones de jonction entre la base 84 et chaque paroi 82 sont formées par des prolongements courbés 86 analogues aux prolongements 18 ou 60 et qui définissent des zones de réception de pièces d’appui 88 appartenant à l’ensemble de liaison. Les pièces d’appui 88 sont ici de forme cylindrique ou de portion de cylindre.

Dans l’exemple illustré, la pièce 80 comporte trois zones de réception, chacune définissant un logement de forme cylindrique allongée parallèlement à la jonction entre la base 84 et une des parois 82. Chaque zone de réception reçoit une pièce d’appui 88 ici en forme de demi-cylindre, dont l’axe longitudinal est allongé parallèlement au plan P2.

La base 84 comporte des trous pour recevoir les deuxièmes éléments de fixations tels que définis précédemment. Les pièces d’appui 88 comportent elles aussi des trous traversants 90 qui sont alignés avec les trous traversants de la base 84 lorsque les pièces d’appui 88 sont montées sur la pièce 80. Chaque paroi 82 comporte ici au moins un orifice 92 jouant le même rôle que les orifices 8 ou 56 pour recevoir une des premiers éléments de fixations définis précédemment.

Dans l’exemple illustré, la pièce 80 comporte en outre une paroi secondaire 96, jointe à l’extrémité libre 94 de chaque paroi principale 82 et s’étendant ici perpendiculairement au premier plan géométrique P1.

La paroi secondaire 92 comporte en outre des trous 98 pour recevoir des troisièmes éléments de fixation, par exemple analogues aux premier ou deuxièmes éléments de fixation, et permettant de solidariser la paroi secondaire 96 au troisième élément.

De nombreux autres modes de réalisation sont possibles.

En particulier, les formes et les configurations décrites dans les modes de réalisation ci-dessus peuvent être adaptées en fonction des applications pour lesquelles l’ensemble de liaison est destiné, notamment en fonction de la nature et de l’amplitude des sollicitations mécaniques appliquées sur l’ensemble de liaison lorsque celui-ci est connecté aux différents éléments mécaniques.

Selon d’autres exemples, la paroi secondaire 96 peut être utilisée sur une pièce de liaison ne comportant qu’une seule paroi 82 ou plusieurs parois 82.

Une variante non illustrée de la pièce 50 peut comporter deux bases 54 indépendantes chacune jointe à une paroi 52, les extrémités libres des parois 52 étant jointes à une paroi secondaire analogue à la paroi 96 s’étendant selon le plan P1.

Les modes de réalisation et les variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation.

Claims (10)

1Ensemble de liaison caractérisé en ce qu’il comporte :

- une pièce de liaison (2 ; 2’ ; 2” ; 50 ; 80) en matériau composite comprenant une base (6 ; 54 ; 84) et une paroi principale (4 ; 52 ; 82) s’étendant en saillie depuis une face supérieure de la base selon un premier plan géométrique (P1), la base s’étendant selon un deuxième plan géométrique (P2) essentiellement perpendiculaire au premier plan en définissant deux branches opposées de part et d’autre de la paroi principale, la paroi principale comportant une ouverture (8 ; 56 ; 92) pour recevoir un premier élément de fixation, la base comportant des trous (10 ; 70 ; 90) pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation ;

- au moins deux pièces d’appui (20 ; 30 ; 68 ; 88) chacune percée d’un orifice traversant et chacune destinée à être associée à un des deuxièmes éléments de fixation, les pièces d’appui étant placées de part et d’autre de la paroi principale ;

la paroi principale et la base étant jointes par des prolongements (18 ; 60 ; 86) de forme courbe de part et d’autre de la paroi principale, les prolongements définissant chacun une zone de réception d’une pièce d’appui, les trous pour recevoir des deuxièmes éléments de fixation étant en partie formés au travers des prolongements courbés.

2, - Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rayon de courbure de chaque prolongement (18; 60 ; 86) joignant la paroi principale avec la base est compris entre 5cm et 30cm.

3, - Ensemble selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque zone de réception est conformée pour recevoir une pièce d’appui de forme cylindrique ou partiellement cylindrique (20 ; 30 ; 88).

4, - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la zone de réception est formée par des logements creux (62) ménagés dans la base (54) de la pièce de liaison (50) et au moins en partie formés par les prolongements de forme courbe (60), chaque logement creux présentant une forme arrondie et concave et étant destiné à recevoir une pièce d’appui de forme hémisphérique (68).

5. - Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce que les logements creux (62) situés d’un même côté de la paroi principale (54) sont séparés de chaque logement voisin par un bossage de forme convexe (64).

6. - Ensemble selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la paroi principale (54) comporte un bossage vertical (66) sur chacune de ses faces principales.

7. - Ensemble selon les revendications 5 et 6, caractérisé en ce que chaque bossage vertical (66) se prolonge jusque sur le bossage de forme convexe (64) séparant les logements creux.

8. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque zone de réception est prolongée par un rebord recourbé (40) formant une butée (42) empêchant le glissement de la pièce d’appui.

9. - Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce de liaison (80) comporte une paroi secondaire (96), jointe à l’extrémité libre de la paroi principale (82) et s’étendant perpendiculairement au premier plan géométrique.

10. -Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce de liaison (80) comporte plusieurs parois principales (82) analogues jointes chacune à la base (84) par des prolongements (86) de forme courbe.