FR3079541A1 - Plate-forme de travail en encorbellement - Google Patents
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Abstract
L'invention est relative à une plate-forme de travail en encorbellement comprenant : - un châssis (2), - un plancher (4) horizontal porté par le châssis (2), s'étendant entre une portion avant (4a) et une portion arrière (4b), - une barrière de sécurité (5) mobile entre une configuration escamotée où elle s'étend sous le plancher (4), et une position déployée dans laquelle elle s'étend verticalement à l'arrière de la portion arrière (4b) du plancher (4) horizontal, la barrière de sécurité (5) assumant une configuration intermédiaire, entre les configurations escamotée et déployée, dans laquelle elle s'étend à l'arrière de la portion arrière (4b) du plancher (4) horizontal, - un système d'assistance au relevage (12) comprenant un organe de sollicitation (116), caractérisé en ce que le système d'assistance au relevage(12) comprend une portion de base (13) fixée au châssis (2), et une portion de sollicitation (14) adaptée pour solliciter la barrière de sécurité (5) de sa configuration intermédiaire vers sa configuration déployée
Description
Plate-forme de travail en encorbellement [001] L’invention concerne le domaine des plates-formes de travail en encorbellement.
[002] Lors de la fabrication de bâtiments, on peut utiliser de manière répétée des coffrages de grandes dimensions pour réaliser bout à bout plusieurs portions de mur. Ces coffrages sont constitués de deux banches individuelles face à face, une banche mesurant typiquement quelques mètres de haut et quelques mètres de large.
[003] Pour réaliser des bâtiments de plusieurs niveaux, on procède donc de manière répétée à ces opérations niveau par niveau.
[004]Alors que, pour réaliser le premier niveau, la banche peut être posée sur le sol du chantier, ce n’est évidemment pas le cas pour les niveaux plus élevés. Dans ce cas, on peut utiliser une plateforme de travail en encorbellement, fixée en hauteur à la portion de mur déjà formée, pour servir de support à la banche pour réaliser le niveau supérieur.
[005] Les plateformes de travail en encorbellement sont ainsi des dispositifs destinés à être disposés en hauteur, à plusieurs mètres au-dessus du sol, pour permettre à un ouvrier de s’y déplacer. Pour ce faire, elles sont généralement fixées à la paroi verticale du bâtiment en cours de fabrication.
[006] Dans un même chantier, on peut utiliser typiquement simultanément plusieurs plateformes de travail en encorbellement, disposées juxtaposées les unes à côté des autres, pour permettre un déplacement des ouvriers le long de la structure et/ou le positionnement d’un ensemble de banches.
[007] Une telle plateforme de travail en encorbellement comporte un châssis, ainsi qu’un plancher horizontal, supporté par le châssis, sur lequel l’ouvrier peut se déplacer et/ou la banche peut être posée.
[008] Afin de garantir la sécurité de l’ouvrier, notamment pour prévenir le risque d’une chute, ainsi que du chantier en général, en prévenant par exemple le risque d’une chute d’outil, il est classique d’équiper une telle plateforme d’une barrière de sécurité.
[009] Un côté dit « avant », de la plateforme est du côté de la paroi du bâtiment, le côté dit « arrière » opposé est quant à lui libre et disposé sensiblement du côté du vide, de sorte que la barrière de sécurité érigée est disposée le long de ce côté arrière, qui prévient les risques de chute mentionnés ci-dessus.
[010] Historiquement, de telles barrières de sécurité sont des dispositifs indépendants du plancher, qu’il faut assembler au plancher, ce qui est une opération pénible car il s'agit de produits lourds et encombrants.
[011] Cette réalisation ancienne a été améliorée par la suite.
[012]A titre d'exemple, le brevet OUTINORD n° FR 2 497 861 décrit une plateforme de travail en encorbellement dans laquelle la barrière de sécurité est fixée sur le plancher, et est articulée entre une position érigée, où elle exerce sa fonction de prévention des risques de chute, et une position rabattue, dans laquelle elle n’exerce pas cette fonction.
[013] Cette amélioration présente un intérêt, dans la mesure où il est plus simple pour l’ouvrier de faire passer la barrière de sa position rabattue à sa position érigée par un simple mouvement de pivotement. Un ressort est utilisé pour amortir le déploiement.
[014]On gagne également en compacité des plateformes en encorbellement, celles-ci pouvant ainsi être empilées les unes sur les autres en vue d’être transportées. L’augmentation de la compacité permet de déplacer par un seul transport routier de plus nombreuses plateformes de travail en encorbellement, ce qui permet de gagner du temps pour la réalisation du chantier.
[015] Un des inconvénients de la réalisation OUTINORD telle que ci-dessus mentionnée était qu’au cours de l’empilement des plateformes de travail en encorbellement, la barrière de sécurité repliée sur le plancher pouvait être écrasée par une autre plateforme empilée au-dessus, et ainsi détériorée, ce qui présenterait un risque ultérieur pour l’efficacité du chantier (problème de déploiement impossible de la barrière de sécurité endommagée) et la sécurité du chantier (problème d’une barrière de sécurité endommagée donnant l’apparence d’être déployée, mais incorrectement déployée).
[016] Une amélioration, proposée dans FR 2 948 395, a été de disposer la barrière de sécurité non pas sur le plancher de la plate-forme, mais en-dessous, de sorte que celle-ci puisse être protégé à la fois par le châssis et par le plancher.
[017] Cette amélioration nécessitait de repenser entièrement le mode de déploiement de la barrière de sécurité, qui ne pouvait plus être simplement fixée à demeure sur le plancher et pivotante par rapport à lui, comme dans l’art antérieur. FR 2 948 395 décrit donc un mode de déploiement comprenant une conjonction de translation horizontale au moyen de glissières à la manière d’un tiroir, et de rotation pour amener la barrière de sécurité dans une position verticale où elle est verrouillée.
[018] Dans un tel dispositif, la barrière de sécurité est tirée selon une direction horizontale avant-arrière le long des glissières, puis est basculée par rapport à l’horizontale.
[019] De plus, cette amélioration permet de gagner encore en compacité.
[020] La cinématique décrite dans FR 2 948 395 était de déplacer la barrière de sécurité de façon réversible depuis une première position de rangement contre la surface d'un plancher de la plateforme de travail vers une seconde position intermédiaire translatée par rapport au plancher pour permettre une bascule de la barrière de sécurité par rapport à la plateforme de travail, puis vers une troisième position basculée par rapport au plan du plancher de la plateforme de travail.
[021]La société SICRA du groupe VINCI a lancé un groupe de travail, pour le renouvellement de sa flotte historique de plates-formes de travail en encorbellement.
[022] Ce groupe de travail, dont les comptes-rendus sont publiés entre mai et juillet 2011, conduit à la recommandation de la mise en œuvre d’une plateforme de travail en encorbellement présentant, entre autres, une barrière de sécurité escamotée sous le plancher de type-tiroir, telle que celle décrite dans FR2 948 395, et évoque la problématique d’assister le déploiement de la barrière de sécurité. Ce groupe de travail considère la mise en œuvre d’une roulette pour assister le déploiement de la barrière de sécurité de sa position de rangement à sa position intermédiaire, et d’utiliser cette roulette comme un élément d’articulation pour la bascule de la barrière de sécurité vers sa position verticale. Ce groupe de travail considère de plus la problématique du poids de la barrière de sécurité pour l’étape de relevage.
[023] FR 2 985 533 prévoit un dispositif de guidage et de levage de barrière de sécurité à assembler à une plateforme de travail en encorbellement. Le dispositif de guidage et de levage comprend un rail à monter sur le plancher de la plate-forme, et un ensemble roulant monté sur la barrière de sécurité. L’ensemble roulant comprend un ressort de torsion et un mécanisme de roulement, et il forme un élément d’articulation pour la bascule de la barrière de sécurité.
[024]On cherche toutefois encore à améliorer le déploiement de la barrière de sécurité des plates-formes de travail en encorbellement.
[025] Ci-après, un exposé de l’invention.
[026] Selon un premier aspect, l’invention a pour objet une plate-forme de travail en encorbellement comprenant :
- un châssis,
- un plancher horizontal porté par le châssis, s’étendant entre une portion avant et une portion arrière,
- une barrière de sécurité mobile entre une configuration escamotée où elle s’étend sous le plancher, et une position déployée dans laquelle elle s’étend verticalement à l’arrière de la portion arrière du plancher horizontal, la barrière de sécurité assumant une configuration intermédiaire, entre les configurations escamotée et déployée, dans laquelle elle s’étend à l’arrière de la portion arrière du plancher horizontal,
- un système d’assistance au relevage comprenant un organe de sollicitation.
Selon l’invention, le système d’assistance au relevage comprend une portion de base fixée au châssis, et une portion de sollicitation adaptée pour solliciter la barrière de sécurité de sa configuration intermédiaire vers sa configuration déployée.
[027] Grâce à ces dispositions, on obtient un mécanisme simple et compact permettant le déploiement de la barrière de sécurité.
[028]Selon des caractéristiques optionnelles de l’invention, prises seules ou en combinaison :
[029] La plate-forme comprend un système de sécurité pouvant prendre alternativement un état actif et un état inactif, le système de sécurité, dans son état actif, empêchant la portion de sollicitation du système d’assistance au relevage de solliciter la barrière de sécurité vers sa configuration déployée, le système de sécurité étant plaçable dans un état inactif ;
[030] Le système de sécurité comprend au moins une goupille solidaire du châssis, et empêchant, dans son état actif, une course de la portion de sollicitation du système d’assistance au relevage par rapport à la portion de base du système d’assistance au relevage ;
[031] La plate-forme comprend en outre un système de libération, pouvant prendre alternativement un état inactif, dans lequel il est difficile de placer le système de sécurité dans son état inactif, et un état actif dans lequel il est facile de placer le système de sécurité dans son état inactif ;
[032] Le système de libération comprend une portion de la barrière de sécurité, celle-ci sollicitant, dans sa configuration intermédiaire, la portion de sollicitation du système d’assistance au relevage ;
[033] La plateforme comprend en outre un dispositif de guidage et de support solidaire de la portion de sollicitation du système d’assistance au relevage, et coopérant avec la barrière de sécurité lors du déploiement de celle-ci de sa position escamotée à sa position intermédiaire au moins ;
[034] Le système d’assistance au relevage comprend au moins un vérin, pneumatique, pressurisé comprenant une première extrémité formant portion de base fixée au châssis, et une seconde extrémité coopérant avec ladite portion de sollicitation ;
[035] La seconde extrémité du vérin est articulée à un bras de guidage comprenant une extrémité articulée au châssis , et une extrémité libre formant la portion de sollicitation ;
[036] La plate-forme présente une chape sur le côté arrière du dispositif, ladite chape étant fixée au châssis et comprenant deux flasques, entre lesquels est reçue et fixée en pivot ladite extrémité du bras de guidage articulé au châssis, voire même ladite première extrémité du vérin pneumatique ;
[037] Le système de sécurité comprend au moins ladite goupille qui est reçue de manière amovible dans son état actif, dans un ou des trous de goupille pratiqués dans les flasques de la chape solidaire du châssis, et empêchant dans cet état actif une course de la portion de sollicitation du système d’assistance au relevage par rapport à la portion de base (du système d’assistance au relevage ;
[038] Le système d’assistance au relevage comprend au moins une lame ressort comprenant une extrémité fixée à la portion de base fixée au châssis, et une extrémité libre.
[039]On décrit maintenant brièvement les figures des dessins.
[040] La figure 1 est une vue en perspective d’une plate-forme de travail en encorbellement colisée en configuration escamotée de la barrière de sécurité, selon un premier mode de réalisation.
[041 ] Les figures 2a et 2b sont des vues en perspective de détail de la figure 1 selon deux perspectives opposées.
[042] La figure 2c est une vue en coupe de face du détail des figures 2a et 2b.
[043] La figure 3 est une vue en coupe de côté du détail des figures 2a, 2b et 2c.
[044] La figure 4a est une vue de côté de ce mode de réalisation au cours du déploiement de la barrière de sécurité.
[045] La figure 4b est une vue similaire à la figure 4a en configuration intermédiaire de la barrière de sécurité.
[046] La figure 4c est une vue similaire à la figure 4a au cours du déploiement de la barrière de sécurité.
[047] La figure 4d est une vue similaire à la figure 4a en configuration déployée de la barrière de sécurité.
[048] La figure 5 est une vue en perspective de dessous d’un deuxième mode de réalisation à vérin pneumatique.
[049] Les figures 6a à 6e sont des vues au cours du déploiement de la barrière de sécurité selon le second mode de réalisation à vérin pneumatique, respectivement la barrière de sécurité en configuration escamotée selon la figure 6a, en configuration intermédiaire selon la figure 6b alors que le système de sécurité est actif (s’opposant à l’action de relevage de la portion de sollicitation), puis, lorsque le système de sécurité est inactif, au cours du déploiement de la barrière de sécurité sous l’assistance du système de relevage, depuis la configuration intermédiaire selon la figures 6c et jusqu’à la configuration déployée de la barrière de sécurité selon la figure 6e, et en passant pas une position illustrée à la figure 6d.
[050] Ci-après un exposé détaillé de plusieurs modes de réalisation de l’invention assorti d’exemples et de référence aux dessins.
[051] La figure 1 représente une plate-forme de travail en encorbellement 1. La plate-forme de travail en encorbellement 1 est représentée colisée, c’est-à-dire telle qu’elle est livrée sur un chantier sur lequel elle est destinée à être utilisée. Notamment, au cours du transport et du stockage sur le chantier en attente d’utilisation, il est possible d’empiler de telles plates-formes de travail en encorbellement 1. La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend un côté avant 1a qui est destiné à être proche du mur d’un bâtiment en construction en utilisation, et un côté arrière 1b opposé.
[052] La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend un châssis 2 qui forme une armature rigide, solide et structurante. La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend également une structure d’appui 3, qui est ici représentée dans une configuration escamotée, et qui est agencée pour être fixée à un bâtiment en construction. Sur la figure 1, la structure d’appui 3 est assemblée au châssis 2 de manière libérable. En cas de libération, la structure d’appui 3 est mobile par rapport au châssis 2 entre la position colisée représentée et une position de fixation où la structure d’appui 3 s’étend sensiblement parallèlement au mur du bâtiment en construction pour y être fixée. La mobilité en question est par exemple une rotation de la structure d’appui 3 par rapport à un axe proche du côté avant 1 a de la plate-forme de travail en encorbellement 1.
[053] La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend essentiellement en outre un plancher 4 porté par le châssis 2. Le plancher 4 comporte une surface supérieure 4c horizontale sur laquelle peut se déplacer un utilisateur de la plate-forme de travail en encorbellement. Le plancher 4 comprend une portion avant 4a qui est destinée à être proche du mur d’un bâtiment en construction en utilisation, et une portion arrière 4b opposée.
[054] La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend essentiellement en outre une barrière de sécurité 5. Dans la configuration colisée représentée, la barrière de sécurité est disposée sous le plancher 4.
[055] Le mode de réalisation présenté est symétrique par rapport à un plan vertical contenant la direction avantarrière. Par conséquent, une partie seulement des éléments constitutifs de la plate-forme de travail en encorbellement 1 est décrite, sachant que la description des autres éléments peut être obtenue par symétrie par rapport à ce plan. Toutefois, dans d’autres modes de réalisation, la plate-forme de travail en encorbellement 1 n’est pas nécessairement symétrique par rapport à ce plan.
[056] Le châssis 2 comprend une poutre longitudinale 6 s’étendant dans la direction longitudinale avant-arrière, et disposée proche d’un bord latéral du plancher 4. On observera que, dans le mode de réalisation présenté, le plancher 4 est réalisé en trois parties, à savoir une partie centrale 4d et deux extensions latérales 4e et 4f disposées de part et d’autre de la partie centrale 4d. L’extension latérale 4e est escamotable par rapport à la partie centrale 4d, et est mobile entre une configuration déployée, représentée sur la figure 1, et une configuration escamotée, non représentée, où elle est disposée sous la partie centrale 4d. Une fois l’extension latérale 4e disposée dans la configuration souhaitée, elle peut être verrouillée dans cette configuration par un système de verrouillage, pas décrit plus en détail ci-dessous. Une même description peut s’appliquer à l’extension latérale 4f. Ces dispositions permettent d’adapter la configuration de différentes plates-formes de travail en encorbellement 1, disposées latéralement côte à côte le long du mur en cours de formation à ce dernier. Ainsi, quand on dit que la poutre longitudinale 6 est disposée proche d’un bord latéral du plancher 4, dans ce mode de réalisation à extensions latérales, il s’agit du bord latéral de la partie centrale 4d du plancher, qui correspond au bord latéral du plancher lorsque l’extension latérale est escamotée. Si l’extension latérale est déployée, la position de la poutre longitudinale 6 par rapport à la partie centrale 4d du plancher reste inchangée.
[057] Dans sa configuration escamotée, la barrière de sécurité 5 est disposée latéralement entre les deux poutres longitudinales 6 disposées chacune proche d’un bord latéral du plancher 4. Selon d’autres modes de réalisation, pour des raisons structurelles, on peut rajouter une ou plusieurs poutres longitudinales intermédiaires parallèles à celles déjà décrites, proches du centre du plancher 4, de sorte que la barrière de sécurité peut être fournie en plusieurs composants, chaque composant étant disposé entre deux poutres longitudinales parallèles 6.
[058] La barrière de sécurité 5 comprend une armature 7 portant une structure légère 8, par exemple de type treillis métallique ou filet, comme visible plus précisément sur les figures 2a-2c. L’armature 7 est par exemple réalisée sous la forme d’un cadre métallique. On notera que, selon les modes de réalisation, la barrière de sécurité 5 peut comprendre un panneau, ou plusieurs panneaux assemblés les uns aux autres et mobiles les uns par rapport aux autres. Par exemple, la barrière de sécurité 5 peut comprendre un panneau central 5d, correspondant à la partie centrale 4d du plancher. Dans un mode de réalisation dans lequel le plancher 4 comprend des extensions latérales 4e, 4f, la barrière de sécurité 5 peut comprendre des panneaux d’extension latérale 5e, 5f, correspondant, respectivement, à une extension latérale 4e, 4f du plancher. Dans la configuration colisée représentée sur la figure 1, les panneaux d’extension latérale 5e, 5f sont escamotés et assemblés au panneau central 5d. Toutefois, dans la configuration déployée de la barrière de sécurité 5, et si les extensions latérales 4e, 4f du plancher 4 sont déployées, les panneaux d’extension latérale 5e, 5f peuvent être déployés par rapport au panneau central 5d, puis verrouillés en position par un système de verrouillage non représenté.
[059] La barrière de sécurité 5 peut également comprendre des volets latéraux 5g, 5h. Dans la configuration déployée de la barrière de sécurité, les volets latéraux 5g, 5h peuvent être maintenus escamotés, de manière à ne pas bloquer un passage entre la plate-forme de travail en encorbellement 1 considérée et une plate-forme de travail en encorbellement 1 voisine latéralement. Dans ce cas, les volets latéraux 5g, 5h sont disposés contre le panneau central 5d ou le cas échéant, un panneau d’extension latérale 5e, 5f respectif. Si besoin, un volet latéral 5g peut être déployé pour s’étendre verticalement selon la direction avant-arrière entre le côté arrière 1b de la plate-forme de travail en encorbellement 1 et le côté avant 1a de celle-ci, proche du mur en formation, pour bloquer un passage latéral au-delà de la plate-forme de travail en encorbellement 1, puis verrouillé en position par un système de verrouillage non représenté. Pour le déploiement, on peut par exemple prévoir une rotation d’axe vertical de 90° par rapport au panneau central 5d ou, le cas échéant, aux panneaux d’extension latérale 5e, 5f.
[060]Ainsi, la description faite ci-dessus d’une barrière de sécurité 5 comprenant une armature 7 portant une structure légère 8 doit être comprise comme une description d’un ou plusieurs panneaux constitutifs de la barrière de sécurité 5 selon les modes de réalisation et les configurations. L’armature 7 de la barrière de sécurité 5 comprend notamment des montants 9. Les montants 9, verticaux dans la configuration déployée de la barrière de sécurité 5, s’étendent donc horizontalement et selon la direction avant-arrière dans la configuration escamotée.
On considère en particulier les montants 9 formant les bords latéraux de la barrière de sécurité 5 dans la configuration escamotée.
[061] La barrière de sécurité 5 est déployée selon une cinématique la faisant passer d’une configuration escamotée sous le plancher 4 représentée sur la figure 1 à une configuration déployée où elle s’étend sensiblement verticalement du côté arrière 1b de la plate-forme de travail en encorbellement 1. On s’intéresse essentiellement ici au déploiement du panneau central 5d, les autres éventuels panneaux de la barrière de sécurité 5 pouvant ensuite être déployés par rapport au panneau central 5d comme décrit précédemment. Au cours de ce déploiement d’une configuration escamotée à une configuration déployée, la barrière de sécurité 5 passe par une configuration intermédiaire, dans laquelle elle s’étend à l’arrière de la portion arrière 4b du plancher 4 horizontal.
[062] La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend un profilé de guidage 10, profilé selon la direction avant-arrière, et guidant le déploiement de la barrière de sécurité 5 par rapport au châssis 2 selon la direction avant-arrière. On peut par exemple prévoir un profilé de guidage 10 pour chacun de plusieurs montants 9 respectifs de la barrière de sécurité 5. Comme visible notamment sur la figure 2c, le profilé de guidage 10 comprend une portion de fixation 10i fixée au châssis 2, et notamment fixée à la poutre longitudinale 6, une portion de support IO2, horizontale, disposée sous le montant 9 de la barrière de sécurité 5, et une portion intermédiaire IO3 joignant la portion de fixation 10i et la portion de support IO2. Ainsi, dans la position escamotée, la barrière de sécurité 5 est en appui sur le profilé de guidage 10, notamment sur la portion de support IO2 de celui-ci, notamment par l’intermédiaire de ses montants 9. Le profilé de guidage 10 guide un déplacement, sensiblement horizontale, de la barrière de sécurité 5 dans la direction avant-arrière. Le cas échéant, des patins ou roulettes 11 fixés aux montants 9, facilitent ce déplacement en limitant les frottements.
[063] La plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend en outre essentiellement un système d’assistance au relevage 12. Le système d’assistance au relevage 12 est utilisé pour assister le relevage de la barrière de sécurité 5 vers sa configuration déployée. Comme cela est visible sur la figure 1, on peut prévoir que le système d’assistance au relevage 12 comprenne plusieurs systèmes individuels indépendants, disposés par exemple de manière symétrique, comme expliqué ci-dessus. Par conséquent, ci-dessous, un seul système individuel sera décrit ci-après.
[064] Le système d’assistance au relevage 12 comprend une portion de base 13 fixée au châssis 2. Il comprend également une portion de sollicitation 14. Le système d’assistance au relevage est disposé de manière à ce que, dans une configuration intermédiaire prise par la barrière de sécurité 5, la portion de sollicitation 14 du système d’assistance au relevage sollicite la barrière de sécurité 5 vers sa configuration déployée. Ainsi, au moins dans la configuration intermédiaire, une portion de contact 15 de la portion de sollicitation 14 est au contact de la barrière de sécurité 5. Selon l’exemple présenté, dans la configuration escamotée de la barrière de sécurité 5, la portion de contact 15 de la portion de sollicitation 14 n’est pas au contact de la barrière de sécurité 5, et la portion de sollicitation 14 du système d’assistance au relevage ne sollicite pas la barrière de sécurité 5 vers sa configuration déployée. Ceci peut être réalisé par exemple en plaçant la portion de sollicitation 14 à l’arrière du côté arrière 1b de la plate-forme, de sorte qu’elle est à distance, selon la direction avant-arrière, de la barrière de sécurité 5 dans sa configuration escamotée. Une fois le déploiement de la barrière de sécurité 5 entamé, celle-ci se trouve au contact de la portion de sollicitation 14.
[065] Selon un exemple de réalisation, représenté sur les figures 1 à 4d, la portion de sollicitation 14 comprend un organe de sollicitation 116 comprenant une lame ressort 16. Selon cet exemple de réalisation, la lame ressort 16 est disposée selon la direction avant-arrière. Une extrémité avant 16a de la lame ressort 16 est fixée à un support 17 métallique rigide fixé au châssis 2. Une extrémité arrière 16b de la lame ressort 16 est libre. La lame ressort 16 est maintenue tendue dans la configuration escamotée de la barrière de sécurité 5. La lame ressort 16 tend donc à agir de manière à déplacer la barrière de sécurité 5 vers sa configuration déployée.
[066] Dans l’exemple particulier représenté, on peut prévoir que le système d’assistance au relevage 12 comprend un dispositif de guidage et de support 18 du déploiement de la barrière de sécurité 5. Il peut ‘s’agir par exemple de patins ou de roulettes guidant et supportant le déploiement horizontal de la barrière de sécurité 5. Le patin ou la roulette, dans la configuration escamotée de la barrière de sécurité 5, projette légèrement sur la trajectoire de la barrière de sécurité 5 au cours de son déploiement. Le patin ou la roulette est porté par l’extrémité arrière 16b de la lame ressort 16. Ainsi, lors du déploiement de la barrière de sécurité 5, celle-ci pousse vers le bas le patin ou la roulette, ce qui bande encore plus la lame ressort 16. Lors de la suite du déploiement de la barrière de sécurité 5, celle-ci glisse ou roule sur le patin ou la roulette, qui forme un point d’appui pour la barrière de sécurité en arrière du côté arrière de la plate-forme.
[067] Selon l’exemple de réalisation présenté, la plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend un système de sécurité 19 pouvant prendre alternativement un état actif et un état inactif. Le système de sécurité 19, dans son état actif, empêche la portion de sollicitation 14 du système d’assistance au relevage 12 de solliciter la barrière de sécurité 5 vers sa configuration déployée. Le système de sécurité 19 est plaçable dans un état inactif, dans lequel il autorise la portion de sollicitation 14 du système d’assistance au relevage 12 à solliciter la barrière de sécurité 5 vers sa configuration déployée. Dans l’exemple présenté, le système de sécurité 19 comprend par exemple une goupille (non représentée) passant par un trou de goupille 20, et maintenant la lame ressort 16 bandée. Ainsi, dans la configuration escamotée de la barrière de sécurité, il est difficile de retirer la goupille, car la lame ressort 16 est en appui dessus.
[068]Ainsi, la plate-forme de travail en encorbellement 1 comprend un système de libération 21, qui peut prendre alternativement un état inactif, dans lequel il est difficile de placer le système de sécurité dans son état inactif, et un état actif dans lequel il est facile de placer le système de sécurité dans son état inactif.
[069] Par exemple, le système de libération 21 comprend une portion 23 de la barrière de sécurité 5, celle-ci sollicitant, dans sa configuration intermédiaire, la portion de sollicitation 14 du système d’assistance au relevage 12. Ainsi, comme expliqué ci-dessus, dans sa configuration intermédiaire, la barrière de sécurité 5 appuie sur la lame ressort 16, ce qui réduit la pression exercée par celle-ci sur la goupille, et facilite son retrait.
[070] Le système qui vient d’être décrit peut fonctionner de la manière suivante.
[071]On dispose d’une plate-forme de travail en encorbellement colisée comme représentée et décrite ci-dessus, la barrière de sécurité se trouvant dans la configuration escamotée.
[072]Au sol, on souhaite déployer la barrière de sécurité 5. Un utilisateur tire sur la barrière de sécurité selon la direction avant-arrière, c’est-à-dire sensiblement horizontalement. Au cours de ce déploiement, la barrière de sécurité 5 roule sur la roulette, ou glisse sur le patin, du dispositif de guidage et de support 18. Arrivé dans la configuration intermédiaire représentée sur la figure 4b, sensiblement horizontale, la barrière de sécurité applique un moment de force important sur le dispositif de guidage et de support 18 (du fait du jeu entre la barrière de sécurité 5 quasiment sortie et le châssis, la barrière de sécurité 5 peut même quitter l’horizontale et être un peu inclinée vers l’arrière, comme représenté), ce qui permet à un utilisateur de retirer la goupille. La lame ressort 16 agit alors pour relever la barrière de sécurité 5 vers la verticale, comme visible à la figure 4c. Avec l’aide de l’utilisateur, la barrière de sécurité 5 peut atteindre la configuration déployée représentée sur la figure 4d, et être verrouillée dans cette configuration. Au besoin, on peut déployer les panneaux d’extension latérale 5e, 5f, et les volets latéraux 5g, 5h pour cette plate-forme de travail en encorbellement 1. La plate-forme de travail en encorbellement 1 est alors déplacée à la grue vers son emplacement le long du mur en construction, ce qui déploie la structure d’appui 3. La plate-forme de travail en encorbellement 1 est alors fixée au mur pour être utilisée. L’utilisation peut notamment comprendre de placer une banche de coffrage sur la plate-forme de travail en encorbellement 1 pour la réalisation d’une portion de mur au-dessus du mur auquel la plate-forme de travail en encorbellement 1 est fixée. Une fois la portion de mur réalisée, la plate-forme de travail en encorbellement 1 peut être déplacée d’un étage vers le haut ou ailleurs, à la grue, barrière de sécurité toujours déployée, pour une autre étape de réalisation de mur. En fin de chantier, la plate-forme de travail en encorbellement 1 est descendue sur le sol, et la barrière de sécurité 5 est escamotée selon une suite d’étapes inverse à celles décrites ci-dessus pour le déploiement.
[073] Bien que l’invention a été présentée ci-dessus en référence à un mode de réalisation, on peut envisager d’autres modes de réalisation de l’invention. Selon un exemple d’autres tels modes de réalisation, comme représenté sur la figure 5, on utilise par exemple un vérin pneumatique 22. La cinématique de déploiement de la barrière de sécurité 5 selon ce second mode de réalisation est illustrée des figures 6a à 6e.
[074] Le système d’assistance au relevage 12 selon ce second mode de réalisation comprend au moins un vérin 22, pneumatique, pressurisé à fonction de ressort pneumatique. Un tel vérin22 comprend un corps de cylindre 220 à l’intérieur duquel coulisse un piston qui est solidaire d’une tige de piston 221. Le corps de vérin est pressurisé de sorte que le gaz sous pression contraint le piston dans le sens de déploiement de la tige du piston 221. Ce vérin 22 comprend une première extrémité formant une portion de base 13 fixée au châssis 2, et une seconde extrémité coopérant avec ladite portion de sollicitation 14. Sur les figures, la première extrémité est formée par une extrémité du corps de cylindre, et la seconde extrémité par l’extrémité libre de la tige du piston 221. La position du vérin peut toutefois être inversée, la première extrémité formée alors par l’extrémité libre de la tige du piston, la seconde extrémité par l’extrémité du corps du cylindre.
[075]On remarque que ladite seconde extrémité du vérin 22 est articulée à un bras de guidage 24 qui comprend une extrémité articulée au châssis 2, et une partie, notamment à son extrémité libre formant la portion de sollicitation 14. Cette partie de sollicitation 14 est en particulier équipée du dispositif de guidage et de support 18, avec la présence d’une roulette 11 (resp. un patin) destinée à rouler (resp. à glisser) sur un montant de la barrière de sécurité lorsque le système d’assistance au relevage aide au déploiement de la barrière de sécurité [076] Une chape 25 peut être prévue sur le côté arrière du dispositif 1, fixée au châssis 2, ladite chape 25 comprenant deux flasques 26, sensiblement verticaux, entre lesquels est reçue et fixée en pivot ladite extrémité du bras de guidage 24 articulé au châssis, voire ladite première extrémité du vérin 22 pneumatique. L’axe d’articulation de la première extrémité du vérin 22 et l’axe d’articulation de l’extrémité du bras de guidage 24 sont parallèles entre eux, sensiblement horizontaux.
[077] Le vérin 22 est ainsi configuré pour contraindre le bras de guidage 24, à partir d’une position basse pour laquelle la portion de sollicitation 14 est destinée à appuyer sur la barrière de sécurité 5 alors en configuration intermédiaire. La force de rappel du vérin 22 contraint le bras de guidage 24 en rotation et de sorte que la portion de sollicitation 14 aide au relevage de la barrière de sécurité 5 depuis la position intermédiaire illustrée à la figure 6c vers la position déployée de la barrière de sécurité 5 illustrée à la figure 6e.
[078] Le système de sécurité 19 comprend au moins ladite goupille 190 qui est reçue de manière amovible dans son état actif, dans un (ou des) trou de goupille 20 pratiqué dans les flasques 26 de la chape 25 solidaire du châssis 2, et empêchant dans cet état actif une course de la portion de sollicitation 14 du système d’assistance au relevage 12 par rapport à la portion de base 13 du système d’assistance au relevage 12. Dans l’état actif, la goupille 190 insérée dans le (ou les) trous de goupille 20, s’étend transversalement entre les deux flaques, constituant une butée pour le bras de guidage 24, en s’opposant à la force de rappel du vérin 22. La goupille peut être en U, les deux branches du U destinées à traverser deux trous de goupille associés.
[079] Ce second mode de réalisation fonctionne comme suit, et comme illustré des figures 6a à 6b.
[080]Au sol, on souhaite déployer la barrière de sécurité 5 alors dans sa configuration escamotée illustrée à la figure 6a. Un utilisateur tire sur la barrière de sécurité selon la direction avant-arrière, c’est-à-dire sensiblement horizontalement. Au cours de ce déploiement, la barrière de sécurité 5 roule sur la roulette 11, ou glisse sur le patin, du dispositif de guidage et de support 18. Arrivé dans la configuration intermédiaire représentée sur la figure 6b, sensiblement horizontale, la barrière de sécurité applique un moment de force sur le dispositif de guidage et de support 18 (du fait du jeu entre la barrière de sécurité 5 quasiment sortie et le châssis, la barrière de sécurité 5 peut même quitter l’horizontale et être un peu inclinée vers l’arrière, comme représenté), ce qui permet à un utilisateur de retirer la goupille. Le cas échéant, et en vue de faciliter plus encore son retrait, l’utilisateur peut exercer sur la barrière de sécurité une légère pression vers la bas, et de sorte à écarter le bras de guidage 24 de la goupille 190. Dans l’état inactif du système sécurité, la goupille retirée peut être insérée dans un (second) trou de goupille 27 dans lequel la goupille 190 n’entrâve pas la rotation du bras de guidage (voir en particulier les figures 6c et 6d).
[081] Le vérin 22 agit alors pour aider au relevage de la barrière de sécurité 5 (voir figure 6c et 6d), et le cas échéant jusqu’à la position déployée de la barrière de sécurité 5. Avec l’aide de l’utilisateur, la barrière de sécurité 5 peut atteindre la configuration déployée représentée sur la figure 6e, et être verrouillée dans cette configuration.
[082]Au besoin, et comme le premier mode de réalisation on peut déployer les panneaux d’extension latérale 5e, 5f, et les volets latéraux 5g, 5h pour cette plate-forme de travail en encorbellement 1. La plate-forme de travail en encorbellement 1 est alors déplacée à la grue vers son emplacement le long du mur en construction, ce qui déploie la structure d’appui 3. La plate-forme de travail en encorbellement 1 est alors fixée au mur pour être utilisée. L’utilisation peut notamment comprendre de placer une banche de coffrage sur la plate-forme de travail en encorbellement 1 pour la réalisation d’une portion de mur au-dessus du mur auquel la plate-forme de travail en encorbellement 1 est fixée. Une fois la portion de mur réalisée, la plate-forme de travail en encorbellement 1 peut être déplacée d’un étage vers le haut ou ailleurs, à la grue, barrière de sécurité toujours déployée, pour une autre étape de réalisation de mur. En fin de chantier, la plate-forme de travail en encorbellement 1 est descendue sur le sol, et la barrière de sécurité 5 est escamotée selon une suite d’étapes inverse à celles décrites ci-dessus pour le déploiement.
Références :
| plate-forme de travail en encorbellement 1 côté avant 1 a côté arrière 1 b | 25 | armature 7 structure légère 8 montants 9 | goupille 190, trou(s) de goupille 20 (système de sécurité actif) système de libération 21 | ||
| profilé de guidage 10 | 45 | ||||
| 10 | châssis 2 | portion de fixation 10i | vérin 22 | ||
| structure d’appui 3 | portion de support 102 | corps de vérin 220 | |||
| plancher 4 | 30 | portion intermédiaire IO3 | tige de piston 221 | ||
| portion avant 4a | patins ou roulettes 11 | portion 23 | |||
| portion arrière 4b | système d’assistance au | 50 | organe de sollicitation 116 | ||
| 15 | surface supérieure 4c | relevage 12 | bras de guidage.24 | ||
| partie centrale 4d | portion de base 13 | chape 25 | |||
| extensions latérales 4e, 4f | 35 | portion de sollicitation 14 | flasques 26 (chape) | ||
| barrière de sécurité 5 | portion de contact 15 | trou de goupille (système de | |||
| panneau central 5d | lame ressort 16 | 55 | sécurité inactif) 27 | ||
| 20 | panneaux d’extension latérale 5e, 5f volets latéraux 5g, 5h poutre longitudinale 6 | 40 | support 17 dispositif de guidage et de support 18 système de sécurité 19 |
Claims (11)
- Revendications1. Plate-forme de travail en encorbellement comprenant :- un châssis (2),- un plancher (4) horizontal porté par le châssis (2), s’étendant entre une portion avant (4a) et une portion arrière (4b),- une barrière de sécurité (5) mobile entre une configuration escamotée où elle s’étend sous le plancher (4), et une position déployée dans laquelle elle s’étend verticalement à l’arrière de la portion arrière (4b) du plancher (4) horizontal, la barrière de sécurité (5) assumant une configuration intermédiaire, entre les configurations escamotée et déployée, dans laquelle elle s’étend à l’arrière de la portion arrière (4b) du plancher (4) horizontal,- un système d’assistance au relevage (12) comprenant un organe de sollicitation (116), caractérisé en ce que le système d’assistance au relevage(12) comprend une portion de base (13) fixée au châssis (2), et une portion de sollicitation (14) adaptée pour solliciter la barrière de sécurité (5) de sa configuration intermédiaire vers sa configuration déployée.
- 2. Plate-forme de travail en encorbellement selon la revendication 1 comprenant un système de sécurité (19) pouvant prendre alternativement un état actif et un état inactif, le système de sécurité (19), dans son état actif, empêchant la portion de sollicitation (14) du système d’assistance au relevage (12) de solliciter la barrière de sécurité (5) vers sa configuration déployée, le système de sécurité (19) étant plaçable dans un état inactif.
- 3. Plate-forme de travail en encorbellement selon la revendication 2, dans laquelle le système de sécurité (19) comprend au moins une goupille (190) solidaire du châssis (2), et empêchant, dans son état actif, une course de la portion de sollicitation (14) du système d’assistance au relevage (12) par rapport à la portion de base (13) du système d’assistance au relevage (12).
- 4. Plate-forme de travail en encorbellement selon la revendication 2 ou 3, comprenant en outre un système de libération (21), pouvant prendre alternativement un état inactif, dans lequel il est difficile de placer le système de sécurité (19) dans son état inactif, et un état actif dans lequel il est facile de placer le système de sécurité (19) dans son état inactif.
- 5. Plate-forme de travail en encorbellement selon la revendication 4, dans laquelle le système de libération (21) comprend une portion (23) de la barrière de sécurité (5), celle-ci sollicitant, dans sa configuration intermédiaire, la portion de sollicitation (14) du système d’assistance au relevage (12).
- 6. Plate-forme de travail en encorbellement selon la revendication 5, comprenant en outre un dispositif de guidage et de support (18) solidaire de la portion de sollicitation (14) du système d’assistance au relevage (12), et coopérant avec la barrière de sécurité (5) lors du déploiement de celle-ci de sa position escamotée à sa position intermédiaire au moins.
- 7. Plate-forme de travail en encorbellement selon l’une des revendications 1 à 6, dans laquelle le système d’assistance au relevage (12) comprend au moins un vérin (22), pneumatique, pressurisé comprenant une première extrémité formant portion de base (13) fixée au châssis (2), et une seconde extrémité coopérant avec ladite portion de sollicitation (14).
- 8. Plate-forme de travail en encorbellement dans laquelle ladite seconde extrémité du vérin (22) est articulée à un bras de guidage (24) comprenant une extrémité articulée au châssis (2), et une extrémité libre formant la portion de sollicitation (14).
- 9. Plate-forme de travail en encorbellement selon la revendication 8 présentant une chape (25) sur le côté arrière (1b) du dispositif (1), ladite chape étant fixée au châssis (2) et comprenant deux flasques (26), entre lesquels est reçue et fixée en pivot ladite extrémité du bras de guidage (24) articulé au châssis, voire même ladite première extrémité du vérin (22) pneumatique.
- 10. Plate-forme selon la revendication 3 et 9, dans laquelle le système de sécurité (19) comprend au moins ladite goupille (190) qui est reçue de manière amovible dans son état actif, dans un ou des trous de goupille (20) pratiqués dans les flasques (26) de la chape (25) solidaire du châssis (2), et empêchant dans cet état actif une course de la portion de sollicitation (14) du système d’assistance au relevage (12) par rapport à la portion de base (13) du système d’assistance au relevage (12).
- 11. Plate-forme de travail en encorbellement selon l’une des revendications 1 à 6, dans laquelle le système d’assistance au relevage (12) comprend au moins une lame ressort (16) comprenant une extrémité fixée à la portion de base (13) fixée au châssis (2), et une extrémité libre.
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| FR2985533A1 (fr) * | 2012-01-05 | 2013-07-12 | Hussor | Dispositif de guidage et de levage de garde-corps de plateforme de travail en encorbellement |
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- 2018-03-28 FR FR1852702A patent/FR3079541B1/fr active Active
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