FR3078722A1 - Dispositif de suspension pour suspendre un faux plafond comprenant une membrane etanche a l'air - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de suspension pour suspendre un faux plafond comportant un panneau de plafond et une membrane étanche. Ledit dispositif de suspension comprenant: une pièce de suspension (10) comportant une plaque d'appui (18), et une extrémité d'ancrage (14) pour pouvoir ancrer ladite pièce de suspension ; un organe de retenue (72) comprenant, une partie périphérique adaptée à être reliée audit panneau de plafond (100), et une face d'appui axiale présentant une zone centrale de liaison, ladite membrane étanche (92) est maintenue entre ladite face d'appui axial (78) et ladite plaque d'appui (18). Ledit organe de retenue comprend une tige filetée s'étendant axialement de ladite zone centrale de liaison en saillie de ladite face d'appui ; et ladite tige filetée est adaptée à venir transpercer ladite membrane étanche (92) pour être vissée à travers ladite plaque l'appui (18).

Description

Dispositif de suspension pour suspendre un faux plafond comprenant une membrane étanche à l’air

La présente invention se rapporte à un dispositif de suspension pour suspendre, à une paroi de plancher, un faux plafond incluant une membrane étanche à l’air.

Un faux plafond est un plafond suspendu à une paroi de plancher, ou plafond principal, et qui permet d'inclure notamment, une couche d'isolation et les chemins de câbles ou encore les circuits de climatisation, outre un panneau de plâtre qui vient les masquer.

Aussi, la membrane étanche à l'air est étendue entre la couche d'isolant et le panneau de plâtre, précisément pour pouvoir rendre les faux plafonds plus étanches.

Aussi, les dispositifs de suspension connus permettant de suspendre les faux plafonds comportent une tige présentant une extrémité d'accrochage et à l'opposé, une extrémité d'ancrage apte à être ancrée dans la paroi de plancher. La tige vient alors s'étendre sensiblement verticalement et son extrémité d'accrochage présente une extrémité libre en pointe. Et en arrière de l’extrémité libre, l’extrémité d'accrochage présente un renflement dans lequel est ménagée une gorge. La tige vient alors embrocher la couche d'isolation de manière à ce que son extrémité d'accrochage vienne s'étendre en saillie de la couche. On vient alors rapporter une rondelle conique montée à force dans la gorge pour permettre de retenir la couche d'isolation ainsi suspendue et former ensuite plaque d’appui. Par ailleurs, la largeur de la gorge est supérieure à l'épaisseur de la rondelle conique. La paroi de plancher est équipée d’une pluralité de dispositifs de suspension installés de proche en proche.

Ensuite, on applique la membrane étanche contre la couche d'isolant et on l’entraîne à force au niveau de chacune des extrémités d'accrochage, de manière à ce que leur extrémité libre en pointe perfore la membrane.

Le dispositif de suspension comprend également un organe de retenue présentant un perçage central entouré d'une face d'appui axiale et une partie périphérique destinée à venir en prise dans une fourrure. L'organe de retenue présente un chambrage définissant un épaulement à l'intérieur du perçage central au voisinage de la face d'appui axiale. Ainsi, l'organe de retenue est porté au niveau de l'extrémité libre en pointe perforant la membrane de manière à pouvoir faire engager l'extrémité libre à travers le perçage central. L'organe de retenue est alors entraîné à force de manière à venir pincer la membrane étanche entre la face d'appui axiale et la rondelle conique et en permettant à l'épaulement de venir s'engager dans la gorge du renflement. Ainsi, la membrane demeure en prise et de manière étanche entre la rondelle conique et l'organe de retenue.

Les dispositifs de suspension ainsi décrits dans le document FR 2 925 929, sont installés de proche en proche dans la paroi de plancher pour pouvoir suspendre le faux plafond.

De tels dispositifs de suspension sont malaisés à installer car ils nécessitent un grand nombre d'opérations manuelles réalisées à bout de bras par des opérateurs installés sur des escabeaux ou des échafaudages.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un dispositif de suspension plus simple et moins coûteux à réaliser.

Dans ce but, il est proposé un dispositif de suspension pour suspendre un faux plafond à une paroi de plancher, ledit faux plafond comportant un panneau de plafond et une membrane étanche située au-dessus dudit panneau de plafond, ledit dispositif de suspension comprenant : une pièce de suspension longitudinale comportant une extrémité d’accrochage présentant une plaque d’appui, et une extrémité d’ancrage opposée pour pouvoir ancrer ladite pièce de suspension à ladite paroi de plancher ; un organe de retenue comprenant, une partie périphérique adaptée à être reliée audit panneau de plafond, et une face d’appui axiale présentant une zone centrale de liaison, ladite extrémité d’accrochage et ladite zone centrale de liaison étant adaptées à être reliées ensemble, tandis que ladite membrane étanche est maintenue entre ladite face d’appui axial et ladite plaque d’appui. Ledit organe de retenue comprend une tige filetée s’étendant axialement de ladite zone centrale de liaison en saillie de ladite face d’appui ; et ladite tige filetée est adaptée à venir transpercer ladite membrane étanche pour être vissée à travers ladite plaque l’appui.

Ainsi, une caractéristique de l’invention réside dans la mise en œuvre d’une tige filetée en saillie de la face d’appui axiale de l’organe de retenue pour pouvoir la guider en saisissant l’organe de retenue et transpercer la membrane étanche à l’air en regard de la plaque d’appui, puis ensuite pour venir visser la tige filetée à travers la plaque d’appui, jusqu’à ce que la face d’appui axiale vienne pincer la membrane contre la plaque d’appui.

Préférentiellement, ladite plaque d’appui présente un orifice central pour recevoir ladite tige filetée. La tige filetée est avantageusement terminée par une extrémité libre en pointe. Et le filetage est préférentiellement à grand pas de type « vis à bois >>. Aussi, l’orifice central est préférentiellement d’un diamètre intérieur à celui de la vis, de façon à former taraudage pour la tige filetée, après que l’extrémité libre en pointe a été portée à travers ledit orifice central et que la tige fileté est entraînée en rotation.

Aussi, ladite plaque d’appui présente préférentiellement une portée d’appui s’étendant autour dudit orifice central. Avantageusement, ladite portée d’appui s’étende de manière circulaire autour de l’orifice central. La face d’appui axiale est également et de façon avantageuse, circulaire et elle coopère avec la portée d’appui pour maintenir la membrane en position fixe entre les deux.

Selon un mode de mise en œuvre de l’invention particulièrement avantageux, ledit organe de retenue comporte une pièce tubulaire présentant une extrémité en collerette formant ladite face d’appui axiale, et une vis adaptée à être engagée axialement à l’intérieur de ladite pièce tubulaire pour venir en saillie de ladite face d’appui axiale. Ainsi, l’organe de retenue comporte deux éléments, une pièce tubulaire et une vis que l’on engage axialement à travers la pièce tubulaire de façon à pouvoir porter la tige de la vis, formant ladite tige filetée, en saillie de la face d’appui axiale. De la sorte, et comme on l’expliquera dans la suite de la description, il est alors aisé d’entraîner la vis en rotation indépendamment de la pièce tubulaire, et ainsi de ne pas endommager la membrane lorsqu’elle est prise ne sandwich entre la face d’appui axiale et la plaque d’appui.

Aussi, et de façon particulièrement avantageuse, ladite pièce tubulaire présente une tête renflée à l’opposé de ladite extrémité en collerette, ladite tête renflée présentant ladite partie périphérique. Comme on l’expliquera plus en détail dans la suite de la description, la tête renflée et sa partie périphérique sont reliées au panneau de plafond par l’intermédiaire d’un rail spécifique, ou fourrure.

En outre, ladite tête renflée présente un logement axial débouchant à l’extérieur pour recevoir ladite vis. Aussi, la vis présente préférentiellement une tête de vis, tandis que le logement axial présente un épaulement pour pouvoir accueillir la tête de vis lorsque la vis est engagée à travers la pièce tubulaire et qu’elle est vissée à travers la plaque d’appui.

Au surplus, ladite plaque d’appui présente deux bords opposés et ladite extrémité d’accrochage présente deux jambes reliées respectivement auxdits deux bords opposés. De la sorte, la tige filetée peut être vissée à travers la plaque d’appui, qui offre alors toute sa surface pour ce faire.

Préférentiellement, ladite plaque d’appui est sensiblement perpendiculaire auxdites jambes. Ainsi, lorsque la tige filetée est entraînée à force contre la plaque d’appui, celle-ci offre la résistance mécanique maximale durant le percement.

En outre, ledit organe de suspension longitudinal présente un corps méplat entre lesdites extrémités d’ancrage et d’accrochage, ledit corps méplat étant divisé en une pluralité de portions successives frangibles. De la sorte, les organes de suspension sont produits avec par exemple trois portions successives frangibles, de manière à pouvoir adapter leur longueur in situ en fonction de la hauteur de plancher, comme on l'expliquera ci-après.

De plus, chacune desdites portions présente deux extrémités opposées symétriques l’une de l’autre, chacune desdites extrémités présentant des paires d’échancrures latérales d’ancrage. Grâce à ces échancrures latérales, les extrémités des portions peuvent être engagées à l'intérieur d'une fourrure afin d'y être solidarisé.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la Figure 1 est une vue schématique en perspective d’un élément du dispositif de suspension conforme à l’invention ;

- la Figure 2 est une vue schématique de détail de l’élément illustré sur la Figure 1 ;

- la Figure 3 est une vue schématique partielle en perspective d’éléments du dispositif de suspension représenté sur la Figure 1 installés dans un faux plafond ;

- la Figure 4 est une vue schématique en perspective d’un autre élément du dispositif de suspension conforme à l’invention ;

- la Figure 5 est une vue schématique en coupe axiale dudit autre élément représenté sur la Figure 4 ;

- la Figure 6 est une vue schématique en perspective illustrant le mode de coopération des deux éléments représentés sur les Figures 1 et 4 dans un faux plafond grâce à un troisième élément ;

- la Figure 7 est une vue schématique partielle en coupe axiale des trois éléments précités coopérant les uns avec les autres et ;

- la Figure 8 est une vue schématique en coupe d’un dispositif de suspension conforme à l’invention soutenant un faux plafond.

La Figure 1 illustre une pièce de suspension longitudinale 10 présentant en pied, une extrémité d'accrochage 12 en forme de T inversé, et en tête, une extrémité d'ancrage 14. La pièce de suspension 10 est obtenue, de préférence, en série par découpage et emboutissage puis pliage de bandes de tôle zinguée. La pièce de suspension 10 présente un corps méplat 16 qui s'étend longitudinalement selon un plan moyen PM qu’il définit, tandis que l'extrémité d'accrochage 12 comprend une plaque d’appui 18 reliée au corps méplat 16 par deux jambes opposées 20, 22. La plaque d’appui 18 s'étend selon une direction sensiblement perpendiculaire au corps méplat 16. Elle présente deux bords opposés 19, 21 auxquels sont reliées les deux jambes opposées 20, 22. On détaillera dans la suite de la description, en référence à la Figure 2 l’extrémité d'accrochage 12.

Le corps méplat 16 présente des soyages longitudinaux et latéraux 24, 26 délimitant alors des bordures latérales 23, 25, et s'étendant de l'extrémité d'accrochage 12 à l’extrémité d'ancrage 14. Ces soyages longitudinaux permettent de rigidifier le corps méplat 16. Les deux bordures latérales 23, 25 viennent s'étendre dans un même plan, tandis que les deux soyages longitudinaux 24, 26 délimitent une bande centrale 27 en décrochement venant s'étendre dans un autre plan sensiblement parallèle au plan des bordures latérales 23, 25.

Au surplus, le corps méplat 16 est prédécoupé en trois éléments successifs, un premier élément 28 prolongeant l'extrémité d'accrochage 12, un élément intermédiaire 30 et un élément libre 34 constituant l'extrémité d'ancrage 14. Ces éléments successifs 28, 30, 34 sont prédécoupés en ce qu'ils sont séparés les uns des autres par des paires échancrures latérales opposées 36, 38, ménagées dans les bordures latérales 23, 25, jusqu'aux soyages longitudinaux 24, 26. Ces échancrures latérales opposées 36, 38, sont remarquables en ce qu'elles sont symétriques, l'une de l'autre par rapport à un plan axial médian Pm coupant perpendiculairement la bande centrale 27 en décrochement. Aussi, chacune de ces échancrures 36, 38 présentent deux flancs arrondis 40, 42 symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan transversal Pt, perpendiculaire au plan médian Pm et coupant la corps méplat 16 dans le creux des échancrures 36, 38.

Par ailleurs, on observera que la bande centrale 27 en décrochement, au niveau des échancrures 36, 38, présente une lumière en losange 44 s'étendant d'un soyage 24 à l'autre 26.

Aussi, on observera qu'au niveau des paires d'échancrures 36, 38, deux paires d'entailles, une paire supérieure 46, 48 et une paire inférieure 50, 52 sont ménagées dans les bordures latérales 23, 25. Les deux entailles 46, 48 de la paire supérieure et les deux entailles 50, 52 de la paire inférieure sont respectivement symétriques l'une de l'autre par rapport au plan médian Pm. De surcroît, les deux entailles 46, 50 pratiquées dans la même bordure 23, tout comme les deux entailles 48, 52 pratiquées dans l'autre bordure 25, sont respectivement symétriques l'une de l'autre par rapport au plan transversal Pt.

On observera également que les flancs arrondis 40, 42 des échancrures 36, 38 s'étendent respectivement et symétriquement jusqu'aux entailles 46, 48 ; 50, 52.

Ainsi, malgré les entailles 46, 48 ; 50, 52 et les échancrures 36, 38 le corps méplat 16 est rigide. Il s'étend par exemple sur une longueur comprise entre 250 mm et 300 mm, tandis que les paires d'échancrures 36, 38 s'étendent les unes des autres d'une distance comprise par exemple entre 80 mm et 100 mm. En outre, le corps méplat 16 présente une largeur, comprise par exemple entre 40 mm et 50 mm.

Un avantage de la structure du corps méplat 16 ainsi décrit, est qu'il peut être ajusté à une longueur plus adaptée car les éléments successifs 28, 30, 34 sont frangible les uns des autres au niveau des paires d'échancrures 36, 38 selon leur plan transversal Pt respectifs qu'elles définissent. En effet, grâce aux deux échancrures opposées 36, 38 doublées de la présence de la lumière en losange 44, un double pliage répété du corps plat 16 au niveau de ces échancrures, par exemple, provoque la rupture du corps plat 16 selon une droite reliant sensiblement le creux des deux échancrures opposées 36, 38. Tout autre moyen de découpe est possible et est rendu plus aisé au niveau des plans transversaux Pt, par la réduction de matière suivant ces plans.

On observera alors, que, grâce aux flancs arrondis 40, 42 et aux entailles 46, 48 ; 50, 52 on obtient des extrémités d'ancrage pouvant venir en prise dans une fourrure, ou rail, faite d'un profilé en U dont les extrémités libres des ailes ont été recourbées l'une vers l'autre.

Aussi, on observera que pour chacun des éléments successifs 28, 30, 34, la bande centrale 27 en décrochement présente, à l'intersection avec le plan médian Pm, deux orifices de fixation opposés 54, 56 aux extrémités, et une fente axiale supérieure 58 ainsi que deux orifices de fixation intermédiaires 60, 62. Ces orifices de fixation 54, 56, 60, 62 et cette fente axiale 58 offre de multiples possibilités de fixation ainsi qu'on l'expliquera ci-après. Ainsi, les extrémités d’ancrage peuvent être maintenues par des vis d’ancrage.

On se référera à la Figure 2 illustrant en détail les éléments essentiels de l'extrémité d'accrochage 12.

On retrouve sur la Figure 2 la plaque d’appui 18 retenue par les deux jambes 20, 22. On observera, que les deux jambes 20, 22 présentent respectivement, deux bordures recourbées 61, 63 qui se prolongent en retour respectivement dans les bords 19, 21 de la plaque d’appui 18. Ces bordures recourbées 61,63 forment alors des nervures de renfort permettant d'améliorer la rigidité de la plaque d’appui 18 par rapport au corps méplat 16.

La plaque d’appui 18 présente un enfoncement circulaire d'appui 64 à l'aplomb du corps méplat 16, dans lequel est pratiqué un orifice central 66. L'orifice central 66 est délimité par un rebord 68. A l’opposé du rebord 68, l’enfoncement circulaire d'appui 64 définit une portée d’appui circulaire 70.

On se référera maintenant aux Figures 4 et 5 présentant une pièce tubulaire 72, de révolution, laquelle est avantageusement obtenue d'une seule pièce moulée ; par exemple en matière plastique. La pièce tubulaire 72 présente une extrémité en collerette 74, et à l’opposé, une tête renflée 76. L’extrémité en collerette 74 définit une face d’appui axiale 78.

La pièce tubulaire 72, telle que représentée sur la Figure 5 présente à l’intérieur, un chemin de passage axial 80 lequel débouche à une extrémité, dans la face d’appui axiale 78, et à l’autre extrémité dans un chambrage 82, ou logement axial, ménagé à l’intérieur de la tête renflée 76. Le chambrage 82 débouche axialement de la tête renflée 76 à l’extérieur. Aussi, le chambrage 82 et le chemin de passage axial 80 définissent un épaulement 83 situé à l’intérieur de la tête renflée 76.

S’agissant de la tête renflée 76, elle présente une partie périphérique 84 dans laquelle est ménagée une gorge 86. Ladite tête renflée 76 peux ainsi venir en prise dans une fourrure, ou rail, faite d'un profilé en U dont les extrémités libres des ailes ont été recourbées l'une vers l'autre.

On se reportera à présent à la Figure 3, illustrant partiellement et schématiquement, un faux plafond présentant des traverses en bois 88 auxquelles sont suspendues des dispositifs de suspension 10 tels que décrits ci-dessus, par leur extrémité d’ancrage 14. Aussi, les plaques d’appui 18 des dispositifs de suspension 10 retiennent ensemble des éléments d’isolation 90.

Ensuite, on vient appliquer, contre les éléments d’isolation et contre les plaques d’appui 18, une membrane étanche à l’air 92 que l’on retrouve illustrée sur la Figure 6.

Usuellement, la membrane étanche à l’air 92 est sensiblement transparente. Partant, lorsqu'elle est maintenue en applique contre la plaque d’appui 18, telle qu'illustrée sur la Figure 6, on repère sans difficulté à travers la membrane étanche 92, l’orifice central 66. La Figure 6 illustre également la portée d’appui circulaire 70 qui s’étend autour de l’orifice central 66.

On retrouve également sur la Figure 6, la pièce tubulaire 72, dont l’extrémité en collerette 74 et sa face d’appui axiale 78 sont portées en regard de la portée d’appui circulaire 70, la membrane étanche à l’air 92, s’étendant entre les deux.

Le dispositif de suspension selon l’invention comprend en outre une vis 94 illustrée sur la Figure 6. La vis 94 présente une tige filetée 95 terminée d’un côté par une extrémité en pointe 96 et de l’autre côté opposé, par une tête 98. Préférentiellement, l’extrémité en pointe 96 est autotaraudeuse. Aussi, le diamètre de la tige filetée 95 est sensiblement supérieur au diamètre de l’orifice central 66 de la plaque d’appui 18. Et les filets de la tige filetée 95 sont à pas long du type de ceux d’une vis à bois.

Ainsi, la vis 94 est par exemple ajustée dans une visseuse, puis elle est engagée à travers le chambrage 82 puis le chemin de passage axial 80 de la pièce tubulaire 72, de façon que son extrémité en pointe 96 vienne en saillie de la face d’appui axiale 78. L’extrémité en pointe est alors entraînée à force contre la membrane 92 pour la perforer, puis à travers l’orifice central 66.

La pièce tubulaire 72 est alors entraînée en translation de façon à porter la face d’appui axiale 78 contre la membrane 92 et à l’entraîner contre la portée d’appui circulaire 70.

Ensuite la vis 94 est entraînée en rotation grâce à la visseuse, non représentée, et l’extrémité en pointe 96 taraude l’intérieur du rebord de l’orifice central 66, puis la tige filetée 95 se visse à l’intérieur du rebord, tandis que la tête 98 pénètre dans le chambrage 82 et vient s’appuyer contre l’épaulement 83 situé à l’intérieur de la tête renflée 76.

La membrane 92 est alors en prise entre la face d’appui axial 78 et la portée d’appui circulaire 70, comme l’illustre la Figure 7 sans avoir été entraînée en cisaillement entre les deux. La membrane 92 est ainsi pincée sans être altérée.

On retrouve sur la Figure 7, également la tige de vis 95 engagée à l’intérieur du rebord 68 et la tête de vis 98 en appui contre l’épaulement 83, de manière à maintenir la face d’appui axiale 78 de l’extrémité en collerette 74 en pression contre la membrane 92 et la portée d’appui 70. Par ailleurs, on observera que l’extrémité en collerette 74 présente une forme coopérant parfaitement avec l’intérieur de l’enfoncement circulaire d'appui 64. De la sorte, la pièce tubulaire 72 est parfaitement solidaire de la plaque d’appui 18 sans possibilité de jeu.

Ainsi, la pièce tubulaire 72 et la vis 94 forment un organe de retenue, qui non seulement permet de maintenir la membrane 92 contre la plaque d’appui 18, mais au surplus qui va permettre de recevoir un élément de fixation d’un panneau de plafond comme on l’expliquera au regard de la Figure 8. Aussi, on comprend qu’une pluralité de pièces tubulaires 72 et de vis 94 formant organes de retenue sont installées de proche en proche sur lesdites plaques d’appui 18 des extrémités d’accrochage 12 pour maintenir la membrane 92 sous les éléments isolants 90.

Ainsi, on se reportera sur la Figure 8, illustrant un dispositif de suspension conforme à l'invention. On y retrouve une traverse en bois 88 et une pièce de suspension longitudinale 10 dont l'extrémité d'ancrage 14 est ancrée dans la traverses en bois 88 d’un élément de paroi de plancher. La plaque d’appui 18 retient l’élément isolant 90, tandis que la pièce tubulaire 72 et la vis 94 formant l’organe de retenue, permettent à la fois de maintenir en position fixe la membrane étanche 92 en coopérant avec la plaque d’appui 18, et un panneau de plafond 100, par exemple en plâtre, par l'intermédiaire d'une fourrure 102. Les bords des ailes recourbés viennent en prise dans la gorge 86 de la tête renflée 76, tandis que le panneau de plafond 100 est maintenu en position fixe contre la fourrure 102, grâce à des vis de fixation non représentées et qui traversent le panneau de plafond 100 et la fourrure 102.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de suspension pour suspendre un faux plafond à une paroi de plancher, ledit faux plafond comportant un panneau de plafond et une membrane étanche située au-dessus dudit panneau de plafond, ledit dispositif de suspension comprenant :

   - une pièce de suspension longitudinale (10) comportant une extrémité d’accrochage (12) présentant une plaque d’appui (18), et une extrémité d’ancrage (14) opposée pour pouvoir ancrer ladite pièce de suspension à ladite paroi de plancher ;

   - un organe de retenue (72, 94) comprenant, une partie périphérique (84) adaptée à être reliée audit panneau de plafond (100), et une face d’appui axiale (78) présentant une zone centrale de liaison, ladite extrémité d’accrochage (12) et ladite zone centrale de liaison étant adaptées à être reliées ensemble, tandis que ladite membrane étanche (92) est maintenue entre ladite face d’appui axial (78) et ladite plaque d’appui (18) ;

   caractérisé en ce que ledit organe de retenue comprend une tige filetée (95) s’étendant axialement de ladite zone centrale de liaison en saillie de ladite face d’appui (78) ;

   et en ce que ladite tige filetée (95) est adaptée à venir transpercer ladite membrane étanche (92) pour être vissée à travers ladite plaque l’appui (18).
2. 2. Dispositif de suspension selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite plaque d’appui (18) présente un orifice central (66) pour recevoir ladite tige filetée (95).
3. 3. Dispositif de suspension selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite plaque d’appui (18) présente une portée d’appui (70) s’étendant autour dudit orifice central (66).
4. 4. Dispositif de suspension selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit organe de retenue comporte une pièce tubulaire (72) présentant une extrémité en collerette formant ladite face d’appui axiale (78), et une vis (94) adaptée à être engagée axialement à l’intérieur de ladite pièce tubulaire (72) pour venir en saillie de ladite face d’appui axiale (78).
5. 5. Dispositif de suspension selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite pièce tubulaire (72) présente une tête renflée (76) à l’opposé de ladite extrémité en collerette, ladite tête renflée présentant ladite partie périphérique (84).
6. 6. Dispositif de suspension selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite tête renflée (76) présente un logement axial (80) débouchant à l’extérieur pour recevoir ladite vis (94).
7. 7. Dispositif de suspension selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite plaque d’appui (18) présente deux bords opposés (19, 21) et en ce que ladite extrémité d’accrochage présente deux jambes (20, 22) reliées respectivement auxdits deux bords opposés.
8. 8. Dispositif de suspension selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite plaque d’appui (18) est sensiblement perpendiculaire auxdites jambes (20, 22).
9. 9. Dispositif de suspension selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite pièce de suspension longitudinal (10) présente un corps méplat (16) entre lesdites extrémités d’ancrage (14) et d’accrochage (12), ledit corps méplat (16) étant divisé en une pluralité de portions successives frangibles (28, 30, 32).
10. 10. Dispositif de suspension selon la revendication 9, caractérisé en ce que chacune desdites portions (30, 32) présente deux extrémités opposées symétriques l’une de l’autre, chacune desdites extrémités présentant des paires d’échancrures latérales d’ancrage (46, 48).