FR3075052A1 - Emulsion inverse comprenant un alkylpolyglycoside et un c-glycoside - Google Patents
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Abstract
La présente invention a pour objet une composition pour application topique sous la forme d'une émulsion de type eau-dans-huile comprenant :
- au moins un alkylpolyglucoside de formule (I) suivante :
R9(O)(G)x (I)
dans laquelle le radical R9 est un radical alkyle linéaire ou ramifié en C14-C24,
G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, et x désigne une valeur allant de 1 à 10, de préférence de 1 à 4 ; et
- au moins un dérivé C-glycoside choisi parmi les composés de formule générale (II) suivante :
dans laquelle :
R10 désigne un radical alkyle linéaire non substitué en C1-C4 ;
S représente un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le D-xylose, la N-acétyl-D-glucosamine ou le L-fucose ;
- X représente un groupement choisi parmi -CO-, -CH(OH)-, -CH(NH2)-;
ainsi que leurs sels cosmétiquement acceptables, leurs solvates tels que les hydrates et leurs isomères optiques.
La composition conforme à l'invention permet d'obtenir une émulsion cosmétique présentant une bonne stabilité, ainsi que de bonnes propriétés cosmétiques et sensorielles, notamment qui est fraîche et douce à l'application, non grasse, non brillante et non collante pendant et après l'application, et qui apporte de l'hydratation et procure un effet de matité efficace, immédiat, et durable dans le temps.
Description
Emulsion inverse comprenant un alkylpolyglycoside et un C-glycoside
La présente demande se rapporte à une composition, de préférence une composition cosmétique pour application topique, se présentant sous la forme d’une émulsion de type eau-dans-huile (émulsion inverse) comprenant au moins un alkylpolyglycoside convenablement sélectionné et au moins un C-glycoside, et à l'utilisation de la dite composition dans les domaines cosmétique et dermatologique, notamment pour le soin, le traitement des matières kératiniques, et en particulier pour le soin, la protection et/ou le maquillage de la peau du corps ou du visage, ou pour le soin des cheveux.
Les émulsions eau-dans-huile sont utiles en cosmétique notamment pour leur aptitude à former des films à la surface de la peau prévenant efficacement la perte d'eau transépidermique et donnant une bonne résistance aux contaminations par les microorganismes.
Toutefois l’utilisation d’émulsions eau-dans-huile, notamment pour la formulation de crèmes de soin, reste faible car d’une part leur mise en oeuvre est généralement difficile et d’autre part leur sensorialité est souvent moins appréciée des consommateurs.
Les difficultés de mise en œuvre sont essentiellement des difficultés à obtenir des compositions stables notamment à cause des intéractions, voire des incompatibilités, entre certaines matières premières et tout particulièrement avec certains actifs cosmétiques.
De plus, ces derniers temps, l’amélioration des performances cosmétiques est souvent obtenue par l’incorporation d’actifs à des taux toujours plus importants, or l’incorporation d’une grande quantité d’actifs s’accompagne souvent de difficultés en termes de stabilité, mise en œuvre et cosméticité des formulations supports.
Concernant la sensorialité des émulsions eau-dans-huile, elle se traduit souvent par un fini gras, brillant voire collant qui peut être rédhibitoire.
Les actifs choisis parmi les dérivés C-glycoside, en particulier le C-béta-Dxylopyranoside-2-hydroxy-propane, sont des molécules actives particulièrement performantes pour traiter les problématiques du vieillissement de la peau.
Pour l’obtention de hauts niveaux de performance, ces actifs peuvent être utilisés à des forts taux (par exemple à des taux de 3-10 % en matière active de C-béta-Dxylopyranoside-2-hydroxy-propane).
Ces actifs particulièrement efficaces peuvent cependant poser des problèmes de sensorialité tels que l’apport d’un effet collant et / ou rêche sur la peau et l’apparition de peluches pendant la phase d’application et / ou après pénétration du produit dans la peau. Ces désagréments sont certainement accentués par la présence des glycols utilisés comme « solvant » de la molécule active.
Ainsi, il existe toujours un besoin de proposer de nouvelles formulations de type émulsions eau-dans-huile à fort taux d’actifs présentant des qualités cosmétiques et sensorielles satisfaisantes.
Plus particulièrement, il existe toujours un besoin d’améliorer l’efficacité d’une composition de soin aux bénéfices anti-âge et/ou hydratants notamment en termes de lissage de la peau, de réduction des rides et des ridules tout en assurant les propriétés enveloppantes et émolientes d’une émulsion eau-dans-huile sans ses inconvénients de toucher gras, collant, brillant.
L’objectif de la présente invention est d’incorporer un dérivé C-glycoside, en particulier le C-béta-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane, en un taux pouvant être relativement important, sans occasionner de perte de stabilité de la formulation support c’est-à-dire sans chute de viscosité, déphasage, apparition de cristaux à plus ou moins long terme, dégradation de l’aspect microscopique de l’émulsion. En effet, une telle perte de stabilité nécessiterait de modifier ladite formulation support, souvent au dépend de ses propriétés sensorielles.
Ainsi, la présente invention a pour objet une composition sous la forme d’une émulsion de type eau-dans-huile comprenant :
- au moins un alkylpolyglycoside de formule (I) suivante :
R9(O)(G)x (I) dans laquelle le radical R9 est un radical alkyle linéaire ou ramifié en C14-C24,
G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, et x désigne une valeur allant de 1 à 10, de préférence de 1 à 4 ; et
- au moins un dérivé C-glycoside choisi parmi les composés de formule générale (II) suivante :
S X—R 10 (||) dans laquelle :
R10 désigne un radical alkyle linéaire non substitué en C1-C4 ;
S représente un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le D-xylose, la N-acétylD-glucosamine ou le L-fucose ;
- X représente un groupement choisi parmi -CO-, -CH(OH)-, -CH(NH2)- ;
ainsi que leurs sels cosmétiquement acceptables, leurs solvatés tels que les hydrates et leurs isomères optiques.
La composition conforme à l’invention permet d’obtenir une émulsion cosmétique présentant une bonne stabilité, ainsi que de bonnes propriétés cosmétiques et sensorielles, notamment qui est fraîche et douce à l’application, non grasse, non brillante et non collante pendant et après l’application, et qui apporte de l’hydratation et procure un effet de matité efficace, immédiat, et durable dans le temps.
L’émulsion obtenue selon l’invention présente une bonne stabilité dans le temps, même à une température supérieure à la température ambiante (par exemple 45 °C).
Par « émulsion stable », on entend généralement une émulsion qui présente peu, voir pas, de changement macroscopique et microscopique (couleur, d’odeur, de viscosité, ni de variation de pH) après stockage et/ou changement de température, notamment après 24 heures à une température comprise entre 4 °C et 50 °C.
L’invention a aussi pour objet un procédé de traitement cosmétique de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques consistant à appliquer sur les matières kératiniques une composition telle que définie plus haut.
L’invention a également pour objet l'utilisation de la dite composition dans le domaine cosmétique ou dermatologique, et en particulier pour le soin, la protection et/ou le maquillage des matières kératiniques telles que la peau du corps ou du visage, ou les cheveux.
La composition selon l'invention est destinée à une application topique et contient donc un milieu physiologiquement acceptable. On entend ici par « milieu physiologiquement acceptable » un milieu compatible avec les matières kératiniques.
Dans le cadre de la présente invention, on entend notamment par « matière kératinique » la peau, le cuir chevelu, les fibres kératiniques telles que les cils, les sourcils, les cheveux, et les poils, les ongles, les muqueuses telles que les lèvres, et plus particulièrement la peau (corps, visage, contour des yeux, paupières).
Dans ce qui va suivre, l’expression « au moins un(e) » est équivalente à « un(e) ou plusieurs » et, à moins d’une autre indication, les bornes d’un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine.
Dérivés C-glycoside
Le ou les dérivés C-glycoside sont avantageusement dotés de la propriété d'exercer leurs effets hygroscopiques sur la peau et non dans la composition cosmétique. Avantageusement, une composition cosmétique comprenant un dérivé C-glycoside peut exercer une action de soin à long terme, même après son élimination des tissus.
Le ou les dérivés C-glycoside pouvant être présents dans la composition conforme à l’invention sont choisis parmi les composés de formule générale (II) suivante :
S X—R io (||) dans laquelle :
- Rw désigne un radical alkyle linéaire non substitué en C1-C4, notamment en C1-C2, en particulier le méthyle ;
- S représente un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le D-xylose, la Nacétyl-D-glucosamine ou le L-fucose, et en particulier le D-xylose ;
- X représente un groupement choisi parmi -CO-, -CH(OH)-, -CH(NH2)-, et préférentiellement un groupement-CH(OH)- ;
ainsi que leurs sels cosmétiquement acceptables, leurs solvatés tels que les hydrates et leurs isomères optiques.
A titre illustratif et non limitatif des dérivés C-glycoside convenant plus particulièrement à l’invention, on peut notamment citer les dérivés suivants :
le C-béta-D-xylopyranoside-n-propane-2-one ;
le C-alpha-D-xylopyranoside-n-propane-2-one ;
le C-béta-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ;
le C-alpha- D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ;
le 1-(C-béta-D-glucopyranosyl)-2-hydroxy-propane ;
le 1-(C-alpha-D-glucopyranosyl)-2-hydroxy-propane ;
le 1-(C-béta-D-glucopyranosyl)-2-amino-propane ;
le 1-(C-alpha-D-glucopyranosyl)-2-amino-propane ;
le 3'-(acétamido-C-béta-D-glucopyranosyl)-propane-2'-one ;
le 3'-(acétamido-C-alpha-D-glucopyranosyl)-propane-2'-one ;
le 1-( acétamido-C-béta-D-glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ;
le 1-( acétamido-C-béta-D-glucopyranosyl)-2-amino-propane ;
ainsi que leurs sels cosmétiquement acceptables, leurs solvatés tels que les hydrates et leurs isomères optiques.
Selon un mode de réalisation particulier, le C-béta-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ou le C-alpha-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane, et mieux le C-béta-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane, peuvent être avantageusement mis en œuvre pour la préparation d’une composition selon l’invention.
Selon un mode particulier de réalisation, un dérivé C-glycoside convenant à l'invention peut être avantageusement l'hydroxypropyl-tétrahydropyrantriol également dénommé Cbéta-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane, notamment proposé en solution à 30 % en poids dans un mélange eau/propylèneglycol (60/40) sous la dénomination MEXORYL SBB® par CHIMEX. Selon un mode de réalisation, le dérivé C-glycoside est sous la forme d’une solution dans laquelle il est présent en une quantité de 30 % en poids par rapport au poids total de la solution, le reste étant un mélange d’eau et de propylène glycol.
Les sels des dérivés C-glycoside convenant à l'invention peuvent comprendre des sels physiologiquement acceptables conventionnels de ces composés tels que ceux formés à partir d'acides organiques ou inorganiques. A titre d'exemple, on peut citer les sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique et l'acide borique. On peut également citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique et l'acide tartrique.
Les solvatés acceptables pour les composés décrits ci-dessus comprennent des solvatés conventionnels tels que ceux formés lors de la dernière étape de préparation desdits composés du fait de la présence de solvants. A titre d'exemple, on peut citer les solvatés dus à la présence d'eau ou d'alcools linéaires ou ramifiés comme l'éthanol ou l'isopropanol.
Un dérivé C-glycoside convenant à l'invention peut notamment être obtenu par la méthode de synthèse décrite dans le document WO 02/051828, dont le contenu est incorporé ici par référence.
Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention comprend un dérivé Cglycoside en quantité comprise entre 0,03 % et 30 % en poids de matière active (dérivé C-glycoside) par rapport au poids total de la composition, en particulier entre 0,03 % et % en poids de matière active par rapport au poids total de la composition, plus particulièrement entre 0,05 % et 5 % en poids de matière active par rapport au poids total de la composition.
Emulsion eau-dan-huile ou émulsion inverse
La composition selon l’invention est une émulsion eau-dans-huile dite émulsion inverse. Une émulsion inverse est généralement constituée d’une phase liquide huileuse, dans ce cas la phase continue, et d’une phase liquide aqueuse, dans ce cas la phase dispersée.
s’agit d’une dispersion de gouttelettes de la phase aqueuse dans la phase huileuse.
De plus, une émulsion selon la présente invention requiert la présence d’un tensioactif ou d’un émulsifiant pour assurer sa stabilité dans le temps.
Alkylpolvalycoside
La composition conforme à l’invention comprend au moins un tensioactif de type alkylpolyglycoside de formule (I) suivante :
R9(O)(G)x (I) dans laquelle le radical R9 est un radical alkyle linéaire ou ramifié en C14-C24,
G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, et x désigne une valeur allant de 1 à 10, de préférence de 1 à 4.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le ou les alkyl polyglycosides sont choisis parmi les composés de formule (I’) suivante :
Rg’-O-G (I’) dans laquelle :
le radical R9’ est un radical alkyle ramifié, de préférence saturé, comportant de 14 à 24 atomes de carbone, de préférence de 18 à 22 atomes de carbone, et G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, de préférence un reste xylose.
Au sens de la présente invention, on entend par « alkylpolyglycoside », un alkylmonooside (degré de polymérisation 1) ou alkylpolyoside (degré de polymérisation supérieur à 1). Dans le cadre de la présente invention, les alkylpolyglycosides peuvent être utilisés seuls ou sous forme de mélanges de plusieurs alkylpolyglycosides.
Dans un mode de réalisation préféré, G peut être choisi parmi le glucose, le dextrose, le saccharose, le fructose, le galactose, le maltose, le maltotriose, le lactose, le cellobiose, le mannose, le ribose, le dextrane, le talose, l’allose, le xylose, le levoglucane, la cellulose ou l’amidon, et désigne plus préférentiellement le glucose, le fructose, le xylose ou le galactose.
Il est en outre à noter que chaque unité de la partie polyoside de l’alkylpolyglycoside peut être sous forme isomérique a ou β, sous forme L ou D et la configuration du reste saccharide peut être de type furanoside ou pyranoside.
Il est bien entendu possible d’utiliser des mélanges d’alkylpolyosides, susceptibles de différer les uns des autres par la nature du motif alkyle porté et/ou la nature de la chaîne polyoside porteuse.
Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, l’alkylpolyglycoside est un alkylpolyglucoside, dans lequel R9 représente plus particulièrement un radical oléyle (radical insaturé en C18) ou isostéaryle (radical saturé en C18), G désigne le glucose, x est une valeur allant de 1 à 2, notamment l'isostéaryl-glucoside, l'oléyl-glucoside et leurs mélanges.
Dans un autre mode de réalisation préféré de l’invention, l’alkylpolyglycoside est un alkylpolyxyloside, dans lequel R9 représente plus particulièrement un radical octyldodécyl, G désigne le xylose et x est égal à 1, de formule :
Avantageusement, le tensioactif de type alkylpolyglycoside est présent dans une teneur allant de 0,02 à 10 % en poids, particulièrement de 1 à 5 % en poids et plus particulièrement d’environ 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode particulier de l’invention, l’alkylpolyglycoside peut être utilisé en mélange avec un coémulsionnant, plus spécialement avec au moins un alcool gras, et notamment un alcool gras comportant de 14 à 24 atomes de carbone et de préférence un alcool gras ayant la même chaîne grasse que celle de l’alkylpolyglycoside.
Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, le mélange formé par le tensioactif de type alkylpolyglycoside et l’alcool gras est présent dans une teneur allant de 0,02 à 10 % en poids, particulièrement de 1 à 5 % en poids et plus particulièrement d’environ 2 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Dans un mode de réalisation particulier, lorsque l’alkylpolyglycoside est l'isostéarylglucoside, il est avantageusement mélangé avec l'alcool isostéarylique. Un tel mélange est notamment commercialisé sous la dénomination Montanov WO18 par la société SEPPIC.
Dans un autre mode de réalisation, lorque l’alkylpolyglycoside est l'oleylglucoside, il est avantageusement mélangé avec l'alcool oléylique, éventuellement sous forme d'une composition autoémulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO92/06778.
Dans un autre mode de réalisation de l’invention, lorsque l’alkylpolyglycoside est l’octyldodécylxyloside, il est avantageusement mélangé avec l’octyldodécanol.
Ainsi, avantageusement l’alkylpolyglycoside est l’octyldodécylxyloside et l’alcool gras est l’octyldodécanol.
Un tel mélange est notamment commercialisé sous la dénomination FLUIDANOV 20X par la société SEPPIC (constitué d’environ 20 à 30 % d’octyldodécylxyloside et d’environ 70 à 80 % d’octyldodécanol).
Dans un tel mode de réalisation de l’invention, la quantité d’octyldodécylxyloside utilisée dans la composition selon l’invention va de 20 à 30 % en poids par rapport au poids total du mélange d’octyldodécylxyloside et d’octyldodécanol.
De manière similaire, la quantité d’octyldodécanol utilisée dans la composition selon l’invention va de 70 à 80% en poids par rapport au poids total du mélange d’octyldodécylxyloside et d’octyldodécanol.
Avantageusement, le mélange d’octyldodécylxyloside et d’octyldodécanol est présent dans une teneur allant de 0,02 à 10 % en poids, particulièrement de 1 à 5 % en poids et plus particulièrement d’environ 2 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation particulier, l’alkylpolyglycoside peut constituer le système tensioactif principal de la composition.
Par « système tensioactif principal », on entend un système qui, en son absence, ne conduit pas à la formation d’une composition stable.
Par « principal » on entend que tout éventuel tensioactif additionnel, autre que le ou les alkylpolyglycosides selon l’invention, ou le mélange de l’alkylpolyglycoside selon l’invention avec un coémulsionnant, plus spécialement avec au moins un alcool gras, et notamment un alcool gras ayant la même chaîne grasse que celle de l’alkylpolyglycoside, est présent en une teneur n’excédant pas 1 %, et de préférence n’excédant pas 0,5 %.
Tensioactif émulsionnant additionnel
Dans un mode de réalisation particulier, la composition selon l’invention comprend au moins un tensioactif émulsionnant additionnel, de préférence choisi parmi le groupe formé par les esters de polyhydroxystearates, les esters de polyglycols et les ethers de polyols.
Dans un mode de réalisation particulier, le tensioactif émulsionnant additionnel utilisé est le polyhydroxystearate de polyéthylèneglycol commercialisé par la société Croda sous le nom ARLACEL P135 ou le produit de nom INCI PEG-30 Dipolyhydroxystearate commercialisé par la société Croda sous le nom CITHROL DPHS-SO (MV).
Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le ratio massique entre le tensioactif de type alkylpolyglycoside selon l’invention et le tensioactif émulsionnant additonnel est d’environ 4/1.
Dans un autre mode de réalisation préféré de l’invention, le ratio massique entre le mélange de l’alkylpolyglycoside selon l’invention avec un alcool gras, et notamment un alcool gras ayant la même chaîne grasse que celle de l’alkylpolyglycoside, de préférence le mélange octyldodécyl xyloside et l’octyldodécanol, et le tensioactif émulsionnant additonnel est d’environ 4/1.
Phase huileuse
Au sens de l’invention, une phase huileuse comprend au moins une huile.
On entend par « huile », tout corps gras sous forme liquide à température ambiante à pression atmosphérique.
Une phase huileuse convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon l’invention peut comprendre des huiles hydrocarbonées, siliconées, fluorées ou non, ou leurs mélanges.
Les huiles pourront être volatiles ou non volatiles.
Elles peuvent être d’origine animale, végétale, minérale ou synthétique.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile non volatile », une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O.
On entend par « huile fluorée », une huile comprenant au moins un atome de fluor.
On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone.
Les huiles peuvent éventuellement comprendre des atomes d’oxygène, d’azote, de soufre et/ou de phosphore, par exemple, sous la forme de radicaux hydroxyles ou acides. Par « huile volatile », on entend, au sens de l’invention, toute huile susceptible de s’évaporer au contact de la peau en moins d’une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L’huile volatile est un composé cosmétique volatil, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, notamment ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1 300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Huiles volatiles
Les huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées, ou siliconées.
On peut notamment citer parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone les alcanes ramifiés en Cs-Cw comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en Cs-Cw, l’isododécane, l’isodécane, l’isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en Cs-Cw comme le néopentanoate d’iso-hexyle, et leurs mélanges. De préférence, la ou les huiles volatiles hydrocarbonées sont choisies parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, en particulier parmi l’isododécane, l’isodécane, l’isohexadécane, et est notamment l’isohexadécane.
On peut également citer les alcanes linéaires volatils comprenant de 8 à 16 atomes de carbone, en particulier de 10 à 15 atomes de carbone, et plus particulièrement de 11 à 13 atomes de carbone, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 1497, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, les mélanges de nundécane (Cn) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO 2008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges.
Comme huiles volatiles siliconées, on peut citer les huiles volatiles siliconées linéaires telles que l’hexamethyldisiloxane, l’octamethyltrisiloxane, le decamethyltetrasiloxane, le tetradecamethylhexasiloxane, l’hexadecamethylheptasiloxane et le dodecaméthylpentasiloxane.
Comme huiles volatiles siliconées cycliques, on peut citer l’hexamethylcyclotrisiloxane, l’octamethylcylotetrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane et le dodecamethylcyclohexasiloxane.
Huiles non volatiles
La composition selon l’invention peut comprendre une huile non volatile.
Il relève des compétences de l’homme du métier de choisir la nature et la quantité d’huile(s) non volatile(s) susceptible(s) d’être introduite(s) dans la composition sans en altérer les propriétés.
Lorsqu’elles sont présentes, les huiles non volatiles peuvent, notamment, être choisies parmi les huiles hydrocarbonées, fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer :
les huiles hydrocarbonées d’origine animale, les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, comme le dicapryl ether, les esters de synthèse, comme les huiles de formule R11COOR12, dans laquelle Ru représente un reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R12 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ru + R12 soit >10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d’alcool et d’acide gras, comme par exemple, l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le stéarate d’isopropyle, le stéarate d’octyle, les esters hydroxylés, comme le lactate d’isostéaryle, l’hydroxystéarate d’octyle, les ricinoléates d’alcools ou de polyalcools, le laurate d’hexyle, les esters de l’acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, les esters de l’acide isononanoïque, comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle, les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, et leurs mélanges, les huiles siliconés non phénylées, comme par exemple la caprylyl méthycone, et les huiles siliconés phénylées, comme par exemple les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cSt, la triméthylpentaphényltrisiloxane, et leurs mélanges ; ainsi que les mélanges de ces différentes huiles.
Une composition selon l’invention peut comprendre de 1 % à 95 % en poids, mieux de
1,5 % à 40 % en poids, de préférence de 2 % à 35 % en poids d’huile(s) par rapport au poids total de ladite composition.
La composition selon l’invention peut également comprendre au moins un composé gras pâteux à température ambiante. Par corps gras pâteux au sens de l'invention, on entend des corps gras ayant un point de fusion allant de 20 à 55 °C, de préférence 25 à 45 °C, et/ou une viscosité à 40°C allant de 0,1 à 40 Pa.s (1 à 400 poises), de préférence 0,5 à 25 Pa.s, mesurée au Contraves TV ou Rhéomat 80, équipé d'un mobile tournant à 60 Hz. L'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité, parmi les mobiles MS-r3 et MS-r4, sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure du composé pâteux testé. De préférence, ces corps gras sont des composés hydrocarbonés, éventuellement de type polymérique ; ils peuvent également être choisis parmi les composés siliconés; ils peuvent aussi se présenter sous forme d'un mélange de composés hydrocarbonés et/ou siliconés. Dans le cas d'un mélange de différents corps gras pâteux, on utilise de préférence les composés pâteux hydrocarbonés (contenant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement des groupements ester), en proportion majoritaire.
Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées ou les lanolines oxypropylènées ou le lanolate d’isopropyle, ayant une viscosité de 18 à 21 Pa.s, de préférence 19 à 20,5 Pa.s, et/ou un point de fusion de 30 à 55°C et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone (point de fusion de l'ordre de 20 à
35°C et/ou viscosité à 40°C allant de 0,1 à 40 Pa.s) comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux comme l'acide poly(12-hydroxystéarique) et leurs mélanges.
On peut aussi citer les corps gras pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55°C, comme les stearyl dimethicones notamment ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514, et leurs mélanges.
La composition selon l’invention peut également comprendre au moins une cire à température ambiante. Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25°C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30°C pouvant aller jusqu'à 120°C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles éventuellement présentes et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent une température de fusion supérieure à 25°C et mieux supérieure à 45°C. Comme cire utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Camauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone.
Gélifiants lipophiles
Selon une variante de l’invention, la phase huileuse est gélifiée.
La composition selon l’invention peut ainsi comprendre au moins un gélifiant lipophile.
On entend par « gélifiant lipophile » au sens de la présente invention, un composé apte à gélifier la phase huileuse des compositions selon l’invention.
Le gélifiant lipophile est donc présent dans la phase huileuse de la composition. Le gélifiant est liposoluble ou lipodispersible.
Comme il ressort de ce qui suit, le gélifiant lipophile est avantageusement choisi parmi les gélifiants particulaires, les silices, les esters de dextrine, les polymères à liaison hydrogène, les polyamides et leurs mélanges.
Les gélifiants particulaires
Le gélifiant particulaire éventuellement mis en œuvre selon la présente invention se présente sous forme de particules, de préférence sphériques.
A titre représentatif des gélifiants particulaires lipophiles convenant à l’invention peuvent être tout particulièrement cité les argiles modifiées, les silices comme les silices pyrogénées et les aérogels de silice hydrophobes, les esters de dextrine, les polymères à liaison hydrogène et les polyamides.
Les argiles modifiées
La composition selon l’invention peut comprendre au moins une argile modifiée lipophile. Les argiles peuvent être naturelles ou synthétiques et elles sont rendues lipophiles par un traitement avec un sel d’alkyl ammonium comme un chlorure d’ammonium en Cio à C22, par exemple le chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium.
Elles peuvent être choisies parmi les bentonites en particulier les hectorites et les montmorillonites, les beidellites, les saponites, les nontronites, les sépiolites, les biotites, les attapulgites, les vermiculites et les zéolites.
De préférence, elles sont choisies parmi les hectorites.
De préférence, on utilise à titre d’argiles lipophiles les hectorites modifiées par un chlorure d’ammonium en C10 à C22, comme l’hectorite modifiée par du chlorure de distéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société Elementis ou le gel de bentone dans isododécane commercialisé sous la dénomination Bentone Gel ISD V® (Isododécane 87 %/Disteardimonium Hectorite 10 %/Propylène carbonate 3 %) par la société Elementis.
Les silices
La phase huileuse d’une composition selon l’invention peut également comprendre à titre de gélifiant une silice pyrogénée ou des particules d’aérogel de silice.
a) Silice pyrogénée
Convient tout particulièrement à l’invention, la silice pyrogénée traitée hydrophobe en surface. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe.
Les groupements hydrophobes peuvent être :
des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l’hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812® par la société Degussa, CAB-O-SIL TS-530® par la société Cabot.
des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica diméthyl silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972®, et Aerosil R974® par la société Degussa, CAB-O-SIL TS-610® et CAB-O-SIL TS-720® par la société Cabot.
b) Aéroqels de silice hydrophobes
La phase huileuse d’une composition selon l’invention peut également comprendre à titre de gélifiant au moins des particules d’aérogels de silice.
Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d’un gel de silice par de l’air.
Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d’un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d’éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and SchererG.W., Sol-Gel Science : New York : Academie Press, 1990.
Les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, mieux de 1 à 1000 pm, de préférence de 1 à 100 pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
Selon un mode de réalisation, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 30 pm, de préférence de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d’absorption d’azote appelée méthode BET (Brunauer - Emmet - Teller) décrite dans « The journal of the American Chemical Society», vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées.
Les tailles des particules d’aérogel de silice peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., « Light Scattering by Small Particles », Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 600 à 800 m2/g.
Les particules d’aérogel de silice utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée p allant de 0,02 g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03 g/cm3 à 0,08 g/cm3, en particulier allant de 0,05 g/cm3 à 0,08 g/cm3.
Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée :
On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l’éprouvette sur l’appareil STAV 2003 de chez Stampf Volumeter ; l’éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu’à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2 %) ; puis on mesure directement sur l’éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport m/Vf, en l’occurrence 40/Vf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g).
Selon un mode de réalisation préféré, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume SV allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3.
La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = Sm x p ; où p est la densité tassée exprimée en g/cm3 et SM est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut.
De préférence, les particules d’aérogels de silice hydrophobe selon l’invention ont une capacité d’absorption d’huile mesurée au Wet Point allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.
La capacité d’absorption mesurée au Wet Point, et notée Wp, correspond à la quantité d’huile qu’il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène.
Elle est mesurée selon la méthode dite de Wet Point ou méthode de détermination de prise d’huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d’huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du Wet Point, décrite ci-dessous :
On place une quantité m = 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l’huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d’huile dans la poudre, on mélange à l’aide d’une spatule et on continue d’ajouter de l’huile jusqu’à la formation de conglomérats d’huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l’huile à raison d’une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l’addition d’huile lorsque l’on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d’huile utilisé.
La prise d’huile correspond au rapport Vs/m.
Les aérogels utilisés selon la présente invention sont des aérogels de silice hydrophobe, de préférence de silice silylée (nom INCI : silica silylate).
Par « silice hydrophobe », on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l’hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si-Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles.
Concernant la préparation de particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725.
On utilisera de préférence des particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles, de préférence de nom INCI Silica silylate.
A titre de d’aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l’invention, on peut citer par exemple l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 ou VM-2270 (nom INCI : Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d’environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g.
On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références Aerogel TLD 201, Aerogel OGD 201, Aerogel TLD 203, ENOVA® Aerogel MT 1100, ENOVA Aerogel MT 1200.
On utilisera de préférence l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g.
Un tel aérogel permet avantageusement de favoriser la résistance du dépôt au sébum et à la sueur.
Esters de dextrine
La composition selon l’invention peut comprendre à titre de gélifiant lipophile au moins un ester de dextrine.
En particulier, la composition comprend de préférence au moins un ester de dextrine et d’acide gras, de préférence en C12 à C24, en particulier en C14 à Cw, ou leurs mélanges.
De préférence, l’ester de dextrine est un ester de dextrine et d’acide gras en C12-C18, en particulier en C14-C18.
De préférence, l’ester de dextrine est choisi parmi le myristate de dextrine et/ou le palmitate de dextrine, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, l’ester de dextrine est le myristate de dextrine, tel que celui notamment commercialisé sous le nom de Rheopearl MKL-2 par la société Chiba Flour Milling.
Selon un mode de réalisation préféré, l’ester de dextrine est le palmitate de dextrine. Celui-ci peut par exemple être choisi parmi ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL® ou Rheopearl KL® ou Rheopearl® KL2 par la société Chiba Flour Milling.
Les polymères à liaison hydrogène
A titre représentatif des polymères à liaison hydrogène convenant à l’invention peuvent être tout particulièrement cité les polyamides et en particulier les polyamides hydrocarbonés et les polyamides siliconés.
Les polyamides
La phase huileuse d’une composition selon l’invention peut comprendre au moins un polyamide choisi parmi les polyamides hydrocarbonés, les polyamides siliconés, et leurs mélanges.
Par « polyamide », on entend au sens de l’invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition amide, de préférence au moins 3 motifs de répétition amide et mieux encore 10 motifs de répétition amide.
a) Polyamide hydrocarboné
Avantageusement, ce polyamide de la composition selon l’invention présente une masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000 g/mol notamment allant de 1000 à 100 000 g/mol, en particulier inférieure à 50 000 g/mol notamment allant de 1000 à
000 g/mol, et plus particulièrement allant de 1000 à 30 000 g/mol, de préférence de 2000 à 20 000 g/mol, et mieux de 2000 à 10 000 g/mol.
Ce polyamide, est non soluble dans l’eau, notamment à 25°C.
Selon un premier mode de réalisation de l’invention le polyamide utilisé est un polyamide de formule (III) :
X©c—R,-C—NH-R^NH-I-C—FL—c-x
L II 2 || 3 |n || 2 H
O 0 O O (ni) dans laquelle X représente un groupe -N(Ri)2 ou un groupe -ORi dans lequel Ri est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cs à C22, pouvant être identique ou différents l’un de l’autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5 ;
et leurs mélanges.
Selon un mode particulier, le polyamide utilisé est un polyamide à terminaison amide de formule (Ilia) :
X-^C—R?-C—NH-Rî—NH-[-C—R?—C-X
L II z || 3 In H 2 H
0 0 0 (Hla) dans laquelle X représente un groupe -N(Ri)2 dans lequel Ri est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cs à C22, pouvant être identique ou différents l’un de l’autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5;
et leurs mélanges.
La phase huileuse d’une composition selon l’invention peut comprendre en outre, de façon additionnelle dans ce cas, au moins un polyamide additionnel de formule (IlIb) :
X —C—R.7- c—N H - R^- N H -4- C — R5— C~X
Il II 3 n II 2 II
O O O O (lllb) dans laquelle X représente un groupe -OR1 dans lequel Ri est un radical alkyl linéaire ou ramifié en Cs à C22, de préférence en Cw à C22, pouvant être identique ou différents l’un de l’autre, R2 est un résidu de dimère diacide en C28-C42, R3 est un radical éthylène diamine, n est compris entre 2 et 5, tels que les produits commerciaux vendus par la société Arizona Chemical sous les noms Uniclear 80 et Uniclear 100 ou encore Uniclear 80 V, Uniclear 100 V et Uniclear 100 VG, dont le nom INCI est « éthylènediamine/stéaryl dimère dilinoléate copolymère ».
b) Polyamide siliconé
Les polyamides siliconés sont de préférence solides à la température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Les polyamides siliconés peuvent préférentiellement être des polymères comprenant au moins un motif de formule (IV) ou (V) :
rR4 Ί r'
c—nh—yo
NH ïl (iv) ou
“R* “ | r! | ||||
-NH—x— | -5 | ;n- | ---X- -- p v p | ||
R* | | fi ιΐ g/ O O m | n |
(V) dans lesquelles :
• R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi
parmi : | - les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en Ci à C40, |
saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d’oxygène, de soufre et/ou d’azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de fluor,
- les groupes aryles en C6 à Cio, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en Ci à C4,
- les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d’oxygène, de soufre et/ou d’azote, • les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en Ci à C30, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes d’oxygène et/ou d’azote, • Y est un groupe divalent alkylène linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylarylène ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en Ci à C50, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d’oxygène, de soufre et/ou d’azote, et/ou porter comme substituant l’un des atomes ou groupes d’atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en C3 à Ce, alkyle en Ci à C40, aryle en C5 à C10, phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en Ci à C3, hydroxyalkyle en Ci à C3et amino alkyle en Ci à Ce, ou
Y représente un groupe répondant à la formule :
dans laquelle
- T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et
- R8 représente un groupe alkyle en Ci à C50, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, • n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200 et m est un nombre entier allant de 1 à 1000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 200.
Selon un mode particulier, le polyamide siliconé comprend au moins un motif de formule (III) où m va de 50 à 200, en particulier de 75 à 150, et de préférence de l’ordre de 100.
De préférence encore R4, R5, R6 et R7 représentent indépendamment, un groupe alkyle en Ci à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle dans la formule (III).
A titre d’exemple de polymère siliconé utilisable, on peut citer un des polyamides siliconés, obtenus conformément aux exemples 1 à 3 du document US 5,981,680.
On peut citer les composés commercialisés par la société Dow Corning sous le nom DC 2-8179 (DP 100) et DC 2-8178 (DP 15) dont le nom INCI est « Nylon-611/dimethicone copolymères » c’est-à-dire des copolymères Nylon-611/dimethicone. Les polymères et/ou copolymères siliconés ont avantageusement une température de transition de l’état solide à l’état liquide allant de 45°C à 190°C. De préférence, ils présentent une température de transition de l’état solide à l’état liquide allant de 70 à 130°C et mieux de 80°C à 105°C.
On peut également citer les particules de polyamide Nylon 6, de Nylon 6-6 de Nylon 12 ou de Nylon 6-12, en particulier des particules de Nylon-12, ayant une diamètre moyen de particule de 20 ium, commercialisées notamment par la société ARKEMA sous la dénomination commerciale ORGASOL 2002 D NATCOS 204.
Le(s) gélifiant(s) lipophile(s) peuvent être mis en œuvre à raison de 0,1 % à 7 % en poids, et en particulier de 0,5 % à 4% en poids par rapport au poids total de la composition.
Phase aqueuse
La phase aqueuse de la composition selon l’invention comprend de l’eau et éventuellement un solvant hydrosoluble.
Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique).
Les solvants hydrosolubles utilisables dans la composition de l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans la composition conforme à l’invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol et l’isopropanol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2-C4.
La phase aqueuse peut être présente dans la composition en une teneur allant de 5 % à 95 %, mieux de 30 % à 80 % en poids, de préférence de 40 % à 75 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
Selon une autre variante de réalisation, la phase aqueuse d’une composition selon l’invention peut comprendre au moins un polyol en C2-C32.
Par «polyol», il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres.
De préférence, un polyol conforme à la présente invention est présent sous forme liquide à température ambiante.
Un polyol convenant à l’invention peut être un composé de type alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, portant sur la chaîne alkyle au moins deux fonctions OH, en particulier au moins trois fonctions -OH, et plus particulièrement au moins quatre fonctions -OH.
Les polyols convenant avantageusement pour la formulation d’une composition selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 32 atomes de carbone, de préférence 3 à 16 atomes de carbone.
Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi l’éthylèneglycol, le pentaérythritol, le triméthylolpropane, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le 1,3 propanediol, le butylène glycol, le 1,3-butylène glycol, l’isoprène glycol, le pentylène glycol, l’héxylène glycol, le caprylyl glycol, le glycérol, l’éthylhexyl glycerol, les polyglycérols, tels que les oligomères du glycérol comme le diglycérol, les polyéthylènes glycols, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, ledit polyol est choisi parmi l’éthylèneglycol, le pentaérythritol, le triméthylolpropane, le propylène glycol, le glycérol, les polyglycérols, les polyéthylènes glycols, et leurs mélanges.
Selon un mode particulier, la composition de l’invention peut comprendre au moins un glycol.
Ledit(s) solvant(s) hydrosoluble(s) est/sont généralement présent(s) dans la composition en une quantité d’au moins 3% en poids, de préférence allant de 10 à 20 % en poids par rapport au poids total de ladite composition.
Gélifiants hydrophiles
Selon une variante de l’invention, la phase aqueuse est gélifiée.
La composition selon l’invention peut ainsi comprendre au moins un gélifiant hydrophile. On entend par « gélifiant hydrophile » au sens de la présente invention, un composé apte à gélifier la phase aqueuse des compositions selon l’invention.
Le gélifiant hydrophile est donc présent dans la phase aqueuse de la composition.
Le gélifiant peut être hydrosoluble ou hydrodispersible.
L’agent gélifiant hydrophile peut être choisi parmi les gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle, les gélifiants polymériques synthétiques et leurs mélanges.
Gélifiants polymériques naturels ou d’origine naturelle
Les gélifiants hydrophiles polymériques convenant à l’invention peuvent être naturels ou d’origine naturelle.
Au sens de l’invention, l’expression « d’origine naturelle » entend désigner les gélifiants polymériques obtenus par modification des gélifiants polymériques naturels.
Ces gélifiants peuvent être particulaires ou non particulaires.
Plus précisément, ces gélifiants relèvent de la catégorie des polysaccharides.
D’une manière générale, les polysaccharides peuvent être distingués en plusieurs catégories.
Ainsi les polysaccharides convenant à l’invention peuvent être des homopolysaccharides à l’image des fructanes, glucanes, galactanes et mannanes ou des hétéropolysaccharides à l’image de l’hémicellulose.
De même, il peut s’agir de polysaccharides linéaires à l’image du pullulan ou ramifiés à l’image de la gomme arabique et l’amylopectine, ou mixtes à l’image de l’amidon.
Plus particulièrement, les polysaccharides convenant à l’invention peuvent être distingués selon qu’ils sont amylacés ou non.
A titre d’exemple de polysaccharides non amylacés on peut citer les carraghénanes, en particulier la kappa-carraghenane, la gomme de gellane, l’agar-agar, la gomme de xanthane, les composés à base d’alginate, en particulier l’alginate de sodium, la gomme de scéroglucane, la gomme de guar, l’inuline, le pullulan, et leurs mélanges.
On peut également citer l’acide hyaluronique, ou l’un de ses sels tel que le sel de sodium, tel que l’hyaluronate de sodium.
Gélifiants polymériques synthétiques
Au sens de l’invention, le terme synthétique signifie que le polymère n’est ni naturellement existant ni ne dérive d’un polymère d’origine naturelle.
Le gélifiant hydrophile polymérique synthétique considéré selon l’invention peut être particulaire ou non.
Au sens de l’invention, le terme particulaire signifie que le polymère se présente sous forme de particules, de préférence sphériques.
Comme il ressort de ce qui suit, le gélifiant hydrophile polymérique est avantageusement choisi parmi les homo- ou co-polymères acryliques réticulés ; les polymères associatifs en particulier les polymères associatifs de type polyuréthane ; les polyacrylamides et les polymères et copolymères d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, réticulés et/ou neutralisés ; les polymères carboxyvinyliques, modifiés ou non, et leurs mélanges, notamment tel que défini ci-après.
Gélifiants polymériques synthétiques particulaires
Ils sont de préférence choisis parmi les polymères réticulés.
Il peut notamment s’agir d’homo- ou co-polymères acryliques réticulés, de préférence partiellement neutralisés ou neutralisés, qui se présentent sous forme particulaire.
Selon un mode de réalisation, le gélifiant particulaire selon la présente invention est choisi parmi les polyacrylates de sodium réticulés. De préférence, il présente, à l’état sec ou non hydraté, une taille moyenne inférieure ou égale à 100 pm, de préférence inférieure ou égale à 50 pm. La taille moyenne des particules correspond au diamètre moyen en masse (D50) mesurée par granulométrie laser ou autre méthode équivalente connue de l’homme du métier.
Ainsi, de préférence, le gélifiant particulaire selon la présente invention est choisi parmi les polyacrylates de sodium réticulés, de préférence sous forme de particules ayant une taille moyenne (ou diamètre moyen) inférieure ou égale à 100 microns, de préférence encore sous forme de particules sphériques.
A titre d’exemple de polyacrylates de sodium réticulés on peut citer ceux commercialisés sous les dénominations Octacare X100, X110 et RM 100 par la société Avecia, ceux commercialisés sous les dénominations Flocare GB300 et le Flosorb 500 par la société SNF, ceux commercialisés sous les dénominations Luquasorb 1003, Luquasorb 1010, Luquasorb 1280 et Luquasorb 1110 par la société BASF, ceux commercialisés sous les dénominations Water Lock G400 et G430 (nom INCI : Acrylamide/Sodium acrylate copolymer) par la société Grain Processing.
On peut également citer les microsphères de polyacrylate réticulées telles que par exemple celles commercialisées sous la dénomination AQUAKEEP® 10 SH NF proposé par la société Sumitomo Seika.
Gélifiants polymériques synthétiques non particulaires
Cette famille de gélifiant peut être détaillée en les sous-familles qui suivent :
1. Les polymères associatifs,
2. Les polyacrylamides et les polymères et copolymères d’acide 2- acrylamido 2 méthylpropane sulfonique, réticulés et/ou neutralisés, et
3. Les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non.
Plus particulièrement, les polymères utilisés convenant à titre de gélifiant aqueux pour l’invention peuvent être des homopolymères ou copolymères, réticulés ou non-réticulés comportant au moins le monomère acide acrylamido 2-méthyl propane sulfonique (AMPS®), sous forme partiellement ou totalement neutralisée par une base minérale autre que l’ammoniaque, telle que la soude ou la potasse.
Ils sont de préférence neutralisés totalement ou pratiquement totalement neutralisés, c’est-à-dire neutralisés à au moins 90 %.
Ces polymères d’AMPS® selon l’invention peuvent être réticulés ou non-réticulés.
Lorsque les polymères sont réticulés, les agents de réticulation peuvent être choisis parmi les composés à polyinsaturation oléfinique couramment utilisés pour la réticulation des polymères obtenus par polymérisation radicalaire.
Les polymères d’AMPS® hydrosolubles ou hydrodispersibles de l’invention ont de préférence une masse molaire allant de 50 000 g/mole à 10 000 000 g/mole, de préférence de 80 000 g/mole à 8 000 000 g/mole, et de façon encore plus préférée de 100 000 g/mole à 7 000 000 g/mole.
Comme homopolymères hydrosolubles ou hydrodispersibles d’AMPS convenant à l’invention, on peut citer par exemple les polymères réticulés ou non d’acrylamido-2methyl propane sulfonate de sodium tel que celui utilisé dans le produit commercial
Simulgel 800 (nom CTFA : Sodium Polyacryloyldimethyl Taurate), les polymères réticulés d’acrylamido-2-methyl propane sulfonate d’ammonium (nom INCI : Ammonium Polydiméthyltauramide) que ceux décrits dans le brevet EP 0 815 928 B1 et tel que le produit vendu sous le nom commercial Hostacerin AMPS® par la société Clariant.
Comme copolymères hydrosolubles ou hydrodispersibles d’AMPS conformes à l’invention, on peut citer par exemple :
- les copolymères réticulés acrylamide/acrylamido-2-methyl propane sulfonate de sodium tels que celui utilisé dans le produit commercial SEPIGEL 305 (nom CTFA : Polyacrylamide/Ci3-Ci4 Isoparaffin/ Laureth-7) ou celui utilisé dans le produit commercial vendu sous la dénomination Simulgel 600 (nom CTFA : Acrylamide/Sodium acryloyldiméthyltaurate/lsohexadécane/Polysorbate-80) par la société Seppic ;
- les copolymères d’AMPS® et de vinylpyrrolidone ou de vinylformamide tels que celui utilisé dans le produit commercial vendu sous la dénomination Aristoflex AVC® par la société Clariant (nom CTFA : Ammonium Acryloyldiméthyltaurate/ VP Copolymer) mais neutralisé par la soude ou la potasse ;
- les copolymères d’AMPS® et d’acrylate de sodium, comme par exemple le copolymère AMPS/acrylate de sodium tel que celui utilisé dans le produit commercial vendu sous la dénomination Simulgel EG® par la société Seppic ou sous le nom commercial Sepinov EM (nom CTFA : Hydroxyéthyl Acrylate/Sodium Acryloyldiméthyl taurate copolymer) ;
- les copolymères d’AMPS® et d’hydroxyéthyl acrylate, comme par exemple le copolymère AMPS®/hydroxyéthyl acrylate tel que celui utilisé dans le produit commercial vendu sous la dénomination Simulgel NS® par la société Seppic (nom CTFA : Hydroxyéthyl Acrylate/Sodium Acryloyldiméthyltaurate copolymer (And) Squalane (And) Polysorbate 60) ou comme le produit commercialisé sous le nom Copolymère Acrylamido-2-Méthyl propane Sulfonate de Sodium/Hydroxyéthylacrylate comme le produit commercial Sepinov EMT 10 (nom INCI : Hydroxyéthyl Acrylate/Sodium Acryloyldiméthyl taurate copolymer).
Les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non peuvent être des copolymères issus de la polymérisation d’au moins un monomère (a) choisi parmi les acides carboxyliques à insaturation a,b-éthylénique ou leurs esters, avec au moins un monomère (b) à insaturation éthylénique comportant un groupement hydrophobe.
Parmi lesdits polymères ci-dessus, on préfère tout particulièrement selon la présente invention, les copolymères acrylate/Cio-C3o-alkylacrylate (nom INCI : Acrylates/Cio-30 Alkyl acrylate Crosspolymer) tels que les produits commercialisés par la société Lubrizol sous les dénominations commerciales Pemulen TR-1, Pemulen TR-2, Carbopol 1382,
Carbopol EDT 2020, Carbopol Ultrez 20 Polymer et encore plus préférentiellement le Pemulen TR-2.
Parmi les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non, on peut encore citer les polyacrylates de sodium tels que ceux commercialisés sous la dénomination Cosmedia SP® contenant 90 % de matière sèche et 10 % d’eau, ou Cosmedia SPL® en émulsion inverse contenant environ 60 % de matière sèche, une huile (polydecene hydrogéné) et un tensio-actif (PPG-5 Laureth-5), tous deux vendus par la société Cognis.
On peut également citer les polyacrylates de sodium partiellement neutralisés se trouvant sous forme d’une émulsion inverse comprenant au moins une huile polaire, par exemple celui vendu sous la dénomination Luvigel® EM par la société BASF.
Les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non peuvent être également choisi parmi les homopolymères d’acide (méth)acrylique réticulés.
Par « (méth)acrylique » au sens de la présente demande, on entend « acrylique ou méthacrylique ».
A titre d’exemple, on peut citer ceux vendus par Lubrizol sous les dénominations Carbopol, 910, 934, 940, 941, 934 P, 980, 981, 2984, 5984, Carbopol Ultrez 10 Polymer, ou par 3V-Sigma sous la dénomination Synthalen® K, Synthalen® L, ou Synthalen® M.
Parmi les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non, on peut en particulier citer le Carbopol (nom CTFA : carbomer) et le Pemulen (nom CTFA : Acrylates/Cio-30 akyl acrylate crosspolymer) commercialisés par la société Lubrizol.
Le(s) gélifiant(s) hydrophile(s) peuvent être mis en œuvre à raison de 0,1 % à 7 % en poids, et en particulier de 0,5 % à 4% en poids par rapport au poids total de la composition.
La composition selon l’invention peut en outre comprendre au moins un composé additionnel choisi parmi les charges, les nacres, les pigments ou les actifs, tels que les actifs hydratants ou anti-vieillissement et les filtres solaires.
Ledit ledit composé additionnel est avantageusement présent en une teneur allant de 0,01 à 15 % en poids et particulièrement de 0.1 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Nacres
La composition selon l’invention peut comprendre au moins une nacre.
Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
Une composition selon l’invention peut comprendre de 0 % à 15 % en poids de nacres, par rapport au poids total de ladite composition.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés, tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert avec de l’oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l’oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique, ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth. Il peut également s’agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d’oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques.
On peut également citer, à titre d’exemple de nacres, le mica naturel recouvert d’oxyde de titane, d’oxyde de fer, de pigment naturel ou d’oxychlorure de bismuth.
Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres Timica, Flamenco et Duochrome (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres Timiron commercialisées par la société Merck, les nacres sur base de mica Prestige commercialisées par la société Eckart et les nacres sur base de mica synthétique Sunshine commercialisées par la société Sun Chemical.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
De manière avantageuse, les nacres conformes à l’invention sont les micas recouverts de dioxyde de titane ou d’oxyde de fer ainsi que l’oxychlorure de bismuth
En particulier, de telles nacres peuvent être présentes dans une composition selon l’invention dans une teneur alalnt de 0.1 % à 15 % en poids, en particulier de 1 % à 8 %, poids, par rapport au poids total de la composition.
Pigments
La composition selon l’invention comprend avantageusement au moins un pigment.
On entend par « pigments » des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans un milieu aqueux, destinées à colorer et/ou opacifier la composition et/ou le dépôt résultant. Ces pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques.
De préférence, la composition comprend de 0,01 % à 25 % en poids, notamment de 0,1 % à 25 % en poids, en particulier de 1 % à 25 % en poids et de préférence de 5 % à 15 % en poids de pigments, par rapport au poids total de ladite composition.
Ces pigments peuvent être des pigments minéraux enrobés ou non.
Par « pigment minéral », on entend tout pigment qui répond à la définition de l’encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment inorganique. On peut citer, parmi les pigments minéraux utiles dans la présente invention, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique, le dioxyde de titane, les poudres métalliques comme la poudre d’aluminium et la poudre de cuivre. Les pigments minéraux suivants peuvent aussi être utilisés : Ta2Os, T13O5, Ti2C>3, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb2Os, CeO2, ZnS.
Ces pigments peuvent être également des pigments organiques.
Par « pigment organique », on entend tout pigment qui répond à la définition de l’encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment organique. Le pigment organique peut notamment être choisi parmi les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone.
Le ou les pigments organiques peuvent être choisis par exemple parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d’aniline, la mélanine, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références Cl 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, et les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu’ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771.
Ces pigments peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu’ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique recouvert au moins partiellement d’un pigment organique et au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau.
Le pigment peut aussi être une laque. Par laque, on entend les colorants insolubilisés adsorbés sur des particules insolubles, l’ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l’utilisation.
Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l’alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d’aluminium, et l’aluminium.
Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. On peut également citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D&C Red 21 (Cl 45 380),
D&C Orange 5 (Cl 45 370), D&C Red 27 (Cl 45 410), D&C Orange 10 (Cl 45 425), D&C Red 3 (Cl 45 430), D&C Red 4 (Cl 15 510), D&C Red 33 (Cl 17 200), D&C Yellow 5 (Cl 19 140), D&C Yellow 6 (Cl 15 985), D&C Green (Cl 61 570), D&C Yellow 1 O (Cl 77 002), D&C Green 3 (Cl 42 053), D&C Blue 1 (Cl 42 090).
A titre d’exemples de laques, on peut citer le produit connu sous la dénomination D&C Red 7 (Cl 15 850:1).
Les pigments peuvent être présents dans une composition selon l’invention dans une teneur alalnt de 0.1 % à 15 % en poids, en particulier de 1 % à 8 %, poids, par rapport au poids total de la composition.
Charge additionnelle
Avantageusement, une composition selon l’invention peut comprendre en outre une ou plusieurs charge(s) additionnelles(s) classiquement utilisée(s) dans les compositions de soin et/ou de maquillage et différentes des pigments, nacres.
Ces charges sont des particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition.
De nature minérale ou organique, naturelle ou synthétique, elles permettent de conférer à la composition les contenant de la douceur, de la matité et de l’uniformité au maquillage. En outre, ces charges permettent avantageusement de lutter contre différentes agressions telles que le sébum ou la sueur.
A titre illustratif de ces charges, peuvent être cités le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de poly-p-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l’hydro-carbonate de magnésium, l’hydroxyapatite, le sulfate de barium, les oxydes d'aluminium, les poudres de polyuréthane, les charges composites, les microsphères de silice creuses, et les microcapsules de verre ou de céramique. On peut également utiliser des particules, qui ont la forme de portions de sphères creuses, telles que décrites dans les demandes de brevet JP-2003 128 788 et JP-2000 191 789.
En particulier, de telles charges peuvent être présentes dans une composition selon l’invention dans une teneur alalnt de 0.1 % à 15 % en poids, en particulier de 1 % à 8 %, poids, par rapport au poids total de la composition.
Actif additionnel
Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l’invention comprend au moins un actif additionnel.
Pour une application en particulier de soin, une composition selon l’invention peut comprendre au moins un agent hydratant également appelé agent humectant.
De préférence, l’agent hydratant est de la glycérine.
Le ou les agents hydratants pourront être présents dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 40 % en poids, notamment de 0,5 % à 20 % en poids, voire de 1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
Pour une application en particulier de soin, une composition selon l’invention peut également comprendre au moins un actif anti-vieillissement. Les actifs anti-vieillissement ou anti-rides peuvent être choisis parmi tous les actifs susceptibles de traiter ou de prévenir tout signe de vieillissement de la peau. Ils peuvent être choisis par exemple parmi les agents anti-radicaux libres, les agents keratolytiques, les vitamines, les agents anti-élastase et anti-collagénase, les protides, les dérivés d’acides gras, les stéroïdes, les oligo-éléments, les agents blanchissants, les extraits d’algues et de planctons, les enzymes et coenzymes, les flavonoïdes, les céramides, les agents tenseurs, les agents myorelaxants, les sucres, et leurs mélanges.
1) Comme agents anti-radicaux libres et anti-oxydants, on peut citer notamment les dérivés de l'acide phosphonique tels que l'acide éthylène diamine tetra(méthylène phosphonique), l'acide hexaméthylène diamine tetra(méthylène phosphonique), l'acide diéthylène triamine penta(méthylènephosphonique), et leurs sels et en particulier leurs sels de sodium ; l'acide éthylène diamine tétracetique et ses sels tels que le sel de sodium ; la guanosine ; la superoxydismutase ; le tocopherol (vitamine E) et ses dérivés (acétate) ; l'éthoxyquine ; la lactoferrine ; la lactoperoxydase, et les dérivés nitroxydes ; les superoxyde dismutases ; le glutathion peroxydase ; les extraits végétaux à activité antiradicalaire tels que l'extrait aqueux de germe de blé commercialisé par la société Silab sous la référence Detoxiline ; les extraits végétaux riches en polyphénols tels que le thé vert, le raisin ; et leurs mélanges.
2) Comme agents kératolytiques, on peut citer par exemple les a-hydroxy-acides notamment les acides dérivés de fruits, comme les acides glycolique, lactique, malique, citrique, tartrique, mandélique, leurs dérivés et leurs mélanges ; les β-hydroxy-acides comme l’acide salicylique et ses dérivés tels que l'acide n-octanoyl-5-salicylique ou l'acide n-dodecanoyl-5-salicylique ; les α-ceto-acides comme l’acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés tels que ses sels comme l'ascorbate de sodium, l'ascorbylphosphate de magnésium ou de sodium ; ses esters comme l’acétate d’ascorbyle, le palmitate d’ascorbyle et le propionate d’ascorbyle, ou ses sucres comme l'acide ascorbique glycosylé, et leurs mélanges ; les α-ceto-acides ; les rétinoïdes comme le rétinol (vitamine A) et ses esters, le rétinal, l’acide rétinoïque et ses dérivés, ainsi que les rétinoïdes décrits dans les documents FR-A-2,570,377, EP-A-199636, EP-A-325540, EP-A-402072 ;l’adapalene ; les caroténoïdes ; et leurs mélanges.
3) Comme vitamines, outre les vitamines A, E et C indiquées ci-dessus, on peut citer en particulier la vitamine B3 (ou vitamine PP ou niacinamide) et ses dérivés (nicotinate de tocopherol, esters d’alcool nicotinyle et d’acides carboxyliques, 2-chloronicotinamide, 6methylnicotinamide, 6-aminonicotinamide, N-methyl-nicotinamide, N,Ndimethylnicotinamide, N-(hydroxymethyl)-nicotinamide, imide d’acide quinolinique, nicotinanilide, N-benzylnicotinamide, N-ethylnicotinamide, nifenazone, nicotinaldehyde, acide isonicotinique, acide methylisonicotinique, thionicotinamide, nialamide, acide 2mercaptonicotinique, nicomol et niaprazine) ; la vitamine B5 (ou panthenol ou alcool panthenylique ou 2,4-dihydroxy-N-(3-hydroxypropyl)-3,3-dimethylbutanamide), sous ses différentes formes : D-panthenol, DL-panthenol), et ses dérivés et analogues, tels que le panthotenate de calcium, la panthetine, la pantotheine, l’ether de ethyl panthenyl, l’acide pangamique, la pyridoxine, le pantoyl lactose, et les composes naturels en contenant tels que la gelée royale ; la vitamine D et ses analogues tels que ceux décrits dans le document WO-A-OO/26167 ; la vitamine F ou ses analogues tels que les mélanges d’acides insaturés possédant au moins une double liaison et notamment les mélanges d’acide linoléique, d’acide linolénique et d’acide arachidonique, ou les composés en contenant et notamment les huiles d’origine végétale en contenant, telles que par exemple l’huile de jojoba, et leurs mélanges.
4) Comme agents anti-élastase, on peut citer notamment les dérivés peptidiques, et notamment les peptides de graines de légumineuses tels que ceux commercialisés par les Laboratoires Seriobiologiques de Nancy sous la référence Parelastyl ; les dérivés de N-acylamino-amides décrits dans la demande FR-A-2,180,033, comme par exemple le {2-[acetyl-(3-trifluoromethyl-phenyl)-amino]-3-methyl-butyrylamino}acetate d'éthyle et l'acide {2-[acetyl-(3-trifluoromethyl-phenyl)-amino]-3-methyl-butyryl-amino}acetique, et leurs mélanges.
5) Comme agents anti-collagénase, on peut citer les inhibiteurs de métalloprotéases, tels que l'acide éthylènediamine (EDTA), la cystéine, et leurs mélanges.
6) Comme protides (ou peptides), on peut citer par exemple les protéines de blé, de riz, de malt ou de soja, leurs hydrolysats, comme ceux commercialises par la société Silab sous la référence Tensine, et leurs mélanges.
7) Comme dérivés d'acide gras, on peut citer notamment les phospholipides polyinsaturés dont les phospholipides d'acide gras essentiels de soja, et leurs mélanges.
8) Comme stéroïdes, on peut citer par exemple la DHEA ou dehydroepi-androsterone, ses précurseurs biologiques, ses métabolites, et leurs mélanges. Par précurseurs biologiques de la DHEA, on entend notamment la A5-pregnenolone, la 17a-hydroxy pregnenolone et le sulfate de 17a-hydroxy pregnenolone. Par dérivés de la DHEA, on entend aussi bien ses dérivés métaboliques que ses dérivés chimiques. Comme dérivés métaboliques, on peut citer notamment le A5-androstene-3,17-diol et notamment le 5androstène 3β, 17β^ϊοΙ, la A4-androstene-3,17-dione, la 7 hydroxy DHEA (7a-hydroxy DHEA ou 7β-Ι^κ^-ΟΗΕΑ), la 7-ceto-DHEA qui est elle-même un métabolite de la 7βhydroxy DHEA et la benzoyl DHEA.
9) Comme oligo-éléments, on peut citer par exemple le cuivre, le zinc, le sélénium, le fer, le magnésium, le manganèse, et leurs mélanges.
10) Comme agents blanchissants ou dépigmentants, on peut citer par exemple l’acide kojique et ses dérivés ; l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'arbutine et ses esters ; la vitamine C et ses dérivés tels que l’ascorbyle phosphate de magnésium ; les sels tels que le calcium D pantetheine sulfonate ; l'acide ellagique et ses dérivés ; le rucinol ; l’acide linoléique et ses dérivés ; les extraits de plantes, et notamment de réglisse, de mûrier ou de scutellaire ; le glutathion et ses précurseurs ; la cystéine et ses précurseurs ; les composés dérivés d'aminophénol décrits dans le document WO-A-99/10318, comme notamment le N-ethyloxycarbonyl-4-amino-phenol, le N-ethyloxycarbonyl-0 ethyloxycarbonyl-4-amino-phenol, le N-cholesteryloxycarbonyl-4-aminophenol, le Nethylamino-carbonyl-4-aminophenol ; le phenylethylresorcinol (Symwhite) et les mélanges de ces composés.
11) Comme extraits d’algues, on peut citer les extraits d’algues rouges ou brunes, et par exemple l’extrait d’algues brunes de la famille des Laminaires, comme les extraits de l'espece Laminaria digitata, et plus particulièrement celui vendu par la société CODIF sous la dénomination Phycosaccharides, qui est une solution concentrée d'un oligosaccharide comprenant l'enchaînement de deux acides uriques acide mannuronique et l'acide guluronique.
12) Comme extraits de planctons, on peut citer le plancton en dispersion aqueuse (nom CTFA : Vitreoscilla Ferment) commercialise sous la dénomination MEXORYL SAH par la société Chimex.
13) Comme enzymes, on peut utiliser toute enzyme d’origine animale, microbiologique (bactérienne, fongique ou virale) ou synthétique (obtenue par synthèse chimique ou biotechnologique), sous forme cristalline pure ou sous une forme diluée dans un diluant inerte. On peut citer par exemple les lipases, les protéases, les phospholipases, les laccases, les cellulases, les peroxydases notamment les lactoperoxydases, les catalases, les superoxyde dismutases, ou parmi des extraits végétaux contenant les enzymes précitées, et leurs mélanges. Elles peuvent être choisies par exemple parmi celles vendues sous la dénomination commerciale « Subtilisine SP 554 » par la société Novo Nordisk et celles vendues sous la dénomination commerciale « LYSOVEG LS » par la société Laboratoires Sérobiologiques de Nancy.
14) Comme co-enzymes, on peut utiliser notamment l’ubiquinone ou coenzyme Q10 qui appartient a la famille des benzoquinones a chaîne alkylénée, le coenzyme R qui est la biotine (ou vitamine H), et leurs mélanges.
15) Comme flavonoïdes, on peut citer par exemple les isoflavonoides qui constituent une 25 sous-classe des flavonoïdes, formes d'un squelette 3-phenyl chromane qui peut comporter des substituants variés et différents niveaux d'oxydation. Le terme « isoflavonoïde » regroupe plusieurs classes de composes parmi lesquels on peut citer les isoflavones, les isoflavanones, les rotenoides, les pterocarpans, les isoflavanes, les isoflavanes-3-enes, les 3-arylcoumarines, les 3-aryl-4-hydroxycoumarins, les coumestanes, les coumaronochromones, les α-methyldeoxybenzoines, les 2arylbenzofuranes, et leurs mélanges. Les isoflavonoides peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. Par origine naturelle, on entend l'isoflavonoïde à l'état pur ou en solution à différentes concentrations, obtenu par différents procédés d'extraction à partir d'un élément, généralement une plante, d'origine naturelle. Par origine synthétique, on entend l'isoflavonoïde à l'état pur ou en solution a différentes concentrations, obtenu par synthèse chimique. Comme isoflavonoides d'origine naturelle, on peut citer la daidzine, la genistine, la daidzeine, la formononetine, la cuneatine, la genisteine, l'isoprunetine et la prunetine, la cajanine, l'orobol, la pratenseine, le santal, la junipegenine A, la glyciteine, l'afrormosine, la retusine, la tectorigenine, l'irisolidone, la jamaicine, ainsi que leurs analogues et métabolites.
16) Comme céramides, on peut utiliser tout type de céramide, d'origine naturelle ou synthétique, par exemple de type II, de type III, de type IV, de type V ou de type VI, et leurs mélanges. On peut citer par exemple comme céramides, la Noleoyldihydrosphingosine, la N-stearoylphytosphingosine, le N-ahydroxybehenoyldihydrosphingosine, la Ν-α-hydroxypalmitoyldihydrosphingosine, la Nlinoleoyldihydrosphingosine, la N-palmitoyldihydrosphingosine, la Nstearoyldihydrosphingosine, la N-behenoyldihydrosphingosine, et leurs mélanges.
17) Comme agents tenseurs, on peut citer par exemple :
- les polymères synthétiques ;
- les polymères d’origine naturelle ;
- les silicates mixtes ;
- les microparticules de cire ;
- les particules colloïdales de charges inorganiques.
Les polymères synthétiques utilisables en tant qu’agent tenseur peuvent être choisis parmi :
- les polymères et copolymères de polyuréthanne ;
- les polymères et copolymères acryliques ;
- les polymères d’acide isophtalique sulfone ;
- les polymères siliconés gréffés ;
- les polymères hydrosolubles ou hydrodispersibles comprenant des unités hydrosolubles ou hydrodispersibles et des unités a LCST (Lower Critical SolutionTemperature).
Les copolymères de polyuréthanne, les copolymères acryliques et les autres polymères synthétiques pouvant être utilisés comme agents tenseurs peuvent notamment être choisis parmi les polycondensats, les polymères hybrides et les réseaux de polymères interpénétrés (IPNs). Par réseau de polymères interpénétrés, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une température de transition vitreuse unique. Des exemples d'IPNs convenant comme polymères tenseurs, ainsi que leur procédé de préparation, sont décrits par exemple dans les documents US-A6,139,322 et US-A-6,465,001. De préférence, ΙΊΡΝ comprend au moins un polymère polyacrylique et, plus préférentiellement, il comprend en outre au moins un polyuréthane ou un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. Selon une forme d'exécution préférée, ΙΊΡΝ comprend un polymère polyuréthane et un polymère polyacrylique. De tels IPNs sont notamment ceux de la série Hybridur commercialisés par la société Air Products. Un IPN particulièrement préféré comme polymère tenseur se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne en poids comprise entre 90 et 110 nm et une taille moyenne en nombre d'environ 80 nm. Cet IPN a de préférence une température de transition vitreuse, Tg, qui va d'environ 60°C à +100°C. Un IPN de ce type est notamment commercialisé par la société Air Products sous la dénomination commerciale Hybridur X-01602. Un autre IPN convenant à une utilisation dans la présente invention est référencé Hybridur X18693-21 ou Hybridur 875 polymer dispersion.
D'autres IPNs convenant comme polymères tenseurs comprennent les IPNs constitués du mélange d'un polyuréthane avec un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène, notamment ceux préparés comme décrit dans le document US-A5,349,003. En variante, ils sont disponibles dans le commerce sous forme de dispersion colloïdale dans l'eau, dans un rapport du copolymère fluoré au polymère acrylique comprise entre 70:30 et 75:25, sous les dénominations commerciales KYNAR RC-10,147 et KYNAR RC-10,151 auprès de la société Atofina.
Des exemples de polymères siliconés gréffés sont indiqués dans le document EP-A1,038,519, qui est incorporé ici par référencé. Un exemple préféré de polymère silicone greffé est le polysilicone-8 (nom CTFA) qui est un polydimethylsiloxane sur lequel sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(meth)acrylique et du type poly(meth)acrylate d'alkyle. Un polymère de ce type est notamment disponible sous la dénomination commerciale VS 80 (à 10% dans l'eau) ou LO 21 (sous forme pulvérulente) auprès de la société 3M. Il s'agit d'un copolymère de polydimethylsiloxane a groupements propylthio, d'acrylate de méthyle, de méthacrylate de méthyle et d'acide méthacrylique.
Les polymères synthétiques susmentionnés peuvent se présenter sous forme de latex. Comme latex approprié pouvant être utilisé en tant qu’agent tenseur, on peut citer notamment les dispersions de polyester-polyuréthane et de polyéther-polyuréthane, telles que celles commercialisées sous les dénominations Avalure UR410 et UR460 par la société Noveon, et sous les dénominations Neorez R974, Neorez R981, Neorez R970, ainsi que les dispersions de copolymère acrylique telles que celles commercialisées sous la dénomination Neocryl XK-90 par la société Avecia.
Enfin, des polymères synthétiques appropriés comme polymères tenseurs peuvent être des polymères hydrosolubles ou hydrodispersibles comprenant des unités hydrosolubles ou hydrodispersibles et comprenant des unités à LSCT, lesdites unités à LCST présentant, en particulier, une température de démixtion dans l’eau de 5 à 40°C à une concentration massique de 1%. Ce type de polymère est plus amplement décrit dans le document FR-A-2,819,429.
Les polymères d’origine naturelle utilisables en tant qu’agent tenseur peuvent être choisis parmi :
- les protéines végétales et hydrolysats de protéines végétales ;
- les polysaccharides d’origine végétale, éventuellement sous forme de microgels, tels que l’amidon ;
- les latex d’origine végétale.
Comme exemples de protéines végétales et hydrolysats de protéines végétales utilisables comme agents tenseurs, on peut citer les protéines et hydrolysats de protéines de mais, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épeautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin.
Les polysaccharides utilisables comme agents tenseurs peuvent être choisis parmi les polysaccharides d’origine naturelle, capables de former des gels thermoréversibles ou réticulés ainsi que des solutions. On entend par thermoreversible le fait que l’état gel de ces solutions de polymère est obtenu de façon réversible, une fois la solution refroidie en dessous de la température de gélification caractéristique du polysaccharide utilisé.
Comme polysaccharides d’origine naturelle de ce type, on peut citer les carraghénanes et tout particulièrement le kappa-carraghénane et le iota-carraghénane ; les agars ; les gellanes ; les alginates ; les pectines ; les chitosanes et leurs dérivés ; les pullulanes et leurs dérivés. Ces polysaccharides tenseurs peuvent être présents sous forme de microgels tels que décrits dans le document FR-A-2,829,025.
Les polysaccharides peuvent être choisis aussi parmi l’amidon et ses dérivés. L'amidon peut être de toute origine : par exemple riz, mais, pomme de terre, manioc, pois, froment, avoine, et il peut être naturel ou éventuellement modifié par un traitement de type réticulation, acétylation, oxydation. Il peut être éventuellement greffé. Comme amidon pouvant être utilisé comme agent tenseur, on peut citer par exemple celui commercialisé par la société Lambert-Riviere sous la dénomination Remi Dri.
Une autre classe d'agents tenseurs utilisables selon l'invention est constituée par les silicates mixtes. Par cette expression, on entend tous les silicates d'origine naturelle ou synthétique renfermant plusieurs types de cations choisis parmi les métaux alcalins (par exemple Na, Li, K) ou alcalino-terreux (par exemple Be, Mg, Ca) et les métaux de transition. On utilise de préférence des phyllosilicates, à savoir des silicates ayant une structure dans laquelle les tétraèdres SiO4 sont organisés en feuillets entre lesquels se trouvent enfermés les cations métalliques. Une famille de silicates particulièrement préférée comme agents tenseurs est celle des laponites. Les laponites sont des silicates de magnésium, de lithium et de sodium ayant une structure en couches semblable à celle des montmorillonites. La laponite est la forme synthétique du minéral naturel appelé hectorite. On peut utiliser par exemple la laponite commercialisée sous la dénomination Laponite XLS ou Laponite XLG par la société Rockwood.
Une autre classe encore d'agents tenseurs est constituée par les microparticules de cire. Il s'agit de particules ayant un diamètre généralement inférieur à 5 pm, ou mieux à 0,5 pm, et constituées essentiellement d'une cire ou d'un mélange de cires choisies par exemple parmi les cires de Carnauba, de Candelilla ou d'Alfa. Le point de fusion de la cire ou du mélange de cires est de préférence compris entre 50°C et 150°C.
En variante encore, on peut utiliser comme agent tenseur, des particules colloïdales de charges inorganiques. Par particules colloïdales, on entend des particules colloïdales en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique ou alcoolique, ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm. Comme exemples de charges inorganiques, on peut citer la silice, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Une charge inorganique particulièrement préférée est la silice. Des particules colloïdales de silice sont notamment disponibles sous forme de dispersion aqueuse de silice colloïdale auprès de la société catalysts & Chemicals sous les dénominations commerciales COSMO S-40 et COSMO S-50. on peut aussi utiliser des particules colloïdales composites silice-alumine, telles que celles commercialisées par la société Grâce sous les noms de Ludox AM, Ludox HSA et Ludox TMA.
18) Comme agents myorelaxants qui sont des agents de lissage des rides d’expression, on peut citer par exemple les sapogenines (voir demande EP-A-1,352,643) ; l’adénosine (voir demande FR-0214828) ; les antagonistes des récepteurs associes aux canaux calciques (voir demande FR-A-2,793,681), et en particulier le manganèse et ses sels (voir demande FR-A-2,809,005) et l'alverine (voir demande FR-A-2,798,590) ; les agonistes des récepteurs associés aux canaux chlore, dont la glycine (voir demande EPA-0704210) et certains extraits d'/r/s pallida (voir demande FR-A-2,746,641).
19) Comme sucres, on peut citer les monosaccharides comme le D-mannose, le Lrhamnose, les polysaccharides, les C-glycosides et leurs dérivés, tels que le C-βDxylopyranoside-n-propane-2-one, le C-p-D-(3.4.5-triacetoxy)xylopyranoside-n-propane2-one, le C-p-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane-2-one et leurs mélanges.
Comme autres actifs utilisables dans la composition de l’invention, on peut également citer par exemple les filtres solaires.
De préférence, une composition selon l’invention comprend au moins un actif additionnel. Il relève des opérations de routine de l’homme de l’art d’ajuster la nature et la quantité des additifs présents dans les compositions conformes à l’invention, de telle sorte que les propriétés cosmétiques désirées de celles-ci n’en soient pas affectées.
De telles compositions sont notamment préparées selon les connaissances générales de l’homme de l’art.
Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l’invention se présente sous forme d’une crème épaisse. Elle peut avoir une viscosité à la température ambiante (25 °C) qui varie dans une fourchette large, par exemple une viscosité allant de 47 à 90 poises, et préférentiellement entre 60 et 90 poises. La viscosité est mesurée avec un Rhéomat 180 à 25 °C, avec des mobiles adaptés à la viscosité, notamment des mobiles 3 ou 4.
Les exemples qui suivent permettront de mieux comprendre l’invention, sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les quantités indiquées sont en % en poids de matière première, sauf mention contraire. Les noms des composés sont indiqués en noms INCI.
EXEMPLES
Pour chaque composition, on a mesuré la viscosité et/ou on a étudié la stabilité dans le temps à différentes températures et/ou on a évalué l’aspect sensoriel, en particulier le collant, pendant et après son application sur la peau.
Mesure de la viscosité
La mesure de la viscosité est généralement effectuée à 25 °C, à l’aide d’un viscosimètre RHEOMAT RM180® équipé d’un mobile n° 3, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation du mobile au sein de la composition (temps au terme duquel on observe une stabilisation de la viscosité et de la vitesse de rotation du mobile), à un cisaillement de 200 s-1.
Etude de la stabilité dans le temps à différentes températures
La stabilité est étudiée dans le temps en observant l’évolution de la composition en ce qui concerne son aspect macroscopique, son aspect microscopique, l’évolution des valeurs de la viscosité et du pH, à différentes températures telles que la température ambiante (TA), 4 °C, 45 °C.
Protocole d’évaluation du collant
L’effet collant des compositions est évalué par un panel d’experts sensoriels de 10 personnes. Chaque composition est appliquée sur l’avant-bras selon la dose de 2 mg/cm2. Le produit est étalé par mouvements circulaires jusqu’à pénétration du produit (environ 30 secondes). L’évaluation de l’effet collant est réalisée après 2 minutes de séchage en appliquant le dos de la main sur la zone traitée, selon une échelle allant de 1 à 15 où 1 constitue une référence peu collante, et 15 constitue une référence très collante.
Exemple 1
Les compositions suivantes ont été préparées.
Phase | Matières premières | Composition A (invention) | Composition B (comparative) |
A | C-BETA-D-XYLOPYRANOSIDE-2- HYDROXY-PROPANE EN SOLUTION A 35 % DANS UN MELANGE EAU: 1,2- | 9,6 |
PROPANE DIOL 60/40 (MEXORYL SBB de CHIMEX) | |||
A | AMMONIUM ACRYLOYLDIMETHYLTAURATE COPOLYMER (ARISTOFLEX AVC de CLARIANT) | 1,5 | 1,5 |
B | POLY DIMETHYLSILOXANE, VISCOSITE : 5 CST (BELSIL DM 5 PLUS de WACKER) | 2,5 | 2,5 |
B | MELANGE DE POLYDIMETHYLSILOXANE RETICULE PAR L’HEXADIENE/ POLY DIMETHYLSILOXANE (DOW CORNING EL- 9241 DM SILICONE ELASTOMER BLEND de DOWCORNING) | 2,5 | 2,5 |
C | ALCOOL ETHYLIQUE ABSOLU DENATURE | 7 | 7 |
A | EAU | 66,7 | 76,3 |
A | GLYCERINE | 7 | 7 |
A | CAPRYLYL GLYCOL | 0,7 | 0,7 |
B | COPOLYMERE DE POLYETHYLENE GLYCOL (30 OE) ET D’ACIDE 12HYDROXY STEARIQUE (Dl- POLYHYDROXY STEARATE DE PEG 1500 : 30 OE) (CITHROL DPHS-SO-(MV) de CRODA) | 0,5 | 0,5 |
B | MELANGE D'OCTYLDODECANOYL XYLOSIDE ET D'OCTYLDODECANOL (FLUIDANOV 20 X de SEPPIC) | 2 | 2 |
Phase | Matières premières | Composition C (comparative) | Composition D (comparative) |
A | C-BETA-D-XYLOPYRANOSIDE-2HYDROXY-PROPANE EN SOLUTION A 35 % DANS UN MELANGE EAU: 1,2- | 9,6 |
PROPANE DIOL 60/40 (MEXORYL SBB de CH IM EX) | |||
A | AMMONIUM ACRYLOYLDIMETHYLTAURATE COPOLYMER (ARISTOFLEX AVC de CLARIANT) | 1,5 | 1,5 |
POLY DIMETHYLSILOXANE, VISCOSITE : 5 CST (BELSIL DM 5 PLUS de WACKER) | 2,5 | 2,5 | |
B | POLY METHYLCETYL DIMETHYL METHYLSILOXANE OXYETHYLENE (20/75/5), VISCOSITE : 3000 CST (ABIL EM 90 de EVONIK GOLDSCHMIDT) | 2 | 2 |
B | MELANGE DE POLYDIMETHYLSILOXANE RETICULE PAR L’HEXADIENE/ POLY DIMETHYLSILOXANE (DOW CORNING EL- 9241 DM SILICONE ELASTOMER BLE ND de DOWCORNING) | 2,5 | 2,5 |
C | ALCOOL ETHYLIQUE ABSOLU DENATURE | 7 | 7 |
A | EAU | 66,7 | 76,3 |
A | GLYCERINE | 7 | 7 |
A | CAPRYLYL GLYCOL | 0,7 | 0,7 |
B | ISO-STEARATE POLYGLYCEROLE (4 MOLES) (ISOLAN Gl 34 de EVONIK GOLDSCHMIDT) | 0,5 | 0,5 |
Mode de préparation
Dans un bêcher, la phase A est préparée en mélangeant le C-glycoside, l’eau, l’Aristoflex
AVC, le caprylyl glycol et la glycérine à température ambiante sous agitation mécanique 5 (200 rpm).
La phase B est ensuite préparée en mélangeant l’alkylpolyxyloside, le copolymère de polyéthylène glycol (30 OE) et d’acide 12-hydroxy stéarique, et les huiles organiques. L’agitation de la phase aqueuse A est coupée, la phase grasse B est ajoutée puis l'agitation est reprise à 200 rpm pendant 5 minutes, puis à 1000 rpm pendant 20 minutes. Toujours sous agitation, la phase C (alcool éthylique) est ajouté, puis l’agitation est encore maintenue pendant 5 minutes.
Résultats
La stabilité dans le temps des compositions A et B comprenant un alkylpolyglycoside, avec et sans C-glycoside, est étudiée.
Les résultats obtenus montrent que lorsque l’on ajoute un C-glycoside dans la composition B contenant un alkylpolyglycoside, on n’observe aucune déstabilisation du système, la viscosité de la composition A, de même que celle de la composition B, reste stable dans le temps.
Par ailleurs, le collant des compositions A, B, C et D a été évalué selon le protocole décrit précédemment. Les notes obtenues ont été ramenées à une moyenne et un écart-type pour chaque composition. Dans le but de mesurer l’impact du C-glucoside sur la note du collant, la moyenne des notes du collant de la formule sans le C-glycoside a été soustraite à la moyenne des notes du collant de la formule avec le C-glycoside pour chaque couple A / B et C / D. Il en ressort que, dans une formulation à base d’alkylpolyglycoside (compositions A et B), l’impact de l’ajout du C-glycoside sur le collant à l’application et après application (-0,2 et -0,6 respectivement) est moindre que dans une formulation à base d’isostéarate polyglycérolé (compositions C et D) dans laquelle l’ajout de C-glycoside contribue à augmenter significativement le collant à l’application et après application (+2,2 et +2,8 respectivement).
Ainsi, lorsque l’on introduit un C-glycoside, notamment le C-béta-D-xylopyranoside-2hydroxy-propane, dans une composition comprenant un alkylpolyglycoside, et en particulier l’octyldodécylxyloside, les qualités cosmétiques et sensorielles sont préservées, notamment en ce qui concerne le collant.
Claims (12)
1. Composition sous la forme d’une émulsion de type eau-dans-huile comprenant :
- au moins un alkylpolyglycoside de formule (I) suivante :
R9(O)(G)x (I) dans laquelle le radical R9 est un radical alkyle linéaire ou ramifié en C14-C24,
G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, et x désigne une valeur allant de 1 à 10, de préférence de 1 à 4 ; et
- au moins un dérivé C-glycoside choisi parmi les composés de formule générale (II) suivante :
S X—R 10 (||) dans laquelle :
R10 désigne un radical alkyle linéaire non substitué en C1-C4 ;
S représente un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le D-xylose, la N-acétylD-glucosamine ou le L-fucose ;
- X représente un groupement choisi parmi -CO-, -CH(OH)-, -CH(NH2)- ;
ainsi que leurs sels cosmétiquement acceptables, leurs solvatés tels que les hydrates et leurs isomères optiques.
2. Composition selon la revendication 1 dans laquelle le dérivé C-glycoside est le C-bétaD-xylopyranoside-2-hydroxy-propane.
3. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 et 2 dans laquelle le ou les dérivés C-glycosides sont présents en quantité en matière active comprise entre 0,03 % et 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier entre 0,03 % et 10 % en poids, plus particulièrement entre 0,05 % et 5 % en poids.
4. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 dans laquelle le ou les alkyl polyglycosides sont choisis parmi les composés de formule (I’) suivante :
Rg’-O-G (I’) dans laquelle :
le radical R9’ est un radical alkyle ramifié, de préférence saturé, comportant de 14 à 24 atomes de carbone, de préférence de 18 à 22 atomes de carbone, et G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, de préférence un reste xylose.
5. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 4 comprenant en outre au moins un alcool gras comportant de 14 à 24 atomes de carbone et ayant la même chaîne grasse que celle de l’alkylpolyglycoside.
6. Composition selon la revendication 5 dans laquelle l’alkylpolyglycoside est l’octyldodécylxyloside et l’alcool gras est l’octyldodécanol.
7. Composition selon la revendication 6 dans laquelle le mélange d’octyldodécylxyloside et d’octyldodécanol est présent dans une teneur allant de 0,02 à 10 % en poids, particulièrement de 1 à 5 % en poids, et plus particulièrement d’environ 2 % en poids par rapport au poids total de la composition.
8. Composition selon l’une quelconque des revendications 6 et 7 dans laquelle la quantité d’octyldodécylxyloside va de 20 à 30 % en poids par rapport au poids total du mélange d’octyldodécylxyloside et d’octyldodécanol.
9. Composition selon l’une quelconque des revendications 6 à 8 dans laquelle la quantité d’octyldodécanol va de 70 à 80 % en poids par rapport au poids total du mélange d’octyldodécylxyloside et d’octyldodécanol.
10. Composition selon l’une des revendications 1 à 9 comprenant en outre au moins un tensioactif émulsionnant additionnel, de préférence choisi parmi le groupe formé par les esters de polyhydrostearates, les esters de polyglycols et les ethers de polyols.
11. Procédé de traitement cosmétique d’une matière kératinique dans lequel on applique sur la matière kératinique une composition telle que définie à l’une quelconque des revendications 1 à 10.
12. Utilisation d’une composition telle que définie à l’une quelconque des revendications 1 à 10 dans le domaine cosmétique, et en particulier pour le soin, la protection et / ou le maquillage de la peau du corps ou du visage, ou pour le soin des cheveux.
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Cited By (3)
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WO2021123170A1 (fr) * | 2019-12-20 | 2021-06-24 | L'oreal | Composition cosmétique comprenant au moins une huile polaire, un monoalcool aliphatique, un mélange de polyols et au moins un principe actif hydrophile |
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