FR3073917A3 - Joint d'etancheite dynamique a frottement radial - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un joint d'étanchéité dynamique à frottement radial pour assurer l'étanchéité entre un organe statique et un arbre monté mobile à travers ledit organe statique, ledit joint d'étanchéité présentant une partie externe (24) pour pouvoir assurer une étanchéité avec ledit organe statique, et une partie interne (26) pour pouvoir assurer une étanchéité avec ledit arbre. Le joint d'étanchéité comprend une chambre annulaire gonflable (38).

Description

Joint d’étanchéité dynamique à frottement radial

La présente invention se rapporte à un joint d'étanchéité dynamique à frottement radial pour pouvoir assurer l’étanchéité entre un organe statique et un arbre monté mobile à travers ledit organe statique.

Un domaine d'application envisagé est notamment, mais non exclusivement, celui des joints d'étanchéité dynamiques permettant d'assurer l'étanchéité entre un arbre mobile à l'intérieur d'un organe statique afin de contenir le lubrifiant d'un côté ou de l'autre du joint.

Aussi, l'arbre mobile est monté coaxialement à l'intérieur de l'organe statique, un palier ou un cylindre par exemple, et le joint vient s'étendre entre les deux. Usuellement, le joint d’étanchéité dynamique présente une partie externe statique pour pouvoir assurer une étanchéité statique avec ledit organe statique, et une partie interne dynamique pour pouvoir assurer une étanchéité dynamique avec ledit arbre en prenant appui sur ledit arbre selon une composante radial. Un compromis est alors trouvé entre les efforts de frottement de la partie interne sur l'arbre mobile et l'étanchéité requise qui elle, est assurée par la formation d'un film de lubrifiant de faible épaisseur dans la zone de contact.

Toutefois, dans certaines applications où l'arbre mobile est monté rotatif à l'intérieur de l'organe statique par exemple, et dans la mesure où l'arbre présente un défaut d'excentricité et/ou que la partie interne du joint présente une usure, il y a des risques d'échappement du lubrifiant. En effet, dans ces conditions, dans certaines phases du mouvement de rotation, la partie interne du joint peut alors perdre le contact avec l'arbre dans une première zone, tandis que la partie interne du joint est comprimée par l'arbre dans une seconde zone diamétralement opposée. Partant, le lubrifiant s'échappe alors entre l'organe statique et l'arbre au niveau de la première zone.

Une telle excentricité de l'arbre peut être liée à un défaut de l'arbre lui-même, dû soit aux sollicitations appliquées sur l’arbre, soit à sa conception. Et aussi, une telle excentricité peut être liée à l'usure des paliers dans lesquels il est monté à rotation.

Le décentrement de l’arbre peut également être progressif dans le temps. La position de son axe de rotation peut alors évoluer au fil du temps à cause de l’usure des paliers de l’arbre par exemple.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un joint d'étanchéité qui permette d'obtenir ou de conserver une bonne étanchéité malgré le décentrement de l'arbre à l'intérieur de l'organe statique ou bien l’usure du joint.

Dans le but de résoudre ce problème, il est proposé un joint d’étanchéité dynamique à frottement radial pour assurer l’étanchéité entre un organe statique et un arbre monté mobile à travers ledit organe statique, ledit joint d’étanchéité présentant une partie externe pour pouvoir assurer une étanchéité avec ledit organe statique, et une partie interne pour pouvoir assurer une étanchéité avec ledit arbre. Le joint d’étanchéité dynamique comprend une chambre annulaire gonflable.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en œuvre d'une chambre annulaire gonflable de manière à pouvoir porter la chambre annulaire sous pression d'un gaz, par exemple de l'air. De la sorte, lorsque l'arbre présente une excentricité et qu'il est entraîné en rotation à l'intérieur de l'organe statique, la partie dynamique du joint, interne ou externe, est alors comprimée radialement dans une zone donnée et à un instant donné, alors qu'elle tend à être délestée dans une zone diamétralement opposée. Aussi, la chambre annulaire gonflable est comprimée dans ladite zone donnée. Conséquemment, la pression dans la chambre annulaire augmente et elle s’équilibre bien entendu dans toute l’étendue de la chambre annulaire. Et partant, la pression tend alors à provoquer le mouvement radial de la partie dynamique vers l'arbre ou bien vers l’organe statique dans ladite zone diamétralement opposée. De la sorte, la position excentrée de l'arbre est totalement compensée et l'étanchéité est conservée entre celui-ci et l'organe statique.

Lorsque l’arbre est entraîné en translation à l’intérieur de l’organe statique, selon par exemple un mouvement de va-et-vient à la manière d’un piston, de la même façon et selon le même mécanisme, le décentrement de l’arbre est compensé grâce à la chambre annulaire gonflable, de sorte que l’étanchéité est conservée.

Préférentiellement, ladite partie externe est une partie statique adaptée à être reliée audit organe statique, tandis que ladite partie interne est une partie dynamique adaptée à prendre appui contre ledit arbre selon une composante radiale.

Aussi, s’agissant notamment des joints d’étanchéité de grand diamètre, on facilite leur montage en insérant d’abord le joint dans son logement et en opérant ensuite le gonflage de la chambre annulaire.

Selon un mode de mise en œuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite chambre annulaire gonflable s’étend dans ladite partie externe. De la sorte, la partie interne est dynamique et elle conserve toute sa flexibilité radiale, tandis que la partie externe est statique et elle devient plus rigide, grâce à la chambre annulaire gonflable mise sous pression.

En outre, selon un mode de réalisation de l'invention avantageux, ladite partie interne comprend une lèvre présentant un bord d’étanchéité adapté à venir en contact avec ledit arbre mobile. Ainsi, la lèvre est élastiquement flexible et son bord d'étanchéité, ou piste de frottement, vient prendre appui sur l'arbre. Le lubrifiant vient alors s'étendre sous forme de film entre le bord d'étanchéité et l'arbre et confère l'étanchéité.

Préférentiellement, le joint d'étanchéité comprend en outre un ressort torique de retenue s’étendant entre ladite partie externe et ladite lèvre. De la sorte, et comme on l'expliquera ci-après, le ressort torique permet de maintenir, selon une composante radiale, le bord d'étanchéité de la lèvre en appui contre l'arbre. Selon une autre variante de réalisation, un joint torique en élastomère est substitué au ressort torique. Aussi, selon un mode de mise en œuvre de l’invention particulièrement avantageux, mais nullement limitatif, la chambre annulaire gonflable est installée entre ladite partie externe et ladite lèvre, et plus généralement, entre la partie externe et la partie interne. La partie interne peut être la partie dynamique.

Selon une variante d'exécution de l'invention, ladite partie externe présente une gorge pour recevoir ladite chambre annulaire gonflable. De la sorte, la chambre annulaire gonflable peut être réalisée indépendamment de la partie externe et de la partie interne qui ne forment qu’une seule pièce. Au surplus, le joint d'étanchéité peut être installé entre l'arbre mobile et l'organe statique, de manière plus aisée en deux temps ; d'abord la partie externe et la partie interne, puis ensuite la chambre annulaire gonflable à l'état dégonflé pour pouvoir ultérieurement être gonflée.

Selon une autre variante d'exécution de l'invention, ladite chambre annulaire gonflable est ménagée à l’intérieur de ladite partie externe. De la sorte, la partie externe, la partie interne et la chambre annulaire gonflable ne forme qu'une seule pièce.

Selon encore une autre variante d'exécution de l'invention, ladite partie externe comprend en outre une autre chambre annulaire gonflable. De la sorte, on peut non seulement obtenir une plus grande raideur dans la partie externe, mais aussi, on obtient une plus grande sécurité de fonctionnement du joint. En effet, lorsque l’une des chambres annulaires se détériore, l’autre continue à assurer sa fonction.

Par exemple, on vient gonfler la première chambre annulaire gonflable avant le montage du joint d'étanchéité, tandis que la seconde chambre annulaire gonflable est laissée à l'air libre. Après montage, on vient gonfler la seconde chambre annulaire.

Aussi, le nombre de chambres annulaire gonflables n’est nullement limité à deux.

Préférentiellement, le joint d'étanchéité selon invention est réalisé dans un matériau polymère ; par exemple un élastomère. Parmi les élastomères retiendra par exemple, le polybutadiène, les copolymères butadiène-acrylonitrile, le polyuréthane ou encore les fluoroélastomères. De la sorte, on obtient un joint présentant un très bon retour élastique.

En outre, et de façon particulièrement avantageuse, ladite chambre annulaire gonflable présente une valve de gonflage s’étendant radialement à l’opposé de ladite partie interne. De la sorte, il est non seulement possible de contrôler la pression de gaz à l'intérieur de la chambre annulaire gonflable, mais au surplus de la faire varier sans pour autant interférer avec le mouvement de l'arbre à l'intérieur de l'organe statique. Ainsi, dans certaines conditions de mise en œuvre du joint d'étanchéité, par exemple dans les aéronefs, où les variations de température sont très importantes, il est avantageux de pouvoir faire varier la pression de la chambre annulaire gonflable du joint d'étanchéité afin d'assurer précisément cette étanchéité sur toute la plage de température.

De surcroît, le contrôle de la pression permettra d’entraîner l’arbre selon différents régimes de vitesse et de contrôler ainsi l’épaisseur du film lubrifiant des joints afin d’éviter, soit un sur-serrage qui pourrait entraîner une usure du joint, soit un sous-serrage qui pourrait entraîner une fuite. On peut ainsi prolonger la durée de vie d’un joint relativement usé avec de légères fuites en augmentant le serrage via la pression dans la chambre gonflable pour le rendre étanche à nouveau.

Aussi, le joint d'étanchéité selon l'invention comprend en outre un dispositif de contrôle de pression pour ajuster la pression de ladite chambre annulaire.

Selon un autre mode de réalisation, du joint d’étanchéité, ladite partie externe est une partie dynamique adaptée à prendre appui contre ledit organe statique selon une composante radiale, tandis que ladite partie interne est une partie statique adaptée à être reliée audit arbre. Partant, selon cet autre mode de réalisation, l’arbre est préférentiellement entraîner selon un mouvement de translation. D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1A illustre en coupe axiale un joint d’étanchéité dynamique selon l’art antérieur ; - la Figure 1B illustre en vu de face un élément représenté sur la Figure 1A ; - la Figure 2 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon invention, conformément à un premier mode de réalisation ; - la Figure 3 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon une première variante de réalisation conforme à l’invention ; - la Figure 4 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon une deuxième variante de réalisation conforme à l’invention ; - la Figure 5 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon une troisième variante de réalisation conforme à l’invention ; - la Figure 6 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon une quatrième variante de réalisation conforme à l’invention ; - la Figure 7 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon une cinquième variante de réalisation conforme à l’invention ; - la Figure 8 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon une sixième variante de réalisation conforme à l’invention ; et, - la Figure 9 est une vue schématique partielle d’un joint d’étanchéité dynamique selon invention, conformément à un second mode de réalisation.

La Figure 1A illustre partiellement un organe statique 10 présentant un orifice cylindrique 12 à courbe directrice circulaire, et un arbre 14 d'axe de rotation A, présentant une surface cylindrique 15, monté à rotation à l'intérieur de l'orifice cylindrique 12 et traversant l'organe statique 10. L'organe statique 10 présente un logement annulaire 16 entourant l'arbre 14 et orienté vers un espace fermé 17 apte à contenir un lubrifiant. Le logement annulaire 16 présente une surface radiale 18, s’étendant sensiblement selon un plan radial et formant un épaulement, et une surface cylindrique 20, axiale s’étendant sensiblement perpendiculairement au plan radial. À l'intérieur du logement annulaire 16 est inséré un joint d'étanchéité dynamique à frottement radial classique 22, conforme à ceux de l’art antérieur. Ainsi le joint d'étanchéité dynamique 22 permet d'isoler l'espace fermé 17 renfermant le lubrifiant d'un espace externe 23 situé à l'air libre.

Aussi, le joint d'étanchéité dynamique 22 présente une partie externe statique 24 qui permet d'assurer une étanchéité statique avec l'organe statique 10 et une partie interne dynamique 26 qui permet d'assurer une étanchéité dynamique avec l'arbre 14. La partie interne dynamique 26 présente une lèvre 28, laquelle lève 28 présente elle-même un bord d'étanchéité 30 qui vient en contact avec la surface 15 de l'arbre 14. Aussi, la lèvre 28 présente une gorge interne 32 à l'intérieur de laquelle est engagé un ressort torique 34. Ce dernier exerce un effort radial sur la lèvre 28, de manière à maintenir le bord d'étanchéité 30 en contact avec la surface cylindrique 15 de l'arbre 14.

Comme l'illustre la Figure 1B, l'arbre 14, délimité sur la Figure en traits continus, par sa surface cylindrique 15, est de symétrie cylindrique à base circulaire et il présente un centre de symétrie C. L'arbre 14 en traits continus correspond à la situation de l'arbre, par exemple, dès après son montage. Aussi, une couche de lubrifiant s'étend entre le bord d'étanchéité 30 de la lèvre 28 et la surface cylindrique 15 de l'arbre lorsque ce dernier est entraîné en rotation. Cette couche de lubrifiant assure l'étanchéité entre l'espace fermé 17 et l'air libre de l'espace externe 23. Autrement dit, le lubrifiant demeure à l'intérieur de l'espace fermé 17 et inversement, les poussières de l'air libre ne pénètrent pas à l'intérieur de l'espace fermé 17. Est également représenté sur la Figure 1B, l'arbre 14' en traits interrompus dans une position décentrée, et d'axe de rotation A', par rapport à la première position. Cette nouvelle position de l'arbre 14' correspond par exemple à une position où les paliers non représentés sur la Figure 1A et qui supportent l'arbre sont usés ; cette usure apparaissant par exemple après une longue période de fonctionnement.

Comme on l'observe sur la Figure 1A, le joint d'étanchéité dynamique à frottement radial 22, conforme aux joints selon l'art antérieur, laisse apparaître, dans la partie supérieure de la Figure, un espace de fuite 36 entre le bord d'étanchéité 30 et la surface cylindrique 15' après décentrement du cylindre 14', tandis que dans une position diamétralement opposée, la surface cylindrique 15 ' a écarté sensiblement le bord 30, de l'axe de rotation A de l'arbre 14 dans sa position initiale.

Aussi, le problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est d'éviter précisément que des espaces de fuite ne se forment entre le bord d'étanchéité 30 et la surface cylindrique 15' de l'arbre 14' malgré le décentrement.

Aussi, l'objet de l'invention représenté de manière schématique sur la Figure 2, consiste à installer au niveau de la partie externe statique 24 au moins une chambre annulaire gonflable 38 pour pouvoir compenser les effets de décentrement de l'arbre 14 ou bien d'usure de la partie interne dynamique 26 et plus précisément du bord d'étanchéité 30 en contact avec l'arbre 14. Autrement dit, grâce à la chambre annulaire gonflable 38, sous pression d'un gaz, lors du décentrement de l'arbre 14, la compression d'un côté de la chambre annulaire 38 va engendrer son expansion dans une zone diamétralement opposée, et partant, va maintenir le bord d'étanchéité 30 en contact avec l'arbre. Ainsi, nulle fuite de lubrifiant n'apparaîtra.

La chambre annulaire gonflable 38 présente un conduit 40 s'étendant radialement à l'opposé de la partie interne dynamique 26. Le conduit 40 se termine par une valve de gonflage 42. La chambre annulaire gonflable 38 est par exemple gonflée avec un gaz inerte tel de l'azote. Selon une autre variante de réalisation, la chambre annulaire gonflable 38 est gonflée à l'air. Le choix du gaz dépendra des conditions thermiques et de pression de mise en œuvre du joint d'étanchéité dynamique. Elle dépendra également du choix du polymère, et plus précisément de l'élastomère pour la réalisation de la chambre annulaire gonflable 38. En effet, les polymères sont plus ou moins poreux vis-à-vis des gaz.

La chambre annulaire gonflable 38 peut par exemple présenter une paroi en copolymère butadiène-acrylonitrile compte tenu des propriétés de déformation élastique de ce matériau. D’autres élastomères peuvent être mis en œuvre et notamment, des polyuréthanes ou encore des élastomères fluorocarbonés, lesquels permettent d’obtenir une meilleure résistance à la chaleur.

On décrira à présent en référence aux Figures 3 à 8, différentes variantes de réalisation du joint d'étanchéité dynamique conformes à l'invention, et adaptées être montées entre l’organe statique 10 et l’arbre 14 représentés sur la Figure 1A en remplacement du joint d’étanchéité dynamique classique 22. Tout comme pour la Figure 2, seuls une demi-section axiale des joints d’étanchéité dynamique est représentée et en montre clairement la structure.

Selon une première variante de réalisation représentée sur la Figure 3, un premier joint d'étanchéité dynamique 50 selon l'invention, est réalisé d'une seule pièce dans un copolymère butadiène-acrylonitrile avec une première chambre annulaire gonflable 52 ménagée dans une première partie externe 54. Le premier joint d'étanchéité dynamique 50 présente une première partie interne dynamique 56, s'étendant radialement et vers le centre dans le prolongement de la partie externe 54. La partie interne dynamique 56 présente une première lèvre 58 retenue par un premier ressort torique 60. La première lèvre 58 présente un bord d’étanchéité 61.

Selon une deuxième variante de réalisation représentée sur la Figure 4, un deuxième joint d'étanchéité dynamique 62 est également réalisé d'une seule pièce en polyuréthane avec une deuxième chambre annulaire gonflable 64. En revanche, le deuxième joint d'étanchéité dynamique 62 présente une deuxième partie cylindrique externe 66, laquelle comporte deux portions de flanc opposé 68, 70 constituant deux parois opposées de la deuxième chambre annulaire 64. Et ces deux portions de flanc opposées. 68, 70, sont pré-pliées en accordéon pour former une chambre 64 en soufflet. De la sorte, la deuxième partie externe 66 présente une amplitude radiale de déploiement importante. Bien évidemment, le deuxième joint d’étanchéité dynamique 62, comme tous les suivants décrits ci-après, comporte une lèvre terminée par un bord d’étanchéité et un ressort torique, lesquels ne seront plus référencés pour alléger les dessins.

Dans les deux variantes de réalisation présentées sur les Figures 3 et 4, une valve non représentée est installée à travers la paroi des parties externes 54, 66. Aussi, les joints d'étanchéité dynamiques peuvent être réalisés d'une seule pièce dans un matériau polymère élastiquement déformable et plus précisément dans un matériau élastomère, par exemple le polybutadiène, les copolymères butadiène-acrylonitrile, ou encore les fluoroélastomères qui possèdent une bonne résistance à la chaleur.

En revanche, dans les quatre variantes de réalisation suivantes, le joint d'étanchéité dynamique est réalisé en deux parties.

Ainsi, la Figure 5 illustre selon une troisième variante de réalisation, un troisième joint d'étanchéité dynamique 72 présentant, une troisième partie externe 74 opposée à une troisième partie interne dynamique 76. La troisième partie cylindrique externe 74 présente une gorge 78 débouchant à l'opposé de la troisième partie interne dynamique 76 et dans laquelle est engagée une troisième chambre annulaire gonflable 80. Cette troisième chambre annulaire gonflable 80 peut ainsi être réalisée dans un matériau différent de celui du troisième joint d'étanchéité dynamique 72. Par exemple, elle peut être réalisée dans un polymère présentant une grande élasticité comparativement au polymère du joint d'étanchéité 72, qui lui, serait de moindre élasticité. Aussi, le troisième joint d'étanchéité dynamique 72 permet, dans certaines circonstances, de rendre plus aisé son montage. Il peut être ainsi installé en deux étapes, d'abord les troisièmes parties, externe 74 et interne dynamique 76, qui ne forment qu'une seule pièce, puis ensuite la chambre annulaire gonflable 80 à l'intérieur de la gorge 78. Enfin, la chambre annulaire gonflable 80 peut être gonflée in situ, précisément pour faciliter le montage. Cette facilité de montage s’applique sur toutes les chambres gonflables qui dépassent en interférence la surface du logement et qui peuvent être intégrées ou séparées du joint dynamique.

Les deux variantes de réalisation suivantes, illustrées sur les Figures 6 et 7, voient la mise en œuvre de deux chambres annulaires gonflables.

Ainsi, selon la quatrième variante de réalisation représentée sur la Figure 6, le quatrième joint d'étanchéité dynamique 82 présente une quatrième partie externe 84 opposée à une quatrième partie interne dynamique 85. La quatrième partie externe 84 présente une gorge profonde 86 permettant de recevoir une chambre annulaire gonflable de fond 88, installée dans le fond de la gorge profonde 86, et une chambre annulaire périphérique 90 installée, dans la gorge profonde 86, en applique sur la chambre annulaire gonflable de fond 88. Les deux chambres annulaires gonflables 88, 90 sont alors superposées. Ainsi, lors du montage, on porte la chambre annulaire gonflable de fond 88 sous pression, tandis que la chambre annulaire périphérique 90 est à l'air libre.

Après montage du quatrième joint d'étanchéité dynamique 82, on vient alors gonfler la chambre annulaire périphérique 90. Le montage est ainsi facilité.

Selon une cinquième variante de réalisation illustrée à la Figure 7, un cinquième joint d'étanchéité dynamique 92 présente une cinquième partie externe 94 opposée à une cinquième partie interne dynamique 96. La cinquième partie externe 94 présente, non plus une gorge profonde, mais une gorge large 98 permettant de recevoir deux chambres annulaires gonflables contiguës 100, 102.

Enfin, selon une sixième variante de réalisation, illustrée sur la Figure 8, un sixième joint d'étanchéité dynamique 104 présente une sixième partie externe 106, opposée à une sixième partie interne dynamique 105, et sur laquelle partie externe 106 est appuyée une chambre annulaire gonflable élargie 108 laquelle est montée dans une gorge élargie 110 d'un autre organe statique 112.

Les joints d’étanchéité dynamique, sont non seulement adaptés pour les arbres tournants, mais aussi pour les arbres entraînés alternativement en translation.

Aussi, les joints d'étanchéité selon l'invention, peuvent comprendre en outre, un dispositif de contrôle de pression et également un compresseur, permettant d’ajuster la pression de ladite chambre annulaire correspondante en temps réel par exemple.

On se référera à la figure 9, représentant en coupe hémi- axiale, un joint d’étanchéité dynamique à frottement radial 120, conformément à un second mode de réalisation.

La figure 9 montre un cylindre 122 d’axe de symétrie X, à l’intérieur duquel est monté coaxialement à coulissement un piston 124. Le piston 124 présente une gorge périphérique 126 à l’intérieur de laquelle est engagé le joint d’étanchéité 120. Ce dernier présente, à l’inverse de l’objet du premier mode de réalisation, une partie externe dynamique 128 en appui radial contre la paroi interne du cylindre 122, et à l’opposé, une partie interne statique 130 installée dans le fond de la gorge périphérique 126. De surcroît, la partie interne statique 130 présente à l’intérieur, une chambre annulaire gonflable interne 132.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1. Joint d’étanchéité dynamique à frottement radial (54 ; 62 ; 72 ; 82 ; 92 ; 104) pour assurer l’étanchéité entre un organe statique (10) et un arbre (14) monté mobile à travers ledit organe statique (10), ledit joint d’étanchéité (54 ; 62 ; 72 ; 82 ; 92 ; 104) présentant une partie externe (24 ; 54 ; 66 ; 74 ; 84 ; 94 ; 106) pour pouvoir assurer une étanchéité avec ledit organe statique (10), et une partie interne (26; 56; 62; 76; 85; 96; 105) pour pouvoir assurer une étanchéité avec ledit arbre (14) ; caractérisé en ce qu’il comprend une chambre annulaire gonflable (38 ; 52 ; 64 ; 80 ; 88, 90 ; 100, 102 ; 108).
2. 2. Joint d’étanchéité selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie externe (24 ; 54 ; 66 ; 74 ; 84 ; 94 ; 106) est une partie statique adaptée à être reliée audit organe statique (10), tandis que ladite partie interne (26 ; 56 ; 62 ; 76 ; 85 ; 96 ; 105) est une partie dynamique adaptée à prendre appui contre ledit arbre (14) selon une composante radiale.
3. 3. Joint d’étanchéité selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite chambre annulaire gonflable (38; 52; 64; 80; 88, 90; 100, 102 ) s’étend dans ladite partie externe (24 ; 54 ; 66 ; 74 ; 84 ; 94 ; 106).
4. 4. Joint d’étanchéité selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite partie interne (56) comprend une lèvre (58) présentant un bord d’étanchéité (61) adapté à venir en contact avec ledit arbre mobile (14).
5. 5. Joint d’étanchéité selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un ressort torique (60) de retenue s’étendant entre ladite partie externe (54) et ladite lèvre (58).
6. 6. Joint d’étanchéité selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que ladite partie externe (84 ; 74 ; 94) présente une gorge (78 ; 86 ; 98) pour recevoir ladite chambre annulaire gonflable (80 ; 88, 90 ; 100, 102).
7. 7. Joint d’étanchéité selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite chambre annulaire gonflable (52 ; 64) est ménagée à l’intérieur de ladite partie externe (54 ; 66).
8. 8. Joint d’étanchéité selon l’une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que ladite partie externe (84 ; 94) comprend en outre une autre chambre annulaire gonflable (90 ; 102).
9. 9. Joint d’étanchéité selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il est réalisé dans un matériau polymère.
10. 10. Joint d’étanchéité selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite chambre annulaire gonflable (38 ; 52 ; 64 ; 80 ; 88, 90; 100, 102; 108) présente une valve de gonflage (42) s’étendant radialement à l’opposé de ladite partie interne (26 ; 56 ; 62 ; 76 ; 85 ; 96 ; 105).
11. 11. Joint d’étanchéité selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif de contrôle de pression pour ajuster la pression de ladite chambre annulaire (38 ; 52 ; 64 ; 80 ; 88, 90 ; 100, 102 ; 108).
12. 12. Joint d’étanchéité selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie externe (128) est une partie dynamique adaptée à prendre appui contre ledit organe statique (10) selon une composante radiale, tandis que ladite partie interne (130) est une partie statique adaptée à être reliée audit arbre (14).