FR3073457A1

FR3073457A1 - Glissiere pour siege de vehicule a jeu limite, siege de vehicule comportant une telle glissiere

Info

Publication number: FR3073457A1
Application number: FR1760711A
Authority: FR
Inventors: Vincent Nardin
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2017-11-14
Filing date: 2017-11-14
Publication date: 2019-05-17
Anticipated expiration: 2037-11-14
Also published as: FR3073457B1

Abstract

L'invention se rapporte à une glissière (28) pour siège de véhicule automobile (10) comportant un premier profilé (22) et un deuxième profilé (30), coulissant l'un par rapport à l'autre. Le premier profilé (22) comprenant un corps de profilé (22c). Un premier élément roulant (32) est fonctionnellement interposé entre le corps de profilé (22c) du premier profilé (22) et le deuxième profilé (30) pour permettre le coulissement du premier profilé (22) et du deuxième profilé (30). Un deuxième élément roulant (38) est solidaire du corps de profilé (22c) du premier profilé (22) par l'intermédiaire d'un élément élastique (44), contraignant le deuxième élément roulant en contact avec le deuxième profilé (30).

Description

GLISSIÈRE POUR SIÈGE DE VÉHICULE À JEU LIMITÉ, SIÈGE DE VÉHICULE COMPORTANT UNE TELLE GLISSIÈRE

Domaine

La présente invention est relative à une glissière pour siège de véhicule et à un siège de véhicule comportant une telle glissière.

Exposé de l’art antérieur

On connaît de nombreux mécanismes à glissières pour sièges de véhicules automobiles. Une glissière comprend un profilé fixe, fixé au plancher du véhicule automobile, et un profilé mobile, adapté à coulisser par rapport au profilé fixe. Pour faciliter ce coulissement, le profilé fixe et le profilé mobile forment un chemin de billes recevant des billes montées entre le profilé fixe et le profilé mobile. La glissière comprend également un mécanisme de verrouillage en position du profilé mobile par rapport au profilé fixe et des mécanismes de commande en coulissement manuels ou motorisés. Le siège est porté par le profilé mobile.

Dans ce type de mécanisme, le jeu qui peut apparaître entre le profilé mobile et le profilé fixe, notamment du fait de dispersion dans les cotes de fabrication, peut être rattrapé par déformation du profilé mobile et/ou du profilé fixe, ces deux profilés étant assemblés sous contrainte.

Cependant, un tel mécanisme ne peut pas être mis en œuvre dans des glissières longues, c'est-à-dire des glissières présentant de préférence une course supérieure à 250 mm. Dans ce cas en effet, le jeu peut s’avérer trop grand pour être rattrapé par la seule déformation du profilé fixe et/ou du profilé mobile.

Par ailleurs, il est connu de la demande US 201320459 de mettre en œuvre un patin en plastique pour limiter les éventuels jeux entre le profilé fixe et le profilé mobile. Cependant, un tel patin en plastique a une résistance à la charge limitée. Le patin risque de fluer en utilisation, rendant la glissière inopérante ou plus difficile à manipuler. Également, le contact entre le patin en plastique et l’un des profilés, généralement en acier, risque de produire du bruit, désagréable pour l’utilisateur. Surtout, l’effort de glissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe risque de ne pas être constant sur toute la course de la glissière.

Enfin, la demande JP 2015-205652 propose de mettre en œuvre des roues entre le profilé mobile et le profilé fixe. Chaque roue est montée rotative autour d’une âme coaxiale à la roue. L’âme est également montée pivotante par rapport à un axe parallèle à l’axe de rotation de la roue, mais décalé par rapport à ce dernier, l’âme étant montée contrainte élastiquement au moyen d’un ressort. Ainsi, l’excentricité de l’axe de rotation de la roue par rapport à l’axe de rotation de l’âme permet de rattraper les jeux éventuels entre le profilé mobile et le profilé fixe.

Cependant, cette solution met en œuvre des pièces de conception complexe, qui induise un coût élevé de cette solution. En outre, le montage de la glissière telle que décrite dans JP 2015-205652 induit également un coût élevé de la solution proposée.

Résumé de l’invention

La présente invention a notamment pour but de proposer une glissière pour siège de véhicule automobile ne présentant pas les inconvénients de l’art antérieur.

À cette fin, l’invention propose une glissière pour siège de véhicule automobile comportant :

- un premier profilé et un deuxième profilé, les premier et deuxième profilés étant montés coulissant l’un par rapport à l’autre selon une direction longitudinale, lesdits premier et deuxième profilés étant destinés à être fixés pour l’un au siège de véhicule automobile et pour l’autre à un plancher de véhicule automobile, le premier profilé comprenant un corps de profilé,

- au moins un premier élément roulant fonctionnellement interposé entre le corps de profilé du premier profilé et le deuxième profilé pour permettre le coulissement du premier profilé et du deuxième profilé, l’un par rapport à l’autre, selon ladite direction longitudinale, et

- au moins un deuxième élément roulant, solidaire du corps de profilé du premier profilé par l’intermédiaire d’au moins un élément élastique, contraignant ledit au moins un deuxième élément roulant en contact avec le deuxième profilé.

Ainsi, avantageusement, le jeu qui peut éventuellement apparaître entre les profilés, est rattrapé par déformation de l’élément élastique, qui plaque le deuxième élément roulant contre le deuxième profilé.

Dans des modes de réalisation préférés, la glissière selon l’invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

chacun des au moins un premier élément roulant est une première roue, solidaire du corps de profilé du premier profilé et roulant dans la direction longitudinale par rapport au deuxième profilé ;

l’axe de rotation du au moins un deuxième élément roulant est orienté de biais par rapport à l’axe de rotation de la première roue ;

la glissière comprend une deuxième roue, dont l’axe de rotation est perpendiculaire à l’axe de rotation de la première roue, le cas échéant, la deuxième roue étant fixée au premier profilé pour pouvoir rouler dans la direction longitudinale par rapport au deuxième profilé, au contact du deuxième profilé ;

le au moins un deuxième élément roulant est un premier anneau, la glissière comprenant un deuxième et un troisième anneaux, les premier, deuxième et troisième anneaux étant concentriques, de telle sorte que le troisième anneau est enserré entre les premier et deuxième anneaux, le troisième anneau étant élastique, l’ensemble formé par les premier, deuxième et troisième anneaux étant monté sur le premier profilé, libre en rotation autour de son axe de rotation ;

le troisième anneau est surmoulé sur le deuxième anneau et/ou le premier anneau est surmoulé sur le troisième anneau ;

le au moins un deuxième élément roulant est monté libre en rotation autour de son axe de rotation, sur un bras élastique solidaire du corps de profilé du premier profilé, le bras élastique étant venu de matière avec le corps de profilé du premier profilé ou le bras élastique étant une pièce rapportée sur le corps de profilé du premier profilé, ledit au moins un deuxième élément roulant étant de préférence une troisième roue, de préférence encore une troisième roue tronconique ;

le au moins un deuxième élément roulant comporte des deuxième et troisième roues coaxiales, fixées libres en rotation autour de leur axe de rotation, de part et d’autre d’un bras solidaire du corps de profilé du premier profilé, un élément ressort, notamment une rondelle ressort, étant interposé/e entre chacune des deuxième et troisième roues et ledit bras, ledit bras étant venu de matière avec le corps de profilé du premier profilé ou ledit bras étant une pièce rapportée sur le corps de profilé du premier profilé ; et les deuxième et troisième roues sont de diamètres distincts.

Selon un autre aspect, l’invention a également pour objet un siège de véhicule comportant une assise, l’assise étant portée par au moins une glissière telle que décrite ci-avant, dans toutes ses combinaisons.

Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante de différentes formes de réalisation de celle-ci, données à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique d’un siège de véhicule,

- la figure 2 est une vue en perspective d’un mécanisme à glissières du siège de la figure 1,

- la figure 3 est une vue de face d’un premier exemple de glissière pouvant être mis en œuvre dans le mécanisme à glissières de la figure 2,

- les figures 4 et 5 sont des vues éclatées de deux variantes d’élément roulant pouvant être mis en œuvre dans la glissière de la figure 3,

- la figure 6 est une vue analogue à la figure 3 d’un deuxième exemple de glissière pouvant être mis en œuvre dans le mécanisme à glissières de la figure 2;

- la figure 7 est une vue éclatée d’un détail de la glissière illustrée à la figure 6 ;

- la figure 8 est une vue analogue à la figure 3 d’un troisième exemple de glissière pouvant être mis en œuvre dans le mécanisme à glissières de la figure 2 ; et

- la figure 9 est une vue éclatée d’un détail de la glissière de la figure 8.

Description détaillée de l’invention

Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. À fin de concision, seuls les éléments qui sont utiles à la compréhension des modes de réalisation décrits sont représentés sur les figures et/ou sont décrits de manière détaillée dans la suite. En particulier, les mécanismes de verrouillage et/ou de commande n’ont pas été représentés et ne sont pas décrits dans la suite, les modes de réalisation décrits étant compatibles avec les mécanismes usuels.

Sur les figures, les éléments identiques ou de fonction identique, communs aux différents modes de réalisation peuvent porter le même signe de référence et peuvent disposer de propriétés structurelles, dimensionnelles et matérielles identiques.

Dans la description qui suit, lorsque l’on fait référence à des qualificatifs de position absolue, tels que les termes « avant », « arrière », « haut », « bas », « gauche », « droite », etc., ou relative, tels que les termes « dessus », « dessous », « supérieure », « inférieur », etc., ou à des qualificatifs d’orientation, tels que « horizontale », « vertical », etc., il est fait référence, sauf précision contraire, à l’orientation des figures ou d’un siège dans sa position normale d’utilisation.

La figure 1 représente de façon schématique un siège de véhicule automobile 10 monté sur un mécanisme à glissières 12. La figure 2 est une vue en perspective du mécanisme à glissières 12 pris pour exemple en relation avec la figure 1.

Le siège 10 comporte une assise 14 sur laquelle un dossier 16 est monté, généralement pivotant autour d’un axe 18 par un mécanisme d’articulation 20. L’assise 14 est montée sur des profilés mobiles 22, également appelé coulisses ou profilés mâles, par l’intermédiaire de pieds ou traverses 24, 26. Chaque profilé mobile 22 fait partie d’une glissière 28 et est associé à un profilé fixe 30, qui fait également partie de la glissière 28. Le profilé fixe 30 est également appelé rail ou profilé femelle. Le profilé fixe 30 est fixé au plancher 32 d’un véhicule automobile. Le siège 10 comprend dans cet exemple un élément de commande manuelle 34, appelé palonnier, de commande en coulissement des glissières 28. Cet élément de commande manuelle 34 permet un mouvement relatif entre les profilés mobiles 22 et les profilés fixes 30 par action sur un mécanisme de verrouillage (non détaillé). Plus précisément, chaque profilé mobile 22 peut alors coulisser par rapport au profilé fixe 30 de la glissière 28 dans la direction longitudinale X des glissières 28. Les profilés fixes 30 et mobiles 22 des glissières 28 sont généralement métalliques.

Le mécanisme à glissières 12 comporte au moins les deux glissières 28. De préférence le mécanisme à glissières 12 comporte également l’élément de commande 34. Chaque glissière a de préférence une course supérieure à 250 mm.

La figure 3 est une vue de face d’une des glissières 28 de la figure 2, selon un premier exemple de réalisation.

Comme visible sur cette figure 3, le profilé fixe 30 a globalement une section en forme de U ouvert vers un côté, avec une base s’étendant principalement selon une direction longitudinale X de la glissière 28 et une direction verticale Z, et deux ailes symétriques, distantes l’une de l’autres selon la direction verticale Z de la glissière 28.

À chacun de leurs bords, les ailes sont recourbées sur leur longueur vers l’intérieur du U, formant ainsi une portion recourbée, s’étendant principalement selon la direction longitudinale X de la glissière 28.

De la même manière, le profilé mobile 22 a une section en forme générale de U, ouvert vers le même côté que le profil fixe. Le profilé mobile comprend également une base, s’étendant principalement selon la direction longitudinale X de la glissière 28 et la direction verticale Z de la glissière 28. La base relie deux ailes, distantes l’une de l’autre selon la direction verticale Z de la glissière 28. Chaque aile du profilé mobile 22 est reçue dans une aile respective du profilé fixe.

Dans cet exemple, le profilé mobile 22 comporte un corps de profilé 22c correspondant à la portion du profilé mobile 22 délimitant, avec le profilé fixe 30, un logement de réception (ou cage) pour un premier élément roulant 32. Ici, le corps de profilé 22c forme donc la base du profilé mobile 22.

En pratique, la glissière 28 comporte au moins deux tels premiers éléments roulant 32, disposés par exemple à proximité des deux extrémités longitudinales du profilé mobile 22 et/ou du profilé fixe 30. Une seule extrémité est décrite ci-dessous, sachant que l’autre extrémité présente de préférence une configuration identique.

Ici, le premier élément roulant 32 est une première roue. La première roue 32 est fixée sur le profilé mobile 22, de manière à pouvoir tourner autour d’un axe sensiblement parallèle à la direction Y transversale. Ici, la première roue 32 est montée sur le profilé mobile 22 de sorte que le seul mouvement possible de la première roue 32 par rapport au profilé mobile 22 consiste en sa rotation autour de son axe de rotation Al. La première roue 32 est en outre apte à se déplacer dans le logement de réception, selon la direction longitudinale X. La première roue 32 est ainsi fonctionnellement interposée entre le corps de profilé 22c du profilé mobile 22 et le profilé fixe 30 pour permettre le coulissement du profilé mobile 22 et du profilé fixe 30, l’un par rapport à l’autre selon la direction longitudinale X.

En outre, ici, la section de la première roue 32 est sensiblement complémentaire de la section d’un bossage 33 longitudinal, formé sur le profilé fixé 30. Ceci permet de mieux guider la première roue 32 dans la direction longitudinale X.

La glissière 28 comporte par ailleurs une deuxième roue 36. La deuxième roue 36 est ici fixée sur le profilé mobile 22 de telle manière que son axe de rotation A2 soit orienté parallèlement à la direction verticale Z. Ainsi, l’axe de rotation A2 de la deuxième roue 36 est sensiblement perpendiculaire à l’axe de rotation Al de la première roue 32. En d’autres termes, la deuxième roue 36 est perpendiculaire à la première roue 32.

Les première 32 et deuxième 36 roues permettent, par leurs orientations perpendiculaires, de définir la position relative de référence des profilés fixe 30 et mobile 22 l’un par rapport à l’autre, dans les directions verticale Z et transversale Y.

Enfin, la glissière 28 comporte une troisième roue 38. La troisième roue 38 est montée rotative sur la profilé mobile 22 autour d’un axe de rotation A3 orienté de biais par rapport à l’axe de rotation de la première roue 32 et l’axe de rotation de la deuxième roue 36. Par exemple, l’axe de rotation A3 de la troisième roue 38 forme un angle avec l’axe de rotation de la première roue 32, dans un plan défini par ces deux axes de rotation Al, A3, supérieure ou égal à 15°, de préférence supérieur ou égal à 30°, et/ou inférieur ou égal à 75°, de préférence inférieur ou égal à 60°. L’angle a entre les axes de rotation Al, A3 des première et troisième roues 32, 38 est par exemple égal à 60°.

La troisième roue 38 est en contact avec une surface 30s longitudinale du profilé fixe 30 qui est orientée, vue en coupe transversale de la glissière 28, sensiblement parallèlement à l’axe de rotation A3 de la troisième roue 38. Ceci permet de limiter les frottements latéraux dans la troisième roue 38 qui risquerait de dégrader la troisième roue et/ou ses performances en roulement.

Comme illustré à la figure 4, la troisième roue 38 est ici réalisée par un ensemble de trois anneaux 40, 42, 44 concentriques, monté libre en rotation sur un axe 46.

Le troisième anneau 44 est ici élastique. Le troisième anneau 44 est en particulier plus souple que les premier et deuxième anneaux 40, 42. Ces premier et deuxième anneaux 40, 42 peuvent être réalisés en un même matériau. Le troisième anneau 44 est ici torique. Pour améliorer la liaison entre le troisième anneau 44 et le premier anneau 40, le premier anneau 40 forme une gorge intérieure 46 de section concave. Pour améliorer la liaison entre le troisième anneau 44 et le deuxième anneau 40, le premier anneau 40 forme une gorge extérieure 48 de section concave.

Le troisième anneau 44 est enserré entre les premier et deuxième anneaux 40, 42. En d’autres termes, le troisième anneau 44 est précontraint entre les premier et deuxième anneaux 40, 42.

Le deuxième anneau 42 forme ici un pion de montage sur le corps de profilé 22c du profilé mobile 22, permettant à l’ensemble formé par les trois anneaux 40, 42, 44 d’être fixé au profilé mobile 22 de manière à pouvoir tourner autour de son axe de rotation A3.

Dans l’exemple de la figure 4, les différents anneaux 40, 42, 44 sont réalisés séparément puis assemblés ensemble.

Au contraire, dans l’exemple de la figure 4, le troisième anneau 44 est surmoulé sur le deuxième anneau 42. Pour assurer la liaison entre le troisième anneau 44 et le deuxième anneau 42, ce dernier peut présenter une rainure 50 externe, complémentaire d’une nervure 52 interne du troisième anneau 44. Bien entendu, une configuration symétrique peut être envisagée, dans laquelle la nervure est sur la surface extérieure du deuxième anneau 42 et la rainure complémentaire est à sur la surface interne du troisième anneau 44.

Au surplus ou alternativement, le premier anneau 40 est surmoulé sur le troisième anneau 44. Pour assurer la liaison entre les premier et troisième anneaux 40, 44, le premier anneau 40 peut présenter une rainure 54 interne, complémentaire d’une nervure 56 externe du troisième anneau 44. Bien entendu, une configuration symétrique peut être envisagée, dans laquelle la nervure est à l’intérieur du premier anneau 40 et la rainure complémentaire est à sur la surface extérieure du troisième anneau 44.

D’autres moyens de réalisation des premier, deuxième et troisième anneaux 40, 42, 44 que le surmoulage peuvent également être mis en œuvre. Notamment, les premier, deuxième et troisième anneaux 40, 42, 44 peuvent être emboîtés les uns dans les autres.

La glissière 28 fonctionne comme suit. La deuxième roue 36 défini la position de référence des profilés fixe 30 et mobile 22, l’un par rapport à l’autre, au moins dans la direction latérale Y. la troisième roue 38 forme ici un ensemble amortisseur, du fait de la présence du troisième anneau 44 élastique, précontraint entre les premier et deuxième anneau 40, 42. Le premier anneau 40 roule sur le profilé fixe 30, qui peut présenter des variations dimensionnelles, en étant monté sur le profilé mobile 22 qui peut également présenter des variations dimensionnelles. Ces variations dimensionnelles sont absorbées, c'est-à-dire qu’on maintient le contact entre le premier anneau 40 et la surface 30s du profilé fixe 30, par déformation du troisième anneau 44, élastique.

Avantageusement, l’axe de rotation A3 du premier anneau 40 est incliné par rapport à l’axe de rotation Al de la première roue 32 et l’axe de rotation A2 de la deuxième roue 35 pour que la combinaison des réactions de charge garantisse une réduction voire une annulation de jeu libre multidirectionnelle entre les profilés fixe 30 et mobile 22.

La glissière 128 de la figure 6 se distingue de la glissière 28 selon le premier exemple décrit, par l’absence d’élément roulant ayant un axe de rotation vertical ou incliné par rapport à l’axe de rotation de la première roue 32.

Ici, en effet, outre la première roue 32, des deuxième et troisième roues 102, 104 sont prévues qui sont fixées rotatives autour d’un même axe A4, parallèle à l’axe de rotation Al de la première roue, de part et d’autre d’un bras 106. Plus précisément, les première et deuxième roues 102, 104 sont montées libres en rotation sur une même axe de pivot 105 fixé rigidement au bras 106, l’axe de pivot 105 s’étendant de part et d’autre du bras 106.

Le bras 106 est ici venu de matière avec le corps de profilé 22c du profilé mobile 22. Alternativement, le bras 106 peut être une pièce rapportée sur le corps de profilé 22c.

Les deuxième et troisième roues 102, 104 ont une section arrondie pour assurer un contact satisfaisant avec la surface 30b du profilé fixe 30 avec laquelle les deuxième et troisième roues 102, 104 coopèrent, la surface 30b délimitant ici une gorge 107 recevant les deuxième et troisième roues 102, 104.

Comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 7, une rondelle ressort (ou rondelle Belleville) 108, 110 est prévue entre chacune des deuxième et troisième roues 102, 104 et une surface respective du bras 106. Les rondelles ressorts 108, 110 poussent ainsi les deuxième et troisième roues 102, 104 selon une direction sensiblement parallèle à la direction transversale Y, le mouvement des deuxième et troisième roues 102, 104 selon cette direction sensiblement parallèle à la direction transversale Y étant limitée par la géométrie de la gorge 107 formée par le profilé fixe 30. Pour s’adapter à cette géométrie de la gorge 107, ici, la deuxième roue 102 est de diamètre plus grand que la troisième roue 104. Bien entendu, en fonction de la géométrie de la gorge 107, une configuration inverse dans laquelle la deuxième roue 102 est de diamètre plus petit que la troisième roue 104 peut également être envisagée. Les deuxième et troisième roues 102, 104 peuvent également être de même diamètre.

Dans cet exemple de réalisation, les deuxième et troisième roues 102, 104 définissent la position des profilés fixe et mobile 30, 22, l’un par rapport à l’autre. Le déplacement transversal selon la direction Y de ces deuxième et troisième roues 102,

104, sous l’effet des rondelles Belleville 108, 110 précontraintes, permet de compenser les variations dimensionnelles des profilés fixe et mobile 30, 22, les deuxième et troisième roues 102, 104 restant en contact avec le profilé fixé. En d’autres termes, les deuxième et troisième roues 102, 104 appliquent deux efforts sur le profilé fixe 30 avec une pente qui permet de réduire voire de compenser les variations de tolérances et garantit l'annulation du jeu libre multidirectionnel entre les profilés fixe 30 et mobile 22.

La glissière 228 de la figure 8 se distingue de la glissière 28 selon le premier exemple décrit, par le fait qu’ici la troisième roue 202 est rigide et que cette troisième roue 38 est fixée rotative sur un bras 204. En outre, pour assurer un contact satisfaisant entre la troisième roue 38 et la surface 30b du profilé fixe 30 avec laquelle elle coopère, la troisième roue 202 est tronconique.

Le bras 204 est ici élastique. Notamment, le bras 204 est plus souple que le corps de profilé 22c du profilé mobile 22 et que le profilé fixe 30. Le bras 204 peut être venu de matière avec le corps de profilé 22c du profilé mobile 22 ou, au contraire, le bras 204 peut être une pièce rapportée sur le corps de profilé 22c du profilé mobile 22.

Dans cet exemple, la deuxième roue 35 définit la position de référence des profilés fixe 30 et mobile 22, notamment selon la direction transversale Y. La roue tronconique 202 roule sur une surface inclinée 30b du profilé fixe 30. La combinaison des réactions garantit une réduction voire une annulation multidirectionnelle du jeu entre les profilés fixe 30 et mobile 22.

Bien entendu l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits à titre illustratif, non limitatif.

Par exemple le premier élément roulant peut être une roue ou une bille.

Claims

REVENDICATIONS

1. Glissière (28 ; 128 ; 228) pour siège de véhicule automobile (10) comportant :

un premier profilé (22) et un deuxième profilé (30), les premier et deuxième profilés (22, 30) étant montés coulissant l’un par rapport à l’autre selon une direction longitudinale (X), lesdits premier et deuxième profilés (22 ; 30) étant destinés à être fixés pour l’un au siège de véhicule automobile (10) et pour l’autre à un plancher de véhicule automobile (32), le premier profilé (22) comprenant un corps de profilé (22c), au moins un premier élément roulant (32) fonctionnellement interposé entre le corps de profilé (22c) du premier profilé (22) et le deuxième profilé (30) pour permettre le coulissement du premier profilé (22) et du deuxième profilé (30), l’un par rapport à l’autre, selon ladite direction longitudinale (X), et au moins un deuxième élément roulant (38 ; 102, 104 ; 202), solidaire du corps de profilé (22c) du premier profilé (22) par l’intermédiaire d’au moins un élément élastique (44 ; 108, 110 ; 204), contraignant ledit au moins un deuxième élément roulant en contact avec le deuxième profilé (30).
2. Glissière selon la revendication 1, dans laquelle chacun des au moins un premier élément roulant est une première roue (32), solidaire du corps de profilé (22c) du premier profilé (22) et roulant dans la direction longitudinale (X) par rapport au deuxième profilé (30).
3. Glissière selon la revendication 2, dans laquelle l’axe de rotation (A3 ; A4 ; A5) du au moins un deuxième élément roulant (38 ; 102, 104 ; 202) est orienté de biais par rapport à l’axe de rotation (Al) de la première roue (32).
4. Glissière selon l’une des revendications 1 à 3, comprenant une deuxième roue (35), dont l’axe de rotation (A2) est perpendiculaire à l’axe de rotation (Al) de la première roue (32), le cas échéant, la deuxième roue (35) étant fixée au premier profilé (22) pour pouvoir rouler dans la direction longitudinale (X) par rapport au deuxième profilé (30), au contact du deuxième profilé (30).
5. Glissière selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle le au moins un deuxième élément roulant est un premier anneau (40), la glissière (28) comprenant un deuxième (42) et un troisième (44) anneaux, les premier, deuxième et troisième anneaux (40, 42, 44) étant concentriques, de telle sorte que le troisième anneau (44) est enserré entre les premier et deuxième anneaux (40, 42), le troisième anneau (44) étant élastique, l’ensemble formé par les premier, deuxième et troisième anneaux (40, 42, 44) étant monté sur le premier profilé (22), libre en rotation autour de son axe de rotation (A3).
6. Glissière selon la revendication 5, dans laquelle le troisième anneau (44) est surmoulé sur le deuxième anneau (42) et/ou le premier anneau (40) est surmoulé sur le troisième anneau (44).
7. Glissière selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle le au moins un deuxième élément roulant (202) est monté libre en rotation autour de son axe de rotation (A5), sur un bras élastique (204) solidaire du corps de profilé (22c) du premier profilé (22), le bras élastique (204) étant venu de matière avec le corps de profilé (22c) du premier profilé (22) ou le bras élastique (204) étant une pièce rapportée sur le corps de profilé (22c) du premier profilé (22), ledit au moins un deuxième élément roulant étant de préférence une troisième roue (202), de préférence encore une troisième roue tronconique (202).
8. Glissière selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle le au moins un deuxième élément roulant comporte des deuxième (102) et troisième (104) roues coaxiales, fixées libres en rotation autour de leur axe de rotation (A4), de part et d’autre d’un bras (106) solidaire du corps de profilé (22c) du premier profilé (22), un élément ressort (108, 110), notamment une rondelle ressort, étant interposé/e entre chacune des deuxième et troisième roues (102, 104) et ledit bras (106), ledit bras (106) étant venu de matière avec le corps de profilé (22c) du premier profilé (22) ou ledit bras (106) étant une pièce rapportée sur le corps de profilé (22c) du premier profilé (22).
9. Glissière selon la revendication 8, dans laquelle les deuxième et troisième roues (102, 104) sont de diamètres distincts.
10. Siège de véhicule automobile (10) comportant une assise (14), l’assise (14) étant portée par au moins une glissière (28 ; 128 ; 228) selon l’une quelconque des revendications précédentes.