FR3072983A3

FR3072983A3 - Siphon avec mise a l'air libre

Info

Publication number: FR3072983A3
Application number: FR1760311A
Authority: FR
Inventors: Alban Bacouet; Guen Vincent Le; Frederic Lallement; Roy Cedric Le; Bihan Gael Le; Coent Daniel Le
Original assignee: Wirquin Plastiques SAS
Current assignee: Wirquin Plastiques SAS
Priority date: 2017-11-02
Filing date: 2017-11-02
Publication date: 2019-05-03
Anticipated expiration: 2027-11-02
Also published as: WO2019086772A1; CN111295487A; FR3072983B3; EP3704320B1; ES2895000T3; PL3704320T3; EP3704320A1; CN111295487B

Abstract

Siphon à garde d'eau comportant une mise à l'air libre (16, 3) pour permettre une fonction anti siphonage comportant de manière caractéristique un clapet (2) de forme annulaire placé dans une chambre (13) dans le corps (1) du siphon de façon concentrique autour de l'axe vertical d'écoulement de l'effluent dans le tube (8), ce clapet (2) étant destiné à réguler une admission d'air par les ouvertures (16, 3) vers la sortie (11) reliée à une conduite d'évacuation, Caractérisé en ce que ledit clapet (2) de forme annulaire est fendu de manière à former un anneau non continu pour constituer deux branches (31) et (32) se terminant par les extrémités (23)

Description

SIPHON AVEC MISE A L’AIR LIBRE

Sur les conduites d’écoulements d’appareils sanitaires il existe des siphons avec garde d’eau destinée à éviter les remontées d’odeurs.

Lorsque plusieurs évacuations sont raccordées sur une même conduite ou dans le cas d’une pente / longueur d’évacuation importante, il se passe des phénomènes de surpressions / dépressions qui occasionnent lors d’écoulement des désagréments, à savoir des désamorçages (aspiration) ou remontées d’odeurs (surpressions), i Pour remédier à l’un de ces désagréments (désamorçage), des solutions techniques existent, telle la mise à l’air libre de la conduite d’évacuation. Une solution proposée parmi d’autres est la mise à l’air libre de la conduite d’évacuation (mise en place d’un aérateur), l’adjonction en aval du siphon d’un aérateur à clapet ou encore la pose d’un siphon en eau pré-équipé d’un système de mise à l’air libre en cas de dépression, i Dans les solutions de mise à l’air libre solidaires au siphon (c'est-à-dire en amont du raccordement à la portion de conduite d’évacuation) différents modes existent, à savoir : - Une mise à l’air libre réalisée en aval du siphon (GB 2041422) avec un clapet placé sur une excroissance solidaire du corps de siphon, clapet obturant au i repos une entrée d’air placée sur la portion aval du siphon. En cas de dépression dans la conduite d’évacuation, le clapet se soulève et permet à l’air de s’introduire dans la conduite d’évacuation. La dépression existante dans la conduite aval est neutralisée par ce dispositif et évite ainsi le désamorçage du siphon lors de l’écoulement. i - Une mise à l’air libre réalisée en aval du siphon (FR 1373089, US 42212314) avec plus particulièrement un clapet concentrique obturant au repos une entrée d’air. Si dépression il y a dans la conduite d’évacuation, le clapet concentrique se soulève et permet à l’air de s’introduire dans la conduite. Ainsi la dépression existante dans la conduite aval est neutralisée par ce dispositif et évite ainsi le i désamorçage du siphon lors de l’écoulement.

Dans le même esprit que le brevet FR 1373089, les brevets KR 20130125465 et US 4524795 évoquent un modèle de siphon avec anti-vide concentrique, une conduite interne (14 pour le KR, 24 pour l’US) permettant la relation avec la conduite aval. Ainsi la dépression existante dans la conduite aval est ' neutralisée par ce dispositif et évite ainsi le désamorçage du siphon lors de l’écoulement.

Le brevet JP 2004036114 précise un peu plus la géométrie du clapet annulaire, ce dernier se déformant uniquement par son diamètre intérieur pour laisser passer l’air dans le cas d’une situation de dépression dans la conduite.

I

Dans les modes techniques de clapets annulaires internes au corps du siphon, lesdits clapets sont de géométries concentriques, de la forme d’un anneau de forme plus ou moins plane.

Dans ces cas, en cas de dépression, c’est l’anneau complet (le clapet) qui peut être amené à se soulever pour laisser passer l’air ou simplement l’une des circonférences qui se déforme pour laisser un passage à l’air.

Pour l’invention proposée, une solution de clapet interne au siphon est illustrée dans la suite du document.

Pour ce faire, la géométrie du clapet est différente des solutions proposées. En effet, afin d’affiner l’ouverture du clapet, celui-ci est de la forme d’un « fer à cheval >>, c'est-à-dire d’un anneau non continu, un anneau fendu. II repose sur une portée pour assurer l’étanchéité au repos par rapport à une surpression éventuelle dans la conduite d’évacuation.

La caractéristique principale est la forme du clapet : De forme annulaire non continue, il est possible d’avoir un soulèvement des extrémités du clapet sans avoir un soulèvement complet dudit clapet. La souplesse de la matière permet ainsi une finesse d’ouverture, ainsi qu’un gain matière en fabrication. De même, la portion manquante à l’anneau permet un dégagement vers la liaison avec la conduite d’évacuation. II est également possible d’avoir deux portions d’arc de clapet, avec des duretés différentes.

Dans ce cas (non illustré), se sont deux arcs qui sont montés dans le siphon.

Une autre des caractéristiques particulière est la présence d’une portée légèrement inclinée vers la prise d’air de la canalisation aval. Ainsi, si l’effluent arrive sur le clapet lors d’une surpression dans la canalisation, elle se videra alors naturellement vers la conduite lors de la retombée en pression (cas par exemple lors d’une obstruction, canalisation bouchée)

Une autre caractéristique est d’avoir un passage d’air « latéral >>, contrairement aux brevets précités dont le passage d’air se fait de manière interne / externe concentrique. En effet, le parcours de l’air vers la canalisation se fait préférentiellement sur les extrémité du clapet, plus particulièrement à l’endroit laissé libre par la non fermeture de l’anneau (le clapet est en forme de « fer à cheval >>)

Description de la proposition :

Le siphon se décompose comme suit : - Une tubulure (8) d’entrée par laquelle l’effluent du bac à vidanger s’évacue par l’orifice (9),

Un écrou (7) destiné à être vissé sur un corps de bonde rapporté sur le bac à vidanger,

Un support (6) de tubulure (8) comportant une portion d’étanchéité (29) guidant ladite tubulure d’entrée (8), ce support (6) comportant un ensemble de fonction (18, 28) destiné à être clippé sur le corps (1 ),

Un corps (1) principal intégrant la fonction d’aération, un parcours délimité permettant le cheminement de l’air destiné à annuler la dépression existante dans la conduite d’évacuation. Plusieurs points particuliers dans ce corps (1) qui regroupe les entrées d’air (16), la surface (15) sur laquelle vient se positionner le clapet (2), la relation en air (17, 12) avec la sortie (11) du corps (1) du siphon, un tube plongeur (5) définissant la valeur de la garde d’eau, un système de réception en sortie d’un écrou rapide pour raccorder à la conduite d’évacuation, un filetage permettant de raccorder en partie basse du corps (1) le culot (10)

Un culot (10) à vissage rapide Plusieurs figures illustrent le produit : - Figure 1 une vue éclatée de l’ensemble Figure 2 une vue de l’ensemble monté - Figure 3 une vue en coupe de l’ensemble siphon - Figure 4 une vue de coté sortie - Figure 5 une vue en perspective du clapet (2) installé sur le corps de siphon (1) - Figure 6 une vue en perspective du clapet (2) installé sur le corps de siphon (1 ) en position ouvert

Figures 7, 8, 9, 10 et 12 des vues sur le clapet (2)

Figure 11 une vue en perspective du dessus du corps de siphon (1) destiné à recevoir le clapet (2)

Figures 13 et 14 des vues pour aperçu des entrées d’air (3) et (16)

Figures 15 et 16 des vues qui illustrent le montage du support de tubulure (6) sur le corps de siphon (1)

Fonctionnement du système proposé :

Lors de la vidange (voir figure 3), l’effluent s’écoule par l’ouverture (9) de la tubulure d’entrée (8) en partie haute du siphon. Cet effluent passe ensuite par le tube plongeur (5) lié au corps (1) du siphon, s’engouffre dans le culot (10) puis remonte dans le corps (1) pour s’échapper par la sortie (11) du corps (1) vers la conduite d’évacuation (non représentée).

Dans le cas ou la conduite d’évacuation (11) subit en fin d’écoulement un phénomène de dépression, il y a « aspiration >> de l’eau dans le culot (10) à concurrence de l’apport d’air qui est permis par l’ouverture du clapet (2) situé en partie haute du corps (1)·

Le cheminement de l’apport d’air est le suivant :

En sortie (11) du corps (1) se trouve le raccordement à la conduite d’évacuation aval. Lorsqu’en fin d’écoulement une dépression s’installe dans la sortie (11), elle existe également dans la chambre (13) située entre le support (6) de la tubulure (8) et le haut du corps (1). Une (ou des) entrée d’air (16, 3) se trouvant sur le corps du siphon (1) et sur le support de tubulure (6) permettent, si le clapet (2) se soulève, à l’air de s’engouffrer dans la chambre (13) puis de migrer via les passages (17) puis (12) vers la sortie (11) du corps (1).

Cela permet à la dépression présente dans la sortie (11) de s’équilibrer face au différentiel de niveau de l’effluent dans le tube plongeur (5). Lorsque la dépression s’annule (le niveau de l’effluent dans la conduite (5) remonte), le clapet (2) reprend sa position basse (retombe) et ré-obture l’entrée d’air (16).

Pour le mouvement du clapet (2), la particularité est d’avoir un clapet (2) de forme annulaire non continue, ou fendu. Les deux extrémités (23 - fig 8) ne sont pas reliées. Elles peuvent donc (Fig. 6) se soulever indépendamment l’une de l’autre en cas de dépression dans la chambre (13).

En se soulevant par les extrémités (23), il est remarquable que l’air passe entre le dessous du clapet en (23) et le plan (15), ainsi que par les espaces situés au contour du clapet (2), espaces entre la paroi (19) et la paroi (30) délimitant l’ouverture (4). Le clapet (2) n’est pas obligé de se soulever d’un seul tenant, mais peut se soulever localement en extrémité (23) en se courbant, dirigeant ainsi l’air de la chambre (13) vers le canal (17) puis l’orifice (12) débouchant dans la sortie (11)

Il est également possible d’avoir deux arcs (31, 32) de clapets indépendants. En effet, au lieu avoir seul clapet (2), il est possible d’avoir deux arcs (31, 32) faisant unitairement office de clapets, de dureté / souplesse différentes, par exemple, la liaison (33) en figure 9 n’existerait pas laissant (31,32) indépendants.

Lorsque le niveau d’eau monte dans le passage (12), une contre pression s’installe dans la chambre (13), plaquant le clapet (2) sur le plan (15 - fig. 11). De fait, la montée de l’effluent se réalise que lentement pour au final établir une surpression dans la chambre (13) générant une étanchéité entre le clapet (2) et les entrées d’air (16) qui empêche l’effluent de refouler vers l’extérieur ambiant.

Pour ce qui est du montage, le support de tubulure (6) est constitué d’une partie plastique rigide sur laquelle un matériau souple est surmoulé (29).

La partie centrale (29) de cette partie (6) est constituée par une ouverture circulaire, de matière souple qui vient ceinturer le tube d’évacuation (8). Ce support de tubulure (6) comporte une partie (28) qui vient se clipper sur les ergots (18) placés sur le haut du corps de siphon (1) établissant ainsi une étanchéité sur les pourtours (19) et (30)

En figure 5 est visible le clapet (2), en position de repos s’appliquant sur la surface (15) En figure 6 le clapet (2) est en position levée. Il est visible que les ouvertures - entrées d’air (16) - sont libérées et peuvent laisser passer l’air de l’extérieur vers la chambre (13). Ces ouvertures (16) sont réalisées dans la partie plane (15). Cette partie (15) est légèrement pentue de manière à ce que s’il y a de l’effluent sur le clapet (2) au repos, qu’il puisse s’évacuer par le canal d’admission (17) vers (12) puis (11 ).

Un ergot (14) sur le plan (15) permet le bon positionnement - détrompage - du clapet (2).

En figure 7 se présente par une face de dessus le clapet (2), lequel comporte une ouverture (20) dans laquelle vient se loger l’ergot (14) - fig 5. Le clapet (2) comporte (fig. 9) une surface plane (33) avec plus particulièrement une zone présentant un plan (21) en décaissement délimitée dans sa majorité du pourtour par un rebord (22) qui est le prolongement du plan (33). Ce rebord (22) permet, si l’effluent est présent sur la surface (21), de le canaliser vers l’extrémité (23) puis vers le canal (17) prolongé par l’ouverture (12) puis vers la sortie (11). Ce cas est possible si la canalisation d’évacuation est bouchée ou limitée en débit par un bouchon (l’écoulement se fait mal) En figure 8 se présente le clapet en perspective vue de dessous, sa surface plane (25) vient s’appliquer sur la surface (15) en obturant ainsi les ouvertures (16) d’entrées d’air.

Egalement, les deux branches (31, 32) du clapet (2) peuvent être d’épaisseur et forme / géométrie différentes. Ainsi il est possible d’avoir des mouvements d’ampleurs différentes entre les branches (31, 32) du clapet (2) et donc de s’ouvrir différemment pour une même dépression dans la chambre (13). Le soulèvement des branches (31, 32) se réalise par une courbure de la branche, la partie médiane du clapet comprenant l’ouverture (20) dans laquelle vient s’insérer le téton (14) restant sensiblement en contact avec la surface (15)

En figure 9 est visible un rajout de matière sur la face inférieure du clapet (2) destiné à alourdir ce dernier. Dans ce cas les deux bulbes (24) visibles figure 10 permettent de venir s’insérer dans les ouvertures (16) pour assurer une meilleure étanchéité entre la surface inférieure (25) du clapet (2) et la surface d’appui (15) du corps de siphon (1). Une autre manière d’alourdir (figure 12), sans modifier la capacité du clapet (2) à se courber est d’ajouter des rabats (26) en extrémité. Ces rabats (26) viennent prendre place dans le canal (17)

En figures 13 et 14 apparaissent les passages (3) et (16) qui permettent à l’air de s’introduire dans la chambre (13) du siphon. Sur le corps (1) vient se clipper en (28) le support de tubulure (6) qui comporte une grande ouverture (3) qui donne accès à l’ouverture (16) situé sur le corps (1). Ainsi l’air peut s’introduire dans la chambre (13) lorsque le clapet (2) n’obture plus les entrées d’air (16). Le support de tubulure (6) comporte un joint surmoulé qui s’applique par pression lors du montage sur les arrêtes (19) et (30). Ainsi, la chambre (13) n’a de liaison vers l’extérieur ambiant que par les ouvertures (16) et (3)

Les figures 15 et 16 illustrent le mode d’étanchéité entre le support de tubulure (6) -présenté à l’envers Fig. 15 - et le corps (1). Le support de tubulure possède une géométrie de joint surmoulé, plus précisément en son centre une couronne (29) qui réalise l’étanchéité entre la tubulure d’entrée (8) et le support de tubulure (6), une portion souple (34) du joint surmoulé qui vient en appui sur la paroi centrale (30) du corps (1) et une partie annulaire souple (27) venant en appui sur la couronne externe (19) du corps (1). Ainsi une étanchéité est réalisée entre le support de tubulure (6) et le corps (1) ; La chambre (13) est normalement étanche vers l’extérieur ambiant du siphon si le clapet (2) est bien appliqué sur les entrées d’air (16).

Claims

REVENDICATIONS 1 Siphon à garde d’eau et mise à l’air libre (16, 3) pour anti siphonage comportant un raccordement à un bac sanitaire et une sortie (11) à une conduite d’évacuation, un clapet (2) de forme annulaire placé dans une chambre (13) dans le corps (1) du siphon de façon concentrique autour de l’axe vertical d’écoulement de l’effluent dans le tube (8), clapet (2) destiné à réguler une admission d’air par les ouvertures (16, 3) vers la sortie (11) reliée à une conduite d’évacuation, Caractérisé en ce que ledit clapet (2) de forme annulaire est fendu de manière à former un anneau non continu pour constituer deux branches (31 ) et (32) se terminant par les extrémités (23) 2 Siphon selon la revendication 1 caractérisé en ce que les branches (31, 32) du clapet (2) se déforment sous l’action d’une dépression dans la chambre (13) de manière à libérer les entrées d’air (16) 3 Siphon selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les branches (31, 32) du clapet (2) comportent un plan (21) en contrebas du plan (33) délimité par des rebords (22) de même niveau que le plan (33) 4 Siphon selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’un canal (17) débouche dans la chambre (13) entre les deux extrémités (23) du clapet (2) 5 Siphon selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’un support de tubulure (6) est clippé par recouvrement sur le corps (1) du siphon, l’étanchéité se réalisant par pression d’une portion souple (34) sur une paroi centrale (30) et d’une partie annulaire souple (27) sur une couronne externe (19) du corps de siphon (1)