FR3071706A1

FR3071706A1 - Dispositif de fixation demontable par encliquetage de type bouton

Info

Publication number: FR3071706A1
Application number: FR1771046A
Authority: FR
Inventors: Guillaume Charles Patrick Durand
Original assignee: Aster 3d
Current assignee: Aster 3d
Priority date: 2017-10-03
Filing date: 2017-10-03
Publication date: 2019-04-05

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fixation par encliquetage, pouvant être démonté avec une force prédéterminée comportant au moins une partie mâle en forme de bouton et au moins une partie femelle, caractérisé en ce que la partie mâle intégrée dans l'une des pièces à assembler est composée d'une surface d'appui [1] d'un volume de centrage [2] et d'un bouton cylindrique déformable [3] et en ce que la partie femelle intégrée à l'autre pièce de l'assemblage est composée d'un trou [4] de section carrée et, associée à ce trou, d'une fente appelée « boutonnière » [5] permettant le passage du « bouton ». L'invention est utilisée avantageusement pour la fixation d'éléments d'appareillage orthopédique.

Description

Titre: Dispositif de fixation démontable par encliquetage de type bouton.

Domaine technique

L'invention concerne un dispositif de fixation par encliquetage, pouvant être détaché avec une force de traction prédéterminée, conçu notamment mais non exclusivement pour la fixation d’éléments d’appareillage orthopédique.

Etat de l’art

L'homme de l'art connaît les dispositifs de fixation, comportant une partie mâle et une partie femelle en matière plastique. La déformation élastique de l’une des deux parties mâle-femelle, ou des deux parties, lors du montage par encliquetage ou du démontage assure un assemblage suffisamment solide et permet en même temps de séparer les deux parties si on les soumet à une force de traction prédéterminée. De telles fixations sont utilisées notamment dans le domaine de l’habillement et sont communément appelées bouton-pression.

La demande de brevet JP5275480 décrit un dispositif de fixation comportant une partie essentiellement plane en matière synthétique pourvue d’une ouverture dans laquelle vient s'enticher une partie mâle en forme de bouton.

Ces fixations satisfaisantes dans le domaine de l'habillement le sont moins pour d’autres utilisations où il est nécessaire de limiter le mouvement en rotation de la partie mâle par rapport à la partie femelle quand ces deux parties sont assemblées par encliquetage. D'autre part, dans le domaine des fixations d'éléments d'appareillage orthopédique, on n'utilise pas, à ce jour, de fixations de type boutonpression comme décrit ci-dessus car elles ne sont pas adaptées à cet usage.

Les fixations actuellement utilisées dans ce domaine sont assurées :

- soit par une couture à l'aide d'un fil et une aiguille (machine à coudre),

- soit par la pose de rivets.

Ce type de fixation est réputé indémontable sans détérioration au moins partielle des éléments assemblés et, en tous les cas, sans détérioration totale de l’élément de liaison : fil ou rivet.

Exposé de l’invention

L’invention consiste à créer un bouton déformable, aux formes, dimensions et propriétés caractérisées, qui se « boutonne » dans une « boutonnière » rigide dont les formes et dimensions sont également caractérisées. L’ensemble ajusté formant une liaison mécanique précise et démontable sans détérioration, ni de l’élément d'assemblage, ni des éléments assemblés.

-2Selon l'invention, le dispositif de fixation par encliquetage, pouvant être démonté avec une force prédéterminée comportant au moins une partie mâle en forme de bouton et au moins une partie femelle, est caractérisé en ce que la partie mâle intégrée dans l’une des pièces à assembler est composée d’une surface d’appui, d'un volume de centrage et d'un bouton cylindrique déformable, et en ce que la partie femelle intégrée à l'autre pièce de l’assemblage est composée d'un trou de section carrée et, associée à ce trou, une fente appelée « boutonnière» permettant le passage du « bouton ».

De préférence, le dispositif comporte plusieurs boutons et plusieurs boutonnières disposés respectivement de façon alignée sur une ou plusieurs rangées, droites ou courbes, en quinconce, de façon aléatoire.

Les volumes de centrage sont avantageusement de section carrée de façon à assurer le bon positionnement de l’assemblage. Cependant, si le dispositif d’assemblage ne comporte qu’un seul bouton et que la rotation doit être rendue possible entre les deux éléments assemblés, la partie de centrage est de préférence cylindrique.

Les dessins annexés illustrent l’invention :

La figure 1 représente la partie mâle de la fixation.

La figure 2 représente la partie femelle de la fixation.

La figure 3 représente les deux parties assemblées.

La figure 4 représente un ensemble de boutons et de boutonnières

La figure 5 représente une variante de boutons et boutonnières à plusieurs rangées.

La figure 6 représente une application de l’invention

Description détaillée d'au moins une mode de réalisation de l'invention

En référence à la figure 1, le «bouton» constituant la partie «mâle» de l’élément d’assemblage comporte trois parties monolithiques [1], [2], [3]. La partie [1], rigide ou semi-rigide, assure l'appui et l'arrêt en translation dans un sens de l'assemblage démontable. La partie [2], de section carrée, assure le positionnement de l’assemblage (centrage des pièces à assembler) et empêche la rotation entre les deux éléments assemblés. La partie [3], déformable de façon à pouvoir se «boutonner» dans son logement, empêche la translation dans l'autre sens et maintient ainsi l’assemblage « boutonné ».

En référence à la figure 2, la « boutonnière» réalisée dans l’autre pièce à assembler, constitue la partie « femelle» de l'assemblage. Elle est caractérisée par les formes [4] et [5] de son évidemment. La forme [4] de section carrée, recevant la partie [2] du « bouton », assure le centrage des pièces à assembler. La forme [5] constitue la « boutonnière », c’est à dire le passage de la partie [1 ] du « bouton ».

-3En référence à la figure 3, l’assemblage « boutonné» permet de maintenir la pièce [7] appelée « bouton », caractérisée par ses trois volumes [l]+[2]+[3], par rapport à la pièce [6] appelée « boutonnière», caractérisée par ses évidements [4]+[5]. La section de forme carrée, assurant le centrage des deux pièces, empêche la rotation d'une pièce par rapport à l’autre.

Dans le cas où une liberté en rotation est souhaitée entre les deux pièces, la section de centrage [2] du bouton [7] prendra une forme circulaire inscrite dans la forme carrée de l'évidemment [4] de la boutonnière [6]. La différence entre la hauteur de la partie [2] du bouton (figure 2) et l’épaisseur de la pièce [6] (figure 3) constitue le jeu ou le serrage qu’il convient de donner à l’assemblage.

En référence aux figures 4 et 5, d'autres modes de réalisation sont envisagés comme la création de bandes « multi-boutons» [8], [9], [8a], [9a], de façon à obtenir des assemblages plus résistants, sur plusieurs points, des assemblages sur toute une longueur. Par exemple sur une rangée (figure 4) ou sur deux rangées (figure 5).

Exemples d'application

Les boutons peuvent être intégrés à divers éléments d'une orthèse, d'un vêtement, d’un article de sport, d’un bagage. Par exemple :

- sur un système de liaison entre deux parties d’une orthèse,

- sur une patte ou doublure de protection,

- sur une sangle.

L’invention s'ouvre à des applications industrielles orientées vers l’appareillage médical, notamment les orthèses avec l’utilisation de matériaux biocompatibles. Elle s'adresse également à d'autres secteurs qui nécessitent des systèmes de fermeture et/ou d'accroche permanente, démontable, résistant à l'humidité, à la salinité.

L’invention se montre tout à fait pertinente lorsque ses éléments sont intégrés dans un composant réalisé par un procédé de fabrication additive.

En référence à la figure 6, l’exemple d’application à une orthèse (corset de maintien destiné aux pathologies de scoliose) montre le dispositif de fixation utilisé pour la liaison des deux parties du corset sur sa partie antérieure. Les boutonnières sont intégrées au corset rigide, les boutons sont intégrés à une bande de liaison souple, comportant deux rangées de chacune trois boutons [9].

Claims

Revendications

1- Dispositif de fixation par encliquetage, pouvant être démonté avec une force prédéterminée comportant au moins une partie mâle en forme de bouton et au moins une partie femelle, caractérisé en ce que la partie mâle intégrée dans l’une des pièces à assembler est composée d’une surface d’appui [1] d’un volume de centrage [2] et d'un bouton cylindrique déformable [3] et en ce que la partie femelle intégrée à l’autre pièce de l’assemblage est composée d’un trou [4] de section carrée et, associée à ce trou, d’une fente appelée «boutonnière» [5] permettant le passage du « bouton ».
2- Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le volume de centrage (2) de la partie mâle est de section carrée de façon à assurer le positionnement de l’assemblage et à empêcher la rotation entre les deux éléments assemblés.
3- Dispositif selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comporte plusieurs boutons et plusieurs boutonnières disposés respectivement de façon alignée sur une ou plusieurs rangées (figure 3 et figure 4) droites ou courbes, en quinconce, de façon aléatoire.
4- Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il comporte un seul bouton dont la partie de centrage [2] est de forme cylindrique afin de pouvoir exercer un mouvement de rotation entre les deux pièces assemblées.
5- Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les boutons sont déformables et les boutonnières sont rigides.
6- Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il est utilisé pour la fixation d’éléments d’appareillage orthopédique.

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Titre: Dispositif de fixation démontable par encliquetage de type bouton.