FR3070917A1 - Siege comprenant un module d'accoudoir deplacable entre une premiere position et une seconde position par un dispositif de sollicitation - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un siège de véhicule (10) comprenant : une assise (20), et un module d'accoudoir (40), le module d'accoudoir (40) étant configuré pour être déplacé par rapport à l'assise au moins entre une première position et une seconde position, le siège (10) comprenant au moins un dispositif de sollicitation (60) configuré pour déplacer le module d'accoudoir (40) entre la première position et la seconde position.
Description
Siège comprenant un module d’accoudoir déplaçable entre une première position et une seconde position par un dispositif de sollicitation
La présente invention concerne un siège de véhicule comprenant un module d’accoudoir déplaçable au moins entre une première position et une seconde position.
On connaît des sièges de véhicule, en particulier des sièges de véhicule automobile, qui comprennent :
- une assise, et
- un module d’accoudoir, le module d’accoudoir étant configuré pour être déplacé par rapport à l’assise au moins entre une première position et une seconde position.
Cela permet par exemple à l’occupant d’escamoter le module d’accoudoir dans la première position pour accéder aisément au siège tout en bénéficiant d’un soutien pour son bras une fois qu’il est assis dans le siège et lorsque le module d’accoudoir est disposé dans la seconde position.
Toutefois, le passage du module d’accoudoir de la première position à la seconde position peut être long et difficile à réaliser pour l’occupant, notamment lorsque celui-ci doit dans le même temps s’installer dans le siège et fixer sa ceinture de sécurité par exemple.
La présente invention a notamment pour but de pallier à ces inconvénients.
L’invention vise en particulier à permettre un passage plus aisé du module d’accoudoir entre la première position et la seconde position, notamment lorsque l’occupant souhaite s’installer dans le siège.
A cet effet, le module d’accoudoir comprend au moins un dispositif de sollicitation configuré pour déplacer le module d’accoudoir entre la première position et la seconde position.
Grâce à ces dispositions, le déplacement du module d’accoudoir est réalisé sans que l’occupant n’ait à déplacer lui-même le module d’accoudoir. Il en résulte une plus grande simplicité et une plus grande rapidité d’utilisation du siège.
Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :
le dispositif de sollicitation comprend un élément élastique configuré pour exercer un effort de traction sur le module d’accoudoir de sorte à déplacer le module d’accoudoir entre la première position et la seconde position ;
l’élément élastique est en tension pour exercer l’effort de traction sur le module d’accoudoir ;
le dispositif de sollicitation comprend une première extrémité reliée au siège, en particulier à l’assise, et une seconde extrémité reliée au module d’accoudoir ;
le module d’accoudoir est configuré pour pivoter par rapport à l’assise autour d’un axe pivot et le dispositif de sollicitation est configuré pour déplacer le module d’accoudoir entre la première position et la seconde position :
• l’une des première et seconde positions correspond à une position d’accueil dans laquelle le module d’accoudoir prolonge latéralement l’assise ou se situe plus bas que l’assise, et • l’autre des seconde et première positions correspond à une position de repos dans laquelle le module d’accoudoir se situe plus haut que l’assise ;
- le module d’accoudoir comprend un guide, une extrémité du dispositif de sollicitation étant fixée au guide ;
- le module d’accoudoir comprend un corps et un accoudoir, l’accoudoir étant configuré pour coulisser verticalement par rapport au corps pour être ajustable en hauteur et dans lequel le dispositif de sollicitation est configuré pour déplacer l’accoudoir entre la première position et la seconde position :
• l’une des première et seconde positions correspond à une position basse dans laquelle l’accoudoir est relativement proche du corps, et • l’autre des seconde et première positions correspond à une position haute dans laquelle l’accoudoir est relativement plus éloigné du corps ;
- le dispositif de sollicitation comprend une première extrémité reliée au siège, en particulier à l’assise, et une seconde extrémité reliée à l’accoudoir ;
- le module d’accoudoir comprend un élément configuré pour transmettre pour transmettre l’effort de traction du dispositif de sollicitation, en particulier une poulie ;
- Le siège comprend un dispositif de blocage configuré pour se trouver alternativement dans un état de blocage, dans lequel le dispositif de blocage empêche le déplacement du module d’accoudoir entre la première position et la seconde position, et un état de libération, dans lequel le dispositif de blocage laisse libre le déplacement du module d’accoudoir entre la première position et la seconde position ;
- le dispositif de sollicitation déplace automatiquement le module d’accoudoir entre la première position et la seconde position lorsque le dispositif de blocage est dans l’état de libération.
L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d’un siège selon un premier exemple de réalisation de l’invention avec le module d’accoudoir en une position d’accueil et l’accoudoir en position basse par rapport au corps d’accoudoir ;
- la figure 2 est une vue de côté du siège de la figure 1 avec le module d’accoudoir en une position de repos et l’accoudoir en position basse par rapport au corps d’accoudoir ;
- la figure 3 est une vue de côté du siège de la figure 1 avec le module d’accoudoir en position de repos et l’accoudoir en position haute par rapport au corps d’accoudoir ;
- la figure 4 est une vue de côté d’un siège selon un second exemple de réalisation de l’invention avec le module d’accoudoir en position d’accueil et l’accoudoir en position basse par rapport au corps d’accoudoir ;
- la figure 5 est une vue de côté du siège de la figure 4 avec le module d’accoudoir en position de repos et l’accoudoir en position basse par rapport au corps d’accoudoir ;
- la figure 6 est une vue de côté du siège de la figure 4, avec le module d’accoudoir en position de repos et l’accoudoir en position haute par rapport au corps d’accoudoir ;
- les figures 7A et 7B sont des vues de côté schématiques du module d’accoudoir du siège des figures 1 et 4 respectivement en position d’accueil et en position de repos selon un premier mode de réalisation ;
- les figures 7C et 7D sont des vues de côté schématiques du module d’accoudoir du siège des figures 1 et 4 respectivement en position de repos et en position d’accueil selon un deuxième mode de réalisation ;
- les figures 8A et 8B sont des vues de côté schématiques du module d’accoudoir du siège des figures 1 et 4, avec l’accoudoir respectivement en position basse et en position haute selon un troisième mode de réalisation ;
- les figures 8C et 8D sont des vues de côté schématiques du module d’accoudoir du siège des figures 1 et 4, avec l’accoudoir respectivement en position haute et en position basse selon un quatrième mode de réalisation ;
- les figures 9A, 9B et 9C sont des vues de côté schématiques du module d’accoudoir du siège des figures 1 et 4 respectivement en position d’accueil avec l’accoudoir en position basse, en position de repos avec l’accoudoir en position basse et en position de repos avec l’accoudoir en position haute selon un cinquième mode de réalisation ; et
- les figures 10A, 10B et 10C sont des vues de côté schématiques du module d’accoudoir du siège des figures 1 et 4 respectivement en position d’accueil avec l’accoudoir en position haute, en position de repos avec l’accoudoir en position basse et en position d’accueil avec l’accoudoir en position basse selon un sixième mode de réalisation.
Il est à noter que, sur les figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différents modes de réalisation peuvent présenter les mêmes références. Ainsi, sauf mention contraire, de tels éléments disposent de propriétés structurelles, dimensionnelles et matérielles identiques.
Sauf précision contraire, les expressions approximativement, sensiblement, environ, de l'ordre de, etc. signifient qu’une légère variation par rapport à la valeur nominale considérée est possible, notamment d’un pourcentage faible, en particulier à 10% près.
Dans la description qui suit, les termes « avant >> et « arrière >> et leurs synonymes sont entendus comme se rapportant à l’avant et l’arrière du siège lorsque le siège est dans sa position usuelle, le bord arrière de l’assise étant le bord qui est prolongé verticalement par le dossier du siège, et le bord avant étant le bord opposé au bord arrière.
Les termes « haut », « bas >>, « supérieur >> et « inférieur >> et leurs synonymes sont définis par rapport à l’assise du siège dans sa position usuelle horizontale.
La figure 1 représente un siège 10 de véhicule selon l’invention, par exemple de véhicule automobile.
Le siège 10 comprend une assise 20 adaptée pour recevoir un occupant. L’assise 20 comprend un bord avant et un bord arrière situé à l’opposé du bord avant. Le siège 10 comprend également un dossier 30 qui est relié au bord arrière et qui prolonge l’assise 20 dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de l’assise 20.
Dans la description qui suit et sur les figures, le siège 10 est dans sa position usuelle, avec l’assise 20 s’étendant sensiblement dans un plan horizontal, le dossier 30 s’étendant dans un plan sensiblement vertical.
L’assise 20 s’étend transversalement selon une direction transversale T visible sur la figure 1 depuis un premier bord latéral 21 jusqu’à un second bord latéral 22.
Le dossier 30 peut être articulé sur le bord arrière de l’assise 20, de telle sorte que le dossier 30 est configuré pour pivoter autour d’un axe s’étendant dans la direction transversale T, en basculant vers l’avant ou vers l’arrière par rapport à l’assise 20.
Le siège 10 comprend en outre un module d’accoudoir 40.
Le module d’accoudoir 40 est situé contre un bord latéral de l’assise 20. Comme illustré sur les figures, le module d’accoudoir 40 est situé au niveau du premier bord latéral 21 de l’assise 20. Toutefois, cette réalisation n’est pas limitative et le module d’accoudoir 40 peut être situé au niveau du second bord latéral 21 de l’assise 20, ou un module d’accoudoir 40 peut être situé de chaque côté du siège 10.
Le module d’accoudoir 40 présente une forme sensiblement plane, dans un plan vertical, avec une épaisseur qui s’étend dans la direction transversale T.
Comme illustré sur les exemples de réalisation des figures 1 à 3 et 4 à 6, le module d’accoudoir 40 comprend un corps 41 et un accoudoir 42 supporté par ce corps 41.
Selon le premier exemple de réalisation des figures 1 à 3, l’accoudoir 42 peut en outre comprendre une première branche 425 et une seconde branche 426. Les premières et secondes branches 425, 426 sont reliées entre elles, par exemple à angle droit de sorte que l’accoudoir 42 a une forme de L.
Le module d’accoudoir 40 comprend également une partie de renfort 49, avantageusement intégré au corps 41. La partie de renfort 49 constitue une protection en cas d’impact latéral. La partie de renfort 49 est rigide. Par « rigide >>, on entend que la partie de renfort est réalisé en un matériau qui est moins déformable, sous sollicitation identique, que les matériaux formant le reste du corps 41.
Le module d’accoudoir 40 est configuré pour être déplacé partiellement ou totalement par rapport à l’assise 20 au moins entre une première position et une seconde position.
Par «déplacé partiellement ou totalement», on entend un déplacement qui concerne soit une partie du module d’accoudoir 40, par exemple l’accoudoir 42 uniquement, soit l’ensemble du module d’accoudoir 40, comme cela est décrit ci-après.
Le déplacement du module d’accoudoir 40 peut comprendre un mouvement de rotation, un mouvement de translation ou une combinaison de ces deux types de mouvements.
Selon les exemples de réalisation des figures 1 à 3 et 4 à 6, le module d’accoudoir 40 peut être déplacé, avantageusement totalement, entre une position d’accueil et une position de repos. Selon ces exemples de réalisation, le déplacement entre la position d’accueil et la position de repos comprend un mouvement de rotation de telle sorte que le module d’accoudoir 40 pivote par rapport à l’assise 20.
Le pivotement du module d’accoudoir 40 par rapport à l’assise 20 est réalisé par une liaison pivot autour d’un axe pivot Z dirigé selon la direction transversale T.
Selon le premier exemple de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, le passage du module d’accoudoir 40 de la position d’accueil vers la position de repos s’effectue avec un pivotement du module d’accoudoir 40 selon la flèche R1 représentée sur la figure 2, dans le sens horaire.
Selon le second exemple de réalisation illustré sur les figures 4 à 6, le passage du module d’accoudoir 40 de la position d’accueil vers la position de repos s’effectue avec un pivotement du module d’accoudoir 40 selon la flèche R2 représentée sur la figure 5, dans le sens antihoraire.
Sur les figures, la liaison pivot relie le module d’accoudoir 40 à l’assise 20. Toutefois, en variante, la liaison pivot peut relier le module d’accoudoir 40 au dossier 30 ou à une autre partie du siège 10.
Avantageusement, comme représenté sur les figures 1 à 6, le module d’accoudoir 40 présente une forme allongée selon un axe longitudinal X perpendiculaire à l’axe pivot Z, l’axe longitudinal X s’étendant sensiblement horizontalement dans la position d’accueil, et s’étendant sensiblement verticalement dans la position de repos.
La position d’accueil est représentée sur les figures 1 et 4. Dans la position d’accueil, le module d’accoudoir 40 prolonge latéralement l’assise 20. La surface supérieure du module d’accoudoir 40 se situe alors dans le prolongement de la surface supérieure de l’assise 20 selon la direction transversale T, et contribue donc à élargir la surface de l’assise 20 dans la direction transversale T. La surface supérieure du module d’accoudoir 40 peut alternativement se situer plus bas verticalement que la surface supérieure de l’assise 20.
Ainsi, un occupant qui s’introduit habituellement dans le véhicule selon la direction transversale T est apte à prendre appui sur le module d’accoudoir 40 dans son mouvement pour s’asseoir sur l’assise 20. L’installation de l’occupant sur le siège 10 est ainsi facilitée.
La position de repos est représentée sur les figures 2, 3, 5 et 6. Dans la position de repos, l’accoudoir 42 se situe verticalement plus haut que le bord latéral de l’assise 20 de façon à être apte à recevoir un bras d’un occupant assis sur l’assise 20.
Le module d’accoudoir 40 peut également être déplacé, avantageusement partiellement, entre une position basse et une position de haute. Le déplacement entre la position basse et la position haute comprend un mouvement de translation de l’accoudoir 42 de telle sorte que l’accoudoir 42 coulisse par rapport au corps 41.
L’accoudoir 42 peut ainsi être ajustable en hauteur au moins entre la position basse et la position haute, en particulier lorsque le module d’accoudoir 40 est en position de repos.
Ainsi, quelle que soit la morphologie de l’occupant du siège 10, son avant-bras reposant sur l’accoudoir 42 sera à une hauteur optimale par rapport à son buste, et l’occupant sera assis dans une position plus confortable.
La position basse est représentée sur les figures 2 et 5. Dans la position basse, l’accoudoir 42 est relativement proche du corps 41, notamment repose sur le corps 41.
La position haute est représentée sur les figures 3 et 6. Dans la position haute, l’accoudoir 42 est relativement plus éloigné du corps 41, notamment est surélevé par rapport au corps 41. L’accoudoir 42 permet ainsi de soutenir le poids d’un bras s’appuyant ou reposant sur l’accoudoir 42.
En variante, l’accoudoir 42 peut également être dans des positions intermédiaires entre la position basse et la position haute.
Selon les premier et second exemples de réalisation illustrés respectivement par les figures 3 et 6, l’accoudoir 42 est guidé dans son mouvement de translation par deux tiges 43 qui coulissent dans des logements (non illustrés) du corps 41. Les tiges 43 sont reliées à une de leurs extrémités au module d’accoudoir 40, en particulier à une base 44, visible en pointillées sur les figures 5 et 6. La base 44 est disposée dans le corps 41 du module d’accoudoir 40. Les tiges 43 sont reliées à l’autre de leurs extrémités à l’accoudoir 42. En variante, l’accoudoir 42 peut être guidé par une tige 43, ou par plus de deux tiges 43.
Le siège 10 peut comprendre en outre un dispositif de blocage (non illustré) configuré pour empêcher le déplacement le module d’accoudoir 40 entre la première position et la seconde position. Le dispositif de blocage peut ainsi se trouver alternativement dans un état de blocage et dans un état de libération.
Dans l’état de blocage, le dispositif de blocage empêche le déplacement du module d’accoudoir 40 entre la première position et la seconde position. Dans l’état de libération, le dispositif de blocage laisse libre le déplacement du module d’accoudoir 40 entre la première position et la seconde position.
Afin faire passer le dispositif de blocage de l’état de blocage à l’état de libération, le siège 10 peut comprendre un organe de commande 50.
L’organe de commande 50 est par exemple accessible sur le côté du siège 10. L’organe de commande 50 peut notamment être situé sur le module d’accoudoir 40 comme représenté sur les figures 2 et 3. En variante, l’organe de commande 50 peut être situé sur une autre partie du siège 10.
Selon une réalisation, l’organe de commande 50 est un actionneur électrique.
Selon une autre réalisation, l’organe de commande 50 est à fonctionnement mécanique, par exemple un bouton poussoir ou un levier.
Selon l’invention, le siège 10 comprend au moins un dispositif de sollicitation 60 configuré pour déplacer le module d’accoudoir 40. Le siège 10 peut comprendre plusieurs dispositifs de sollicitation 60, notamment lorsque le module d’accoudoir 40 peut être déplacé selon plusieurs mouvements différents.
Le dispositif de sollicitation 60 peut déplacer automatiquement le module d’accoudoir 40. Par «automatiquement», on entend que le dispositif de sollicitation 60 permet le déplacement du module d’accoudoir 40, totalement ou partiellement (ces termes devant être compris comme précédemment) sans que l’occupant ait besoin d’exercer un effort manuel sur le module d’accoudoir 40.
En variante, l’occupant peut initier le déplacement du module d’accoudoir 40 manuellement, le dispositif de sollicitation 60 permettant ensuite de déplacer le module d’accoudoir 40 jusqu’à la première ou la seconde position. L’occupant n’a donc pas besoin d’exercer un effort prolongé sur le module d’accoudoir 40 entre la première position et la seconde position.
On décrit ci-après différents modes de réalisation du dispositif de sollicitation 60.
Selon ces différents modes de réalisation, le dispositif de sollicitation 60 comprend un élément élastique 61, également appelé sandow.
Le module d’accoudoir 40 comprend également un guide 64. Le guide 64 est par exemple une pièce de forme circulaire disposé autour de l’axe pivot Z du module d’accoudoir 40. Le guide 64 est fixe par rapport au corps 41 du module d’accoudoir 40. L’élément élastique 61 est disposé dans le guide 64, par exemple dans une rainure disposée sur la circonférence du guide 64.
Selon le premier mode de réalisation, l’élément élastique 61 est configuré pour déplacer le module d’accoudoir 40 de la position d’accueil à la position de repos, illustrées respectivement sur les figures 7A et 7B. L’élément élastique 61 comprend une première extrémité 62 reliée au siège 10, par exemple à l’assise 20, et une seconde extrémité 63 reliée au module d’accoudoir 40, par exemple au corps 41 du module d’accoudoir 40. La seconde extrémité 63 de l’élément élastique 61 est plus particulièrement fixée au guide 64.
L’élément élastique 61 est sollicité en traction lorsque le module d’accoudoir 40 est dans la position d’accueil comme illustrée sur la figure 7A. L’élément élastique 61 est donc plus précisément en tension dans la position d’accueil.
Lorsque l’occupant souhaite faire passer le module d’accoudoir 40 dans la position de repos, l’occupant actionne l’organe de commande 50 pour faire passer le dispositif de blocage dans l’état de libération.
L’élément élastique 61 exerce un effort de traction au niveau de la seconde extrémité 63 sur le module d’accoudoir 40, de sorte que le module d’accoudoir 40 pivote selon le sens de rotation R1 de la position d’accueil à la position de repos comme illustrée sur la figure 7B. Le dispositif de sollicitation 60 permet ainsi de déplacer automatiquement le module d’accoudoir 40.
Selon le deuxième mode de réalisation, l’élément élastique 61 est configuré pour déplacer le module d’accoudoir 40 de la position de repos à la position d’accueil, illustrées respectivement sur les figures 7C et 7D. De la même façon que pour le premier mode de réalisation, l’élément élastique 61 comprend une première extrémité 62 reliée au siège 10, par exemple à l’assise 20, et une seconde extrémité 63 reliée au module d’accoudoir 40, par exemple au corps 41 du module d’accoudoir 40. La seconde extrémité 63 de l’élément élastique 61 est plus particulièrement fixée au guide 64.
L’élément élastique 61 est sollicité en traction lorsque le module d’accoudoir 40 est dans la position de repos comme illustrée sur la figure 7C. L’élément élastique 61 est donc plus précisément en tension dans la position de repos.
Lorsque l’occupant souhaite faire passer le module d’accoudoir 40 dans la position d’accueil, l’occupant actionne l’organe de commande 50 pour faire passer le dispositif de blocage dans l’état de libération.
L’élément élastique 61 exerce un effort de traction au niveau de la seconde extrémité 63 sur le module d’accoudoir 40, de sorte que le module d’accoudoir 40 pivote selon le sens de rotation R2 de la position de repos à la position de d’accueil comme illustrée sur la figure 7D. Le dispositif de sollicitation 60 permet ainsi de déplacer automatiquement le module d’accoudoir 40.
Selon le troisième mode de réalisation, l’élément élastique 61 est configuré pour faire passer l’accoudoir 42 de la position basse à la position haute, illustrées respectivement sur les figures 8A et 8B. L’élément élastique 61 comprend une première extrémité 62 reliée au siège 10, par exemple à l’assise 20, et une seconde extrémité 63 reliée à l’accoudoir 42, notamment à la base 44 de l’accoudoir 42.
L’élément élastique 61 est sollicité en traction lorsque le module d’accoudoir 40 est dans la position basse comme illustrée sur la figure 8A.
L’élément élastique 61 est donc plus précisément en tension dans la position basse.
Le dispositif de sollicitation 60 peut comprendre à cet effet un élément pour transmettre l’effort de traction de l’élément élastique 61, tel qu’une poulie 65. La poulie 65 est par exemple disposée dans le corps 41 du module d’accoudoir 40. La poulie 65 est disposée au-dessus de la base 44 de l’accoudoir 42 dans la position basse.
Lorsque l’occupant souhaite faire passer l’accoudoir 42 dans la position haute, l’occupant actionne l’organe de commande 50 pour faire passer le dispositif de blocage dans l’état de libération.
L’élément élastique 61 exerce un effort de traction au niveau de la seconde extrémité 63, en particulier transmis par la poulie 65, de sorte que l’accoudoir 42 passe de la position basse à la position haute selon un sens de déplacement S1 comme illustrée sur la figure 8B. Le dispositif de sollicitation 60 permet ainsi de déplacer automatiquement l’accoudoir 42.
Selon le quatrième mode de réalisation, l’élément élastique 61 est configuré pour faire passer l’accoudoir 42 de la position haute à la position basse, illustrées respectivement sur les figures 8C et 8D. Comme pour le troisième mode de réalisation, l’élément élastique 61 comprend une première extrémité 62 reliée au siège 10, par exemple à l’assise 20, et une seconde extrémité 63 reliée à l’accoudoir 42, notamment à la base 44 de l’accoudoir 42.
L’élément élastique 61 est sollicité en traction lorsque le module d’accoudoir 40 est dans la position haute comme illustrée sur la figure 8C. L’élément élastique 61 est donc plus précisément en tension dans la position haute.
Lorsque l’occupant souhaite faire passer l’accoudoir 42 dans la position basse, l’occupant actionne l’organe de commande 50 pour faire passer le dispositif de blocage dans l’état de libération.
L’élément élastique 61 exerce un effort de traction au niveau de la seconde extrémité 63, de sorte que l’accoudoir 42 passe de la position haute à la position basse selon un sens de déplacement S2 comme illustrée sur la figure 8D. Le dispositif de sollicitation 60 permet ainsi de déplacer automatiquement l’accoudoir 42.
Selon le cinquième mode de réalisation, l’élément élastique 61 est configuré pour déplacer le module d’accoudoir 40 de la position d’accueil vers la position de repos et également l’accoudoir 42 de la position basse vers la position haute, illustrées sur les figures 9A, 9B et 9C. L’élément élastique 61 comprend une première extrémité 62 reliée au siège 10, par exemple à l’assise 20, et une seconde extrémité 63 reliée à l’accoudoir 42, notamment à la base 44 de l’accoudoir 42.
L’élément élastique 61 est sollicité en traction lorsque le module d’accoudoir 40 est dans la position d’accueil et que l’accoudoir 42 est dans la position basse comme illustrées sur la figure 9A. L’élément élastique 61 est donc plus précisément en tension dans la position d’accueil.
Lorsque l’occupant souhaite faire passer le module d’accoudoir 40 dans la position de repos et l’accoudoir 42 en position haute, l’occupant actionne l’organe de commande 50 pour faire passer le dispositif de blocage dans l’état de libération.
Le dispositif de sollicitation 60 peut comprendre à cet effet un élément pour transmettre l’effort de traction de l’élément élastique 61, tel qu’une poulie 65. La poulie 65 est par exemple disposée dans le corps 41 du module d’accoudoir 40. La poulie 65 est disposée au-dessus de la base 44 de l’accoudoir 42 dans la position basse.
L’élément élastique 61 exerce un effort de traction au niveau de la seconde extrémité 63 sur le module d’accoudoir 40, de sorte que le module d’accoudoir 40 pivote de la position d’accueil vers la position de repos comme illustrée sur la figure 9B. L’effort de traction exercé par l’élément élastique 61 permet également de faire déplacer, simultanément ou successivement, l’accoudoir 42 de la position basse vers la position haute selon un sens de déplacement S1 comme illustrée sur la figure 9C. Le dispositif de sollicitation 60 permet ainsi de déplacer automatiquement lors d’un même mouvement le corps 41 du module d’accoudoir 40 et l’accoudoir 42.
Selon le sixième mode de réalisation, l’élément élastique 61 est configuré pour déplacer le module d’accoudoir 40 de la position de repos vers la position d’accueil et également l’accoudoir 42 de la position haute vers la position basse, illustrées respectivement sur les figures 10A, 10B et 10C. L’élément élastique 61 comprend une première extrémité 62 reliée au siège 10, par exemple à l’assise 20, et une seconde extrémité 63 reliée à l’accoudoir 42, notamment à la base 44 de l’accoudoir 42.
L’élément élastique 61 est sollicité en traction lorsque le module d’accoudoir 40 est dans la position de repos et que l’accoudoir 42 est en position haute comme illustrées sur la figure 10A. L’élément élastique 61 est donc plus précisément en tension dans la position de repos.
Lorsque l’occupant souhaite faire passer le module d’accoudoir 40 dans la position d’accueil et l’accoudoir 42 en position basse, l’occupant actionne l’organe de commande 50 pour faire passer le dispositif de blocage dans l’état de libération.
L’élément élastique 61 exerce un effort de traction au niveau de la seconde extrémité 63, de sorte que l’accoudoir 42 passe de la position haute à la position basse selon un sens de déplacement S2 comme illustrée sur la figure 10B. L’effort de traction exercé par l’élément élastique 61 permet également de faire déplacer, simultanément ou successivement, le module d’accoudoir 40 de la position de repos vers la position d’accueil comme illustrée sur la figure 10C. Le dispositif de sollicitation 60 permet ainsi de déplacer automatiquement lors d’un même mouvement le corps 41 du module d’accoudoir 40 et l’accoudoir 42.
Le siège 10 peut également comprend un dispositif d’amortissement (non illustré) configuré pour amortir le déplacement du module d’accoudoir lors du déplacement entre la première position et la seconde position.
Par « amortir », on entend que le dispositif d’amortissement permet de diminuer la vitesse du déplacement du module d’accoudoir 40, notamment lorsque le module d’accoudoir 40 se trouve au voisinage d’une des première et seconde positions.
Le dispositif d’amortissement peut avantageusement amortir le déplacement du module d’accoudoir 40 depuis la première position vers la seconde position, ou inversement, depuis la seconde position vers la première position.
Le dispositif d’amortissement peut par exemple être un système mécanique, tel qu’un amortisseur à fluide.
Le dispositif d’amortissement peut ainsi amortir le déplacement du module d’accoudoir 40 entre la position de repos et la position d’accueil.
Le dispositif d’amortissement peut également amortir le déplacement de l’accoudoir 42 entre la position basse et la position haute.
Le dispositif d’amortissement permet alors d’amortir le déplacement réalisé grâce au dispositif de sollicitation 60. Il en résulte une plus grande fiabilité du module d’accoudoir 40.
Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment et fournis uniquement à titre d'exemple. Elle englobe diverses modifications, formes alternatives et autres variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre de la présente invention et notamment toutes combinaisons des différents modes de fonctionnement décrits précédemment, pouvant être pris séparément ou en association.
En particulier, le déplacement du module d’accoudoir 40 entre une première et une seconde position n’est pas limité à un déplacement entre des positions d’accueil et de repos ou des positions basse et haute, telles que décrites précédemment. D’autres types de mouvements d’une partie ou de la totalité du module d’accoudoir 40 sont également possibles.
Claims (11)
- REVENDICATIONS1. Siège de véhicule (10) comprenant :une assise (20), et un module d’accoudoir (40), le module d’accoudoir (40) étant configuré pour être déplacé par rapport à l’assise (20) au moins entre une première position et une seconde position, caractérisé en ce que le siège (10) comprend au moins un dispositif de sollicitation (60) configuré pour déplacer le module d’accoudoir (40) entre la première position et la seconde position.
- 2. Siège (10) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de sollicitation (60) comprend un élément élastique (61) configuré pour exercer un effort de traction sur le module d’accoudoir (40) de sorte à déplacer le module d’accoudoir (40) entre la première position et la seconde position.
- 3. Siège (10) selon la revendication 2, dans lequel l’élément élastique (61) est en tension pour exercer l’effort de traction sur le module d’accoudoir (40).
- 4. Siège (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de sollicitation (60) comprend une première extrémité (62) reliée au siège (10), en particulier à l’assise (20), et une seconde extrémité (63) reliée au module d’accoudoir (40).
- 5. Siège (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le module d’accoudoir (40) est configuré pour pivoter par rapport à l’assise (20) autour d’un axe pivot (Z) et dans lequel le dispositif de sollicitation (60) est configuré pour déplacer le module d’accoudoir (40) entre la première position et la seconde position :l’une des première et seconde positions correspond à une position d’accueil dans laquelle le module d’accoudoir (40) prolonge latéralement l’assise (20) ou se situe plus bas que l’assise (20), et l’autre des seconde et première positions correspond à une position de repos dans laquelle le module d’accoudoir (40) se situe plus haut que l’assise (20).
- 6. Siège (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le module d’accoudoir (40) comprend un guide (64) de forme circulaire, une extrémité (63) du dispositif de sollicitation (60) étant fixée au guide (64).
- 7. Siège (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le module d’accoudoir (40) comprend un corps (41) et un accoudoir (42), l'accoudoir (42) étant configuré pour coulisser verticalement par rapport au corps (41) pour être ajustable en hauteur et dans lequel le dispositif de sollicitation (60) est configuré pour déplacer l'accoudoir (42) entre la première position et la seconde position :l’une des première et seconde positions correspond à une position basse dans laquelle l’accoudoir (42) est relativement proche du corps (41), et l’autre des seconde et première positions correspond à une position haute dans laquelle l’accoudoir (42) est relativement plus éloigné du corps (41).
- 8. Siège (10) selon la revendication 7, dans lequel le dispositif de sollicitation (60) comprend une première extrémité (62) reliée au siège (10), en particulier à l’assise (20), et une seconde extrémité (63) reliée à l’accoudoir (42).
- 9. Siège (10) selon la revendication 2 et l’une quelconque des revendications 3 à 5 et 7 à 8, dans lequel le module d’accoudoir (40) comprend un élément configuré pour transmettre l’effort de traction de l’élément élastique (61), en particulier une poulie (65).
- 10. Siège (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un dispositif de blocage configuré pour se trouver alternativement dans un état de blocage, dans lequel le dispositif de blocage empêche le déplacement du module d’accoudoir (40) entre la première position et la seconde position, et un état de libération, dans lequel le dispositif de blocage laisse libre le déplacement du module d’accoudoir (40) entre la première position et la seconde position.
- 11. Siège (10) selon la revendication 10, dans lequel le dispositif de sollicitation (60) déplace automatiquement le module d’accoudoir (40) entre la première position et la seconde position lorsque le dispositif de blocage est dans l’état de libération.
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Citations (4)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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| FR2764564A1 (fr) * | 1997-06-11 | 1998-12-18 | Faure Bertrand Equipements Sa | Siege de vehicule comportant un accoudoir integre a l'assise |
| US20130119738A1 (en) * | 2011-11-11 | 2013-05-16 | Flexsteel Metal Division | Adjustable telescoping arm |
| JP2016210272A (ja) * | 2015-05-07 | 2016-12-15 | トヨタ紡織株式会社 | 乗物用シート |
-
2017
- 2017-09-12 FR FR1758452A patent/FR3070917B1/fr active Active
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