FR3068680A1 - Recipient gerbable a contenant et socle detachables. - Google Patents

Abstract

Récipient 1 comportant un contenant 2, 2' notamment apte à contenir des liquides et un socle 3 permettant de faire reposer le récipient 1 sur une surface horizontale, le contenant 2, 2' et le socle 3 étant distincts et solidarisables de manière amovible. Le fond 6 du contenant 2, 2' comporte une excroissance 5 dépassant vers l'extérieur, dont l'extrémité libre présente une surface 8, 8' apte à épouser la surface intérieure dudit fond 6, la forme du contenant 2, 2' présentant un évasement continu vers une ouverture 10, 10' supérieure de sorte que lorsque l'excroissance 5 d'un premier contenant 2' repose sur le fond 6 d'un second contenant 2 et que lesdits contenants 2, 2' sont coaxiaux, les parois périphériques 9, 9' des deux contenants 2, 2' ne sont pas en contact.

Description

La présente invention a très généralement trait au domaine des arts et accessoires de la table et plus particulièrement à celui de la vaisselle en principe prévue pour une ou plusieurs utilisations. Plus spécifiquement encore, l'invention concerne des récipients par exemple adaptés à contenir des liquides, ou plus généralement des aliments dont une fraction au moins est liquide, même si elle est parfaitement applicable à des produits solides, morcelés ou non, pâteux, crémeux etc...

De telles pièces qui peuvent être vues comme des consommables sont par exemple utilisées dans le cadre d'évènements ponctuels, tels que des célébrations diverses, des meetings et réunions d'affaire qui ont pour point commun le rassemblement circonstanciel d'un certain nombre de personnes pour lesquelles il faut organiser un service de restauration plus ou moins complet. Les prestataires de ce type de service, tels que les traiteurs spécialisés, ne se contentent pas de fournir la nourriture et la boisson, mais ils pourvoient également dans la plupart des cas à toute la structure matérielle qui accompagne et permet la consommation des mets, jusqu'à aller parfois à un certain degré d'équipement des salles de réception.

La vaisselle fait en tout état de cause partie des matériels fournis, et concerne dans la plupart des cas des pièces jetables après une ou plusieurs utilisations, dont les traiteurs disposent en grande quantité et qu'ils répartissent au gré des événements qu'ils fournissent. Ces quantités importantes posent la question des volumes de stockage, autant dans la perspective de leur entreposage que pour leur transport par exemple sur les lieux des événements ou depuis les sites de fabrication. Les coûts afférents à la gestion de ces volumes ne sont économiquement pas négligeables, et les intervenants à chaque niveau de la chaîne commerciale (producteur, prestataire..) cherchent dès lors à les diminuer .

L'équation du volume de stockage est relativement simple pour des assiettes ou des verres dont la forme est telle qu'ils sont naturellement empilables et dont l'association n'aboutit pas directement à des pertes d'espace. Elle l'est moins par exemple pour des verres à pied, flûtes à champagne etc. qui sont précisément un des objets possibles de la présente invention, et qui font évidemment partie des offres habituelles des traiteurs du fait de leur caractère festif souvent associé à un degré d'exigence culinaire, qui les rend incontournables dans tout événement d'un certain niveau.

La forme particulière des verres à pied confère à chacun une « empreinte volumique » individuelle qui est déjà, en tant que telle, importante par exemple par rapport à celle d'un simple verre. L'impossibilité de les empiler, voire tout simplement de les associer dans un but de rangement, rend leur stockage délicat, si l'on veut éviter de les endommager, et nécessite des volumes d'entreposage ridiculement élevés. Le poids économique résultant est conséquent.

Des solutions à ce problème pratique ont déjà été proposées, mais qui n'aboutissent en général qu'à le résoudre très partiellement, ou de manière globalement insatisfaisante. Ainsi, on connaît des flûtes qui s'insèrent les unes dans les autres, mais l'emboîtement est limité et le gain de volume est par conséquent réduit. Le fait qu'elles dépassent assez fortement les unes des autres lorsqu'elles sont empilées conduit par ailleurs à compliquer leur stockage car elles ont tendance à se défaire les unes des autres, et les piles bancales obtenues peuvent en outre facilement conduire à des dégradations individuelles des flûtes lorsqu'elles sont soumises à des contraintes d'écrasement ou à des chocs.

Il existe par ailleurs des verres dont les pieds sont démontables et peuvent être logés, orientés à l'envers de leur orientation habituelle lorsqu'ils sont assemblés à la paraison, à l'intérieur de celle-ci, mais on ne gagne alors de l'espace que pour chaque verre individuellement, aucun gain de volume ne pouvant être attendu d'une quelconque association des récipients. Il n'est en particulier pas possible de les empiler lorsque les pieds sont placés dans les paraisons.

Des flûtes avec un pied en forme de portion de sphère permettent également, pris individuellement, un gain d'espace, mais le rangement d'une pluralité de ces modèles reste problématique et ne contribue pas à faire diminuer l'espace d'entreposage. Le document FR 2 852 217 propose encore un autre solution, décrivant des verres munis de jambes mais pas de pieds. Il est donc prévu, selon cette invention, des supports à part, lesquels comportent des orifices prévus pour enficher plusieurs verres. L'idée est de disposer de tels supports en une pluralité d'endroits du lieu de la réception, afin que les convives puissent « planter » leur verre dans un support à disposition lorsqu'il est vide ou simplement lorsque le besoin de le poser quelque part se fait sentir. Dans une perspective de gain de volume de stockage, cette solution n'est guère intéressante, la quasi totalité du volume de chaque verre étant maintenue. De surcroît, aucune empilabilité n'est possible et les supports occupent eux aussi un espace non négligeable.

La présente invention remédie à ces insuffisances et inconvénients, et propose une solution innovante permettant de réduire de façon très conséquente le volume de stockage sans préjudicier ni à la qualité, ni à l'esthétique, ni au caractère pratique des récipients.

A ces effets, l'invention, qui a trait comme mentionné à un récipient comportant classiquement un contenant notamment apte à contenir des liquides et un socle permettant de faire reposer le récipient sur une surface horizontale, le contenant et le socle étant distincts et solidarisables de manière amovible, est telle que le fond du contenant comporte une excroissance dépassant vers l'extérieur, dont l'extrémité libre présente une surface apte à épouser la surface intérieure dudit fond, la forme du contenant présentant un évasement continu vers une ouverture supérieure de sorte que lorsque l'excroissance d'un premier contenant repose sur le fond d'un second contenant et que lesdits contenants sont coaxiaux, les parois périphériques des deux contenants ne sont pas en contact.

La configuration de l'invention permet d'abord une empilabilité maximale des contenants, conduisant à un gain considérable de volume lorsque des quantités importantes de récipients sont associées en vue de leur stockage. Elle garantit ensuite que les piles constituées ne fragilisent pas les contenants, et qu'en cas de contrainte mécanique sur une pile, les dégâts soient limités par l'absence de contact en contrainte entre les parois. Ainsi, par exemple en cas de contrainte axiale susceptible d'écraser les récipients, l'absence d'efforts transversaux entre les parois les isole de la contrainte, qui est en réalité absorbée en totalité par la partie la plus robuste du contenant, à savoir la base dont l'épaisseur est plus importante du fait de l'existence de l'excroissance, et dont la résistance à des efforts axiaux est dès lors particulièrement bonne.

Selon une configuration possible, qui a pour fonction de faciliter l'insertion et/ou de renforcer la liaison contenant/socle, l'excroissance peut d'ailleurs présenter une paroi périphérique munie de reliefs et/ou de concavités.

Par ailleurs, pour aboutir à la gerbabilité maximale, et par conséquent optimiser 1'emboîtement d'un premier contenant dans un second, il est prévu selon l'invention que la dimension verticale de l'excroissance, qui définit de fait la distance dont dépasse du second contenant la paroi du premier contenant, est comprise entre 4 et 10 mm. C'est en effet en substance de la même distance que dépassent les bordures supérieures des parois des contenants n quand ils sont emboîtés dans un contenant n-1, leur excroissance étant au contact du fond du contenant n-1.

Selon une configuration possible, l'excroissance est d'allure cylindrique et munie d'une surface plane à son extrémité libre, ce qui lui permet de reposer très naturellement sur un fond plan du récipient emboîtant. Plus précisément encore, le volume cylindrique de l'excroissance peut présenter une directrice circulaire et une paroi bombée, laquelle sert en particulier à faciliter l'enfichage et à renforcer la liaison mécanique avec le socle, comme cela sera décrit plus en détail dans la suite. Enfin, comme mentionné auparavant, pour faciliter également l'enfichage et augmenter la tenue mécanique de la liaison ainsi créée entre cette excroissance et le socle, il peut être prévu - selon une configuration possible - que la paroi périphérique du volume cylindrique soit crantée.

Pour rendre optimal le guidage relatif des contenants au moment de 1'emboîtage, la forme du contenant est de préférence tronconique, avec un fond d'allure plane sur lequel la surface d'extrémité de l'excroissance peut reposer en fin de 1'emboîtage. De l'autre côté, le fond du contenant présente par ailleurs une surface extérieure annulaire plane autour de l'excroissance, qui contribue à la coopération avec le socle, en participant au positionnement relatif contenant/socle au titre de la liaison mécanique d'abord, puisqu'elle assure le rôle de butée. Sur un plan esthétique, ensuite, elle garantit un positionnement d'allure perpendiculaire du contenant par rapport au socle. Ce dernier peut présenter des formes très diverses mais, du fait de sa fonction de maintien stable du contenant sur un plan, son esthétique obéit évidemment à une configuration plutôt horizontale qui doit cependant dans la mesure du possible favoriser l'opération de fixation de l'un à l'autre.

A cet égard, le socle peut présenter, débouchant au moins dans une face opposée à une face prévue pour reposer sur un support, un logement apte à recevoir l'excroissance, de section transversale sensiblement égale à celle de l'excroissance en vue de solidariser cette dernière avec un ajustement serré. Selon une configuration par exemple possible, le socle peut présenter une forme de parallélépipède rectangle dont l'une des grandes faces repose sur un plan de travail, le logement débouchant au moins dans la grande face opposée. Un tel volume parallélépipédique est particulièrement simple à ranger, stocker, transporter etc, le « rendement » du ratio volume occupé par rapport au volume de stockage étant en l'occurrence optimal. Alternativement, le socle peut présenter une forme elliptique ou circulaire. Il ne s'agit évidemment là que de possibilités de formes qui dépendent de considérations très diverses selon les contextes, qui peuvent dans certains cas être esthétiques, ou avoir des visées de réduction d'encombrement, ou encore résulter de contraintes de fabrication etc. .

Un tel socle est de plus particulièrement stable, et doit présenter une épaisseur devant au minimum être égale à celle de l'excroissance du contenant, laquelle est alors enfichée à force dans le logement du socle jusqu'à la garde, c'est-à-dire jusqu'à l'arrivée en butée de la surface extérieure annulaire du contenant sur la face supérieure du socle. La forme respective de l'excroissance et du logement réalisent un guidage axial du contenant dans le socle qui permet in fine de leur conférer la position de solidarisation finale, par exemple sensiblement perpendiculaire l'un à l'autre.

L'un des autres avantages prépondérants de l'invention réside dans la possibilité d'associer des matériaux distincts, l'un pour le contenant et l'autre pour le socle, à des fins économiques, environnementales, esthétiques et autres.

Ainsi, selon une possibilité classique, le contenant peut être prévu en matériau plastique, notamment mais non exclusivement transparent, et être par exemple fabriqué par injection. Le socle peut aussi être fabriqué en un tel matériau, et/ou tout matériau d'origine fossile, mais il est plus préférentiellement, dans le cadre de l'invention, prévu en matériau de type papier-carton. Pour aller plus loin dans une politique environnementale qui s'impose de façon croissante dans les process industriels, ledit socle peut même être prévu en matériau biodégradable et/ou compostable et/ou bio-sourcé. Selon le matériau choisi, le socle peut être fabriqué par extrusion, moulage, injection, etc. Un moulage de pulpe de papier mouillé peut par exemple être employé, ou une plaque de carton multi-couche, avec ou sans revêtement additionnel, ou encore une fabrication en PLA (acide polyactique) biodégradable ou potentiellement issu de matériaux recyclés. Alternativement encore, le socle peut être fabriqué en matériau expansé, par exemple du PSE (polystyrène expansé).

Outre ses caractéristiques plutôt fonctionnelles, l'association des deux matériaux différents confère un effet visuel et esthétique innovant au récipient de l'invention, atout supplémentaire résultant de sa conception.

L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées qui représentent un exemple de mise en œuvre non limitatif de l'invention, et pour lesquelles :

la figure 1 représente en vue perspective une configuration possible de récipient de l'invention ;

la figure 2 montre en vue de côté le contenant de cette configuration ;

la figure 3 illustre en vue de côté deux contenants emboîtés ; et la figure 4 représente une partie de la vue de la figure voisine, avec un fond muni d'une excroissance crantée.

En référence à la figure 1, le récipient 1 de l'invention, en l'occurrence à titre d'exemple une flûte à champagne, comporte un contenant 2 tronconique à ouverture supérieure 10, qui peut notamment être fabriqué en plastique injecté, et une base ou socle parallélépipédique par exemple en carton biodégradable. Le tronc de cône 2 est enfiché dans un logement 4 du socle 3 débouchant en face supérieure 13 de ce dernier, qui repose de façon stable sur un support plan par l'intermédiaire de sa grande face non visible, également plane. Dans la configuration représentée, le logement est cylindrique circulaire, prévu pour loger une excroissance dépassant de l'extérieur de la paroi de fond 6 du contenant 2.

L'excroissance 5 présente un fût bombé de section circulaire variable de sorte que le diamètre du fût au niveau de l'apex de la convexité est un peu supérieur, de l'ordre de 0,2-0,3 mm, au diamètre sensiblement constant du logement 4. L'enfichage de l'excroissance 5 dans le logement 4 se fait donc à force, conférant à l'ajustement un caractère serré. La liaison mécanique, achevée lorsque la surface annulaire 7 repose sur la face 13 du socle 3, permet d'aboutir à un objet complet doté d'une très bonne robustesse, à savoir la flûte telle qu'elle apparaît en figure 1. Cette liaison, qui implique autant le contact intérieur de l'excroissance 5 dans le logement 4 que le contact entre la surface annulaire 7 en couronne et la face supérieure 13, garantit de plus un bon positionnement relatif du contenant 2 et du socle 3, perpendiculairement l'un à l'autre dans la configuration montrée. Rien n'interdit par ailleurs d'utiliser un socle 3 à face supérieure 13 bombée, la liaison mécanique étant sensiblement la même à l'exception du contact entre ladite face 13 et la zone annulaire 7, qui devient linéaire mais remplit exactement la même fonction de butée. Il est évidemment nécessaire que l'épaisseur du socle 3 soit au moins égale à celle de l'excroissance 5.

Selon une possibilité présentée en figure 4, à proximité de la configuration de la figure 2 pour souligner les différences entre ces variantes, la paroi périphérique de l'excroissance 5 est munie de reliefs, en l'occurrence des crans 15 parallèles à la directrice circulaire du volume d'allure cylindrique formant, et qui facilitent l'enfichage du contenant 2 dans le socle 3. Ces crans périphériques 15 présentent chacun une surface en rampe inclinée pour rendre l'enfichage progressif, suivie d'un ressaut la séparant du cran 15 suivant ou du fond 6. Il ne s'agit cependant que d'un exemple possible de représentation, ces crans pouvant prendre d'autres formes similaires ou non. Alternativement aux crans 15 tels que représentés, les reliefs ou creux pourraient par exemple prendre la forme d'un filetage qui présente en quelque sorte des propriétés d'auto-taraudage aboutissant à renforcer la liaison mécanique après fixation du contenant 2 sur le socle 3.

La surface 8 à l'extrémité libre de l'excroissance 5 est plane, et peut par conséquent reposer sur la surface plane intérieure de la paroi de fond 6 lors de 1'emboîtage. Cette possibilité est illustrée dans la figure 3, qui montre deux contenants 2, 2' selon l'invention emboîtés l'un dans l'autre. On y voit notamment clairement que la surface 8' du contenant 2' d'extrémité repose bien, à plat, sur la surface interne du fond 6 du contenant

2. Dans ce cas, la paroi périphérique 9 du contenant 2, qui fait un angle de l'ordre de 5° à 10° avec l'axe vertical A-A, n'est pas au contact de la paroi homologue 9' du contenant 2' de même forme.

Les récipients de l'invention, qui présentent une excellente empilabilité (la bordure supérieure périphérique à l'ouver ture 10' du contenant 2' dépasse de quelques millimètres, typiquement 4-5 mm, de celle du contenant 2), sont particulièrement commodes à utiliser : en partant des contenants 2 et socles 3 séparés, il suffit de planter les premiers dans des seconds jusqu'en butée pour obtenir des récipients 1 finis, à bonne tenue mécanique et très stables. Une main suffit pour assembler le récipient, dès lors que le socle 3 est posé sur la table, face 13 vers le haut. Pour autant, les deux composants 2, 3 sont facilement dissociables, du fait de la nature de la liaison mécanique qui n'implique aucune liaison définitive.

A l'issue de l'utilisation, au moins les socles 3 sont jetables sans souci pour l'environnement, du fait du matériau qui les constitue, et les contenants 2 sont de surcroît préférentiellement recyclables. Un aspect pratique supplémentaire inhérent à la conception décrite réside dans la possibilité d'utiliser le socle 3 pour identifier, voire personnaliser, un récipient 1. Il suffit à cet égard de prévoir par exemple par couchage une zone particulière disponible pour une inscription ou un marquage spécifique, ou de disposer des zones de couleur sécables dont la disposition et la composition constituent un moyen d'identification supplémentaire. Il peut par exemple être prévu une zone de marquage par inscription à la main d'un nom, ou des coins sécables à ajouter avec un code de couleur constituant l'identifiant.

L'invention ne se limite par ailleurs pas à l'exemple structurel décrit et expliqué en référence aux figures, qui ne doit être considéré que comme une simple illustration non exhaustive de celle-ci. Elle englobe au contraire les variantes notamment de forme (par exemple tous contenants pour éléments liquides et/ou solides tels que verres à boire (verre à eau, verre à vin, etc...) , coupelles (par exemple coupelles à dessert, à fruits, etc...),verrines, etc... ) entrant dans la portée des revendications.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Récipient (1) comportant un contenant (2, 2') notamment apte à contenir des liquides et un socle (3) permettant de faire reposer le récipient (1) sur une surface horizontale, le contenant (2, 2') et le socle (3) étant distincts et solidarisables de manière amovible, caractérisé en ce que le fond (6) du contenant (2, 2') comporte une excroissance (5) dépassant vers l'extérieur, dont l'extrémité libre présente une surface (8, 8') apte à épouser la surface intérieure dudit fond (6), la forme du contenant (2, 2') présentant un évasement continu vers une ouverture (10, 10') supérieure de sorte que lorsque l'excroissance (5) d'un premier contenant (2') repose sur le fond (6) d'un second contenant (2) et que lesdits contenants (2, 2') sont coaxiaux, les parois périphériques (9, 9') des deux contenants (2, 2') ne sont pas en contact.
2. 2. Récipient (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'excroissance (5) présente une paroi périphérique munie de reliefs et/ou de concavités.
3. 3. Récipient (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la dimension verticale de l'excroissance (5) , qui définit la distance dont dépasse du second contenant (2) la paroi (9') du premier contenant (2'), est comprise entre 4 et 10 mm.
4. 4. Récipient (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'excroissance (5) est d'allure cylindrique et munie d'une surface plane (8) à son extrémité libre.
5. 5. Récipient (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le volume cylindrique de l'excroissance (5) présente une directrice circulaire et une paroi bombée.
6. 6. Récipient (1) selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que la paroi périphérique du volume cylindrique (5) est crantée.
7. 7. Récipient (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le volume du contenant (2, 2') est tronconique, avec un fond (6) d'allure plane.
8. 8. Récipient (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fond (6) du contenant présente une surface extérieure annulaire (7) plane autour de l'excroissance (5).
9. 9. Récipient (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le socle (3) présente, débouchant au moins dans une face (13) opposée à une face prévue pour reposer sur un support, un logement (4) apte à recevoir l'excroissance (5), de section transversale sensiblement égale à celle de l'excroissance (5) en vue de solidariser cette dernière avec un ajustement serré.
10. 10. Récipient (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le socle (3) présente une forme de parallélépipède rectangle,
11. 11. Récipient (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que le socle (3) présente une forme elliptique ou circulaire.

    12. Récipient (D selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le contenant (2, 2') est en matériau plastique. 13. Récipient (D selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le socle (3) est en matériau de type papier-carton. 14. Récipient (D selon l'une des revendications

    précédentes, caractérisé en ce que le socle (3) est prévu en matériau biodégradable et/ou compostable et/ou bio-sourcé et/ou d'origine fossile.